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Titre : Habitant de l'infini (l')
Genre : Seinen, épéistes japonais féodaux.
Volumes : Série en cours au japon avec 18 tomes sortis (14 sortis en France)
Auteur : Samura Hioaki
Fiche AK (http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-l-habitant-de-l-infini-160.html)
SYNOPSIS
Manji est un rônin et un fameux bretteur, c'est-à-dire un samouraï sans maïtre. Il a cependant une particularité, il a en lui un ver qui lui soigne toutes ses blessures, ce qui le rend immortel.
Pour être de nouveau mortel, il doit tuer mille scélérats. Il décide alors d'aider Lynn, qui lui demande d'être son garde du corps. En effet elle cherche à se venger de ceux qui ont tué ses parents, les maîtres d'une nouvelle école de kenjutsu (art du sabre).
C'est alors que Manji et Lynn commencent leur quête...
Synopsis soumis par Gemini no Saga
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Gros coup de coeur.
J'ai découvert L'habitant de l'infini assez récemment et je trouve que c'est vraiment une grande série.
Graphiquement d'abord, avec des dessins magnifiques et resplandissants de réalisme et vie dans les passages d'actions.
Des scénes d'action certes belles, mais assez chaotiques, et il est parfois assez difficile de savoir ou on en est :lol: .
C'est un des seuls défauts de cette série avec peut être un scénario assez tortueux également. Il vous arrivera peut être de relire en partie certains tomes pour bien saisir l'intrigue qui vous tiendra en haleine tout au long de son déroulement :) .
J'attend avec impatience chaque nouveau tome, pas à cause des sortis, mais à cause de leur prix (Prix public : 9.95€ ), ça reste vraiment très cher même pour une très bonne qualité d'édition.
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Je n'ai même pas assez de matière pour argumenter sur le manga - bon c'est 10x mieux mais l'anime n'est pas une daube entièrement non plus, c'est juste un peu trop sombre et pas assez dynamique - je me souviens avoir rêvé d'opium en écoutant une voix hypnotisante (opening-ending) quand même c'est pas négligeable ça hein? N'oublions pas que j'ai commencé avec l'animé moi.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=z5FHJOf8a-U[/youtube]
J'ai quand même plus apprécié l'ending pour son animation
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Z8se4IMyZjI[/youtube]
Bon, il est temps de revenir aux sources en commençant par tirer vers la lumière ce topic qui n'a que trop souffert dans les abysses ténébreuses de ce forum. Les esprits aiguisés d'entre vous savent déjà où je veux en venir avec toutes mes allusions et mes interventions. Pour les autres, laissez moi entrer dans votre esprit, ce ne sera pas douloureux...
L'habitant de L'infini est un chef d'oeuvre dans tous les sens du terme à découvrir et à rédécouvrir. Un masterpiece qui doit figurer sur le podium de vos meilleurs mangas, vous devez en rêver, vous devez en boire, vous devez en respirer, c'est le chemin vers l'illumination.
Bref sous ces propos équivoques et non moins douteux sur mes intentions, je veux en venir à un fait. Bien que les 27 derniers tomes trônent sur mes étagères comme des trophées de guerre radieux, je me mets en tête parfois de manière tout à fait random de relier certains tomes qui m'auront marqué, tout comme je relirais les tomes de Berserk ou de Vagabond.
Point 1: C'est actuellement un immense plaisir que d'admirer encore et encore les illustrations poétiques barbaresques de Samura, des illustrations avec un rendu réel et un esthétisme tout simplement... brillant.
(http://img252.imageshack.us/img252/3387/mnjq.jpg)
(http://img383.imageshack.us/img383/5409/boti02143wg9.jpg)
Point 2: Nom de nom! Vengeance et rédemption accompagnent une narration techniquement des plus abouties, ou au delà du simple voyage initiatique, chaque protagoniste est représenté de sorte à le rendre totalement inhérent au cours de l'histoire (Cause à effet). J'aime tout particulièrement l'approche avec laquelle Samura dresse certains portraits féminins...
Point 3: Un samouraï c'est classe, un samouraï effronté rempli de vices et qui se bat avec une douzaine de lames aux formes unknown ça c'est juste absolument trippant.
Point 4: Oui on peut continuer pendant longtemps comme ça =D Mais rien que de ne pas pouvoir en dire plus me fait atrocement souffrir...
Pour les âmes éclairées qui auront trouvé foi en mes paroles, d'autres infos sont disponibles chez Sakka Casterman (http://bd.casterman.com/catalogues_list.cfm?CategID=3783&OwnerID=3781) (L'éditeur Français) ou chez Dark Horse (http://www.darkhorse.com/Search/blade+of+the+immortal) pour les anglophones, site sur lequel vous trouverez The Book d'illustrations du manga *_*
*Je reviendrais... Très bientôt...
Le Seul vrai contestataire de Berserk dans la catégorie "Seinen culte/indispensable".
Moi c'est surtout le dynamisme, la clarté et la beauté du dessin qui m'épate, ça, et les personnage attachant et charismatiques.
Et ces combats, bon Dieu!
Une planche de l'avant dernier tome:
(http://madamemanga.magatsu.net/images/mnj173/Mugenin173_0008+0009.jpg)
Matez ce cadrage audacieux, ce dynamisme!
Chapitre 124:
J'avais oublié à quel point ce volume était macabre et angoissant, c'est inhumain et je me demande si quelque part Manji n'a pas accepté la fatalité d'être emprisonné et torturé à ce point. On lui retire et lui recolle des membres depuis plus de 4 mois et il se porte comme si de rien était. Le pire c'est que Samura ne dévoile pas ses véritables pensées et je suppose que lui-même n'en a plus. C'est surtout cette dernière scène et l'expression qu'il a dessus qui m'a fait tilter. Il avait pour motivation de confronter Habaki Kagimura dès qu'il sortirait mais on dirait que cette motivation commence à s'effriter dans une sorte de lassitude.
(http://img98.imageshack.us/img98/8687/archm.jpg)
Entre temps, j'ai osé penser que Kagimura était quelqu'un de classe :D
Et... Shira me manque :rolleyes:
Volume 20 j'en ai encore des étoiles plein les yeux (http://www.cute-factor.com/images/smilies/onion/016.gif)
Rin a enfin retrouvé Manji sous le chateau dans sa cellule et elle essaie de détourner l'attention de Habaki pendant que Manji s'échappe.
Ah oui, tu m'excuse, je me suis un peu gourée de chapitre dans le post précédent c'était le 109 et non le 124.
Ah, cette délivrance... Non seulement c'est la preuve finale que Rin est devenue une femme admirable et courageuse, mais c'est aussi la reformation du duo, plusieurs combats épiques (à voir après, si tu n'en est pas encore là 8)) et surtout enfin le "redémarrage" en fanfare du manga après une longue période de désespoir. Too. Much. Epicness.
(http://img542.imageshack.us/img542/3332/wthr.jpg)
Wat da Hel? :o
J'aime beaucoup l'évolution de Rin, elle se forge mais garde un degré de sensibilité qui lui est propre. J'espère que Manji pourra enfin voir en elle plus qu'une simple gamine à protéger et qui chouine tout le temps. Quand à Doa, je reste admirative devant ce petit bout de femme. Samura lui avait consacré un petit jeu de mot et d'image intéressant 5 tomes plus haut.
Lorsqu'elle détruit un mur chez Rin pour en faire une fenêtre puis une porte/doa en japonais
j'ai trouvé ça drôle en y repensant.
Edit: Chap 135 Shira! (http://www.cute-factor.com/images/smilies/onion/th_100_.gif)
Oui je suis aussi exclusivement fan du personnage le plus twisted du manga.
Moi ce qui me fait marrer, appelons ça de la poisse ou pas, c'est qu'il tombe toujours sur Manji quand il faut pas et il réussi à s'en sortir tant bien que mal et surtout amoché comme pas possible :D
Oui, c'est lui. Magatsu Taito, mon perso préféré en dehors d'Anotsu.
J'aime bien son côté "jeunot" qui disparaît petit à petit au cours du manga, surtout quand on se rend compte que c'est un combattant incroyable, en fait.
Avec Manji, ils font une paire de fortune redoutable mais assez drôle par moment, surtout quand celui-ci se met à troller sur sa force et son intelligence qu'il trouve relatives pour un membre de l'Itto Ryu =D
Mais c'est clair hormis l'immortalité de Manji, je pense que Magatsu est plus fort.
Vol 26 Chap 177
Enfin, un Habaki au pied du mur et l'échiquier du Rekki-dan qui se met en place (moins impressionnant que l'Itto-Ryu mais tout aussi meurtrier). Je commence juste à me demander quel sera son adversaire final, Manji a plus de raisons de le tuer de ses propres mains que Anotsu je crois...
J'ai encore du mal à cerner les différentes raisons politiques qui poussent le Bakufu à vouloir supprimer l'Itto-Ryu et celles pour lesquelles Anotsu doit absolument prendre ce bateau.
J'ai du switcher sur quelques pages du tome précédents :s
Volume 28 - Chapitre 191
Voilà, je suis enfin à jour sur cette oeuvre palpitante et je ne devrais plus tarder à honorer mes fonctions.
Le dernier combat avec Giichi plus classe que jamais et également un de mes personnages préférés m'a laissé dans le doute concernant la direction des combats et les engrenages de l'histoire. Entre deux factions qui s'affrontent dans un carnage sanglant absolument horrifiant et les protagonistes qui poursuivent tour à tour leur chemins dans cette cacophonie macabre, je comprends l'idée de Samura de mêler un peu de politique à l'histoire. Ca ne l'a rend que plus passionnante surtout quand on sait que lorsqu'un groupe idéaliste cherche à confronter le gouvernement on se retrouve la plus part du temps avec un rapport de force de très loin égal, ou plus communément Je me serais également contenté de ça, si seulement Samura n'avait pas eu le génie de tirer sur les motivations du gouvernement à travers un Habaki plus meurtrier, plus froid, plus désespéré et plus obstiné que jamais.
Autre point intéressant, c'est de voir à quel point Samura peint l'Itto Ryu comme si d'un côté il prenait lui même parti. Je n'ai pas pu m'empêcher de le constater au fur et à mesure qu'il définit leur idéologie sur les libertés de la voie du sabre. L'auteur ne se focalise plus non plus sur le couple Lin/Manji et je ne sais pas si face à leur relation devenu plus complexe et plus touchante aussi, Samura préfère se concentrer sur son génie du combat et préfère réserver son style sur une quelconque romance. Le paradoxe vient du fait que l'univers de MNJ n'en tolère aucune, mais parce que Samura s'autorise à faire vivre ses personnages en dehors de leur propre tragédie lorsqu'il le fait c'est plus subtile que jamais, triste surtout.
Ce dernier tome sent néanmoins l'affrontement final à plein nez avec une montée sur scène de tous les personnages (encore vivants) et prêt à combattre.
J'espère me tromper mais je fais confiance à mon instinct, cela fait quand même 18 ans que le manga court et là on vient surtout d'atteindre une véritable apogée qui concentre toute l'epicness possible. Watelsse?
(http://www.cute-factor.com/images/smilies/onion/016.gif)
Je sais que les bonnes choses ont une fin, hélas, mais si ce manga s'achève comme ça, j'ai deux options:
- Perdre goût aux mangas pour une durée indéfinie.
- Mettre fin à mes jours et revenir hanter Samura :D
Il ne faut pas creuser bien longtemps,
Tome 2:
Kidnapping, une mère déguisée en "vielle tatouée" pour amadouer: "J'ai l'antidote viens ma petite". Mère qui se fait descendre après avoir participé à l'enlèvement d'une gamine de 16 ans et ce pour sauver son fiston maintenant orphelin. Bon bon bon...
Je profite de la balise: autre scène très marquante pour moi c'est le combat entre immortels, c'est juste effroyable de les voir se découper mutuellement sans mourir pour autant.
Autre point notable, l'immortel en question aura vécu 200 ans pour finalement ne rien réaliser de son existence... coup dur quand Lin relève ce détail.
Tu cherches la petite bête ? Sur ces premiers tomes je n'ai pas l'impression d'assister à une promenade de santé. Déceptions mensonges et faux semblants, plait-il !
Edit: Quiproquo ?
Coucou!
Venez voir que je débarque un peu sur ce topic! (Je crois pas avoir déjà fait mon apparition ici)
Alors, laissez-moi conter ma petite histoire :
Il y a quelques années, en ces temps sombres où le climat était rude, le labeur acharné et où mon exil au septentrion pesait lourdement sur mon être, j'avais sous la main un Fay et un Zakaze qui parlaient manga et des bibliothèques boutiques Fnac et Glénat qui me permettaient de lire ce que je voulais.
(Ne critiquez pas, je leur ai quand même rapporté une fortune)
En ces temps, je pouvais lire l'habitant de l'infini.
Mais voilà, après la sortie du tome 25, mon exil a pris fin. Et comme le bonheur ne peut s'acquérir sans sacrifice, afin de récupérer mon âme, ma santé et mon teint de peau, j'ai du perdre accès à ce trésor seinenesque qu'est l'HdlI (parce qu'aucun magasin spécialisé n'est tombé du ciel et que j'ai jamais pris la peine d'en chercher un en fait).
Mais voilà, j'ai récemment eu la bonne idée de farfouiller un peu le net pour trouver une image de manji pour l'anniversaire de tata Vodka (qui, à défaut d'avoir bon goût en matière d'alcool, sait faire de bons choix en matière de mangas), et cette recherche m'a fait découvrir, en dommage collatéral, le titre en version anglaise de cette série, à savoir "The blade of the Immortal".
Et grâce à cette information de première importance, il ne m'a fallu que quelques instants pour en trouver des scans user de techniques secrètes afin de pouvoir lire la suite, plaisir qui m'avait été privé pendant plus d'un an.
Ainsi donc, j'ai pu relire un peu ce que j'avais déjà lu, mais aussi m'engloutir les tomes 26, 27, 28 et 29!
Et... que du bonheur. Retrouver ce coup de crayons et ces chers combattants made in Ikea a vraiment été un grand moment.
Mais ce qui m'a vraiment marqué ce coup-ci, c'est Makie.
Quand on voit le talon sortir de l'ombre de la barque, on sait qu'on va passer aux choses sérieuses! Et ça n'a pas manqué! A coté des combats des monstres de foire immortels contre les mecs super balèzes qui s'éternisent, ou même les duels entre des combattants super forts comme Abayama vs Giichi ou Habaki vs Kagehisa, on a la femme qui remet tout le monde au même niveau : elle déchire tout. Que ce soient les personnages d'arrière plan, sans visage, sans nom ou alors les guerriers secondaires avec nom, histoire, et arme originale, que ce soit en duel ou en mélée, elle déchire absolument tout.
On croirait revoir une Nanami de Katanagatari.
Mais surtout, SURTOUT, son regard.
Son regard pendant ses combats est sublime.
Un grand merci à Samura-sensei pour avoir pu dessiner un regard aussi froid et implacable dans ces combats, car c'est vraiment ce regard qui transmet le mieux l'horreur qu'est d'affronter la femme-démon qui fait pleurer Anotsu dans son sommeil depuis qu'il est gosse...
Par contre, elle va affronter Giichi après s'être farcie plein de combats et qu'elle est malade... je sens venir sa fin. C'est triste.
Affaire à suivre.
On croirait revoir une Nanami de Katanagatari
(http://uppix.net/5/e/c/6ecadda7d52d5dd6c27bf0343f620.jpg)
Concrètement, le style des deux oeuvres n'a rien à voir, mais sur le plan du regard vide de la femme qui se bat comme une seconde nature, comme une évidence, il a quand même pas tout à fait tort...
• Volume 1
Ayant consacré une année entière a Berserk et n'ayant plus de tome sous la main, j'ai enfin attaqué Mugen no jûnin.
Visuellement ça m'a clairement changé. Le trait de Samura est bien plus grossier, moins précis et les planches sont bien plus vides de détails, mais le style est très agréable et il s'en dégage une forme artistique particulière qui charme. La lecture se fait bien plus fluide du coup, vu que je n'ai pas besoin de m'arrêter des minutes entières sur chaque planche, mais ce n'est pas plus mal en soi. Le chara design, surtout pour les femmes et les yeux, ne m'a pas trop emballé pour le moment, enfin ça dépend, c'est assez inégal. J'aime beaucoup celle-ci par exemple :
(http://uppix.net/0/8/d/d7fb9b89718d57889ed5ce121a875tt.jpg) (http://uppix.net/0/8/d/d7fb9b89718d57889ed5ce121a875.html)
Après, ce n'est que le premier tome et je sais par expérience que souvent ça s'améliore par la suite, je reste positif. Par ailleurs, il faut reconnaître que la décomposition des scènes de combats m'a impressionné. On ressent parfaitement le dynamisme des coups portés et ça taillade grave (cf le finish de Sori ou bien encore le combat avec Taïto Magatsu).
L'histoire est géniale, ça c'est indéniable par contre. J'ai tout de suite accroché et l'ambiance me plait énormément. C'est sombre, violent, mais il y a aussi de l'émotion, du drame, le récit est crédible et prenant. J'aime beaucoup les personnages, surtout Lin qui a une personnalité que j'adore, motivée par son seul désir de vengeance afin d'apaiser la douleur qui la ronge, une fille très loin des standards "filles niaises à gros seins sans substance" en somme.
Pour Manji, j'attends de lire la suite, car outre son immortalité, je ne le trouve pas si exceptionnel que ça dans son art de combattre. Seul l'objectif qu'il s'est fixé et sa cause m'ont fait vibrer pour le moment.
• Volume 2
Ce manga est décidément passionnant.
J'avais un peu peur au sujet de Manji, sur le fait qu'il soit immortel plus précisément, car je me demandais si cette capacité ne lui enlèverait pas de l'intérêt, un peu comme ce que j'ai connu avec Alucard dans Hellsing, qui a mes yeux a pâti de sa supériorité. Je suis maintenant rassuré de savoir...
qu'il a un point faible et qu'il peut même déguster grave, plus que ce qu'un simple mortel pourrait en supporter. De plus, Shizuma montre un aspect très intéressant de l'immortalité qui la tourne quasiment en fardeau, ça donne une toute autre vision des choses, du coup.
Il se dégage une atmosphère de plus en plus accablante et douloureuse dans le récit, et je trouve ça magnifique. L'introduction de Makie enfonce le clou et m'a complètement charmé. La genèse de ce personnage est parfaite, que ce soit la façon dont Samura fait ressortir la tristesse de cette femme via l'expression de son visage, cette expression, ce regard qui pourrait désarmer tout un régiment, et la façon dont on ressent le désordre dans son esprit, c'est... C'est difficile à définir, mais certainement que si une femme comme ça existait, elle m'aurait totalement envoûté. :D
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J'ai hâte de découvrir le troisième volume, mais j'ai déjà le pressentiment que le destin de cette pauvre Makie va être tragique, difficile de l'imaginer autrement vu la mélancolie qu'elle dégage.
• Volume 3
Bon je crois que je me suis planté concernant le destin de Makie, mais sinon, effectivement c'est un super volume, très prenant. Je pensais que...
Manji en viendrait à bout sans trop de problème, mais qu'elle ne fut pas ma surprise en le voyant se faire massacrer. Le plus intéressant est le fait que l'on ne ressent pas de haine, ils se battent avec beaucoup de respect. Pire, le fait que Makie l'épargne, touchée par l'objectif de vengeance de Lin à la fin.
Ce personnage rentre aussi dans mes préférés désormais, tout du moins parmi les féminins. :)
Je dois reconnaitre que les personnages, notamment ceux de l'Itoryu, bénéficient d'un développement exemplaire, avec des motivations que l'on pourrait même trouver honorables tellement elles nous paraissent sensées...
En témoigne les doutes de Lin suite à sa rencontre avec Anotsu.
Je ne suis pas encore tombé sous le charme des dessins (même en lisant le 4ème volume), mais en tout cas le récit est béton.
• Volume 5
L'histoire prend une tournure très intéressante en délaissant un peu Lin et Manji, et en apportant un conflit supplémentaire. Bien que c'était déjà très prenant jusque-là, je dois reconnaitre que les nouveaux personnages qui viennent taper dans la fourmilière sont une belle valeur ajoutée. J'aime déjà beaucoup Hyakurin car je suis fan des personnages manipulateur et qui ont une intelligence aussi vicieuse, mais aussi Shinra qui laisse planer une aura autour de lui qui n'inspire franchement pas confiance et il y a de quoi...
La scène où il fait bouffer le chien à Lin me fait espérer qu'il va se faire buter par la suite. Ce mec est abjecte.
Par contre, outre le fait que l'auteur doit être un amoureux des oiseaux (on en voit sur quasi toutes les planches où on voit un ciel :D), il y a un délire que j'ai trouvé un peu too much...
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Le kimono du gars qui s'est fait trancher la tête par le chauve... Il est parsemé de symboles pour les dangers infectieux :
(http://www.mincommerce.gov.dz/seminaire/semintoxalim/inftoxalim_clip_image018.jpg)
et du symbole pour les dangers radioactifs :
(http://www.mincommerce.gov.dz/seminaire/semintoxalim/inftoxalim_clip_image020.jpg)
Enfin ça m'étonnerait que durant l'ère Edo on connaissait ces symboles. Bon des immortels non plus vous me direz, mais de la façon dont s'est présenté ça reste quand même bien plus crédible et à sa place que ce kimono. :D
Le plus ironique, c'est que Manji qui est censé être sur le devant de la scène avec Lin, me parait finalement être le plus basique. Outre son immortalité, on ne peut pas dire qu'il soit très complexe (enfin je dis ça sur ce que j'ai lu). Il se bat comme un bourrin et se fait quand même bien éclater. Ce serait un mortel, je doute qu'il aurait été bien loin dans l'histoire. :D
Normal, il ne fait même pas attention à sa défense. C'est bien la cas qui m'énerve. Toujours entrain de se faire défoncer par un autre personnage. C'est moins palpitant à voir.
Surtout quand il se fait couper en deux par le gars géant.
C'est justement ce contraste entre lui et les autres qui est intéressant.
Oui, mais à la longue, c'est fatiguant.(enfin pour ma part) Justement, il y a certain adversaire que Manji pourrait évité d'être blesser, mais ne le fait pas. Il a oublier le chemin du guerrier comparer à d'autre personnage. Je pourrais comprendre pour quelque volumes, mais tout au long du manga, s'en devient chiant. Je n'ai pas fini le manga, je suit les derniers chapitres. J'aimerais bien:
qu'il crève à la fin. C'est bien le seul truc que j'aimerais bien dans le manga.
J'essaie de le comparer à d'autre manga de samurai et ça donne cela:
1-Shigurui
2-Vagabond
3-Ruroni Kenshi
4- Blade of immortal
et ect...
• Volume 6
(http://www.images-booknode.com/book_cover/14/l-habitant-de-l-infini---volume-6-13799-250-400.jpg)
Ah ouais, Shira quand même...
Ce ne doit pas être évident d'avoir un type comme lui comme allié, il est capable de tout et surtout du pire.
Lorsqu'il se bat contre les gars du Itôryu après avoir été appâté par la prostituée, j'avoue avoir rarement vu un tel degré de sadisme dans une œuvre. Je ne dis pas ça par rapport à la violence démontrée (le passage des tortures dans La tour des châtiments était bien plus horrible - cf Berserk), mais c'est plus d'un point de vue psychologique. Shira dégage vraiment une aura de psychopathe et on le ressent terriblement. C'est pas que j'ai été choqué, mais quand même quand il s'en prend à la prostituée, ça m'a mis mal à l'aise. Ce type n'a aucune morale.
Je ne sais pas comment ça va tourner maintenant que Manji lui a coupé la main, mais à mon avis il y a de la rancune dans l'air. ^^'
• Volume 7
(http://www.images-booknode.com/book_cover/1486/l-habitant-de-l-infini--volume-7-1486212-250-400.jpg)
Finalement, Manji ne se révèle pas si mauvais que ça et démontre quelques talents de tacticien même (ou alors est-ce le hasard ?)
Pour le coup de piéger Omura dans l'arbre en se coupant le bras, c'est sûr qu'il fallait oser, mais c'est bien là tout l'avantage d'avoir le pouvoir des vers de Manji. Il pourra toujours le récupérer plus tard, sans oublier d'aller récupérer sa main par la même occasion pour se les regreffer. (Un vrai remake du Petit Poucet >< )
Mais pour le coup d'Hanada dans la rivière, j'avoue que j'émets des doutes sur le fait que Manji ait tout calculé à l'avance. Alors la question que je me suis posée en premier lieu, c'est "pourquoi s'embêter à trimballer le corps d'Omura ?" S'il voulait juste récupérer son laissé-passer, il avait juste à le fouiller et basta. Peut-être qu'il avait prévu tout simplement de s'en servir d'appât, mais qu'il aviserait de "comment" selon la situation.
Tout de même je trouve qu'il a du bol, parce que ça n'aurait pas pu mieux faire pour le masquer sous l'eau en se servant du sang du cadavre. Si ça continu, je vais croire que Manji porte une béhérit du Roi Conquérant. :D
Lin me plait de plus en plus. J'avoue avoir un peu de mal encore à la cerner, car elle semble agir sans réfléchir, pourtant elle me surprend parfois à trouver des solutions dans des situations plutôt complexes, en faisant preuve de beaucoup de sang froid. Quoique je me demande si c'est de l'intelligence ou de l'inconscience, en fait. :D
Je pense en particulier lorsqu'elle essaie de soudoyer le gars pour passer la douane à Kobotoke. Je veux bien qu'elle se sente obligée de fuir à cause de l'avis de recherche qui a été posé sur elle, mais comme le disait Manji, elle aurait pu attendre qu'Anotsu revienne dans le territoire plutôt que de risquer de se faire décapiter juste par empressement.
• Volume 8
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Mon dieu, quelle tension dans ce volume ! Samura est doué pour rendre une scène oppressante, c'est un fait. On n'est jamais sûr de rien, tout peut basculer en un clin d’œil...
Lorsque Lin tente de passer la douane, c'est terriblement stressant, surtout à cause du comportement de Nakaya. Ce type se laisse trop entrainer par ses émotions et j'ai l'impression que c'est lui qui installe d'abord ce climat de malaise. Ensuite, Lin surprend, planche après planche, en déballant tout son speech pour leurrer le magistrat, c'est grandiose.
Seulement il y a un gros point noir qui survient à la toute fin, une maladresse qui m'a fait beaucoup de peine je dois dire. Samura ne s'est jamais blessé de sa vie ??
Comment Lin fait-elle pour cicatriser en "une seule nuit" de l'entaille que lui fait l'épouse de Nakaya ?
C'est tout bonnement impossible... C'est vraiment dommage, car ce passage était remarquablement bien ficelé et une bourde comme ça, ça relève de l'absurde. Néanmoins, ça aura eu le mérite d'être inattendu. :D
Le dernier tome (le 29) était une tuerie.
Le combat d'Anotsu contre Kagimura, ce choc des titans. Les gars explosent des toriis en se battant. Des toriis. Sans même les viser sciemment. 8)
J'ai moins apprécié le combat de Manji contre le gros guerrier. Le coup du vol de bras, c'était un peu trop too much à mon goût.
Par contre, celui de Makie... Quelle classe. Quelqu'un arrivera-t-il un jour à vaincre cette femme? J'espère que non, je l'aime trop.
• Volume 9 et 10
Ce devient vraiment palpitant. L'arc avec Hyakurin...
est trop prenant et dur à la fois. Samura va loin dans la cruauté cette fois, ou alors c'est parce que je m'étais attaché à Hyakurin et Shinriji, mais les scènes de torture m'ont paru interminables. Je ne sais pas si c'est sa façon de mettre en scène, ou alors son trait, les deux je pense, mais on ressent trop cette atmosphère cruelle et pesante. Limite je n'arrêtais pas de me dire "Bon il la tue qu'on en finisse !", car ça commençait à devenir insoutenable.
J'ai hâte de découvrir l'histoire de Giichi. J'ai l'impression que ce type a un bon fond, en tout cas il a l'air très intelligent et est surtout très fort, mais je ne sais pas, il y a clairement un truc mystérieux dans sa personnalité qui le rend trop obscur ce personnage. J'adore ce sentiment.
Là je viens d'arriver aux retrouvailles...
avec Shira. L'instabilité mentale de ce type m'impressionne, sérieux. La façon dont il s'est taillé les os du bras et la souffrance qu'il a enduré pour se faire ça... J'arrive même pas à définir tellement ça me semble incompréhensible, mais en tout cas je n'aimerais pas me faire planter avec cette arme (biologique ?). :D
Sinon je commence a bien me faire au style de Samura, surtout pour sa façon de dessiner les femmes. Elles ont un visage très sensuel, mais on ressent beaucoup de pudeur et de pureté dans le trait. Je préfère largement ce style à celui des gros boobs qui rebondissent dans tous les sens. :D
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Volume 23, ce chef d’œuvre !
Quelle claque je viens de prendre ! Enfin j'ai pu assister, voir de mes yeux, l'étendue du génie tactique d'Anotsu.
Son équipe est parfaite. Quatre membres pour assiéger le château d'Edo, quatre combattants d'exception.
Cette sauvagerie, cette fluidité des combats. Le découpage des planches est parfait. Les combattants virevoltent, dansent, sur cette somptueuse mélodie, longue mélodie orchestrée par Samura . Une mélodie qui déchire le silence de la nuit. Le chant tranchants des sabres qui taillent dans le vif, les têtes qui partent comme des bouchons de champagnes, et la tripaille qui se déversent abondamment sous le souffle brutal des explosions. Un feu d'artifice d'un demi tome, et quel feu ! Quelle démonstration aussi...
Tout ça pour humilier Hanabusa Ugen, un massacre juste pour s'amuser avec lui, c'est magnifique ! XD
Barô vient de se faire sa petite place dans mon cœur. Son style de combat me plaît énormément, et sa façon d'être aussi. Pas de blabla, cet homme est l’efficacité et la classe incarnées.
Habaki a réussi lui aussi à m'émouvoir. Aussi abjecte que ce personnage ait pu être jusque là, j'ai réussi à éprouver de la peine et même du respect face à ses convictions. J'irais même jusqu'à dire que je le trouve "grand".
Le passage de sa femme qui tue son propre fils et se suicide ensuite ne laisse pas indemne.
J'ai aussi bien apprécié la touche d'humour apporté par Tampopo et Meguro. Je n'ai pas souvenir que Samura ce soit lâché autant depuis le début question humour. Je ne voudrais pas que ça vienne trop envahir le récit, mais j'avoue que ça fait du bien de temps en temps, surtout au beau milieu de toute cette tension.
S'il y en a qui hésite encore à lire ce manga, franchement vous faites une grave erreur. Il y a de bons mangakas, de très bons mangakas même... Mais Hiroki Samura fait partie des génies (à côté de Kentarö Miura, faut pas l'oublier lui non plus, hein :wacko: )
Volume 24
Comme tu le dis, ce tome fera toujours parti de mes préférés.
Le suivant est tout aussi bon. Un peu moins rythmé au niveau de l'action (quoique), mais plus concentré sur l'esthétisme des paysages enneigés, il y règne une ambiance pesante et froide. La fin de ce tome devient même très oppressante, on avance à tâtons vers l'inattendu et la peur de ce que l'on peut découvrir après chacun de nos pas est saisissante.
A partir du moment où...
Manji se réveille dans le palanquin et découvre avec consternation le massacre autour de lui et surtout que Lin a disparu
... On se retrouve entraîné dans une course contre la montre terrifiante. La cerise sur le gâteau, c'est l'acquisition...
du pouvoir de l'immortalité pas cette saloperie de Shira.
Il était déjà un sacré obstacle dans le périple de Manji et Lin, mais alors maintenant je me demande bien comment ils vont lui régler son compte. D'ailleurs, la fin de ce volume laisse un tel suspens, que je vais pas pouvoir tenir bien longtemps avant de me plonger dans volume 25 qui me nargue à ma droite.
Raaah et puis Tampopo n'a t-elle jamais été aussi magnifique ?
(http://i838.photobucket.com/albums/zz310/Femt0/blade-of-the-immortal-1523448_zpsefc4f534.jpg) (http://s838.photobucket.com/user/Femt0/media/blade-of-the-immortal-1523448_zpsefc4f534.jpg.html)
Volume 25
La vision de l'immortalité, maudite, exposée dans les faits selon Samura. Ce volume est d'une extrême dureté. Un bal sanglant dont la souffrance semble éternelle, un combat désespéré en quête d'une mort salvatrice. Un combat si désespéré qu'il en devient un véritable carnage... L'acharnement tourne à la boucherie, les corps se mutilent perpétuellement, mais la mort s'en moque.
Beaucoup se diront que cette abondance de violence tend à la futilité, sombre très vite dans la gratuité... Vous n'imaginez pas à quel point vous vous méprenez. Elle dessert complètement l'histoire et la façon dont l'auteur la dépeint nous fait exactement comprendre quel fardeau endurent les personnages, il ne pourrait y avoir de meilleure façon de faire. La preuve en est qu'on se sent choqué, qu'on arrive à prendre ce carnage au sérieux et que l'on ne peut qu'éprouver une profonde compassion, quelque soit la nature du personnage et les horreurs qu'il ait pu commettre.
La mort de Shira est l'une des plus horribles que j'ai jamais vu. Il est obligé de vivre et de se voir en train de se faire bouffer jusqu'au dernier instant, sans pouvoir rien faire.
Cette confrontation était prévisible depuis longtemps, mais de cette façon là, impossible. C'est juste énorme et tellement intense. :)
L'Habitant de l'Infini Final (T30): La vache, j'avais oublié. J'avais pas réalisé que ce serait le dernier. Quelle baffe. J'ai été sous le choc jusqu'à mon retour chez moi, et je me suis dit qu'il fallait absolument que j'écrive une critique avant de me rappeler de l'avoir déjà fait. =D
Du coup, j'ai écrit carrément un mini article dessus, car j'avais beaucoup de chose à dire. Avec un peu de chance, le staff voudra bien le prendre. Au final, la seule chose que je vais dire ici, c'est que la conclusion m'a comblé.
En attendant Shadow, je veux bien reprendre la discussion que tu avais amorcé. 8)
Je suis pour ma part très heureux que Manji aie survécu. Le faire mourir aurait pu être intéressant, mais le faire survivre reste bien plus logique. Il reste le témoin du temps qui passe, du fait que tout s'efface finalement et le seul dont la vie ne change pas. Chacun a eu la fin correspondant à la vie qu'il avait vécu. Les guerriers sont morts et ceux qui ont trouvé autre chose s'y sont consacré. Pour finir, la conclusion laisse comprendre que l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement et que même si le passé est le passé, ses conséquences marquent le présent et le futur à jamais. C'est splendide.
Il va falloir que je m'y remette, je n'ai toujours pas eu le temps de lire le 26 mais ta réaction là me fait languir, enfin non, je ne veux pas que ça se termine.. Arf Si... Je ne sais pas, je ne sais plus.. T_T
Je viens de boucler le tome 29 et je sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais pressentiment...
Pour Makie. Si elle se fait tuer à cause de sa tuberculose... Ah non, putain, je peux pas imaginer une mort aussi merdique. Je vous jure si elle crève comme ça je fais une dépression. T_T
Makie m'a ébloui encore une fois. J'adore trop sa façon de se battre. Elle paraît si calme, chacun de ses mouvements mène toujours vers une issue fatale... Elle est monstrueuse et tellement gracieuse à la fois, c'est définitivement mon personnage féminin préféré toutes œuvres confondues. Samura fait encore une fois un travail formidable sur le découpage des scènes de combats et offre à Makie un dynamisme effroyable, elle fait danser la mort. Raah et puis j'adore ce genre de plan où elle paraît imposante, voire écrasante :
(http://uppix.net/KAjNzp.jpg) (http://uppix.net/KAjNzp)
Croyez le ou pas, mais me refaire défiler ce tome pour trouver cette image m'a filé des frissons. ><
En attendant Shadow, je veux bien reprendre la discussion que tu avais amorcé. 8)
Je suis pour ma part très heureux que Manji aie survécu. Le faire mourir aurait pu être intéressant, mais le faire survivre reste bien plus logique. Il reste le témoin du temps qui passe, du fait que tout s'efface finalement et le seul dont la vie ne change pas. Chacun a eu la fin correspondant à la vie qu'il avait vécu. Les guerriers sont morts et ceux qui ont trouvé autre chose s'y sont consacré. Pour finir, la conclusion laisse comprendre que l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement et que même si le passé est le passé, ses conséquences marquent le présent et le futur à jamais. C'est splendide.
Je suis d'accord avec Z, la fin me convient très bien. Elle me parait tout à fait logique, mais elle est en même temps surprenante parce qu'il y règne tout au long une tension énorme...
la peur sans doute de voir la fatalité prendre le dessus est de tout emporter. Kagehisa était voué à mourir, on sait que Lin devait se venger et pourtant quand elle passe à l'acte, j'avoue ne pas l'avoir vu venir.
Pareil pour Makie, je le sentais pas et pourtant je ne pensais pas qu'elle aller mourir de cette façon. T_T
Pour Manji, en fait pour moi ce n'est pas un personnage principal, tout du moins pas de ceux de la trempe des héros qui sont les plus forts et qui gagnent toujours à la fin, il est plutôt une sorte d'aiguille où le fil de l'histoire est accroché dessus. Il nous permet de rencontrer des personnages d'exceptions qui eux par contre nous entraînent dans leur combat, leur but, leur raison d'être et de vivre... C'est un personnage hors du temps qui traverse une époque marquée par la bataille entre le Ittô-Ryû et le gouvernement, une époque baignée de sang et de vengeance, mais aussi une époque marquée par la bravoure, l'honneur et le talent de prestigieux combattants.
Et les personnages qui m'ont extrêmement éblouis dans cette œuvre sont Kagehisa et Makie, et Makie surtout qui transparaît comme une sorte de mythe et dont les apparitions ponctuelles marquent clairement les esprits.
Elle est invincible et dégage une aura écrasante lorsqu'elle rentre en scène. Le souvenir de son apparition sur la berge, lorsqu'elle vient en aide à un Kagehisa affaibli par la maladie me file encore la chair de poule. Quelle prestance, quel charisme et surtout quelle effroyable combattante. Le mythe est sublimé par l'attachement que Kagehisa lui voue, le grand Kagehisa qui semble si fort et qui pourtant aimerait pouvoir égaler la force de cette déesse de la mort. J'ai beaucoup aimé l'histoire qui les unis et les sentiments qu'il y a entre eux, ce lien particulier qui mélange fascination, amour et même peur parfois.
La scène finale où elle brûle son dernier souffle de vie en combattant aussi monstrueusement m'a laissé complètement abasourdi. Elle ne peut pas mourir, on se dit sans cesse que ce n'est pas possible. L'admettre est vraiment difficile.
La résignation de Giichi était un énorme moment aussi. Savoir s'avouer vaincu pour un combattant de cette trempe et surtout le fait que Makie l'épargne lui donne tellement de classe encore une fois. *_*
Haha, quel manga. 8)
J'ai beaucoup aimé la décision finale de Lin.
elle était partie pour finalement ne pas se venger contre Kagehisa jusqu'au moment où celui-ci lui dit que son combat ne finira jamais. C'était la seule chose qu'elle ne pouvait pas supporter: un nouveau cycle de morts et de violence. Elle finit du coup par le tuer pour une autre raison qu'avant, pendant que celui-ci se résigne à mourir de ses mains en souriant... La scène est magnifique.
J'ai le même sentiment pour Manji. Il transcende son statut de personnage pour devenir quelque chose d'autre, un témoin immuable du temps qui passe. Son accoutrement change, mais lui ne le fait pas: il s'adapte à l'époque, mais continue de la regarder en étranger...
Quant à Makie,
Elle disparaît à mon sens comme elle est apparue, comme une espèce de Déesse de la mort diaphane et invincible. Le fait qu'elle soit vaincue par des arquebuses en dit long: elle était imbattable à l'arme blanche, mais c'était un personnage "fixe", incapable d'avancer que ce soit par sa mentalité ou sa maladie. Elle finit par être vaincue par l'outil du temps qui passe, en somme.
J'avais oublié de le mentionner, mais le destin du Senior manchot du Ittoryu est très parlant:lui aussi était un personnage "fixe", incapable de s'adapter au temps qui passe. Il n'était pas fait pour la paix et sombre dans la sénilité quand il n'a plus le sabre pour le soutenir. C'est assez fort comme image
Le couple Kagehisa-Makie reste pour moi mythique en tous cas. Tous les deux si forts et si fragiles à la fois...
Tu fais une critique j'espère! =D
Oui, moi aussi la décision de Lin m'a plu, elle est à son image en fait.
Elle se soucis toujours des autres quand on y regarde et elle le prouve de façon très honorable à la fin. En fait c'est drôle parce que tout au long du manga, le message en filigrane c'est que la vengeance appelle à la vengeance, mais finalement Lin passe à l'acte pour stopper ce cycle, alors que si on suit le raisonnement de départ, on se dit que seul le pardon aurait dû le stopper. Mais enfin c'est complexe, au stade où ça en était, il n'y a pas d'autres issues que la mort de tous les instigateurs pour mettre un terme au conflit. Il faut faire table rase.
Il y a un détail qui me chiffonne concernant Ryô, la fille d'Habaki,
Pourquoi les autres lui cachent que sa fille en est venue à se couper le pouce pour pouvoir rejoindre son père. Sachant qu'il avait de fortes chances de mourir, c'était le moment ou jamais qu'il sache à quel point sa fille lui était dévouée. Il en aurait été fier je pense.
Tu fais une critique j'espère! =D
Je ne sais pas par où commencer, c'est difficile de faire une critique sur un manga auquel on mettrait 10/10 d'office. ^^
Il en aurait été fier je pense.
A mon avis, il savait déjà que sa fille lui était dévouée et ses hommes ont plus tenté de faire qu'il ne s'inquiète pas pour elle et sa vie future avant de mourir...
A mon avis, il savait déjà que sa fille lui était dévouée et ses hommes ont plus tenté de faire qu'il ne s'inquiète pas pour elle et sa vie future avant de mourir...
Ben justement,
Puisqu'elle est morte, tu veux qu'il s'inquiète de quoi de plus ? Comme il le dit d'ailleurs en laissant sa dépouille, "Je vais tuer Kagehisa, il ne me reste plus que ça", Habaki n'a vraiment plus rien et du coup savoir qu'elle était prête à mourir pour lui à ce point, certes ça n'aurait pas apporté grand chose de plus, mais enfin à quoi bon lui cacher.
Tu m'as fait relire le passage, j'ai cru que j'avais mal compris, mais non c'est sûr. ><
*Mode fanboy on
J'étais en train de me faire un survole de l’œuvre en quête d'images pour mon prochain kit, et cette planche me fascine:
(http://uppix.net/b75tZM.jpg) (http://uppix.net/b75tZM)
Elle dégage une atmosphère lourde et suffocante, on a l'impression que le temps est ralenti et l'aura de mort qui entoure Makie est splendidement retranscrite je trouve. On dirait que Makie flotte au beau milieu, comme une déesse qui vient d'ouvrir une porte sur l'enfer, c'est trop énorme. :rolleyes:
*Mode fanboy off
Ce que j'aime dans le style de Samura, c'est que comme il le dit dans l'interview, il cherche à rendre les femmes belles sans pour autant les rendre voluptueuses. J'aime beaucoup la façon dont il dessine leur visage et en particulier leur bouche et leur regard. On ressent beaucoup de désir, on perçoit leur charme (c'est d'ailleurs pour ça que j'ai cette signature, cette bouche m'hypnotise...) et par exemple pour Makie, elle a un regard triste qui vient chercher tout droit le cœur du lecteur. De cette finesse qu'il leur apporte, Samura trahit le plaisir qu'il doit prendre en les dessinant.
Hisoka Hibane fait aussi parti des personnages qui m'ont paru "envoûtant", sa personnalité jouant d'ailleurs pour beaucoup.
(http://img15.hostingpics.net/pics/678347mireillebouquetnoirbygenimonsterd7hd2ai.jpg) (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=678347mireillebouquetnoirbygenimonsterd7hd2ai.jpg)
Quant à Hyakurin, même combat en fait, personnage remarquable. :P
(http://s3.zerochan.net/Blade.Of.The.Immortal.240.1278452.jpg) (http://www.zerochan.net/1278452)
J'ai un amour malsain pour les personnes qui se forgent dans la souffrance, j'en ai bien peur. ^^'
J’avoue que je n’y connais rien en dessin et coup de crayon de mangaka, ce n’est que le troisième manga que je lis. J’ai eu juste cette impression de me balader entre le croquis et l’estampe (comme une empreinte avec un relief) et je trouve cette variation agréable.
Pour les femmes je trouve aussi que c’est assez subtil, cet exemple est éloquent :
(http://zupimages.net/up/15/15/4va4.jpg)
J’avoue que je n’y connais rien en dessin et coup de crayon de mangaka, ce n’est que le troisième manga que je lis. J’ai eu juste cette impression de me balader entre le croquis et l’estampe (comme une empreinte avec un relief) et je trouve cette variation agréable.
Pour les femmes je trouve aussi que c’est assez subtil, cet exemple est éloquent :
(http://zupimages.net/up/15/15/4va4.jpg)
Qu'on soit bien d'accord, quand j'ai employé le terme "brouillon", j'entendais par là que son style est très esquissé, mais j'aime beaucoup et je trouve ça beau. Son style devient encore plus beau par la suite d'ailleurs, les traits de Makie laissent bouché bée. :)
Un style très détaillé pour moi c'est par exemple une planche de Berserk où là en revanche, le trait est très fin et précis, plus propre. Tu peux passer un certain temps entre chaque case avant de faire attention à tout ce qui y fourmille.
(http://img.photobucket.com/albums/v491/VladTaltos30/Berserk_v32c279p08_09.png)
J'ai jusqu'à juillet pour les finir mais je pense que ça va être beaucoup plus tôt que ça =D.
J'adore Hyakurin (la fausse blonde !!), Magatsu aussi dès le début il était cool.
Par contre Maki, j'ai encore du mal. Elle culpabilise de trop cette femme :huh:. Mais bon ça viendra peut être, je ne suis qu'au tiers de l'histoire.
Quand je vois comment ça bascule entre Anotsu et Lin à leur deuxième rencontre, je me dis que tout est possible
J'espère qu'il va y avoir pleins de rebondissements encore et encore.