KAIBA (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-kaiba-2774.html)
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Synopsis :
Kaiba nous plonge dans un univers où les êtres vivants ont réussi à stocker les mémoires dans de petites puces, permettant ainsi de ne plus "mourir", la puce étant transférer d'un corps à un corps si ce dernier venait à être détruit.
L'histoire commence alors que Kaiba, le personnage principal, se réveille sur une planète inconnue. Il n'a ni souvenirs, ni mémoire, et le corps qu'il l'abrite semble spécial. Seul indice en sa possession : un pendentif autour de son cou contenant la photo d'une mystérieuse jeune fille.
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C'est alors que Kaiba est attaqué par d'étranges créatures. Il est secouru par un certain Popo, qui semble le connaître, et qui lui affirme que ses jours sont en danger. Kaiba, renommé par sécurité Warp, embarque alors sur un vaisseau spatial, le Neuron, afin d'échapper à ses ravisseurs et tenter de retrouver la mystérieuse jeune fille, qui ne semble pas être si mystérieuse que ça pour Popo et le reste du monde...
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Voici le dernier OVNI des studios MadHouse. Petite série de 12 épisodes, Kaiba est le dernier bébé de Masaaki Yuasa, plus connu parmi nous pour le contreversé Kemonozume (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-kemonozume-1149.html). On peut donc assez étonné lorsque l'on peut voir les images de cette série, visiblement très éloigné de son grand frère. Mais pas tant que ça.
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Déjà, je pense que vous l'avez compris, le ton de l'histoire n'est pas de pair avec le style graphique très enfantin. En effet, le ton est assez sérieux et le scénario semble partir vers quelque chose d'assez subtil. Cela donne une mise en abîme assez destabilisante au début. De plus, le premier épisode est plus que déroutant. En fait, le spectateur se trouve exactement dans la même situation que Kaiba, en gros on ne sait rien de qui il est, d'où il est, quels sont les lois de cet univers. Bref, le premier épisode est très énigmatique, même si un second visionnage après observation dans épisodes suivants rend les choses plus claires.
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Mais Kaiba se veut une série à part et le second épisode confirme clairement cette impression. Après un premier épisode troublant, le second se veut aussi destabilisant en misant sur un autre aspect. En effet, apparaît alors un fan service non dissimulé allant de la bimbo au bonnet W, ainsi que des scènes plus "chaudes" comme une séance de "masturbation" vraiment spéciale. Bref, on retrouver clairement la patte de Masaaki Yuasa à ce niveau là, qui s'y était donné à coeur joie dans Kemonozume.
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Cependant, bien que le fond et la forme de cette épisode donne quelque chose de très étonnant, on est étonné du résultat car ça reste fortement crédible. De plus, l'ensemble fait avancer l'histoire et permet de découvrir d'autres informations sur l'univers de Kaiba.
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Les deux épisodes suivants sont plus softs et permettent à Kaiba de découvrir d'autres infos sur les mémoires, les corps... Même si pour le moment le scénario n'a pas vraiment décollé, le peu d'éléments énoncés dans le premier épisode donne assez envie de suivre la série (et son format de 12 épisodes aide également). Cependant, vu les thèmes abordés, il faut espérer que l'on ne tombera pas dans quelque chose de trop "classique", genre réflexion sur l'identité, même si la série tend vers ce genre de réflexion, je pense.
Sinon niveau forme, parlons en un peu tout de même. Comme le montre les screenshots, le style est très enfantin malgré le ton sérieux. L'avantage de tel choix, outre la mise en abîme, permet à la série de se maintenir dans une certaine qualité niveau dessin et animation (ce serait un comble tout de même!). Ajoutons aussi que la BO, bien que discrète, semble contenir quelques petites perles et que l'opening est très bien foutu musicalement et visuellement.
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Donc voilà, si vous avez envie de voir un série OVNI comme seul les nippons peuvent le faire, Kaiba me semble être un choix judicieux. La série n'est pour le moment pas subbé en français mais des épisodes VOSTA sont facilement trouvables. En espérant que vous tenterez vous aussi l'aventure pour que l'on puisse en discuter...
J'ai commencé la série en visionnant les trois premiers épisodes dans la journée. Que dire? Je n'ai pas du tout attaché aux graphismes, comme le dit Diyo, cela fait limite Cartoon Network, c'est dire. Le premier épisode nous fait pénétrer gentiment dans l'univers de Kaiba en donnant les bases. Le second est à mon sens relativement osé et inutile en raison des scènes qu'il propose. Je n'en ai pas retenu grand chose.
Par contre j'ai pris mon pied dans la série avec l'épisode 3, très bien construit et émouvant, l'histoire de la petite fille et les souvenirs de sa tutrice commencent à aborder le thème central de l'histoire : la mémoire. Le petit problème à mon avis c'est la tendance à considéré que l'identité est formées uniquement de deux éléments :la mémoire et le corps. Peut-être ce point sera-t-il nuancé par la suite.
Concernant ton spoil :
Au risque d'avoir mal compris, il est très clair dès le début dans cette série que l'identité réside dans les mémoires et non dans les corps. Ces derniers ne sont finalement que de la "marchandise"...
Oui bien sûr mais je crois surtout qu'il n'y a pas que la mémoire et le corps qui forment l'identité et j'espère que la série soulignera ce point par la suite. L'originalité de la série est en effet de faire du corps un simple instrument mais il n'en reste pas moins un élément qui donne une identité au personnage. Aussi variable soit-elle elle a son importance.
Edit : série finie. Je retiens l'OST et les génériques en particulier. Quelques bonnes idées dans le scénario mais celui-ci est définitivement trop décousu et avec une patte graphique digne de CN ça n'arrange pas les choses.
Je vais de ce pas me procurer l'OST.
J'en suis à 3 épisodes et ça me plait énormément ... le premier m'avait intrigué tellement on nous paumaient dans un univers pour le moins atypique et inconnu ... le second vers la fin avec la mort de la passagère clandestine
l'histoire de la petite qui vend son corps et qui découvre que ça puce ne sera jamais restituée ... la douleur de la tante vers la fin c'était terrible, la façon dont c'est amené ... la dureté de l'univers de Kaiba tranche vraiment énormément avec la simplicité du chara-design
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J'ai encore pas mal d'animes à déterrer moi...
• Épisodes 1 à 4
Autant dire que j'ai été assez choqué par la mocheté/agression visuelle de cette chose, bien que j'avais déjà vécu ce genre d'expérience en visionnant le très bon Kemonozume et l'excellent Mind Game du même réalisateur.
Je ne suis pas encore très loin, mais d'entrée de jeu je me suis senti très charmé par l'ambiance poétique sublimée par une OST des plus envoutantes qui soient, grande force de la série selon moi, comme en témoigne ce petit extrait :
http://www.youtube.com/watch?v=qOgldkETcxk
Le contenu est certes plus trompeur qu'il en a l'air, mature sous des traits enfantins, mais je ne peux m'empêcher de le trouver beau malgré les diverses allusions perverses (qui ne sont pas non plus omniprésentes, sans vouloir transmettre de fausses idées), contrairement à Kemonozume qui m'avait semblait bien plus vulgaire. Il faut donc se rendre à l'évidence, Masaaki Yuasa est un véritable génie pour arriver à produire une perle pareille avec un dessin encore plus moche que les planches de Roman (cf Sket Dance). :D En plus de ça l'histoire est accrocheuse, énigmatique, et on se sent transporté comme Kaiba par la découverte de ce monde très étrange dont il n'a plus aucun souvenir.
C'est le genre d'anime qui se démarque, ça saute aux agresse les yeux si je puis dire, mais je sens que celui-là va me marquer dans le bon sens du terme. Vivement la suite...
PS : Au fait, je ne savais pas que Batman avait violé Pinocchio ...
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• Série terminée
L'idée de départ est vraiment intéressante avec cette conception autour de la mémoire et des souvenirs, la possibilité de changer de corps et etc. Mais au final, je ne sais pas trop quoi penser du dénouement, ni exactement à quoi ça nous mène tout ça. C'est une série qui a un arrière-goût de Mawaru Penguidrum je trouve, dans le sens où on est face à un scénario qui nous fait perdre pied tellement ça part dans tous les sens et on se retrouve devant une histoire qui veut plus dire grand-chose ou le contraire, qui a tellement à dire qu'on ne pige plus rien à la longue. L'ambiance et la bande-son seront les seuls critères qui m'auront fasciné (comme ce fut le cas pour Mawapen donc), sans quoi j'aurai trouvé le tout très moyen.