J'ai lutté, mais ai réussi à déterrer la bête :].
Je ne sais pas si certains suivront à nouveau le mouvement, mais n'hésitez pas...
En tout cas, tous commentaires et impressions sont les bienvenus, positifs ou négatifs, moi je prends.
Je précise que mes vers ne respectent pas avec précision les canons métriques ; ce sont des premiers jets que je prend rarement le soin de corriger (sauf ponctuation et fautes d'orthographes ^^). Le poème décrit un instant, un état d'esprit, une pensée, une ou plusieurs sensations et y revenir serait le dégrader! Ça reste mon avis d'aspirant poète en même temps ^^".
Celui-ci en tout cas est volontairement chaotique et déborde parfois de jeux de sonorités (faut presque lire à voix haute). Soyez pas effrayé :P. Le titre est évocateur quoi ! Go :].
Folie des sens.
Mille et une effluves de parfums flattant les sens :
Charmeuses de narines et fleuve de jouissance,
Fontaine de jouvence d'un corps d'or et d'encore.
Elles arborent les couleurs d'un odorat sonore.
Le métronome d'un énorme métro est de trop,
Rythme d'un algorithme qui sonne faux,
Le plaisir se consume dans l'ire de la mer,
Qui se déchaîne et résonne dans la pureté de l'air.
Ravage de la beauté : naufrage des yeux,
Plongés dans le ravissement du précieux.
Les cieux sont innocents, la faute au regard :
Un nomade attiré par les pierres rares.
Flatteries buccales sorties d'un bocal :
Assortiment de sucreries frugales.
Le palais du bon goût ouvre ses portes,
Aux joies gustatives de toutes sortes.
Incomparables caresses enchanteresses,
Chant d'une main avide de tendresse :
Qui susurrent un contact de chaleur et douceur,
Langage d'un corps qui se fait messager du coeur.
Pour le "en fleuve...", je ne suis pas convaincu non plus :wacko:. Et concernant le 5ème quatrain, je m'y pencherai peut-être un peu plus tard !
En tout cas merci! Et j'en ai bien d'autres mais bon, ce sont des jets faits quand ça me prenait.
Solitude,... décrépitude:
Pâle soirée à écouter le ronflement du silence,
Sans personne pour briser cette horrible cadence.
Esprit qui divague, paupières dans le vague,
Sans personne pour me dépêtrer de ces algues.
Une pensée qui s'envole, se brise les ailes et se noie,
Sa tombe est creusée, elle ne faisait pas le poids.
La solitude, redoutable chasseur de prime,
Implacable avec les piètres faiseur de rimes.
Seul avec des pensées confinées,
Sans personne pour pouvoir les capter.
La solitude m'a en ligne de mire,
Sans personne pour me sauver du martyre.