Bon, eh bien, c'est fini. Je me sens vide. La fatuité me gagne. Ma vie vient de retrouver toute sa fadeur. Un peu plus tard dans la journée, j'ai ouvert un nouveau manga, puis lui ai ri au nez après seulement quelques pages. Je ne sais pas si je vais pouvoir passer à autre chose ~
Cela ne m'était plus arrivé depuis Wakusei no Samidare (http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-wakusei-no-samidare-3147.html).
Si certains d'entres vous en conservent un bon souvenir, j'aurais une petite question à poser. Je pense avoir compris la majorité de l'histoire, quand bien même se veut-elle parfois un peu capricante, mais il reste un détail qui n'est pas vraiment clair...
Ai-je mal saisi ce que l'auteur voulait transmettre, ou bien au contraire celui-ci n'a-t-il pas réussi à raccorder proprement son abondante intrigue ?
Qu'en-est-il des personnages que l'on perçoit parfois comme des animaux ? Au final, je n'ai vu aucun élément de réponse à ce sujet. Pourtant, Munsu se demande même dans les derniers chapitres si Sando est bel et bien humaine... ce qui est le cas, mais je trouve qu'il manque quelque chose à ce niveau là. Pourquoi avoir fait douter Munsu sur la fin ? Quel intérêt ? Pourquoi est-ce qu'on voyait le canard d'Aji Tae comme un bébé parfois ? Et la panthère ?
Non, autant j'applaudis le fait que l'auteur ait fini par faire retomber son intrigue sur ses pattes, en mixant intelligemment mensonges et vérités, autant sur ce détail, j'ai l'impression qu'il a manqué son coup.
Ce n'est pas dramatique, mais cela me fait l'effet d'un petit accroc dans cette histoire bien tramée. Je ne peux pas m'empêcher d'y porter mon attention.
Y'a plusieurs interprétations :
- Soit les animaux n'en sont pas vraiment, c'est une métaphore comme dans les Fables de La Fontaine.
- Soit, mon hypothèse préféré, ce sont véritablement des animaux mythologiques qui peuvent prendre forme humaine.
Ah. Ho !
Je suis un peu déçu par lesdites interprétations.
J'avais le sentiment que l'auteur cherchait par ce biais à faire évoluer sa thématique du "tu vois ce que tu veux voir", qui paraît chère à Aji Tae, mais je trouvais que malgré tout, ça manquait de panache et de... substance. Alors qu'on explique beaucoup de choses sur l'intrigue, cet élément là demeure vague (sous-exploité ?).
Si c'est fait exprès, pour ourler l'oeuvre d'une touche de mystère, eh bien je n'adhère pas. (Comme dans le chapitre où des animaux sous formes humaines, tigre et renards, attaquent Munsu. A la fin de celui-ci, l'auteur révèle avoir simplement voulu que le lecteur pense qu'il existe des endroits où ce genre d'étrangeté se produit dans le monde de Shin Angyo Onshi.)
Enfin, je vais arrêter là de regimber. C'était quand même quelque chose !