Résumé: Masahiko Yanagiba, orphelin de mère depuis très jeune, s'apprêtait à rentrer à l'université quand son père est à son tour mort dans un accident de voiture. Il songe alors que son avenir est compromis, quand sa tante dont il n'avait jamais entendu parler lui propose de venir vivre avec elle, son mari mangaka et Shion, sa ravissante fille.
Au départ Masahiko se réjouit d'avoir une place dans une vraie famille, à l'intérieur d'une ambiance qu'il n'a jamais connue. Il déchante vite en se rendant compte que son oncle et sa tante constituent un couple un peu spécial puisqu'ils ont inversé leurs rôles : ce sont des travestis.
D'abord rebuté, Masahiko va rapidement se rendre que son oncle et sa tante sont beaucoup mieux dans leur peau ainsi.
Dans une suite d'épisodes de la vie quotidienne, Masahiko doit apprendre à ménager entre sa nouvelle famille, ses amours et le club de ciné de l'université qui lui fait jouer des rôles féminins.
Synopsis soumis par Jacky Choun
(http://img254.imageshack.us/img254/991/familycompoue5.jpg) (http://imageshack.us)
Oeuvre de Tsukasa Hojo, on retrouve son style si réaliste qui plait tant. Family Compo traite d'un sujet peu banal traité sur un fond d'humour proche de City Hunter. Un excellent manga que je conseille à tous.
Mais une question me trotte dans la téte: le manga est-il fini? Je veux dire que sa publication a été arrétée et j'aimerai savoir si la série a été continuée au Japon. Je dis ca car la fin me laisse un sentiment d'inachevé.
Fiche AK (http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-family-compo-134.html)
Byakuga, tu as écrits que l'héroïne de Family Compo ressemblait à Xiang-Ying. Je viens de regarder les couvertures et en effet il y a une forte ressemblance mais à vrai dire c'est plutôt Xiang-Ying qui ressemble à l'héroïne de Family Compo . Xin Hong ressemble aussi au héros de Family Compo. Mais pour Saeko... Cela ne m'a pas sauté aux yeux. Quand je lirai les tomes et la verrai dans différentes situations, peut-être que je verrai la ressemblance.
Cette ressemblance est avant tout aux traits du mangaka. J'ai souvent eu l'impression de voir Tam/Kasumi des Cat's Eyes dans les traits de certaines clientes de City Hunter. C'était très flagrant dans Angel Heart avec la cliente qui voulait que Ryo joue le rôle de son mari pour que sa fille ne découvre pas qu'elle est une transsexuelle
Par contre, c'est vrai que j'ai oublié qui ressemblait à Saeko
Peut-être la mère de Masahiko
J'ai hate de voir ce que tu vas penser de cette série ;)
Je viens de terminer le premier tome et je peux dire que Family Compo est prometteur et dans la lignée de City Hunter pour ce qui est de l’humour. J’adore le style graphique propre à l’auteur. Surtout les bouilles des personnages lorsqu’ils sont surpris. C’est à mourir de rire. Pour ce qui est de l’histoire en elle-même j’espère qu’il y aura des histoires plus longues dans les prochains tomes durant sur plusieurs chapitres car une succession de sketch sur la vie quotidienne (et cela même avec des travestis) risque de me lasser. Je me souviens du mana You’re under arrest qui proposait une succession de sketchs durant 6 tomes… lassant.
Je trouve que la manière d’aborder le travestissement (voir la transsexualité puisque le couple Wakanae se considère comme un homme et une femme malgré leur sexualité d’origine : Sora dit être un homme alors qu’il est sur le plan génital une femme. Je vais m’arrêter sur cette question de terme pour le moment). A la fin du premier chapitre, HOJO veut mettre clairement en place son thème qu’il le fait dire par Masahiko au lieu de dire que son oncle et sa tante sont des travestis (Ce n’est qu’un détail)
Pour ce qui est des histoires en elle-même (attention de nombreuses révélations vont suivre) :
La manière que HOJO a de présenter le thème de son manga « le changement de rôle » est très bien faite. Masahiko demande à une passante si elle ne connaît pas la maison des Wakanae. Cette dernière lui répond par l’affirmatif. Masahiko pense que c’est une voisine et la trouve en plus très jolie. Sur le chemin, cette demoiselle l’informe que s’il entre dans cette maison il découvrira une nouvelle façon de vivre (un truc dans le genre). Et c’est vrai que ce n’est pas courant.
Je trouve que les deux premières histoires usent du même sketch même si ce n’est pas avec les mêmes personnages. En effet pour montrer « la vérité » à Masahiko, Shion arrose son père. Masahiko tentera de changer Sora pour qu’il n’attrape pas froid puisque ce dernier est complètement bourré, limite dans les vapes. (personnellement je ne pense pas que j’aurai agit de cette manière surtout avec quelqu'un que je ne connais pas et cela même si c’est mon oncle.) Et là, la surprise, des seins ! La réaction de Masahiko est tout à fiat compréhensible et bien dessiner avec la tête de ahuris cher à Hojo. Puis lorsqu’il entre dans la salle de bain pour échapper à cette vison cauchemardesque, il rencontre sa tante Yukari nue avec un appareil familier et qui ne devrait pas se trouver là normalement. De manières subtiles, Hojo n’écrit jamais un pénis mais l’insinue fortement.
Vient ensuite le second chapitre. Traumatisé par sa vision, il a perdu la mémoire. Shion, et cela malgré l’interdiction de sa mère qui l’informe que cette « vérité » sera dévoilée en tant voulu, va amener Masahiko dans le karaoké où son père mangaka et ses assistantes fêtent la remise de leur travail au magasine. Et là rebelote ! Toute l’équipe est soûle. Ils vont même jusqu’à danser nu . Et là, vision d’horreur. Ce sont tous des travestis. Sora travesti en homme et les assistants en femme. Et dire que Masahiko trouvait Hiromi charmante (et moi aussi. Je la trouve très belle plus que Yukari.)
En vivant avec un couple de travesti, Masahiko se demande si Shion n’est pas en fait un garçon. « influencé par ses parents », il se travestit en fille. Cette histoire est très bien écrite et avec des situations burlesques. Je trouve que la Shion est cohérante. Pour l’instant elle est une fille mais dans l’avenir…. Cette manière de pensée montre qu’elle n’a aucun problème de genre proprement dit. Que l’on soit une femme ou un homme, ça n’a pas vraiment d’importance. L’important c’est l’individu. Cela s’explique aussi dans son album photo. Elle est dès fois habillée comme une fille et dès fois habillée comme un garçon. C’est aussi pour cette raison que Sora parle durant une partie de lancer de balle de baseball dans le jardin de son fils car au CM2, Shion se présentait comme étant un garçon, ce qui lancera le chapitre suivant avec une fille amoureuse du petit Shion et qui souhaite lui parler maintenant qu’elle est adolescente. Mais quand Masahiko lui demande concrètement si c’est une fille ou un garçon, elle reste évasive. C’est dans son caractère. Mais sa réponse ne dissipe pas la question et le lecteur se demande quel est le sexe d’origine de Shion. Cette question doit être une des trames principales de la série. Sa mère a eu une réaction bizarre quand Masahiko lui a dit que Sora a dû être déçu que Shion soit une fille car il voulait un garçon. Alors garçon ou fille ? Pour ma part c’est une belle adolescente pour le moment. Je la vois ainsi par le dessin mais je risque d’être fortement déboussolé si elle passe en mode garçon
L’histoire concernant l’entrée à la fac de Masahiko est très amusante par le fait que ce dernier demande à son oncle et tante de s’habiller de manière à respecter leur sexe d’origine. Je me suis demandé à quoi ils allaient ressembler s’ils acceptaient la condition de Masahiko qui craignait que l’on découvre qu’ils étaient des travestis et donc nuire à son intégration à la fac. Grave erreur car ils font plus travestis selon leur genre de naissance que leur genre actuel. Ce qui entraine une série de gag amusante. Je me demande comment le couple Wakanae a pu se préparer aussi vite pour apparaître à nouveau dans leur apparence quotidienne. Ils étaient magnifiques !
A la fin du tome, Masahiko dit une chose très vraie. A moitié dans les vapes du fait de sa cuite, ils voyaient sa tante et son oncle come un couple normal et heureux, lui qui n’arrivait pas à l’accepter et avait été dégoûté de les voir s’embrasser. Une fin de chapitre qui montre que l’important ce n’es tpas l’apparence qui compte mais l’individu. Certes l’apparence joue beaucoup. Avant tout il faut être heureux et en harmonie avec soi-même.[ /spoiler]
[soiler]Il est vrai que la mère de Masahiko ressemble à Saeko et que l'on voit un hersatz de Ryo (il a quelques traits et une tenue qui ressemble sauf que ce personnage secondaire attache les boutons de sa veste).Si je ne me trompe pas c'est lorsque Masahiko décide de rentrer avec Shion en vélo après avoir loué une chambre dans un love hotel. Et Shion possède une Game Boy. HOJO aime bien les bars à hôtesse.
Jour 10
Chaque année Sora et Yukari veulent aller dans un onsen. Seulement leur transsexualité/travestissement n'est pas très bien vu par les tourristes ni par l'auberge et ils sont mis à la porte puis mis sur une liste noire de près de tous les onsen du pays. Shion explique donc la situation à Masahiko (j'ai du mal à retenir son prénom). Ce dernier imagine la situation seulement on il imagine Sora sans poitrine alors qu'il devrait en avoir une tandis que Yukari ressemble vraiment à une femme (De toute façon Sora semble baraquer (épaules carrées) et Yukari est plutôt fine).
Dire que je pensais qu'il y aurait des scènes comiques dans le onsen alors que HOJO décide de les faire égarer dans la montagne. Ok je m'en suis douté quand Shion sous entendait cette solution et je savais qu'elle ne le ferait pas pour que ce soit Masahiko qui le fasse lui.
Jour 11
Franchement, Masahiko aurait pu voir le poteau rose de loin. Au début sa camarade de classe lui demande ce qu'il fait devant la mason de "Maitre Sora" puis apprenant qu'il vivait chez son oncle (donc Sora alors que l'oncle est Yukari officiellement), elle lui balance un bobard comme quoi elle était secrètement amoureuse de lui au lycée. Certes il dit s'en douter à Shion mais quand-même. Que va-t-il se passer dans le prochain chapitre !
12ème et 13ème jour
Référence à :
Et un peu de City Hunter et avant Angel Heart, l'histoire d'une lycéenne le jour et d'une nettoyeuse de charme la nuit. HOJO Sensei adore vraiment ce genre d'univers. Cela me rappelle la référence à Cat's eye dans City Hunter
Il n'y a pas photos, Hojo sempai est mon mangaka préféré. Que ce soit la manière d'aborder ds thèmes difficles au design et surtout par les codes graphiques qu'il a mit en place et qui sont toujours utilisés par d'autres mangakas et séries TV aujourd'hui.
Franchement, le terme de travesti est un terme plutôt faible pour exprimer ce que Sora et Yukari sont. Je préfère largement le terme de transsexualité que de travesti.
Le Comme définition réductrice (donc je pourrai la peaufiner mais cela prendrait vraiment du temps) : Le travestissement est le fait de porter des habits du sex opposé et d'en prendre l'apparence tandis que la transsexualité est le fait de revendiquer l'appartenance à l'autre sexe.
Shion et Masahiko parlent de travestissement cependant Yukari et Sora disent être, respectivement, une femme et un homme alors qu ephysiquement c'est l'inverse. Shion les appelle aussi "mère" et "père". Et puis franchement quand on voit Yukari, elle a vraiment l'apparence d'une femme et le comportement d'une femme mariée typiquement japonaise ; Sora, il aune apparence très carrée, on a dû mal à croire que c'est une femme de corps. Il a vraiment la classe et Hôjô le dessine vraiment bien. C'est un régal pour les yeux.
Après l'histoire de Masami qui m'a fait vraiment rire et surtout très touchante.
Le Yakuza tombant pour la première fois d'une femme qui s'avère être Masahiko, obligé de se déguiser en femme pour le tourange d'un film m'a beaucoup ému
Celle consacrée à Sora est plus dramatique
Le thème de l'acceptation. Renié par son père il a quitté le cocon familiale pour vivre sa vie et c'est sa petite soeur, 18 ans plus tard, qui prétexte que pour son mariage son père accepte de le revoir qui pousse Sora (pression familiale :)) à revenir à la maison familiale. Mais les retrouvailles ne se pasent pas si bien et on en apprend plus sur l'apsect "rebelle" de Sora qui, depuis l'enfance, avit décidé d'être un garçon. Son père lui avait tout de même une éducation de garçon sans lui interdire d'être une fille. Et comme son père se souciait plus de "quand dira-t-on, le fait que Sora refuse de porter une costume de lycéenne a brisé le peu d'harmonie qui restait entre le père et "sa fille". Deux têtus ces deux là.
Vraiment une histoire bien menée et écrite. Faisant vraiment réfléchir sur la nature humaine. A quand elle consacrée au passé de Yukari ?