- Ouvert aux membres qui ont au moins 500 messages au compteur.J'anticipe la critique sur la première règle, certes discriminatoire. Pour ce premier essai, on se limite volontairement à des membres qui ont déjà un peu de bouteille. Mais si l'expérience est concluante, on peut imaginer la voir revenir l'année prochaine et là les jeunes innocents d’aujourd’hui seront les vieux de la veille ronchons de demain.
- Soumettre ici-même votre texte (entre balises quote, c'est plus visuel) avant mardi 1 janvier minuit.
- Parler des séries/films d'animation et mangas qui ont fait leur première/dernière apparition au Japon ou en France en 2012.
- Le texte doit faire entre 3000 et 5000 signes, avec 10% de tolérance.
- Pas d'inventaire à la Prévert : un peu d'argumentation est attendue pour chaque titre mis en avant.
- Il peut il y avoir des coups de gueules mais au moins un coup de cœur.
- Le texte doit faire entre 3000 et 5000 signes, avec 10% de tolérance.
signes
De mots?
Ben non. Encore heureux. Signes -> Caractères. C'est entre 700 et 1300 mots environ qu'ils demandent (estimation au lance-pierres).
No Yuasa this year -> Bullshit
- Parler des séries/films d'animation et mangas qui ont fait leur première/dernière apparition au Japon ou en France en 2012.
N'oubliez pas le dernier Lupin onegai shimasu
Bon je vois la mer depuis ma fenêtre et je peux prendre mon petit déj' sur la terrasse en T-shirt mais ce n'est pas vraiment l'image d’Épinal attendue donc faisons un peu preuve d’imagination. Je suis perdu dans une petite maison de pierre, entourée de sapins blanchis par la neige. Blotti au coin du feu, avec une tasse de chocolat chaud pas loin, je fais la liste des cadeaux que m'a apportés le père 2012. Je crois que j'ai été sage, ou en tout cas que j'ai su bien planquer mes vices.
Une fois n'est pas coutume, je commencerai cette rétrospective par une sortie française : la publication chez nous du très bon Samidare. L'auteur Satoshi MIZUKAMIO se fait un malin plaisir d'utiliser des figures classiques pour mieux mettre en valeur une histoire qui se plait à entortiller à qui mieux mieux le lecteur. On se console de l'absence d'adaptation – pour l'instant – par l'arrivée enfin dans nos vertes vallées de ce manga, qui plus un chez un nouvel éditeur : Ototo.
Côté animation, je fermerai pudiquement les yeux sur les sorties hivernales et estivales pour me concentrer sur les deux vraies sorties japonaises. Comme souvent, c'est le printemps qui a été le plus prolifique. Si la fin de Lupin III - Mine Fujiko to Iu Onna m'a un peu éberlué par ses dehors pour le moins perchés, la griffe graphique du savoureux duo Sayo YAMAMOTO et Takeshi KOIKE au service d'une ambiance délicieusement rétro me donne envie de me plonger plus avant dans l’œuvre de Monkey Punch. En revanche, il me faudra être bien plus inventif pour trouver des défauts à mon trio gagnant de 2012 : les séries Uchuu Kyoudai et Kids on the Slope ainsi que le film Momo e no Tegami.
Tous les trois se rejoignent sous le sceau de l'excellence et n'essaient pas d'aller conquérir les foules autrement que par une réalisation au poil, un rythme faussement lent qui m'a hypnotisé et des personnages attachants. J'énumère ces qualités sur le ton monocorde d'un inspecteur des impôts ou d'un attaché de presse blasé mais il est trop rare d'avoir la chance de regarder des productions portées par un souci du détail aussi soigné, à tous les niveaux. Aucun n'a sacrifié à des oripeaux un peu plus chatoyants qui leur auraient garantis un succès public plus large, ce qui ne veux pas dire qu'ils n'ont aucun point d'accroche, bien au contraire. Chacun mérite cependant mieux qu'une présentation groupée un peu informelle.
Uchuu Kyoudai s'inscrit un peu dans la lignée de Planetes mais dans un univers complètement contemporain. Il a le mérite de savoir concilier un discours sérieux tout en surlignant à chaque instant ou presque le rêve universel de l'exploration spatiale. Les pitreries de Mutta tranchent avec le sérieux des situations. Kids on the Slope quant à lui a marqué le retour au premier plan du réalisateur Shinichiro WATANABE dont on pensait qu'il s'était retiré. Une fois encore il nous prouve qu'il est hors de question qu'il prenne sa retraite. Un format un peu court a condamné la série à ne pas pouvoir mettre plus en avant le contexte historique passionnant ni le jazz qui ont seulement servis de notes de résonance au sujet éternel des amours adolescentes et du passage à l'âge adulte. Thèmes classiques mais quand ils sont racontés avec autant de finesse – dans le sourire d'une jeune fille, dans les silences qui pèsent plus que les mots – ils nous parlent profondément. La chose n'avait pas été aussi bien abordé depuis Honey & Clover. Quand à Momo e no Tegami, il m'a laissé sans voix : le temps d'une soirée, j'ai retrouvé l'émotion des Ghibli d'autrefois.
Enfin, je vais un peu plus me mouiller en parlant des sorties automnales. Là, je ne prenais pas de risques mais cette fois je vais parler de séries encore inachevées et qui, si elles ont jusque là fait un parcours sans faute, ont des sujets tellement casse-gueules qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour que le château de cartes s'écroule. Le plus équilibriste est le très à la mode Zetsuen no Tempest qui est en passe de réussir là où Code Geass et la licence Fate se sont vautrées. Une théâtralisation assumée jusqu'à la fin, des rebondissements qui ne s'échappent jamais de la logique de départ et des personnages imprévisibles car humains forment le triptyque fascinant d'une série qui nous met en haleine chaque semaine. Shin Sekai Yori se jette aussi sans filet. En adoptant les codes d'une SF plus inhabituelle pour les japonais – et à qui je trouve pour ma part beaucoup d'accents français – cette adaptation n'hésite pas à s'avancer dans des sentiers épineux voire, malheureusement, tristement d'actualité. La série à un style très particulier de dévoiler son univers mais les quelques pièces du puzzle découvertes jusqu'à présent annoncent un tableau aussi grand que sinistre mais plausible par endroit.
Entre Kick-Heart, la deuxième saison de Chihayafuru et l'adpatation de Shingeki no Kyojin, 2013 est lui aussi plein de promesses mais quitte à être gourmand j'aimerai aussi voir les méchas sortirent pour de bon de leur tanière. Sur ce, je vous laisse, j'ai des bonhommes de sable à faire sur la plage.
(...au fait, Fate/zero, ça a commencé en 2011 ou fini en 2012 ?)Fini en 2012 donc éligible. Et peu importe si vous ne citez ne serait-ce qu'un titre.
Ce premier bilan pour moi sera décidément plutôt positif. En grand paresseux et vil optimisateur que je suis, je n'ai attaqué que les quelques titres les plus en vogues, les « valeurs sûres » que l'on m'a désignées. Toujours est-il que les trucs qui ont atterri devant mes yeux ont eu le bon goût de me plaire ; et ma première pensée va au dernier long-métrage de Hosoda Mamoru.(5075 signes)
J'ai aimé, à leur manière, la Traversée du temps et Summer wars ; mais Ame et Yuki m'a vraiment fait vibrer. Plus qu'une jolie histoire, c'est tout un portrait de l'éducation qui est brossé au fil du film. On suit donc deux enfants de leur premier cri jusqu'à l'adolescence ; avec finesse et humour, Hosoda anime des moments difficiles, des apprentissages, des instants de tendresse, sans brûler aucune étape. Quelques scènes enfin, construites sur ces bases solides, vont plus loin et illustrent les passages les plus importants de fort belle manière ; on se souviendra par exemple de l'ellipse à l'école, tandis qu'Ame et Yuki grandissent et changent de classe, ou encore de la course dans la neige et le passage musical vaguement nostalgique qui suit. On applaudit au passage Takagi Masakatsu qui livre ici une BO de grande qualité – sa première, bien qu'il ait déjà beaucoup travaillé en tant que musicien auparavant. L'oeuvre d'Hosoda n'est cependant pas exempte de défauts, et on pourra reprocher notamment une idéalisation un peu excessive par moments... Comprendre que ça manque un peu d'engueulades. Mais l'essentiel est là, le film est une réussite et à mon avis la meilleure production de son auteur jusque là.
Maintenant, revenons maintenant un peu en arrière : printemps 2012, sortie de la deuxième et dernière partie de Fate/zero, un anime qui divise, au moins ici. Préquelle de Fate/stay night, adaptée du roman d'Urobuchi Gen, Fate/zero dépeint un antihéros et une intrigue pseudo-matures, noirs, désespérés. Côté plus, on a quelques scènes d'action esthétiques et des dialogues soignés : je prétends qu'il est difficile de rester parfaitement insensible au duel à mort entre deux héros mythiques venus défendre leurs idéaux. Côté moins, on a paradoxalement quelques combats qui manquent de peps, une écriture générale à la ramasse et la mauvaise idée de développer des aspects tragiques dont la maladresse plombe le récit. L'écueil dans lequel est tombé ufotable, c'est d'avoir voulu suivre à la lettre le script d'Urobuchi alors que leur (seule) autre grosse production, Kara no Kyoukai, était l'exemple type d'une adaptation décomplexée et réussie. J'ai beaucoup aimé Fate/zero mais les nombreuses critiques qui pèsent sur lui le condamnent à n'être guère qu'un produit de fan.
Abandonnons un moment les animes pour jeter un oeil côté manga. Deux titres ont retenu mon attention parmi les nouvelles sorties de 2012, très éloignés l'un de l'autre ; en premier lie, Medaka Box, qui a eu droit la même année à une adaptation chez Gainax. Medaka est un shounen à la fois typique et parodique. Typique, parce qu'il est difficile de ne pas reconnaître ne serait-ce qu'un seul ingrédient, pêle-mêle : lycée démesuré, amie d'enfance, tsundere, fan-service, coiffures improbables, entraînement, affrontement à la suite de X adversaires spécifiques en temps limité, j'ai besoin de toi à mes côtés, etc. Mais parodique, parce que malgré une certaine hypocrisie, Medaka joue avec ces codes et fait le choix de l'exagération illimitée, peut-être plus encore que Gurren Lagann. L'insensé est la norme, et on s'amuse finalement beaucoup des aberrations toujours plus monstrueuses qui surviennent.
Le second est I am a hero, manga de zombies qui sort des sentiers battus. Alors oui, la survie comme action principale, on connait ; mais IAAH a d'autres cordes à son arc. Le caractère complètement incongru de certaines situations, par exemple, lorsque sont confrontés les impératifs élémentaires de la survie aux règles et codes de la civilisation et de la civilité. IAAH, c'est une sorte de bilan de notre société, que Kengo Hanazawa dresse avec humour – un humour noir et absurde.
Je terminerai sur Shin sekai yori, seule série d'automne que j'ai vue ; un anime qui n'en est pour l'instant qu'à sa moitié, mais jusqu'ici plein de promesses. Il y a une finesse remarquable dans la façon dont les différentes composantes se mettent en place progressivement, avec un mélange de tension et d'appréhension omniprésent qui évite beaucoup de facilités. On note par exemple le traitement de la tension érotique, point casse-gueule par excellence, qui est fait à demi-mots, avec une subtilité étonnante. L'atmosphère générale, mystique et doucement angoissante, marche de mieux en mieux. Enfin, le dixième épisode est un formidable aperçu de ce sur quoi pourrait aboutir la série, et un concentré de talent que l'on ne peut que saluer. Au final, SSY me tient en haleine : il y a longtemps que je n'avais pas été aussi accroché, aussi curieux de savoir comment se conclura une intrigue. J'ai quelques appréhensions, mais je suis confiant. Souhaitons donc tout le meilleur à ce petit bijou si bien parti.
Il reste encore quelques jours pour écrire ça ? Ça me tente bien aussi. Ça fait un bon moment que je n'ai rien écrit en français, alors j'appréhende un peu. Si j'ai le temps, j'essayerai de proposer quelque chose.La deadline c'est le 30/12, d'après le post initial !
2012 étant la première année où je suis l'actualité, je ne saurais la comparer aux autres années, mais elle aura en tout cas apporté son lot de perles et d'animés bien sympathiques, comme de daubes et de déceptions.
Commençons par Nisemonogatari, séquelle de Bakemonogatari. Les (nombreux) fans de la première série attendaient cette suite avec impatience, mais pas mal en ont été… déçus. L'absence de deux des personnages les plus charismatiques, un rythme plus lent, une atmosphère plus lourde et moins mystérieuse, et surtout deux scènes de fanserv outrageux qui en auront dérangé plus d'un firent fuir pas mal de gens. J'avoue pourtant être du coté de ceux qui ont bien aimés cette suite, et je me jetterais sans aucun doute sur Kizu- et Nekomonogatari en 2013.
Poursuivons avec le printemps. Parmi les animés de qualité de cette saison, je retiendrais Hyouka. KyoAni nous démontre ici l'excellence de son animation en gardant comme à son habitude le thème du school-life simple et classique. Tout leur art se situe dans leur capacité à ne pas nous ennuyer une seule seconde en ne parlant de pas grand chose, en fait. On en ressort marqué sans vraiment en comprendre la raison.
Le deuxième animé printanier que je retiens est Kuroko no Basuke. Des scènes à l'animation impressionnante appuient ce shounen sportif au scénario prenant pour en faire quelque chose de très solide: le genre de série à adrénaline que l'on dévore d'une traite. Voilà typiquement le type d'animé que j'adore et que j'aimerais voir plus souvent, pour éviter d'avoir à me contenter de trucs comme Saki ou Cardfight Vanguard. Sans étonnement une suite verra le jour sous peu, que j'attend aussi impatiemment que Chihayafuru.
Passons à présent à l'immense vide estival. Les animateurs aussi prennent leur vacances et passé quelques comédies sympas, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Pourtant un coup de coeur est venu se glisser dans cet océan fondu de médiocrité: Jinrui wa Suitai Shimashita. Délice d'humour acerbe et décalé sur fond de magnifiques couleurs pastels, cet animé peu convaincant au départ devient terriblement bon une fois que l'on y est rentré, et son revisionnage d'une traite ne put que confirmer son excellence pour ma part. Les décors qui possèdent une vrai identité graphique sont somptueux. Le genre humain en prend pour son grade à chaque arc sous la forme d'une critique par l'absurde toute en subtilité et en amertume comme on les adore.
Mais, me direz-vous, ce n'est pas tout ce qu'on trouvait en été? En effet, cet été était diffusé Sword Art Online, aka l'animé le plus overhyped de tout les temps. Ouais j'exagère, en plus ce n'est pas le cas ici, mais faut bien vous tenir éveillé.
SAO, disais-je donc, fut un très gros succès populaire, probablement le plus gros de l'année. Un thème susceptible de plaire à tous les otakus, une animation plus que correcte avec des combats bien épiques, une OST signée Kajiura, de la romance, du fanserv… Pas de raison que ça se passe mal, n'est-ce pas?
Pourtant cet animé restera dans le moyen plus, le divertissement un peu brainless. A cause de son écriture catastrophique. Le LN semble avoir été écrit par un adolescent tant les dialogues sont maladroits, le développement des personnages faible, le drame forcé… Ajoutons que tout les problèmes que pouvaient poser le setting, soit l'interaction avec le monde réel, semblait au début avoir été habilement esquivés, mais cette impression s'effondre vite et les trous dans le scénario se creusent.
Dernier défaut d'écriture, les personnages archétypés de Kirito et Asuna rangent cette série dans la catégorie des séries immatures se reposant sur l'auto-insertion pour chuunibyous.
Par cette transition d'une finesse pachydermique, j'en arrive donc à Chuu2koi, le KyoAni de l'Automne. On prend les mêmes et on recommence. Ouais mais non. A force de manquer d'imagination et de nous ressortir toujours la même chose, KyoAni finit par ne plus vraiment se démarquer, et cet animé au thème pourtant intéressant bien que casse-gueule ne marquera pas tellement les esprits (dit-il alors que les ventes au Japon explosent celles de Nichijou…Tristesse…). Je ne blâmerais pas les otakus japonais pour avoir mauvais goûts, mais par contre je gueulerais bien un peu contre la frilosité des studios qui nous ressortent la même chose chaque saison. Je sais bien que c'est la crise et que le marché de l'animation est une catastrophe, mais il y'a si peu de gens qui font des efforts pour faire quelque chose d'original, ou même simplement de bien, que c'en est déprimant.
Mais revenons donc au sujet. Cette saison automnale se trouve être assez riche en animés intéressants, dont on notera surtout l'excellent Shin Sekai Yori, qui mêle post-apo, cyberpunk et med-fan pour un résultat très convaincant et dont je ne peux attendre de voir la suite. L'ambiance développée, les personnages, l'univers, réussite sur tout ces plans. J'en citerais bien d'autres, mais la plupart de ceux qui pourraient se révéler vraiment bons ne l'ont pas encore fait, aussi ceci attendra 2013.
Enfin, comment parler de 2012 sans parler de cet évènement de fin d'année, dont l'onde de choc n'atteindra malheureusement la France que dans six mois?
Je parle bien sûr de la sortie dans les salles d'Evangelion 3.0. Une OST divinement épique, des spoilers à faire trembler, une excitation ressentie partout où l'on parle d'animés sur internet: la série la plus discutée de tout les temps n'a pas fini de faire parler d'elle. Il est triste de ne pas pouvoir en dire plus pour l'instant.
En fait, ton année se résume à Jojo quoi :D
Attendu autant que redouté, espéré autant que craint, voilà venu le temps du bilan. Retracer en quelques mots les faits majeurs de l’année, ceux que notre plume décidera impitoyablement de condamner à la postérité. L’exercice cruel de décider ce dont on se souviendra et ce que l’on renverra dans les sombres abîmes de l’oubli. 2012, que me laisseras-tu avant de me quitter ?3300 signes environ, espaces inclus.
Ma consommation d’anime a connu une baisse globale, en particulier concernant les animes sortis cette année même. Je ne suis hélas ! plus capable de jouer dans la même catégorie que tous ces jeunots, fraîchement débarqués dans la Cour des Grands, qui enchaînent les animes et se tiennent au courant de tout, enfouissant mes maigres contributions dans la honte de leur retard. Mais qu’importe ! Le temps est venu de régler mes comptes avec l’actualité.
La première série à se démarquer très nettement est Lupin III – Mine Fujiko To Iu Onna. Il faut savoir qu’en 2012 la licence créée par Monkey Punch fêta ses quarante ans d’existence ; l’occasion pour le studio TMS de sortir l’artillerie lourde avec une nouvelle série inédite, tout autant un hommage que la démonstration du talent de l’équipe créative menée par Takeshi Koike et Sayo Yamamoto. Entre passé et présent, entre nostalgie et modernité, cette série fait briller l’art de la japanime là où certains le pensaient terni par l’âge. Indubitablement l’anime de l’année.
La seconde série à avoir fait vibrer les maigres cordes soutenant la passion de votre serviteur s’appelle Hyouka du studio Kyoto Animation. Forte de ses expériences, l’équipe du studio préféré des otakus nous propose une série à l’esthétique sublime, à la mise en scène subtile, ne laissant à la concurrence que ses yeux pour pleurer. Malgré la saturation du genre, Hyouka est dès à présent un classique dans sa catégorie.
Et je pourrais m’arrêter là. Certes, certes ! D’autres productions dignes d’intérêt ont pu poindre le bout de leurs museaux, en particulier ces derniers mois ; mais si d’aventure elles méritent une place dans un bilan tel que celui-ci, soyez sûr que je leur réserverai un temps de parole l’an prochain. La seule série qui aura entretenu une étincelle ces dernières semaines est Psycho-Pass du studio Production IG ; un récit policier dans un monde futuriste, une recette classique mais dont je ne me lasserai jamais. Vivement la suite.
A dire vrai, le véritable buzz de l’année n’était pas à chercher sur le petit écran, mais bien en salles obscures. En France, avec les sorties remarquées au cinéma de la Colline aux Coquelicots du studio Ghibli ou des Enfants Loups de Mamoru Hosoda ; la sortie du Voyage vers Agartha de Makoto Shinkai ou la programmation gargantuesque du cycle Planète Manga au Centre Pompidou.
Mais ces évènements sympathiques sauraient difficilement occulter le fait majeur du dernier trimestre ; la sortie japonaise et le carton de Rebuild of Evangelion 3.0. Si comme je le crois, l’ambition des réalisateurs était de raviver le hype autour de la franchise quinze ans après, on peut dire qu’ils ont d’ores et déjà réussi.
Une année qui ne fut donc point si pauvre mais dont il faudra être encore un peu patient pour en récolter tous les fruits. J’apporte le point final à cet inventaire et vous souhaite à tous une bonne année 2013.
Est ce qu'on pourrait avoir un petit délai supplémentaire ?
Genre demain ?
Est ce qu'on pourrait avoir un petit délai supplémentaire ?Je l'ai dit plus haut et modifié mon premier post. La date limite est repoussée à demain soir minuit.
Genre demain ?
On n'est pas des intégristes, à quelques pouillèmes près on va pas vous décapiter. Bravo aux deux courageux, qui d'autre porte ses organes génitaux en bandoulière ? :wacko:Je les porte fièrement depuis la maternelle, pour le meilleur et pour le pire, même seul contre dix ! xD.
L'année 2012...
Des 4 coins du monde,
Des fans d'animes attendent de découvrir de nouvelles productions
Du Pays du Soleil Levant.
Grâce aux médias et au bouche à oreille, des hommes, des femmes
Avides de divertissement, de voyage et de rêve,
Se bousculent pour découvrir les animes annoncés pour l'année.
Qui n'a jamais rêvé de ces mondes,
De ces productions fantastiques qui marqueraient leurs temps,
Ou d'un de ces mangas d'une telle richesse qu'il resterait une référence pour l’éternité
Au détour d'un trailer, d'un générique, d'un épisode, d'une planche dessinée.
Qui n'a jamais senti son cœur trembler.
Espérant le meilleur chacun ira à la rencontre de ses propres découvertes…
De nouvelles séries, de suites, de films, d'OAV's et de mangas..
De joies mais aussi de déceptions viendront parsemer cette belle aventure en Japanime.
Hello,
Personnellement dans dix ans je pense pouvoir ne me rappeler que d'une poignée d'œuvres de l'année 2012. Pour évaluer mon réel intérêt après visionnage d'un anime je m'imagine le voir sortir en DVD et là je me pose toujours la même question : « Franchement Dregastar tu l'achète celui-ci ou pas ? Il est digne de faire partie de ta précieuse collection ou pas ? »
Voilà c'est ainsi que le doute n'a plus de place dans mon esprit, sous la pression de l'argent la vérité s'installe dans mes impressions. Bref saison par saison voyons ce qui m’a parlé ou pas en 2012.
Été 2012 : Pas 36000 choses d’intéressantes malgré beaucoup de sorties. Je retiens :
- Natsuyuki Rendez-vous : une œuvre qui m’a plu par la qualité de son design, de ses graphismes, de son ost, de son histoire et de ses personnages. C'est visuellement un bouquet de fleurs et, bien que la série souffre d'un certain manque de dynamisme, d'un creux à mi-parcours elle offre une fin que je juge correcte. A son crédit, des personnages adultes avec un propos qui l'est tout autant, bien que l'on navigue dans du paranormal avec une histoire de fantôme. La touche de romantisme et de sentiments ont fait que j'en attends le manga en 4 tomes qui va bientôt sortir.
- Binbougami Ga! : Là aussi une œuvre riche en couleurs proposée par le Studio Sunrise et qui me fait me souvenir que je me refuse encore au mythique Gintama. Là dès l'opening et jusqu,à l'ending ce n'est que du délire, du fun, d'la parodie et même du cosplay sur de nombreuses références, le tout avec des personnages fort sympathiques. Bref, un humour qui a fait mouche chez moi et ni de une ni de deux je cueille le manga dès sa sortie. Oui oui je sais, je suis verni car comme Natsuyuki Rendez-vous il va être licencié chez nous en France (fait péter la thune !).
Pour moi voici deux animes qui sont de vrais et bons "3 étoiles" avec peut être une quatrième pour l'un d'eux mais, mis à part ces considérations étoilées, l'essentiel est que j'y ai trouvé mon compte. Je vous rappelle alors qu’à l'aube de l'été et à la vue du programme ce n'était pas chose gagnée.
Printemps 2012 : Là globalement l'offre était nettement plus intéressante je pense. Je retiens :
- Lupin !!! Fujiko Mine to iu Onna : Là on parle d'un vieux titre, une œuvre colossale (à son actif c'est 3 saisons d'épisodes, 6 ou 7 films , 3 OAV's 24 TV spéciaux, 1 cross-over etc.. Et j'en passe mais néanmoins j'étudie le sujet). Là c'était le come-back et franchement c'est loin de sentir le réchauffé ou l'œuvre de trop. Nan du tout c'est un souffle de fraîcheur et de nouveauté qui s'abat sur le newbie que je suis, mais surtout sur le loup à l'Ancienne que je resterai avidternum. Que dire? C'est atypique dans le bon sens, l'animation est de qualité, les personnages sublimés, le tout porté par un staff d'artistes et un character-designer parmi mes préférés (le Koike du vrombissant Redline) avec un ton résolument adulte teinté de noir. Alors pas de quiproquos, ce Lupin c'est un cocktail d'action, d'aventure, de glamour des plus prodigieux jamais réalisé à ce jour. Une série ambitieuse, incontestablement un succès, pis surtout une œuvre d'art pleine de classe.
- Sakamishi No Apollon : le retour aux manettes du vieux ou du Dieu Watanabe, bref appelons l'un ou l'autre on s'en fout. Bah c'est bien entouré d'un staff archi-kiffant qu'il débarque sur un terrain où je ne l'attendais vraiment pas du tout et où franchement il ne m'a pas déçu, loin de là. Atypique aussi avec un ton adulte, cette série porte à l'écran le quotidien, les amours et la passion de la musique de jeunes gens attachants. Le character-design est agréable, l'animation de qualité avec des séquences musicales où elle devient impressionnante, une ost comme pas deux mais que trop peu rentabilisée à mon goût durant toute cette histoire. Je ne sais qu'ajouter d'autre. Bah ce fut un plaisir d'anime avec une belle présentation d'époque et le portrait de jeunes gens dans un âge qui compte beaucoup, où les choix sont décisifs avant la vie d'adulte. Et un merci à Dybex de m'avoir permis de la suivre gratuitement sur Dailymotion.
- Uchuu Kyoudai : La série est en cours, perso j'ai bien une douzaine d'épisodes à rattraper mais bien obligé que j'en parle! Au détour d'un article affreux sur le Webzine d'AK, je me suis dit qu'il fallait que j'y jette un coup d'œil. Alors dès les premiers épisodes j'ai saisi que j'avais affaire au type d'anime que j'aimerais regarder plus souvent. Une histoire mettant en scène les rêves de deux gamins, ancrée dans le réel si je puis dire où il arrive que l'on doive se battre, se poser des question sur notre parcours notre place dans la société ou aux yeux de nos proches. Avant tout une histoire de fratrie comme je les aime. On nous présente un grand frère suivant une trajectoire différente de celle qu'il avait espérée gamin, alors il va tenter d'être le digne aîné de son p'tit frère et même de le rattraper sur le chemin de la vie en tenant les promesse de l'enfance. Que dire ? bah j'aime beaucoup le traitement plutôt lent de la réalisation, le tout est posé en fait. Sinon les flash-back et les moments dans la tête des personnages sont maîtrisés. Hum, un ton adulte là encore avec des personnages assez attachants (Mutta powaaa), de l'humour et même un zeste d'ironie sur la vie en notre époque ainsi que notre condition en société. En plus de ça l'ost est au diapason, good.
Evidemment le printemps fut bon pour moi mais par crainte de déborder je m'arrête ici avec ces trois coups de cœur. Du coup je ne parlerai pas du petit plaisir pris avec les sympathiques Tsuritama ou des vilaines déceptions sans commune mesure que j'ai pu avoir avec Oz'ma, St Seiya Omega, Sankarea et même Jormungand.
Au moment où j'écris je me sens plutôt crevé et je sens la big flemme qui s'invite en moi. Du coup j'vais abréger toussa et devoir faire l'impasse sur les mangas, ce qui est dommage. M'enfin c'est déjà pas mal de m'être exprimé sur les animes 2012. Au fait je n'ai pas encore vu Ame et Yuki, sachez que je me retiens volontairement dans l'attente du dvd. Si il sort c'est un achat les yeux fermés car Hosoda avec Kon est l'un des rares à ne m'avoir jamais déçu. Toutefois, d’après les infos entendues ci et là, on remarquera qu'il a bien chiffré. Hosoda y gagnera peut être la liberté de nous offrir rapidement une nouvelle œuvre. Inchallah et je croise les doigts.
Automne 2012 : Bordel de merde c'est comme un mélange du printemps et de l'été dernier ! Un mix des deux en fait... On a une grosse offre avec pas mal d'œuvres qui a mes yeux ne servent à rien, tout comme il y a pas mal d'œuvres qui valent le coup d'une manière ou d'une autre. Alors ce que je retiens : Magi (surprenant), Shin Sekai Yori (envoutant) qui sont bien partis et a un degré moindre je prend note du joyeux nawak que m'offre Ixion Saga (l'anime du pauvre). Cependant un seul titre retient mon âme et toute mon attention :
Jojo's Bizarre Adventure, parce que ce genre d'anime c'est ma came : j''aime l'action, la baston, le chara-design, les musculatures de dingues et quand c'est bien viril. Il m'en faut de ces animes pour comme ça combler le guerrier qui sommeille en moi et que trop peu rassasié... Sincèrement, en ce qui me concerne, rien n'égale Lupin III et Jojo's Bizarre Adventure. Ils sont mes deux gros coups de cœur de l'année 2012, cela même si Uchuu Kyoudai et Sakamichi No apollon, dans leur registre respectif, restent de vrais coups de cœur également. Alors Jojo's c'est aussi un come-back d'un vieux titre et d'un manga à succès. Franchement je suis un homme de mon temps et c'est pas ma faute si je trouve plus de charme aux titres d'antan, bien qu'à notre époque on a encore la formule magique pour produire de bonnes choses. Jojo's ça va très vite, la première partie a filé mais c’était bon, très bien mis en scène et accrocheur comme un pitbull qui vous mordrait de sa puissante mâchoire pour ne plus vous lâcher. J'en ai parlé ailleurs mais le Hokuto No Ken, que j'adore, sommeille dans cette œuvre, surtout sur la première partie et au niveau musculature des perso. Ensuite les onomatopées à l'écran, le fait que le tout soit too much et bien caricatural me plait à mort! C'est dit, maintenant j'attends de poursuivre la suite tout comme je prévois de lire les mangas sortis et qui vont sortir (Stone Ocean, Golen Wind, Steel Ball Run et Stardust Crusaders). J'ai entendu dire que "dépenser de l'argent égaie les cœurs", alors c'est avec impatience que j'attends le jour où je pars avec un sac de sport prendre toussa chez mon libraire.
Mes meilleurs OST : Sakamichi No Apollon, Lupin III Fujiko mine ti iu Onna, Fate Zero et Jojo's Bizarre Adventure.
Opening : Jojo's Bizarre Adventure
Ending : Lupin III Fujiko Mine Ti iu Onna
Meilleur personnage masculin en 2012 : Mutta (Uchuu Kyoudai)
Meilleur personnage féminin en 2012 : Fujiko Mine ( Lupin III 2012) <3.
En espérant une belle année 2013.
C'est tout pour moi.
Par contre si tu peux juste me laisser le "C'est tout pour moi" de la fin, ça serait parfait stp, pis merci encore.Je serais contre le fait de le laisser car je la trouve simplement moche.
Je serais contre le fait de le laisser car je la trouve simplement moche.*** tousse*** xD.
Après une année 2010 catastrophique, malgré quelques œuvres de grandes qualités, j’ai ressenti comme une véritable chute de niveau de pratiquement l’ensemble de la production animesque japonaise. Emprise d’anime commercial, sans respect pour le spectateur, règne du « Moe », racoleur et souvent vulgaire, l’animation japonaise souffrait. Arrive 2011 sur la même continuité, une catastrophe mais cette fois ci naturel, la fin du monde approche. Et la qualité revient, comme si en tant de crise, les gens avaient besoins de rêver, de se distraire, de s’évader, l’animation japonaise de qualité refait surface. Et 2012 dans tout ça ?
2012 fut marqué par le retour de la bonne fantaisie. Et en cela on a été gâté, avec Zetsuen no Tempest, Magi, et Fate Zero. C'est cette dernière qui reste mon anime préféré de l'année. La première partie sortie en 2011 la deuxième en 2012, cette anime annonçait la fin de la grisaille et de l'emprise des loutres : le retour à un standard d'animation correcte et non dégradant. Fate Zero en est l'exemple. Anime soigné, à la réalisation presque impeccable. Elle m'a enchanté par sa présence. Scénario palpitant, scène d'action épique dans un univers fantastique bien posé, Fate Zero possède aussi des moments cultes avec le Troll Master Gilgamesh. Ne pas parler aussi de Sword Art Online serait faire preuve de mauvaise fois. Grand spectacle à l'ancienne, blockbuster de 2012, épique et compagnie, on s'est pas foutu de nous. Enfin une série de SF fantaisie de qualité, élément presque oublié ou négligé depuis Scrapped Princess. On a aussi les excellentes surprises que sont Magi, se passant dans un cadre oriental peu commun et qui apporte aussi un vent frais qui balaie l-atmosphère nauséabonde des années précédentes. Sans oublier Zetsuen no Tempest, plus scolaire mais fort efficace. Shakespeare à la sauce japonaise, avec en bonus des magiciens et des arbres géants. Verbeux à souhait mais jouissif dans son genre.
La fantaisie ne fut le seul genre à l’honneur, la romance, le bon shojo fleurette est aussi dans la place. Avec Tonari no Kaibutsu, classique, rappelle d’un Kare Kano, une courte comédie romantique, mais de qualité. L’humour aussi revient en grande pompe, avec Ixion Saga, série parodique d’héroïque fantaisie, nageant sur la vague de la tendance MMORPG, du grand décalé, du pas coupé, du bon débile. Ou un Ben – To au concept absurde mais assumé, avatar d’une anime d’une autre époque. La bonne comédie romantique version Shonen partant sur un concept perché. Ca m’avait manqué. Du shonen vraiment poilu aussi, avec un Jojo Bizarre Adventure, Kitch au possible mais tellement assumé que ça risque de devenir culte, affaire à suivre. Reste, en 2012 la production de masse qui aussi par rapport aux autres années se situe à un autre niveau. Comme le montre un BTOOOM, moyen mais honnête, ou un Psycho Pass, SF classique mais efficace, ou encore un Zetman.
La vraie surprise de l’année reste tout de même, Shinsekai Yori. Série de SF peu commune, univers original, réalisation exemplaire, ambiance oppressante. Les superlatifs pleuvent, et les larmes coulent de mes yeux à chaque épisode devant ce bonheur vidéo ludique. Comme un grand bouquin, cette anime se suit se dévore et ronge.
En somme le mot qui revient en 2012 est « qualité ». Les auteurs se lâchent, la bride est moins serrer, ça envoie du rêve, du divertissement honnête, ça me plait. 2013 au vu des prochains titres, des séries qui se terminent semblent continuer sur la lancée. La fin du monde évitée, on peut souffler et voir en cette nouvelle ère un espoir, en tout cas au niveau de l’animation japonaise.
Ah ok , j'avais du mal a saisir le sens car je ne sais jamais comment prononcer son pseudo.^^