(http://uppix.net/Ilmp3L.jpg)
Les jeux de la série Souls sont des Action-RPG développés par From Software. Demon's Souls, le premier, est sorti sur PS3 ; les suivants sont sur PS3 / Xbox 360 / PC (Steam). Je vais peu parler du premier, que je connais encore très mal, et me focaliser sur les Dark Souls, mais Demon's n'est pas fondamentalement différent.
Or donc, les Dark Souls sont des jeux dans lesquels vous incarnez un personnage (librement créé) tout juste débarqué dans un monde vaste et sauvage : tantôt le pays mythique de Lordran, vieille contrée déchue qui a vu les premiers pas des hommes et des dieux, tantôt le royaume perdu de Drangleic au roi absent. Notre personnage est marqué par une malédiction qui fait de lui un mort-vivant : il revit encore et encore quand on le tue, mais un jour, fatidiquement, il deviendra 'hollow' - c'est à dire un zombie décérébré. Une grande partie des ennemis que l'on affronte sont d'ailleurs des hollows.
Le premier constat, c'est que dans Dark Souls, on est faible. Un coup d'épée, fut-il donné par un bête zombie lent et pataud, inflige des dégâts considérables si on n'a pas pris la peine de le parer ou de l'esquiver. Un démon de quatre mètres de haut qui semble pouvoir nous tuer en deux coups peut réellement nous tuer en deux coups. Survivre est rude, le jeu est réputé très difficile et il l'est, même si passé un temps d'adaptation plus ou moins long on finit par s'en sortir. Par contre, la réussite est toujours ultra jouissive, et on se sent surhumain d'avoir réussi à battre ledit démon géant ; du reste, le joueur attentif et prudent ne meurt généralement que par sa propre faute. En gros, c'est dur mais c'est bon.
Côté scénario, ça peut sembler le néant absolu à première vue puisqu'on ne vous dit presque rien et on vous laisse vous balader de niveau en niveau à tuer des boss en n'ayant qu'une idée vague d'où est-ce que tout ça nous mènera. Mais la richesse de l'expérience de jeu donne beaucoup de poids et de puissance à nos actions (bordel, j'ai vraiment l'impression que mon avatar s'est hissé au niveau de surhomme) d'une part, et d'autre part l'univers est passionnant. On en apprend des bribes dessus via des conversations avec les (rares) PNJ, mais aussi beaucoup en lisant les descriptions des objets ou juste à travers la mise en scène. C'est déjà en soi une forme de narration sympathique mais il y a plus que ça : autant trop s'apesantir sur son univers est en général un défaut, autant Dark Souls utilise tellement le sien qu'on ne peut lui reprocher ce point. En fait, tout simplement, l'univers n'est pas abstrait. Vous entendez parler des quatre chevaliers mythiques qui obéirent à Lord Gwyn ? Vous en affronterez au moins un. La pyromancie aurait été créée par la Sorcière d'Izalith ? Peut-être aurez-vous l'occasion d'en apprendre quelques sorts avancés auprès d'une de ses descendantes. Et ainsi de suite : au fur et à mesure que l'univers se précise, détail après détail, on se retrouve avec une furieuse impression de puzzle complété. Comprendre ce qui s'est passé ici il y a des milliers d'année est une question à laquelle on peut apporter plein de réponses, à condition d'être assez attentif. Le feeling global qui s'en dégage est très mélancolique, d'ailleurs : c'est un monde moribond, agonisant, que l'on traverse ; on met à mort quelques être primordiaux, quelques créateurs, et on vient essentiellement permettre à l'univers de mourir dignement. Très étrange mais très réussi.
Je me suis contenté de gratter la surface et je pourrai continuer longtemps, longtemps à parler de Dark Souls, qui est devenu maintenant ma référence ultime en terme de jeu vidéo ; je pense que c'est un soft qui a tout compris et je ne crois pas avoir déjà joué à quoi que ce soit qui propose une expérience de jeu plus profonde, plus puissante, plus convaincante. Le gameplay est juste magique, le monde a un charme fou, le level design est orgasmique, jouer devient un plaisir rare. Par contre, je prétends qu'il faut un bout de temps pour rentrer dedans ; moi, il m'aura fallu pas moins de 20h de jeu pour commencer à vraiment kiffer. Une raison évidente étant la propension du jeu à nous laisser nous démerder jusqu'à ce qu'on ait compris comment jouer.
Voilà voilà. Les deux Dark Souls sont recommandables, même si j'ai une légère préférence pour le 1. Le 2 par contre est probablement un poil plus abordable. Dans tous les cas, il vous faut une manette pour jouer, il parait qu'à la souris c'est limite infaisable.
Je vous laisse avec quelques images. Zankaze, dépêche-toi de baver dessus, je pense que tu vas adorer souffrir sur ce jeu - ne serait-ce que pour le feeling très berserkien des combats désespérés et pour la technicité des combats à l'arme blanche (y'a tout ce que vous voulez - épée, lance, cimeterre, hache, hallebarde, massue, fouet, ...).
(http://www.leggetron.com/wp-content/uploads/2013/07/Dragon.jpg)
(http://www.dl-station.fr/jeux/contenu_images/Dark_souls/ds-2.jpg)
(http://image.jeuxvideo.com/images/p3/d/a/dark-souls-playstation-3-ps3-1305141929-039.jpg)
(http://static.giantbomb.com/uploads/original/3/32189/1840460-darksouls86.jpg)
(http://1.bp.blogspot.com/-tEkOza_F4_Q/UFgVKMDKXHI/AAAAAAAACC4/QKdfgJKFVUE/s1600/2012-08-27_00011.jpg)
Bloodborne (PS4) : c'est pour qui le platine ? C'est pour bibi.
(http://image.noelshack.com/fichiers/2016/02/1452968529-bloodborne-tm-20160116050331.jpg)
Bloodborne édition complète, premier jeu lancé sur ma PS4 récemment acquise et première - espérons pas dernière - grosse claque.
Ce jeu est un produit de From Software et en particulier de Hidetaka Miyazaki, créateur de la franchise des Souls dont Bloodborne reprend l'ossature. Il s'agit donc d'un action-RPG où l'on parcourt un labyrinthe géant infesté de monstres qui ont pour principal but de vous tuer, à moins que vous ne les tuiez en premier.
La partie scénario est assez vite expédiée, les dialogues sont rares et l'essentiel du background passe par la lecture optionnelle des descriptions d'objets - descriptions à la rédaction souvent cryptique, pour ne pas dire ésotérique.
L'ésotérisme, un mot tout trouvé pour qualifier l'ensemble du jeu. From Software s'est fait un point d'honneur à se placer en tête de fil des studios ayant choisi de prendre parti contre l'assistanat et l'infantilisation du joueur, régulièrement relégué au rand de spectateur. Dans Bloodborne le joueur est jeté sans préparation dans un monde à la dérive, qui débute dans la terreur pour glisser peu à peu vers le cauchemar le plus total. Face au danger grandissant le joueur n'a d'autre choix que de s'adapter ou disparaître.
Dans les faits Bloodborne reprend globalement le système de Dark Souls, mais expurgé de tout ce qui a pu apparaître de superflu. La Forge et ses multiples types d'améliorations ? Dehors. La gestion de l'encombrement et de l'inventaire ? Fini. Les nuances du maniement du bouclier ? Laissez tomber. Bloodborne repose sur un système épuré avec des armes peu nombreuses mais aux styles très différents, sur un encombrement nul pour favoriser la mobilité et surtout une absence de bouclier qui modifie complètement l'approche du jeu.
Demon's et Dark étaient des jeux patauds qui reposaient essentiellement sur l'observation et la capacité de tanker. Dans Bloodborne celui qui fonce tête baissée court à sa perte ; les rencontres ennemies sont rarement solitaires, les créatures attaquent à deux, trois ou plus et demandent sang-froid et réflexes. Quel que soit son build, le personnage se déplace très rapidement et l'esquive devient une donnée primordiale pour espérer échapper aux griffes de montres qui ne pardonnent pas la passivité.
Alors oui, dans Bloodborne on meurt. On meurt beaucoup. Mais grâce au principe génial de la sauvegarde permanente institué depuis Demon's, le jeu conserve toute la progression et tous les objets récoltés même quelques secondes avant l'échec - à l'exception des fameuses âmes (ici appelés Échos du Sang) qui peuvent toutefois être récupérées sur le lieu de son décès ou sur le monstre qui a porté le coup fatal. la mort est donc dénuée de toute dimension frustrante, et on l'accueille non pas avec colère, mais avec l'envie de faire mieux la prochaine fois. A aucun moment du jeu je n'ai eu envie de ragequit, au contraire à chaque nouveau décès j'étais de plus en plus convaincu de la possibilité d'y arriver, ce que j'ai fait.
Ainsi se résume la philosophie de Bloodborne ; c'est un jeu qui ne vous demande pas d'être doué, mais qui vous aide à le devenir, à votre manière. Il n'y a pas de build privilégié ou favorisé, toutes les possibilités sont viables et offrent des expériences de jeu qui se moulent dans votre sensibilité. Personnellement je suis parti sur un build dit "qualité", c'est-à-dire concentré sur la compétence et la mobilité, avec une utilisation libérale des pistolets. Parce que oui, il y a des flingues dans Bloodborne mais rien d'aussi craqué les arcs de Demon's ou la pyromancie de Dark. Les pistolets de Bloodborne servent principalement à bloquer l'ennemi dans son élan et à conserver ses distances. Un coup de pistolet bien placé peut même engendre selon un certain timing un Contre, qui lui-même peut aboutir à une Attaque Viscérale sur le modèle des ripostes de Dark. Dans la mesure où un grand nombre d’ennemis peuvent être contrés, y compris les boss, la maîtrise de cette technique peut être un atout formidable.
A côté de ce gameplay à la fois exigeant et jouissif, Bloodborne est également une démonstration de puissance du savoir-faire japonais en matière de présentation vidéoludique. La direction artistique est superbe, dans un style gothique-victorien qui change très agréablement de la fantasy de papa. les environnement sont superbes et offrent des panoramas géniaux, tout comme le sens du détail apportés aux designs des monstres et des items. le jeu respire une élégance et une classe naturelle, le simple fait de diriger son personnage constitue un plaisir en soi, chose que je ressens rarement dans un jeu vidéo où généralement bouger avec son personnage est une corvée nécessaire pour aller du point A au point B. Dans Bloodborne l'association de l'esthétique, du combat et du level-design font une synergie ludique qui portent le jeu à des hauteurs de qualité rarement atteintes.
Du point de vue narratif, Bloodborne manie avec un talent certain la notion de mystère, à laquelle je suis particulièrement sensible. L'histoire semble assez évidente au départ (la ville de Yharnam est en proie à une épidémie qui transforme les gens en monstres, et vous devez nettoyer tout ça) mais le jeu ne cesse d'incorporer des éléments de plus en plus étranges même selon les standards du jeu pour finalement laisser sur plus questions que de réponses (si vous êtes fans d'ambiances inspirées de Lovecraft, vous allez jouir). Certains moments du jeu, notamment en ce qui concerne les quêtes de PNJ, laissent parfois sur un réel malaise et un sentiment de désespoir qui mène à la folie ; le tout avec une sobriété et un équivoque plutôt inattendus pour des japonais.
Ne tergiversons pas : Bloodborne est un des meilleurs jeux d'action auxquels j'ai joué, et même s'il lui manque l'atmosphère de Demon's et le level-design de Dark, il surpasse clairement ces deux jeux pour ce qui est du plaisir pris manette en main. Là où pour ces deux jeux j'avais surtout envie d'en finir pour pouvoir être capable de dire "je l'ai fait", Bloodborne m'a au contraire donné envie de ne pas m'arrêter, de continuer le combat, de ne pas me réveiller de ce cauchemar...
http://www.youtube.com/watch?v=cHGCE3UWKy0
Dark Souls III (PS4) : et voilà le travail.
(http://image.noelshack.com/fichiers/2016/20/1463424271-001.jpg)
Dernier épisode en date de la série des Souls, et peut-être ultime épisode de la franchise avant que l'amour de l'argent ne pousse Namco Bandai à en commancer un autre. Dans tous les cas, de mon point de vue, From Software a réalisé ici le meilleur de ce qu'ils pouvaient faire, surlignant les forces et les faiblesses de la saga.
Ceux qui ont fait les précédents épisodes connaissent la chanson, et les autres n'ont qu'à s'y mettre de toute façon. DaSIII propose deux principales nouveautés, à commencer par le level-design bien plus linéaire que les précédents jeux. Il n'y a que très peu d'interconnectivité entre les zones, qui se suivent selon un chemin rectiligne. Les zones en elles-mêmes reprennent en revanche tout le délire à base de raccourcis et de chemins dérobés, ce qui donne parfois lieu à des niveaux vraiment tordus et complexes à explorer (Cathédrale des Profondeurs, Donjon d'Irithyll, Grandes Archives).
L'autre grosse nouveauté est le moteur graphique qui ressemble enfin à quelque chose. Le passage de génération se fait sentir et il sera désormais très compliqué de repasser aux jeux précédents d'un point de vue strictement visuel. Le contenu du jeu est également très important, avec un grand nombre d'armes et de sorts qui permettront aux plus acharnés et aux amateurs de PvP d'expérimenter beaucoup de builds différents, d'autant que le jeu incorpore désormais la possibilité (cachée) de réallouer ses stats - ce qui permet de réparer une erreur ou de changer complètement de vocation en cours de partie.
DaSIII a néanmoins ses défauts. La difficulté est toujours présente mais j'ai cette fois eu l'impression qu'elle était plus injuste qu'avant. Les ennemis on semble-t-il une endurance infinie comparée au joueur, et certains ennemis lisent les inputs pour contrer vos actions avant même de les avoir effectuées. Mais surtout, le poids n'a désormais plus aucune influence ce qui signifie que même les tanks avec des armures lourdes peuvent être interrompus dans leurs actions par le premier mob qui passe. Cela donne un jeu bizarrement équilibré, avec les builds tanks défavorisés et les builds épées courtes très avantagés (Dark Sword FTW).
Mais le principal souci que j'ai eu avec DaSIII est qu'il est passé peu après Bloodborne qui est selon moi le meilleur jeu réalisé par Hidetaka Miyazaki. L'agilité et la viscéralité de Bloodborne m'a manqué tout comme le moveset original de ses armes et son ambiance gothique/lovecraftienne unique. DaSIII a toutefois ses moments, chaque lieu a sa patte artistique d'autant que l'on peut désormais voir au loin chaque endroit que l'on visite, ce qui donne au monde une cohérence bienvenue.
Ayant obtenu le platine de ce jeu, j'ai forcément acquis une maîtrise avancée de ses mécaniques mais au bout du compte j'ai toujours eu l'impression d'avancer avec un temps de retard, comme si leu jeu répondait à chacun de mes apprentissage par un nouveau défi. C'est sans doute là l'essentiel de l’expérience Dark Souls.
Et puis c’est quand même le jeu où tu peux être l'ultime bâtard et faire chier les gens si tel est ton souhait, et ça n'a pas de prix.
https://www.youtube.com/watch?v=aNxRsOPePuw
Dark Souls II - Scholar of the First Sin (PS4) : cette fois je n'ai pas eu la volonté de pousser jusqu'à obtenir le screenshot du platine, vous m'en saurez gré.
Comme son nom l'indique il s'agit du deuxième épisode de la série des Souls, et est assez célèbre dans la communauté pour être le seul à ne pas avoir été développé par le créateur de la franchise Hidetaka Miyazaki. Ce dernier était occupé avec Bloodborne à l'époque et avait confié DSII à une équipe séparée, affectueusement surnommé par le fans la "B-Team" pour signifier son caractère secondaire et, il faut l'admettre, inférieur.
Car si DSII reprend globalement l'essentiel des bases posées par DS, à savoir un mélange action-RPG punitif dans des donjons labyrinthiques, la tonalité du titre est bien différente. Pour le définir je dirais qu'il s'agit d'une sorte de Dark Souls expérimental, une collection de challenges posés les uns à la suite des autres plutôt qu'un vaste monde cohérent. Chaque zone traversée suit sa propre logique, dans le but avoué de trouver des manières variées de casser les couilles du joueur (les statues empoisonnées du Ravin Noir, les magiciens snipers du Sanctuaire d'Amana, les cloches zombies de la Crypte des Morts-Vivants...). Il en résulte un jeu assez divertissant et certainement plus complet que le premier Dark Souls dont la seconde moitié est juste pas finie, mais aussi une expérience inégale, disjointe et éparpillée.
Le plus gros souci selon moi est le world design, à savoir la cohérence générale de l'univers, qui ici est complètement absente. Je me souviens par exemple de L'Aiguille de Terre, une tour énorme posée au centre de mines empoisonnées qui constitue une des meilleurs zones du jeu. Le but consiste à grimper au sommet de la tour, celle-ci étant infestée de pièges et d'ennemis coriaces, mais la présence de nombreux raccourcis rend le truc très plaisant. Ensuite on arrive au boss du dernier étage, on le bute et on arrive à un ascenseur qui monte. A la sortie on se retrouve devant la Forteresse de Fer, censée être un château qui s'est enfoncé dans le sol au point de se retrouver inondé par la lave d'un volcan. Tour ceci n'a aucun sens et fait pitié par rapport à Dark Souls III ou même Bloodborne dans lesquels on pouvait presque toujours voir au loin les zones que l'on allait traverser, ce qui donnait une cohérence au monde. Les zones du DLC (Shulva, la Tour de Brume et Elyum Loyce) sont d'un niveau clairement au-dessus du reste en termes de level-design mais la difficulté invraisemblable des boss fait que dans chaque cas je me suis arrêté devant le brouillard.
Niveau combat les joueurs auront apprécié la grande diversité proposée par les nombreuses armes et builds, même si j'ai pu regretter le manque d'attention accordé à mes épées droites chéries. La partie PvP du jeu a semble-t-il rencontré un grand succès, ce qui me laisse indifférent vu que j'en ai rien à battre, mais en revanche difficile d'excuser le PvE assez médiocre que ce soit en termes de diversité d'ennemis (Chevaliers dans des Couloirs : The Game) ou des boss qui oscillent entre pathétiquement faciles pour ceux de la quête principale et sérieusement ingérables pour ceux liés à du contenu optionnel (genre Darklurker qui t'oblige littéralement à respec si t'as eu le malheur de t'orienter mêlée comme 90% des gens qui jouent à ce putain de jeu).
De même l'idée que les ennemis despawn après avoir été éliminés un certain nombre de fois est le genre de concept foireux dont je ne sais pas vraiment s'il augmente encore ou baisse la difficulté. D'un côté cela empêche le farming abusif, de l'autre cela permet de faire disparaître la menace définitivement au bout d'un certain moment, ce qui peut servir. En revanche le principe débile de Soul Memory brise complètement le jeu en ligne (dans mon cas la coopération) et le fait qu'aucune de ces idées n'ait été reprises par la suite montre qu'il y avait tout e même des gens censés qui se baladaient à From Software quelque part.
Cela dit je n'ai pas envie d'enfoncer ce jeu, car lorsque je me rappelle à quel point DSIII a pillé Demon's et Dark je ne peux que féliciter DSII d'avoir tenté quelque chose de différent que ce soit en termes de lore ou de design ; ce qui montre bien que la série Souls a sérieusement été surexploitée en un court laps de temps et que la mise au placard de la licence est probablement la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
https://www.youtube.com/watch?v=nnoZG6iCbjU
Du coup ayant testé l'intégralité de la série je peux décider unilatéralement que le classement est :
Bloodborne > Dark Souls > Dark Souls III > Demon's Souls > Dark Souls II SotfS
J'avais déjà acheté Prepare to die, mais à cette occasion, je vais définitivement m'y mettre.
Edit: je viens de terminer le jeu vanilla. Dieux du ciel, quel finish. Je partais en voyage le lendemain et j'ai marathonné du coup la fin... J'ai fini plus lessivé par l'oeuvre que par sa difficulté. J'ai choisi la "normal end" et de mon point de vie ça ne pouvait que se terminer de cette façon: à attendre le prochain qui viendra lier la première flamme quand son éclat commencera à baisser... En attendant les deux combats des princes et de soul of cinders m'ont laissé fasciné.
Il me reste les deux dlc's pour passer à autre chose en douceur, mais ma vie de gamer a clairement connu in tournant.
https://www.youtube.com/watch?v=UGPknmiLxGo
Sekiro - Shadows Die Twice, nouvelle licence de From Software éditée par Activision, sortie prochaine sur Xbox, PS4 et PC.
Il semble devoir s'agir d'un jeu d'action plus classique et moins RPG que les Souls, même si les animations des personnages et des ennemis rappellent clairement des trucs comme Bloodborne. Mon seul regret c'est le thème choisi, le Japon féodal c'est bien sympa mais on a pas mal bouffé récemment avec Nioh l'an dernier et Ghost of Tsushima bientôt.