Ben je ne suis qu'à la moitié et je dois dire que je partage ton point de vue. Certains épisodes sont trop en décalage
Comme l'épisode où ils se prennent pour des guerriers d'un jeu de role. J'ai trouvé ca très moyen, surtout que ca dure tout l'épisode quand méme
Par contre, le graphisme m'a quelque peu rebuté au début. Je n'aime pas trop ce genre de chara-design mais ca, c'est purement personnel :)
En revanche il va falloir parler du dernier épisode, j'ai une théorie dessus, mais je ne sais pas si je l'ai fumée ou pas...
Je ne comprend pas bien pourquoi. Je n'ai rien vu à la fin qui nécessite des théories.... c'est justement ce qui pique ma curiosité au vif :wacko:
Pour moi, elle est claire, nette, sans ambiguité. Tu veux parler du:
flic qui fait comme le vieux pépé et que l'on voit sur la lune. C'est sur ce qu'il dit, ta théorie??
non, dans la preview de l'avant dernier épisode, dans les fameuses "dream confessions", il y a un mot qui apparaît,
"period", qui sont en anglais les menstruations (je l'ai vu à l'époque en fansub américain). Or, dans le dernier épisode, au moment où le chien meurt, la gamine a mal au ventre, elle s'accroupit pour que ça passe. Du coup ça donne un parfum freudien à la série sur la fin, entre éveil à la vie sexuelle et naissance d'une déformation mentale. De toute façon c'est sûr que cette gamine a pété un plomb à ce moment là, qu'elle ait ses premières règles ou pas (parce que si toutes les femmes pétaient un plomb pour ça, on le saurait)...
Sinon, la fin est claire c'est sûr, mais cependant on n'est pas sûr d'une chose : shonene bato, c'est le fantôme du chien, ou c'est simplement une projection mentale de la gamine qui, devenue femme, a refoulé ça jusqu'à ce que ça ressorte ?
J'ai pas compris la 1ére partie de ton spoil ^_^ Pour la 2éme:
D'après ce qu'on voit, ce qui est dit, le Serial Batteur est la culpabilité de Tsukiko, son mauvais coté. Alors que Maromi est l'idéalisation de ce qui est arrivé.
C'est d'ailleurs pour ca que le gamin ne cesse de grandir à mesure que la popularité de Maromi augmente. La culpabilité et le remord de Tsukiko augmente en méme temps que son mensonge.
Voilà ce que j'ai compris
oui. Pour moi les deux sont les mêmes, chacun sa facette, mais c'est le même monstre
de toute façon maromi est une saloperie finie.
dans le dernier épisode la gamine, lorsqu'elle lâche la laisse du chien, elle le fait car elle a mal au ventre. Ma déduction = elle a ses règles. Rien ne le dis dans cet épisode, si ce n'est le mot "period" apparaissant dans l'annonce de l'épisode précédent...
Tu veux bien me dire pourquoi ce passage t'as autant marqué ^_^
Je ne pense pas que ca soit vraiment essentiel, en tout cas, je ne vois pas du tout en quoi.
Mais méme si ce passage est un peu trop space, l'explication reste convaincante et crédible. En fait, je regrette juste une chose:
Tous les passages dans les mondes fantastiques et le gros, gros craquage de la fin ou le gamin se transforme en boue noiratre. Je trouve que c'est un peu poussé et en décalage avec le reste
ça m'a vraiment marqué dans la mesure où Kon semble lui-même insister fortement dessus, puisqu'il prend le soin de l'annoncer à l'avance par ce mot qui apparaît en gros à l'écran.
Du coup j'essaie de voir si ça n'aurait pas une importance majeure dans la série.
de toute façon le sexe a une très grande place dans la série.
Pour la fin, j'avais trouvé ça vraiment osé, ça m'a beaucoup plus, parce que ça fait sauter le carcan des genres, on ne sait plus vraiment à quoi s'attendre. J'aime bien aussi l'idée que l'obsession d'une seule personne menace le monde dans sa totalité
enfin, je trouve que Paranoia Agent a beaucoup de similitudes avec le film "L'expérience Interdite", où des gens se mettent en état de mort clinique pour affronter leurs névroses. Et pour Kieffer Sutherland, il y a justement un gosse avec une batte !
Up de topic.
J'ai maté hier l'épisode 8 et il m'a pas mal étonné : il n'a quasiment aucun rapport avec le reste (on voit Shônen Batto pendant deux minutes à tout casser) et on suit trois persos, un vieux, une jeune et un entre les deux, qui n'ont qu'un but pendant ces 20 minutes : se suicider.
En fait si, il y a quand même un rapport avec les épisodes préécdents :
On comprend mieux d'où sort le faux shônen Battô qui s'est fait buter par le vrai peu avant
La construction de l'épisode est assez marrante : il est entrecoupé de dialogues sur un chan style irc ^_^
Et comme je le pensais, c'est vraiment Maromi le fil rouge de l'histoire :rolleyes:
Le chara-design des trois héros de cet épisode est assez zarbe : par moments, leurs visages sont déformés et ratés. Je sais pas si c'est fait exprès ^^"
Ah mince j'avais pas vu ce topic et du coup j'ai sorti celui sur Kon ! (et FMK t'as renchéri ;) )
Twin Peaks, je connais pas, ni le film, ni la série, mais j'essayerai de les mater à l'occasion. Par contre j'ai vraiment pas aimé Mulholland drive parce que, contrairement à ce que fait Kon, Lynch prend un malin plaisir à rendre son film complètement incompréhensible et décousu. Et quand je vois que les intégristes du réalisateur prônent un septuple visionnage pour enfin y comprendre quelque chose, ça ne me donne pas envie d'aller plus loin.
Ceci étant dit, retour à Paranoïa agent ! ^_^ (fait attention à ne pas me révéler où t'habites FMK, sinon tu risques de ne jamais revoir ton fameux coffret numéroté)
J'ai lu le début du topic avec la mini-théorie de Wata et j'avoue que j'étais passé à côté, pour la simple raison que j'ai souvent zappé les previews. A vrai dire je ne sais pas trop comment interpréter ce passage, mais Kon n'a sûrement rien fait au pif...
Au fait j'ai vraiment adoré la deuxième partie de PA, truffée de surprises et de trouvailles narratives, tout en restant très divertissant voire instructif (cf. fonctionnement d'un studio).
Après je ne pense pas qu'il y ait de vrai débat sur la nature même de Shonen Bat.
On saisit bien sa raison d'être et sa façon de fonctionner (qui est un joli prétexte pour réunir dans un même anime toutes les tares de la société japonaise, ou presque), mais son existence reste purement fantastique et fantasmée.
Ceci étant dit, retour à Paranoïa agent ! ^_^ (fait attention à ne pas me révéler où t'habites FMK, sinon tu risques de ne jamais revoir ton fameux coffret numéroté)
Non, ne t'inquiètes pas, tu n'auras JAMAIS mon coffret n° 0125... ^_^ ^_^
Quant à Shônen Bat, c'est vraiment un concept extraordinaire : C'est vrai, il n'a pas d'existence propre, et il cristallise en lui toutes les psychoses de la population japonaise. Il est né du sentiment de culpabilité et des mensonges de Tsukiko, et devient un véritable mythe qui ne cesse de grandir, alimenté par les rumeurs et par la peur des hommes.
Sinon, en relisant les posts, je viens de penser à autre chose pour renforcer davantage la comparaison Twin Peaks/Paranoia Agent (voir topic Satoshi Kon). A la fin de chaque épisode, le vieillard fait des sortes de prophéties totalement incohérentes et surréalistes. Et dans Twin Peaks, au début de chaque épisode (mais cela n'a été diffusé qu'aux Etats-Unis) la Femme à la Bûche parle au spectateur de choses et d'autres : de philosophie, de sciences naturelles, de physique ou de métaphysique, le tout sur un ton très monocorde et toujours dans la même position, assise sur son fauteuil avec sa bûche dans les bras, avec un visage totalement neutre et un regard impénétrable... Bizarre, non? ^_^
Je viens de finir le visionnage de Paranoia Agent :
Je suis d'accord avec Wata pour le coup des règles de Tsukiko dans le dernier épisode. J'y ai pensé aussi. Comment ça, c'est pas le plus important dans la série ? ^_^
Après pour shônen batto, ça me parait assez clair :
c'est un perso fantasque (parce qu'un gamin qui arpente la ville en rollers dorés avec une batte, ça court pas les rues) que la gamine s'est inventé pour lui renvoyer sa propre culpabilité. C'est le "c'est pas moi, c'est Murphy" revisité. Ensuite, il apparait à toutes les personnes qui ont une réaction de fuite par rapport à leur quotidien et ses exigences : ils se créent tous une personne imaginaire sur qui rejeter la faute de leur propre échec (ou du moins la vision qu'ils se font de leur vie comme étant un échec). En même temps ils veulent se délivrer de toutes ces contraintes et s'auto-plongent dans un état clinique proche du coma pour à la fois avoir le sensation d'exister (les médias s'intéressent tout à coup à eux, alors que jusque là, ils avaient l'impression que personne ne se souciait d'eux) tout en sortant de leur existence habituelle (plus personne ne peut venir les faire chier, vu qu'ils sont au seuil de la mort). A force d'auto-persuasion, ils finissent par se convaincre que cette personne coupable tout droit sortie de leur imagination existe réellement.
Au fait, vous avez remarqué que dans le générique de fin, c'est le flic Maniwa qui est allongé pile face à la peluche de Maromi géante et non en cercle autour avec les autres ? Ce n'est sûrement pas un hasard. :rolleyes:
En revanche :
de toute façon le sexe a une très grande place dans la série.
Ah bon ? :huh:
Ca devient très freudien, mais tu pourrais développer/expliciter, stp ? :rolleyes:
Désolé Starry je n'ai plus assez la série en tête pour te répondre clairement.
De toute façon il faut parler psychanalyse en effet, même si c'est énervant.
C'est surtout le coup des premières règles, la dualité prostituée/jeune fille "bien", l'otaku qui baise ses figurines, etc. Thème du miroir, thème du traumatisme à renvoyer à la peur de la sexualité, célibat/famille, femme/enfant, hypocrisie/réalité des sentiments, frustration/exutoire violent etc.
Y compris Shonen Bite qui n'est en fin de compte que la projection d'un fantasme collectif. Dans la mesure où la série tourne autour du fantasme, il faut bien que le sexe entre en compte. La tension sexuelle ou en tout cas la question du rapport au genre (homme/femme) est très présente chez satoshi Kon : Perfect Burne est aussi un film sur le fantasme et le viol, Tokyo God traite des travestis qui sont une forme de laissés pour compte au même titre que les clodos, Millenium Actress évoque la question des personnalités multiples de Chiyoko (// à faire avec la schyzo de Paranoia Agent par exemple), Paprika encore une fois question schyzo de la femme fatale/femme bien, + thématique de l'amour "anormal" (bombe + obèse)... Donc : le sexe n'est pas toujours évoqué explicitement mais le rapport entre les sexes et la question des genres est essentiel. D'autant plus que dans Paranoia Agent il y a des détails vraiment explicites qu'on ne trouve pas ailleurs (sauf dans Perfect Blue où il va jusqu'à montrer des poils pubiens...).
Et argument le plus décisif : la batte du jeune garçon est tordue ! (nan je déconne hein...)
J'avais plein d'arguments à une époque... Mais depuis j'ai vu à peu près 75 000 épisodes de Naruto alors j'ai un peu oublié Paranoia Agent... De toute façon le dossier Satoshi Kon est une priorité alors ce sera actualisé un jour
|Tiens petite reactivation du topic, vu que je prepare ma petite critique la dessus. Paranoia Agent ou la série la plus mal nommée...car bon, huhu
Cela devrait s'appeller Schizoprenia Agent et pas Paranoia.
La Paranoia est définie comme un délire de persécution et non pas à un délitement de la perception de la réalité. Le passage à l'acte mythomane releve d'un dénis de la réalité et de la fabrication d'une nouvelle image mentale. Ce dont souffre Tsukiko releve de la Schizophrénie et pas de la Paranoia . Pour réference, les cas de personnalités mulitples sont une des formes de schizophrénies.
La série est prenante relativement bien pensée et équilibrée. Ce qui est d'ailleur marrant dans l'épisode 8, c'est que notre groupe de bras cassés, qui semble totalement ou presque HS avec le fil de l'histoire principale prenne une autre signification a postiori.
Le fil principale de l'histoire étant le thème de la légende urbaine, son intégration dans les traumas des gens et son expansion. Les gens en situation de stress intenses, voir de rupture avec le réel du à ce dernier se servent du Shonen Bato comme d'autres se servent de la peluche pour se rassurer.
Ce qui est justement risible et paradoxale avec notre groupe de bras cassés du suicide collectif, c'est qu'en ayant leur propre volonté et aspiratin (le suicide yeaahh), même si ils connaissent shonen bato, ils demeurent independants au fond d'eux même et au final n'y font pas appel.
En effet, Paranoia Agent ne parle pas que de paranoia, mais il y en a aussi :
Chaque "victime" croit être persécutée par Shônen Bat, ce qui relève bien de la paranoïa.
Cependant, la faute en revient aussi à la traduction qui a tendance à trop préciser un terme plus vague en japonais.
Le titre VO est 妄想代理人 Môsô Dairinin
Dairinin (代理人) désigne un agent ou un émissaire mais Môsô (妄想) ne désigne pas spécifiquement la paranoïa, exemple 1 (http://www.dictionnaire-japonais.com/rechercher.php?mot=mousou&jpIN=1&frIN=1&search=1&romajiIN=1) exemple 2 (http://kanji.free.fr/kanji.php?unicode=5984)
Merchiii pour ces lumières (comme quoi la traduction c'est toujours le boxon), c'est plus clair comme ca, bon vrai que Madness Agent ca tape moins comme titre.
En fait vu, si on en restait à la première partie, effectivement ce ne pourrait qu'être une hallucination, mais comme cela évolue vers du fantastique l'interpretation differe. La légende urbaine ayant pris du poids, ils se font réellement agressé par le phénomène Shonen Bato, les individus en position de stress avancée l'appellant inconsciement, enfin bref xD).
Tiens une question (je viens de lire tout les avis , trés interssant par ailleurs, mais quelqu'un (Wata ?) pourrait-il me dire à quoi sert le vieux? Parce que pour tous les personages je vois à peu prés mais
Comment peut il vouloir fuir quelque chose, vu que vraisemblablement, il est deja enfermé en lui meme car, fou (me semble). Mais la derniére scene me fait dire qu'il doir avoir plus d'importance que ça, mais je vois pas. z'avez une idée là dessus?
Je trouve que la fille et les 2 inspecteurs sont plutôt bien faits moi... :huh:
ouai mais tous les autres persos sont horriblement moche ,comme le flic qui arrête le gamin a la batte dans l'épisode 4
apres je n'ai vu que 4 épisodes peut être que les autres persos seront plus jolies