Après 8 épisodes, j'accroche plutôt bien à cette série. Au niveau de la résolution des mystères c'est toujours aussi mauvais et on as droit à des raccourcis grossiers le coup de la femme de chambre qui se dénonce par exemple dans l'épisode 8
Néanmoins, les aventures du duo Kujo et Victorica ainsi que les histoires dans lesquels ils se trouvent impliqués ne manquent pas d'intérêt les histoires du bateau et des lièvres, du shinigami du printemps emprisonné et du villlage coupé de tout c'était quand même bien pensé
Le développement de la relation entre Kujo et Victorica m'as plu également j'ai bien aimé par exemple quand Kujo comprend la question qu'avait posée Victorica au prêtre (enfin je ne me rappel plus ce que c'était) et la raisons de ses larmes (elle était bouleversée par la crainte d'être séparée de kujo) . D'ailleurs ce petit orgueil que montre Victorica a cacher ses sentiments en mentant sur la question qu'elle avait posée au prêtre et qu'elle montre également vers la fin de l'épisode 8 quand elle évite au dernier moment de tendre ses mains blessées à Kujo, est vraiment charmant
On sent très bien l'attachement de Victorica à Kujo et ça en devient d'autant plus touchant quand se révèlent des éléments du passé de la jeune fille la fille condamnée à la solitude et pour qui Kujo représente sa première vraie relation
Je regrette quand même un peu que le personnage de Kujo soit aussi creux, plus travaillé il aurait pu faire une paire intéressante avec Victorica. Là c'est juste une tête à claques servant à protéger et à susciter les et sentiments et les réactions de Victorica.
J'accroche très bien à cette série, L'ambiance rend le tout bien. Victorica est kawai, mais ça m'énerve le fait qu'elle découvre tout sans effort. Ce qui est bien, on a droit à un nouvel arc à chaque 3 épisode. Je viens de regardé l'épisode 9.
J'espère qu'on va avoir plus d'information sur Cordelia Gallo qu'on voit de derrière à la fin de l'épisode 8 avec l'homme mystérieux au cheveux rouge qui est surement le gars qui a installé l'électricité
Je ne voulais pas te faire siffler les oreilles ;)
Ce qui est sur c'est que l'on a pas du tout les mêmes goûts! je cherchais le mot, et c'est effectivement le mot "Saveur" qui me vient à l'esprit. On prend plaisir à voir ces jongles perpétuelles entre la magie et la science. Mais bon, les goûts et les couleurs hein :D
Moi aussi, si je voyais un hologramme de 200m au 19eme, je crierai à la magie...
Hum, Début 20eme aussi, erreur de date![edit]
Bonjour à tous,
Ma question peut paraître sans doute un peu bizarre, mais certains d'entre vous semblent vouloir que ce soit le point culminant de l'histoire dés le début de chaque anime et refusent obstinément de continuer à le visionner. Loin de moi l'idée de juger, mais si quelqu'un pouvait m'éclairer ^^:
Il me semble qu'un bon anime doit pouvoir certes tenir en haleine le spectateur dés le début, mais avant et surtout posséder un rythme propre, avec une intensification et une complexification de l'intrigue principale avant de parvenir à un point culminant vers la fin. Très concrètement, on peut envisager ça comme une certaine lenteur dans l'histoire au début, nécessaire pour bien poser le cadre et les relations entre les personnages. Gosick illustre, il me semble, parfaitement ce principe, où les premières enquêtes (on aimera ou non leur originalité, à la limite du fantastique) n'ont à priori aucun lien, mais qui voient au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue un cadre commun et cohérent.
La manipulation de Veronique (ca?) par le ministère de l'occulte, qui a nécessairement besoin de la résolution des mystères du passé afin de disposer des armes nécessaires pour faire pression sur le gouvernement en place intervient dans la seconde moitié de l'anime, et donne ainsi un réel fil conducteur, comme les pièces d'un puzzle qui s'enclencheraient subitement
J'en arrive à ma question: pour ceux qui abandonnent très vite certains animes, ne craignez-vous pas :
1. de vous priver d'anime donc le rythme s'élève progressivement, avec une réelle progression dans l'histoire, telle qu'elle ne soit pas purement linéaire ?
2. de vous priver de ce jeu qui consiste tout d'abord à "perdre" le spectateur (c'est le cas dans la plupart des enquêtes policières un peu complexes, façon Hercule Poirot) pour ensuite reconstituer les pièces du puzzle plus ou moins soudaine, en même temps qu'on découvre finalement l'utilité des pièces (des enquêtes dans le cadre de Gosick) et ainsi de pouvoir percevoir tout l'intérêt de l'anime?
Certains animes s'y essayent et ne réussissent pas, ce qui peut être particulièrement frustrant j'en conviens, puisqu'on attend ainsi durant toute la durée de l'anime une cohérence globale qui n'arrive pas. (je pense notamment à Angel Beats! qui est pour moi un exemple édifiant du gâchis d'idées excellentes à la base, qui part dans tous les sens pour arriver à une fin incohérente qui s'oppose à tous les épisodes précédents)
Gosick me parait clairement un des rares animes qui a le pouvoir de manipuler le spectateur, de le perdre, le retrouver, lui faire comprendre l'intrigue globale de manière plus ou moins subtile sans multiplier les intrigues inutiles. Mais cela demande d'entrer un minimum dans le jeu et d'accepter de ne "rien savoir" au "début du jeu de piste" (car ç'en est un finalement), au risque de perdre certains amateurs qui perdraient tout intéret à cause de ça.
Qu'en dîtes vous ?
Je vous trouve un peu dur avec Kujo et Victorique. S'il est vrai que l'un mérite amplement des paires de claques, il joue un rôle de faire-valoir parfait, inhérent aux enquêtes policières. Tout l'enjeu étant de souligner l'intelligence surhumaine et la vivacité d'une Victorique qui possède, elle, son propre caractère.
J'admets qu'on peut bien sûr ne pas accrocher aux personnages, ce qui est tout à fait légitime, mais je pense que pour l'intrigue qui est celle de Gosick, on ne pouvait guère faire autrement... Gosick était-il donc condamné à avoir des personnages énervants ? :D
Je me félicite en revanche qu'on ait échappé au traditionnel triangle amoureux entre Kujo, Victorique et Avril, du fait d'une admiration sans faille de Kujo pour sa maitresse et la personnalité quasi-inexistante d'Avril (tellement qu'on regrettera même peut-être son double maléfique :))
Bon j'ai quand même réussi à voir que rapidement N°6 était mauvais
Bien que ce ne soit pas le sujet, le mot est fort, non ? ^^
@Dameg:
Si on regarde on y a pas échappé du tout au triangle amoureux :D même si il n'a pas duré toute la série il a été présent. Mais je n'ai pas trouvé ça désagréable ça rendait la relation Kujo/victorique un peu ambiguë.
Sinon pour N°6, "rapidement à voir qu'il était mauvais", ça veut surtout dire que j'ai trouvé le début extra, genre le top du top. Bon le début était très largement inspiré d'autres œuvres mais il était très bien. Par contre arrivé à la moitié, écroulement jusqu'à la fin qui fût l'apothéose :'( déception.
Mais je pardonne Bones, Forever dans mon cœur SiSi.
Là y'en a pas.
Sauf que ça, tu n'en sais rien puisque tu n'es jamais arrivé à dépasser le cinquième épisode.
Si justement tu étais allé plus loin, tu te serais aperçu que l'intérêt de Gosick réside moins dans les enquêtes (toujours tirées par les cheveux...) que dans la finalité et le lien entre les enquêtes menées. Je ne peux pas dire si tu aurais aimé ou non. Simplement tu as raté l'enjeu principal de l'anime il me semble.
Mais on va pas s'engueuler pour ça ;)
un conflit disons politique et ethnique qui lui m'a intéressé parce que le cadre historique et géographique était agréable
C'est tout à fait ça. C'est finalement une révision de l'histoire dans les règles de l'art... ... qui débute dés le bateau maudit, puisque l'enquête est liée aux prévisions des belligérants concernant l'issu de la WWI. Cela se confirme avec les homonculus, qu'on assimilera à une population nationaliste et belliqueuse car en proie à la crise et à la terreur, à la fin de l'anime. Que de clins d'œil faits à l'Histoire !
J'en ai déjà trop dit... :(