紅 Kure-nai
(http://img392.imageshack.us/img392/3443/kurenai9gz7.jpg)
Fiche AK (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-kure-nai-2794.html) (j'en ai profité pour ajouter quelques screenshots)
Synopsis :
Shinkurô Kurenai mène une double vie : en plus d’étudier au lycée, certains soirs il devient un « médiateur » qui remplit des missions musclées sous les ordres d’une femme mystérieuse appelée Benika. Un jour, celle-ci arrive dans la chambre de Shinkurô accompagnée d’une petite fille de 7 ans, Murasaki Kuhôin, et lui confie une nouvelle mission : protéger la fillette, enfant bâtard de l’héritier d’une famille très puissante. Benika, secondée par Yayoi, une jeune femme médiatrice sévère et efficace, vient de la kidnapper suite au décès de la mère de l’enfant.
Se reconnaissant dans l’enfant seul et abandonné, Shinkurô accepte la mission et, à partir de ce jour, héberge la fillette. Mais la cohabitation n’est pas toujours facile car Murasaki est habituée à une vie dans une maison luxueuse entourée de servantes qui exécutent ses moindres désirs.
Anime sorti en 2008, produit par le studio Brains Base (http://www.anime-kun.net/business/fiche-brains-base-268.html) à qui l'on doit notamment le très bon Baccano!
(http://img505.imageshack.us/img505/8565/kurenai1oa2.jpg) | (http://img171.imageshack.us/img171/6370/kurenai4yt8.jpg) |
(http://img529.imageshack.us/img529/3553/kurenai5qd0.jpg) | (http://img168.imageshack.us/img168/5903/kurenai7dj7.jpg) |
Ce que j'en pense :
J'ai vu les deux premiers épisodes à ce jour.
Graphiquement, c'est bien léché et très propre, tant le décor que le chara-design. Le style me rappelle un peu Red Garden, ce qui doit s'expliquer par le fait que Kô Matsuo qui a dirigé Kure-nai a aussi réalisé Red Garden. Certains rôles de personnages aussi : comme Benika qui fait pas mal penser au personnage de Lula dans Red Garden.
L'anime joue pour l'instant sur deux plans : le fossé entre Kurenai qui mène une vie d'étudiant un peu fauché dans une chambre minuscule où il n'y a quasiment rien (avec des voisines triées sur le volet ...) et Murasaki sorti à grand coups de pieds dans le derrière de sa tour d'ivoire (ou de sa prison dorée au choix) et qui a du mal à ne pas considérer Kure-nai comme son domestique.
Les persos sont bien croqués et attachants.
Niveau rythme, à part quelques scènes d'action (1 minute par épisode max), c'est assez lent. sachant que l'anime fait normalement 12 épisodes, j'espère que ça va aller crescendo.
Le générique de début (au style assez décalé) :
http://fr.youtube.com/watch?v=gBD5i3e16qk
Coin culturel :
(désolé si le titre fait pédant, ce n'était pas mon intention)
Kurenai (en japonais : 紅) désigne le rouge écarlate (comme dans Porco Rosso ~ Kurenai no Buta (le cochon écarlate)). Kure-nai est ici égaleemnt le nom de famille du héros.
Le kanji peut se prononcer aussi "beni" comme dans Benika, le nom de la commanditaire de Kure-nai.
Le prénom de Murasaki (en japonais : 紫) désigne une plante, le grémil ou herbe aux perles, de couleur violette et donc par extension également le violet. Ce nom renvoie également à Murasaki Shikibu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Murasaki_Shikibu) dame de cour du début du XIème siècle (époque Heian) et auteur du Dit du Genji (Genji Monogatari), chef d'oeuvre de la littérature japonaise encore étudié par tous les Japonais et considéré comme le premier roman du monde. Sur la 4e image ci-dessus, le père de Murasaki passe justement devant un décor sans doute tiré des illustrations du Dit du Genji (ou en tout cas, ça y ressemble beaucoup et cela expliquerait pourquoi la fille s'appelle comme ça).
J'en suis à l'épisode 4 et je continue d'apprécier cette série.
Ca me fait toujours pas mal penser à Red Garden, tant le chara-design que cet aspect "j'ai quelque chose de spécial, mais je continue de vivre tranquillement ma vie comme si de rien n'était, mis à part la connivence avec ceux qui connaissent mon secret et les méchants à qui je fous une raclée certaines nuits".
Je préviens tout de suite que ça n'a rien à voir avec Baccano!, notamment au niveau rythme (mais aussi pour tous les autres aspects en fait). Kure-nai est une série d'inaction : c'est lent, calme et le héros n'est pas particulièrement un parangon de dynamisme et de forte volonté.
Bonne nouvelle, les personnages sont plutôt bien croqués. Murasaki, notamment, du haut de ses sept ans, n'est pas une gamine ultra niaise et gentille à la voix pleurnicharde (*pense très fort au personnage de Christmas dans Kurau Phantom memory*).
En fait, comme le disait The_Fan, la série tourne essentiellement autour de la cohabitation entre Kurenai et Murasaki d'une part, lui et ses voisines un peu fantasques et farfelues d'autre part et avec ses amis de lycée d'une troisième part, lesquels le considèrent comme un type parfaitement normal (sauf deux d'entre elles qui connaissent sa 2e vie).
Par contre, faut un peu s'accrocher sur le coup de l'entraînement intensif à un art martial secret qui lui a permis de développer une corne qui peut sortir de con bras gauche lorsqu'il est très énervé... Mooouuuuuiiiiiii ^^"
Un truc qui me gonfle un peu, c'est le côté shonen de la mentalité de "battant" à grand coups de "tsuyoku naritai" (je veux devenir fort).
Côté musique, à part l'op et l'end que je zappe allégrement, la musique est très style "piano jazz dans bar cosy". On se croirait presque dans Bartender.
Bref, à part un ou deux bémols, ça passe plutôt bien pour l'instant. :rolleyes:
Epsiode 7 maté hier : même si l'anime est très lent, tranquille et rempli de petits touts et de grands riens, quelque chose fait que son visionnage passe très bien : je ne suis pas du tout en train de bailler devant chaque épisode en pensant "mais Kurenai, bouge ton cul !"
La musique (hors opening et ending s'entend), elle aussi apaisante et "Bartender style", doit participer à cet état de fait ^^
Ceci dit, le 7e épisode me laisse penser que ça va un peu plus se bouger par la suite :
Les kuhôin viennent soudain de sortir du frigo en se rappelant qu'on leur avait comme qui dirait kidnappé Murasaki et qu'il serait peut-être temps de la récupérer !
Pour les quelques membres qui suivent également cette série et qui sont plus avancés que moi, il y a un peu plus d'action par la suite ? ^^"
En caricaturant un peu, on pourrait même dire que Murasaki vient d'une société d'homme où les femmes sont complètement reléguées (reproductrice, potiche ou servante) à une société de femme émancipées où c'est l'homme (Shinkurô) qui se fait un peu mener.
Sinon, pour le Dit du Genji, tu peux jeter un coup d'oeil ici (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dit_du_Genji), si ça t'intéresse. Tu pourras notamment lire :
Dame Murasaki, (紫の上, litt. Dame du grémil), souvent référée par Dame de la deuxième avenue ou Dame de céans dans le livre. Il s'agit de la nièce de la dame du clos aux glycines que le Genji va rencontrer par hasard dans un monastère où son père, Ministre délégué aux affaires militaires, ne s'occupe guère d'elle. Elle est encore très jeune mais lorsque sa grand mère meurt, il la fait enlever et la loge chez lui, dans sa résidence de la deuxième avenue afin d'entreprendre son éducation dans le but d'en faire une épouse idéale et du meilleur goût. Le personnage a une telle présence dans l'œuvre que l'auteur reçoit de la part de la cour de l'époque le nom de la dame comme surnom. Un des tout premiers personnages, sinon le plus important.
(tiens, un enlèvement de la jeune Murasaki ...)
Si ça t'intéresse,
Murasaki est appelée à entrer dans le sanctuaire du fond (Oku no In)
or oku-san (le même oku 奥 qui désigne le fond) est une manière courante de désigner une épouse (plop (http://kanji.free.fr/kanji.php?unicode=5965)), donc il ya une thématique assez forte du mariage, alors même que Murasaki n'est encore qu'un enfant.
Je viens de finir de visionner cette série. J'ai réellement apprecié.
Il y a une vrai qualité d'écriture dans la trame qui au final se rapproche de celle d'un polar classique dévoilant au final les recoins sombres et nauséaux. Des personnages bien croqués dans l'ensemble, quelques maladresses dans le casting (la copine binoclarde était surfétatoire en fait, on n'apprends rien ou presque sur elle).
Il y a quelques thématique qui trainent, la principale étant le récit initiaitique pour notre couple de héro Muraski et son gardien Shinkuro (les deux évoluent, l'un puissant sa force/motivation dans l'autre). J'ai d'ailleurs particulierement apprecié leur dialogue final. L'autre étant l'évolution du cadre traditionnel avec deux anciennes familles mise en scène, les kuhoin (dont Murasaki est la représentante) et Hozuou (Shinkuro est l'heritier de leurs techniques).
Les Kuhoin ne changeant que sur l'action des gardiens de Murasaki, Shinkuro et bennita, alors que les Hozuou (ceux qui ont entrainé Shinkuro) sont sur la voie du changement.
J'ai dévoré ce petit anime! je l'ai beaucoup aimé mais c'est surtout à cause de Murasaki, son design tout kawai et son caractère m'ont fait craquer tout le long.
Par contre beaucoup de choses sont commencées sans être approfondies, idem pour les personnages.
Murakami, bien qu'étant la personne qui connait le mieux Shinkurou ne fait des apparitions que pour le renseigner, pour qu'il se confie et pour qu'elle râle après Yuno.
Idem pour Yuno, elle n'est là que parce que Shinkurou a voulu devenir fort et donc ils se connaissent, elle aurait pu être un point important au niveau de l'évolution de shinkurou mais non.
Même Benika est à classer dans cette catégorie. Certes c'est pour travailler pour elle qu'il eut devenir plus fort, mais il le devient seulement pour Murasaki, et encore le déclic fut long.
Shinkurou n'évolue que grâce et seulement pour Murasaki, toutes les autres femmes autour de lui, soit ne servent qu'à le mettre en valeur ou expliquer le pourquoi du comment de qui il est.
Soit elles sont là pour faire évoluer Murasaki : les 2 voisines de Shinkurou dont j'ai oublié le nom.
Par contre la façon dont parle Murasaki m'a quand même gêné au départ, même si on sait qu'elle est élevé pour tenir son rang
et n'être qu'une "reprodructrice"
,
sa façon de parler est vraiment hallucinante pour une enfant de 7 ans.
Après réflexion c'était sans doute pour nous montrer la différence flagrante entre son monde et le monde réel. Et qu'elle aura beaucoup de mal au début à s'adapter.
Nous on ne la voit au début que comme une enfant
alors que dans le processus de la famille Kihouin elle est déjà adolescente, vu qu'elle sera "mère" à 12 ans.
Même si la recette de cet anime est une recette bateau : découverte du monde par quelqu'un qui a été trop longtemps mis à l'écart, elle est bien mise en scène et elle fait mouche.
On s'attache à cette petite, on aime la voir évoluer, changer, comprendre certaines choses que même nous on n'a pas envie de voir parfois.
De plus elle expérimente la vie de femme avec 2 énergumènes totalement pas normales, l'étudiante qui refuse de se laisser aimer et finit par vraiment souffrir, et l'autre qui se fait "payer" ses services d'escort (je crois que c'est ça non? elle accompagne les hommes). On ne peut pas dire qu'elles soient des stéréotypes féminins.
Mais elles sont bien choisies, car le problème de Murasaki c'est sa relation à l'amour, quelquechose qu'on lui a refusé depuis qu'elle est née!
Donc je disais au début que beaucoup de choses sont abordées sans être approfondies, ça peut sembler nous laisser sur notre faim, mais en fait c'est parce que ces choses là n'ont rien à voir avec l'histoire, on nous explique vite fait pourquoi shinkurou veut devenir fort, comment il connait benika, comment il a eu "sa corne"
, on nous dit ce qu'il y a à en dire, pour qu'on soit à même de savoir ce qu'il se passe.
Mais vu que ça n'a rien à voir avec l'histoire principale : relation shinkurou/murasaki, et bien ils n'approfondissent pas, à quoi ça servirait?
Je râle souvent après des anime qui blablate pendant plusieurs épisodes sur des trucs qui n'ont rien à voir avec l'histoire et ici j'ai droit à un anime qui va droit au but, où chaque épisode est réellement une évolution des personnages, même si on ne le sent pas de suite.
Ensuite niveau graphisme, là aussi j'aime beaucoup, surtout et toujours murasaki avec sa ptite bouille ronde.
je trouve les autres personnages plus filiformes, on a l'impression que murasaki a un traitement spécial.
L'épisode de la pièce de théâtre (je crois que c'est celui là) par contre m'a rebuté, avec ces espèces de personnages style "le cri de Munch", j'étais bien contente quand il s'est terminé, il a failli me faire mal au crâne.
au final un bon ptit anime qui se savoure vite fait en 12 épisodes et que l'on apprécie vraiment si on ne s'arrête pas seulement au
"il faut sauver murasaki de ces méchants Kuhoin qui veulent la mettre enceinte à 12 ans!"
Ola! je pensais pas écrire autant..
J'en suis au 8 ... et pour le truc louche, si je me rappel bien c'était une lame, une corne ou en tout cas une arme qu'il s'était fait placer quand il était dans la famille de la fille qu'est avec lui en classe ... parce que tu te rappel, jeune il avait appris les arts martiaux et du meurtre dans une illustre famille d'assassins. C'est là qu'on lui a placé "ce truc louche" (leur arme/technique secrète) dans le bras afin qu'il devienne plus fort ... quand ça sort ça fait mal apparemment
On en saura plus ptet dans les épisodes qui suivent si l'on en crois Nakei :)
Effectivement Topachook, mais quelques précisions:
Dans la série, on découvre un peu les traumatismes de Kurenai et le fondement de son attitude un peu shonen boy.
Benita l'a sauvé et mis sur la voie qu'il désirait. C'est Benita qui l'a formé et lui a donné des bases.
Elle a toutefois joué de son influence pour qu'il soit instruit par la famille d'assasins. Celle dont la fille ainée est avec lui en classe. C'est au cours de sa formation qu'il choisit d'avoir la "corne" implanté en lui. Une faiblesse au final pour lui en fait car l'emploi de cette technique le fait entrer en "transe" et il ne ressent pas la force qu'il désirait.
Bon, je viens de voir cet anime que je qualifierais de passable. J'en avais discuté avec Jevanni et en fait, je ne lui trouve ni grosses qualités, ni gros défauts. Il n'y a rien de rédhibitoire qui aurait pu me faire abandonner en cours de route, alors je suis allé jusqu'au bout des 12 épisodes, mais sans m'enflammer à aucun moment.
Le charadesign tient la route, l'opening est très bien, l'OST est pas trop mal même si je suspecte que le mec qui jour du piano doit être le fils du patron (sur 20 minutes d'un épisode, à peu près 8 de piano, c'est un poil trop quand même).
L'histoire est super basique même si il y a quelques...approximations
- Quand ils ont vu que la technique de Benika ne marchait pas, pourquoi Shinkurō et Yayoi n'ont pas utilisé le Hōzuki-Ryu AVANT d'être à la porte de la mort ?
- et c'est quoi cette corne sortie de nul part ? C'est le seul élément fantastique de la série...
- la propriété des Kuhōin est censée être sur-protégée mais on y entre et sort quand on veut. Et pourquoi personne n'a d'armes à feu ?
- Entre cousins sur quelques générations ok, mais si les Kuhōin se reproduisent entre frères et sœurs depuis des siècles, ça doit finir par donner des gamins avec une oreille au milieu de front non ? :D À croire que les japonais n'ont jamais entendu parler de la consanguinité (ce qui expliquerait leur obsession de l'inceste)
- et ouais, ça déjà été signalé au dessus, mais la façon de s'exprimer de Murasaki au fil des épisodes : LOL. Elle est censée avoir 7 ans quand même...
Je retiens quand même le personnage de Ginko que je trouve super craquante : serais je un fan de Meganekko ? 8)