Décidément, le mot d'ordre cet automne semble bien être : shôjo, romance, franchise. Après Tonari no Kaibutsu-kun et Kamisama Kiss, mon troisième (et dernier) vrai coup de cœur est Sukitte Ii na yo. J'assume. Quitte à me voir attacher une étiquette de fleur bleue. L'anime est adapté d'un shôjo de Hazuki Akane et compte actuellement 9 volumes. Il s'agit d'une pure, mais alors pure story of love avec des sentiments dégoulinant de partout, des bisous, des couples qui se font et se défont, etc.
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Fiche AK (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-suki-tte-ii-na-yo-4265.html)
Pour les trois du fond qui n'ont pas pris le fuite, un petit résumé de l'intrigue. Mei est une jeune fille de 16 ans qui n'a jamais eu de petit ami ni d'amis tout court d'ailleurs. Notez qu'elle est un peu plate et surtout assez morne dans sa manière d'être. Un jour elle fait la rencontre (lisez « destin, avenir, mariage, gros bébé » et j'en passe) de Yamato, qu'elle salue par mégarde d'une bonne savate. Le type doit être un peu maso sur les bords mais ce tempérament lui plaît beaucoup. Et dès la fin du premier épisode... il l'embrasse pour écœurer un stalker. ROOOOH ! Troisième baiser volé cette saison après deux semaines seulement messieurs-dames !
Oui, j'ai gloussé des « rrrroh » tout au long de ces deux épisodes. Pas que j'avais trop mangé. Ça puait tellement la guimauve que ça me raclait au fond de la gorge. N'empêche que j'aime cette série. Je ne m'ennuie pas une seule seconde devant mon écran. Tout va très vite. Bien sûr, le héros a une tête à gerber avec ses longues mèches, sa large bouche sur laquelle Mei fait une fixation (elle a envie de se faire bouffer). L’héroïne est terriblement attachante. Si elle lui ressemble par moments, elle ne possède en rien le charme de Sawako mais s'avère tellement coincée et maladroite qu'elle en devient mignonne. La copine qu'elle se fait dès le second épisode compense elle en volume de poitrine toute sa platitude.
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Ces lunettes mes amis... CES LUNETTES!
Un petit mot sur la réalisation. Si globalement ça bouge bien, j'émets quelques réserves sur le chara-design et les décors. C'est assez pauvre à mon goût. J'ai l'impression que les concepteurs essayent de palier ce point en soignant la mise en scène. En tout cas, on voit bien que le studio n'a pas les moyens des types de chez Brains Base.
Au menu : des déclarations, de la jalousie, de l'ijime (j'espère bien), de l’innocence propre à de jeunes gens qui ont encore des étoiles pleins les yeux. L'automne sera chaud.
AT-choum !
Sawako? Elle fait simplement partie de mon harem (http://i412.photobucket.com/albums/pp209/Sirius_album/harem-1.jpg) :p
Les filles, plus c'est flan, plus ça a de la valeur. Le charme de Sawako, c'est d'être coincée malgré elle alors que Mei a un caractère froid et asocial. Sawako est beaucoup plus naïve et innocente aussi. Et son sourire est à croquer...
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Voilà. A cause de toi j'ai fait mon fanboy.
Mon ressenti sur l'épisode 8 :
J'avais présenté ma prédiction comme ceci pour Yamato : "il est fort possible qu'il a du mal à comprendre comment ses actions peut affecter les autres, comment s'il se rend pas vraiment compte du fait qu'il peut faire du mal aux autres par rapport à sa beauté et son charisme naturel" et devinez quoi ? Cette épisode me donne complètement raison, puisque c'est parfaitement cela quand on voit la scène avec Aiko. De là, j'ai trouvé cet épisode très bon, bien emprunté de réalisme pour ce qu'il montre et je trouve vraiment que les sentiments de Mei sont bien foutus, concordent avec la réalité.
Moi, j'aurais préféré que la série s'arrête un épisode plus tôt. L'épisode 12 s'achevait joliment, on voit que tout le monde il est content, Mei a mis son yukata et les petits oiseaux chantent.
Mais j'ai trouvé ce treizième épisode d'un ridicule...
Mei qui fait des allers-retours entre le milieu de la rue et chez Yamato parce qu'elle hésite. Raaaah, ce que ça m'a énervée, j'avais envie de la pousser !
Et puis bon, Mei qui se retourne vers le mur, sans raison apparente, pile au moment où Yamato passe en courant, pour qu'ils ne se voient pas. Quelques secondes plus tôt, elle regardait la rue, et personne n'était en train de courir. Ça ne l'intrigue pas un tout petit peu d'entendre un bruit de course derrière elle ?
Enfin, Sukitte Ii na yo, c'est un shoujo que j'ai continué de suivre parce que je l'avais commencé, mais c'est une série qui m'aura au final pas mal énervée. Chacune des embûches qui se dressait sur le chemin du couple me semblait terriblement artificielle, et les personnages dont le rôle se résumait à leur mettre des bâtons dans les roues m'agaçait.
À vrai dire, ce qui m'avait plus dans le premier épisode, c'était le traitement de la solitude de Mei, et l'aspect austère de la vie lycéenne. Deux aspects qui ont très vite disparu de l'anime...
Ah, mais l'opening est super joli :)