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Voila, ça y est, il est là, le topic bibliothèque ^^
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, voici les différents interêts que va avoir ce topic :
1-Aider les personnes interessées à s'ouvrir à la littérature
2-Faire découvrir les incontournables de chaque genres (ex : le seigneur des anneaux pour l'héroic fantasy, ou Isaac Asimov pour la science fiction)
3-Offrir de bons renseignements sur les livres quand vous nous le demandez
4-Partager notre passion, la lecture
5-Essayer de vous tenir un minimum au courant de l'actualité, et de vous indiquez les bonnes sorties
Voila, c'est à peu près ça ^^ J'accepte volontier l'aide de tous ceux interessés, et n'hésitez vraiment pas à poser des questions, on est là pour ça.
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Erf.....Je vois que ce topic rencontre un magnifique succès [_[ En tout cas, il est là et il ne bougera pas :lol:
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Oh le joli topic, ne le laissons pas tout seul!
Euh...
....
...manque total d'inspiration....
Euh... Le seigneur des anneaux, c'est bien! il est mieux en bouquin qu'en film... (enfin, c'est mon avis)
Voilà j'aurai au moins tenté...
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Bon j'me lance avec un p'tit livre magnifique ;) (J'vous épargne tolkien et j. k. rowling ;))
"Une vie volée" (Girl, interrupted) de Susanna Kaysen : ce livre est une véritable perle !
Certain doivent ce dire "tient ce titre me dit vaguement quelque chose" (ou d'autre connaissent déjà ;)) car le livre à été adapté au cinéma en 2000 (je crois) avec Wynona Ryder (dans le rôle de Susanna Kaysen) et Angelina Jolie (bonne adaptation mais qui n'atteint jamais l'intensité du livre).
Evènements arrivés à l'auteur elle-même, ce livre nous compte l'histoire d'une adolescente de 18 ans qui, durant l'année 1967, c'est vu interné pendant 1 an 1/2 (le livre se déroule uniquement pendant cette période). Susanna Kaysen nous raconte alors cette expérience bien particulière à travers tout un tas de petites scènettes (pas toujours dans l'ordre chronologique) et de ces pensées les plus profondes, au travers d'une époque où l'adolescence se vivait à 100 à l'heure avec ces dérives au milieu des troubles de la guerre du vietnam... Sorte de journal intime qui oscille entre joie, folie, tristesse... parfois effrayant mais vrai et pationnant !
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C'est bien de parler de livre, mais il ne faut pas oublier les poèmes, et pour cela, j'ai un très bon site : EnglishVerse.com (http://www.englishverse.com/?lang=fr). Tout sur la poésie classique anglaise, une site vraiment riche.
Alors, une oeuvre que j'apprécie énormément : Les Chants de Maldoror (http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/athena/lautreamont/lautreamont_frame0.html) de Lautréamont (Isore Ducasse Compte de Lautréamont). Voici une étude intéressante à ce sujet qui expliquera bien mieux que moi de quoi il retourne : [ICI] (http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/athena/zocchi/zoc_pay.html)
La révolte romantique s'exaspère dans l'oeuvre d'Isidore Ducasse. Symbole de la révolte poussée aux extrêmes conséquences, Maldoror se dresse contre l'homme, "cette bête fauve", et contre Dieu qui l'a crée. C'est le surhomme qui s'insurge contre toute loi morale et sociale, contre toute convention, contre l'ordre établi. Sa révolte se développe à travers le crime. Maldoror n'a jamais un visage: il est comme Protée, en perpétuelle métamorphose, toujours insaisissable. Il veut accomplir sa tâche, atteindre son but. Il doit donc agir, se battre, détruire.
Ps : j'ai l'impression d'avoir déjà écris ça quelque part mais je n'ai pas retrouvé sur le forum : /
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Alors, une oeuvre que j'apprécie énormément : Les Chants de Maldoror de Lautréamont
J'apprécie tout autant ce bouquin, un des derniers à avoir été capables de me troubler, voire me choque : un incontournable. C'est 1 livre tout à fait unique, car le seul écrit par son auteur, Isidore Ducasse, poète maudit mort assez jeune.
Sinon, j'aurais des tas d'autres livres à vous conseiller... trop même.
En SF, notamment il y a :
-Le guide galactique (et toute la suite) de Douglas Adams. C 1 bon délire sur la relativité de nos connaissances, où il est expliqué que nous sommes manipulés par les souris blanches comme cobaye et que la réponse à la question ultime de la vie, de l'univers et du reste est 42.
-Récemment, j'ai lu Le maître de Frazé par Herbert Lieberman et il s'agit d'1 livre très riche(je ne peux vous dire en quoi sans vous dévoiler une partie du mystère) qui vous fera penser au Seigneur des rings et à L'Ile du Docteur Moreau.
-POur ceux qui aiment, il y a bien sûr tous les bouquins de Werber. On peut lui reprocher d'avoir 1 style littéraire de Super U, personnellement, je dirais que c soft et qu'il utilise un vocabulaire précis quiu permet de bien cerner les choses dont il parle. Une de ces grandes qualités, outre le découpage amusant de ces histoires, est d'ailleurs de se renseigner sérieusement sur les sujets qu'il traite (résultat de son expérience comme journaliste scientifique...)
Pas en SF cette fois-ci, je ne saurais que trop vous conseiller les livres d'Amélie Nothomb. ILs sont tous riches dans leur style et par leur sujet. Perso, je m'étais mis à les lire il y a 1 an et ca m'a tellement plu qu'en 10 jours, j'avais lu tout ce qu'elle avait écrit.
Voilà donc, il y a trop à conseiller en romans et je ne voudrais pas passer la nuit ici, donc bonne lecture j'espère ;) .
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Le guide galactique (et toute la suite) de Douglas Adams. C 1 bon délire sur la relativité de nos connaissances, où il est expliqué que nous sommes manipulés par les souris blanches comme cobaye et que la réponse à la question ultime de la vie, de l'univers et du reste est 42.
J'aime beaucoup ce livre aussi, un exellent délire que je conceille également à vous tous!
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Le guide galactique (et toute la suite) de Douglas Adams. C 1 bon délire sur la relativité de nos connaissances, où il est expliqué que nous sommes manipulés par les souris blanches comme cobaye et que la réponse à la question ultime de la vie, de l'univers et du reste est 42.
J'aime beaucoup ce livre aussi, un exellent délire que je conceille également à vous tous!
Apparemment on lit tous les mêmes trucs -_-
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Pas en SF cette fois-ci, je ne saurais que trop vous conseiller les livres d'Amélie Nothomb. ILs sont tous riches dans leur style et par leur sujet. Perso, je m'étais mis à les lire il y a 1 an et ca m'a tellement plu qu'en 10 jours, j'avais lu tout ce qu'elle avait écrit.
J'adore Nothomb, elle est sombre sans être glauque... J'ai particulièrement aimé Mercure qui à l'époque m'avait profondément bouleversé.
Sinon pour ceux qui ne connaissent pas encore je conseille grandement les tribulations de la famille Malaussène par Pennac. Cette saga commence avec Au bonheur des ogres et nous emmène dans le quotidien d'une famille parisienne totalement déjantée... Humour noir, émotion... C'est simple j'ai dévoré tous les livres en un mois (faut dire que des fois je suis un peu maso [_[ )
Bonne lecture!!!
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Sinon pour ceux qui ne connaissent pas encore je conseille grandement les tribulations de la famille Malaussène par Pennac. Cette saga commence avec Au bonheur des ogres et nous emmène dans le quotidien d'une famille parisienne totalement déjantée... Humour noir, émotion... C'est simple j'ai dévoré tous les livres en un mois (faut dire que des fois je suis un peu maso <_< )
C vrai qu'on lit tous les mêmes trucs B) . A moins qu'on ne se retrouve à citer les plus grands auteurs contemporains. ;) POur Pennac, je suis tout à fait d'accord, c à lire sans retenue. (Je viens de commencer le nouveau : Le Dictateur et le hamac
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Pour ceux qui veulent s'initier aux romans policier, je recommande avant tout autre chose les bouquins d'Agatha Christie. Et nottemment mon favoris, le meurtre de Roger Ackroyd. Ceux qui l'ont déjà lu savent ce qu'il a de si génial. Bref, si vous ne connaissez pas, jettez vous dessus. Comme je l'ai dit dans le premier post, Isaac Asimov est LE grand auteur de science fiction, il est le créateur des règles des robots, en gros, de leur code de conduite et de leur attitude envers les humains. Parmis les grands classiques, je conseil les trois mousquetaire, un roman excellent (et ne me dites pas que le vocabulaire est trop complexe, je l'ai lu à 11 ans sans problème). Pour les amateurs de fantastique et d'héroic-fantasy, je recommande les "chair de poule"....non je plaisante :lol: , je recommande Bilbo le Hobbit, parce qu'on parle beaucoup du seigneur des anneaux, mais l'histoire de Bibo (chronologiquement quelques dixaines d'année avant les aventures de Frodon) est aussi plaisante et interessante à lire, ainsi que (bien sur) la série des Harry Potter. Il y a aussi la série de Lance Dragon, qui cible plus les "hardcore fantasy-fan" :lol: , et il y a deux livres aux éditions fleuve noir qui sont inspiré de l'univers de Warcraft qui sont eux aussi très sympa. Je recommande bien sur tous les Jules Verne, qui était un écrivain brillant, mais j'ai quand même une préférence pour "Voyage au centre de la Terre". Trois oeuvres de René Barjavel sont aussi très interessante : "La nuit des temps", "Le grand secret" et "Ravage". Tout comme mister Fettgans, je ercommande TOUTES les oeuvres de Frank Herbert, particulièrement le cycle de Dune, E.Van Vogt aussi et bien sur le fabuleux Philip K.Dick ^^ C'est à peu près tout, si j'en trouve d'autres, je reposterai ^^
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Trois oeuvres de René Barjavel sont aussi très interessante : "La nuit des temps", "Le grand secret" et "Ravage".
ca, j'ai lu et j'ai bien aimé.
je recommande Bilbo le Hobbit, parce qu'on parle beaucoup du seigneur des anneaux, mais l'histoire de Bibo (chronologiquement quelques dixaines d'année avant les aventures de Frodon) est aussi plaisante et interessante à lire
Ouep, il est bien le Bilbo.
J'ai même investi dans le bouquin en anglais pour faire un peu d'anglais pendant mes vacances :D
De Tolkien, si vous aimez VRAIMENT beaucoup l'univers du sda et de bilbo, laissez vous tenter par le Silmarion.
Le silmarion est un recueil de toutes les légendes de la planète où se déroule "le seigneur des anneaux", et il s'étend de la création du monde au sda. Néanmoins, il reste assez dur à lire...
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je recommande avant tout autre chose les bouquins d'Agatha Christie. Et nottemment mon favoris, le meurtre de Roger Ackroyd. Ceux qui l'ont déjà lu savent ce qu'il a de si génial.
Pffff, pas si génial que ca, même moi, j'avais réussi à deviner la solution avant Hercule Poirot(Ca m'avait fait penser à l'assassinat de Jules César) ;)
Sinon, sur tout le reste de ce que propose Scalix, je suis entièrement d'accord (il a super bon goût le petit B) ), Tiens 1 fleur [:FLOWER:] .
G pas lu Barjavel, jvais m'y mettre pendant les vacances [:sorcerer:] .
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Sinon, sur tout le reste de ce que propose Scalix, je suis entièrement d'accord (il a super bon goût le petit B) ), Tiens 1 fleur [:FLOWER:] .
Pe...Petit....PETIT ???? Attention, j'ai un leger complexe sur ma taille !!! Mais bon, la fleur me fait pardonner :lol:
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Bon je remonte un peu ce topic pour vous parler de mon coup de coeur littéraire de l'été : Geisha d'Arthur Golden.
Synopsis :
A 9 ans, dans le Japon d'avant la seconde Guerre, sayuri est vendye par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir à Kyoto. Dotée d'extraordinaire yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui en fera une vraie geisha.
Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, svience du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs.
Me regardez pas comme ça je suis pas otaku c'est pas du porno^^
On plonge très vite dans cet univers méconnu de nous autres européens et on est emporté dans les tourbillons du Japon à cette époque, c'est parfois dérangeant, mais ça reste toujours magnifique et envoutant.
Je le conseille à tout le monde, c'est vraiment un excellent bouquin, totalement dépaysant.
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Tout comme Marwen, j'ai découvert un excellent livre cet été, que je conseil à tous les amateurs de mystère et d'intrigues. Son titre, je suis sur que beaucoup d'entre vous le connaissent : Da Vinci Code ^^
Je n'ose rien vous dire, de peur de gacher votre lecture. Sachez seulement qu'il est très accessible, et qu'il a rencontré un succès phénoménal !
Synopsis :
Il n'y a pas que le sourire de la Joconde qui cache des mystères. Un éminent spécialiste de symbologie de Harvard est convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l'oeuvre de Vinci. En déchiffrant le code, il met au jour l'un des plus grands mystères de notre temps... et devient un homme traqué. Un triomphe aux États-Unis.
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Allez je poste pour parler d'un truc que tlm connaît : Antigone de Anouilh ! Incontournable :P
Frankenstein de Mary Shelley, ou Cyrano de Bergerac de Rostand ^^
Bon c'est du connu mais ça n'empêche que ce sont des excellents livres ;)
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Nan des Livres Bien c Les Fondations D'Asimov
ainsi que les Robots!
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Nan des Livres Bien c Les Fondations D'Asimov
'Suis d'accord ^^
Je viens juste de recommencer à les lire :D
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Moi aussi!
LOL
...
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:lol: Bonjour TouT le Monde ^^
Moi je vous propose :
Le prince de Machiavel
La philosophie dans le boudoir de Sade
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Ah le marquis de Sade ^_^
J'ai lu récemment (même si ça date de 1999) Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb
C'est vraiment excellent et ça montre bien l'hypocrisie japonaise dans les entreprises et comment ils traitent les étrangers. Qu'on vienne pas me parler d'ouverture d'esprit japonaise après ça :lol:
Le passage sur les femmes est l'un des plus marquants...
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Un....un....un topic sur la littérature ?! J'en crois pas mes yeux !!! Yaouhh génial !!!! lol ^^
Chouette chouette vous avez tous d'interressant bouquins a conseiller...J'vais faire une tite liste et aller fouiner a la bibliotheque :D
Moi quelque livres qui m'ont plu ce serait :
Le seigneur des anneaux...
Amelie Nothomb " Stupeur et tremblement " et " Métaphysique des tubes "
Paulo Coelho " L'achimiste "
Sébastien Japrisot " Piege pour Cendrillon "
Et....je sais plus !
J'ai pas eu l'occasion de lire pendant ces vacances -_-' Je me suis contentée de mes mangas.... [_[
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J'ai lu récemment (même si ça date de 1999) Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb
Un excellent ouvrage, tout comme la métaphysique des tubes
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Pour l'instant, je ne vois aucun navet dans l'oeuvre d'Amélie Nothomb. Ses livres sont à consommer sans modération B)
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MODE TRON (Motor On sur un vieux 8 bit =:P)
cette super-biblio-mega-scalix-topic, c'est vraiment du top ! chapeux bas messieurs-dames, vos goûts sont définitivement irréprochables !
Scalix, merci pour Philip K Dick; j'ai envie d'ajouter : "Total Recall" (virez moi le film de là !), "Ubik" (râââ...), 'Le Maître du Haut-Chateau" (monstrueusement probable...dans un univers parallèle), "Le dieu venu du centaure" (vous fiez pas au titre, Philip c'est un vrai cinglé, un otaku avant l'heure... je fais référence à personne en particulier ;) ), "Lotterie Solaire".
$Quelqu'un (m'en souvient plus, pff quelle ram j'ai ds le cervo...), merci pour Isaac Asimov : les Robots (le cycle en entier !). j'y ajouterai aussi "Les Cavernes d'Acier"...
MODE SCI-FI ANTICIPATION /CYBERPUNK
Robert Silverberg : "Trips" (effrayant, macabre, vrai)
William Gibson (chui sûr que vous le conaissez, 80% du cyber-punk est basé sur ses romans ! même la série rpg shadowrun) :
-trilogie de neuromancer (neuromancien en fr) : neuromancer (l'inspiration de matrix; avec tt mes respects pour ce film--> raté ! / Count Zero (Comte Zéro)/ Mona Lisa Overdrive (Mona Lisa S'éclate)
-autres : "gravé sur chrome"; "johnny mnémonic" (wi ! le film est inspiré de là !), "lumière virtuelle".
Aldous Huxley : un grand classique ! mais indétronable --> belle critique "rationnelle" des sociétées industrialisées
George Orwell : "1984" le plus beu, le plus fort, le plus flippant, le plus vrai, le plus éternel ! --> LISEZ LEU ! CE N'EST PAS UN ORDRE ;) (dsl, je vous prend pas pour des klingons, je sais que vous l'avez tous lu, n'est-ce pas ;)
Frank Herbert : "Dune" (déjà cité), la trilogie (l'incident jésus/le marteau de dieu/destination vide) : vous voulez comprendre le sens de la vie ? la génétique ? l'absurde ?
(sir siouplait) Arthur C Clarke : "2001 l'odyssée de l'espace /2010/2000 quelque chose"
"le cycle de Rama."
Jules Verne : tout, surtout michel strogoff ;)
MODE HORREUR ! BOU !
-Edgar Allan Poe "Histoires Extraordinaires"
-"La Horla" (devinez qui ;) )
-Howard Philips Lovecraft, le maître : l'affaire charles dexter ward (à lire entre minuit et 4h !)/ le rôdeur devant le seuil (vous ne verrez plus le seuil de votre maison comme avant !) / l'appel du chtulu (qui l'a sonné, celui-là ?) / La couleur tombée du ciel (des nouvelles d'où suinte une glaciale obscurité ) / "je suis d'ailleur" (moi aussi, tient !), "dagon" (ne réveillez pas les dieux endormis !)
-Stevenson : Dr Jekill & Mr Hyde / l'île au trésor (incontournables)
-Clive Barker : le livre de sang I : une course d'enfer / le livre de sang II : confessions d'un linceul / le jeu de la damnation
ne lisez pas Clive Barker après un repas copieux, ça risque de faire mââll ! (à propos, un jeu stressant sur pc est basé sur son scénario : clive barker's undiying)
-Michael Crichton : jurassic park / les mangeurs de morts (le 13èmme guerrier sur ciné)
MODE VAMPYRES (miam !) :
BRAM STOCKER : Dracula (le seul !)
Anne Rice :
-chroniques des vampires : Entretient avec un vampire / Lestat le vampire / la reine des damnés
(une douce odeur de sang chaud rôde par ici !) (l'odeur qui rôde !? on aurait tt vu !)
-j'ai entendu dire qu'il y avait aussi une certaine saga (de l'islandais : histoire perso fantastique, même racine que sagen, dire, en .de) des sorcières. normalement chui pour mais je préférerait si'il y avait une critique "locale"
MODE AUTRES :
-Charles Dickens : contes de noël / david copperfield ( ça change !)
-maurice leblanc : quoi !? vous lisez pas arsène lupin !?
-roger leroux : ses policiers, plus forts que cette chère agatha je trouve ;)
MODE TROFF (MODE TROFF (Motor Off sur le même vieux 8 bit re=:P)
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J'adore ta selection doKtorKa!!!
Mais au fait personne n'a aps parler de Stephen King?!
Bon ces bouquins sont pas toujours terribles mais y a des incoutournables: Marche ou crève, Running Man...
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Magnifique sélection Dok!!!
Pour la saga des sorcières de Mme Rice, perso étant fan de l'intégralité de son oeuvre j'ai tout de suite accroché!!! Parfois c'est même plus malsain que sa Chrnonique des Vampires. Je te le conseille chaudement!!!
Sinon voilà les quelques bouquins que j'ai (re)découvert ces dernières semaines:
- Les Fleurs du mal de Baudelaire: évidemment un classique que je me suis fait un plaisir de redévorer cette semaine. Amis de la poésie bonsoir, pour moi l'un des meilleurs recueils jamais écrit, toutes langues et cultures confondues (j'ai pas tout lu en même temps hein [_[ ).
- La Pierre et le sabre et sa suite directe La Parfaite Lumière d'Eiji Yoshikawa ou la vie de Myamoto Musashi, le plus célèbre samuraï, on ne peut être fan de littérature asiatique sans avoir lu cette bible magnifique.
- Vipère au poing de Bazin: un roman magnifique sur les relations (plus que) perturbées entre une mère et son fils. Folcoche a traumatisé mes années collège. A consommer sans modération!!!
- Shakespeare: toutes ses oeuvres sans exception, et ça ne se limite pas à Roméo et Juliette!!! Lisez Macbeth, Hamlet, Richard III ou Songes d'une nuit d'été, toutes ses pièces sont fantastiques!!!
- Bernard Clavel: sa saga du Grand Nord restera à jamais ancrée en moi, elle a soulevé mes premiers besoins d'espace. Depaysement garanti!!!
- Les Fleurs Bleues de Queneau: Si tous les auteurs de l'Oulipo ne sont pas aisés à lire, lui est de loin mon préféré. Si vous avez aimé Zazie dans le métro , procurez vous également cette ode au rêve.
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[-blush] [-blush]
Zigzou-san : merci ! {ÔÔ}. Je trouve perso Stephen King un peu trop "marketing" (avis parfaitement perso). mais j'ai bien aimé Carrie (le film aussi ! ), Bazaar ( ou "le bazar de l'épouvante", le film aussi n'est pas mauvais...)...
marwen-(san? ça se dit aussi pour les filles ?) ^^ : merci again! ok, va pour la saga des sorcières (pourquoi est-ce qu'il n'y en a pas de vrai :'( ) (je me trompe peut être :rolleyes: ). super sélection à propos ! (je sens que je vais crouler sous les dettes encore [_[ )
sinon, un petit patch :
-Tom Clancy : la géopolitique-fiction, ou les dessous (sales ?) du monde. "à la poursuite d'octobre rouge", "la somme de toutes les peurs"... et j'en oublie des tonnes. [PROPAGANDA]ne vous fiez pas aux adaptations ciné, ça n'a rien à voir; pour ce genre de romans très cogito, le papier reste le meilleur écran dans la catégorie anamorphic widescreen 2.85 :P . ( les jeux, rainbow six, sont à peine meilleurs que les films...)[/PROPAGANDA]
-j'avais lu quelque part par ici quelqu'un(e?) citer un certain A. Horowitz, merci ! je l'avait oublié celui-là ! je pense qu'on le classe dans la litté pour enfants (sans rancune ^^ ) je vous le recommande quand même !
- les contes d'andersen + "j'aime lire" pour ceux qui font des cauchemars la nuit, et qui ont toujours besoin de leur zentille maman ou papa pour les bercer (leur manga préféré entre les bras biensûr ;) )
-margaret mitchell : "autant en emporte le vent" : [PROPAGANDA] l'exemple vivant de l'incapacité structurelle de la pellicule 35mm à digérer la complexité (la résolution cérebrale ?) du support parpier[/PROPAGANDA]. trop peu l'ont lu. ERROR. TRY AGAIN !
-alexandre dumas : les histoires de cape et d'épée, ça vous tente plus ? jetez un coup d'oeil sur "le comte de monte-cristo"
-agatha cristie : j'ai pas tout lu, mais il y a : "meurte sur le nil", "dix petits nègres" (mon préféré), "le crime de l'orient express" --> succulents !
-Walter Scott : comment j'ai fait pour l'oublier ! sacrilège !
"Rob Roy" si vous aimez l'écosse, lisez le !
"le nain noir" : simple et beau...
- Goeuthe : "FAUST" encore une autre victime des nouvelles barettes ddrram non ecc-compliant que j'ai installé dans le-couloir-tout-au-fond-à-droite-du-crâne (ça crâne (0°) ! c'est là où se situe mon cortex !).
-Jean Giono : "les grands chemin" : beau mais pas banal, à lire dans le sens de la profondeur.
-Frau Doktor Pamel Aderson : "Hugh Hefner, sa vie, son oeuvre" (le salot ;) ) : non je déconne là :rolleyes: (le salot quand même :P )
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Eh bien, eh bien, je me propose de sauver ce petit sujet qui se perd dans les méandres du forum.
J'ai récemment lu les Histoires extraordinaires d'Edgar (Allan) Poe, et traduction de Charles Baudelaire : les idées de Poe alliées à l'écriture tout à fait remarquable de Baudelaire ! Un livre qui tient du génie, des histoires fantastiques mais racontées avec un souci du réalisme impressionnant, avec beaucoup de minutie et de logique.
Révélation magnétique, la Vérité sur le cas de Monsieur Valdemar, Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaal et Manuscrit trouvé dans une bouteille figurent parmi mes nouvelles préférées !
Je vais évidemment me procurer Histoires grotesques et sérieuses ainsi que les Nouvelles histoires extraordinaires, du même auteur et, heureusement, du même traducteur !
Autre livre que je suis sur le point d'achever, le célèbre recueil de nouvelles Boule de Suif de Maupassant. Son style concis, qui repose sur les rythmes savants et ses délicieuses métaphores plus que sur la complexité du vocabulaire : j'adore ! Avec ce côté souvent sinistre du récit...
Et pour finir, là encore bientôt terminé, la Peste d'Albert Camus, prix nobel de littérature s'il vous plaît. J'apprécie beaucoup cet ouvrage. Une géante métaphore sur le nazisme et les ghettos. Camus est un fin psychologue, il décrit exactement les comportements quotidiens et l'aveuglement volontaire de l'opinion publique. De plus, le roman est très cinématographique, on arrive aisément à imaginer les décors... Malheureusement, il me semble qu'aucun réalisateur n'a donné vie à la Peste, l'adaptation serait pourtant facile.
Quand j'aurai fini ces trois oeuvres, je m'attaquerai à Germinal d'Emile Zola, la Préface de Cromwell, Ruy Blas et Hernani de Victor Hugo et l'Île de Robert Merle.
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Pour le moment, je suis entrain de lire "La Part de l'Autre" d'Eric Emmanuel Schmitt, reçu à noël :) , et juste avant j'avais lu Le "Code Da Vinci" de Dan Brown. Deux livres que je recommande chaudement ;)
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et juste avant j'avais lu Le "Code Da Vinci" de Dan Brown. Deux livres que je recommande chaudement ;)
Moi je suis en train de lire "Da vinci code"... je suis accro, ce livre est enorme!! :blink:
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Moi je l'ai chez moi mais j'ai pas commencé (ça me décourage la taille, faut dire j'aime pas trop la littérature, je lis 3 pages et comme je lis sans retenir je remonte de 5 pages après parce que j'ai tout oublier :lol: )
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Mais du coup tu doit te retrouver à lire les bouquins à l'envers !
Ben oué, t'avance de 3, tu recule de cinq... A peine tu as lu la première page que tu te retrouve déjà à la dernière...
...
B)
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C'et pour ça que je me suis tourné vers les mangas vu que le sens de lecture est japonais :lol:
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Je suis en train de m'enchainer 99 francs de Beigbeder... et après Da Vinci Code illustré (cadeau de noel) m'attend!!!
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J'ai terminé hier les Histoires extraordinaires : les Souvenirs de Monsieur Auguste Bedloe, Morella, Ligeia et Metzengerstein sont des nouvelles absolument fantastiques ! On peut y lire clairement la passion de Poe pour la métempsycose.
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Je suis en train de lire "Eragon". Le premier livre d'une série fantastique écrit par un jeune prodige américain, on le compare même à Tolkien. C'est vraiment agréable à lire ; tous les fans d'Héroic-Fantasy devraient aimer ^_^
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Si c'est comparable à Tolkien ça doit pas être super plaisant à lire comme bouquin... Tolkien c'est plutôt du genre plat, lourd et long niveau style d'ecriture =_=...
Et j'aime beaucoup Tolkien ^^
B)
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Il est temps de ranimer ce topic qui ne mérite pas d'être relégué aussi loin dans le blabla général !.
Dernièrement, contraint par le métro que j'emprunte tous les jours, je lis surtout des petits bouquins facile à manier (des vrais livres de poche quoi). Je vous recommande de ce point de vue, les folio à 2€ et les Mille-et-une-nuits à 1€50 qui sont en général des morceaux de choix. C'est donc coincé dans une marée humaine hoquetante et grommelante que mon esprit a décidé de s'évader à la lecture de :
- Dialogue entre un prêtre et un moribond par le marquis de Sade(le mec qui a le même prénom que Pharaoh) --> un débat fougueux entre 2 hommes, l'un mourant qui a encensé la volupté toute sa vie et le prêtre venu lui apporter l'ultime onction qui voudrait le faire revenir vers les vains sophismes de la superstition.
- Histoire de ma vie par Lao She --> un vieux Chinois raconte sa vie avec une simplicité poignante. Il est confronté à la fin de l'empire et les rues de Pékin s'animent dans les derniers feux d'un monde en décadence.
- Dojoji de Yukio Mishima --> Recueil de nouvelles qui explore plusieurs facettes d'un Japon mythique, de l'univers des geishas aux rites sacrificiels du Samouraï en passant par la cérémonie du thé.
- Rashômon de Ryunosuke Akatagawa --> Encore un recueil de nouvelles, mais nettement plus violent et terrifiant que le précédent. A noter que les 2 auteurs nippons que je viens de citer ont fini par se suicider(Ah! ces artistes tourmentés...)
- Ainsi meurt l'amour de Léon Tolstoï --> De la naissance de l'amour à sa fin, Tolstoï analyse avec brio les passions de l'âme qui inexorablement s'échouent sur le rivage de la vie quotidienne.
- Bruits de Vladimir Nabokov --> Cette nouvelle est presque de la poésie en prose. Elle décrit une relation sensuelle avec la nature et la Russie.
Je vais m'arrêter là, je risque de devenir lourd à parler de romans que personne n'a lu. Ah, sinon, je viens de finir le Lao-to King de Lao-Tseu (le texte fondateur du taoïsme) qui était mon livre de chevet depuis quelques semaines. Il faut dire que c'est un livre qui ouvre à beaucoup de méditations sur soi-même à chaque page. Personnellement, il va me falloir beaucoup de boulotpour atteindre l'idéal qu'il préconise. Surtout qu'apparemment, certaines notions n'apparaissent clairement qu'à celui qui a déjà franchi plusieurs paliers dans la quête de la sainteté...!
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- Dojoji de Yukio Mishima --> Recueil de nouvelles qui explore plusieurs facettes d'un Japon mythique, de l'univers des geishas aux rites sacrificiels du Samouraï en passant par la cérémonie du thé.
ah celui là est excellent ^^ Comme Jacky, je vous le conseil vivement ^_^
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Faudra que tu me prètes tout ça un de ces quatres. ca m'a l'air bien sympa dans l'ensemble.
Surtout le Lao-Tseu car j'ai déjà le prérequis "a déjà franchi plusieurs paliers dans la quête de la sainteté", donc, je dois être capable de tout interpréter.
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Oui le Lao-She est super j'ai vraiment aimé.
Pour le moment, je suis dans la lecture des liaisons dangereuses de Laclos, j'enchaine avec Sieyes de Bredon. Bon ca c'est des lectures obligatoires (vive la prépa !) Mais pour mon plaisir j'ai lu Le pigeon de Suskind, c'est génial !!!^^
Et la je suis en plein dans la Métamorphose de Kafka, un autre livre génial !^^
(pour ceux qqui l'auraient pas compris, j'adore la littérature allemande ^^)
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J'ai lu la Métamorphose de Kafka récemment, et j'ai trouvé ce livre très interressant et bien amusant sur de nombreux aspects.
En ce moment, je lis la divine comédie Dante. Le style est assez lourd, mais j'aime beaucoup comment est présenté la visite des enfers.
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Et la je suis en plein dans la Métamorphose de Kafka, un autre livre génial !^^
(pour ceux qqui l'auraient pas compris, j'adore la littérature allemande ^^)[/color]
Et encore, tu t'exclamerais encore plus si tu avais les commentaires de mon prof de français sur ce bouquin (notamment au niveau des métaphores utilisées)
Surtout le Lao-Tseu car j'ai déjà le prérequis "a déjà franchi plusieurs paliers dans la quête de la sainteté", donc, je dois être capable de tout interpréter.
Cool, tu pourras m'expliquer certains passages alors (encore que l'un des passages préconise : "Pratique l'enseignement sans paroles")...
En ce moment, je lis la divine comédie Dante. Le style est assez lourd, mais j'aime beaucoup comment est présenté la visite des enfers.
Bin justement, je m'aprête à lire Vita Nova, le premier roman de Dante. J'essaierai la Divine Comédie si ça me plait
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Cool, tu pourras m'expliquer certains passages alors (encore que l'un des passages préconise : "Pratique l'enseignement sans paroles")...
Mais bien entendu, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider à résoudre les questions philosophiques qui te taraudent. Il va juste que je lise le passage en question. :P
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Désolé, je ne lis pour l'instant que Elric à la fin des temps de Michaël Moorcock et Nobliaux et Sorcières de Terry Pratchett.
Pas très fin, question métaphysique, mais c'est déjà ça.
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J'ai finis depuis un moi Eragon, et je vous le conseil vivement. C'est extrêmement bien écrit et plus on avance, plus l'histoire devient palpitante. J'étais tout triste d'avoir finit ce premier tome....:( Vivement la suite !
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Oui j'en ai entendu parler, il parait qu'il est vraiment excellent, selon les dire de la personne.
Je vous conseille également les bernard werber, surtout les thanatonautes et l'empire des anges.
Ils sont magnifiques !^^
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Oui j'en ai entendu parler, il parait qu'il est vraiment excellent, selon les dire de la personne.
Je vous conseille également les bernard werber, surtout les thanatonautes et l'empire des anges.
Ils sont magnifiques !^^
Hey, vous savez quoi, je l'avais rencontré ya quelques années Bernard Werber :) , au salon du livre de Tulette. Il m'a fait une dédicace cool dans la BD des fourmis que je lui ai achetés. C'était quelqu'un d'adorable.
Tout ça pour dire que j'aime beaucoup ses bouquins et je recommande son dernier livre Nous, les Dieux : suite logique de sa série sur la vie après la mort.
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Espèce de petit veinard !!! ^^
Oui c'est vrai que ce nouveau roman est absolument géniallisisme !!!!!!
Dans la même série, il y a le père de nos pères, l'ultime secret ....
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Werber est un peu comme King et Rice pour moi, une fois l'originalité du changement de ton passée, la lassitude me gagne assez vite de romans en romans...
Mes lectures ne sont en ce moment que des relectures, mais je m'attarde particulièrement sur les pièces de Tennesse Williams qui restent des morceaux d'anthologie, en particulier pour moi La chatte sur un toit brulant.
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Je suis moi aussi dans la relecture !! ^_^
Actuellement, entre mes mains :
Le cercle des poètes disparus
Le scaphandre et le Papillon (de Jean Dominique Bauby)
et bientôt en lecture obligatoire, Kant et Nietsche (désolé mais j'ai oublié les titres !^^)
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Bon, à cause des TPE, je me retappe Ravage de Barjavel, qui est un excellent ouvrage de science-fiction et le grand classique "La guerre des mondes" de H.G Wells, s'il est utile de le préciser ^_^
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Je viens de finir la lecture d'une pièce de Shakespeare : Much ado about nothing ("Beaucoup de bruits pour rien" en français). Ca m'a impressionné : c'est drôle comme Shakespeare en dramaturge anglais arrive autant à m'émouvoir qu'un auteur français comme Corneille...
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Je viens de finir la lecture d'une pièce de Shakespeare : Much ado about nothing ("Beaucoup de bruits pour rien" en français). Ca m'a impressionné : c'est drôle comme Shakespeare en dramaturge anglais arrive autant à m'émouvoir qu'un auteur français comme Corneille...
:'( :'(
Je possède toutes les oeuvres de Shakespeare, il fut longtemps un véritable maître à écrire pour moi.
Je suis tout à fait d'accord avec toi Jacky, chacunes de ses pièces me plongent à chaque fois dans un état d'émotion proche de la transe (non je n'éxagère pas, lisez Shakespeare sans le survoler et vous comprendrez!!!).
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J'aime bien le seigneur des anneux mes je N'est pas lie les livres mes j'ai vu les films et Harry potter aussi ses pas pire pi non je n'est pas livre ces livre la non plus, j'ai tout mon temp pour les lire maintenant :lol:
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J'aime bien le seigneur des anneux mes je N'est pas lie les livres mes j'ai vu les films et Harry potter aussi ses pas pire pi non je n'est pas livre ces livre la non plus, j'ai tout mon temp pour les lire maintenant :lol:
Ha ouai??? .... Bah en fait j'ai rien pigé :blink:
Mais bon je suis dans le coltar, ceci explique peut etre cela! :unsure:
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J'aime bien le seigneur des anneux mes je N'est pas lie les livres mes j'ai vu les films et Harry potter aussi ses pas pire pi non je n'est pas livre ces livre la non plus, j'ai tout mon temp pour les lire maintenant :lol:
Ha ouai??? .... Bah en fait j'ai rien pigé :blink:
Mais bon je suis dans le coltar, ceci explique peut etre cela! :unsure:
Alors je décode (moi aussi j'ai eu du mal ^^)
Elle aime bien le seigneur des anneaux, mais n'a jamais lu les livres, elle s'est contentée des films.
Quant à Harry Potter, elle a également vu les films, qu'elle trouve apparement pas mal, mais n'a, là non plus, pas lu les livres.
Et elle se dit que maintenant, elle a tout le temps de les lire.
Voila, je crois qu'en gros c'est ca ! ;)
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Bha il faut les lire les lotr et les hp ! C'est super sympa, ça se lit tout seul !
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Oui le problème des HP, c'est que quand tu commences, tu peux plus t'arreter !!!!!!!! Je le sais, j'en ai fait l'expérience ^^
(le tome 5 de HP en 2 jours et demi, et encore, je me suis retenue :lol: )
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Oui le problème des HP, c'est que quand tu commences, tu peux plus t'arreter !!!!!!!! Je le sais, j'en ai fait l'expérience ^^
(le tome 5 de HP en 2 jours et demi, et encore, je me suis retenue :lol: )
C'est sûr ^^ Mais après, quel bonheur de lire ces aventures ! Incomparable aux films. Là, on est vraiment plongé dedans.
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Il est clair que je préfère les livres aux films, et ce de loin. J'ai été très decue par l'adaptation du troisième opus des aventures du sorcier à lunettes rondes.
Mais je reste fidèle aux livres, et je prévois déjà de me faire la version anglaise cet été ( pour le tome 6) :P
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Il est indiscutable que les versions papiers seront toujours meilleures que les films, mais je trouve que pour les oeuvres citées les réalisateurs s'en sont plutot bien sortis... Mais c'est un autre débat :P
Relecture de Stupeurs et Tremblements de Nothomb, le bouquin qui m'a convaincue de ne jamais aller bosser au Japon... C'est pas le meilleur bouquin d'Amélie-San, mais c'est le plus culturellement frappant.
Une perle de découverte du Pays du Soleil levant
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Faut que je le lise celui là....On doit l'avoir en trois exemplaires chez moi en plus...<_<
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Moi je ne l'ai pas mais j'ai vu le Film, que j'ai énormément apprecié, qui parait il était vraiment fidele au livre.. De Nothomb je n'ai lu pour le moment que :Metaphysique des tubes et Les catilinaires ... je les ais trouvé tous les deux excelent ;)
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J'ai lu uniquement Peplum de Nothomb et j'ai bien aimé.
En héroic-fantasy, je vous conseille vraiment Terry Pratchett et Neil Gaimann si vous voulez vous fendre la gueule.
Sinon, en ce moment, je suis entrain de lire le Kalevalad'Elias Lönnrot (le livre de la mythologie finnoise) et je suis accro.
Un classique qui m'a bien plu:Faust de Goethe.
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Faust ... Un grand classique,...
Bon, ben moi j'ai entamé une nouvelle session de lecture.
Laclos => Les liaisons dangereuses
Nietzsche => La généalogie de la morale
Kant => Fondements de la métaphysique des moeurs
Levis-Strauss => Tristes tropiques.
Bon je finis d'abord ca, et puis apres je verrais, disons que dans deux semaines, je devrais avoir fini ^^
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Bon, ben moi j'ai entamé une nouvelle session de lecture.
Nietzsche => La généalogie de la morale
Kant => Fondements de la métaphysique des moeurs
La vache, tu t'envoies avec plaisir avec plaisir la philosophie allemande du 19°S :blink:
De Nothomb je n'ai lu pour le moment que :Metaphysique des tubes
C'est l'un des meilleurs. Moi aussi, d'ailleurs, je pratique souvent la métaphysique des tubes ! :lol:
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La vache, tu t'envoies avec plaisir avec plaisir la philosophie allemande du 19°S :blink:
Lol, oui je suis une grande fan de philosophie, et en plus je suis une germaniste convaincue ^^ :lol:
Non lus sérieusement, je les lis également, parce que je vais avoir une kholle de philosophie sur le morale, et qu'ils risquent d'être utiles ^^
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Ben moi je vous conseille de la fantasy avec la belgariade et la malorée de David Eddings.ce sont deux séries de livres qui suivent le même histoire mais il faut lire la belgariade avant le mallorée.
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Alors en ce moment je me regale avec Windows on the world de Frédéric Beigbeder.
L'histoire : Nous sommes le 11 sept 2001, il arrive ce qui est arrivé... et comme nous n'avons pas le moyen de savoir ce qui s'est passé en haut de la tour nord du World Trade Center, l'auteur se permet de l'inventer...
C'est du Beigbeder donc forcement ca plaira pas a tout le monde... mais moi je suis friand!! :lol:
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Alors moi je suis sur le point de finir (encore 2-3 pages et c'est bon :D ) un des premiers livres sans images de ma vie (je veux dire bien sur en dehors des livres à lire pour l'école en Français et en Philo) : Les Annales du Disque Monde : Mécomptes de Fées de Terry Pratchett (le seul, l'unique :lol: )
L'histoire : une sorcière à l'agonie (Desiderata) lègue à sa consoeur, Magrat Goussedail, sa baguete magique qui transforme tout en citrouille, ainsi que le statut de maraine fée, et lui confit comme mission d'empêcher le mariage du prince de Genua (un pays au bout du monde) et une servante. Deux autres sorcières, Esmé Ciredutemps (alias Mémé Ciredutemps) et Gytha Ogg (alias Nounou Ogg), l'accompagnent dans son périple au travrs du Disque Monde.
C'est drôle, très drôle (Terry Pratchett oblige), de nombreux contes entre dans l'histoire et son complètement déformés par l'intervention de nos trois sorcières :lol: . Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg sont vraiment tordantes tout au long de l'histoire (l'une car elle est antipatique et déteste quasiment tout le monde et l'autre car elle est vraiment burlesque et bêbête :lol: ). Le personnage de La Mort est peu présent c'est assez dommage d'ailleurs (mon personnage préféré :D ).
En clair j'attaque un autre tome ensuite :lol:
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Me trouvant actuellement en rase campagne où il est donc difficile de se fournir en manga, je me suis décidée à lire Amélie Nothomb, "Stupeur et Tremblements", que l'on m'a chaudement recommandé. Bien qu'interessant, car il nous apprend, sinon nous confirme ce que nous savions des conditions de travail au Japon, ce livre ne m'a pas passionée autant que prévu. Je suis donc un peu deçue. Amélie Nothomb a un style d'écriture particulier, qui plait, ou non. Moi il ne m'a pas plu
Sinon, je viens de terminer le Da Vinci Code de Dan Brown, une oeuvre qui ne m'attairait pas vraiment, mais ayant le livre à disposition, je me suis dit qu'il serait bete de ne pas en profiter. Bilan, très bon livre, qui se lit facilement, à condition d'aimer les symboles, les mystères et de connaitre un peu l'histoire. Un livre captivant, plein de rebondissements, mais qui souffre comme tous les best-sellers de contenir de nombreux stéréotypes.
Voila prochaine lecture, "Harry Potter", le 6, et la "Republique" de Platon.
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Harry Potter 5, je l'ai chez moi, j'ai lu 5 pages et j'ai arrêté tellement ça me saoulait... Alors le 6... --'
Je lis l'Art Romantique de Charly (oui oui, Baudelaire lui-même), c'est sympa, vive les digressions inhérentes à la critique littéraire de l'époque mais bon {:
Y'a quelques excellents passages.
Sinon faudrait que je pense à finir la Curée de Zola ¦)
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C'est vrai que d'habitude c'est mieux le livre que le film, par exemple le seigneur des anneaux. J'ai lu les bouquins, avec le bilbo et silmarillon c'est 100 fois mieux que le film. Mais Ca veut pas dire non plus que le film est nul hein ;) (au contraire j'ai beaucoup aimé).
J'ai pas lu les Harry Potter mais j'ai vu le premier film, c'est vraiment de la m****, alors le livre peut être que mieux :)
Sinon ce que je conseillerai, en livre policier par exemple comme l'a déjà conseillé Scalix c'est Agathta Christie, je conseil particulièrement Dix petits Nègres, que j'ai adoré.
Ensuite je conseil Bernard Weber, expert en thriller scientifique avec:
Les thanatonautes
Le père de nos Père
La saga des Fourmis (les fourmis, le jour des fourmis et la revolution des fourmis)
l'arbre des possibles
Et plus récement Nous les Dieux
Etc...
Ensuite...
Ben tous ceux qui s'intéresserai à la philosophie chinoise, au Tao, je leur conseil fortement le Traité du Vide Parfait (Le Vrai Classique du Vide Parfait) de Lie Tseu, ou alors carrement sérieux et plus dur : le Yi King.
Allez déjà jetter un coup d'oeil sur le site du Tao te King:
Tao Te King (http://taoteking.free.fr/)
Pour l'instant j'ai que ça en tête à conseiller.
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Je viens de finir un très bon livre qui s'appelle "de bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman.
Alors, en gros ca raconte l'histoire d'Aziraphale, un ange bibliothécaire assidu et de Rampa un ange déchu( trébuché serait le terme le plus exact)très cool (il écoute du Queen et porte des lunettes noires) qui sont chargés par leurs maitres respectifs d'élever l'Antéchrist afin de déclencher l'Apocalypse qui aura donc lieu en Angleterre, après le thé bien sûr.
Mais, à la naissance de l'Antéchrist, il y a eu un accident, en effet lui et un autre enfant ont été échangé à la naissance. L'antéchrist n'est donc pas celui que l'on crois être mais un jeune garçon de la banlieue londonienne.
Une course poursuite commence donc et nos deux héros commencent à se demander si l'Apocalypse vaut vraiment la peine d'ête faite...
On notera l'apparition des 4cavaliers de l'Apocalypse modernisé (en effet ils s'appellent désormais les Hell's Angels^^)
Un livre à dévorer!
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Ensuite je conseil Bernard Weber, expert en thriller scientifique avec:
Les thanatonautes
Oh un fan de Werber =')
As tu lu aussi L'empire des Anges, qui est la suite des Thanatonautes ?
Entre parenthèses, je vous recommande aussi ces lectures, mais méfiance, werber devient vite lassant ^_^
Vous pouvez aussi lire Nos amis les Humains, très bon livre, court, mais interessant.
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Mwai Werber j'ai été très déçue, sa lecture est bonne mais je me demande comment il a fait pour avoir des prix et une telle popularité, c'est une écriture très "américaine" (avis aux amateurs de Dan Brown et de son Da Vinci Code).
J'ai lu les Fourmis, le Jour des Fourmis et les Thanatonautes. Xaphalys a raison de dire "lassant", le Jour des Fourmis a failli me dégoûter de l'auteur par sa niaiserie à certains moments <_<
Bernard Werber est à lire à condition de ne pas s'attendre à une merveille littéraire...
Ceci dit, je viens de dévorer Ubik de Philip K. Dick. Je lis Le Prince de Machiavel et l'intégrale de Largo Winch et j'attaque en ce moment-même Les chroniques martiennes de Ray Bradbury [Vieille habitude de multiplier les lectures].
A venir : La Lectrice de Raymond Jean (ma prof de litté me l'a offert B) )
Je lance un appel aux amateurs de fantastique dont l'enfance/adolescence a été bercée par Anthony Horowitz, je cherche désespérément son double en littérature plus adulte :'( :'( :'( :'(
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Trés bon choix Virgina, les Chroniques martiennes sont des excellentes nouvelles, question Werber je n'ai lu que Fourmis et l'Abre des Possibles
J'ai été bercée dans l'enfance par Anthony Horowitz qui avait de bons bouquins, mais son double pour adultes j'ai pas encore trouvé...
Sinon je continue mes Terry Pratchett, dévore les Matheson et engloutit les Douglas Adams, la routine en somme.
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A je va essayer de pas trop polluer l'espace, mais bon quand on parle de lecture...
Le Maitre des Illusions de Donna Tartt:Un livre qui m'a beaucoup marqué. L'histoire en gros: un type, Richard arrive dans une université et il intègre un groupe de 5 etudiants en grec ancien. Ce sont des espèces de bourgeois dandy, complètement dans leur monde "de luxe, d'arrogance intellectuelle et de sophistication, en même temps que l'alcool, la drogue et d'étranges pratiques sataniques" (merci amazon :) ) Après y a un meutre et là, c'est le drame. Vraiment quand on le lit on rentre dans un d'univer très envoutant.
Les Bébés de la Consigne Automatique, de Ryu Murakami: Le destin de deux garçons qui furent abandonné dans des consignes de gare avant d'etre adoptés. On suit le destin tragique de ces 2 frères, pour moi la plus belle oeuvre de Murakami. Pour ceux qui ne connaissent pas Murakami, c'est un auteur japonais contemporain qui ecris des romans donc les themes sont très trash, sex, drogue, violence, avec des personnages très tourmentés.ils s'interoge beaucoup sur l'avenie de la société Jap et du monde aussi. De lui toujours Lignes et Parasites
Après Plus en Vrac
L'Ecume des Jours, J'irai Cracher sur vos Tombes et Le Ratichon Baigneur de Boris Vian, mon auteur préféré et je pense un auteur dont la place est capitale dans la litterature contemporaine.
Carmilla, de Sheridan le Fanu: "Dans un château de Styrie, la jeune Laura tombe sous le charme de la belle et mystérieuse Carmilla, dont l'arrivée énigmatique dans ce lieu isolé marque le début d'une amitié exaltée et très sensuelle" (encore merci amazon). Un très beau roman de Vampires écrit avant Dracula.
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Je viens de parcourir ce topic et j'ai vu personne cité Le Clan des Otori, une oeuvre en trois parties signé Lian Hearn : Le silence du rossignol, Les neiges de l'exil et La clarté de la lune.
Résumé :
Au 14eme siecle, dans un japon médiaval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d'une communauté paisible qui comdamne la violence. Mais celle ci est massacré par les hommes d'Ilida, chef du clan des Tohan. Takeo, sauvé par sire Shiregu, du clan des Otori, se trouve alors plongé au coeur de luttes sangalentes entre les seigneurs de guerre et doit faire face à son destin.
Perso, j'adore :D
Sinon, pour tout ceux qui ne sont pas rebuté par la philosophie, il y a l'excellent livre de Jostein Gaarder "Le monde de Sophie". L'histoire d'une fillette qui reçoit un jour des cours de philosophie de la part d'un mysterieux professeur, qui va lui retracer une grosse partie de l'histoire de la pensée en Europe depuis les premiers penseurs grecs jusqu'à la thérorie du big bang.
Mais attention, ici pas de prise de tête, ni de mots compliqués, ce livre s'adresse à tout le monde. En fait, on pourrait presque dire que c'est le premier (ou du moins le seul que je connaisse) livre de "vulgarisation philosophique".
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Beck :'( :'( :'(
Je t'adore !!!! Oui le Clan des Otori est très bon, meme s'il ne m'a pas passionné, il est bien écrit et rapide à lire.
Deux, Le Monde De Sophie est tout simplement une petite merveille !
Comment ai-je pu oublier de les citer ??
Merci d'avoir reparer cet oubli Beck ;)
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Oh un fan de Werber =')
As tu lu aussi L'empire des Anges, qui est la suite des Thanatonautes ?
Je pense que oui puisqu'il cite Nous les Dieux...
Sinon, je suis content de voir que les anime-kunniens ont des bons goûts en matière de littérature ! J'apprécie également beaucoup un certain nombre des auteurs sus-cités( Lian Hearn, Murakami Ryu, Ray Bradbury, Terry Pratchett, Antony Horrowitz et évidemment Baudelaire).
De mon côté, j'ai lu le Harry Potter 6 (dans la langue de Shakespeare s'il vous plait). Il est vrai que c'est du roman grand public, mais ça se lit bien.
Mais de mes lectures récentes, je recommanderais surtout assez chaudement : Le complexe de Di de Dai Sijie (déjà auteur de l'excellent Balzac et la petite tailleuse chinoise). C'est l'histoire d'un Chinois de 40 ans, maladroit et encore puceau qui introduit la psychanalyse qu'il a apprise en France, en revenant en Chine. Ce livre doux-amer qui sait parfois être pinçant voire grinçant est une critique virulente du système de pouvoir corrompu d'un pays qui emprunte au libéralisme ce qu'il veut en continuant à se réclamer du communisme par une grotesque mascarade.
Je me suis également remis à André Gide avec Les Caves du Vatican, Les Nourritures terrestres et La symphonie pastorale
Ah ! Et puis, j'ai eu le coup de coeur pour Le loup des steppes d'Herman Hesse. C'est certes un livre ardu, mais ô combien instructif et si on n'est jamais tout à fait le même à la fin d'une lecture, ce bouquin existentialiste m'a fait réfléchir tout particulièrement.
Bon, pour terminer en beauté, j'avoue m'être aussi délecté de la lecture des sonnets érotiques du Vénitien Giorgio Baffo, en édition bilingue illustrée par Hugo Pratt ! C'était vachement bien ! :P :D
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Suite à l'achat d'un frangin, je me suis tappé en deux heures "Nos amis les humains" de Bernard Werber. C'est vraiment sympa, tellement court qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Je le conseil chaudement ^_^
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Bon, pour terminer en beauté, j'avoue m'être aussi délecté de la lecture des sonnets érotiques du Vénitien Giorgio Baffo, en édition bilingue illustrée par Hugo Pratt ! C'était vachement bien ! :P :D
En édition bilingue, j'ai l'Enfer et le Paradis de Dante. Faudrait que je pense à les lire.
Bon retour parmi nous Jacky ;) (j'ai eu le compte-rendu du voyage par Metatron :P).
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Bon retour parmi nous Jacky ;) (j'ai eu le compte-rendu du voyage par Metatron :P).
Déjà ? J'avoue m'inquiéter un peu de ce qu'il a pu raconter mais comme c'est moi qui détient les photos, j'ai les moyens de me venger s'il en a trop dit :D. En tout cas, je recommande à tous le séjour au Japon. C'est autre chose que le tourisme de sol y playa !
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Bon, comics nippons sont, littératures nippons soient!...
Alors je vais vous parler d'un auteur que j'affectionne tout particuliérement, j'ai nommé la talentueuse Shan Sa.
Les quatres vies du saule
En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siécle en siécle?
En quatres périodes qui sont autant de Chine différentes, Shan Sa conte l'épopée de ces âmes errantes. D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière aux silences de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, Shan Sa met en scéne la passion: deux êtres qui se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir...
Roman d'amour? Oui. mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. On y croise fantômes et guerriers. Femmes aux pieds bandés. Hommes qui chassent le faucon à l'épaule. Procés politiques et banderoles qui brûlent. pagodes oubliées dans une forêt de gratte-ciel.
C'est une fable qui à parfois le goût du thée amer.
Grasset
J'ai trouvé ce livre trés interessant et trés bien écrit. Ce livre montre une forme évolutive de la Chine ancienne jusqu'à celle du XIXéme siécle. Il retrace assez bien l'idée des traditions, du sens de l'honneur et du sacrifice. Ainsi que la condition difficile des femmes chinoises et asiatiques en génénal car celles-ci sont souvent destinées à embrasser des alliances et rien de plus. Néanmoins, Shan Sa nous en dévoile deux aspects. La premiere est celle d'un point de vue le plus objective possible, et la seconde d'un point de vue subjective à travers les personnages. Néanmoins, elle ne condamne pas les hommes dont ces derniers doivent faire preuve du sens du devoir, de puissance, de gloire, de reconnaissance, mais surtout gagner la fierté de sa famille, réussir sa vie. En fin de compte, Shan Sa nous livre deux univers, l'un vue par les hommes, et l'autres par les femmes. Tout simplement parceque pendant que les hommes partent à la capitale pour tenter leur chance, les femmes sont souvent délaissées dans leur campagnes, attendant le retour de leurs hommes. Ces mêmes hommes qui, soient ayant réussi, oublient leur femme de campagne pour succomber aux charmes des femmes de la ville citadine; ou n'ayant pas réussi, n'ose revenir dans leur village natale de peur que la honte, le déshonneur ne s'abattent sur eux. En concequence, ils et elles n'ont pas la même conception de la vie dans une même histoire, un même pays...
La joueuse de Go
Elle, seize ans, est lycéenne en Mandchourie, Chine extérieure. Une adolescente, libre, curieuse, insouciante. Sa passion : le jeu de go, qu’elle pratique après la classe sur la place des Mille Vents. Mélancolique et fiévreuse, elle rêve d’un autre destin. Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Lui, vingt ans, soldat japonais, son adversaire de demain… Sérieux, élevé dans la loyauté et la rigueur, dévoué à l’utopie impérialiste. Il excelle dans le jeu de go. Leur existence est une longue partie d’esquives, qui les mène inexorablement l’un vers l’autre. Un dur apprentissage, tel un chassé-croisé entre elle et lui, la découverte des plaisirs de la chair, les affres de la passion, les démons de la jalousie, la guerre, la douleur, la torture, la mort. Elle, lui, chacun suit sa destinée. Des personnages forts, une histoire d’amour jusqu’à l’ultime, ami ou ennemi. Ce roman évoque aussi les événements qui ponctuèrent l’histoire des deux peuples : le tremblement de terre de Tokyo, l’envahisseur nippon, le calvaire mandchou.
Grasset
J'adore ce livre. Pour les plus réfractaires, sachez qu'il est court et qu'il se lit trés vite. Je pense que Grasset annonce trés bien la couleur du livre qui m'a séduit rien qu'avec la 4éme de couverture. Le soldat japonais est trés réaliste, avec au début, présenté comme un anti-héros, limite antipathique qui n'inspire aucune sympathie de la part du lecteur. Quelqu'un d'une conquête à l'autre, dans une existence militaire entremêlée à une vie de débauche (si débauche il y a et surtout si on considére le fait que se faire des prostitués durant la guerre de mandchou, c'est de la débauche). Elle, la jeune madchourie où la guerre s'impose comme une fatalité et non une alternative. Elle essaye de vivre comme elle peut, du mieux qu'elle peut, avec toute l'incouscience qu'une jeune fille de son âge a durant une période de guerre et de soumission. Donc vous l'aurez compris, un aspect trés réaliste qu'essaye de transfigurer fidélement le roman le mieux possible. Tous deux ayant un certain talent pour le Go, ils vont se donner rendez-vous à chaque fois sur la place des Milles Vents pour s'échanger quelques parties où l'on a l'impression que chacun livre une partie de leur vie dans chaque coup joué. Je ne dirais pas la fin mais même si elle fait penser à celle d'une piéce de théâtre d'un trés grand auteur anglais, elle n'est pas tout à fait pareille, juste allusoire. Le roman est trés bien écrit, fluide et va souvent à l'essentiel. Vraiment, un trés beau livre je trouve. Mais bon, un rien m'émeut, faut le savoir (quoi? comment ça que j'me justifie au cas où vous n'aimeriez pas? lol).
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Sinon, pour Le monde de Sophie de Jostein Gaarder, j'ai trouvé que le début était vraiment pas mal. Ce systéme par courrier qui pousse à la reflexion, moi aussi aurait aimé avoir ce genre de procédé avec un philosophe! Mais plus j'ai tourné les pages et plus j'avais envie de bailler. Au final, faut vraiment être surpris par les réflexions du bouquin du début jusqu'à la fin pour s'y interesser et s'y attacher, sinon, on en perd trés vite le goût. Honnêtement, j'ai pas lu tout le bouquin, me suit arrêté au tier car j'en pouvais plus, ça commençait à m'ennuyer sérieusement. Mais j'avoue que pour des enfants de l'âge de Sophie, c'est vraiment une trés bonne méthode pour les initier à la philosophie, les faire cotoyer des grands philosophes et leur montrer le monde.
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Je suis moi aussi une inconditionnelle de Bernard Werber (j'adore les fourmis et les observer dans la nature).
J'ai lu la semaine dernière Ring,et je trouve que ce n'est pas du tout effrayant par rapport au film qui est plus romancé.
A part ça j'ai bien aimé Da Vinci Code et Anges et Démons.
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Holà faut avouer que j'ai pas beaucoup lu de science fiction moi :blink:
Je reste dans les bons vieux classiques...
Le truc c'est que je dois lire "Et si c'était vrai..." de Marc lévy.
Faut avouer ce livre ne m'attire pas du tout >_< (pourtant parait qu'il est super).
D'aprés le petit résume ça serait l'histoire d'un mec qui rencontre un femme à moitiè morte (car elle est dans le coma) et ça sent l'histoire d'amour <_< :unsure:
Sinon "J'air" de Sandrine Rotil-Tiefenbach avait l'air pas mal, paut être un peu gaure... :huh:
Je ne sais pas si elle est connue mais pour ce que j'ai lu ça a l'air plutôt "marrant" à lire.
PS : Si quelqu'un veut en savoir plus j'étais tombé sur un extrait qui avait justement attirés mon attention.
Dernier livre que j'ai lu : "Le Roi se meurt" de Ionesco. Un livre vraiment bien. IL faut avouez que d'une première lecture ça n'a aucun sens (comme Beckette) mais j'ai eu du plaisir à le lire ^^
J'ai bien un livre de science fiction de Frank Herbert "le cycle de dune" et j'aimerai savoir si il vaut le coup que je le lise vu que j'ai aussi d'autre livres en tête ??
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J'ai bien un livre de science fiction de Frank Herbert "le cycle de dune" et j'aimerai savoir si il vaut le coup que je le lise vu que j'ai aussi d'autre livres en tête ??
Bien évidemment, c'est l'une des pierres angulaires du genre avec le cycle de Fondation d'Asimov. Par contre, il n'y a pas qu'un livre et j'ai trouvé le premier volet (en deux volumes) trèèèès chiant mais les suivants m'ont bien plus convaincu ^^
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Dernier livre que j'ai lu : "Le Roi se meurt" de Ionesco. Un livre vraiment bien. IL faut avouez que d'une première lecture ça n'a aucun sens (comme Beckette) mais j'ai eu du plaisir à le lire ^^
Oui Ionesco c'est bien;si tu as le temps,lis aussi la cantatrice chauve (du même auteur)
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Le dernier livre que j'ai c'est un roman portugais, le titre français c'est "L'aveuglement" de Jose Saramango, en gros c'est l'histoire de gens qui deviennent aveugles mais aveugles blacns c'est à dire qu'ils voient tout blancs, bientôt toute la planéte est contaminée, au début les aveugles sont conduits en quarantaine, livrés à eux-mêmes, les instincts primitifs des hommes se réveillent, une seule femme ne devient pas aveugle et les guident. Bon je suis trés nulle à raconter les histoires mais ce livre est vraiment magnifique...
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A part mes livres de cours (très intéressants d'ailleurs), je suis plongée depuis le 25 au matin dans MANGA publié par Taschen et rédigé principalement par Amano Masanao. 140 travaux des "meilleurs" mangaka dont Ken Akamatsu (dont je déteste le travail m'enfin), Minekura, Tezuka évidemment, Ai Yazawa not' chouchoute eeeeeeeeeeeet HARUKA MINAMI une de mes yaoistes préférées (et une valeur sûre chez BexBoy Comics)!
Prochainement si j'ai pas trop la flemme : Almanach de Desproges et la partie consacrée à Bach de ce pavé abominable nommé Gödel Escher Bach, les Brins d'une Guirlande Eternelle de Douglas Hofstadter T_T (desfois je suis maso, sisi).
Bonnes lectures !
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A part mes livres de cours (très intéressants d'ailleurs), je suis plongée depuis le 25 au matin dans MANGA publié par Taschen et rédigé principalement par Amano Masanao. 140 travaux des "meilleurs" mangaka dont Ken Akamatsu (dont je déteste le travail m'enfin), Minekura, Tezuka évidemment, Ai Yazawa not' chouchoute eeeeeeeeeeeet HARUKA MINAMI une de mes yaoistes préférées (et une valeur sûre chez BexBoy Comics)!
Manga Design non ?
A moins que Taschen ne soit pas un éditeur allemand et que ce livre n'ait pas été publié en France et en Allemagne (et peut-être ailleurs, Japon?) :p
Il y a aussi les travaux d'Okama, d'ailleurs j'aimerais bien que tu me dises si tu aimes.
Et j'aimerais bien aussi savoir où tu as acheté ce Manda Design (dont j'ai appris l'existence récemment) ?? Sur internet, dans une boutique ? Et d'une façon générale, ça parle de quoi ? Biographies des artistes, ça parle de leur style, ça parle d'anecdotes ? Il coûte combien ?
J'aime pas non plus Ken Akamatsu sinon, en plus d'avoir un trait que je trouve convenu et pas spécialement beau, il fait des mangas de merde à base de niaiserie D:
Avec Robot et Flat, les projets de Murata (Flat n'est sûrement jamais sorti en France et ne sortira jamais), et aussi avec le recueil "Japon", Manga Design est une des choses du manga qui m'intéresse le plus (avec aussi quelques séries bien sûr, mais j'aime bien l'idée qu'on ait plusieurs histoires/illustrations d'artistes différents dans un même livre).
Merci de répondre à ces quelques questions :)
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Un post décevant Pom-pom, je te préviens ^^°
Manga Design non ?
Waip Manga Design (*avoue s'être bornée à la première de couverture pour taper le titre et n'a pas honte, même en première année de fac nanèreuh*). A l'intérieur il est effectivement traduit en anglais, français et allemand.
Il y a aussi les travaux d'Okama, d'ailleurs j'aimerais bien que tu me dises si tu aimes.
Okama je le trouve dans la liste des website mais mes pov noeils ne le retrouvent pas (par contre il y a aussi Minami Ozaki, l'auteur de Bronze Zetsuai Since 1989 hihihihi et Sho Tajima, le mangaka de Brothers *__*, bon je vais pas tous les faire). Sinon j'ai vu 5 images sur le site : je préfère son "sosie" féminin yaoiste (dans le choix des proportions, l'ampleur du regard, le visage enfantin...) ééééévidemment mais c'est pas mal. Ca manque de caractère je dirai :P
Et j'aimerais bien aussi savoir où tu as acheté ce Manda Design (dont j'ai appris l'existence récemment) ??
Cadeau donc... :ph34r: mais il me smble qu'il est dispo à la Fnac.
Mon avis est pour le moment partagé, les scans permettent d'appécier immédiatement le style de l'auteur (en général il y a un bon choix). Les commentaires par contre sont de type "musées" *a pas trouvé mieux comme terme*.
En fait, pour chaque mangaka, il y a 4 pages :
-1; sans illustration, informations succintes sur l'auteur (date de naissance, début, oeuvres les plus connues, adaptations, prix reçus).
-2; scan (japonais évidemment)
-3; moitié supérieure occupée par une synthétique "initiation" au travail de l'auteur (qu'est-ce qu'il fait, de quoi il aime parler, pourquoi succès,...). Ce qui me fait sourire, c'est que sous un aspect sérieux qui soigne l'objectivité, parfois, on tombe sur "la couverture de ses ouvrages est d'une beauté considérable" cf.Maki Katsumoto.
Moitié inférieure présente 3 couvertures.
-4; scan de deux oeuvres différentes.
j'aime bien l'idée qu'on ait plusieurs histoires/illustrations d'artistes différents dans un même livre
Pour le coup, c'est superbe (très beau pavé, belle qualité du papier, présentation soignée etc...) et surtout, il y en a pour tous les goûts : seinen, ecchi prononcé, yaoi, shôjo, ce qu'il est aussi mauvais d'appeler "manga d'auteur" qu' "alternatif"... Je regrette juste quelques grandes absentes (je suis tellement out niveau seinen même si j'adre ça que je ne peux rien dire) telle Soryo Fuyumi [Mars, Eternal Sabbath]...si ça se trouve, c'est juste que je ne les ai pas encore aperçu B)
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Mes dernières lectures :
Et si c'était vrai... de Marc Lévy : Suis-je la seule à ne pas avoir aimé....? En faite je trouve juste que le début est mal écrit, le reste ça va et la conclusion n'est pas mal ^^
Les Fleurs du Mal de Charles de Baudelaire : Bon tout le monde connaît, c'est beau mais j'avoue que certains poèmes restent obscurs pour moi :huh:
Un de Winram de Gabrielle Thoreau : Pour un premier, je le trouve vraiment bien :)
Antigone de Jean Anouilh : Trés bien aussi ^^. Le truc fou c'est que moi et ma voisine on a joué une scène entre Antigone et Ismène...Ben effectivement Ismène rayonne (ma voisine était vraiment super dans ce rôle) et Antigone...ben ça m'allait trés bien (mais paraît que je devais sourire un peu plus <_< )
Mes prochaines lectures seront de Fitzgérald et de Boris Vian, voir Tolstoï mais bon je sais pas si j'aurai le temps pour son pavé de livre....
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A tous les fans de fantasy, n'hésitez pas ! Jetez-vous sur l'épopée enchanteresque de Terry Goodkind : L'épée de vérité.
Se composant pour le moment de 8 volumes et n'étant toujours pas terminée, c'est ce que j'ai lu de meilleur dans le genre. Je conseil à tous les fans de fantastique de jeter un oeil au premier livre : La première leçon du sorcier.
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Mes dernières lectures :
Antigone de Jean Anouilh : Trés bien aussi ^^. Le truc fou c'est que moi et ma voisine on a joué une scène entre Antigone et Ismène...Ben effectivement Ismène rayonne (ma voisine était vraiment super dans ce rôle) et Antigone...ben ça m'allait trés bien (mais paraît que je devais sourire un peu plus <_< )
je préfère la version de Sophocle même si celle d'Anouilh n'est pas mal non plus (c'est par celle-ci que j'ai commencé <_<)
si tu as aimé la version d'Anouilh, tu aimeras aussi celle de Sophocle (y)
je précise au passage que la version d'Anouilh a été écrite pour critiquer et mettre en avant les problèmes de société de l'époque, c'est pourquoi je considère la version de Sophocle comme plus universelle ^^
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Oui la version de Sophocle est prenante, y'a des passages qui ont un effet fou :o Mais une jeune fille est peut-être plus capable de s'identifier à l'Antigone d'Anouilh.
Enfin il est clair que les deux versions sont très bonnes.
Je lis les Lettres persanes, et bien qu'au début j'y rencontrais l'ennui, après quelques pages le livre devient plus intéressant : on y découvre une ironie que Voltaire ne renierait pas, et même si le livre donne bien souvent des leçons de morale, il est divertissant. Je dirai pas la même chose pour les Liaisons dangereuses de Laclos, ça m'a franchement emmerdé, je l'ai même pas fini.
Bon sinon je lis comme un livre les Lagarde & Michard, c'est ce que ma mère avait comme manuels scolaires de littérature :o Ca tue des canards, c'est bien meilleur que nos livres d'école actuels. Les deux auteurs parlent bien, les extraits sont souvent bien choisis. Chaque ouvrage embrasse un siècle de littérature, avec les maîtres, les bons écrivains, ceux plus négligeables. On ne trouvera pas des gens comme Champfleury par exemple, qui est bien trop inconnu et pas assez intéressant, mais il y a quand même des auteurs peu connus. J'ai bientôt fini le Lagarde & Michard du XIXème siècle, et si je devais lui reprocher des choses, ça serait de ne pas assez insister sur la traduction d'Edgar Poe par Baudelaire ou sur les poèmes en prose du même poète, ou alors d'être clément avec George Sand qui a une écriture tout simplement infecte, mais là c'est peut-être plus subjectif x)
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Etant d'un naturel peu curieux, aucunement enclin aux plaisirs littéraires, j'ai lu les Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. Il y a avait un extrait de ce livre à notre bac blanc de français, et j'avais trouvé ça mélancolique, et ça transmettait bien la rêverie de l'auteur.
"Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l’eau de plus près ; mais elles ne sont pas moins riantes. S’il y a moins de culture de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il y a aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d’asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. Comme il n’y a pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voitures, le pays est peu fréquenté par les
voyageurs ; mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s’enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles, le ramage entrecoupé de quelques oiseaux, et le roulement des torrents qui tombent de la montagne !"
(asiles ombragés de bocages :'))
Je pensais retrouver ça tout au long du livre, mais de ce côté-là j'ai été un peu déçu. Il s'agit de réflexions de l'auteur sur lui-même. Mais les cinquième et septième promenades sont vraiment belles, ce sont les meilleures de l'ouvrage selon moi, et les autres promenades ne sont pas déplaisantes.
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Après avoir lu La première leçon du sorcier, de Terry Goodkind, j'ai enchaîné avec le seconde tome, La pierre des Larmes et le troisième, Le Sang de la Déchirure.
Cette série est tout simplement excellente. Etant depuis mon plus jeune âge fan du genre fantastique, je nage dans le bonheur depuis les premières lignes de ce cycle.
De plus, Goodkind ne se borne pas à adopter le fantastique ; il le modernise, lui donne une dimension plus humaine. Le côté manichéen, les notions de bien et de mal ont ici moins de poid que dans les oeuvres des maîtres du genre. Contrairement au Seigneur des Anneaux, ici, tout est une question de point de vue. Pour certains, les héros sont les sauveurs du monde, pour les autres, ils veulent le détruire et/ou le contrôler. On voit alors disparaitre le côté "méchant suprême" du genre Sauron, et de "l'éternel gentil" comme Frodon.
Les faiblesses humaines, très rarement exploitée dans les autres oeuvres, jouent ici un rôle extrêmement important. Bref, même si l'univers est totalement irréaliste et magique, les réactions et les comportements des protagonistes sont beaucoup plus réalistes que dans tout ce que j'ai lu du genre.
Une superbe découverte pour moi, une histoire merveilleusement dirigée, des personnages extrêmements bien travaillés...Coup de coeur de l'année.
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Tain, pour les Liaisons dangereuses, y'a tout de même la fameuse lettre de Valmont écrite sur le corps d'Emilie (qui place Laclos au rang de virtuose) ou encore celle du "Ce n'est pas ma faute", cruelle au point d'être poignante.
Troisième lecture de l'Art romantique de Baudelaire, et richesse renouvelée de l'ouvrage. A la quatrième, les sources ne seront pas taries...
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L'Ecume de Jours de Boris Vian.
Extra :'( , un style nouveau (du moins pour moi, car c'était surtout un découverte au début du XX° siècle), trés inventif avec les jeux de mots (Jean Sol Partre, carricature de Jean Paul Sartre) et imaginatif...
Une lecture qui me fait découvrir la passion des jeux de mots :P
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Les Chimères de Nerval... transportant :o On souffle un grand soupir à la lecture de quelques phrases, ça vous serre le coeur :o Vraiment, je connaissais pas Nerval (enfin juste de nom quand même), et c'est un choc ! En plus c'est vraiment passionnant d'analyser les poèmes en français, les deux heures de ce matin ont été rapides. J'ai bien entamé Sylvie du même auteur, mais c'est juste joli, parfois un peu niais :s Je préfère nettement sa poésie.
Et bientôt la lecture des Petits poèmes en prose de Baudelaire :bave: J'en connais déjà certains, et je prévois d'avance que ça sera grand de tout lire :bave:
Sinon, pour ceux qui veulent avoir une solide culture littéraire française, vraiment lisez les Lagarde & Michard. Après avoir fini celui sur le 19ème, je sens que je connais déjà pas mal de choses sur la vie des auteurs, sur certains poèmes ou extraits, sur la vision générale de certains écrivains, sur leur style, etc. Parfait pour ceux qui veulent faire une section littéraire, et pour ceux qui y sont déjà comme moi :x
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Après une pause salutaire de 6 mois, je suis reparti dans ce monument qu'est A la recherche du temps perdu.
Et donc Le côté de Guermantes II, quatrième tome de l'oeuvre.
J'avais du m'arrêter après la lecture du tome précédent, mon esprit limité arrivant à saturation devant la perfection du style. Trop de plaisir tue le plaisir ?:blink:
Toujours est-il qu'il a suffit que je lise une dizaine de pages pour retrouver cet incroyable bonheur de la lecture de Proust. Telles des pensées mises à même le papier, les phrases s'allongent, se déroulent à n'en plus finir et s'autoalimentent pour mieux se terminer par un point placé précisément là où il devait être.
L'"histoire", si tant est qu'on puisse dire qu'il y a une histoire dans A la Recherche, aborde pour la première fois le thème de la mort, de la douleur de la séparation et des comportements issus de la perte d'un être cher, au travers de la description de l'agonie de la grand-mère du narrateur, description où se mêlent à la fois un humour morbide et une grande pudeur.
Bef, je suis de nouveau complètement accro et je vais sans doute ne faire qu'une bouchée des 400 pages de ce tome. <_<
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Proust doit être un écrivain qu'il ne faut pas lire en extraits. J'ai lu des extraits et j'accroche pas vraiment. Je pense qu'il faut s'y plonger pour l'apprécier. Dans les extraits, je trouvais les phrases longues, mais essoufflantes au lieu d'être harmonieuses. J'ai quelques préjugés négatifs sur cet auteur :( Mais un jour je compte bien le lire sérieusement.
J'ai commencé le Spleen de Paris/Les petits poèmes en prose de Baudelaire. Même si c'est inférieur à sa poésie, ça reste quand même quelque chose de cynique et de beau, d'étrange, avec une recherche d'images insolites, de termes aux sonorités bizarres, de mots peu usités dans un ouvrage littéraire. Et puis il exprime les états que l'on peut ressentir. J'ai une vieille édition de ce livre, avec dedans les Paradis artificiels que j'avais déjà lu en prenant des pages au hasard. J'en ai relu le début et c'est sûr, je vais le relire bien profondément bientôt D: Baudelaire et ses phrases sinueuses et complexes, et belles, et cet univers spleenétique ! Je l'aime :')
Et j'ai fini Sylvie, qui est une jolie histoire, facile et rapide à lire.
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Je suis d'accord, il ne sert à rien de lire Proust en extraits.
Je pense également que tu étais peut-être un peu "jeune" lorsque tu as touché à La Recherche. Lorsque j'en avais lu des bouts aux lycées je n'avais pas accroché non plus.
Il faut sans doute avoir déjà mangé une bonne dose de Stendhal, de Hugo, de Flaubert, de Gide... avant de s'attaquer à ce livre qui est vraiment à part.
Personnellement j'ai d'abord lu ces auteurs plus "faciles".
Et puis il faut prendre son temps, ne pas lire tous les tomes en une traite. J'ai dû commencé le premier tome il y a 2 ans déjà en faisant des pauses de plusieurs mois pendant lesquels je lisais autre chose.
Le risque c'est de ne plus pouvoir apprécier certains bouquins qu'on ne peut s'empêcher de comparer à La Recherche. Mon "Education Sentimentale" de Flaubert en à fait l'amère expérience. :blink:
J'ai quelques préjugés négatifs sur cet auteur sad.gif
Alors ça, c'est très très mal :o
T'as pas honte ? Vilain garnement ! :blink:
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La Recherche ? C'est une secte ? :boulet:
Je connais pas o_O
Je pense aussi que j'étais trop jeune quand j'ai lu les extraits. Pour Hugo, je le connais un peu au niveau de la poésie (enfin il a fait beaucoup de vers, mais je connais en gros les Châtiments et quelques poèmes issus d'autres recueils (plus intéressants que les Châtiments d'ailleurs)), j'ai lu deux romans de lui (Dernier jour d'un condamné, Quatre-vingts treize), ainsi qu'Hernani (que j'aime pas) et Ruy Blas (que j'aime bien).
Pour Stendhal et Gide, les oeuvres ne m'attirent pas particulièrement, je connais juste brièvement leur vie et leur influence, etc. Et Flaubert c'est pareil, je connais la vie, un peu de Salammbô, un peu de Madame Bovary, un peu d'Education sentimentale, mais j'ai jamais lu en entier...
J'ai le temps encore pour Proust de toute façon.
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Pour Stendhal et Gide, les oeuvres ne m'attirent pas particulièrement, je connais juste brièvement leur vie et leur influence, etc
Je ne suis pas particulièrement fan de Gide mais je ne peux que t'encourager à lire Stendhal. "La Chartreuse de Parme" et "Le Rouge et le Noir" sont vraiment très bons. Deux de mes livres préférés et que je relirai sans doute un jour avec beaucoup de plaisir. Ce n'est pas pour rien que Proust ne cesse d'y faire référence dans son oeuvre.
Flaubert, je ne saurais dire pourquoi mais j'aime moins. Je dois préférer les aventures d'idiots aristrocrates (Stendhal) aux aventures d'idiots bourgeois (Flaubert) <_<
Quand à Proust, c'est vrai qu'on a tout le temps devant soi pour les lire, c'est pas comme s'il n'allait plus être édité B)
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Séquence autobiographique en français, j'ai donc lu il y a quelques semaines le Livre de ma mère de Cohen, la Lettre au père de Kafka et l'Enfant de Vallès. On devait également lire la Promesse de l'aube sur laquelle je m'étais déjà penché en troisième.
Au final, cette séquence nous aura donné peu de plaisir littéraire. Le livre de ma mère est répétitif, les mêmes constructions de phrase reviennent sans cesse flanquées des mêmes propos, et je retiens cette page pédante et ridicule sur les poètes, les accusant de ne souffrir qu'à moitié alors que lui souffre vraiment. Une des pages de littérature les plus stupides que j'ai lues.
La lettre au père est bien meilleur, la répétition y est présente, suivant le même modèle de l'accusation, puis de la constatation, enfin de l'excuse, mais elle traduit plutôt la nervosité et le degré d'implication de l'auteur. J'ai bien senti ça en lisant le livre en tout cas. On s'imagine un Kafka écrivant avec frénésie et tremblement sa lettre au père :P
L'Enfant de Jules Vallès m'a vite ennuyé. J'aime pas trop ces histoires misérabilistes censés nous émouvoir. C'est bien écrit, les descriptions sont détaillées et le mot est toujours juste, mais l'histoire se veut larmoyante (en tout cas émouvante) et ça ne fonctionne pas. J'ai abrégé ma lecture et je pense pas rouvrir sérieusement cette oeuvre. La Promesse de l'aube est excellent, les anecdotes recueillies forment un cheminement intéressant de la vie de l'auteur. Je me souviens que j'étais plongé dedans mais parfois avec quelque peine : c'est un livre long et souvent descriptif...
Je continue de lire pour moi-même les Paradis artificiels de Baudelaire, et j'éprouverais presque l'ivresse hallucinatoire qu'il décrit. Ces phrases tortueuses, compliquées, ces mots savants aux sonorités inhabituelles, cette description si subtile et si précise de phénomènes aussi intraduisibles... J'adore cet auteur :}
J'ai aussi commencé Eloge de la folie d'Erasme : cette oeuvre est d'une modernité vraiment étonnante :o Quand on pense que le livre ne doit pas avoir loin de 400 ans... Un livre polémique, il a sûrement dû être censuré à son époque, il y critique si librement les hommes et la religion, il raille les défauts de son monde presque avec allégresse. Le livre n'a rien perdu de son cynisme encore maintenant.
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Moi je vous conseille:
1)La quete d'Ewilan
2)Les mondes d'Ewilan
3)Chroniques des temps obscures
3)Chronique du bout du monde
4)La moïra
5)Gaëllia
6)Les Harry Potter :lol: :lol:
7)Le seigneur des anneaux :D :D
Pour rechercher ces livres j'ais trouver un site superbe c'est
www.amazon.fr
Un bon site qui vous dit tout sur les livre que vous commandez!!! (résumé, avis des lecteurs etc ...)
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@fma et devil: je crois que les personnes qui n'ont lu ni le seigneur des anneaux ni harry potter doivent être très rares par ici. ;)
@Pharaoh: il est vrai que Vallès n'a rien fait de grandiose (à mon sens) à part la fondation du "cri du peuple".
Je suis actuellement dans la lecture du siècle des intellectuels de Michel Winock (historien) qui retrace un siècle d'intellectuels et de leurs engagements (qui leur valu d'ailleurs cette appellation d'"intellectuels" par Clemenceau de manière positive puis par Maurras de manière péjorative) depuis l'affaire Dreyfus à nos jours. Passionnant et fascinant à la fois, si vous aimez l'histoire et/ou l'engagement intellectuel allez y.
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fma et devil: je crois que les personnes qui n'ont lu ni le seigneur des anneaux ni harry potter doivent être très rares par ici.
;) Oui j'en étais quand même conscient ! :P
Le seigneur des anneaux et Harry Potter est trés connu !
Tien j'ais oublié aussi, comme livre:
1)Eragon
2)L'héritage
Trés bon livre, mais pas intellectuel..
Désolé Descarte :P
Nan je rigole ;)
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Pour ma part, je suis en train de lire Une vie de Maupassant.
Je ne l'ai pas encore fini mais je peux tout de même dire qu'il s'agit d'un très bon livre rendant assez bien compte de la mentalité de l'époque. Cependant je trouve que les nouvelles de Maupassant telles que le Horla rendent mieux compte du talent de cet auteur.
En cours de Français, nous avons lu un poème de Beaudelaire "Spleen" extrait des Fleurs du mal que je connaissais de nom. Ce poème m'a donné envie de découvrir cet auteur et je me plongerai dans ce livre une fois que j'aurais mis la main dessus.
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Pour ma part, je suis en train de lire Une vie de Maupassant.
Mon Dieu O__O!!! J'ai eu ce bouquin à lire en 1ere pour le Bac. Il m'a traumatisé. Je suis pas fan de Maupassant personnellement. Il décrit absolument tout, situation, paysage et moi, ça a tendance à me faire dormir ^^'.
Sinon, pendant que je suis là, je ne lis pas beaucoup car, je l'avoue, je ne prends pas le temps. Les quelques livres que j'ai lu m'ont pourtant dans l'ensemble beaucoup plus. Je pense plus particulièrement à Stupeurs et tremblements et Antéchrista de Nothomb. Deux bouquins que j'ai dévoré.J'ai lu d'autres bouquins d'elle mais ils m'ont moins plus.
Au part ça, je garde de bon souvenir de bouquins comme l'alchimiste de Paulo Coelho qui avait réussi à me captiver rapidement.
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Tu es sûr que tu parles de Maupassant Angelvis ? :huh:
Flaubert oui, Flaubert est un écrivain très descriptif (Salammbô foisonne, c'en est presque indigeste).
Mais Maupassant, il esquisse plus qu'il ne décrit, il est à la fois précis et concis, juste dans les termes qu'il choisit souvent simples. C'est un écrivain très accessible pourtant, je trouve ça bizarre que tu lui reproches ses descriptions.
Remarque, je dis ça, mais j'ai lu que le recueil de nouvelles Boule de suif et la nouvelle le Horla (suivie de la Lettre d'un fou), c'est peut-être différent pour ses romans car c'est avant tout un conteur d'histoires brèves, mais ça me paraitrait bizarre quand même :o
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Tu es sûr que tu parles de Maupassant Angelvis ? :huh:
Flaubert oui, Flaubert est un écrivain très descriptif (Salammbô foisonne, c'en est presque indigeste).
Mais Maupassant, il esquisse plus qu'il ne décrit, il est à la fois précis et concis, juste dans les termes qu'il choisit souvent simples. C'est un écrivain très accessible pourtant, je trouve ça bizarre que tu lui reproches ses descriptions.
Humm... peut être que oui je confonds. Je me souviens juste que Une vie m'a vraiment ennuyé. J'ai trouvé ça très déprimant, mais je pense que c'est le but ^^''...
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Maupassant pour ma part je trouve ça vraiment bon, il fait partie des rares romanciers que j'ai réussi à dévorer sans m'ennuyer (Bel Ami ou Simon et l'enfant par exemple), en même temps c'est normal j'adore la fin XIXe.
Quant à Nothomb AngelMJ, j'ai adoré Stupeurs et tremblements mais Antechrista j'ai détesté, c'est conventionnel, sans intérêt et trop proche de ses anciens ouvrages (tout comme le dernier sur la tv réalité dans les camps dont je ne me souviens plus du nom). Je préfère largement Hygiène de l'assassin (ah Prétextat Tach...) ou Mercure qui traitent de thèmes nettement moins récurrents chez l'auteur (deux femmes etc....). Pour ce qui est de l'alchimiste je n'ai vraiment pas accroché (alors que j'ai adoré "comment voyager avec un saumon" qui était un recueil à mourir de rire).
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En parlant d'Amélie Nothomb, j'ai lu il y a peu de temps Acide sulfurique.
Le sujet traité dans ce livre est très original et bien expliqué. Je vous raconte:
une nouvelle série de "reality show" commence. Cette série met en scène des quidams ramassés au hasard (et de force) dans la rue et placé dans une sorte de camps de concentration. L'horreur est poussée à son paroxyme quand les téléespectateurs sont invités à voter pour celui qu'ils désirent éliminer dans tous les sens du terme.
Un sujet assez violent donc mais hélas si mal traité! Les personnages principaux, on peu en trouver deux, ont une personnalité très inintéréssante voire pathétique. Leurs relations sont peu convaicantes et carrément ennuyeuse.
Ce qui sauve ce livre est le récit à propos du reality show, les avis des téléspectateurs et de la presse nous sont livrés et correspondent bien à la rélatié du monde dans lequel nous vivons, à savoir on critique, on déteste mais on est fasciné et on regarde.
Ce livre se lit en même pas une heure et c'est sans doute le temps qu'a mis Amélie Nothomb a réfléchir à la psychologie de ses personnages. Dommage donc, ce livre aurait mérité mieux.
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Merci je ne me souvenais pas du titre de ce livre (qui il faut bien le dire ne m'a pas laissé un souvenir impérissable). C'est vrai que ce livre est très court mais c'est maleureusement la caractéristique d'Amélie Nothomb d'écrire des oeuvres n'excédant pas 200 pages (et quand tu payes le bouquin 20euros tu te sens un peu lésé). Il est vrai que l'idée de base de ce livre est bonne (même si c'est facile de tirer sur la TV réalité), mais le côté avénement de Big Brother dans la société n'est pas assez poussé, se focalisant trop sur les deux femmes, ce qui est un schéma éculé chez Nothomb. L'idée de départ est originale masi très vite ce que l'on pourrait appeler le "conformisme nothombien" revient à grands pas....dommage pour une auteur qui faisait office d'anti conformisme et qui s'est elle même construit un carcan artistique...où sont passées la fraîcheur et l'insolence de ses premières oeuvres?
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** POST ÉDITÉ PAR FETTGANS **
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En même temps, si c'est pour faire un post copiant principalement Amazone sans véritable apport, j'en vois pas l'intérêt... Si t'es là pour faire la photocopieuse, c'est pas la peine. Amazon je peux y aller facilement et voir le résumé des livres dont les gens parlent ici, pas besoin de toi.
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Amazon je peux y aller facilement et voir le résumé des livres dont les gens parlent ici, pas besoin de toi.
Ouai mais je vais pas reprendre tout mes livre pour faire leurs résumé tour par tour <_< j'ais juste fait un résumé puis j'ais donné mon avis et en même temps je fait découvrir des lmivres aux autres
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Ouai mais je vais pas reprendre tout mes livre pour faire leurs résumé tour par tour <_< j'ais juste fait un résumé puis j'ais donné mon avis et en même temps je fait découvrir des lmivres aux autres
Tu n'as pas donné ton avis, tu as copié ceux des autres ce que bien sûr on ne cautionne absolument pas.
Surtout lorsqu'on se fait passer pour l'auteur de ces critiques, bref je retire ça du forum. Les forums (et ce site en particulier) servent à donner des avis personnels. D'un point de vue personnel, je dirais que c'est tout de même grâve de ne pas être capable de faire cela.
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Tu n'as pas donné ton avis, tu as copié ceux des autres ce que bien sûr on ne cautionne absolument pas.
Certe dans le résumé il y avais une ou deux critiques qui ne sont pas de moi mais a la fin du résumé que j'ais, certe, copier coller j'y ais aussi mis mon avis, donc j'ais passer vers les 1/2 heure à vous présenter des livres pour rien
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Certe dans le résumé il y avais une ou deux critiques qui ne sont pas de moi mais a la fin du résumé que j'ais, certe, copier coller j'y ais aussi mis mon avis, donc j'ais passer vers les 1/2 heure à vous présenter des livres pour rien
Voilà c'est ça.
Tu perds ton temps ici.
(ton avis tenait sur une ligne alors pas de foutage de gueule non plus...)
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Bon ca commence à être un peu lourd cette vieille bataille entre fma et devil, qui essaye de faire des trucs, mais qui se plante régulièrement et donne le baton pour se faire battre, et pharaoh, qui casse tous ceux qui ne font pas une réflexion avancée.
Certes donner les résumés d'amazone, c'est pas très subtil, mais c'est déja mieux que rien. Et un ton agressif pour faire une remarque à ce sujet, n'est pas très justifié d'après moi.
Bon moi je vais faire crier (voire même se suicider) les littéraires dans l'âme... mais je vais vous parler d'une série (déja, je vois les sourcils se froncer) que j'ai particulièrement aimée... STARWARS...
Je ne parle pas ici des livres des films ou ces trucs mal écrit par George Lucas (mais le premier qui critique les films je le tue à distance : c'est comme dragon ball : pas excellent mais cultissime).
Je parle de la série de 64 livres (et oui tout ca) qui ont été écrits par diverses auteurs américains inconnus.
L'architecture de cette série n'est pas évidente à décrire: il y a une histoire centrale qui suit l'évolution de la galaxie et de la nouvelle république à travers les personnages principaux (luke, leia, yan, chewbacca, et des nouveaux...) qui est très riche en rebondissements et ,malgré une longueur (en nombre de tomes) assez impressionnante, reste toujours originale et ne s'essouffle qu'en de très rares moment. Cet exploit (faut le faire quand même) est d'autant plus grand que en grande majorité il n'y a pas plus de 3 tomes consécutifs du même auteur... même si les édition Lucasbook veillent bien sur à la continuité de l'oeuvre. Cette histoire principale se déroule donc a partir de l'épisode 1, regroupe les différents films (et au passage complètent certain points obscurs... pas con le George) et continue sur à peu près 20 ans après le retour du jedi.
D'autre part, il existe diverses histoires annexes : la jeunesse de solo, les péripéties de l'escadron rogue, l'histoire des guerriers Sith.... dont la qualité reste bonne sans pour autant égaler celle de l'histoire principale qui bénéficie d'une plus grande mise en haleine (mais je ne pense pas que la qualité de l'écriture en soi soit différente.)
Donc mon avis global : je le conseille aux grand fans de Starwars. certes l'achat de 64 livres est un investissement énorme (moi je les empruntais, donc le problème ne s'est pas posé) mais tout est décompposable en histoires de 4-5 tomes ayant chacune une mini-fin (comme les différentes mouvements d'une symphonie... mais bon je ne compare pas non plus la série à une symphonie) ce qui la rend plus abordable.
Je recommande en particulier la suite plus ou moins officielle des épisodes 4-5-6 : "la croisade noire du jedi fou" écrite par Timothy Zahn en 3 tomes.
Voila.
Bon, ceux qui sont encore vivants, seront heureux d'apprendre que je vais commencer à lire "le singe pèlerin" de Wou Tch'eng-en qui a un lien avec Son Goku, que l'on retrouve dans Dragon Ball biensûr ainsi que dans Saiyuki. Je vous ferai un résumé quand je l'aurai commencé et fini...
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Oulala Kuro-kun!
Tu as vraiment lu les 64 bouquins STARWARS ???
Je te soupçonnais d'être un geek mais à ce point là je suis super impressionné. :D
De mon côté je suis à la recherche de la recherche du temps perdu. Mon déménagement a fait disparaitre mon côté de Guermantes que je n'avais pas terminé. :(
Ceci ajouté à mes horaires de boulot contraignants font qu'en ce moment je ne lis pas grand chose... Mouais, faudrait pas que ça dure trop d'ailleurs.
Proust où es-tu ? :unsure:
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Non j'ai pas lu les 64 (d'ailleur après réflexion, ca fait un bout de temps que je suis pas allé regardé les sorties, ca doit en être aux alentours de 67-68 maintenant), celui chez qui je les prenais les avaient pas tous.
Par contre j'ai du en lire entre 40 et 50 (j'ai perdu le compte), c'est a dire toutes l'histoire pricipale (à un ou 2 tomes près), et quelques histoires supplémentaires, et comme je l'ai dit, je les trouve moins bien, donc j'ai pas spécialement insisté pour les obtenir.
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Waouh !!!! C'est énormes !!!! :blink: :blink: :blink:
T'en as lus pas mal quand même !!!! Je dis respect !
Moi , y'a un livre qui ma marquer , que j'ai lus l'année dernière , c'est "Le Passeur" , je suis désolé , je ne me souviens plus du nom de l'auteur , mais bon , c'est un livre que j'ai beaucoup aimer ! C'est pas super cérébrale , mais sa donne un peu à réfléchir sur les hommes .
^Si il y a des connaisseur de ce bouquin , faite moi signe ! lol ^^
Je vous le conseil vivement ! :D
Sinon , je tiens à préciser que j'aime beaucoup Maupassant. Oui , oui !
Et j'ai lus du Flaubert cette année ( "Trois contes" ) et j'avoue que j'ai apprécier ! Mais bon , aussi je n'ai lus qu'un seul de ces bouquin !
Et il y a Amélie Nothomb aussi , que j'apprécie beaucoup, mais je crois que c'est à peu près le cas de tout le monde ici !^^
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Sinon , je tiens à préciser que j'aime beaucoup Maupassant. Oui , oui !
Et j'ai lus du Flaubert cette année ( "Trois contes" ) et j'avoue que j'ai apprécier ! Mais bon , aussi je n'ai lus qu'un seul de ces bouquin !
Hum ça fleure bon le programme du collège et de la seconde tout ça, que de bons souvenirs....
Sinon "le passeur" c'est Lois Lowry si mes souvenirs sont exacts (ça remonte loin tout ça). :rolleyes:
Avec l'été qui approche je vais à nouveau pouvoir me replonger dans la littérature classique russe. S'il n'y avait qu'une oeuvre à retenir parmi celles que j'ai lu (c'est à dire Guerre et Paix, Anna Karénine, La mort d'Ivan Illitch de Tolstoï, Les frères Karamazov et Le joueur de Dostoïevski) ça serait incontestablement "Anna Karénine", qui au-delà des simples démêlés sentimentaux nous livre une illustration édifiante des questionnements de l'époque (fin XIXe) en Russie, tant au niveau économique, du rapport au travail et à l'exploitation et de la remise en cause du religieux. On sent à merveille les prémices des trois révolutions que connaîtra la Russie à partir de 1904 par le biais de la pensée. Mention spéciale également à "la mort d'Ivan Illitch" qui livre un regard déniaisé sur la mort et est d'une force considérable.
Je vais donc me lancer incessament sous peu dans la lecture de Crimes et châtiments de l'ami Dostoïevski pour approfondir ma connaissance de cette littérature (ce n'est pas pour rien que l'on dit que russes et français ont les plus grands auteurs).
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Crimes et châtiments un livre excellent, je sais même pas quoi en dire tellement c'est génial. J'ai vraiment eu du mal à me réchapper de ce livre, j'ai eu un peu de mal au début pour m'y retrouver avec tous ces noms russes mais comme je peux voir Descartes que la littérature russe ne t'est pas inconnue, tu devrais te plonger encore plus rapidement que moi dans ce fabuleux roman.
Plus léger que notre ami Dostoïevski, plus britannique mais également trés bon. Deux romans de l'auteur Kate Atkinson: Dans les coulisses du musée et Dans les replis du temps, deux livres parlant d'une famille anglaise, banale et pourtant vivant je n'oserais pas dire "de fabuleuses aventures" mais plutôt la vie et c'est déjà bien.
Ces romans ont le mérite tous deux de nous faire voyager à travers les époques, remontant les générations de familles et nous permettant de mieux les comprendre.
Ok je raconte trés mal mais lisez les, c'est vraiment trés bien.
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Crimes et châtiments un livre excellent, je sais même pas quoi en dire tellement c'est génial
Ouais !!! Ce livre ma prof de russe me la conseiller , elle ma dit qu'il était génial !!! Vous ne voulez pas m'en parler un petit peu histoire que je m'en fasse une petite idée ? [-blush]
Hum ça fleure bon le programme du collège et de la seconde tout ça, que de bons souvenirs....
Sinon "le passeur" c'est Lois Lowry si mes souvenirs sont exacts (ça remonte loin tout ça).
C'est exact ! seconde plus précisément !!! ^^
Et , en effet je crois que c'est bien de Lui !!! Merci !!! Quel mémoire ! lol
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Sinon mùoi j'ais lut un livre en 3em c'est l'homme qui plantais des arbres
Franchement je vous le conseille, je peu presque rien vous dire la dessus car je risque de raconter toute l'histoire ^^ désolé :( Mais bon c'est un livre que je vous conseille
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un soir au club de christian gailly très bon livre : un pianiste renommé se voit contraint d'arreter de jouer, d'écouter du jazz, 10ans plus tard par "incident" il rentre dans un club, dès lors il se sent revivre et redécouvre le bonheur ....
l'histoire paraît banal au début mais ce livre est en fait enivrant, surprenant et amène une chute aussi étonante que triste.
L'atmosphère du livre est vraiment sympa et je le conseille à ceux qui ont envie de passer un bon moment sans avoir a se prendre la tête avec un scénario complexe où une attention permanente est requise ( j'ai beau apprécier ce livre il faut reconnaitre qu'il est accessible pour un public très jeune donc loin d'être approfondi par moment ^^)
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"Toucher la vie" de Thich Nhat Hanh : Moine bouddhiste vietnamien, poète, enseignant, militant pour la paix (il a été proposé au prix nobel de la paix), il enseigne un "art de vivre en pleine conscience" issue du bouddhisme.
Cet enseignement, il le délivre dans le monde entier mais surtout dans le village des Pruniers, monastère bouddhique et centre de pratique. Ce livre retranscrit 6 jours d'enseignements lors d'une retraite dans ce village, retraite ou ce vénérable expose les différentes pratiques qu'il préconise.
La première chose qui frappe à la lecture, c'est la simplicité : simplicité des mots, simplicité des formulations, simplicité des idées. Et quelles idées. Vivre dans le présent, ne pas avoir peur du futur, être présent pour soi même et les autres, vaincre ses peurs, ne pas souffrir, Thich Nhat Hanh nous montre une voie ou l'homme peut être libéré et vivre dans la joie et le bonheur. Il essaye de nous faire "toucher la vie" en nous exposant des pratiques suceptible de nous libérer de nos angoisses et nos peurs, et ainsi devenir en quelque sorte "heureux".
Chacun est ensuite libre d'y adhérer ou pas, mais cette première approche du bouddhisme fut pour moi interessante à souhait. Une bonne manière de se faire une idée sur une religion qui est pour moi obscure.
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Le côté de Guermantes II :J'ai fini par remettre la main sur le bouquin que j'avais perdu au moment de mon déménagement. Un tome que j'ai adoré. Le dîner chez la duchesse de Guermantes qui s'étend sur plus de 150 pages était pur moment de bonheur.
Ne pouvant m'arrêter en si bon chemin, j'ai enchaîné avec le tome suivant, Sodome et Gomorrhe I, qui est aussi bon que le précédent. A l'époque, la description des homosexualités masculines et féminines avaient fait scandale. Force est de constater qu'il n'y avait pourtant pas de quoi fouetter un chat (autres temps, autres moeurs...).
Il va maintenant falloir que je me procure les tomes suivants avant le grand saut....
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Le soleil se lève aussi de Hemingway, ou comment rendre ses protagonistes saouls toutes les cinq pages, leur faire déboucher une bouteille à chaque page, faire l'apologie du jemenfoutisme sentimental plus ou moins crédible, le tout écrit dans un style d'une simplicité complexe effarante, caractéristique de l'auteur. Un livre nous narrant les pérégrinations d'un anglais en France et en Espagne dans les années 1920, pérégrinations aussi bien sentimentales qu'alcooliques ou bucoliques, un livre à lire, un ode à la vie, un carpe diem non lénifiant et réussi, drôle caustique et sarcastique....bref une oeuvre grandiose.
En ce moment: Mémoires d'une jeune fille rangée de l'amie Simone...la chose n'est pas très digeste, il va falloir s'accrocher.
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Le diable s' habille en Prada
Une jeune fille d'une vingtaine d'années se retrouve propulsée dans le monde de la mode en acceptant un poste d'assistante de la rédactrice de mode la plus en vue du moment.
Très bon livre qui mélange l'humour grinçant vis-à-vis, entre autres, des top-models ne pesant pas plus d'une trentaine de kilos, des ragots qui circulent et où tout faux pas est montré du doigt. Je me suis trouvée plongée dans un monde où l'hypocrisie, la jalousie, l'individualisme ... sont les maîtres et j'ai vraiment adoré J'avais voulu me reposer pendant les vacances, des auteurs du XIX et du XXème siècles en lisant ce petit roman que l'on prend plaisir à lire sur la plage, les pieds en éventail ou entre deux arrêts de bus et je ne regrette vraiment pas de l'avoir acheté, le film devrait sortir dans peu de temps et j'espère ne pas être déçue en allant le voir si l'envie m'en prend.
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Le diable s' habille en Prada
Voilà précisement le genre de bouquins qui m'horripile au plus haut point (ne le prends pas mal hein Sacrilège), parce que c'est caractéristique de l'avénement de la littérature marketing, visant strictement une partie de la population, eh bien moi ça me débecte, parce que ça enlève toutes ses lettres de noblesse à cet art immense et inégalable qu'est celui d'écrire.
Dans mon éructation je pourrais ajouter Marc Lévy (que je méprise tant il est plat et banal à foutre des baffes) et Jean d'Ormesson (parce qu'il écrit pour le Figaro en bon souverainiste qu'il est).......voilà j'ai fait ma crise d'intolérance, la vie peut reprendre son cours normal.
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Bon, je me lance. Voici mes livres de chevet:
-Les Fleurs du Mal de C. Baudelaire: un livre référence pour moi. Baudelaire est mon poète préféré.
-Les Temps Hypermodernes de G. Lipovetsky: j'aime sa vision de la société car il ne part pas dans des théories délirantes et se base sur ce qui est. De plus, ce livre se lit très facilement.
-Le Cid de Corneille: ce livre m'a marqué et continue de me marquer. C'est l'un des seuls livres que je puisse lire encore et encore.
Sinon, j'ai une préférence pour les biographies. En ce moment, je lis celle de Gengis Kahn, après avoir fini celle de Soliman le Magnifique, empereur ottoman qui s'est révélé étre un grand souverain.
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Oh, j'avais pas vu ce topic!!!! Alors, mes livres favoris :
-Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand : celui-ci, je le relis régulièrement : la beauté des alexandrins et l'émotion qui se dégage de ces pages.... Sublime!!!!
-Les livres d'Amélie Nothomb, en particulier Stupeur et Tremblements, Métaphysique des Tubes et Cosmétique de l'Ennemi : j'adore, j'adore!!! Son style si particulier, les mots qu'elle utilise... :rolleyes:
-Harry Potter et The Lord of the Rings, évidemment...
-Le Parfum de Patrick Süskind : Extraordinaire!!! LISEZ-LE!!!!
-Je voudrais que qelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda : Plein de petites nouvelles sur la vie... Très agréable à lire!! On se sent heureux après cette lecture... ^_^
-Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot : Vraiment un livre magnifique et très émouvant : LISEZ-LE!!!!!
-Geisha d'Arthur Golden : Magnifique et si émouvant!!! :rolleyes: (j'ai l'impression que je me répète, mais que dire d'autre? ^_^)
-La saga des Dames du Lac de Marion Zimmer Bradley : SUBLIME!!! En fait, ici on se penche sur un aspect méconnu des légendes arthuriennes : la vie de Morgane, prêtresse d'Avalon... Magique!!! ^_^
Oh, et il y en a tant d'autres!!! ^_^ En ce moment, je lis l'Alchimiste de Paulo Coelho : j'en suis à la seconde partie, c'est vraiment très bien et très philosophique... :rolleyes: -_-
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En tant qu'inconditionnel du Fantastique, je vous recommande chaudement le cycle de L'Assassin Royal, de Robin Hobb.
C'est tout simplement les meilleurs romans fantastiques qu'il m'ait été donné de lire. L'histoire relate les aventures de Fitz, bâtard du prince des Six-Duchés (c'est le nom du royaume) qui va s'installer dès 4 ans au palais de Castlecerf. Le roi Subtil va alors lui proposer un marché : il lui offrira confort et luxe en l'échange des services de Fitz pour la couronne. C'est alors que commence l'apprentissage du jeune héros à l'assassinat et à l'empoisonnement.
Les romans sont intégralement à la première personne, et commencent sous la forme du recceuil du personnage principal. L'univers est effarant de réalisme et de cohérence, les magies sont très très très intéressantes et la diplomatie et les complots du royaume nous embarquent vers des aventures extrêmement intelligentes, parfaitement articulées et dôtées d'un suspense comme j'en ai rarement vu dans la littérature fantastique. Enorme coup de coeur, laissez-vous tenter ;)
Sinon, tout comme FMK, je recommande chaudement les ouvrages d'Amélie Nothomb, notamment mon favoris : La Métaphysique des Tubes, merveilleusement bien écrit et très intelligent.
Il y a une bonne dizaine de bouquins que j'aurais à recommander, mais je me rappelle plus des noms, donc je posterai une prochaine fois ^^"
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L’orange mécanique
Anthony Burgess
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, cela à cause du vocabulaire volontairement utilisé par l’auteur, un mélange de russe, d’argot, et d’autres dialectes qui obligeait la plupart du temps à se reporter au lexique de fin de livre. La phase de découverte et d’assimilation passée on comprend l’aisément l’emploi de ce langage par Burgess. Le personnage principal est on ne peut plus mal à cerner, chef d’un petit gang de « voyous » même si leur envergure et leur méchanceté dépasse de loin celles des simples bandits, amateur de musique classique, l’air distingué mais usant d’un vocabulaire peu choyé, violeur, tortionnaire (faire souffrir sans tuer pour autant, du moins pas volontairement), tous ces détails font de lui un personnage singulier qui dérange et pourtant impressionne. La violence est omniprésente et devient quasi-normale au fur et à mesure du livre, voire même jouissive à certains moments (où est-ce moi qui suis complètement dérangée, je ne sais pas). Les trois parties sont bien délimitées et se justifient pleinement : avant, pendant et après l’expérience.
En somme un très bon récit, un peu répétitif mais toujours soumis à une même ligne de conduite, la trahison et la vengeance, la violence puis la rédemption (un peu rapide et bizarrement efficace à mon goût), qui ne faiblit pas et en fait un récit filiforme et néanmoins intéressant jusqu’à la fin.
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En ce moment, je dévore une trilogie fantastique signée Phillip Pullman intitulée A la Croisée des Mondes (His Dark Materials pour le titre original).
L'héroïne est Lyra, une fille de 11 ans aux origines aristocratiques élevée dans le cadre du prestigieux Jordan College d'Oxford, où elle mène avec son Daemon (un alter-ego animal, en quelque sorte, que chacun possède) Pantalaimon une vie insouciante de jeux, de bagarres et de vagabondage avec les gitans et les voyous du quartier. Un jour, "par accident", cachée dans une penderie, elle assiste à une conférence donnée par son oncle Lord Asriel, un explorateur réputé, dans laquelle il évoque devant les Erudits des phénomènes mystérieux se déroulant dans le Grand Nord, et dans lesquels il est en particulier question d'une mystérieuse particule élémentaire, baptisée La Poussière... Dans le même temps, de mystérieux enlèvements d'enfants se produisent dans tout le pays, et ces Enfourneurs (c'est ainsi que les gens en parlent) kidnappent un jour Roger, le meilleur ami de Lyra, qui décide alors de tout faire pour le retrouver. Très vite, Lyra se retrouve au milieu d'évènements qui la dépasse, notamment après la visite d'une magnifique femme nommée Mme Coulter qui va prendre en main son éducation, et après la remise à la fillette par le Maître de Jordan College d'un étrange objet orné de nombreux symboles, nommé l'Aléthiomètre, qui sert "à dire la vérité". La quête de Lyra, au cours de laquelle seront révélés le but de son existence et ses pouvoirs, la conduira dans le Grand Nord à la rencontre d'êtres fabuleux comme les Sorcières et les Panserbjorns, à la recherche de la Poussière et à la frontière d'autres mondes...
Voici en gros ce que je peux vous dire pour attirer votre attention sur cette oeuvre extraordinaire sans trop vous en dire non plus, de façon à ce que tout cela conserve une part de mystère bien sûr.... A lire absolument, d'autant que le film tiré du premier tome de la trilogie, The Golden Compass, sortira au cinéma le 5 décembre de cette année, avec notamment Nicole Kidman, Daniel Craig et Eva Green.... ^_^ ^_^
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Euh, pour faire dans l'original, moi j'suis en train de lire un bouquin pour vieilles midinettes en mal d'amour, Le foulard bleu, de Madeleine Chapsal.
Assez facile de rentrer dans le bouquin, le style est simple mais accrocheur, et les persos sont réalistes. L'histoire n'est pas banale du tout, et respire bien fort le romantisme, sans qu'il soit trop cucul.
Pas d'amourettes d'adolescents, pas d'idylles d'un soir, non, juste la rencontre fugace mais décisive d'une belle dame et d'un beau monsieur, par hasard, puis par un autre hasard, et encore un autre... un seul petit problème, oh, riquiqui, les deux protagonistes sont mariés. Madame a deux enfants, un garçon une fille, et monsieur a une fille plus une femme gravement malade dont il doit s'occuper. Tout laisse penser qu'ils abandonneront leur passion, car leurs vies n'auraient pas du s'entrecroiser, ils ont chacun une famille qu'ils aiment, et la société est cruelle pour les traitres en leur genre. Pourtant, ils multiplient rendez-vous sur rendez-vous, et même s'ils ne se voient pas durant des années, leur flamme perdure jusqu'à la mort, entretenue par leurs rares lettres, leurs souvenirs déchirants, et un joli foulard bleu qui est à la fois la cause et le dénouement de leur relation.
Dit comme ça, ça a l'air très mignon, touchant, adorable. En gros, c'est pas faux. Mais ils me dégoutent, à être prêts à sacrifier les vies de cinq personnes, sans compter eux-mêmes, avec pour seul prétexte l'amour. Ils sont affreusement égoïstes, et même si l'auteure nous fait quasiment toujours tout voir du point de vue de la belle madame, ça fait mal au coeur de se rendre compte que les adultes restent aussi volages que lorsqu'ils étaient adolescents.
En gros, j'aurais vraiment adoré s'ils n'avaient pas été aussi humains. Paradoxe intéressant, hein ?
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En ce moment, je lis La République de Platon. Au départ c'était intéressant puisque les protagonistes cherchaient la définition de la justice, puis petit à petit cela s'est transformé à la création de la cité idéale un peu moins intéressante. Mais ça se lit bien et surtout vite. Je suis plutôt fan de philosphie -_-, il fallait donc que je remonte à la "source".
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Je viens de finir Le père de nos pères, de Bernard Werber. Ca m'a plutôt déçue, j'étais habituée à mieux de la part de cet auteur. La miss rousse est un gros cliché (quoique l'orphelinat-kwondo ça m'a fait sourire), le journaliste bedonnant a une aura étrange, les méchants sont pas assez travaillés, et la tension psychologique n'est pas géniale géniale.
L'histoire en elle-même est pas mal, et même si elle tend à devenir banale (tant de gens rêvent de ça chaque jour...), elle sait garder une petite fraicheur inédite et bien caractéristique à Werber ^^. Pas mal de coups de théatre, le plus inattendu étant celui tout à la fin où l'on revoit un personnage à peine entraperçu quelques chapitres plus tôt, ce qui donne un peu l'impression que l'intrigue a été bouclée à la va-vite. Heureusement qu'on sait que non ;).
Par le même auteur, par contre, j'ai aaaadoré la série sur les fourmis, et l'autre sur les Thanataunotes, deux grandes aventures vraiment captivantes.
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Harry Potter and the Deathly Hallows
Véritable tour de force pour Rowling qui arrive à faire venir de nouveaux ingrédients à chaque fois sans pour autant que ce soit tiré par les cheveux par rapport à l'histoire de départ. La frontière bien/mal est de plus en plus nette et je n'ai pas pu m'empêcher de comparer Voldemort à Herr Hitler, voulant former les jeunesses voldemoriennes à Poudlard en tuant parallèlement tout ceux n'étant pas pure blood avec ses sbires ayant tous un tatouage sur leur avant-bras. Et face à ça la résistance via l'Ordre du Phénix, qui, comme la Rose Blanche verra certains de ses membres sacrifiés dans l'espoir d'un avenir meilleur.
Thomas Harris - Hannibal Lecter, Les Origines du Mal
Après avoir littéralement adoré les précédents livres de Thomas Harris (le Silence des Agneaux, Dragon Rouge, etc.), c'est naturellement que je me suis rabattue sur ce dernier volume très largement mis en avant par le biais du septième art ce début d'année. L'écriture y est toujours aussi incisive, mélangeant les détails "gores", nauséeux, mais sans jamais pour autant être déplacés ou inutiles; chaque phrase a ici sa place, chaque description ne fait qu'accentuer le caractère morbide d'une autre. Comme la beauté de la nature associée quelques lignes plus loin à la cruauté des hommes. La langue est toujours on ne peut plus soignée, surtout de la bouche d'Hannibal. Et aussi (re) découvrir ce qui est vraiment arrivé à sa soeur Mischa dont il est vaguement question à chaque livre, pour analyser la psychologie et sonder l'esprit de ce qui a conduit Hannibal Lecter a devenir tel qu'il devient par la suite.
Après l'avoir lu, je pense que je vais voir le film, j'espère juste ne pas être déçue, mais s'il est dans le même registre des précédents ça ne devrait pas poser problème.
Et une citation pour la route: "Milko opère dans son coeur le petit réajustement que nous faisons tous dans notre coeur quand nous nous préparons à tuer." (chapitre 50)
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Harry Potter et les reliques de la mort: Ce dernier tome cloture parfaitement la série, encore une fois, J.K. Rowling réussit à sortir un scénario convaincant, bien que légèrement alambiqué sur la fin. Même si il n'est pas totalement exempt de défauts (on regrettera particulièrement le fait que l'histoire ne s'articule cette fois-ci que sur le trio Harry, Ron, Hermione, en reléguant les autres personnages à un rôle plus "secondaire", mais néanmoins indispensable) , on passe quand même un bon moment à lire le livre.
La question est maintenant, qu'est ce qu'on va bien pouvoir lire pendant la prochaine décennie?
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Carnets de guerre Vassili Grossman/Anthony Beevor : Vassili Grossman était correspondant de guerre durant la deuxième guerre mondiale pour krasnaïa zvezda ("étoile rouge"), le journal officiel de l'Armée rouge. Les textes sont débarrassés de propagande soviétique, on a le regard objectif d'un homme témoin de la retraite de son armée. Puis de la bataille décisive de Stalingrad et enfin la reconquête du territoire et l'avancée jusqu'à la chute de Berlin avec son lot d'atrocités dont les camps de la mort. C'est concis, précis, parfois froid mais suffisamment bien écrit pour que l'on se surprenne à marcher aux côtés de ces soldats.
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L'élégance du hérisson: Un très bon livre qui se lit avec plaisir, et ses personnages bien que réalistes n'en demeurent pas moins originaux.
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Des souris et des hommes : Un style agréable pour une histoire qui l'est tout autant. C'est violent et doux à la fois, c'est réaliste, ça effraie et ça apaise. J'ai hâte d'en lire d'autres de Steinbeck :p !
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Le 18 Brumaire de Bonaparte (Marx): Ca y est 6 mois apres la rentrée je me mets a le lire...(Il parait qu'on devait le lire avant la rentrée mais bon...)
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Et si c'était niais - Pascal Fioretto
Un livre assez divertissant, composé de pastiches d'auteurs du XXI du moment (Bernard Werber, BHL..) dont les chapitres se lisent mieux individuellement que dans la continuité à cause des coupures entrainées par l'écriture les "différents" auteurs, ce qui entraine une histoire hachée un peu difficile à suivre dans son intégralité.
L' Idiot - Dostoïevski
En le comparant à Tolstoï, cet auteur et donc ce livre, pourtant peu condensé, est bien moins rébarbatif que ce dernier. L'histoire est plus fluide, plus touchante qu'elle n'aurait pu l'être à la base, ce qui fait passer les pages beaucoup plus rapidement que de coutume. Un très bon livre si l'on veut se donner un avis de la littérature russe qui reste un très bon livre si l'on veut en lire un pour passer le temps.
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Désolé, mais je vais un petit copié collé de ce que j'ai tapé sur un autre forum...
Les monades urbaines de Robert Silverberg
Avant toute chose, ce recueil regroupe sept nouvelles mais ressemble finalement à une sorte de roman car la chronologie est respectée et certains personnages se retrouvent d'un récit à l'autre. En clair ça peut très bien se lire d'une traite, le total ne faisant que 245 pages en poche (J'ai Lu).
Au XXIVe siècle, les hommes ont depuis pas mal de temps résolu le problème de la surpopulation : la verticalité. La grande majorité vit en effet dans d'immenses tours de 3000 mètres de haut, la plupart n'en sortiront jamais. En effet, chaque tour de 800 000 habitants contient tout le nécessaire : habitations, usines, salles de concert, écoles, bureaux, hôpitaux, etc.
La ligne directrice de la vie dans une monade : la reproduction. Plus on a d'enfants, plus on est heureux et respecté des autres. A peine pubères, les "urbmonadiens" se marient et passent leur vie à faire des enfants, avec leur conjoint ou n'importe qui d'autre dans la tour. Chaque nuit ont lieu les "promenades nocturnes" qui consistent à se rendre à l'improviste chez un voisin pour lui faire l'amour, chose qu'il ne peut refuser.
Chaque tour est aussi segmentée en groupe d'étages portant chacun le nom d'une ville de l'ancien monde : Prage, Tolède, Rekjavik, etc. A la base de la tour on trouve les ouvriers peu qualifié et les usines, plus haut les employés, les artistes... jusqu'au sommet aux vivent les gouvernants. L'ascension sociale prend donc un sens complètement concret !
Je terminerai par un dernier élément qui n'est pas des moindres : toute personne n'arrivant pas à s'adapter à ce mode de vie, qui manifesterait une trop grande agressivité, qui refuserait de se livrer au rituel de la "promenade", etc... Direction la chute ! En clair cela est synonyme de prendre le chemin de l'incinérateur de la tour fournissant l'électricité du bâtiment. Rien n'est perdu, même les "anomos" (jugés asociaux / dangereux pour la monade) servent la communauté à leur manière...
Bien évidemment, les différents héros choisis par Silverberg ne l'ont pas été au hasard : un historien qui étudie les moeurs du XXe, un jeune homme brillant sur le point d'attendre le haut de l'échelle sociale, un électro-technicien voulant découvrir les communes agricoles installées au dehors, etc.
Franchement, un excellent bouquin de SF soulevant moult questions passionnantes (le conditionnement, l'eugénisme, les barrières culturelles...) à travers du fonctionnant social et culturel d'une monade. Une sorte d'utopie où tout le monde vit heureux et en harmonie... en théorie.
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Le complot contre l'Amérique - Philip Roth
Sur fond de seconde guerre mondiale, cette fiction autobiographique nous décrit les années de peur des Juifs américains à la suite de l'élection de Charles Lindbergh (le célèbre aviateur ayant des rapports (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lindbergh#Lindbergh.2C_les_nazis_et_l.27antis.C3.A9mitisme) plus que douteux vis à vis de l'Allemagne nazie) à la tête des États-Unis, en battant Roosevelt aux élections de 1940.
Donc évidemment c'est une fiction, mais la narration est telle qu'on en oublierait presque la véritable version de l'histoire. Pendant 600 pages, on découvre une façade de l'Amérique comme elle aurait pu être, mélangeant le côté très personnel avec des détails à la Anne Frank et l'aspect historique et politique d'une manière on ne peut plus pointue (discours retranscrits, interventions de femmes de présidents réelles et j'en passe).
On ne s'ennuie donc pas une seconde si l'on est comme moi, férue de tout ce qui touche à cette période; ou au contraire désireux d'avoir un regard différent sur une phase de l'histoire bien précise.
L'Heure Zéro - Agatha Christie
Aucun doute, je ne me lasserai sûrement jamais des intrigues d'Agatha Christie. Des indices qui se recoupent, qui se confrontent, qui se mélangent pour aboutir à une solution finale toujours surprenante, de temps en temps tirée par les cheveux mais toujours réalisable, vous associez tout cela à des personnages ayant tous des raisons pour tuer et vous obtenez un beau polar qui fera toujours recette (Je ne sais pas encore ce que vaut le film mais ça ne saurait tarder).
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Je suis plongé dans les Chroniques des choses grandes et magnifiques* d'Alexandre Vialatte (http://fr.wikipedia.org/wiki/Panado) parues dans le journal "La Montagne".
Pour vous donner une idée du style, Desproges faisait la même chose sur France Inter. C'est un peu de l'humour pour geek de la grammaire (yay !).
Si c'est votre truc, juste pour le plaisir je vous retape un extrait d'une chronique de 1953, "Histoires noires et histoires blanches " :
"On ne peut pas toujours lire l'histoire de M. Dupont qui épousera Mlle Durand à la page 240 après mille péripéties qui ont bien failli nous faire croire le contraire. (Dieu ! que j'ai frémi pour leur bonheur !) On sait bien qu'elle est fille d'officier supérieur, qu'elle fut chargée de diplômes comme un âne de reliques dans les couvents les plus distingués, qu'elle connaît les sous-préfectures, la superficie de la Pologne et même le pluriel des noms à trait d'union, qu'elle est vertueuse quoique pauvre, et que sa rivale n'est qu'une chipie qui n'a pour elle que ses gros sous et qui vit toute barbouillée d'huile parce qu'elle mange salement les asperges ; et aussi que le jeune homme, qui n'est pas un idiot, comprendra bien, autour de la page 124, tout l'intérêt qu'il y a à épouser une femme qui peut vous dire n'importe quand sans hésiter le pluriel de garde-chasse, plutôt qu'une souillon qui vit dans la tache d'huile jusqu'à la lessive de printemps depuis le début de la saison des primeurs, et n'est en somme qu'un billet de banque graisseux. (Comment pourrait-il hésiter entre un Larousse et un torchon sale. La vie commande ! Et qu'est-ce qu'une vie sans dictionnaire ? On se le demande ! Une aventure manquée !) On sait tout cela ; mais enfin, jusqu'au bout, quand on manque d'habitude, on a peur que le jeune premier ne comprenne pas bien ; on imagine des choses horribles, des obstacles insurmontables : par exemple qu'il sache lui-même la superficie de la Pologne, ou qu'il n'ait jamais besoin de sa vie du pluriel du mot « garde-chasse ?». Et on frémit voluptueusement. Et c'est ce qu'on cherche."
*Editions Hors Collection
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La dame en blanc de Wilkie Collins
Wilkie Collins est l'inventeur du Thriller. C'est un auteur anglais du XIX ème siècle.
C'est l'histoire d'un peintre anglais qui arrive dans une riche famille anglaise pour donner des cours de dessin à deux jeunes filles. Et il va se retrouver au coeur d'un complot....
Bref je le conseille pour tous ceux ou toutes celles qui aiment et dévorent les livres policiers.
Voila :wub:
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Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Millénium 1:
Premier d'une trilogie se déroulant en Suède, j'ai lu ce livre quasiment d'une traite, et je vais me procurer sous peu les 2 prochains tomes. Il s'agit d'une enquête policière façon Agatha Christie (je m'excuse d'avance auprès des puristes qui trouveraient la comapraison osée), ou un journaliste se retrouve confronté à une affaire de disparition qui remonte à une trentaine d'années. Le livre présente également quelques touches d'humour ici et là. A lire absolument.
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La fille qui rêvait d'une allumette et d'un bidon d'essence - Millenium 2
La reine dans le palais des courants d'air - Millenium 3
Ces deux tomes clôturent la trilogie de façon grandiose, en s'intéressant au cas du personnage de Lisbeth. Que dire si ce n'est qu'on assiste à une véritable partie d'échec (ou de poker au choix) digne des plus grands écrivains de roman policiers. D'un bout à l'autre, on trouve une ambiance relativement malsaine dans les déboires des différents personnages, et une fascination croissante pour les principaux protagonistes et leurs plans plus ou moins alambiqués (façon Death Note avec Raito et L).
Une série que je conseille de toute urgence pour ceux qui ne se la serait pas encore procurée.
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Après le tremblement de terre, de Haruki Murakami : Quelques nouvelles présentant les conséquences qu'ont pu avoir directement ou indirectement le tremblement de terre de Kobé en 1995 sur la vie de différents personnages tous plus attachants les uns que les autres. J'ai avec plaisir retrouvé le style magnifique de l'auteur (découvert pour ma part avec Kafka sur le rivage) et son goût pour les situations surréalistes et oniriques... Un petit livre vraiment étonnant!!!! -_-
L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery : Un style superbe, des personnages attachants, des références littéraires et cinématographiques (et même aux mangas, ce qui est très rare), et surtout beaucoup d'humour et d'émotion : une oeuvre dont on se souvient.... -_-
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L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery : Un style superbe, des personnages attachants, des références littéraires et cinématographiques (et même aux mangas, ce qui est très rare), et surtout beaucoup d'humour et d'émotion : une oeuvre dont on se souvient.... -_-
Les passages philosophiques m’avaient gonflés, surtout celui sur l’Art et la notion de Beau..
Je suis pas allergique à la philo mais là j’avais trouvé ça assez indigeste ^^’
Les 2/3 restants du livres sont par contre très bien ^^’
Pour la référence aux mangas je m’en souviens pas du tout o_O
L’empreinte de l’ange de Nancy Huston : J’avais déjà lu Lignes de failles du même auteur, les 2 livres se recoupent sur pleins de thèmes : impact de la guerre sur les hommes, relation mère-enfant étrange, amours fusionnelles voire malsaines… bon ok ce que je dit ne donne pas franchement envie mais ce sont pourtant de très bons romans.. si on aime les histoires sombres où les personnages ne sont pas épargnés ^^'
Pensées secrètes de David Lodge : L'histoire est simple, il s'agit de plusieurs personnes relativement aisées sur le plan matériel qui se rencontrent, dont un homme et une femme qui nous livrent leurs pensées, celles qu'on gardent toujours pour soi.. c'est cruel, cynique, méchant et en même temps très juste.. c'est génial =]
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Les passages philosophiques m’avaient gonflés, surtout celui sur l’Art et la notion de Beau..
Je suis pas allergique à la philo mais là j’avais trouvé ça assez indigeste ^^’
Les 2/3 restants du livres sont par contre très bien ^^’
Pour la référence aux mangas je m’en souviens pas du tout o_O
C'est vrai que les passages philosophiques sont assez poussés, mais moi je les ai trouvés intéressants (fallait pas être fatigué pour les lire, c'est sûr, on s'y paume assez rapidement...). Quant aux références aux mangas, y en a une ou deux à Taniguchi (Le sommet des dieux surtout, cité par Paloma).
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Isolation de Greg Edan
Un roman de SF plutôt Hard Science mais original et passionnant.
le résumé de la quatrième de couverture:
Une belle nuit, il y a trente-trois ans, les étoiles ont disparu. La Terre et avec elle l'humanité se retrouvent isolées dans une Bulle cosmique centrée sur le soleil, placées en quarantaine. Pourquoi ? Par qui ? Les hypothèses dégénèrent en cultes religieux insolites et souvent malsains. Et dans le même temps, l'humanité a appris à vivre dans les mondes virtuels. Ou bien est-ce tout l'univers qui serait devenu virtuel ? La clé du mystère serait-elle détenue par Laura Andrews, trente-trois ans, l'âge exact de la Bulle ? Mais Laura a disparu. Et les Possibles se déchaînent.
Mon Avis:
j'ai rarement vu un roman de SF aussi original,Ça commence comme un bon polar, en quelque sorte le journal d’un enquêteur essayant de résoudre le mystère d’une disparition somme toute banale, dans un univers où l’humanité a fait un pas de géant : les hommes sont branchés, asservis par l’entremise de mods. Ce sont des extension électroniques destinées à améliorer l’homme, non pas seulement au niveau physique, mais aussi au niveau de la personnalité. Une vraie trouvaille.
Je suis policier en planque et j’ai un mod me permettant d’avoir une attitude plus vigilante, de manière à ne pas être dérangé par des parasites. Il y a les mods de localisation, les mods de recherche... Bref tout un panel pouvant même transformer un être humain en machine froide.
Mais la clé de l'histoire reste Laura et la Bulle et tres vite l'histoire prend une autre dimension par la suite...
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En roman c'est vrai que cette histoire de mods est plutôt originale... par contre ça a déjà été vu en revu en jeu vidéo ! (Deux ex pour ne citer que lui -_- )
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Oui mais y a pas que sa,l'auteur a trouver une application de la théorie quantique qui est assez surprenante,j'en dit pas plus pour pas spoiler.
(PS:Deus Ex c'est le bien)
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A la croisée des mondes, de Philip Pullman
(http://welcome.to.the-place-to-be.fr/wp-content/uploads/2007/11/%C3%80%20la%20crois%C3%A9e%20des%20mondes.jpg)
Résumé tome 1 (éditeur) :
Ce n'était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Erudits de Jordan College, passant ses journées à courir dans les rues d'Oxford à la recherche éperdue d'aventures. Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d'une extraordinaire particule. D'une taille microscopique, la Poussière - que l'on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord - est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises... Jetée au cœur d'un terrible conflit, Lyra sera forcée d'accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s'opposent des forces que nul ne l'avait préparée à affronter.
Cette histoire m'a complètement emballé. L'aspect jeunesse de l'ensemble reste finalement assez peu marqué. En effet, s'il on met de côté le jeune âge de l'héroïne, le bouquin a presque tout d'un roman pour adultes. La violence, loin d'être édulcorée, et la critique acerbe de l'extrémisme religieux sont autant d'éléments inhabituels de la littérature dite "jeunesse". La fin peut paraître un poil moralisatrice mais le message reste très positif et plein d'espoir, une sorte d'ode à la sagesse qu'on ne peut que saluer.
Au delà de cela, le roman met en scène une aventure grandiose truffée de trouvailles scénaristiques et de personnages relativement complexes (on est très loin des caricatures ridicules du film). L'imagination de l'auteur est vraiment débordante et l'ensemble frappe sa cohérence. Cerise sur le gâteau, le style d'écriture (en tout cas la traduction) est excellent, à la fois riche et accessible. De plus, en sent bien que Pullman s'est renseigné sur un tas de sujets pour "sonner juste" dans la description de ses univers multiples et de leur fonctionnement.
Tout le délire autour de la "poussière" et des daemons est traité de façon intelligente et passionnante. On y voit de plus en plus clair au fil des découvertes des personnages et au fur et mesure que l'histoire gagne en ampleur. L'auteur réussit à garder le mystère et le suspense jusqu'à la toute fin.
Une trilogie très prenante, originale et culottée, à mettre entre toutes les mains ! :)
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FullMetal Klavikul en avait déjà parlé sur ce topic je crois.
Sinon je me rappelle avoir adoré cette trilogie, mais je l'avais lu quand j'étais en cinquième ou quatrième du coup je suis restée avec l'idée que si je le relisais maintenant je serais déçue, que je trouverais ça enfantin.
Tu me met le doute..
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Je sais bien que cette série et très populaire et que beaucoup l'ont découverte il y a longtemps mais moi j'ai lu ce roman cette année ! ;)
La littérature jeunesse, j'en ai lu pas mal et j'ai vraiment l'impression que ce bouquin se démarque très nettement, autant au niveau du style que de la maturité de l'histoire et des thèmes traités. On n'a évidemment pas le complexité politique, les scènes de sexe ou la violence extrême de certains ouvrages de fantasy, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier sans jamais pester sur de soi-disant enfantillages.
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Ah, A la Croisée des Mondes (His Dark Materials pour le titre original), une trilogie vraiment passionnante.... Ayant relu Les Royaumes du Nord et enchaîné sur la suite que je n'avais pas lue l'an dernier, je peux dire que jamais je ne me suis ennuyé et n'ait eu l'impression de lire un livre pour "enfants", tant la profondeur de l'intrigue, la noirceur de l'univers abordé, les thématiques abordées et les nombreuses références à la religion et à la science le destinent à un public plus mature. Quel dommage que le film n'ait pas su puiser dans cette profondeur et n'ait livré qu'une image insipide de cette oeuvre extraordinaire...
Sinon, en ce moment, je suis sur le point de finir le tome 2 du Clan des Otori (Les Neiges de l'Exil), une saga de fantasy se déroulant dans un Japon féodal imaginaire (Les 3 Pays), où se livrent depuis toujours des affrontements sanglants entre le clan des Otori, des Seishuu et des Tohan, et où au milieu des intrigues politiques et des complots intra-clan sévit la Tribu, une troupe d'assassins d'élite se vendant au plus offrant, dôtés pour la plupart de pouvoirs étranges : regard et ouïe perçantes, facultés physiques impressionnantes, capacité à se rendre "invisible" ou à se "dédoubler"....
(http://parksidebooks.com/cutenews/data/upimages/OTORI-1.jpg)
Au départ aussi, cette saga est classée dans la "littérature jeunesse", mais là encore pour la violence des affrontements, la complexité des intrigues et des complots mais aussi des relations entre les différents personnages, je ne destinerai pas cette série à un public trop jeune. En tout cas, ce récit est vraiment prenant, et je vous le conseille fortement. -_-
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Hmm, le Clan des Otori m'a laissé dubitatif. J'ai lu les trois premiers tomes il y a des années et j'ai moyennement accroché.
Je l'avais lu pour son ambiance très proche du Japon féodal avec les samourais et les ninjas (dont les membres de la Tribu reprennent pas mal de caractéristiques mais teintées de fantastique et déformées par l'imaginaire populaire) et j'avais trouvé le cadre bien retranscrit (avec la fameux plancher qui chante au moindre pas, dont on trouve encore quelques exemples au Japon, par exemple au château de Nijô à Kyôto, si ma mémoire est bonne).
Par contre, je n'ai pas apprécié le traitement et l'évolution de pas mal de personnages (dont de nombreux membres de la Tribu) qui m'ont presque fait lâcher la lecture avant la fin de la trilogie. J'ai quand même tenu jusqu'au bout du 3e tome mais ça ne m'a pas emballé plus que ça et je ne lirai pas la suite.
Il reste malgré tout de bons passages (d'action ou sentimentaux).
A noter que cette trilogie est devenue entre temps uen pentalogie ; j'ai cru comprendre que le 5e tome se situait chronologiquement avant le 1er.
Et la Croisée des Mondes, je ne l'ai pas lu :rolleyes:
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Comme Starry, je n'ai lu que les trois premiers du Clan des Otori, mais moi j'avais vraiment beaucoup aimé. Encore une belle oeuvre estampillée "jeunesse" mais appréciable à tout âge. Je ne me rappelle plus des détails mais l'évolution des persos m'avait plue... avec un final assez grandiose.
Je lirai les deux autres quand ils seront en poche ! -_-
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Quitte à lire une trilogie fantastique dans une civilisation asiatique, je ne peux que chaudement vous recommander La trilogie de l'Empire de Raymond E Feist et Janny Wurts. Problème, il vous faudra peut-être lire les plus classiques Chroniques de Krondor (tétralogie).
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J'avais commencé Pug l'apprenti mais on entendait vraiment rouler les dés. :P
Mais faudrait que je m'y recolle, c'était pas si mal. -_-
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Barjavel - La Nuit des Temps
A mi-chemin entre un récit de science-fiction et celui d'un amour impossible, ce livre parvient dans sa globalité à se rendre intéressant au meme titre que captivant. Pour ce faire, il prend appui sur de nombreux domaines simultanément, que ce soit la médecine, le mélange passé / présent / futur, le scientifique venant en aide au fantastique ou bien encore à la romance. Tout cela en réussissant à soigner le fond de l'histoire aussi bien que la forme. Mais Barjavel a, à mon avis, fait trop de zèle en voulant tellement créer de suspense en dévoilant des lambeaux de fin, qu'il en a finalement trop dévoilé; le coup de théatre final du bouquin rate donc son entrée triomphale car prévue depuis bien trop longtemps.
Au final la Nuit des Temps se laisse agréablement lire, ce n'est pas le Comte de Monte-Cristo mais il se défend dans son propre genre littéraire.
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J'ai du lire La Nuit des Temps quand j'avais 14/15 ans. Je te laisse imaginer à quel point j'ai été happé par la dimension romantico-épique du bouquin. Moi qui rêvait encore d'amour pur et de preux chevaliers sauvant de radieuses princesses, je me suis pris une sacré claque.
Quoiqu'il en soit, il parait que même l'adolescence et les pics hormonaux passés, ce livre est tout aussi agréable. Et puis bon, le registre de la tragédie annoncé clairement dès le début du roman, parler d'une fin prévisible est un peu bizarre. C'est comme dire que dès le début, on sent que l'histoire de Roméo et Juliette ne va pas finir par un mariage et beaucoup d'enfants (l'exemple fonctionne avec School Days aussi).
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Espèce de décérébré sans finesse ni perspicacité :huh:
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Il y a des gens qui ont aimé La nuit des temps ? :rolleyes:
Non, c'est bien, il en faut pour tous les goûts...
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Il me semble que j'avais lu ce bouquin il y a quelques années, et qu'il m'avait laissé une bonne impression.
C'est bien celui où des scientifiques captent un signal issu d'une capsule enterrée sous la banquise?
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Il me semble que j'avais lu ce bouquin il y a quelques années, et qu'il m'avait laissé une bonne impression.
C'est bien celui où des scientifiques captent un signal issu d'une capsule enterrée sous la banquise?
C'est bien ça.
Sinon je suis à peu de chose près du même avis que Sacrilège sur ce bouquin, il y a de bonnes idées et des passages agréables à lire mais la fin saute tellement aux yeux et assez rapidement que le livre perd beaucoup d'intérêt et d'originalité.
Ce qui m'avait plu c'était la facette scientifique mais très vite la partie sentimentale prend le dessus et empêche de pousser plus loin les découvertes scientifiques... déception T_T
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Tiens, je l'ai lu il y a super longtemps ce bouquin. J'en avais lu quelques uns de Barjavel mais j'ai jamais trop accroché à son style ni à ses histoires. De ceux que j'ai lus, celui que j'avais préféré, de mémoire, c'était Ravage.
Je les ai lus quand j'étais dans ma période science-fiction (grosso modo le collège et début de lycée) et j'avais été déçu parce que c'était très loin de la SF dont j'avais l'habitude et que j'aimais (Asimov, Star Trek, etc). Et je ne suis pas fan de sa manière d'écrire (ah, je l'ai déjà dit ?! :rolleyes:).
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Ravage mon prof de français de 4ème l'avait fait lire à ma classe : le pied. C'était excellent ce bouquin, qui est clairement une critique romancée des civilisations dépendantes de leurs technologies, qui vont jusqu'à en oublier la survie rudimentaire.
Un joli chaos bien écrit et franchement plaisant à lire pour l'adolescent que j'étais.
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J'ai moi aussi lu La nuit des temps au collège et j'avais beaucoup aimé, au point d'en faire un petit exposé en français. :P
Je crois aussi qu'émotionnellement ça m'avait tout retourné. ^_^
Ravage, je l'ai découvert bien après. Un chouette bouquin mais qui accuse le poids des années... Depuis, des génies de la SF ont fait beaucoup mieux. ;)
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Que vous aimiez ou pas Barjavel, jetez un oeil sur L'enchanteur. Dans cet ouvrage, il reprend la légende de la table ronde à sa manière. Il centre l'histoire sur Merlin et fait graviter autours de lui Arthur, Lancelot, Guenièvre, la quête du Graal, etc...
Sans doute l'un de mes meilleurs souvenir de lecture :)
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Que vous aimiez ou pas Barjavel, jetez un oeil sur L'enchanteur. Dans cet ouvrage, il reprend la légende de la table ronde à sa manière. Il centre l'histoire sur Merlin et fait graviter autours de lui Arthur, Lancelot, Guenièvre, la quête du Graal, etc...
Sans doute l'un de mes meilleurs souvenir de lecture :)
J'ai moi aussi adoré L'Enchanteur et sa vision très personnelle de la légende arthurienne... -_-
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Uglies il me semble que c'est une quatrologie ^^ ( 4 tomes)dont les titres sont Pretties, Special ,Extra (pour le titre du dernier c'est pas sur) de Scott Westerfeld
mmm...alors que dire.... *mémoire de poison rouge en activité* va pour une recherche google
alors apparemment c'est une trilogie!!
(et étant donné que je suis incapable de faire une critique ça fait 40 min que je me creuse la tête) voila un site avec un résumé et une critique pas mal (très bien vu mon incapacité à en faire une^^) http://www.evene.fr/livres/livre/scott-westerfeld-uglies-28959.php (http://www.evene.fr/livres/livre/scott-westerfeld-uglies-28959.php)
+le résumé de la 4eme de couverture
Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?
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avva24, vu tes lectures , je pense que Terra e (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-terra-e-toward-the-terra-1384.html) t'intéressera. L'histoire de base est très proche. :)
P.S.: pour ton info, on dit "tétralogie" et non "quatrologie" (on utilise la numérotation grecque et non latine dans ce cas-là) ;)
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je suis aussi une bibliovore ^^
D'ailleurs en vous lisant, ça me fait penser que ça fait longtemps que je n'ai pas lu de Barjavel.
Sinon et bien, j'ai dernièrement fini "Ténèbres, prenez-moi la main" de Dennis Lehane.
Cet auteur gagne à être connu vu que 2 de ses livres ont été (remarquablement bien) adaptés en film : Mystic River et Gone Baby Gone.
Il fait revenir souvent 2 personnages qu'il affectionne : son duo de détectives, Kenzie et Gennaro que l'on voit dans Gone Baby Gone. Du coup je me suis mis à lire cette série.
le premier étant : Un dernier verre avant la guerre, et celui que je cite le second. et gone baby gone le 4ème.
La plume de Lehane est incisive, on est dans le policier, ses histoires se passent toutes pour l'instant à Boston et elles restent assez noires.
Il est un peu comme Grangé mais n'atteint pas encore le "gore" de celui-ci.
si vous aimez les policiers je vous le conseille, c'est un auteur qui se lit facilement et qui nous entraine très vite avec lui.
Et maintenant je lis Un lieu incertain de Fred Vargas, et oui encore un policier, je suis assez friande de ce style, il faut dire.
Et je suis bien contente de retrouver mon commissaire Adamsberg.
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Manuscrit trouvé à Saragosse écrit par Jean Potocki (fin XVIIIe, début XIXe), noble polonais né en Ukraine qui écrivit son roman en français (c'est beau la mondialisation).
Il existe deux versions (trois, en fait, en comptant le premier jet publié en 1794 ...) de ce roman, une datant de 1804 et l'autre de 1810. Celle de 1804 est plus courte et inachevée (s'arrête à la 45e journée) mais est plus truculente, tandis que celle de 1810 comporte 61 journées et est plus sérieuse. J'ai lu celle de 1804.
C'est un gentil pavé de 600-700 pages que j'ai emporté pour mes vacances et que j'ai dévoré en un mois.
L'histoire est ainsi découpée en journées. Chaque groupe de dix journées est regroupé en décamérons (comme le livre de Boccace).
L'histoire est extrêmement simple : dans l'Espagne du XVIIème siècle, le jeune Alphonse de Worden, capitaine des gardes wallonnes, fait route pour Madrid où il se mettra au service du roi. Sur un cadre spatio-temporel très limité (quelques dizaines de jours, sur une portion d'à peine 100-200 km), s'enchâssent, s'entrecroisent et se superposent des dizaines et des dizaines de récits, de récits dans le récit et de récits dans le récit dans le récit (etc ..) tous racontés par un personnage différent (Alphonse, le cabaliste, le Juif errant, le Chef des bohémiens, le géomètre Velasquez, ...) qui devient tour à tour héros de l'histoire. Récits historiques, ésotériques, scientifiques, fantastiques, ironiques et d'autres encore.
Dans la première journée, Alphonse passe dans la nuit dans une auberge que l'on prétend hantée. Au beau milieu de la nuit, il est convié de rejoindre à dîner deux soeurs qui ne tardent pas à se déclarer à lui. Alphonse s'endort enfin et se réveille dans une plaine sous un gibet, couché entre les deux pendus. Qui/que croire ? Plus d'un personnage du récit sera retrouvé ainsi au pied du gibet après avoir passé la nuit dans l'auberge, chacun aves con anecdote différente.
Un livre original qui m'a beaucoup plu :)
Infos complémentaires ici (http://en.wikipedia.org/wiki/The_Manuscript_Found_in_Saragossa) (en anglais car plus détaillé que sur la page en français).
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La horde du ContreVent (2004) d'Alain Damasio
Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.
Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime.
Et bien nous avons là un livre-univers aussi extraordinaire qu'exigeant. En effet, l'immersion n'est pas évidente à cause de la multiplicité des personnages, de leur jargon parfois obscur et de la complexité des descriptions du vent et de ses "états" (le coeur même du récit). Au fil de la lecture, ces petits soucis deviennent en fait des qualités, ce sont eux qui font la richesse du bouquin. Dans la dernière partie de l'histoire, on s'attache vraiment à cette galerie de personnages magnifiquement dépeints : la dureté d'un Golgoth, le mystère d'un Caracole, l'empathie d'un Sov, etc.
Cette quête de l'Extrême-Amont est avant tout une aventure humaine, une lutte pour la survie... et toujours en équipe. Les relations entre les hordiers mettent du temps à s'éclaircir, mais elles se révèlent profondément émouvantes. Quant au monde incroyable inventé par Alain Damasio... ben chapeau l'artiste. Si l'auteur a choisi de développer certains aspects (paysages, description des chrones, technologie de combat) ou détriment d'autres (éducation de la Horde, système politique en place), on ne peut qu'être admiratif devant le cohérence de l'ensemble, et surtout sa grande originalité.
Un chef-d'oeuvre.
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Oui ce livre je l'ai dévoré en moins de deux, c'est l'univers et toutes ces personnes qui m'ont vraiment marqué.
Certes au début avec autant de personnages j'étais perdue mais on s'y fait très vite.
Enfin je sais pas moi, ce livre a vraiment fait son office, il m'a fait m'évader totalement.
Sinon j'ai lu y'a quelques semaines Les Falsificateurs d'Antoine Bello.
C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C'est l'histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l'espace, qui n'a jamais existé ; de Christophe Colomb qui n'a pas découvert l'Amérique ; des fausses archives de la Stasi. C'est l'histoire d'un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une bande d'amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C'est, d'une certaine façon, l'histoire de notre siècle.
Tout simplement prenant, du début à la fin on se prend au jeu, on réfléchit comme le personnage principal, on imagine ce que nous aussi on pourrait faire.
Certaines personnes aussi deviennent paranos à la sortie de ce livre ^^
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Après avoir lâché pendant pas mal de temps les livres d’Amélie Nothomb au profit de ceux de Frédéric Beigbeder je suis retombée par hasard à la Fnac sur Ni d’Eve ni d’Adam, le livre d’Amélie de la rentrée littéraire 2007. Je n’avais pas lu ses deux derniers livres et pour me réimprégner de l’ambiance si particulière de son écriture j’ai choisi de lire celui-là que j’avais sous les yeux. Ni d’Eve ni d’Adam est un complément à son désormais bien connu Stupeur et Tremblements ; elle qui était à la fois une employée modèle chez Yamamoto a dans le même temps eu un fiancé tokyoïte assez particulier. Ce livre raconte les problèmes, les joies et les aboutissements de cette relation bien singulière. Tout cela pourrait paraître monotone pendant les deux premiers tiers du bouquin si l’on accordait peu d’importance à ce que sont les souvenirs et les plaisirs que l’on a à s’en remémorer. Ce livre est avant tout une succession de souvenirs personnels et on peut ainsi sentir la nostalgie de ces faits à travers les pages. La fin est des plus intéressante car elle est sentimentalement très dure, vous voyez, comme un avant dernier épisode de Kimi Ga Nozomu Eien, où tout va bien jusqu’au jour où l’un des protagonistes décide d’agir, pour son bien, mais pas forcément celui de l’autre. En somme on assiste à une belle histoire d’amitié plutôt qu’à une histoire d’amour puisque celui-ci n’est pas ce qu’il y a de plus réciproque. L’auteur nous y montre des vérités qu’on a parfois tendance à oublier et la dangerosité des histoires dans lesquelles il apparaît trop simple de s’embarquer.
D.A.F. De Sade – Eugénie de Franval
Fidèle aux habitudes de l’écrivain, Eugénie Franval fait partie des œuvres polémiques du Marquis de Sade. Ce n’est ici toutefois pas polémique pour les mêmes raisons que ses autres parutions. On condamne en général ses paroles crues qui illustrent le sexe dans tous ses états écrits à la manière d’un Rabelais après plusieurs liqueurs. Dans Eugénie de Franval au contraire, tout est douceur, tout est délicatesse. Les sujets de l’adultère sont abordés ainsi que ceux des relations hommes – femmes et tout cela sans l’once d’une grossièreté.
Mais voilà, il n’en reste que ceci est un ouvrage de Sade et que la provocation n’a jamais été aussi présente. Eugénie Franval est une jeune fille de la haute bourgeoisie élevée par son père qui désirait la tenir éloignée de la mère de l’enfant pour pouvoir lui seul faire son éducation. On y est, il est bien question d’inceste du début à la fin. On assiste à la vie d’une jeune fille qui devient jeune femme en ne connaissant au monde que son père, qui la tient à l’abri de tous les dangers de la vie que sont les apprentissages des bonnes mœurs ainsi que les autres hommes pouvant lui faire de l’ombre. C’est donc naturellement que la demoiselle va ainsi succomber aux avances de cet homme qu’elle ne considère plus comme un père mais comme un amant. S’ensuit alors moult épreuves de force de la part de la mère, qui n’étant pas dupe, va tout faire pour récupérer sa fille, physiquement, comme mentalement, car cette dernière ne considère non plus sa mère comme telle mais comme une ennemie qu’il faut éliminer au péril de sa vie.
Eugénie de Franval est bien régenté et bien mené du début à la fin. De Sade sait où il veut nous emmener, sait jusqu’où il veut nous choquer et le fait à merveille. Le livre est assez court mais sans un seul temps mort, sans laisser une minute de répit à tous les membres de cette maudite famille, malheureusement …
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Nothomb, j'ai pas encore tenté, malgré tous les éloges que j'ai entendus. J'ai bien aimé le film par contre, même si l'adaptation laisse sans doute à désirer pour le fan du bouquin.
Pareil pour Sade, pas encore tenté. J'y aurais eu droit si j'avais fait une licence d'histoire mention lettres (oui oui ça existe) ! Tu penses qui cet ouvrage est bien pour s'initier ?
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Tu penses que cet ouvrage est bien pour s'initier ?
Tout à fait oui. Il est comme je l'ai dit assez court et moins "malsain" que la plupart de ses autres oeuvres. "Malsain" est tout de fois à mettre entre " " (signes dont le nom m'échappe là >_<), l'inceste pouvant tout de même choquer. Mais si tu as l'occasion de vouloir tenter un de ses livres je te conseille celui-là.
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Très bien. -_-
Le mot que tu cherches c'est "guillemets" ^_^
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Etant donné que je n'ai pas trouvé l'égal de ce topic pour la littérature japonaise, je pense que c'est bon :o ( Sinon au pire on supprime et puis voila )
Monstrueux de Natsuo Kirino : Malsain comme bouquin u_u d'ailleurs, rien que l'accroche nous le prouve : "Les petits jeux d'inceste, ça coûte plus cher". Sa pousse le vice humains à un point vraiment dégelasse... Bref Biographie de la soeur et une amie de "l'héroïne" et Autobiographie de la narratrice en même temps
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Pour les bouquins autres que les mangas, on a le topic Bibliothèque. ;) J'ai déplacé ton message.
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J'ai fini le château de Hurle qui a inspiré le château ambulant de Miyazaki et encore une fois je suis sous le charme. Si seulement je pouvais rencontrer mon Hurle XD
Et là j'ai commencé un classique que je n'avais pas encore lu : Dune.
Et comme on me l'avait prédit, à peine 3 chapitres et j'adhère déjà.
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J'ai fini le château de Hurle qui a inspiré le château ambulant de Miyazaki et encore une fois je suis sous le charme. Si seulement je pouvais rencontrer mon Hurle XD
Salut Sophie, je suis un grand beau gosse blond avec des petites boucles d'oreille du plus bel effet et un grand manteau blanc. Tu viens faire le ménage dans mon château STP ? XD
Très bon choix en effet pour Dune. :)
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je le préfère quand il est brun, et puis c'est pas un manteau qu'il a c'est un costme d'abord :P
Mais tuer les mauvaises herbes pour passer mes nerfs ça me plairait pas mal je pense.
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Artemis Fowl 5 - Colonie Perdue: Toujours aussi passionnant, et le fait que le héros s'humanise un peu plus à chaque tome n'enlève rien au plaisir de la lecture, au contraire.
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dune : classique très très prenant, surtout dans la deuxième partie. Un univers à tomber par terre ^^. (mais ne pas forcément lire la suite... à toi de voir, et les avis sont partagés sur la suite de Dune).
dans la SF : tous les Ayerdhal ! très difficiles à trouver pour certains... ca fait 2 ans que je cours après tous ses écrits, et je ne les ais pas encore tous... en plus, il est lyonnais, donc c'est de la très bonne SF Française.
incontournables : la bohème et l'ivraie, et Demain, une Oasis. Transparence est bien aussi. après, le chant du drille et chroniques d'un rève enclavé...
après, pour l'univers, l'auteur Roger zelazny, mais faut pas s'attendre à un truc bien écrit, et encore moins bien traduit.
En long cycle, le premier tome SF, la suite un mixe SF/fantasy : la romance de ténébreuse, de Marion zymmer Bradley.
en romancé historique, tous les pierre Naudin, pour les fanas de moyen âge, ainsi que les fanas d'histoire (et pas forcément les deux en même temps !).
après, en japonaiseries : la pierre et le sabre, suivi de la parfaite lumière de Yoshikawa.
puis vient Pratchet, Discworld, en particulier "le quai des Orfèvres".
y'en a plein d'autres, mais c'est les meilleurs de ma bibliothèque ^^.
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pour Dune je confirme le premier tome déchire tout mais les suites sont clairement au dessous de l'original
pour ceux qui aime le space opéra je ne peut que recommander le cycle des guerriers du silence de Pierre Bordage.
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Allez on va se faire une bonne petite bibliothèque de rêve ou en tout cas des valeurs sûres en littérature de l'imaginaire :
Fantastique :
- Le cycle de la Belgériade et de la Mallorée par le couple Eddings, 5 tomes à chaque fois : Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est un excellent divertissement.
- La trilogie de l'Empire par Feist et Wurts, de la civilisation asiatique (coréenne il paraît) à la sauce fantasy
- Le cycle de l'Assassin Royal par Robin Hobb, l'immanquable avec en luxe une traduction parfaite. Mon gros coup de coeur de ces dernières années. Attention, ces louanges ne s'adressent qu'à la première trilogie (vendue en 6 volumes en France). Un très grand moment de lecture.
- Les deux premiers tomes de la Compagnie Noire par Glenn Cook : de la dark fantasy la plus noire, public mature conseillé.
- Les annales du Disque Monde par Pratchett, traduction unanimement saluée, humour décapant. Conseil surtout pour Mortimer et les Petits Dieux.
SF :
A mi-chemin du fantastique :
- La Horde du Contrevent de Damasio : ou comment en seul tome montrer qu'il y a encore de la vraie SF en France. GRAND grand bouquin.
- His Dark Materials de Pullman, très maladroitement traduit en "A la croisée des mondes" en français. Must Read encore une fois.
Hard sf (trucs de psychopathe) :
- La trilogie martienne de Robinson : surtout les deux premiers tomes, le dernier est trop long. Un poil trop de cul mais une vision complète, réaliste de la conquête martienne.
- L'Aube de la Nuit : trop de cul encore une fois (pire que dans la trilogie martienne) mais une sacrée idée originale et du space op' de folie.
- La saga des Inhibiteurs par Reynolds : Romans que certains trouvent trop froids mais c'est un genre que j'apprécie et chaque roman peut se lire indépendamment (enfin ça spoile un peu mais c'est accessible). Attention, putain de hard sf de dingue.
- Hypérion et Endymion de Simmons, avant que le monsieur ne tombe dans les délires sionistes, snif.
Plus le temps de lire de bouquins, c'est dommage et ma liste de bouquins à lire s'allonge. Faites de la merde un peu les japs.
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comment sa simons est tombé dans les désirs sionistes :huh:
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Dans le même style, et que j'ai particulièrement aimé:
- Fondation de Isaac Asimov
- Les seigneurs de l'instrumentalité de Cordwainer Smith
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Ça me donne des titres c'est cool, merci.
La Horde du Contrevent m'a littéralement transporté comme bouquin, personnellement.
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Comment ça Simons est tombé dans les désirs sionistes :huh:
"Délires" pas "désirs". C'est déjà limite dans l'Echiquier du Mal mais apparemment il partirait (je n'ai pas lu vu les critiques unanimement négatives) encore plus loin dans Illium et Olympos sa dernière saga.
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Je ne trouve pas qu'il y ai une quelconque apologie du sionisme dans l'Echiquier du Mal,bon okay le personnage de Saul en rajoute dans le misérabilisme mais bon...
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Je ne trouve pas qu'il y ai une quelconque apologie du sionisme dans l'Echiquier du Mal,bon okay le personnage de Saul en rajoute dans le misérabilisme mais bon...
Je n'ai pas été assez clair mais c'est ce que j'ai voulu dire. C'est le petit détail qui m'a lassé dans l'Echiquier du Mal (mais ça reste un bon bouquin, un bon divertissement)
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Personnellement, je n'arrive pas à accrocher Asimov
et j'ai pas pu supporter hyperion (j'ai essayé 200 pages pourtant).
j'avais oublié l'assassin royal, que je recommande ++ aussi, mais avec la suite (les 12 tomes sont bien, même si les 6 premiers sont mieux).
pour les fanas des lutes intestines, le Trone de fer en ravira certains aussi.
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j'avais oublié l'assassin royal, que je recommande ++ aussi, mais avec la suite (les 12 tomes sont bien, même si les 6 premiers sont mieux).
Les 13 tomes de l'Assassin Royal (si on prend la version poche) sont géniaux ! Et en effet, la traduction est vraiment bien sentie.
Pour ma part, ça reste mon cycle préféré parmi mes lectures de fantasy. Et je n'ai jamais conçu que l'on puisse s'arrêter au tome 6, sacrilège (je n'ai pas mis la majuscule !).
La 'suite' des Aventuriers de la Mer est également réussie, où on suit plusieurs personnages cette fois et non un seul qui écrit à la première personne.
Et je me prépare à plonger dans le Trône de Fer, lecture à laquelle je pense aussi bien accrocher =].
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Ouais le Trône de Fer en plus d'être glauque, c'est copieux. J'ai trouvé que c'était un peu laborieux à lire et j'ai d'ailleurs abandonné. Je veux dire, passé l'originalité de la présentation de ces luttes intestines et la galerie de personnages très intéressantes, on s'enlise et ça finit par devenir de plus en plus longs...Et au final un schéma se répète. Mais c'est quand même un truc à lire au moins les premiers tomes...
Sinon, je suis en pleine anthologie de de Lovecraft étant tombé sur un recueil plutôt bien fait et documenté...Je m'étais toujours demandé pourquoi il existait un tel nombre de livres, jeux, jeux de rôles, jeux vidéo, anime et films que son univers a inspiré, j'arrivait pas à comprendre...
Et ben une fois ingurgité ses classiques...Waoh...Ce type a tout inventé de l'horreur moderne...Avec Poe bien sûr mais bon, Lovecraft c'est méchamment glauque et écrit dans un style bien flippant...Puis c'est assez déviant dans le genre...
Scalix, je pense que c'est ce type qui mis au point le complot mondial à base de tentacules...Mais c'était pas pour le fan service...
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Et je me prépare à plonger dans le Trône de Fer, lecture à laquelle je pense aussi bien accrocher =].
Je ne suis pas exactement à jour (me reste trois tomes VF, l'équivalent du 4e volet VO) mais c'est pour moi le meilleur bouquin de fantasy que j'ai jamais lu. Enfin un truc sérieux et cohérent plus médiéval que fantastique qui nous sert autre chose que des nains amateurs de bière et des elfes arrogants ! Un bouquin d'aventure et d'intrigues politiques qui, si on digère le nombre incroyable de personnages, est absolument magistral et jouissif.
De toute façon G.R.R. Martin est un génie... tous ses bouquins trouent le cul, même du côté de la SF. Le TdF reste quand même son chef-d'oeuvre. 8)
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après, pour l'univers, l'auteur Roger zelazny, mais faut pas s'attendre à un truc bien écrit, et encore moins bien traduit.
R. Zelazny écrit mal? What the hell?
Tu as lu Seigneurs de Lumière avant de sortir ça de nul part?
Denoel est dans une période où il ressort du Zelazny en passant (retraduit en plus). Un gros Lunes d'encre est parut y'a peu avec 3 de ses romans : Seigneurs de Lumière, Royaumes d'ombre et de lumière et L'Oeil du chat (sûrement son livre le plus complexe). Des nouvelles inédites sont à prévoir d'ici l'année prochaine.
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R. Zelazny écrit mal? What the hell?
Tu as lu Seigneurs de Lumière avant de sortir ça de nul part?
Denoel est dans une période où il ressort du Zelazny en passant (retraduit en plus). Un gros Lunes d'encre est parut y'a peu avec 3 de ses romans : Seigneurs de Lumière, Royaumes d'ombre et de lumière et L'Oeil du chat (sûrement son livre le plus complexe). Des nouvelles inédites sont à prévoir d'ici l'année prochaine.
je confirme, on ne lit pas Zelazny pour de la grande litérature bien écrite, avec de jolies descriptions et tout et tout. là je parle juste "langue francaise".
Par contre, il a un univers (plusieurs même) absolument magnifique, renversant d'imagination.
Et ne vas pas croire que je critique négativement Zelazny, car ma bibliothèque comporte, exaustivement :
10 "princes d'ambre"
lord démon
le sérum de la déesse bleue
le maître des rêves
le maitre des ombres
toi l'immortel
l'enfant de nulle part.
donc, une petitepartie de ma bibliothèque, et quand j'en trouve un d'occaz, je l'achète...(un peu comme ayerdhal et Marion Zimmer Bradley)
donc c'était juste une critique constructive, on ne peut absolument pas comparer Zelazny à Ayerdhal ou tolkien ou Zimmer bradley ou lovecraft, et j'en passe au niveau de l'écriture et de la traduction...
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je viens de relire "Dehors les chiens les infidèles" de Maïa Mazaurette
très très bon bouquin (d'un auteur français en plus ^^) sur fond de conflit religieux dans un univers post-apocalyptique mais somme toute pas (trop) glauque
du côté découverte: la saga "Symphonie des siècles" d'Elizabeth Haydon
très agréable à lire, une intrigue juste assez compliquée pour ne pas s'ennuyer et des personnages attachants
et puis sinon toujours accro à "La Roue du temps" de Jordan, qui n'en finit pas... et tant mieux =P
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donc c'était juste une critique constructive, on ne peut absolument pas comparer Zelazny à Ayerdhal ou tolkien ou Zimmer bradley ou lovecraft, et j'en passe au niveau de l'écriture et de la traduction...
En quoi dire : "il écrit mal", et le mettre en parallèle à d'autres auteurs comme tu le fais est "constructif"? Va falloir que tu m'expliques =D.
Puisque tu en as lu quelques uns tu peux étayer un peu plus ton propos je crois (à moins que ça te gave). Et si on peut les comparer... d'où sort ce "absolument" à part de ta propre envie de ne pas les mettre au même niveau?
Le problème de Zelazny c'est que ses productions sont inégales. Il fait des chefs-d'œuvres aussi bien que des choses très moyennes. Parmi ceux que tu as lu il y a du moyen. Mais dans ce qu'il fait de mieux sa prose est excellente et très recherché (toujours dixit Seigneurs de Lumière). Pour Lord Demon il est mort avant de l'achever, c'est sa femme qui en a écrit plus de la moitié donc ça ne compte pas vraiment...
D'Ayerdhal je n'ai lu que Demain une oasis et Étoiles mourantes, du souvenir que j'en ai il ne brille pas par son style d'écriture, même si les romans sont bons. Qui plus est Étoiles mourantes c'est co-écrit avec Dunyach et sa ressemble furieusement a un de ses bouquins.
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on va dire qu'au niveau ressenti, je trouve que la traduction des livres que j'ai est mauvaise. Je ne les ai jamais lu en VO, donc je ne peux pas, en fait, critiquer sa manière d'écrire, mais uniquement la traduction. donc je peux revenir sur mes propos, et ne critiquer que la traduction.
après, sur le absolument, n'était que le style d'écriture. J'adore les univers de chacun des auteurs que j'ai cité, Zelazny compris. sur ce point, ils se valent tous ^^.
au point de l'écriture, pour moi, c'est de toute facon ayerdhal qui l'emporte. je pars dans du post long, mais je vais citer l'ouverture de transparance, qui, loin d'être son plus grand chef d'oeuvre, a une première page à tomber par terre. après, c'est mon avis, d'autres pourront trouver absurde que j'adore ce style. On n'est pas tous égaux là devant.
" Une foule en mouvement entretient d'étranges rapports avec la mécanique des fluides, du moins quand on la considère comme la résultante de propriétés homogènes. Densité, vitesse, vecteurs, mixtion, tant qu'on la regarde de haut en plissant un peu les yeux pour en rendre les détails flous, elle tient tout entière dans une batterie de modèles mathématiques.C'est un petit peu plus compliqué quand on est dedans, parce que chaque entité est une semence potentielle de chaos. Un type s'arrête brutalement en se frappant le front, un autre perd le fil de sa trajectoire en portant son mobile à l'oreille, quelqu'un s'écroule frappé par une crise cardiaque ou l'indiscipline d'un lacet, une nana bifurque à angle droit vers une boutique, une autre hèle une amie perdue de vue depuis dix minutes ou dix ans. Une poignée de flux perdent de leur rigueur. Comme l'homme est un animal plus ou moins intelligent, chacun corrige sa course en conséquence et, surtout, en tenant compte des opportunités qu'offre la rupture d'écoulement. Changer de trottoir, rajuster son pantalon, faire une halte au kiosque à journaux, se glisser dans un flot plus prometteur, slalomer entre deux hésitants, buter contre une personne beaucoup plus attrayante qu'un lampadaire. Les graines du chaos germent."
à côté de ca, on a Zelazny qui fait des phrases très courtes (j'ai regardé vite fait quelques un de ses bouquins pour vérifier si mes souvenirs étaient bons (et pourtant j'ai lu les princes d'ambre 3 fois ^^)), et en effet, il est rare de trouver des descriptions ou des traits comparable à celui plus haut.
Après, dans certains Ayerdhal, on peut trouver des thèmes récurant, mais pas de partout. Par contre, je suis surpris que tu n'aie pas aimé "Demain une oasis", que je conseille vivement. Il est d'autant plus intéressant qu'il y décrit la situation actuelle et son devenir, mais surtout qu'il les a décrit il y a maintenant 17 ans. Ce livre est impressionnant pour ca : son anticipation fait peur de lucidité.
Constructif n'était pas le bon mot dans mon post précédent. Je voulais plus dire dénué de points négatifs : j'adore tous ces auteurs, il se trouve que certains sont mieux écrits/traduits que d'autres, d'un point de vue purement littéraire.
En conclusion : je les mets au même niveau du point de vue de l'inventivité, qui est de toute facon à mon avis bien plus importante que toute autre chose dans un livre. Je sais qu'il y en a qui ne seront pas d'accord, mais c'est juste mon avis personnel et totalement subjectif.
Je les sépare d'un point de vue écriture et linguistique, en relevant le fait que je trouve Ayerdhal, particulièrement, Bien plus recherché.
(et je n'ai pas lu Ni étoiles mourantes, ni seigneurs de lumière).
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Je n'ai pas dit n'avoir pas aimé Demain une oasis, relis moi.
Pour le passage que tu cites, il est certes très plaisant à lire, décalé dans son essence mais il n'a rien de transcendant dans son style littéraire. Je pense que d'autres lecteurs pourront en convenir.
Zelazny affectionne les phrases courtes enchaînées, ça je ne peux pas le nier. C'est quelque chose qu'il utilise ponctuellement, cela ressort souvent, mais on ne peut pas, à mon humble avis, en faire un élément déterminant pour définir son style. Il n'est pas que phrases rapides. Des descriptions il en existe, même si ça n'est pas un domaine redondant chez lui. Néanmoins dans Seigneurs de lumière (je sais je me répète) on peut voir que le dernier tiers final n'est qu'une grande description lyrique d'un immense combat divin. Bien qu'il affectionne plus dans ce bouquin des envolées intellectuelles et des réflexions par l'entre-mise des philosophies hindoues et bouddhistes, il y a pas mal de longues descriptions.
J'aurais aimé en citer un passage comme tu l'as fais, malheureusement je ne trouve nul part d'extrait, et recopier celui que je voudrais me prendrais trop de temps. Je pourrais éditer, on verra bien. En passant j'ai aussi lu trois fois son cycle des Princes d'Ambre, enfin... trois fois le premier cycle et juste deux le second qui est moins bon.
Néanmoins on est bien d'accord sur un point : on cherche dans ce genre qu'est la SF - étendons à la fantasy - plus un univers qu'une stylistique littéraire. Sinon on lirait de la littérature générale. Zelazny m'a étonné par son style lors de ma première rencontre avec lui, il est et restera, le premier auteur que j'ai réellement affectionné et dont je m'échine à avoir tout les livres (il ne m'en manque que deux ou trois non réédités en France). Depuis ma découverte les années ont passé et son style m'apparaît moins percutant qu'aux premiers jours c'est certain. Les meilleurs de ses œuvres restent néanmoins parmi des bonnes pioches stylistiques.
Ça fait un moment que je n'ai pas lu de SF, la faute à mes lectures pour la fac, mais le dernier roman qui m'ait marqué littérairement parlant était Le goût de l'immortalité de Catherine Dufour. Et là on peut pas tergiverser sur la traduction!
Sinon, tant que j'y suis, Afloplouf, parler de hard-SF et ne pas citer Greg Egan ou Stephen Baxter c'est très mal =D. Ils tiennent largement le haut du pavé depuis ces cinq/dix dernières années. Et Egan est l'un des auteurs les plus complexes et les plus difficiles à comprendre lorsqu'on a pas un doctorat de physique. Je conseil tout particulièrement ses recueils de nouvelles : Axiomatique, puis Radieux qui font mal au cerveau. Mais qu'est-ce que c'est bon!
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Je viens de lire "Je suis né aujourd'hui au lever du jour" du célèbre auteur argentin Jorge Bucay
Une série de contes courts simples et pleins d'ironie. En plus c'est pas trop long 150 pages que j'ai trouvé personnellement très sympa
Je vous en donne un pas trop long pour vous faire vous même une idée du genre, celui-ci s'appelle Cupidité
"En creusant pour dresser une clôture entre mon terrain et celui de mes voisins, j’ai trouvé, enterré dans le jardin, un vieux coffre rempli de pièces d’or.
Moi, ce n’est pas la richesse qui m’a intéressé, mais l’étrangeté de la découverte.
Je n’ai jamais été ambitieux, et les biens matériels m’importent peu …
Après avoir exhumé le coffre, j’ai sorti les pièces et les ai fait briller. Elles étaient toutes sales et rouillées, les pauvres !
Tandis que je les empilais soigneusement sur ma table, je les ai comptées …
Elles représentaient une véritable fortune.
A seule fin de passer le temps, je me suis mis à imaginer toutes les choses qu’on pourrait acheter avec …
Je pensais au plaisir qu’aurait un cupide qui tomberait sur pareil trésor …
Par chance…
Par chance, ce n’était pas mon cas…
Aujourd’hui, un monsieur est venu réclamer ces pièces.
C’était mon voisin.
Il soutenait, le misérable, que ces pièces avaient été enterrées par son grand-père et que, par conséquent, elles lui appartenaient.
Il souleva en moi un tel dégoût …
… que je le tuai !
Si je ne l’avais pas vu aussi anxieux de les avoir, je les lui aurais données, car s’il est des choses qui n’ont pour moi aucune importance, ce sont celles qu’on achète avec de l’argent…
Mais ce que je ne supporte vraiment pas,
ce sont les gens cupide..." page53
J'espère que ça a plu au moins à quelques uns :)
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J'ajoute un autre conte ... mais celui-la c'est surtout pour Nakei que je le met :D
C'est le conte "logique d'ivrogne":
"Un type arrive dans un bar, s’assoit au comptoir et commande cinq verres de whisky.
« en même temps ? demande le serveur.
-Oui, les cinq, répond le client, sans glace »
L’employé le sert et le client les avale d’un trait.
« Garçon, dit-il. Maintenant, servez-moi quatre verres de whisky, sans glace. »
Tandis qu’il le sert, le garçon voit se dessiner sur le visage de l’homme un sourire stupide. Après avoir bu quatre verres l’un à la suite de l’autre, essayant de se tenir droit, le client s’agrippe au comptoir et s’exclame : « Garçon ! Apportez-moi trois autres verres de whisky. » Il rit un peu et ajoute : « Sans glace. »
Le serveur obéit et de nouveau l’homme les descend d’un trait. Maintenant, non seulement son sourire, mais également son regard est stupide.
« Ami ! dit-il, cette fois à voix haute. Sers-moi deux verres du même whisky. »
Il les avale et crie, s’adressant une fois de plus au garçon : « Frère ! Tu es comme un frère pour moi… »
Il rit aux éclats et ajoute : « Sers-moi encore un verre de whisky, sans glace. Mais un seul, hein ?… Juste un… »
Celui du bar le sert.
Le type boit le verre solitaire d’un seul coup et, pris d’un malaise irrésistible, il tombe à terre, ivre mort.
Allongé par terre, il s’adresse au buvetier : « Mon médecin ne veut pas me croire, mais tu es témoin. Moins je bois, plus ça me fait mal ! »" page87
J'espère que t'est plus modéré que lui, Nakei ;)
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Sans vouloir faire mon chieur, j'ai un petit souci de logique interne par rapport à la première nouvelle que donne Topachook. Déjà, j'ai un peu de mal à comprendre comment des pièces toutes sales peuvent briller, mais bon, soit. Ensuite, l'auteur écrit que les pièces d'or sont rouillées.
Euh .... l'or ne rouille pas :
primo, par définition de la rouille (oxyde de fer), elle ne concerne que le fer ou des métaux content du fer (donc pas l'or)
secondo, l'or ne s'oxyde pas :rolleyes:
http://www.explic.com/4928-or.htm
Bon, à la limite, les pièces pourraient être recouvertes d'une pellicule de rouille provenant du contenant (si celui-ci contient du fer).
Allez, j'arrête de vous faire chier =D
Pour revenir au sujet, étant toujours plongé dans la poésie, je lis en ce moment une étude sur une dizaine de poètes français du XXème siècle. Voili, voilou.
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Millénium 1 – Stieg Larsson
Après avoir vu ce livre dans toutes les librairies, à l’entrée de toutes les Fnac, j’ai décidé de le lire. Millénium, ou en tout cas, le premier volume, car je n’ai lu que le premier volume pour le moment, est un thriller officieux croisé avec une enquête sur un meurtre passé de 40 ans, ouais, comme dans Cold Case. C’est un très bon livre du début à –presque- la fin. En effet, j’ai été quelques peu déçue par la fin, qui finit comme les derniers Derrick, c'est-à-dire avec un quasi aveu de la personne incriminée, et ce, avant la fin de la dite enquête. Ce « détail » mis à part, Stieg Larsson arrive à tenir en haleine tout au long de l’intrigue, cela grâce en partie à des histoires entrecroisées concernant le passé et le présent des protagonistes en eux-mêmes.
Maus – Art Spiegelman
(http://i700.photobucket.com/albums/ww8/Sacrileegee/p_as_maus1.jpg?t=1237563202)
Comme Scalix, j’ai pu assister à un petit documentaire à Angoulême sur Maus, et sur son auteur, Spiegelman. Maus, raconte -sous la forme d’une bande dessinée anthropomorphique, et donc comme son nom l’indique, via des souris- la vie qu’a eu la famille de l’auteur pendant l’holocauste, par le biais de son père en tant que narrateur. Maus est avant tout considéré comme un récit historique avant de l’être comme une simple bande-dessinée. Une bande dessinée, oui, mais elle ne se résume surtout pas à cela. Maus est plus que poignant et mélange plusieurs univers, tous plus réalistes les uns que les autres : historique, avec les multiples références légitimes aux événements, mais dans le même temps aussi intimisme que peut l’être le journal d’Anne Frank, avec l’insouciance en moins. Maus fait ainsi partie du cercle très fermé des bandes-dessinées que l’on doit lire au moins une fois, qui sont universelles, et qui peuvent être lues à quasiment tout âge.
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On peut également voir dans Maus une tentative de l'auteur de trouver de nouvelles informations sur qui était sa mère (qu'il n'a semble-t-il pas vraiment connu).
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De Sade – Philosophie dans le Boudoir
Sans aucun doute l’une des œuvres les plus provocantes de Sade qu’il m’ait été donné de lire. Philosophie dans le boudoir n’est rien de plus qu’un plaidoyer en faveur de la débauche sexuelle et en particulier de la sodomie. Parallèlement, chacun des personnages du livre ne défendent rien de moins que l’inceste, le viol, le parricide et ne font que cracher sur la vertu, avec, des arguments qui restent –et c’est bien le pire de l’histoire- recevables. Les 300 pages de ce livre ne forment qu’un éloge et une provocation au sadisme, tels qu’à nous rendre insensibles aux moindres cruautés faites au fur et à mesure de la lecture. Alors évidemment qu’une telle lecture est malsaine, dépravée et autres, mais Sade a ce pouvoir si particulier de décrire, expliquer d’une manière si parfaite et arrogante mais sans la moindre vulgarité qu’il est impossible de lui en vouloir et de ne pas profiter de la lecture. Je conseille ce livre avec enthousiasme mais sachez bien que ce que je dis est assez subjectif car je vénère littéralement son style d’écriture.
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Millenium ça envoit du gros steak...Je suis absolument fan de Lisbeth...Les deux autres tomes sont eux aussi très bons...Ceci étant, ces enfoirés de Rue89 ont fait croire qu'un Tome 4 "piraté" allait être publié...jusqu'à annoncer que c'était leur poisson d'Avril
Bande d'enfoirés !
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devant tant de critiques positives, je vais finir par le lire ce bouquin...
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Ce qui me fait peur maintenant, c'est la vitesse à laquelle ils ont sorti le film, espérons que ce ne sera pas un gros navet...
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Un sujet sur la littérature! Tayaut!
Les Faux-monnayeurs - André Gide
Une révélation! Un chassé-croisé de personnages, entre ambitions, fougues, amours plus ou moins coupables et manigances, avec en plus une vraie réflexion sur la littérature: le livre alterne entre passages narratifs et extraits d'un journal intime, ainsi que des extraits du prochain livre d'un des héros: "Les Faux-monnayeurs".
Orgueil et préjugés - Jane Austen
Elle ne plaît pas à tout le monde, mais je suis fan de Jane Austen. C'est un peu Jane Eyre, sans la dépression qui va avec: Elizabeth et M. Darcy sont des personnages vifs à la langue agile, mais touchants, sans être horriblement niais. Pas de personnages qui boudent en hurlant à la mort dans les hautes plaines anglaises! Une réalité certes difficile (le mariage à la victorienne) mais des personnages qui vont de l'avant, ça pétille et ça se lit tout seul.
Les Bonnes - Jean Genet
Brutal, une violence indescriptible dans chaque mot et une explosion que l'on attend à chaque page. Une lecture dont on se souvient.
La Prisonnière des Sargasses - Jean Rhys
Ou "comment démonter le héros Jane Eye en une leçon". C'est court, et plaisant - mais ouch. Jean Rhys nous fait haïr le héros de Jane Eyre, en écrivant cette sorte de préquelle. D'ailleurs, on voit bien la différence de mentalité entre Charlotte Brontë et elle, ne serait-ce que sur sa perception de la femme (quoique Charlotte B. défend plutôt les femmes, mais bon. Epoque victorienne quoi) et de la population des îles.
Tout ce que font Rimbaud, Molière et Racine. Et Flaubert.
Il n'y a pas beaucoup d'étoiles de soir - Sylvie Testud
Pas vraiment de la littérature, mais c'est vraiment très drôle et donne un regard un peu différent sur le métier d'actrice (notamment lors du tournage de Stupeur et Tremblement)
Ce qui me permet d'aller sur: Biographie de la faim et Ni d'Eve ni d'Adam, d'Amélie Nothomb. Son autobiographie et la "suite" de Stupeur et Tremblement, vraiment très intéressant.
Darling - Jean Teulé
Prend aux tripes, mais vraiment très dur à lire (pas au niveau du style, mais de l'histoire, vraie)
Et en BD (au risque d'être hors sujet):
Approximativement - Lewis Trondheim. Sûrement l'un des ses chef-d'oeuvres.
Retour à la terre - Manu Larcenet . Fin et drôle (et souvent vrai! ha ha!)
Shenzhen, Pyong-Yang, Chroniques Birmanes, de Guy Delisle. Carnets de voyage dans les dictatures asiatiques, toujours enrichissant et sans a priori de la part de l'auteur (qui a un blog d'ailleurs, où il a posté une annexe à Chroniques Birmanes, après les manifestations de moines http://www.guydelisle.com/c_birmanes/beauxarts.html (http://www.guydelisle.com/c_birmanes/beauxarts.html))
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En même temps que Le retour à la terre, je te conseille de lire Le combat ordinaire, du même auteur. Malgré une ambiance diamétralement opposé (l'un est comique, l'autre est mélancolique), je considère que ces deux œuvres sont très proches et doivent être lues en même temps pour vraiment en apprécier la saveur.
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je viens de me relire "comme un roman" de Pennac... trop bien !
et du coup, je dois manifester ici que cet auteur est un petit génie, et que si vous avez l'occasion de tomber sur l'un de ses livres, n'hésitez pas !
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La Princesse des Glaces (Camilla Läckberg): Pas aussi prenant que la trilogie Millenium, ce roman policier reste néanmoins intéressant et l'intrigue est bien ficelée.
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Forteresse Digitale
Forteresse Digitale est le premier livre de Dan Brown écrit en 1998 qui, me semble-t-il, n’a pas vraiment eu l’air d’avoir un quelconque succès à sa sortie. Il fait pourtant typiquement partie d’une des rares catégories de livres qui me plaisent : de la science-fiction réalisable à court terme et explicable de manière mathématiquement compréhensible pour le commun des mortels. Comme dans la plupart des livres de Dan Brown, l’histoire tourne autour d’une organisation gouvernementale américaine, la NSA dans le cas présent. L’action est parfaitement bien entretenue d’un bout à l’autre, mêlant sciences et suspense policier à la perfection. Mais voilà, si tous les livres de Brown se valent c’est pour la simple et unique raison qu’ils se ressemblent tous. Le cheminement est en tout point identique à Deception Point, Da Vinci Code ou encore Anges et Démons : si vous avez lu l’un de ces livres, vous trouverez le fin mot de l’histoire de Forteresse Digitale dès les 50 premières pages. Un peu frustrant. Les mêmes lacunes au niveau des personnages, qui, à l’instar de Robert Langdon dans ses romans les plus connus, ont exactement tous le même caractère, sont profs d’université, etc. Ce léger problème mis à part, le livre n’en reste pas moins très intéressant. C’est simplement un peu dommage de voir que finalement tous sont bâtis sur le même modèle ; on arrive toujours à se dégouter d’une recette qui fait pourtant de délicieux mets.
La Route
De Cormac McCarthy, connu pour son médiatique, et non moins réussi, No Country For Old Men. Récompensé par le prix Pulitzer, La Route fait partie des nombreux livres parlant d’apocalypse, du dernier homme sur Terre et des dangers auxquels celui-ci se doit de faire face. Un homme et son fils parcourent une contrée qui reste indéfinie dans une époque qui reste elle aussi dans le flou total. Il fait froid, ils ont faim et doivent éviter des êtres cannibales sur leur périple pour rejoindre « le sud » ; voilà le pitch de départ. L’histoire est bien, très bien même. Pour ce qui est de la forme par contre… elle est tout bonnement affreuse. Affreuse à cause des phrases à rallonges, pour la plupart sans aucune virgule mais avec des « et » à n’en plus finir, parfois des dizaines par phrase (« Il retira la bâche en plastique bleue sous laquelle il dormait, la plia et l’emporta et la rangea dans le caddie de supermarché et revint avec leurs assiettes et des galettes de farine de maïs dans un sac en plastique et une bouteille en plastique contenant du sirop. Il déplia par terre la petite toile cirée qui leur servait de table et y disposa le tout et prit le revolver qu’il portait à la ceinture et le posa sur la toile et resta simplement assis à regarder le petit dormir. »), le tout alterné avec des courtes phrases de six voire cinq mots. J’ai adoré le récit en lui-même mais une narration si hachée reste exécrable et peu évidente quand il s’agit de profiter avec plaisir de la lecture.
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Je suis un fan de Micheal Moorcock, je viens de terminer les livres de Corum. Dans un registre different je lis Les Aventuriers de la Mer de Robin Hobb. Neil Gaiman, j'l'aime bien aussi, ca me fait penser qu'il faut que je termine De Bons Presages.
En tres gros ce sont ces gens que j'lis en ce moment.
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Voici un de mes coups de foudre litterature :D
"Le meilleur des mondes"de Aldous Huxley.
Dans ce livre visionnaire écrit dès 1932, Aldous Huxley imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus.
Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles).
Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"...
Voila bonne lecture :)
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J'adore les écrits d'Aldous Huxley, en particulier l'essai Les portes de la perception (me rappele même plus combien de fois je l'ai lu) mais aussi La religion et le temps, L'Homme et la réalité, etc... Ce bouquin m'a accompagné tout au long de ma terminale :).
Par contre en ce moment (commencé hier dans le métro), je me suis lancé dans STP- Â travers l'Amérique avec les Rolling Stones de Robert Greenfield. Ce livre raconte la tournée des R.S en 1972 ou musicalement ils étaient au sommet de leur art mais également en plein dans la décadence, sexe, drogue et Rock'n'Roll...
Récit complétement cinglé, l'impression de lire Las Vegas Parano en beaucoup plus déjanté.
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C'est différent du livre Exile on Main Street, une saison en enfer avec les Rollings Stones toujours de Greenfield?
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Ouais c'est différent celui que tu cite c'est celui qui concerne l'enregistrement (et les centaines de problèmes engendré, drogues, mafia, etc..) du double album E on MS, dans la villa de Keith Richards dans le Sud de la France.
Chronologiquemnt ce récit précède l'autre sur la tournée.
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Okay, thanks.
Faudra que je me lise les 2 à l'occasion.
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tu devrais, pour l'instant je n'ai terminé que Une saison en enfer mais il faut le coup d'oeil.
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Pour ma part en ce moment je lis Slumberland, de Paul Beatty.
Résumé :
Le DJ Ferguson Sowell, surnommé DJ Darky, a créé le beat parfait. Mais pour parachever sa Joconde sonique, il a besoin d’une dernière touche de génie qu’un seul homme est en mesure d’apporter : Charles Stone, un jazzman d’avant-garde, alias « le Schwa ».
Il n’y a qu’un problème : depuis plusieurs décennies, plus personne ne sait où se terre le Schwa. Jusqu’au jour où Darky entend la bande-son sublime et épatante d’une cassette vidéo porno arrivée par la poste. Son mystérieux expéditeur n’a laissé qu’un seul indice : le bar Slumberland, à Berlin. Convaincu qu’une telle musique ne peut qu’être l’œuvre du Schwa, Darky s’envole pour l’Allemagne à la recherche de son maître spirituel et artistique. Il ne tarde pas à se perdre dans l’écheveau irréel des rues berlinoises durant la période qui précède et suit la chute du Mur, et se met à ruminer sur la race, le sexe, l’amour, les dieux teutons, la grandeur et la décadence de l’homme noir, tout en tâchant de retrouver la piste du Schwa et de comprendre le monde en pleine mutation qui l’entoure.
L'écriture est rythmée, assez free, pleins d'envolées lyriques et de métaphores sur la musique, le sexe, la condition de l'homme noir, les clichés sur les peuples etc etc.
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Ravie de voir que je ne suis pas la seule fan :)
Par contre,ca ne me serait jamais venu à l'idée de lire un livre sur les rolling stones même si c'est un grand groupe,mais bon si c'est pas mal je veux bien te croire =D
Sinon autre proposition:
"j'aurais préféré vivre"de Thierry cohen
Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre, je vous le conseille vraimentl.
C'est une histoire d'amour,mais aussi d'acte désespéré contre la vie. Par amour pour une femme qui ne l'aime pas, un jeune homme de 20 ans décide de mettre fin à sa vie le jour de son anniversaire. Après son acte, il se réveille pensant être en enfer. Mais non,il se réveille dans le lit de cette femme qu'il aime éperdument... et qui lui annonce l'aimer aussi. Il apprend alors que les événements se déroulent 1 an plus tard,le jour de son anniversaire. Il a tout juste le temps de comprendre la situation, et de glaner quelques informations sur cette année qu'il n'a pas vécu consciemment, qu'il s'endort... et se réveille 2 ans plus tard, à nouveau le jour de son anniversaire, et toujours sans aucun souvenir des 2 années qui se sont écoulées. Il découvre la vie d'un homme qu'il ne reconnait plus, un homme devenu père.
Chacun de ses réveils se font le jour de son anniversaire, avec des intervalles de plusieurs années à chaque fois. Il n'a aucune emprise sur sa vie qu'il ne contrôle pas le reste du temps, mais voit petit à petit les dégâts causés par son "double" sur sa vie de couple, de famille... un cauchemar ! Il ne peut alors que profiter des quelques journées passées consciemment dans son corps pour faire son enquête et empêcher son "autre lui" de continuer le reste du temps à faire souffrir ceux qu'il aime : sa femme, ses enfants, ses parents.
La fin est un immense enseignement, sur l'importance de la vie, ce don qui nous est véritablement offert et que nous n'avons en aucun droit de détruire. Plus jamais vous ne verrez la vie de la même manière, vous voudrez la vivre à 300% !
je vous propose aussi son autre oeuvre similaire dans le style:
"Je le ferai pour toi " de Thierry cohen
Ce roman est le récit de 2 histoires.D'une part,celle de Daniel Leman dont le fils Jérôme a été tué dans un attentat visans un bus à Paris.Tant bien que mal,il tente de survivre à sa peine,à sa facon,en parlant à son fils décédé,en se racontant pour se libérer,ce qui est l'occasionde se remémorer les moments importants qui ont ponctué sa vie mais aussi de parler de son besoin de vengeance,sa nouvelle raison de vivre,de la planifier et de la mettre à éxécution.
De l'autre,celle de Jean Larrive,SDF kidnappé par Akim et Ladgar qui décident de faire connaitre leur forfait en envoyant à eric suma,journaliste présentateur du 20H sur télé8,une video et un 1er message pas très clair.Ce dernier devenant leur interlocuteur unique,se trouvera embarqué dans un fait divers pour le moins rocambolesque.
Evidemment ces 2 histoires au début parallèles et dont chacune est écrite dans une typographie différente,vont finir par se recouper.comment,pourquoi,je ne vous le dirai pas :) car ce serait dévoiler l'intrigue de ce roman qui fait tenir son lecteur en haleine du début jusqu'à la fin grâce à un savant mélange de suspense,de sentiments profonds et sincères,de rebondissements incroyables et un denouement plus qu'inattendu.L'écriture est rythmée,fluide et efficace.c'est tout à la fois bouleversant,émouvant,poignant et palpitant.UNe fois le livre refermé,le titre à première vue classique dévoile toute sa subtilité ;)
En espérant que mes résumés vous ont plu :)
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Mort aux cons (Carl Aderhold): Dans ce livre, on suit le parcours d'un homme qui a décidé de tuer tous les cons qu'il croise. Attention, on ne parle pas des gentils cons façon François Pignon du Dîner de cons, non non, ici, le personnage s'attaque aux vrais connards: ceux qui garent leurs bagnoles sur les trottoirs et obligent ainsi les passants à quitter la sécurité (déjà relative) de ceux-ci, ceux qui klaxonnent sur l'autoroute juste parce que vous respectez les limites de vitesse alors qu'eux se croient sur un grand prix de F1 ou encore les spécialistes de l'administration qui semblent parfois prendre un certain plaisir à faire de vôtre vie un enfer...
Je vous livre d'ailleurs le résumé au dos du livre:
"Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquilles: la peur.
Je veux qu'ils sachent que le temps de l'impunité est révolu.
Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat."
Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près?
Mais passé les premiers meurtres d'humeur qui le débarrassent des cons de son entourage, le héros prend peu à peu conscience de l'ampleur de sa mission.
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Et... c'est bien ?
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Plutôt marrant pour l'instant je dois dire, et tellement vrai dans les cas décrits où l'on aimerait bien des fois tout envoyer ch...
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Ah oui, "lecture en cours". Tu nous donneras ton avis à la fin dans ce cas. :)
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En ce moment je me fais le tout dernier bébé de Robbin Hobb, la trilogie du Soldat Chamane. J'attaque le tome 5 et j'aurai sûrement fini le tome 6 à la fin de la semaine. C'est vraiment bien, le héros Jamère est intéressant même s'il met un peu de temps à le devenir. On en est pas à concurrencer L'Assassin Royal et le légendaire Fitz mais c'est vraiment une bonne lecture.
Je ne ferai pas de résumé parce que j'aime pas ça!
Alors en voila un piqué sur le net
Par son rang de naissance, Jamère est promis à une brillante carrière militaire. Son père, le colonel Burvelle, anobli par le roi sur le champ de bataille, n'a pas attendu qu'il ait atteint l'âge d'intégrer l'école militaire pour lui imposer une discipline de fer et lui inculquer les rudiments de son éducation martiale. Mais que doit-il penser lorsque son père le confie aux soins d'un inquiétant guerrier nomade, un chamane qui l'entraîne dans un rêve dont il ressortira changé à jamais ? Car Jamère a beau essayer de toutes ses forces d'enfouir ce souvenir au plus profond de lui-même, sa compréhension du monde a été altérée. Appartient-il encore à la culture rigide dont il est issu, ou bien à cette nature primitive et puissante qu'il sent s'exprimer sous le vernis social ?
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Je trouve quand même ce cycle en dessous des autres. On va mettre ça sur le compte de l'essoufflement. Malgré tout, il y a de bonnes réflexions et Hobb arrive comme à son habitude à ne jamais rendre son monde manichéen. Et je dois dire que c'est souvent là que je jubile.
Le héros est sympathique à suivre, sans plus. Mais je dois dire que je me lasse plus vite en général des récits à la première personne, surtout sur les longs cycles (même si je suis un fan total de l'A.Royal). Peut-être aussi qu'il y a des angles d'approche du personnage qui me sont déjà familiers, je ne sais pas. L'intrigue reste quand même légèrement mal ficelée à mon goût, avec des évènements qui s'enchaînent sans véritable maestria.
M'enfin, je suis un peu sévère :]. J'aime beaucoup des thèmes abordés, et l'univers est assez plaisant (même si on ne s'y fond pas totalement dès le départ).
Bref, je reste un inconditionnel malgré tout...
... et j'attends déjà avec impatience The Rain Wilds Chronicles.
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allez, pour la forme, je me relance dans :
Les hérétiques de Dune, qui démare lennnnnntement, mais quand c'est lancé, ca vaut les deux premiers Dune* et Dune**
et puis je me suis trouvé les trois derniers bouquins qui me manquaient pour compléter la romance de ténébreuse, de MZ Bradley !!! les trois derniers =D !! J'ai donc la série au complet ! (fier de mon coup ^^).
j'ai terminé il y a peu balade Choreïale de Ayerdhal, et j'ai trouvé que c'était l'un de ses meilleurs... Et je suis catastrophé de ne pas trouver les 2 bouquins de lui qui manquent à ma bibliothèque.
et sinon, l'assassin royal, c'est d'la balle ! (hihi). Je n'ai pas osé commencé les autres sagas de Hobb, de peur d'être déçu, mais vous avez l'air d'apprécier, alors je vais peut-être m'y mettre.
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=> Orna: T'as pu trouver les DVD de Dune sur fnac.com?
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je t'avouerai que je n'ai pas cherché encore ^^. mais je vais le faire, il faut que je les voie !
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Mort aux cons: Un livre bourré d'humour noir, c'est ce qu'il faut retenir de ce récit farfelu dans lequel le personnage principal décide de se débarrasser de tous les cons qu'il croise, en ayant souvent recours à des méthodes originales. De par sa psychologie et sa manière d'agir, le personnage me fait un peu penser à Kira (Death Note): au début c'est un sentiment purement altruiste qui l'anime, mais plus il avance, plus il se radicalise dans ses actes jusqu'à flinguer tous ceux qui ont le malheur de lui déplaire (déjà qu'il est légèrement misanthrope à la base).
Tout au long du livre, on suit cette idée principale: "comment définir un con?", et même si en fin de récit, on a beaucoup d'éléments de réponse (avec exemples à la clé), il est difficile de faire un bilan concret tant on voit que la connerie peut prendre des formes variées. Parlons justement des victimes, si pour une bonne partie d'entre elles, on est tenté de se dire que ce qui leur arrive est totalement justifié, pour d'autres, la classification dans la catégorie "cons" est bien plus difficile à admettre, ce qui malgré l'humour ne peut empêcher un certain malaise de s'installer vis à vis des actes de cet anti-héros des temps modernes.
Un bon livre donc, qui a en plus le mérite de se terminer rapidement, sans temps mort dans la lutte acharnée du narrateur.
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Tiens, je viens de penser que je ne vous ai pas parlé du Livre de Cendres de Mary GENTLE. Voilà très certainement un livre de fantasy comme vous n'en croiserez pas tous les jours. Construit plus comme une Histoire parallèle plus que comme une uchronie (c'est même l'une des énigmes du récit), ici point d'elfes ni de nains et une magie presque absente comme c'est la tendance moderne, cette tétralogie (disponible intégralement en Poche) particulièrement immersive repose autant sur son scénario TRÈS original que sur ses personnages. Et cette saga se paye en plus le luxe d'être particulièrement immersive avec de vrais bons rebondissements. Je ne lui trouve que deux reproches et encore, en cherchant bien :
- Paradoxalement trop dynamique par moment (pire qu'un épisode de 24) empêche parfois le lecteur de se poser.
- Le final est un poil bordélique ou plutôt hyper intense mais je l'ai bien aimé malgré tout.
Prochain sur la liste, Janua Vera d'un petit français : Jean-Philippe JAWORSKI
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Le Livre des Cendred m'intéresse par ce que tu en racontes, je me fais le dernier tome du Soldat Chamane et hop!
Mais qu'entends tu par une Histoire parallèle?
Sinon, quelqu'un a lu les Chroniques de Thomas Covenant de Stephen R. Donaldson? Du très très lour que cette série qui date quand même des années 80. Malheureusement, je n'ai trouvé qu'une réédition dont le dernier tome n'est pas encore sorti et je n'ai donc pas fini ...
L'attrait de cette oeuvre est principalement le héros, qui est ... lépreux! Un éros vraiment spécial, un vrai connard par moments, presque fou, indécis, Incrédule (;)) Vraiment un très bon héros qui se retrouve projetté dans un monde qu'il ne connait pas et où on lui porte une attention qu'il ne comprend pas.
Vraiment un gros coup de coeur pour moi
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Prochain sur la liste, Janua Vera d'un petit français : Jean-Philippe JAWORSKI
Une des plus belles plumes françaises de la littérature de genre parait-il, tu nous confirmeras ! :)
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Le Livre des Cendres m'intéresse par ce que tu en racontes, je me fais le dernier tome du Soldat Chamane et hop!
Mais qu'entends tu par une Histoire parallèle?
Ma faute aussi, j'ai oublié de parlé du scénario. :P
Le livre de Cendres est en fait une biographie bâtie sur des documents découvert récemment d'une femme capitaine d'une compagnie de mercenaires à la fin du Moyen-Age. Ces 4 livres sont présentés comme une authentique biographie entrecoupées de la correspondance entre l'éditeur et l'auteur, une Historien diplômé. Et l'éditeur, comme le lecteur s'étonne des éléments fantastiques de cette "biographie" ou encore de la présence d'une colonie Goth sur Carthage qui n'a pas disparue au début de l'Empire romain !
Cette Histoire qui a totalement disparu de nos livres d'Histoire est LE fil rouge du récit et je l'ai adoré.
Une des plus belles plumes françaises de la littérature de genre parait-il, tu nous confirmeras !
il paraît oui ! :D Prix du Cafard cosmique toussa... Enfin si vous avez des doutes comme quoi la littérature de l'imaginaire n'est pas réservée aux anglophones, je vous conseille aussi La Horde du Contrevent de Alain DAMASIO si vous avez vécu dans une grotte ces dernières années. =D Je viens d'ailleurs d'acheter du même auteur son premier roman La zone du dehors, je vous dirais si c'est aussi "sulfureursement" anarchiste que ce que l'on dit. ;) Pour faire un tir groupé, j'ai aussi acheté Le royaume blessé de Laurent KLOETZER, encore un français.
Compte-rendu pour bientôt !
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Une des plus belles plumes françaises de la littérature de genre parait-il, tu nous confirmeras !
Oui, mille fois oui, Philippe JAWORSKI et son Janua Vera sont absolument sublimes. Il m'a achevé, dans le bon sens du terme s'entend. Le fourbe écrit bien, vraiment bien et il sait rendre la parole précieuse. Un authentique travail d'orfèvre comme on a pas assez souvent la chance d'en lire. Toutes les critiques dithyrambiques que vous avez pu lire sur le sujet sont encore en deçà de ce coup de poing dans l'estomac que je viens de me prendre.
Recommandation à trois millions de pour cent top moumoute ! :ph34r:
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J'ai fait HEC...et je m'en excuse (Florence Noiville): De ce livre semi-autobiographique, l'auteur tente d'analyser pourquoi HEC et les autres écoles de commerce à travers le monde continuent de mener la société droit dans le mur, en interrogeant d'ancien camarades de sa promo et des élèves des promotions actuelles. Par l'exemple et les citations, elle invite le lecteur à réfléchir sur le capitalisme actuel, la crise et les quelques (rares) tentatives d'explorer de nouvelles voies dans le monde de la finance... Plus qu'un réquisitoire ou un "guide éthique", un livre éprouvette à la lecture duquel chacun est invité à la réflexion, même si certains passages font froid dans le dos.
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Ma Grand-mère avait les mêmes - Les dessous affriolants des petites phrases (Philippe Delerm): Dans ce livre, l'auteur prend plusieurs petites phrases prononcées régulièrement sans qu'on y prenne vraiment garde, souvent par réflexe (celle du titre, "Moi, j'ai bien aimé", "C'est pas vrai","Ça va refroidir"...) et en fait une brève analyse phylosophique et poétique sur 2-3 pages. On ne s'intéresse pas vraiment à leur origine, mais plutôt aux situations dans lesquelles elles peuvent être utilisées et surtout ce qu'elles sous-entendent bien souvent (bien plus que leur sens premier).
Ainsi par exemple, la phrase presque anodine "Ça va refroidir" donne une information sur le plat, mais est aussi une invitation à se servir et à déguster le plat. Derrière cette indication se cache donc entre autre un ordre et/ou une supplication.
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Ca m'a l'air hautement intéressant dis donc! Certaines doit être marrante à traiter ...
"Passe moi le sel" est alors une invitationà la domination!
Pour moi, j'ai lu Janua Vera et j'ai bien entamé le Royaume Blessé car Aflo-sama en avait parlé, et qu'ils étaient à ma disposition.
Deux étranges narrations, pourtant pas désagréables.
Pour le premier, ce sont sept histoires, prenant places dans le même pays, globalement à la même époque pour six d'entre elles, une autre clairement dans des temps lointains. Elles mettent en scène un personnage différent à chaque fois, après chaque histoire nous n'en entendons plus parler (sauf un cas exceptionnel). Pouvant choquer, cet parfois assez désespérant, tant les personnages sont attachants. Néanmoins, si j'ai vreiment adoré une majorité de récits, un ou deux ne m'ont pas laissé vraiment de sensation particulière.
Globalement, ça reste tout de même un très bon livre, efficace, au langage manié d'une main de maître, un bon petit plaisir.
Concernant le second, c'est un gros coup de coeur! Tellement qu'hier je me suis couché à deux heures du matin, après une centaine de pages de lecture environ. Ce sont deux récits, entremêlés, entrecroisés de manière très intime. Le premier pourrait être définit de "présent" et le second de "passé". En fait, le personnage dit "principal" recherche l'histoire du second personnage, livrée au fur et à mesure selon différentes époques de sa vie, ou événements importants. Le tout est vraiment bien amené, on se prend à apprécier chacune des deux facettes et on sent bien que ces deux personnes finiront par se rejoindre, moment promettant d'être inoubliable tellement les personnages sont bein faits. Pour l'instant je n'ai été déçu sur aucun point, reste à voir ce que la suite va me réserver.
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Le pingouin (Andreï Kourkov): Résumé présent sur l'arrière page (Editions "Points). "A Kiev, Victor tente péniblement de survivre. Journaliste au chômage, il a adopté Micha, un pingouin dépressif, rescapé du zoo. Lorsqu'un patron de presse propose à Victor de préparer des nécrologies de personnalités encore bien en vie, Victor saute sur l'occasion. Mais voilà que ces personnes se mettent à disparaître à une vitesse alarmante... Crimes commandités par la mafia ou règlements de comptes politiques?"
J'ai lu une soixantaine de pages (sur les 270 de l'édition poche) et pour l'instant, je dois dire que j'accroche plutôt bien. On commence juste à rentrer dans le vif du sujet, tout en suivant de manière pépère le quotidien du héros et de son pingouin, qui a accepté son boulot sans vraiment savoir ce dans quoi il prenait part (nous non plus d'ailleurs, mais certains détails font qu'on sent le plan foireux).
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Si ce n'est fait, je propose l'épée de vérité qui est vraiment bien même si un peut raide par moment... Et alors ca... quelqu'un connait Mac Caffrey (auteur) ? Elle as écrit la ballade de pern.
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Le Pingouin (Andreï Kourkov): Un bon livre policier que celui-ci, dans lequel on suit le quotidien solitaire de Victor et son pingouin, quelque peu chamboulé par son nouveau travail et l'arrivée de quelques personnages plutôt spéciaux et dont la rencontre est tout sauf classique. Tout au long du livre, on ne peut se dire que quelque chose cloche dans cette histoire, et la clé de l'énigme n'est vraiment révélée qu'en fin de récit. Elle vient non pas de manière logique après enquête et raisonnement, mais donne plutôt l'impression de tomber d'on ne sais où, cela en grande partie du au caractère naïf et légèrement insouciant du personnage principal, parfaitement retranscris. La conclusion quant à elle s'impose d'elle même, un peu comme un "échec et mat", même si on aurait aimé que le récit aille un peu plus loin.
Malgré tout un excellent polar qui (surprise) détends davantage le lecteur qu'il ne le rend nerveux au fur et à mesure de sa progression et de la sociabilisation du héros.
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L'ombre du vent (Carlos Ruiz Zafön): Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon (Daniel Sempere, le narrateur) dans un lieu mystérieux du quartier gothique: le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération: il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville": L'ombre du Vent. Résumé de l'arrière page (éditions Le livre de poche)
J'en suis au premier tiers, mais je dois dire que l'histoire mêle habilement roman policier, récit fantastique, drame et (fausse) autobiographie, tout en livrant un tableau saisissant et sans concessions des "années Franco" (abus de pouvoir; arrestation et persécution des opposants, intellectuels et homosexuels, mise en avant de la religion).
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Le pingouin me tente pas mal, il a l'air vraiment hors-normes. Je le range dans ma "wishlist".
Concernant l'épée de vérité, pitié, même si les trois premiers tomes étaient sympas, l'auteur reprend le même schéma pour chaque volume alors j'ai vomi le cinquième hors de ma maison. Déjà que je m'était ennuyé ferme avec le précédent ...
Là je commence le tome un des Livres de Cendres
1476. Gênes est à feu et à sang.Les Carthaginois et leurs golems maléfiques ont envahi le sud de l'Europe afin de détruire l'empire de Frédéric de Habsbourg. Une nuit éternelle les accompagne. Rien ni personne ne semble en mesure de les arrêter. Pourtant, une femme de dix-neuf ans, capitaine d'une troupe de mercenaires, va se dresser sur la route de l'envahisseur. L'histoire a oublié cette guerrière au visage couturé et aux cheveux trop blonds. Elle s'appelait Cendres, et la légende dit qu'elle était plus farouche que le lion et guidée par la voix d'un saint.
Je n'ai lu que 50 pages mais c'est vraiment spécial. Chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout c'est que le personnege de Cendres a apparemment existé à l'époque citée. Ce serait donc un récit fait à partir de textes plutôt anciens, de traductions et d'adaptations précédentes.
La narration est très crue, au niveau du langage mais aussi des descriptions. Pas mal violent également mais j'aime vraiment beaucoup ce départ sur les chapeaux de roues.
Merci Aflo-sama!
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Dernière lecture:
(http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1022/1022349-gf.jpg)
Hell,com écrit par Patrick Sénécal: Son dernier livre que j'ai adoré, il y a toujours autant de détail, de suspence, lecture pour adulte avec des scène sexuel et de la violence. Il fait haabituellement toujours de bon roman et deux de ses livres sont déja été porté à l'écran et troisième qui va sortir en 2010.
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/5/8/8/9782922145885.jpg)
Un peu moins long, mais toujours aussi intéressant, l'histoires est super, les détail toujours aussi décrit, on tombe dans le horreur fantaisiste, et l'atmosphère est dense.
C'eux que j'ai déja lu
5150, rue de ormes(j'ai vu le film aussi)
Le passager
Onira
Sur le seuil(j'ai vu le film aussi)
Hell.com
Il me reste à lire de lui: Alyss(c'est le prochain que je vais lire)
Le vide
Les Sept Jours du talion(sortire en février 2010, au Québec)
http://www.youtube.com/watch?v=XJG6LpbsZ6c&feature=player_embedded
5150, rue des ormes;
http://www.youtube.com/watch?v=WE6hfhjnSxs
Sinon, je lis premier tome de L'ange écarlate, un livre suspense noir.
Site officel:
http://www.patricksenecal.net/
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Quelques mots supplémentaires concernant L'ombre du vent dont il me manque une petite centaine de pages avant la conclusion globale: déjà, ce n'est pas une mais deux histoires qui nous sont pour ainsi dire liées l'une à l'autre et jusqu'à la fin on ignore quel lien peut les lier entre elles, même si plus on avance dans la lecture plus les indices et les raccords se font présents, mais il manque toujours la clé de l'énigme "Julian Carax". Ce personnage principal dont on découvre peu à peu des bribes de vie tout au long des chapitres est fascinant aussi bien par son propre parcours que son destin hors du commun ponctué pour l'essentiel de drames familiaux et de revers amoureux tragiques. Mais il n'est pas seul et à l'heure ou je vous parle, quelques autres protagonistes n'ont pas encore révélé tous les (lourds) secrets qui pèsent sur leur cœur, mais sont tout aussi exceptionnels aussi bien dans les actions positives pleines de bontés et d'humanisme que dans le cynisme et l'horreur dont seul est capable un être humain. L'antagoniste du personnage de Daniel en est un exemple frappant, et aussi bien dans le passé que dans le présent, il semblerait que la voie soit toute tracée pour en faire un tortionnaire et un sadique de la pire espèce, comme on n'en voit que dans les polars les plus sombres et glauques.
A côté du récit principal, on continue à découvrir un tableau saisissant d'une des pages les plus terrible de l'Histoire Espagnole, à travers les yeux et le ressenti de Daniel Sempere, jeune homme d'à peine vingt ans qui découvre avec brutalité le monde des adultes, les histoires de cœur et les revers qu'elles peuvent apporter, sans pouvoir parvenir à maîtriser le destin chaotique que semble avoir dressé pour lui le livre titré "L'ombre du vent".
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Bonsoir Nakei1024,
Tu penses bien que, vivant en Espagne, j'ai eu l'occasion de lire "La sombra del viento". Je ne sais pas ce que donne la traduction française mais apparement le livre te plaît. Personnellement, j'ai été un peu déçue, peut-être j'en attendais trop...Par contre, je peux t'assurer qu'il retranscrit très bien le quartier gothique de Barcelone. La suite est sortie et fait également un carton "el juego del angel" - le jeu de l'ange.
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Y'a une suite? Cool, j'essaierai de le trouver en librairie. :)
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Salut Nakei1024,
Pardon, le "jeu de l'ange" n'est pas vraiment la suite mais plutôt une préface à "l'ombre du vent". L'écrivain a l'idée d'écrire une saga de 4 romans.
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Je viens d'acheter Batman, The Killing Joke, scénarisé par Alan Moore (même s'il "renie" cette œuvre) et dessiné par Brian Bolland. Très très bon comics même si le pari de départ est un peu bancal (raconter les origines du Joker) : le résultat final est quand même fameux.
Très très bonne édition aussi où Panini n'a pas répété les erreurs de la ré-édition de Watchmen (sans rire, j'espère qu'il y aura une ré-ré-édition) puisque la traduction est cette fois réussie. Bon cadeau de Noël en retard ou en échange de votre troisième exemplaire de Naruto.
J'attends maintenant avec impatience la ré-édition de Batman, The Dark Knight Returns (qui n'est pas l'adaptation/support original du film quasi éponyme) qui va lui aussi ressortir début janvier et dont on dit le plus grand bien.
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Je viens d'acheter Batman, The Killing Joke, scénarisé par Alan Moore (même s'il "renie" cette œuvre) et dessiné par Brian Bolland. Très très bon comics même si le pari de départ est un peu bancal (raconter les origines du Joker) : le résultat final est quand même fameux.
as l'adaptation/support original du film quasi éponyme) qui va lui aussi ressortir début janvier et dont on dit le plus grand bien.
J'espère bien car je l'ai acheté en cadeau de noël à mon frère et je n'ai aucune expérience en matière de comics alors que lui est un petit amateur. :)
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Bon, j'ai la flemme donc je vous fais le copier-coller direct de ma fiche sur un autre fofo :
Blind Lake
de Robert Charles Wilson
Format : Roman
Genre : SF, Drame
Date de parution : 2003
Auteur : Robert Charles WILSON (1953-?)
Traduction : Gilles GOULET
Disponible au format poche dans la collection Folio SF
Bibliographie:
- Axis, 2007 (suite de Spin)
- Spin, 2005 (prix Hugo)
- Les Chronolithes, 2001
- BIOS, 1999
- Darwinia, 1998
- Mysterium, 1994
Résumé :
Grâce à une technologie qui tient plus de la magie de la science, une équipe d'anthropologues, de géologues... arrivent à observer une espèce extra-terrestre consciente vivant sur une planète située à plus de 50 années-lumières. Malheureusement, ils ne peuvent pas communiquer avec eux, ils n'ont que l'image et pas le son. Toute la ville de Blind Lake dans le Minnesota tourne autour du complexe scientifique qui scrute le "Homard", nom commun donné aux extra-terrestres.
Un jour, sans qu'ils ne sachent pourquoi les habitants de Blind Lake, les scientifiques et même les gens de passage sont mis en quarantaine. Pourquoi cette mise à l'écart sans la moindre explication ? Combien de temps va-t-elle durer ? Autant de questions qui ne sont que le point de départ de cette histoire.
Avis personnel :
Après la "semi-déception" de Spin, je me suis tourné vers un written by WILSON aux critiques plus contrastées pour voir si a contrario je pourrais retrouver l'étincelle de génie que j'ai ressenti en lisant Les Chronolithes. Bingo ! Blind Lake démontre que la SF ne trouve pas tout son sel dans les batailles à grands renforts d'explosions et les super-productions à plusieurs millions de dollars (attention, je suis un gros fan de space op' !) mais dans l'inventivité, les personnages fouillés et un récit aussi calibré qu'onirique. Cette dernière qualité peut sembler intrinsèquement contradictoire mais R.C WILSON a réussi ce mariage improbable, surtout tissé dans une narration concise.
On retrouve dans ce roman les marques de fabrique de l'auteur:
- Le dépaysement n'est pas tant dans le monde presque contemporain du livre que dans l'Evénement, celui qui fait basculer la vie des personnages.
- Les personnages sont plutôt adultes et recherchés. Oubliez l'image d'Épinal de la famille, ici les gens sont parfois divorcés ou célibataires endurcis et les familles recomposées.
J'insiste sur ces deux points : l'écriture des personnages et son inventivité dans le décor de fond de l'intrigue sont les gros points forts de WILSON. Il s'essaye à décrire une enfant, ce qui préfigurera les débuts de Spin. Je n'en suis pas fan mais sachez que certains en sont fans.
A contrario, on pourra reprocher certains personnages - notamment un - d'être dépeints comme manichéens. Pour autant, je me suis retrouvé en partie dans ce personnage. Comme je me suis vu dans d'autres personnages. Et comme je voyais parfois des gens de mon entourage dans la personnalité et la physique des gens de Blind Lake, preuve si besoin était des talents d'écrivains de WILSON. Ce sentiment de "familiarité" qui transpire au cours des pages participe à l'addiction du roman.
Je ne peux ni veux vous révéler les clés de l'intrigue puisque leur découverte est un autre plaisir coupable de Blind Lake. Je mettrais seulement en avant un argument que j'espère pertinent pour les mangateux qui auraient oser s'avancer au cœur du territoire des bouquineux : Blind Lake est une sorte de La tour au-delà des nuages avec des personnages adultes.
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Guide de survie en territoire zombie (Max Brooks): Dans ce petit livre à usage civile, vous saurez tout ce qu'il faut savoir (et est actuellement connu) sur les zombies, leur mode de fonctionnement, leurs capacités et les manières de les tuer. Cette encyclopédie s'attarde ensuite sur les déplacements en milieu "contaminé", les différents environnements existants, les armes à utiliser et les véhicules à privilégier...bref tout ce qu'il faut savoir et les réflexes sécuritaires à appliquer en cas d'épidémies de catégorie 1 à 4...
Ce qui est amusant avec ce bouquin, c'est qu'en le lisant on a réellement l'impression de lire un guide comme un autre, basé sur des faits réels avec une véritable expérience vécue et tout un panel d'exemples historiques de pandémie de "solanum" le virus responsable du retour à la vie de nos chers cadavres.
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Gros-Câlin (Romain Gary sous le pseudonyme d'Emile Ajar) : Cousin, le narrateur, élève un python dans son 2-pièces parisien et entreprend d'écrire un petit livre sur le sujet. Il a baptisé l'animal Gros-Câlin.
Cousin est employé dans une société et compte épouser Mle Dreyfus, une collègue antillaise, avec laquelle il a par ailleurs à peine échangé quelques mots.
Cousin a un mode de pensée (et donc d'écriture puisqu'il est le narrateur) sinueux, à l'image de son serpent, digresse allégrement et saute d'une idée à l'autre par un jeu complexe de contraires et de contradictions apparentes. Il n'oublie ainsi pas de régulièrement mentionner Jean Moulin et Pierre Brossolette, dont il conserve des portraits chez lui, pour l'excellente raison qu'ils n'ont aucun rapport avec le sujet.
Un livre assez court (200 et quelques pages) et résolument à part. Esprits trop cartésiens, attention à la marche.
Dans un tout autre genre, j'ai commencé un recueil de nouvelles de Yukio Mishima, La Mort en été. J'aime bien pour l'instant, j'apprécie beaucoup le style de l'auteur.
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Guide de survie en territoire zombie (Max Brooks):
(http://www.seanmichaelragan.com/img/in_case_of_zombies_right.jpg)
désolé, j'ai pas pu me retenir
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J'ai découvert cet été "Et après" le premier roman de Guillaume Musso. Dans la foulée, j'ai acheté "Sauve-moi" et "Je reviens te chercher". Même s'il brode sur les mêmes thèmes et que ses histoire suivent plus ou moins le même schéma, j'ai dévoré le dernier titre. Etant de la même génération que moi, il cite pas mal de romans, chansons, films que je connais et que j'apprécient également. Il mêle habilement suspense, fantastique et histoire romantique. Peut-être que je regarderai le film "Et après" avec Romain Duris et John Malkovich.
Je commence "La communauté du Sud" Trueblood Tome 1 - Quand le danger rôde de Charlaine Harris mais en espagnol. C'est drôle le titre est traduit différemment "Muerto hasta el anochecer" - Mort jusqu'au crépuscule...
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Ah bouh, moi Musso et Lévy ce sont bien les deux auteurs types que je peux pas supporter!
De mon côté je vais enfiiin commencer Battle Royal, de Koushun Takami; j'avais bien aimé le film bien qu'un peu kitsch, et on m'a dit que le livre était encore mieux, alors j'espère trouver pleine satisfaction cette fois!
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Les naufragés de l'île de Tromelin (Irène Frain): Un minuscule bloc perdu dans l'océan Indien. Cerné par les déferlantes, harcelé par les ouragans. C'est là qu'échouent, en 1761, les rescapés du naufrage de L'Utile, un navire français qui transportait une cargaison clandestine d'esclaves. Les Blancs de l'équipage et les Noirs de la cale vont devoir cohabiter, trouver de l'eau, de la nourriture, de quoi faire un feu, survivre. Ensemble, ils construisent un bateau pour s'enfuir. Faute de place, on n'embarque pas les esclaves, mais on jure solennellement de revenir les chercher. Quinze ans plus tard, on retrouvera huit survivants : sept femmes et un bébé. Que s'est-il passé sur l'île ? À quel point cette histoire a-t-elle ébranlé les consciences ? Ému et révolté par ce drame, Condorcet entreprendra son combat pour l'abolition de l'esclavage. (Résumé du 4ème de couverture du livre)
J'en suis au début mais déjà le récit, à travers la description de plusieurs personnages (esclavagistes comme esclaves) permet de révéler toute l'horreur de la traite des noirs et de montrer que ce commerce à continuer à fleurir malgré certains édits royaux pour l'interdire (le navire échoue d'ailleurs parce que le capitaine a décidé de prendre une route différente pour éviter de croiser un navire de la marine royale).
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Ah bouh, moi Musso et Lévy ce sont bien les deux auteurs types que je peux pas supporter!
C'est drôle Serleena parce que j'aime aussi Marc Lévy. Les 2 écrivains me détendent mais c'est sûr je ne qualifierai pas de chef d'oeuvres leurs romans. "Et si c'était vrai" de Marc Levy est son meilleur livre, normal vu que c'est le premier :D Hélas, le film n'est pas vraiment à la hauteur du bouquin. Dommage Marc Rufilo est un excellent acteur.
As-tu lu "Ensemble c'est tout" de Ana Gavalda? L'as-tu aimé?
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J'ai lu dix pages et j'ai lâché - pour être honnête, j'ai du mal avec la littérature contemporaine et à plus forte raison, française! Amelie Nothomb, Beigbeder, Houellebecq et toute la bande, j'arrive pas du tout!
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essaye Daniel Pennac, et ose dire que ce que les français font actuellement c'est pas cool ^^. (bon je sais, ce n'est pas ce que tu as dit...)
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J'avoue, Pennac est mon exception, j'adore ce qu'il fait et la série des Malaussène, c'est très jouissif!^^
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Batman, The Dark Knight Returns (http://www.hyjoo.com/sujet-57176.html)
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je ne sais pas si quelqu'un qui n'a qu'une culture de base de la mythologie Batman en particulier et de l'univers DC en général arrivera à saisir toutes les références.
Je repasserai donc plus tard !
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J'ai dit "je ne sais pas". Non, il y aura bien quelques bulles qui te passeront à côté mais la trame principale est limpide.
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J'ai enfin terminé la "comunauté du Sud" de Charlaine Harris et c'est la première fois que je me suis pas donné la peine de finir la dernière page du bouquin. Quand je pense que je me suis laissée embobiner par les bonnes critiques de la fnac :wacko: Et pourtant une personne avait écrit, c'est pas du Anne Rice, si j'avais su...
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Millénium Tome 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
Un autre bon tome mais bien en deçà du premier. Il faut près de la moitié du volume pour se sentir dans l'histoire et pour avoir finalement quelque chose à se mettre sous la dent. Lisbeth a aussi particulièrement changé par rapport à sa première apparition : percings et tatouages en moins, seins refaits ... quoiqu'on en dise ça enlève de son charme et de l'idée qu'on s'en faisait jusqu'à présent. On n'assiste ni plus ni moins qu'à une enquête de police en misant sur l'inspecteur qui saura résoudre tout cela le plus rapidement. Pas de grand suspense et grand mystère comme c'était le cas dans le premier tome, décevant.
La fin et son amorce sont abracadabrantesques > Spoiler ci-dessous.
Lisbeth, super agent de la sécurité qui ne laisse jamais aucune trace derrière elle va commettre une série d'erreurs de débutante pour les bienfaits de l'évolution du récit. Elle va dans le même temps oublier qu'elle peut être observée par des caméras de surveillance quand elle rentre en effraction chez des gens. Puis - GROS SPOIL - va se faire enterrer vivante avec une balle dans le crâne et ressortir de sa tombe comme si de rien n'était en résolvant le théorème de Fermat. Déprimant.
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Hana Attori 1-2: Sympathique petite BD qui lorgne très fortement du côté de Naruto et de ses aventures de ninja. Pour l'instant c'est pas trop mal, mais attendons de voir ce qu'il y aura ensuite.
Les tribulations d'une caissière - Tome 1: Plongez dans l'univers particulier des caissières de supermarché, découvrez leur quotidien, leurs aspirations, leurs envies et surtout les rapports souvent conflictuels avec une clientèle pas toujours très aimable ni très honnête... Apparemment, il y a également un livre du même titre qui existe.
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Moi perso, c'est : La horde du contrevent, je vous le conseille il est terrible, un peu pessimiste sur la fin et même assez original...
L'auteur n'est pas trop connu je crois et le bouquin a quand même gagné un concours de l'imaginaire de je ne sais plus quoi ^^
Sinon, bah... Eragon et "les clefs de la pataphysique" ^^
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Il a gagné le concours du Grand Prix de l'Imaginaire justement. ^^' Damasio n'est pas trop connu surtout parce qu'il n'a jamais publié que deux bouquins en 5 ans. Et la maison de publication est toute petite, créée d'ailleurs pour l'occasion.
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Bird (Trillo - Bobillo; Editions Erko): A la mort de sa grand mère, la jeune Jobeth Benson hérite de toute la fortune de celle-ci, et notamment d'un puissant groupe pharmaceutique. Cette situation déplait fortement à son frère, Reg Benson, personnage malhonnête et sans scrupules, volontairement écarté par son aïeule pour que l'entreprise familiale puisse continuer à prospérer sans être entachée par les malversations du jeune homme. Celui-ci comptant bien mettre la main sur l'héritage parvient néanmoins à faire interner sa sœur et à la rendre accro à une nouvelle drogue aux effets dévastateurs et dont il est très difficile de se séparer. Malgré tout, la jeune femme parvient à s'évader et se crée l'identité de Bird, nouvelle mannequin aux origines maoris, totalement chauve et portant d'impressionnant tatouages sur l'ensemble de son corps.
Une course poursuite s'engage alors pour tenter de trouver les preuves qui permettraient d'inculper son frère, mais la tâche s'avère difficile avec plusieurs tueurs aux trousses et surtout la redoutable drogue indispensable pour ne pas basculer définitivement dans la folie.
Une bonne BD avec un scénario passionnant et un graphisme des plus réussis, à lire.
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Il a gagné le concours du Grand Prix de l'Imaginaire justement. ^^' Damasio n'est pas trop connu surtout parce qu'il n'a jamais publié que deux bouquins en 5 ans. Et la maison de publication est toute petite, créée d'ailleurs pour l'occasion.
Je ne peux pas dire, je ne connais rien aux bouquins... Tout ce que je connais, c'est la littérature classique apprise en cours (V.Hugo, voltaire, rousseau & cie... Les trucs ne donnant vraiment pas envie de lire quoi =p)
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La horde du contrevent, c'est vraiment sympathique comme univers et la narration est assez dynamique. Je l'avais beaucoup apprécié à l'époque.
Ça fait plaisir que des auteurs français produise des bon livre comme ça.
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La pierre et le sabre, suivi de la parfaite lumière... Pour ceux qui ne l'ont pas lu, un incontournable à mon avis. C'est de l'historique romancé dans le japon XVIIème. Il a été critiqué comme étant la représentation que se font les japonais de leur passé, et, au japon, c'est un grand classique.
S'il y en a qui l'ont lu et qui s'y connaissent plus que moi en histoire japonaise, pourriez-vous juste me dire si l'auteur a fait de grosses entorses dans l'Histoire, dans la tradition, etc... la préface est assez élogieuse, mais ce n'est encore une fois qu'une préface, et de là à savoir si c'est bien la réalité...
enfin bon, je conseille fortement !
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J'ai lu le premier livre et dison que l'auteur prend les vrais détails et si tu as lu la préface dans J'ai Lu, l'auteur est allé dans les vrais tradition et etc...
Le premier livre a été vendu avec plus de 120 000 000 million d'exmplaire. Il faudrait que je lis le deuxième livre.
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Personnellement, j'ai aimé les deux romans : La pierre et le sabre et la parfaite lumière.
Mais le côté historique ne m'a pas vraiment importé (je n'ai pas les bases historiques des japonais de toute façon...).
Plus généralement, j'ai trouvé que c'étaient de très bons romans qui se focalisent plutôt sur la philosophie (voie du sabre) que sur l'histoire du Japon.
Je n'ai donc pas chercher une connaissance historique dedans, même s'il y a de nombreux éléments qui y font référence.
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Le premier livre a été vendu avec plus de 120 000 000 million d'exmplaire. Il faudrait que je lis le deuxième livre.
soit 120 000 milliards d'exemplaires ou encore 120 billions d'exemplaires, soit 20 000 exemplaires (environ) par habitant de la terre ;)
Et sinon, Eiji Yoshikawa, je suis venu, j'ai lu et je ne m'en suis plus souvenu.
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Le Fait du Prince – Amélie Nothomb
Un homme d’une quarantaine d’années reçoit chez lui à l’improviste un inconnu ayant eu une panne de voiture en bas de son immeuble et demandant à passer un coup de fil. Seulement voilà, à peine le numéro composé, notre inconnu succombe d’une crise cardiaque sous les yeux du propriétaire de l’appartement. Ne sachant pas quoi faire et craignant d’appeler la police, ce dernier va choisir de prendre la place de l’inconnu, prendre sa vie, sa voiture (qui n’était même pas en panne …) en laissant le cadavre sur place, comme s’il était le sien.
La plupart des livres de Nothomb sont de vrais petits plaisirs à découvrir. La demoiselle joue toujours aussi bien avec les mots et les expressions idiomatiques, et ce, dans des romans assez courts, à lire le temps d’une soirée. Un très bon cru que ce Fait du Prince, qui parvient à mélanger réalité et flirt constant avec le surréalisme.
La Mécanique du Cœur – Mathias Malzieu
Roman précédant l’album éponyme de Dionysos (dont Malzieu est le chanteur), la Mécanique du Cœur est un véritable complément à celui-ci. Autant l’album s’écoute sans modération, autant le livre permet de comprendre toutes les chansons présentes sur ce dernier ; présentes à leur façon dans le roman.
Jack est né avec le cœur cassé par le froid du jour de sa naissance. Une sage-femme folle nommée Madeleine le répara en le remplaçant par une horloge mécanique en guise de cœur. Jack devra respecter trois règles s’il tient à son cœur et donc à sa vie : ne jamais toucher à ses aiguilles, ne jamais se mettre en colère et ne surtout jamais se laisser tomber amoureux, au risque de voir son cœur exploser et briser à jamais sa mécanique du cœur.
Un très beau livre fantaisiste comme on n’en fait malheureusement peu, à écouter avec l’album en fond sonore. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres et le final du roman fait mouche, surprenant le lecteur grâce à un véritable twist peu prévisible.
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Starship Troopers - Robert A. Heinlein
Quand j'ai découvert le film de Verhoeven, j'ai lu ici et là qu'il était assez différent du bouquin d'origine. Alors que l'oeuvre cinématographique tourne en dérision la propagande de l'armée, le livre défend une société futuriste où le service militaire serait le seul moyen d'acquérir le droit de vote. L'auteur juge très sévèrement les démocraties du XXe siècle et peine à cacher son anti-communisme. Pour autant, le système politique qu'il "propose" est réellement intéressant et grassement argumenté à diverses occasions de l'histoire.
L'histoire, justement. Dans les grandes lignes elle reste proche de celle du film : on suit la destinée du jeune Johnnie Rico qui s'engage dans l'infanterie mobile, suit un entraînement à la dure et part pulvériser de l'arachnide géant. Mais, contrairement au film, le livre s'attarde énormément sur les valeurs, la hiérarchie et la tactique militaires. C'est très technique mais souvent inventif. Tout le topo sur les scaphandres de combats est assez ouf, d'ailleurs il parait que c'est Heinlein l'inventeur de l'exosquelette en SF (passés à la trappe dans l'adaptation ciné). Attention quand même, ceux qui cherchent des descriptions de batailles spectaculaires ou un gros travail de psychologie sur les personnages seront déçus : l'auteur ne s'y attarde pas.
Une oeuvre étrange donc, différente de ce à quoi je m'attendais, mais quand même très bien foutue, que l'on soutienne ou non les prises de positions politiques de son auteur.
NB : le bouquin a raflé le prix Hugo en 1960.
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Faudrait que je me le trouve ce bouquin, par contre le titre, ce n'est pas plutôt "Etoiles, Garde à vous"?
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En français oui, mais j'ai préféré mettre le titre original pour faire le rapprochement avec le film.
Et puis "Etoiles, garde-à-vous !" ça craint, non ?
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Ouais, mais ça met directement dans l'ambiance.
En parlant d'ambiance, ça reste supportable à la lecture, cette idéologie (limite fasciste) que prone l'auteur, ou bien il faut vraiment s'accrocher pour terminer le bouquin? On le trouve facilement en librairie?
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Aucun souci pour le dégotter en librairie je pense, il a été réédité récemment et c'est une oeuvre très connue.
Je ne pense pas que l'on puisse vraiment parler de fascisme, juste d'un système pragmatique caractérisé par sa stabilité, ce que ne peuvent proposer nos démocraties d'après l'auteur. D'après lui, mettre sa vie en jeu pour défendre la société est une vraie preuve de responsabilité et d'engagement de l'individu pour le groupe.
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D'après lui, mettre sa vie en jeu pour défendre la société est une vraie preuve de responsabilité et d'engagement de l'individu pour le groupe.
Comme dans la majeure partie des shonen quoi... (http://forum.otaku-attitude.net/style_emoticons/default/boulet-repere.gif)
O.K => (http://forum.otaku-attitude.net/style_emoticons/default/jesors..gif)
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Le royaume blessé, Laurent KLOETZER
Une œuvre de maître ! Qui dira que la littérature française n'existe plus ? Cette œuvre anachronique qui fait la synthèse réussie (quoique plus qu'improbable sur le papier) depuis l'Antiquité tardive jusqu'au début de la renaissance. La science de la transition s'exprime ici à son sommet et la multiplicité des genres donne toute sa richesse au roman : roman d'aventure, de cape et d'épée, d'horreur, de romance tragique, d'épopée... Le royaume blessé ne déparerait pas aux côtés du Seigneur des anneaux ou de la série des aventures Arthuriennes d'un Chrétien de Troyes. Ceux qui croient que la Fantasy se résume aux Nains et aux Elfes et doit s'étaler sur 10000 pages feraient bien de jeter un coup d'œil au Royaume Blessé.
Le narrateur devient, autant par choix que par recherche d'un modèle et d'un sens à vie, le chroniqueur de Eylir Ap'Callaghan, frère du Roi Rouge qui ferait de l'ombre à Alexandre Le Grand. Eylir traversera toutes les épreuves, de la gloire jusqu'à l'oubli, aux cotés des Vivants et des Morts, tantôt brigand ou mendiant, il reste roi Kelte qui a fait chanter la Pierre et dont la parole est Vérité et ne saurait mentir. Sa voix façonne le monde et la vie de son chroniqueur mais le conteur lui aussi modèle le destin du sujet de ses histoires.
Certes, ce roman n'est pas sans défauts, il peut parfois se perdre dans un faux rythme ou même perdre le lecteur dans le parallélisme de ses histoires mais la qualité demande cet investissement.
PS : Et maintenant je vais pouvoir relire La Horde du Contrevent que j'ai enfin récupéré, la jouissance littéraire ne s'arrête pas. =D
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Réelle perte d'intérêt sur les 200 dernières pages alors que le tout début était terrib'!
Le rythme ralentit et le bouquin perd de sa magie je trouve.
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Le Passage de la nuit d'Haruki Murakami
Un petit livre tout simple, qui file aussi vite que les heures de la nuit qu'il décrit. On suit principalement deux soeurs dans la nuit de Tokyo, elles vont rencontrer plusieurs personnes avec chacun leur histoire. Ce livre c'est comme une intrusion instantanée dans Tokyo et on repart aussi vite que l'on est parti, comme dans un rêve. L'auteur décrit bien cette impression et sa façon de narrer certains chapitres comme si on était l'observateur avec lui aide beaucoup à rentrer dans le livre si ce n'était déjà fait grâce à ses personnages quelque peu attachants.
Un petit coup de coeur ce livre.
Sinon j'ai fini le cycle de Dune avec la Maison des Mères. J'ai vraiment totalement adhéré à cet univers, ses différents personnages et organisations, une vraie plongée dans l'imaginaire. Tout ça raconté de manière à dévorer les pages plutôt qu'autre chose.
Mais du coup, je ne suis pas encore rassasiée, reste les 4 sous-cycles de Dune, regroupant encore 12 livres, je vais pas chômer.
Et en ce moment je lis le dernier de Werber, Paradis sur mesure. Regroupement de petites nouvelles ou ébauches de futurs romans. Cela dit, même si les premières histoires que j'ai lues ne sont pas si mal, je trouve que sa façon d'écrire se cale mieux avec les romans qu'avec les nouvelles. C'est une question de goût je suppose, mais là ces histoires courtes avec sa façon d'écrire me donne l'impression qu'il ne se foule pas du tout.
Mais bon les histoires sont sympathiques.
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J'ai récemment lu deux livres de Knut Hamsun, auteur norvégien prix Nobel de littérature en 1920 :
La Faim : Le narrateur arpente la ville d'Oslo (alors appelée Cristiana) en ce début de siècle et tente de subsister au moyen de sa plume, au gré de ses inspirations. Il souffre d'un mal particulièrement paradoxal : constamment affamé, son estomac arrive à peine à retenir les quelques bribes de nourriture qu'il peut dénicher. De même, bien que vivant dans la pauvreté et le dénuement le plus total, il jette par la fenêtre le peu d'argent qu'il reçoit parfois. Un narrateur torturé et complexe, sujet à des sautes d'humeur très brusques.
Pan : Dans un petit village au nord de la Norvège, là l'on ne voit pas le soeil de l'hiver ni la nuit de l'été, Glahn vit de chasse et de pêche dans une cabane à la lisière de la forêt. La forêt est son ami, son milieu et il l'arpente chaque jour le fusil à la main, accompagné de son chien. Il tombe follement amoureux d'Edvarda, fille d'un notable du village. Un livre très court (140 pages de mémoire) mais qui développe malgré tout des personnalités riches et décrit la vie au-dessus du cercle polaire.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur dans ces deux livres, partiellement autobiographiques. Des bouquins originaux que je recommande.
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Starship Troopers: J'ai quasiment lu le bouquin d'une traite tellement la description de cet univers (et surtout ce système politique) se révélait passionnante. On se rend compte que l'adaptation cinématographique a fait la part belle aux affrontements humains/arachnides et a négligé en partie tout ce qui tient de la géopolitique à proprement parler. On retrouve ça et là quelques séquence du film, mais ça n'a plus grand chose à voir quand même. Déjà, le bouquin ne présente pas l'infanterie mobile comme une formation regroupant des milliers de fantassins légèrement armés...Ceux-ci tiendraient plus du Space-Marine en armure complète avec équipement lourd.
Contrairement à ce que je craignais, l'auteur ne fait pas l'apologie d'un système quand même bien fasciste, mais plutôt l'analyse (pragmatique et sans concession) des différents régimes politiques (et militaires) pratiqués par l'humanité tout au long de son histoire (les seules fois où la critique est un peu plus violente, c'est quand il aborde le communisme...). Une œuvre très réussie qu'il faut presque impérativement lire si on est déjà fan du film.
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Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air
Un troisième tome dans la même lignée que le précédent vu que ces deux derniers englobent une seule et même histoire continue ; mettant en exergue une rupture très nette d’avec le premier de la série. Point de véritable suspense ici mais plutôt une longue histoire de revanche et de complot mêlée à de la magistrature et de larges explications souvent assommantes.
Je suis par contre complètement déçue concernant un aspect de l’histoire qui a été délibérément occulté et dont j’attendais la présence jusqu’à la fin :Quid de la sœur de Lisbeth Salander ? Plusieurs passages de ça de là dans la trilogie y font allusion en expliquant que sa trace a été perdue depuis plusieurs dizaines d’années, sous entendant que n’importe quelle femme présente dans le bouquin aurait pu être elle. Mais non, rien de tout cela, le prétendu quatrième livre laissé en suspens par Stieg Larsson sera peut-être publié un jour pour répondre à toutes les questions soulevées dans les premiers tomes …
La Princesse des Glaces
Une autre découverte suédoise des dernières années, la Princesse des Glaces de Camilla Läckberg se présente sous le même format et se déroule selon les mêmes attentes et rebondissements que Millénium. Deux mises en scène de faux suicidés viennent attiser la curiosité de la police d’un petit village tranquille, dommage qu’il faille attendre la page 287 pour découvrir tout ce qui était déjà indiqué sur la quatrième de couverture. L’enquête policière traine parfois en longueur au profit des histoires de cœur des protagonistes mais reste dans son ensemble une suite logique et intéressante d’événements.
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Nakei, content que tu ais aimé Starship Troopers. :)
N'empêche, j'aime encore mieux le film maintenant que je connais le matériau de base...
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La horde du Contrevent de Alain DAMASIO : Je viens de le relire maintenant que je l'ai enfin retrouver dans mon déménagement. Je ne vois pas qu'à rajouter aux éloges dithyrambiques que vous pourrez lire ici ou là :
- si vous ne savez pas qu'il n'y a pas d'auteur de SFantasy français, lisez-le
- si vous croyez que "l'Imaginaire" n'est pas de la vraie littérature, lisez-le
L'un des meilleurs bouquins qui m'ait été donner de lire. Intraduisible et inadaptable par contre.
Je viens de commencer le cycle du Commonwealth de Peter Hamilton (Aube de la Nuit), tétralogie de SF.
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Je viens de me lancer dans l'approvisionnement de ma bibliothèque. A commencer par les Versets Sataniques de Salman Rushdie. Après 200 pages, je comprends déjà le pourquoi de la fatwa que l'ayatollah Khomeini a déclaré sur Rushdie...Et c'est pas fini...La prochaine étape c'est la lecture du Coran...
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Je viens de lire la fille de papier de Musso...
C'est pas mal, ça m'a assez bien occupé...
Par contre, SF dans le genre la horde du contrevent, vous me conseillez quoi ? Je recherche de la qualité si possible ; ayant adoré ce bouquin, j'en voudrais un qui nous fasse un peu le même effet...
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Et c'est pas fini...La prochaine étape c'est la lecture du Coran...
Quelle version du Coran vas-tu lire Vit Zayder?
@ Illidark, le dernier Musso est bien où c'est toujours les mêmes schémas? Tu pourrais m'en dire un peu plus, stp :)
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Je ne sais pas, je n'ai pas lu les premiers ^^ (l'histoire ne intéressait pas...)
Ici, c'est un auteur assez connu qui, en pleine dépression, va trouver un des personnages de son roman devant sa porte...
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Par contre, SF dans le genre la horde du contrevent, vous me conseillez quoi ? Je recherche de la qualité si possible ; ayant adoré ce bouquin, j'en voudrais un qui nous fasse un peu le même effet...
La Horde du Contrevent, je le classe plutôt Fantasy mais bon, c'est une question d'interprétation. Au niveau de l'écriture et pour rester chauvin, ce qui s'en rapproche le plus c'est du Boris Vian par exemple, mais c'est pas de la littérature de l'imaginaire (quoique...).
Sinon, côté "SF différente", je citerai Neil Gaiman avec par exemple son excellent American Gods même si là encore je le classe plutôt Fantasy.
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Quelle version du Coran vas-tu lire Vit Zayder?
Je me suis fourni la dernière édition de l'essai de traduction de Jacques Berque. J'ai préféré un arabophone natif français à un francophone natif d'un pays arabophone. Ça m'a intrigué...Je crois que c'est le seul en français à ne pas être d'origine arabe ou perse...
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Super! J'espère que tu donneras ton avis. Cela m'intéresse :)
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Une critique argumentée du Coran et fissa, Vit!
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L'étoile de Pandore (ou Saga du Commonwealth), un space opera de Peter F. HAMILTON, l'auteur du monstrueux (à tous points de vue ;) ) Aube de la Nuit.
Bon je n'en suis qu'à la première moitié du deuxième tome (sur quatre au total) mais Hamilton quoi. Ce type est la frustration incarnée, le Dr Jekyll et Mr Hyde fait écrivain.
A ma gauche, un espèce de bouseux :
- qui vous use tous les poncifs du genre,
- qui sort des expressions cools comme "laser à haute densité" ou "canon plasma" 'achement scientifiques pour faire style,
- qui met du cul de partout (ah ça, ça tranche avec les persos asexués qu'on rencontre souvent en SF) mais du cul à anglo-saxonne : on montre rien, on fait que suggérer et c'est uniquement chiant et raccoleur
- qui utilise des rebondissements WTF prévisibles
- qui est un diesel qui met 400 pages (il s'améliore il en fallait 700 dans l'Aube de la Nuit) à faire démarrer son histoire
Et à ma droite vous avez des instants lumineux :
- trouze mille personnes dans what mille lieux d'actions différents et pourtant ce mélange improbable est menée de main de maître et arrive à ce qu'on rêve, des points de vues contrastés jamais manichéens et une intrigue menée tambour battant sans le moindre temps morts sur des centaines et des centaines de pages,
- comment avec des pitchs sur le papier aussi binaires (non je ne vous dirais pas de quoi il retourne et ne me lisez pas ce quatrième de couverture spoilant comme c'est pas permis), il arrive à dépasser le gentils vs méchants avec des gentils qui sont parfois des en***és et des méchants qui sont en fait sympa ou alors ne peuvent être jugés sur notre morale étriquée ?
- des idées scientifiques stupides mais cohérentes et sacrément efficaces and so enjoyable, :D
- des rebondissements absolument magistraux, surprenants et cohérents,
- de l'imagination à revendre,
- qui est un diesel =D capable de sacré pointes d'accélération ou on est carrément en apnée
Voilà c'est ça Hamilton, et il a pas changé. Qualité par rapport à l'Aube de la Nuit ? Il a su se recentrer, le pavasse est divisée par deux (à peine 3000 pages :wacko:) et les joueurs de la partie ont gagné en diversité et les terrains de jeux sont tout autant nombreux.
Je répète ce que je dis : Hamilton est un très bon choix pour qui veut découvrir le space opera, abordable, des défauts facilement compensés et de vrais bons morceaux excellents. A priori, je conseille plutôt L'étoile de Pandore désormais car plus court (bon le pitch est moins baroque ^^ ). De quoi se rappeler à quel point Avatar est mauvais. :wacko:
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J'en suis au troisième tome de l'Aube de la nuit et ce que tu dis est tellement vrai. Si il met parfois du temps à démarer, il y a des passages qui m'ont maintenu en haleine pendant de bonnes heures.
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En ce moment, je lis L'Ombre du Maître, un recueil de nouvelles en hommage à... H.P. Lovecraft =D Un super bouquin pour qui s'intéresse à cet auteur formidable (et à son cercle d'amis).
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De fièvre et de sang de Sire Cédric
Un jeune auteur français qui n'en est pas à son coup d'essai et s'en sort plus que bien.
Thriller macabre mêlant mythes, magie noire et illusions, tout en sachant nous servir des personnages vrais et originaux dans des lieux connus.
La partie de mythes se mêle finalement bien quand on comprend que cette partie est cachée derrière la narration qui semblait se vouloir terre à terre de prime abord.
Il sait très bien développer ses personnages centraux et on finit par s'accrocher à leur histoire.
Un bon livre baigné de sang.
Ce qui m'a fait sourire aussi c'est que l'auteur sera présent au Hellfest les 2 jours pour signer son bouquin. :D (moi c'est bon j'ai déjà ma dédicace)
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Ah, je l'ai rencontré, lui, aux Utopiales! Il était assez sympa. Ce qui est assez drôle c'est que je ne le connaissais pas, et qu'à l'entrée je lui ai demandé s'il avait des livres pour mettre les petites pastilles dessus... alors qu'il venait en vendre! Mais il a beaucoup d'humour, parce que sur le petit carton qui indique la place des auteurs, une amie a dessiné une petite chauve-souris dessus (en référence à son look dandy-gothique) et ça l'a fait sourire!
Bref, tout ça pour dire que je devrais ouvrir un de ses livres! =D
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Effectivement, c'est ma mère qui m'a ramené le livre et me l'a fait dédicacé et elle n'a que des éloges à lui faire. "il est charmant, adorable, tout calme, tout mignon" et bliblablu.
Bah autant dire qu'une fois que t'as fini le livre, tu sais pas si t'as vraiment envie de le connaître vraiment, parce que c'est trash !
Ça me fait un peu penser à Grangé. Au début ses livres je les aimais bien, mais plus j'ai suivi ses sorties, plus j'ai pris peur de ce gars tellement faut aller loin pour avoir autant d'idées macabres. Au fond ces personnes me font peur. Même si ils écrivent d'une telle façon que je ne peux pas me décrocher du livre.
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Oui je vois ce que tu veux dire. En fait, je pense qu'il est vraiment adorable, calme, gentil, et tout, et que d'une certaine façon, il se défoule sur ses bouquins où il raconte des horreurs; c'est peut-être pareil pour Grangé. Souvent, les artistes font des trucs très éloignés de leur personnalité; ça peut être une façon de s'exprimer. Ou alors c'est un vrai psychopathe et sa gueule d'ange n'est qu'un leurre! =D
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En ce moment je suis entrain de lire le cycle vol de pégase de Anne Mc Caffrey.
Résume de l'histoire:
Suite à un grave accident de voiture, un voyant connu et reconnu de tous, découvre que son don de pré cognition est bien réel. S'ensuit un long combat pour faire reconnaitre "les doués", des personnes doté de capacités psioniques, par la société.
C'est la troisième fois que je lis ce cycle et mon plaisir en est renouvelé à chaque fois. je le conseille vivement.
Sinon sur ma petite étagère se tiennent prêts: Stalker de Boris et Arkady Strougarski, La route de Cormac Mc Carthy, le meilleur des mondes de Aldous Huxley et le Seigneur des anneaux (édition intégrale)
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Dans la catégorie "il n'y a pas que les mangas dans la vie, y'a les comics aussi", je cite Superman Red Son de Mark Millar. Dans cette uchronie, Kal-L n'atterrit pas dans une ferme du Kansas mais dans un kolkhoze ukrainien ! :D Idée miroir tout simplement géniale de voir l'icône américaine devenir un héros mis en avant par la propagande soviétique et Staline. Si vous craignez une œuvre binaire, loin s'en faut : Millar en profite pour critiquer tout autant les cadavres sur lequel s'est bâti le communisme que la politique américaine. C'est aussi une belle critique des dérives sécuritaires et libertaires ou de la communication.
Le bouquin regorge de sacrés surprises notamment les super-héros dans cette uchronie et jusqu'au final qui, s'il est un peu facile et abrupt, vous sciera les jambes. Dans cette ambiance assez sombre, il y a quand même de grandes tranches de rigolade.
Les dessins sont de grande qualités même si les personnages sont un peu taillés à la serpe. Les couleurs tendent bien évidemment vers le rouge et le noir qui donnent un cachet particulier à la série. La mise en page n'est pas formatée, loin par endroits du style comics et certaines planches sont clairement inspirés des affiches soviétiques de la belle époque.
Une œuvre recommandable qui reste accessible à ceux qui connaissent mal l'univers à mon avis, même s'ils passeront à côté des clins d'œil fameux.
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Sympa le concept, à quand la même idée pour Captain America? ^^
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Batman - L'asile d'Arkham
Scénario de Grant Morrison et dessins de Dave McKean. Well that is hell of a creepy comic. :wacko: On voit où ils sont allés puisés les scènes de l'Épouvantail du jeu vidéo du même nom. Je pense aussi que le Joker du film The Dark Knight emprunte beaucoup à celui de ce comic. Sauf que la BD est beaucoup, beaucoup, beaucoup (oui autant voire plus) dérangée. Les ennemis de Batman n'ont jamais semblé aussi réalistes et donc aussi dérangeants. J'ai lu/vu des trucs glauques mais certains passages sont limites gerbants, encore plus avec les sous-entendus lourds de sens. Les dessins qu'on dira "modernes" (lisez "trips sous acides") soulignent encore plus une atmosphère de folie. Une lecture qui marque, c'est le moins qu'on puisse dire.
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A ton avis, il vaut donc mieux s'attaquer au jeu avant le comic ou l'inverse ?
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Ah non tu n'y est pas. Les deux ont des histoires bien opposées. Le jeu n'est pas une adaptation de ce comic, comme le film The Dark Knight de Nolan n'a rien à voir avec le comic du même nom.
Après c'est dur de comparer les deux vu les différences de supports. J'ai préféré le jeu et j'attends le 2 avec impatience.
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Joe Bar Team T7: Après quelques mois (voire quelques années) sans nouvelles, les "as" du JBT reviennent se rappeler à notre bon souvenir, essentiellement la jeune génération. Tous semblent avoir décidé de changer leur machines pour des modèles plus neufs et performants, ou à défaut avec davantage de chevaux et repartent donc sur leurs nouveaux destriers flambants neufs (le tout sous l'œil inquiet des banquiers).
Au chapitre des nouveautés, le Joe Bar accueille un nouveau venu: un Marseillais qui vit dans le Nord (ça ne s'invente pas) et possède on s'en doute son propre style (un peu plus exotique), même si les bases sont les mêmes (on vire les freins et en épingle, on essore dignement la poignée d'accélération).
Enfin, on reconnaitra la patte graphique du même dessinateur que pour la série "Les gendarmes", même si il parvient sans problème à retrouver le style graphique original de la série.
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Je continue mon tour d'horizon sur les oeuvres de l'incontournable écrivain belge Amélie Nothomb. Bien que je n'ai pas encore écrit de "review" d'aucun de ses bouquins ici, je me suis dit qu'il était temps de changer et d'en dire quelque chose.
Après quelques jours de lecture j'ai enfin fini Attentat. Alors pour faire simple, le bouquin tourne autour d'une relation amoureuse non réciproque entre une déesse de la beauté, la belle Ethel, et le Quasimodo des temps modernes, j'ai nommé Epiphane. Ce dernier tombe irremédiablement amoureux de cette femme qu'il considère comme l'être le plus beau de la terre (ah non, il ne fait pas dans la demi-mesure notre Epiphane) mais n'ose pas lui révéler ses sentiments. Quant à elle, elle finit par le considérer comme son meilleur-ami, voire son frère, des adjectifs dont un mec se satisfait rarement, soyons honnêtes. Bref, plutôt que de détailler l'intrigue et ce qui se passe, je dirai simplement qu'encore une fois, on a le droit à un bouquin rempli de cynisme comme on aime en lire chez Nothomb et qui fait réfléchir sur l'hypocrisie des hommes et des femmes sur le concept de beauté ainsi que sur celui des relations "amoureuses".
Il y a quelque chose de mal digéré au sujet de la beauté : tout le monde est d'accord pour dire que l'aspect extérieur a peu d'importance, que c'est l'âme qui compte, etc. Or, on continue à porter au pinacle les stars de l'apparence et à renvoyer aux oubliettes les tronches de mon espèce.
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Jonathan Strange & Mr Norrell de Susanna Clarke
Alors ce bouquin avait tout pour me plaire, une histoire de magiciens en Angleterre au 18ème siècle, une édition attirante et de bonnes critiques.
J'aurais peut être du me méfier des critiques finalement et du "phénomène" entourant le tout.
Au final, c'est un bouquin de 1000 pages qui est long pour pas grand chose, sa longueur aurait pu lui servir pour nous permettre de vivre de superbes aventures et là, cette particularité sert à nous endormir petit à petit et à presque détester les deux personnages principaux par leur nonchalance.
Et pourtant c'est pas faute de m'y être essayé en version originale pour avoir le rythme original, mais je me dis que peut être en français le traducteur aurait su donner un rythme que l'auteur original n'a pas su faire.
Donc une très très grosse déception ce livre, du début à la fin, ça met longtemps à démarrer ou même à voir où est-ce que ça s'en va, y'a pas grand chose qui se passe au milieu ou bien si y'a des choses qui se passent mais tellement lentement qu'on a l'impression qu'on est coincé dans le livre depuis une éternité, et alors la fin c'est le pompon. Les deux magiciens sont mous et on finit par ne pas les supporter entre la malveillance de l'un et la fougue intrépide mal gérée de l'autre, avec en plus la magie qu'ils ne sont pas foutus de voir, ça rend ces "héros" ridicules et on ne s'y attache pas, on a vite envie que ça finisse. Et le peu d'espoir que l'on pouvait avoir sur une fin sympathique est vite balayé.
Le seul point sympathique du livre est l'univers magique qui est construit dedans mais qui n'est définitivement pas exploité comme il faut.
Je pense que je fuirais devant le prochain livre où il y aura écrit Susanna Clarke sur la couverture.
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Jonathan Strange & Mr Norrell de Susanna Clarke
Comme toi, j'ai senti mes paupières devenir lourdes devant ce bouquin. Je ne l'ai même pas fini. Si tu veux de la fantasy qui ne s'étale pas sur 1000 pages, réussie et française de surcroit, je te conseille Le Royaume Blessé de Kloetzer ou bien Janua Vera de Jaworski. Mais je ne sais pas si tu les trouveras au Canada.
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Ah ça faisait un petit moment que je lorgnais dessus, c'est bien que je sache à quoi m'en tenir avant de l'avoir commencé!... =D
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Le comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas:
Quel histoire! Heureux d'avoir vu l'anime qui m'a donné envi de lire le livre. Ils ne sont même pas comparable vu à quel point le livre est splendide. Le comte de Monte Cristo n'a pas d'égal pour ce qui est du charisme, de sa présence. Quand il est là, les personnages ne voient que lui et il en est de même dans notre tête. L'auteur a d'ailleurs du donner des vertus importantes à ses autres personnages pour qu'ils ne paraissent pas fades devant cet héros si puissant.
Ce livre nous compte la dureté de la prison d'époque, la vie mondaine du 19éme siècle, la cupidité des hommes (on a une vraie étude sur la manière dont pense l'homme en général) et surtout la vengeance à son paroxysme.
Enfin 700 pages de pur bonheur. Si vous n'avez pas lu ce chef d'œuvre sautez dessus!
Il n'y a que un B mol selon moi c'est l'utilisation abusive de Dieu qui puni le mal.
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On était encore très croyant à l'époque, et en pleine séparation de l'église et de l'état, donc ça a sans doute joué.
En tout cas, tu as apparemment préféré l'œuvre originale (ce qui peut sembler logique en soi), mais si on fait abstraction du côté SF/Fantastique de l'anime et du point de vue du jeune Albert de Morcerf, est-ce que globalement l'adaptation reste fidèle?
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Je l'ai dans ma bibliothèque depuis que j'ai vu l'anime, comme toi, mais encore jamais eu l'occasion de le lire. Je dois bien avoir une trentaine de bouquins achetés qui n'attendent que moi pour être lus^^"
Mais c'est motivant de lire ça! =D
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Il faut de la motivation aussi pour se lancer dans le Comte de Monte-Cristo. Mais il est prenant comme il faut, heureusement !
Je me rappelle que je l'ai dévoré, mais surtout que je m'énervais toute seule devant mon bouquin tellement y'avait de l'injustice dans ce bouquin.
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est-ce que globalement l'adaptation reste fidèle?
Oui et non. Je dirais plutôt non. Il manque les 300 premières pages (oui quand même) et ensuite cela n'a rien à voir si ce n'est les personnages qui sont en gros les mêmes.
Maximilien (le militaire qui fini avec la fille du procureur) a beaucoup plus d'importance dans le livre.
Sinon les châtiments ne sont pas les mêmes. Le père d'Albert se suicide après la révélation de sa trahison en Grèce vu que sa femme et son fils le quittent en le détestant. Il a perdu son honneur, sa famille puis sa vie.
Ensuite la femme de Villeford assassine les grands parents de Valentine. Monte Cristo fait croire qu'elle a tué Valentine aussi (alors qu'elle est encore vivante mais cependant sa femme a bien essayée l'assassiner). Villeford condamne sa femme en lui indiquant qu'il faut qu'elle se suicide pour son honneur. Il part ensuite faire un procès. Celui de son fils (Benedetto) qui déclare tout au grand public de l'horrible histoire que Villeford a eu il y a longtemps (où il voulait enterrer l'enfant vivant). Villeford est effondré et quand il revient sa femme c'est donné la mort avec son enfant. Il a perdu toute sa famille, sa gloire, finalement il devient complétement fou.
Danglars fui en Italie avec 5 millions de franc, il se fait capturer par des bandits qu'ils le font presque mourir de faim. Après 7 jours sans rien il s'avoue vaincu et Monte Cristo le laisse partir avec 50 000 francs. Sa famille l'a abandonné, il a perdu sa fortune, il a failli mourir de faim. C'est tout de même celui qui s'en tire le mieux.
Pour finir Valentine fini avec Maximilien et Monte Crito avec Haydée. Belle fin.
Albert c'est engagé dans l'armé et sa mère reste à Marseille.
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Le comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas:
Quel histoire! Heureux d'avoir vu l'anime qui m'a donné envi de lire le livre. Ils ne sont même pas comparable vu à quel point le livre est splendide.
Pareil que toi!!! lol Dès les premiers episodes de l'anime je me suis dis qu'il fallait que je lise le livre!
En plein mileux de l'episode 6 ou 7 j'sais plus j'appelle ma mère qui trvaille a côté de la fnac je lui demande si elle peut me l'acheter alors elle était aux anges lol parceque c'etait pendant les vacances et que c'etait moi qui lui demandait et non l'école :) seulement je ne l'ai pas encore fini, mais ca ne saurait tarder ! :)
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La trilogie des dieux de Werber.
Je crois que c'est fini, Werber ne me plaira plus, j'ai fini par grandir et pas son style d'écriture. Même je trouve qu'il régresse.
À la fin de ces 3 livres, force est de constater que je trouve que Werber sait écrire mais pas du tout raconter. Or, moi aussi je sais écrire, j'ai appris les bases au primaire.
Non sérieusement, le héros est naïf, niais, tout ce qu'il faut pour que j'ai envie de le cogner et de lui dire de se réveiller. Comment on peut construire une histoire autour d'un gars qui ne fait que subir ? Que l'on pose en quelqu'un qui comprend la nature profonde de la vie alors qu'il ne sait rien expérimenter par lui-même. Pire, Werber en essayant de le décrire banal, le décrit comme un gars qui se comporte avec les filles comme le plus vil opportuniste, youhou ! Bonne pioche, on va super kiffer... - _ - '
De plus l'auteur ne fait que reprendre l'histoire de la Terre sans y changer grand chose, il y va même en piochant dans sa vie (tellement il est humble le monsieur), et les incursions à chaque changement de chapitres de point de culture générale pourraient être fortement intéressants, si seulement dans sa volonté d'ultra-vulgariser, il ne nous prenait pas pour des débiles et s'il ne répétait pas plusieurs de ces chapitres voir 3 fois pour certains ! Comme si on s'était dit qu'on allait lire le tome 3 avant le premier....
Il essaie de justifier certains de ces choix en glissant dans ces chapitres des façons de faire pour les écrivains, mais bon ça ne fonctionne pas du tout à justifier son manque total de talent ici.
Il aussi que l'un des trois points essentiels d'une histoire est l'intrigue, faudra donc qu'il revienne au dictionnaire pour savoir ce que c'est hein, et surtout comment construire une histoire pour maintenir le lecteur autour de celle-ci et le bluffer ensuite.
Enfin bref, déception totale, Werber, à ne plus lire. Je vais me tourner vers de vrais auteurs de SF.
De plus, paye-toi la version avec sa tronche d'oeuf sur la 4ème de couverture, et un magnifique oubli de "s" aussi, ça le fait grave pour une 4ème de couverture....
Disparu à jamais d'Harlan Coben
En voilà un qui a un talent énorme pour construire une intrigue et encore plus pour savoir découper ses chapitres pour faire que le lecteur ne veuille pas lâcher son livre plus de 5 minutes, même pas.
Coben sait où il va dès le premier mot du premier chapitre et le lecteur n'a plus qu'à se laisser guider à travers les chapitres où des clés sont disséminées ici et là, puis retirées puis d'autres sont données pour au final être totalement bluffé à la dernière page.
Les revirements de situations ne sont pas si nombreux et distillés avec rythme aux bons moments, de fait qu'on est totalement surpris.
Un vrai régal à la lecture.
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Alors comme ça on peut aussi faire des critiques de bouquins ? Intéressant !
La blonde en béton par Michael Connelly
Michael Connelly s'est fait un nom dans le journalisme depuis qu'il obtint le prix Pulitzer pour ses articles sur les émeutes de Los Angeles (c'était l'année de ma naissance). Il s'est depuis fait une place de choix dans le genre roman policier ; c'est pourtant le premier roman que je lis de lui.
En gros, l'histoire mêle un procès, une affaire de tueur en série et se déroule dans le milieu du proxénétisme californien. Rien de bien original donc. Mais j'ai beaucoup apprécié le livre puisque l'auteur double son polar par une sorte de reportage au cœur de l'industrie pornographique et de la prostitution. On sent que l'auteur est issu du journalisme, tant la description de ces milieux-là est précise, et assez objective. Le personnage principal, Harry Bosch (détective emblématique de Connelly), est de plus du genre blasé et dispose d'un certain charisme. Notons aussi le cynisme avec lequel l'auteur dépeint le système judiciaire américain : on a vraiment l'impression que les affaires au pénal se jouent comme une parties d'échecs entre avocats. Le procès de Bosch est palpitant, avec des rebondissements parfois tout droit sortis d'Ace Attorney. Le style ne fait pas trop de vagues, mais la traduction française est honorable.
Un bon bouquin que je conseille, surtout pour ceux qui recherchent des histoires "pour les grands".
Je crois que les autres romans de Connelly vont suivre. :)
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Je crois que c'est fini, Werber ne me plaira plus, j'ai fini par grandir et pas son style d'écriture. Même je trouve qu'il régresse.
À la fin de ces 3 livres, force est de constater que je trouve que Werber sait écrire mais pas du tout raconter. Or, moi aussi je sais écrire, j'ai appris les bases au primaire.
Je confirme l'impression de régression. Son dernier bon bouquin est l'Arbre des Possibles et c'est un recueil de nouvelles, écrites peut-être bien avant leur parution. Ses seuls bons romans sont pour moi La Trilogie des Fourmis (même si le tome 3 gâche un peu) et les Thanatonautes. Pour ma part, c'est l'Empire des Anges qui m'a fait lâcher l'auteur devant tant de nullité.
Après, des bons auteurs de SF je peux t'en conseiller : Kim Stanley Robinson, Alasteir Reynolds, Robert Charles Wilson...
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Je note, merci beaucoup !
Je m'en vais fouiner à la bibliothèque.
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Le livre des choses perdues de John Connolly: Un vrai petit bijou. =D
Résumé de la 4e de couverture: Il était une fois – car c’est ainsi que toutes les histoires devraient débuter – un garçon de 12 ans qui venait de perdre sa maman. Inconsolable, David a trouvé refuge dans les livres pour oublier le remariage de son père et la naissance de Georgie, son demi-frère. Une nuit, persuadé d’entendre sa mère l’appeler, David découvre un passage caché au fond du jardin. Il le franchit et se retrouve propulsé dans un monde fantastique, peuplé de personnages issus de ses lectures et de son imaginaire. Alors que la Seconde Guerre mondiale déferle sur l’Europe, David entame un périple à la recherche d’un vieux roi qui conserve ses secrets dans Le Livre des choses perdues, sésame qui permettrait au jeune garçon de quitter ce royaume. Mais le conseiller du souverain a pour lui d’autres desseins…
J'ai dévoré ce livre en presque une journée et vraiment, c'est un très bon roman. Difficile de savoir si c'est un réellement un livre destiné à la jeunesse vu la cruauté et la violence qu'il recèle, ni si c'est un livre pour adulte vu le style un peu simpliste (s'adaptant aux pensées du jeune héros) et la réutilisation de nombreux contes connus. Ce qui est certain, c'est que cette double-lecture rend ce livre très appréciable et l'on y reconnaît bien l'entre-deux-mondes où se trouve David, entre le monde de l'enfance et celui des adultes, ne se résolvant pas à quitter le premier et ne parvenant à rejoindre le second. C'est vraiment un beau livre, un peu fantasy sur les bords, très versé dans le conte, mais un beau récit sur l'apprentissage de la vie et le deuil... je le recommande mais attention, il est tout de même très noir.
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Le comte de Monte Cristo: Pour l'instant j'en suis encore au début (juste après l'évasion du château d'If) et je dois dire que je n'ai pas vu le temps passer sur ces premières 300 pages.
Difficile malgré tout de s'imaginer l'histoire se déroulant au XIXème siècle quand j'ai sans cesse des images de l'anime qui me viennent à l'esprit, mais même si il est vrai que le studio a pris d'énormes libertés avec l'univers et certains passages, pour l'instant je retrouve déjà bien l'esprit particulier de ce récit.
Si la suite s'avère aussi passionnante que ce début, il est fort probable que le bouquin m'occupe bien moins longtemps que ce que j'avais prévu face à l'épaisseur des 3 tomes...
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La suite est aussi bien si ce n'est mieux ne t'inquiète pas (t'es foutu tu pourras plus décrocher, dors quand même un peu ^^)
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Batman Year One : Un peu moins fort (plus court aussi donc forcément...) que The Dark Knight Returns du même scénariste (Franck Miller) mais tout aussi - voire plus - sombre. Ce comics revient sur les origines de Batman et ses premiers pas en tant que justicier de la nuit. Plus que Batman, le véritable héros de ce comics est le commissaire Gordon, le faire-valoir de l'ombre qui a droit ici aux feux des projecteurs. En tout cas, lui comme Bruce sont des personnages dépeints de façon terriblement humaine et ils n'ont rien de bisounours. Sans parler de anti-héros, on sent qu'ils n'ont que leur détermination presque dangereuse comme super-pouvoirs. Belle baffe et il n'y a rien d'étonnant à ce que ce comics soit canon. Très bonne mise en page au passage, assez sobre.
(http://img9.imageshack.us/img9/965/batmanyearone201.th.jpg) (http://img9.imageshack.us/i/batmanyearone201.jpg/)
Batman Silence ou Batman Hush en VO. Je préfère prévenir, les dessins de ce comics (de Jim Lee, un américano-coréen) ont une touche moderne. C'est justement plus abordable pour les nouveaux mais les anciens reprocheront un côté un peu plastique et des corps parfois presque déformés tellement ils sont bodybuildés (enfin les femmes sont un bonheur pour les yeux, maman). La mise en page est parfois un peu surchargée mais les couleurs sont au top et l'action y est très très dynamique. Le scénario est plutôt bon avec pas mal de rebondissements assez bien vus et beaucoup de méchants en guest stars mais la fin est peut-être un peu précipitée. Attention pour les "noobs" de la chauve-souris, on y voit pas mal de personnages qui n'apparaissent pas dans le fameux DA, et encore moins dans les films (Oracle, Huntress, les 3 Robin).
(http://img100.imageshack.us/img100/5926/planchebd3021batman.th.jpg) (http://img100.imageshack.us/i/planchebd3021batman.jpg/)
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Je viens de finir Le comte de Monte-Cristo à l'instant, et on peut dire que d'un bout à l'autre je me serai passionné pour l'histoire de cette vengeance menée de manière implacable par un personnage hors du commun.
Malgré tout, je dois dire que mon passage préféré reste sans aucun doute toute la période au château d'If et la rencontre d'Edmond Dantès avec l'abbé Farria. La conclusion me semble un peu trop tournée happy end, mais au vu de l'excellence globale du récit, on pardonnera aisément à Dumas d'avoir voulu aller au plus simple.
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La conclusion me semble un peu trop tournée happy end, mais au vu de l'excellence globale du récit, on pardonnera aisément à Dumas d'avoir voulu aller au plus simple.
Moi j'ai bien aimé le happy end (alors que je déteste normalement), je voulais le voir finir avec Haydée vu que appréciais énormément les 2 personnages. lol je répond 1 mois après.
Bref c'était pour parler d'un livre japonais cette fois: NAUFRAGES de Akira Yoshimura.
L'histoire d'un village perdu au bord de mer qui attend la visite des bateaux en hiver. Plus simplement les villageois attendent que des navires s'échouent sur la plage pour piller leur cargaison. Sinon l'hiver est rude à passer pour des gens sans sou.
Le personnage principal est un enfant du village, de 11ans, son père est parti pour gagner de l'argent car il y a longtemps que les bateaux ne sont pas venu. Cet enfant veut faire survivre sa famille avant le retour de son père.
Le récit se déroule en trois temps. Une introduction longue, trop longue d'ailleurs. Indispensable mais pas passionnante, il faut passer par là pour avoir le plaisir de lire le reste. Tout y est expliquer, ce n'est pas sans intérêt non plus. Ces villages existaient réellement. Ensuite une seconde partie où on attend la venu d'un bateau. Le récit nous tien vraiment en haleine et on partage la souffrance du village. Enfin dans une dernière on attend le retour du père.
Je n'ai pas envi d'en dire plus sinon ça serait tout gâcher. Juste pour vous dire que ce livre est beau, avec une narration soignée et surtout une histoire très émouvante. La dureté de la vie dans ces villages nous y est exposée. La tristesse, l'amertume, la cruauté, la compassion sont aux rendez vous. Franchement faite vous plaisir, c'est une journée de lecture pour un apport grandiose.
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Quel auteur cet Alexandre Dumas ! Ce n'est pas pour rien qu'on l'adapte si souvent. Il vaut mieux lire ses livres. La plus belle adaptation cinéma reste, pour moi, la Reine Margot mais je vous recommande plus le bouquin. Difficile à comprendre au départ pour qui se souvient pas trop des cours d'histoire sur la famille royale de France, le récit devient magistral et hyper prenant. On a l'impression d'être au coeur des complots, des trahisons. Que dire du personnage de Catherine de Medicis et de la fin impressionnante.
Je conseillerai également le classique "Les trois mousquetaires". Le livre permet de mieux ressentir la relation complexe entre Athos et Milady. Il y aussi des moments très tristes aussi mais ils sont magnifiquement écrit.
Je ne connais pas trop les auteurs japonais à part Mishima. Et encore, un vague souvenir de "confessions d'un masque". Va falloir que je mette à découvrir Haruki Murakami !
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Allez je viens enfin de finir la trilogie de L'anges de la Nuit écrite par Brent Weeks et qui ce place directement en seconde position dans mon classement (pour ce que ça vaux étant donné qu'il n'est pas encore très étoffé :D).
Pour le plaisir des yeux les couvertures 8)
(http://nsa26.casimages.com/img/2011/03/05/110305100435521080.jpg) (http://www.casimages.com)(http://nsa25.casimages.com/img/2011/03/05/110305100511632536.jpg) (http://www.casimages.com)
(http://nsa25.casimages.com/img/2011/03/05/110305100540384762.jpg) (http://www.casimages.com)
En voici un bref résumé du premier volume (merci la Fnac) :
Dans le Dédale, le quartier des miséreux aux ruelles jonchées d’immondices, Azoth, gamin des rues, rêve d’un meilleur avenir et de se soustraire à cette vie de petites rapines, de désillusion. Et son futur, il le voit aux côtés de Durzo Blint, maître dans l’art de l’assassinat assisté par magie. Un être sans coeur, vendant ses services à une pègre assoiffée de pouvoir et de sang, à une noblesse décadente qui salive devant le trône occupé par un roi incompétent. Le prix à payer sera lourd en sacrifices, et l’initiation douloureuse.
Brent Weeks dépeint un univers sauvage, n’hésitant pas à transposer sa violence dans le langage qu’il emploie, où l’homme se définit par ses exactions, où la noblesse de coeur n’a pas droit de cité. C’est le premier point fort de cette trilogie : ici, même les gentils sont méchants. Le second: l’action. Le rythme est aussi infernal que ce monde est cruel. Une réussite remarquable.
Et voici mon humble commentaire :
Voici un livre de Fantasy qui directement sort du lot ! Dès les premières pages , l'ambiance lourde et opressante nous prend à la gorge, l'auteur en effet mais un point d'honneur à nous immerger dans le cadre de son récit qui dans le premier tome ce limite globalement à Cénaria , la capitale. On y ressent la pauvreté ambiante et les vices qui y sont maitres. L'auteur y place son héro Azoth , jeune membre d'une petite guilde , attention ici guilde ce réfère à un petit groupe d'adolescent voleurs qui souffrent de la faim , on est bien loin des chevaliers resplendissants...
La ville est d'ailleur sous la coupôle d'une sombre organisation le sagh-kagé (pas sur de l'orthographe) tenant les ficelles des commerce illégaux de la ville , qui sont nettemet plus nombreux que les légaux soit dit en passant. Pour ce faire elle possède les asssasins les plus craints de tous , possèdants le Don (une sorte de magie propre à chacun) et parmis eux le plus célèbre Durzo Blint.
Par la force des choses notre jeune héro Azoth se verra devenir l'apprentie de Durzo dans le but de sortir de la misère , hélas il se rendra bientôt compte des secrets de cénaria et du métier froids et macabre d'assasin.
En espérant que ce bref avis vous donnera envie de l'acheter , ce que je vous conseille vivement sachant bien sur que je n'ai pas dévoilé le meilleur et que ce n'est que le tome 1 ;)
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Manga fan, tu m'a vraiment donné envie de découvrir ces livres, après le très poétique "un roman français" de beigbeder, j'ai besoin de fantaisie pour m'évader un peu et tu tombe à PIC :D
Non seulement le résumé est alléchant, mais les illustrations amènent un soupçon de ce dont recèle l'histoire (bon faut dire que je suis fan des bouquins du genre aussi... ).
Combien de pages au fait?
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En moyenne pour chaque tome 500 pages ;)
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Pour l'info, c'est quoi le premier (dans ton classement)?
Maintenant que j'y pense, j'ai une saga à recommender:
Je suppose qu'une bonne quantité de personnes par ici connaissent le jeu The Witcher. Ben ce jeu est basé (c'est en fait une suite) sur l'absolument magnifique Saga du Sorceleur.
Composée de quelques receuils de nouvelles, préludes de l'histoire principale, et de cinq tomes, cette saga raconte l'histoire de Geralt de Riv, un sorceleur, qui se voit lié dans un de ses travails à un mistérieuse fille dont l'existance même pourrait secouer la totalité de l'univers connu. Je précise qu'un sorceleur est une sorte de guerrier surhumain, absolument dégoutant aux yeux de la majorité des humains, qui fait sa vie en tuant pour un prix des créatures plus ou moins magiques... et très souvent dangereuses.
C'est un ouvrage très bien écrit, et quand je dis très, c'est de la haute littérature, mais il reste très facile à lire (croyez pas que c'est lourd...). L'auteur joue sur beaucoup de registres du langage pour évidencer le niveau culturel de chaque personnage, et tous les personnages sont très vivants. Les plus développés étant le cynique sorceleur, Geralt, et la petite fille que je ne spoilerai pas, mais nombreux sont les autres personnages qui ont plus d'importance que décorer le récit, et ça donne un univers profond et développé.
Pour vous donner une idée, quand j'ai mis mes mains sur le premier receuil, je l'ai avalé en une nuit. Les tomes parus suivants ont été enchainés, puis les non-parus acquis dès leur parution. Je précise que, bien que traduits en français (par Bragelone), le dernier est encore en cours de traduction, mais vu le rythme des volumes précedents, ça ne devrait pas tarder. Par contre, je ne peux garantir que la traduction soit de bonne qualité, je les ai lus en espagnol, traduction excellente, ayant même gagné des prix.
En commentaire final, cette saga occupe un poste dans mon top 3, avec Le trone de fer et Le seigneur des anneaux, bien que je ne saurait dire lequel passe en premier...
Bonne lecture ^^
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Pour l'info, c'est quoi le premier (dans ton classement)?
Le nom du vent de Patrick Rothfuss tout simplement un chef d'oeuvre je n'ai jamais lu de livre mieu écrit et pourtant j'en ai lu ^^ Je compte d'ailleur faire un ptit dossier en réponse à ce topic quand le tome 2 sortira surement avant la fin de l'année 8)
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J'aime bien la dark fantasy, donc merci pour le conseil manga-fan66.
Sinon, moi les dernière séries de livre que j'ai lu:
J'ai fini l'épée de vérité, j'ai lu les 11 premier tomes en français et j'ai lu le dernier volume en anglais qui était bien.
Je suis entrain de lire l'assassin royal, j'en suis au volume 3. Bien sur je lis Fate/zero aussi.
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Sinon, moi les dernière séries de livre que j'ai lu
Je vient de repenser que je suis aussi en train de lire une autre série , celle des "épouventeurs" de Joseph Delaney , d'ailleur le dernier volume (pour un total de 7) et sortit le mois derniers. C'est aussi une série que je conseillerais néanmoins plutôt à un public jeunes (14-16 ans) ou voulant s'initier au monde de la fantasy (c'est d'ailleur cette série qui m'a fait apprécier le genre). L'histoire est bien , pas d'une originalité exceptionelle ni d'une écriture grandiose néanmoins cela reste une bonne série. Pour vous donner un ordre d'idée je lui aurait mis 15,5/20 pour 19/20 pour la saga de L'ange de la nuit pour 20/20 pour Le nom du vent.
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Les jeux de l'amour et de la mort de Fred Vargas.
Fan de cette auteure depuis tous ces romans policiers mettant en scène le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Je viens de découvrir son tout premier roman datant de 1986. Et y'a pas à dire, elle avait déjà sa plume à ce moment là. Ses personnages sont aussi attachants que dans ses autres romans, ici on suit Thomas Soler, un peintre assez bien bâti mais sujet à des émotions fortes sans arrêt. Il peut aussi bien pleurer que se comporter comme un rustre, il en devient attachant, c'est bizarre.
On a aussi l'inspecteur Galtier, je pense que sans personnage policier, Vargas ne pourrait pas écrire. Et ce personnage aussi a droit à de l'attachement, il se fait pas mal malmené dans son enquête et ça permet de l'apprécier tel un être humain tout à fait quelconque mais avec des critères physiques décrits à la perfection par Thomas Soler pour faire que l'on s'y attache.
Et l'histoire en elle-même, c'est du Vargas comme on l'aime. Le mystère de l'assassin est difficile à percer jusqu'à la fin et lorsque le pot aux roses est dévoilé il n'y a rien qui soit tirée par les cheveux et on salue la façon de faire de l'auteur de savoir nous maintenir en haleine sans nous ennuyer ni nous donner la solution trop vite.
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Après de vaines recherches, je n'ai pas trouver de topics consacré au plaisir de lire un bon roman (en même temps je cherche mal...).
Donc je me suis empressé d'en créer un =D.
Donc pour commencer le sujet :
La cité des Anciens (III) : La Fureur du fleuve De Robin Hobb.
Une fois terminé les aventuriers de la mers lu du même auteur, après avoir lu aussi l'assassin royal, j'ai appris l'existence de ce nouveau cycle. Grand bonheur, j'adore l'univers de cette auteur, et sa manière d'écrire. Et cette nouvelle saga n'est pas en reste, se déroulant dans le désert des pluies pour ceux qui connaissent, on a droit à un récit, prenant et surprenant. Surtout attention mega spoil ultime pour ceux qui n'ont pas lu les aventuriers de la mer et seulement les 6 premiers tomes de l'assassin royalsurtout que la compagnie des dragons est toujours un bon plus dans cette univers. L'image que l'auteur en a et la manière de les décrires et de les faires vivres, les rendent crédibles et extrêmements charismatiques
Et donc ce troisième tome est très bon, j'ai bien hâte de lire la suite. Damned ça me frustre rien que de savoir que le prochain tome sort en octobre.
Vraiment du très bon Robin Hobb, je la conseille chaudement à tous les fans de médiéval fantastiques.
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(en même temps je cherche mal...).
Tout à fait !
http://www.anime-kun.net/forums/general-blabla/bibliotheque/
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*Fusiiiiiiiiiiiiiiooooooooooooooooooooooon* 8)
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Les aventures du capitaine Alatriste (Arturo Perez Reverte): Série de romans de cape et d'épée se déroulant en Espagne sous la période Louis XIII (en pleines guerres de religion quoi).
Inigo Balboa, jeune orphelin, se met au service du capitaine Alatriste, ancien compagnon d'armes de son père. Avec lui, il va se retrouver mêlé à de multiples complots dans une Espagne en décadence dans laquelle la corruption, le fanatisme religieux, la trahison mais également l'honneur, et l'héroïsme sont les maîtres mots.
L'auteur parvient sans peine à dresser toute une galerie de personnages intéressants (Angelica d'Alquezar est même fascinante) dans des récits bien menés et peu avares en descriptions extrêmement vivantes.
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Les aventures du capitaine Alatriste (Arturo Perez Reverte): Série de romans de cape et d'épée se déroulant en Espagne sous la période Louis XIII (en pleines guerres de religion quoi).
Inigo Balboa, jeune orphelin, se met au service du capitaine Alatriste, ancien compagnon d'armes de son père. Avec lui, il va se retrouver mêlé à de multiples complots dans une Espagne en décadence dans laquelle la corruption, le fanatisme religieux, la trahison mais également l'honneur, et l'héroïsme sont les maîtres mots.
L'auteur parvient sans peine à dresser toute une galerie de personnages intéressants (Angelica d'Alquezar est même fascinante) dans des récits bien menés et peu avares en descriptions extrêmement vivantes.
C'est traduit en français? o.O
Bon, en fait pas si étonnant vue la qualité de l'oeuvre.
Si vous aimez les bouquins bien écris, dans une ambiance de cape et d'épée, avec tout ce que Nakei dit, encore plus, et puis un langage bien vulgaire comme il se doit chez la plupart des personnages (du moins, dans la version espagnole... Et c'est très justifié étant donnée la classe sociale et la nature espagnole de ceux-ci), ben alors vous devriez lire cette saga.
Elle est pas parmi mes oeuvres préférées, mais c'est quand même de la très bonne littérature.
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C'est pas ce livre qui a inspiré un film avec Viggo Mortensen?
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Ouaip, c'est de ce livre. Mais j'ai pas vu ce film, donc je ne sais pas si ça a été bien réalisé ou si c'était foireux...
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Je crois que je l'ai sur mon DD, mais jamais pris le temps de le voir. Du coup je vais ptet lire le livre avant.
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Autre Monde 1 à 3 : Bof... Disons que ça a comblé ma faim de lecture, mais bon c'était pas folichon. Maxime Chatam m'a en fait un peu déçus sur le coup. Ca partait pas mal bien que le début est assez longuet mais bon après le tout est très naif. Même l'univers je le trouve pas assez développé et surtout le final est facile, expédié. Ca se manga mais bon, c'est vraiment un snack...
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L'abyssin (Jean-Christophe Rufin): Sous Louis XIV, le médecin Jean-Christophe Poncet officie au Caire. Lorsque le consul de France le convoque et lui propose pour mission de voyager jusqu'en abyssinie (actuelle Ethiopie, près des sources du Nil) pour y soigner le Négus (roi) d'une maladie rare et y profiter pour installer une ambassade (les "Francs" y étant interdits depuis près de 50 ans), il accepte à contrecœur. Pourtant, sa rencontre avec la belle Alix (fille du consul) va totalement bouleverser ses projets, et il voit soudain dans son voyage le moyen de parvenir à l'épouser en se faisant anoblir par le roi de France après son retour à Versailles et sa mission achevée avec succès. Mais de l'Abyssinie à Versailles, en passant par le Caire, la route est longue, dangereuse et les rencontres pas toujours agréables.
Voici donc l'histoire d'un voyage qui s'étale sur des mois dans lequel le héros et ses compagnons (souvent de fortune) devront faire preuve d'une extrême prudence mais également de perspicacité et d'humanité pour parvenir à accomplir la tâche difficile qui leur est confiée. Un récit presque initiatique qui fera voyager dans les contrées encore "sauvage" (pas tellement finalement) et inhospitalière de l'Afrique.
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L'art de la Guerre (Sun Tzu): Livre très intéressant décrivant de manière précise et pragmatique la manière de mener une campagne militaire. Le plus surprenant dans les explications étant que les batailles et affrontements y sont montrés comme la solution à utiliser en dernier recours, lorsque toutes les autres voies (diplomatie, espionnage...) ont échouées.
Ajoutez à cela une analyse historique du contexte dans lequel ces écrits ont été rédigés, redécouverts et diffusés (tardivement) jusqu'en occident et vous comprendrez pourquoi j'ai véritablement apprécié.
Il faudra probablement que je relise une ou 2 fois pour être sûr de bien saisir les subtilités du raisonnement, mais pour un texte de plus de 2000 ans, c'est surprenant de voir à quel point les tactiques employées restent d'actualité.
Il me semble qu'un manga du même nom avait été édité il y a quelques années, il faudrait que je vois s'il est toujours disponible...
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Il me semble qu'un manga du même nom avait été édité il y a quelques années, il faudrait que je vois s'il est toujours disponible...
C'est un manhua: http://myanimelist.net/manga.php?id=11627
Je ne crois pas que ça soit édité. :(
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Si. (http://www.akata.fr/mangavoraces.php?cat=serie&id=667) Mais l'éditeur, Toki, semble être en cessation d'activité. J'ai vu tous les tomes sur Amazon si ça t'intéresses Nakei!
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Si. (http://www.akata.fr/mangavoraces.php?cat=serie&id=667) Mais l'éditeur, Toki, semble être en cessation d'activité. J'ai vu tous les tomes sur Amazon si ça t'intéresses Nakei!
Tant mieux, merci Elry, j'avais déjà lu L'art de la Guerre (Sun Tzu). Oh, il va falloir que je me les procures. :rolleyes:
Dommage, il reste le volume 10 à être traduit.
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De rien! C'est bon pour le volume 10, il a bien été traduit mais Mangavoraces n'en a pas fait la critique, pas de souci!
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Bon à savoir, je verrai bien si je me le procure ou pas.
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Je viens de finir "Blythe Masters" de Pierre Jovanovic. Vous aimez le monde de la finance, vous saurez pas déçu ! JP Morgan, cela vous dit quelque chose? Spéculation boursière sur les matières premières, hum, cela me rappelle quelque chose...C'est édifiant sauf que les personnages existent ! Vous les connaissez même ;)
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Alors moi je viens de finir la réedition des 2 premiers tomes des aventures du Sorceleur, envie soudaine après avoir fini le jeu. Un avis plutôt partagé. D'un côté j'ai adoré le ton très mature de l'histoire, cette version si sanglante des contes de fées tranchent un peu avec la grande majorité des autres oeuvres fantastiques un peu "gnagnan" (les chevaliers d'émeraude et compagnie :'( ). Un peu dans le même genre que le Trône de fer par exemple. Les différents protagonistes sont franchement excellents et le Géralt du roman est bien plus expressif que le Géralt du jeu. Mais plusieurs points noirs viennent entâcher un tableau bien commencer. En premier lieu des histoires sans fil conducteur et donc une intrigue qui n'évolue quasiment pas (en fait on entrevoit le début de la véritable aventure qu'à la fin de l'épée de providence qui est le second tome :'( ). A joutez à cela une facheuse habitude de la part de l'auteur d'arrêter les dialogues en plein milieu, un peu dans le genre "En fait je voulais... Il sut qu'il n'avait pas besoin de finir sa phrase, elle avait tout deviné". C'est bien, mais le lecteur dans tout ça, il n'a pas compris ce qu'il voulait!
Un avis en demi teinte donc, à poursuivre tout de même puisque l'intrigue commence à se dévoiler.
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Cosmétique de l'ennemi
(Couverture)
(http://a10.idata.over-blog.com/489x800/3/77/06/05/4.Livres-couvertures/Cosmetique-de-l-ennemi---Amelie-Nothomb.jpg)
J'ai suivi les conseils de Serly et j'ai lu mon premier roman d'Amélie Nothomb. Je dois dire que je ne regrette pas du tout cette découverte. J'ai littéralement dévoré ce livre, qui se lit très facilement et très rapidement, tout en conservant une qualité de narration exceptionnelle.
L'histoire nous situe dans un aéroport où Jérôme Angust attend un avion qui a pris du retard. Il décide de se mettre à lire un livre, pour patienter, quand soudain, un individu assez étrange commence à l'importuner. Il se présente à lui comme Textor Texel, un hollandais, puis commence à lui poser plein de questions et a lui raconter sa vie. Malgré tous ses efforts, Jérôme ne peut s'en défaire et se résout à l'écouter. C'est alors que commence un huis clos des plus psychologiques qui soient...
J'avais déjà pas mal entendu parler de cette auteure, mais je ne pensais pas qu'elle écrivait des livres aussi "spéciaux". En lisant Cosmétique de l'ennemi, je suis passé par plusieurs états. Il y a des moments très drôles et d'autres vraiment malsains. Ce que j'ai bien aimé, c'est que l'on perçoit clairement le face à face entre une personne rationnelle, monsieur tout le monde, et un homme complètement incompréhensible par le commun des mortels. Mais le plus fort, c'est que malgré le fait que Textor soit complètement barré, il explique de façon intelligible sa façon de mener sa vie et c'est très troublant.
J'ai d'ailleurs relevé un passage très explicite :
— Vous êtes un fou furieux.
— Je ne trouve pas. Pour moi, un fou, c'est un être dont les comportements sont inexplicables. Je peux vous expliquer tous les miens.
J'ai été littéralement bluffé par la succession de rebondissements qui découlent de ce huis clos. On part d'une discussion totalement banale et puis, de fil en aiguille, on part dans des sujets complètement délirants, surprenants, pour enfin finir sur un dénouement complètement imprévisible.
Même Jérôme August qui fait mine de n'en avoir rien à faire de ce Textor Texel au début, éprouve peu à peu une sorte de fascination (fascination partagée par moi même d'ailleurs) pour ce fameux enquiquineur.
C'est un très bon roman que je recommande à mon tour, bien que j'aurais aimé qu'il soit plus sombre que ça. En effet, on ressent comme un certain décalage et on frôle même le burlesque tant les élucubrations de Texel sont effarantes parfois, mais tellement logique quand on suit son raisonnement. :D
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Je n'ai lu que 3 des ses bouquins (et j'ai les ai adorés, tous les 3), mais deux d'entre eux étaient semi-autobiographiques (parce que, des fois, on a du mal à vraiment y croire, mais bon, qui sait), les deux qui racontent son expérience au Japon: Stupeur et tremblements et Ni d'Eve ni d'Adam.
Le troisième, par contre, me semble tout à fait dans l'esprit de celui que tu viens de décrire. Il s'agit d'Hygiène de l'assassin, son premier bouquin.
Il s'agit, en grand résumé, d'une interview par une femme d'un célèbre écrivain. Je n'appofondis pas, mais on retrouve le même genre de relation hautement contrastée entre 2 personnages qui se heurtent entre les pages et enmèlent les sensations du lecteur. Je pense que, vu ton commentaire, tu aimeras sans doute celui-ci aussi.
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Le troisième, par contre, me semble tout à fait dans l'esprit de celui que tu viens de décrire. Il s'agit d'Hygiène de l'assassin, son premier bouquin.
Il s'agit, en grand résumé, d'une interview par une femme d'un célèbre écrivain. Je n'appofondis pas, mais on retrouve le même genre de relation hautement contrastée entre 2 personnages qui se heurtent entre les pages et enmèlent les sensations du lecteur. Je pense que, vu ton commentaire, tu aimeras sans doute celui-ci aussi.
Serly m'avait aussi conseillé celui-là dans la foulée, mais a mentionné le fait qu'il est moins intéressant dans "ce que je recherche". J'imagine que l'assassin doit être assez soft, non ?
Enfin, j'ai du mal à savoir quelles différences il doit y avoir entre les deux, vu que je n'en ai lu (tout bêtement) qu'un et toi aussi visiblement. :P
Serly (ou quelqu'un qui a lu ces deux livres), si tu passes par là pour nous dire si l'ambiance est similaire entre ces deux ouvrages...
En tout cas, Kano, si tu aimes cette auteure tu devrais lire Cosmétique de l'ennemi et nous dire ce que tu en penses. ;)
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Serly m'avait aussi conseillé celui-là dans la foulée, mais a mentionné le fait qu'il est moins intéressant dans "ce que je recherche". J'imagine que l'assassin doit être assez soft, non ?
Enfin, j'ai du mal à savoir quelles différences il doit y avoir entre les deux, vu que je n'en ai lu (tout bêtement) qu'un et toi aussi visiblement. :P
Serly (ou quelqu'un qui a lu ces deux livres), si tu passes par là pour nous dire si l'ambiance est similaire entre ces deux ouvrages...
En tout cas, Kano, si tu aimes cette auteure tu devrais lire Cosmétique de l'ennemi et nous dire ce que tu en penses. ;)
Ce sera fait, en temps et en heure... Pour l'instant je me bat contre moi même pour essayer de lire plus et regarder moins d'anime, jouer moins... Comme dans les vieux temps :D
Mais oui, tout comme toi, je suis coincé par le fait que je n'ai lu qu'un des deux livres ^^¿
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Cosmétique de l'ennemi se lit assez vite. J'ai dû mettre environ une heure et demie ~ deux heures, mais je pense qu'un adepte de la littérature doit y arriver en une heure. Oui, parce que je pense que quelqu'un qui lit souvent des romans doit lire plus vite, car il est mieux habitué à faire travailler son imagination et rentre certainement plus aisément dans l'histoire.
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Serly m'avait aussi conseillé celui-là dans la foulée, mais a mentionné le fait qu'il est moins intéressant dans "ce que je recherche". J'imagine que l'assassin doit être assez soft, non ?
Enfin, j'ai du mal à savoir quelles différences il doit y avoir entre les deux, vu que je n'en ai lu (tout bêtement) qu'un et toi aussi visiblement. :P
Serly (ou quelqu'un qui a lu ces deux livres), si tu passes par là pour nous dire si l'ambiance est similaire entre ces deux ouvrages...
En effet, si je les ai rapprochés ce n'est pas sans raison. Mais le tueur n'est pas soft, au contraire, il est sacrément dérangé et dérangeant. La différence c'est qu'il n'y a pas vraiment de "twist psychologique", là c'est vraiment une discussion entre la journaliste et le psychopathe.
Je trouve Hygiène de l'assassin moins efficace, le côté court et incisif de Cosmétique de l'ennemi joue en sa faveur je pense, mais c'est clairement mon deuxième Nothomb préféré. Après, elle écrit des trucs particuliers, et je la suis pas toujours. Avec elle c'est vraiment un coup sur deux.
Pour vous donner une idée de ceux que j'ai lus, outre ces deux là:
-Les combustibles: concept super intéressant quand on aime la littérature - un huis-clos avec trois personnes qui tentent de suivre par un froid polaire et qui se voient bientôt obligés de brûler des livres de leur bibliothèque; s'en suivent de longues discussions sur lesquels brûler en priorité, lesquels sauver, etc. Mais le traitement ne m'a pas vraiment passionnée. J'ai trouvé les protagonistes assez antipathiques et difficile à suivre, et la fin m'a laissée perplexe. A mettre dans la catégorie de ceux qui ont fait "flop" pour moi.
-Acide sulfurique: mon troisième préféré. Il s'agit d'une critique de la télé-réalité à travers une émission qui se passe dans un camp de concentration. Encore une fois c'est assez spécial car ça met en scène la relation entre une kapo et une prisonnière pour laquelle elle se prend d'intérêt en essayant à tout prix de découvrir son prénom... mais je l'ai trouvé prenant et intéressant.
-Métaphysique des tubes: roman autobiographique qui raconte comme elle n'était vue que comme un "tube" par son entourage... assez spécial et franchement pas génial.
-Journal d'une hirondelle: au niveau du sujet, on est plus du côté d'Hygiène de l'assassin ou Cosmétique de l'ennemi, là, même si c'est très différent. Ca parle d'un tueur à gage qui tombe amoureux d'une jeune fille à travers son journal. C'était pas mal, mais je trouve que ça méritait vraiment d'être développé.
-Le sabotage amoureux, qui est plus ou moins une autobiographie de son voyage au Japon enfant, mais que j'ai laissé tomber après quelques pages: j'ai trouvé le récit ennuyeux, et puis j'ai rien contre les mots un peu rares ou compliqués, mais je trouve qu'elle en abuse parfois et que chez elle ça en devient presque de la pédanterie. Lisez la première page du livre juste pour vous donner une idée, vous comprendrez. J'ai essayé de m'accrocher, mais je suis pas du tout rentrée dedans.
Et je crois que c'est tout. Le problème d'auteur populaires comme elle, c'est qu'ils publient compulsivement, et donc des romans assez courts. Je trouve la qualité d'écriture très irrégulière, un coup c'est vraiment du roman de gare, un coup on a vraiment un roman qui offre une réflexion nouvelle et intéressante. Je suis somme toute assez mitigée à son égard, ce qui explique que je n'ai lu aucune de ses récentes parutions, et puis je trouve qu'elle commence à se répéter un peu, j'ai parfois l'impression qu'elle joue un rôle... enfin bref. Voilà pour moi ;)
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En effet, si je les ai rapprochés ce n'est pas sans raison. Mais le tueur n'est pas soft, au contraire, il est sacrément dérangé et dérangeant. La différence c'est qu'il n'y a pas vraiment de "twist psychologique", là c'est vraiment une discussion entre la journaliste et le psychopathe.
Je trouve Hygiène de l'assassin moins efficace, le côté court et incisif de Cosmétique de l'ennemi joue en sa faveur je pense, mais c'est clairement mon deuxième Nothomb préféré. Après, elle écrit des trucs particuliers, et je la suis pas toujours. Avec elle c'est vraiment un coup sur deux.
Ah d'accord, si ce n'est que ça, ça ne me dérange pas tellement. Du moment que le psychopathe est bon, je pense que ça devrait le faire. :wacko:
Ça fait un peu penser à la relation Clarice / Hannibal dans Le silence des agneaux cette histoire de discussion entre journaliste / psychopathe.
Je le lirai.
Parmi les autres livres que tu as cités, Les combustibles m'aurait intéressé s'ils faisaient brûler le corps de l'un d'entre eux, puis s'en nourrissaient (tant qu'à faire =D). Mais bon, ça aurait tourné à un ersatz du film Les survivants...
Acide sulfurique a l'air intéressant, je verrais si je suis motivé. Les autres ne m'emballent pas des masses.
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Ça fait un peu penser à la relation Clarice / Hannibal dans Le silence des agneaux cette histoire de discussion entre journaliste / psychopathe.
Ah oui sauf que les bouquins de Thomas Harris sont quand même mille fois meilleurs que ceux de Nothomb! =D Puis dans Hygiène de l'assassin, la journaliste est franchement répugnée par l'assassin, tandis qu'entre Clarice et Hannibal y'a un rapport de fascination (voire plus, n'en déplaise aux films - enfin, surtout Hannibal, Le silence des agneaux et Dragon Rouge étant relativement fidèles aux livres).
Sinon, non, pas de cannibalisme dans Les combustibles, à vrai dire la nana du trio a trouvé une autre façon de se réchauffer...!
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Ah oui sauf que les bouquins de Thomas Harris sont quand même mille fois meilleurs que ceux de Nothomb! =D Puis dans Hygiène de l'assassin, la journaliste est franchement répugnée par l'assassin, tandis qu'entre Clarice et Hannibal y'a un rapport de fascination (voire plus, n'en déplaise aux films - enfin, surtout Hannibal, Le silence des agneaux et Dragon Rouge étant relativement fidèles aux livres).
J'ai été amplement satisfait par ces films, surtout Le silence des agneaux que j'ai dû voir trois ou quatre fois durant mon adolescence. Du coup, je n'éprouve pas l'envie de lire les livres, car je ne pense pas y découvrir grand chose de plus (même si les romans son certainement mieux). Ceci dit, je n'ai pas trop aimé de voir Julianne Moore endosser le rôle de Clarice dans Hannibal...
Sinon, non, pas de cannibalisme dans Les combustibles, à vrai dire la nana du trio a trouvé une autre façon de se réchauffer...!
Je crois que mon imagination me joue des tours... Elle ne s'est pas enrhumée au moins, avec tout ce froid ? =D
(http://chzgifs.files.wordpress.com/2010/04/sneezy.gif)
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J'ai été amplement satisfait par ces films, surtout Le silence des agneaux que j'ai dû voir trois ou quatre fois durant mon adolescence. Du coup, je n'éprouve pas l'envie de lire les livres, car je ne pense pas y découvrir grand chose de plus (même si les romans son certainement mieux). Ceci dit, je n'ai pas trop aimé de voir Julianne Moore endosser le rôle de Clarice dans Hannibal...
@Femto je suis un fan des films avec Hannibal lecter et je peux te dire que si tu a adoré les films alors je te conseille vivement les bouquins qui sont très bien écrits (facile et fluide) et où l'ambiance des films, le rythme haletant des enquêtes, la tension psychologique et les personnages y sont incalculable-ment plus puissant.
C'est du même acabit que lorsqu'un passionné de la japanime me conseille de lire GTO alors que j'ai trouvé la série fantastique et que lui me rétorque ""Nan mais la c'est incomparable avec le manga".
Voila voilou ;)
J'ai re-lut récemment le fameux "Le Parfum" dont le héros est Jean Baptiste grenouille et ce suite au film surprenant adapté du livre qui ma bien scotché. Ça na pas dut être évident d'adapter a l'écran un tel chef d'oeuvre littéraire au parfum malsain et dérangeant avec un personnage aucunement comparable a un autre. Ce personnage est unique et le livre tout autant et l'occasion de voyager dans le 18 ème siècle Parisien ne se refuse pas. La retranscription de l'époque y'est réussie et ce bouquin je le relirais encore et encore car je le trouve génial! :rolleyes:
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J'ai re-lut récemment le fameux "Le Parfum" dont le héros est Jean Baptiste grenouille et ce suite au film surprenant adapté du livre qui ma bien scotché. Ça na pas dut être évident d'adapter a l'écran un tel chef d'oeuvre littéraire au parfum malsain et dérangeant avec un personnage aucunement comparable a un autre. Ce personnage est unique et le livre tout autant et l'occasion de voyager dans le 18 ème siècle Parisien ne se refuse pas. La retranscription de l'époque y'est réussie et ce bouquin je le relirais encore et encore car je le trouve génial! :rolleyes:
Ah excellent, j'ai lu le livre avant de le voir au cinéma; même si il n'est sorti que dans très peu de salles et a eu plus de succès en Allemagne qu'en France, ça reste un très bon film. Le livre m'avait pratiquement stupéfait, une narration "parfumée" qui transporte véritablement le lecteur et le fait vivre toute un cheminement de pensées tortueuses et innocemment sadiques à travers l'esprit de Grenouille. J'ai littéralement dévoré le livre, le jour même de son achat, fait très rare. Je rajouterais aussi que l'adaptation cinématographique est allée au bout de mes espérances, une très belle transcription des émotions que j'ai ressenti en parcourant les pages du bouquins. Comme tu l'as souligné, j'imaginais assez singulière de voir in live les actes, j'ai adoré.
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J'ai été amplement satisfait par ces films, surtout Le silence des agneaux que j'ai dû voir trois ou quatre fois durant mon adolescence. Du coup, je n'éprouve pas l'envie de lire les livres, car je ne pense pas y découvrir grand chose de plus (même si les romans son certainement mieux). Ceci dit, je n'ai pas trop aimé de voir Julianne Moore endosser le rôle de Clarice dans Hannibal...
Hahaha... oui mais non! Admettons que tu sois satisfait par Dragon Rouge et Le silence des agneaux (le premier étant presque meilleur que le roman -merci Edward Norton-, le second étant quasi son égal), mais pour Hannibal, il faut impérativement lire le roman qui est juste mille fois meilleur. Et je dis pas ça contre Julianne Moore que j'aime bien (même si c'est clair que Jodie Foster est largement au-dessus d'elle), mais parce que la fin du film est un gâchis sans nom, une infidélité absolue, bref, un massacre. Il n'y a que la musique de Hans Zimmer et la présence du génialissime Anthony Hopkins qui sauvent ce film de la médiocrité.
Après moi je suis une grosse addicte d'Hannibal Lecter, que je trouve encore plus intéressant dans le livre, y'a pleins de trucs qui ne sont pas mentionnés dans le film et qui rendent ce personnage fascinant, mais là c'est peut-être la fangirl qui parle.
(Pour une fois tu as le droit d'avoir un esprit pervers, puisqu'il s'agit bien de ce que tu penses!)
J'ai re-lut récemment le fameux "Le Parfum" dont le héros est Jean Baptiste grenouille et ce suite au film surprenant adapté du livre qui ma bien scotché. Ça na pas dut être évident d'adapter a l'écran un tel chef d'oeuvre littéraire au parfum malsain et dérangeant avec un personnage aucunement comparable a un autre. Ce personnage est unique et le livre tout autant et l'occasion de voyager dans le 18 ème siècle Parisien ne se refuse pas. La retranscription de l'époque y'est réussie et ce bouquin je le relirais encore et encore car je le trouve génial!
Un très bon bouquin en effet, je l'ai moi aussi vu avant de voir le film et j'ai trouvé l'adaptation très bonne même si je suis déçue qu'ils n'aient pas respectés la caractéristique de Grenouille, à savoir sa laideur (le cinéma américain ne sait pas faire tourner des acteurs de têtes moches...). Pourtant je n'y croyais pas, la description des odeurs est si importante dans le livre qu'elle imprègne chaque page et je pensais qu'ils ne sauraient pas retranscrire ça, mais ils s'en tirent très bien au bout du compte.
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Hahaha... oui mais non! Admettons que tu sois satisfait par Dragon Rouge et Le silence des agneaux (le premier étant presque meilleur que le roman -merci Edward Norton-, le second étant quasi son égal), mais pour Hannibal, il faut impérativement lire le roman qui est juste mille fois meilleur. Et je dis pas ça contre Julianne Moore que j'aime bien (même si c'est clair que Jodie Foster est largement au-dessus d'elle), mais parce que la fin du film est un gâchis sans nom, une infidélité absolue, bref, un massacre. Il n'y a que la musique de Hans Zimmer et la présence du génialissime Anthony Hopkins qui sauvent ce film de la médiocrité.
Étrangement, je ne me souviens que du tout premier, les autres ne m'ont pas marqué plus que ça. Il y a aussi Les origines du mal que j'ai bien aimé en film. Je ne sais pas s'il est une bonne adaptation du livre, ceci dit...
Après moi je suis une grosse addicte d'Hannibal Lecter, que je trouve encore plus intéressant dans le livre, y'a pleins de trucs qui ne sont pas mentionnés dans le film et qui rendent ce personnage fascinant, mais là c'est peut-être la fangirl qui parle.
Bon, je crois que toi et Dregas m'avait convaincu, je vais me planifier toute la série en bouquins. Et puis moi aussi j'aime bien Hannibal Lecter... :P
(Pour une fois tu as le droit d'avoir un esprit pervers, puisqu'il s'agit bien de ce que tu penses!)
Parce que sinon, je n'ai pas le droit ! :D
Sinon, j'ai commencé l'Hygiène de l'assassin (30 premières pages). La personnalité de Prétextat Tach est intéressante et je dois dire que son caractère, la façon dont il traite les journalistes qui viennent l'interviewer est ingénieusement tordue. :)
Impossible à dire quelle direction va prendre l'histoire pour le moment, mais j'ai l'impression que Tach est très complexe et que je suis loin d'en avoir fait le tour.
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Étrangement, je ne me souviens que du tout premier, les autres ne m'ont pas marqué plus que ça. Il y a aussi Les origines du mal que j'ai bien aimé en film. Je ne sais pas s'il est une bonne adaptation du livre, ceci dit...
Bon, je crois que toi et Dregas m'avait convaincu, je vais me planifier toute la série en bouquins. Et puis moi aussi j'aime bien Hannibal Lecter... :P
Très bonne décision!... 8)
Hmm alors Les origines du mal est une bonne adaptation, mais personnellement j'avais pas été super fan du bouquin, j'en voyais pas trop l'intérêt (je trouve ça bateau le coup du "oh il est méchant parce qu'il a eu un passé horrible, vous comprenez" et surtout, j'ai trouvé que ça sentait la commande commerciale à plein nez, le style et la tonalité sont complètement différents et comme par hasard, à peine publié, déjà les droits de l'adaptation sont achetés... ). Bref, personnellement je ne prends en compte que la trilogie originelle. Mais sinon l'adaptation est très fidèle, oui. Seulement pour moi Hannibal c'est Anthony Hopkins, pas Gaspard Uliel! :D
Parce que sinon, je n'ai pas le droit ! :D
C'est pas que t'as pas le droit, mais c'est pas très vendeur auprès de la gent féminine (enfin, en tout cas le genre fleur bleue! =D).
Pour Hygiène de l'assassin, je saurais plus bien échanger sur le sujet avec toi, ça fait des années que je l'ai lu et je m'en souviens pas aussi bien que Cosmétique de l'ennemi!
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Bref, personnellement je ne prends en compte que la trilogie originelle. Mais sinon l'adaptation est très fidèle, oui. Seulement pour moi Hannibal c'est Anthony Hopkins, pas Gaspard Uliel!
+1 !
Les origines du mal n'a rien a voir avec la trilogie que l'on connait et pour moi elle est ratée j'ai du mal a voir et imaginer ainsi le passé d'hannibal Lecter. Ce même film ainsi que le livre dont il est adapté n'ont rien a voir non plus avec la trilogie de base.
Gaspard Uliel est a des années lumière non pas que d'Anthony Hopkins en tant qu'acteur mais du personnage interprété par ce dernier. Le film sonne d'avantage divertissement presque popcorn qui voulait se donner un genre une allure de thriller flippo-angoissant plutôt qu'autre chose. Une arnaque une imitation super film, un film qui passe bien le temps je l'avoue mais que je considère comme un navet de genre du coup. :P
Quant au support écrit l'auteur s'est fourvoyé mais j'espère pour lui que ça en valait la chandelle et que les dollars suffiront à le consoler le jour où il se rendra compte de la rature et du crime de lèse majesté que représente ce bouquin de trop ou du moins vraiment mal negcocié. ( dommage :huh: il y'avait une richesse et des leviers fantastiques pour créer avec réussite les origines et le passé d'Hannibal Lecter.
@Femto tu peux te concentrer sur la trilogie c'est l'essentiel et c'est là le minimum mais aussi le maximum que tu puisses faire. ;)
Par contre n'hésite pas éventuellement si tu as du temps a te pencher sur le Le parfum tu y trouveras peut être (plus que sur) ton compte en rencontrant un personnage hors normes et dérangeant au plus haut point. De plus ce livre est un bijoux littéraire il est écrit avec habileté et une fois dévoré tu te demandera toi aussi comment il a put être possible de l'adapter en film. Belle réussite ce film en tout cas et ce fichu coté hollywoodien souligné par Serleena(+2) gâche en effet le réalisme de l'histoire et le crédit de celle ci par rapport au livre qui lui est un sans faute.
Le livre m'avait pratiquement stupéfait, une narration "parfumée" qui transporte véritablement le lecteur et le fait vivre toute un cheminement de pensées tortueuses et innocemment sadiques à travers l'esprit de Grenouille.
Je plussoie SJE Juste avec ces quelques lignes on touche l'un des gros points fort du bouquin et c'est vrai qu'on on en ressort un chuia bien bien bien chamboulé :D
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Très bonne décision!... 8)
Hmm alors Les origines du mal est une bonne adaptation, mais personnellement j'avais pas été super fan du bouquin, j'en voyais pas trop l'intérêt (je trouve ça bateau le coup du "oh il est méchant parce qu'il a eu un passé horrible, vous comprenez" et surtout, j'ai trouvé que ça sentait la commande commerciale à plein nez, le style et la tonalité sont complètement différents et comme par hasard, à peine publié, déjà les droits de l'adaptation sont achetés... ). Bref, personnellement je ne prends en compte que la trilogie originelle. Mais sinon l'adaptation est très fidèle, oui. Seulement pour moi Hannibal c'est Anthony Hopkins, pas Gaspard Uliel! :D
+1 !
Les origines du mal n'a rien a voir avec la trilogie que l'on connait et pour moi elle est ratée j'ai du mal a voir et imaginer ainsi le passé d'hannibal Lecter. Ce même film ainsi que le livre dont il est adapté n'ont rien a voir non plus avec la trilogie de base.
Gaspard Uliel est a des années lumière non pas que d'Anthony Hopkins en tant qu'acteur mais du personnage interprété par ce dernier. Le film sonne d'avantage divertissement presque popcorn qui voulait se donner un genre une allure de thriller flippo-angoissant plutôt qu'autre chose. Une arnaque une imitation super film, un film qui passe bien le temps je l'avoue mais que je considère comme un navet de genre du coup. :P
Quant au support écrit l'auteur s'est fourvoyé mais j'espère pour lui que ça en valait la chandelle et que les dollars suffiront à le consoler le jour où il se rendra compte de la rature et du crime de lèse majesté que représente ce bouquin de trop ou du moins vraiment mal negcocié. ( dommage :huh: il y'avait une richesse et des leviers fantastiques pour créer avec réussite les origines et le passé d'Hannibal Lecter.
Je suis d'accord que cet opus a pu paraître commercial, ceci dit, j'ai trouvé que le film n'était pas si mal que ça et Gaspard Uliel a une bonne tête de psychopathe qui colle bien au rôle. Il est froid, inexpressif et son sourire est vraiment sinistre. Comme vous, je pense qu'au cinéma Hannibal c'est Hopkins, mais pour ce film, même avec tous les effets spéciaux dernier cri, ils n'auraient pas pu le faire rajeunir. :D
Je passe sur ce bouquin, donc.
C'est pas que t'as pas le droit, mais c'est pas très vendeur auprès de la gent féminine (enfin, en tout cas le genre fleur bleue! =D).
Mais je n'ai rien à vendre et la gent féminine sait pertinemment que je fantasme sur les fleurs bleues, c'est bien connu. De plus, elle ne pourrait jamais croire que des pensées perverses puissent traverser sérieusement mon esprit, allons bon, qui pourrait croire ça... =D
Pour Hygiène de l'assassin, je saurais plus bien échanger sur le sujet avec toi, ça fait des années que je l'ai lu et je m'en souviens pas aussi bien que Cosmétique de l'ennemi!
C'est difficile d'aborder un point à débattre pour Cosmétique de l'ennemi, tant tout est fluide et explicite. On obtient toutes les réponses à nos questions au fur et à mesure de la lecture, jusqu'à la grosse révélation finale.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est la capacité d'Amélie Nothomb à mettre en place une psychologie pareille, celle de Textor Texel, car tout ce qu'il dit, aussi extravagant soit-il, n'est pas dénué de sens. Je me dis qu'une écrivaine comme elle aurait très bien pu exercer en tant que psychiatre, tu ne trouves pas ? Ou alors c'est elle qui a vraiment un grain ! :D
Par contre n'hésite pas éventuellement si tu as du temps a te pencher sur le Le parfum tu y trouveras peut être (plus que sur) ton compte en rencontrant un personnage hors normes et dérangeant au plus haut point. De plus ce livre est un bijoux littéraire il est écrit avec habileté et une fois dévoré tu te demandera toi aussi comment il a put être possible de l'adapter en film. Belle réussite ce film en tout cas et ce fichu coté hollywoodien souligné par Serleena(+2) gâche en effet le réalisme de l'histoire et le crédit de celle ci par rapport au livre qui lui est un sans faute.
Si c'est dérangeant au plus haut point, je le rajoute à ma wishlist. Et puis vous êtes déjà trois à dire que ça déchire, alors c'est que ça doit être vrai. :P
Merci du conseil.
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Pour ceus qui aime le SF
Isaac Asimov : La saga Fondation en VII tome si je me souviens bien, un style inégalé, le créateur même du mot "cybernétique" voir même de la SF lui-même.
Suite a l'avancé technologique de l'humanité qui après avoir conquis un millier de planètes est en déclin "Hari Seldon" un mathématicien créa une formule mathématique sur la probabilité, en d'autre mot le futur.
David Gunn : La saga les Aux' pour l'instant 3 tomes sont sortie , un style très dure, un univers assez gore mais qui en ravira plus d'un.
Sven Tverskoeg est un mercenaire qui est seulement 98% humain les 2% restant lui permet de guérir de blessure mortelle en un temps records, pour lui une seul règle : la sienne.
E.E. Knight : Terre Vampire, en plusieurs tome aussi (en cours de parution), un bon livre qui permet de passer le temps et qui se laisse lire tout seul, certain passage sont difficile a lire a cause de flash back.
En 2065, la terre est sous une domination extraterrestre, la population les appelles "vampire" car ils extrait la "vie" des humains, David Valentine rejoint le corps de la résistance d’élite qui se nomme "les loups" des personne qui ont des sens plus évolué, c'est alors que s'engage une lutte sans merci pour l’espèce humaine.
Ce sont des résume très court, mais ne voulant pas trop spoilier les livres entier je me suis tenue au strict minimum.
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Je suis d'accord que cet opus a pu paraître commercial, ceci dit, j'ai trouvé que le film n'était pas si mal que ça et Gaspard Uliel a une bonne tête de psychopathe qui colle bien au rôle. Il est froid, inexpressif et son sourire est vraiment sinistre. Comme vous, je pense qu'au cinéma Hannibal c'est Hopkins, mais pour ce film, même avec tous les effets spéciaux dernier cri, ils n'auraient pas pu le faire rajeunir. :D
Non mais Gaspard Uliel était très bon, on est d'accord. C'est juste que ça m'intéresse pas tellement de voir la jeunesse/genèse d'Hannibal Lecter, j'aime bien les méchants qui sont juste méchants, sans aucune excuse du type passé foireux, c'est tout! =D
C'est difficile d'aborder un point à débattre pour Cosmétique de l'ennemi, tant tout est fluide et explicite. On obtient toutes les réponses à nos questions au fur et à mesure de la lecture, jusqu'à la grosse révélation finale.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est la capacité d'Amélie Nothomb à mettre en place une psychologie pareille, celle de Textor Texel, car tout ce qu'il dit, aussi extravagant soit-il, n'est pas dénué de sens. Je me dis qu'une écrivaine comme elle aurait très bien pu exercer en tant que psychiatre, tu ne trouves pas ? Ou alors c'est elle qui a vraiment un grain ! :D
Hmm tu sais, la plupart des gens considèrent la dernière option. Faut dire que c'est une personnalité haute en couleur et qu'elle a de drôles d'idées. Mais en effet, le discours de ses psychopathes sont souvent assez sensés.
Si c'est dérangeant au plus haut point, je le rajoute à ma wishlist. Et puis vous êtes déjà trois à dire que ça déchire, alors c'est que ça doit être vrai. :P
Tu peux te lancer les yeux fermés. Après, c'est pas que c'est dérangeant (et je dirais pas non plus que ça l'est pas), et dans un sens, Grenouille est un personnage presque attachant, mais il a une logique particulière, chez lui tout repose sur l'odorat... sur la fin c'est assez barré mais rien que l'idée est grandiose.
En plus, Daniel Pennac en faisait la lecture à ses élèves, et Daniel Pennac est un des rares auteurs français contemporains pour lesquels j'ai une véritable estime :D
(Et sinon, tu t'en doutes, je te chariais gentiment ;) )
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Hygiène de l'assassin
(Couverture)
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/4/8/1/9782253111184.jpg)
Synopsis : Prétextat Tach, un célèbre romancier, est atteint d'un cancer des cartilages et il ne lui reste plus que deux mois à vivre. À l'annonce de cette nouvelle, les journalistes s'empressent d'aller recueillir ses derniers témoignages, mais ils sont loin d'imaginer à quel point l'auteur est misanthrope, misogyne et manipulateur. Boucler une interview relèvera d'un véritable challenge et bon nombre s'y casseront les dents, jusqu'à l'arrivée d'une journaliste assez spéciale...
***
J'ai bien aimé ce roman pour la complexité du personnage qu'est Prétexta Tach. C'est un être vraiment tordu qui se délecte de rabaisser les autres, estimant que personne n'est apte à lire ses livres (sous entendu, les comprendre vraiment). Néanmoins, c'est un livre qui tourne beaucoup autour d'une sorte de débat philosophique et qui comporte énormément de blabla, certes intéressant, mais qui empêche de percevoir concrètement le mal qui habite cet écrivain. Je veux dire par là que ça manque d'émotion, d'action et je n'ai pas éprouvé grand-chose tout au long de ma lecture, si ce n'est l'envie de rire à quelques moments. Il y a des rebondissements, mais pas de quoi tomber de sa chaise, même si je n'avais pas prédit que l'histoire se finirait comme ça. D'ailleurs, l'écrivain m'a un peu déçu en arrivant au dénouement, je m'attendais à ce qu'il montre plus de hargne.
Cosmétique de l'ennemi est bien meilleur, plus court, mais bien plus intense et surprenant.
(Et sinon, tu t'en doutes, je te chariais gentiment ;) )
(Oui, oui, j'avais bien compris ! Ce n'était pas la peine de préciser... ;) )
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Je crois que ton avis rejoint assez le mien (mais comme je l'ai dit, ça fait un bail que je l'ai lu, à vrai dire je me souviens plus de la fin). Je crois d'ailleurs que tu as bien cerné les défauts de Nothomb dans son écriture, pour moi Cosmétique de l'ennemi est l'exception qui confirme la règle et non le contraire. Après tu peux toujours en tester d'autres pour voir où tu te situes, mais je considère que tu as déjà lu le meilleur.
Au passage, je ne connaissais pas cette couverture, j'en avais eu une autre, je crois une représentation de la mort d'Ophélia, qui était assez jolie.
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Je crois que ton avis rejoint assez le mien (mais comme je l'ai dit, ça fait un bail que je l'ai lu, à vrai dire je me souviens plus de la fin).
Alors si tu te souviens, la journaliste prénommée Nina (identité que l'on apprend bien à la fin) et Tach font un pari. Le pari de celui qui arrivera à faire craquer l'autre le premier. Celui qui perd devra ramper par terre.
Nina réussit à décortiquer le roman inachevé de Tach. Elle arrive à faire avouer à l'auteur que ce qu'il raconte dans celui-ci, s'est réellement passé dans sa jeunesse et qu'il a véritablement tué Léopoldine pour, soi-disant, la sauver de sa "non-vie" de femme. Si tu te souviens, Tach avait fait vœux avec Leopoldine de ne jamais passer le stade de la puberté, car ils pensent que la vie n'a aucune raison d'être vécue après l'enfance.
Lors de la scène de la baignade, Tach découvre que Léopoldine a ses premières règles. C'est alors qu'il décide de l'étrangler pour lui épargner le fardeau d'une vie inutile en tant que femme. Pendant la strangulation, il dit sentir les cartilages de son cou s'écraser sous ses doigts. Nina fait un rapprochement entre cette histoire de cartilages et le cancer des cartilages qui va tuer Tach, comme si ce lien était prédestiné.
Tach y voit une révélation et se dit que Nina, l'instant où il discute avec elle, est la conclusion de son livre inachevé. Il craque complètement, lui avoue qu'il est tombé amoureux d'elle et rampe à ses pieds. Il va même jusqu'à pousser la journaliste à l'étrangler, pour qu'il puisse ressentir la même chose que Léopoldine. Nina finit par céder et le tue de ses mains.
Ce qui m'a gêné dans ce livre, c'est que je n'ai pas ressenti l'émotion de Nina à cet instant là...
...Et tuer quelqu'un doit en procurer pas mal, j'imagine.
Sans parler que leur discussion tourne principalement autour...
D'un meurtre de sang froid. Du meurtre d'une enfant, qui plus est.
Les longs discours philosophiques, ou portant sur la littérature, m'ont semblé un peu en décalage par rapport à ce sujet grave. C'est pourquoi je trouve que ce roman manque d'émotions. Les innombrables réflexions tuent le côté sentimental, à long terme. C'est un roman qui s'adresse clairement aux fans de récits philosophiques, mais pas à ceux en recherche d'émotions fortes comme moi.
Je crois d'ailleurs que tu as bien cerné les défauts de Nothomb dans son écriture, pour moi Cosmétique de l'ennemi est l'exception qui confirme la règle et non le contraire. Après tu peux toujours en tester d'autres pour voir où tu te situes, mais je considère que tu as déjà lu le meilleur.
Dans Cosmétique de l'ennemi, j'ai beaucoup plus ressenti l'indignation d'Angust et Texel était plus fascinant.
Je ne vais pas continuer sur du Nothomb, pour le moment, j'ai bien le goût de me mettre à du Thomas Harris, mais après un manga ou un comic... (j'aimerais avoir plusieurs vies ! :D )
Au passage, je ne connaissais pas cette couverture, j'en avais eu une autre, je crois une représentation de la mort d'Ophélia, qui était assez jolie.
Léopoldine, tu veux dire.
Je suppose que c'est de cette couverture dont tu parles :
(http://webd.fr/wp-content/uploads/2010/01/Couverture-hygiene-de-lassassin.jpg)
Moi aussi, je la trouve plus jolie avec les fleurs qui flottent autour de son cadavre.
Elle est très représentative de ce que ressent Tach dans le bouquin vis-vis de la mort..
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Ah... Moi on m'a pretée une édition bien plus moche:
(http://www.critique-livre.fr/wp-content/uploads/2008/04/nothomb.jpg)
Sinon, moi si, j'ai ressenti plein de trucs en lisant ce bouquin. Souvent, les sentiments de Nina. C'était peut-être moi qui les imaginait, et le livre n'en transparait pas vraiment, mais c'est comme ça que je l'avait senti...
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J'ai ressenti des choses en lisant aussi, mais c'était plus en rapport avec le délire de la conversation. Il y a même des passages qui m'ont fait rire, tu n'as qu'à voir. Ce que je voulais dire, c'est que ce sont les personnages eux-mêmes, surtout la journaliste, qui m'ont paru plutôt froids. Il faut dire qu'elle a un caractère bien trempé, c'est une femme forte, digne de tenir tête à Tach. :o
Ce qui manque dans ce livre, pour moi, ce sont des évènements concrets, de l'action, qui viennent donner de la matière à l'ensemble. Hormis la scène...
...De la baignade, on ne sort pas de l'appartement de Tach et du café.
Tu vas me dire que c'est un huis clos et donc, que c'est normal. Mais dans Cosmétique de l'ennemi, c'est un huis clos aussi et pourtant, la discussion entre les deux hommes m'a fait imaginer bien plus d'évènements concrets, il y a un côté plus "aventure" et moins "débat", si tu veux.
Ce n'est pas évident à expliquer, il faudrait que tu aies lu les deux livres pour constater sur pièce. :D
PS: Ta couverture est moche !
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Léopoldine, tu veux dire.
Je suppose que c'est de cette couverture dont tu parles :
(http://webd.fr/wp-content/uploads/2010/01/Couverture-hygiene-de-lassassin.jpg)
Moi aussi, je la trouve plus jolie avec les fleurs qui flottent autour de son cadavre.
Elle est très représentative de ce que ressent Tach dans le bouquin vis-vis de la mort..
La couverture reproduit un tableau de John Everett Millais, sur la mort d'Ophélie/Ophelia dans Hamlet, je crois que c'est ce dont Serleena voulait parler. ;)
http://www.tate.org.uk/ophelia/images/ophelia.jpg (http://www.tate.org.uk/ophelia/images/ophelia.jpg)
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Certainement. Au temps pour moi ! :D (Quelle culture !)
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Je me souvenais à peu près de ce que tu racontes dans les trois premiers paragraphes, c'est vraiment la toute fin qui m'avait échappé, mais ça m'a permis de me rafraîchir la mémoire, merci.
La thématique du passage à la puberté comme un vice m'avait pas mal interpellé et fait écho à Carrie, le roman de Stephen King (la mère de Carrie est une religieuse psychotique qui la maltraite et ne cesse de répéter qu'elle doit rester vertueuse, comme le roman s'ouvre sur les premières règles de la jeune fille, les conséquences sont assez désastreuses) - même si c'est loin d'être le meilleur roman qu'il ait écrit, c'était assez intéressant.
Ce qui m'a gêné dans ce livre, c'est que je n'ai pas ressenti l'émotion de Nina à cet instant là...
...Et tuer quelqu'un doit en procurer pas mal, j'imagine.
Sans parler que leur discussion tourne principalement autour...
D'un meurtre de sang froid. Du meurtre d'une enfant, qui plus est.
Effectivement, je trouve que souvent l'écriture de Nothomb reste très intellectuelle et pas assez émotive. C'est intéressant, mais ça se marie assez mal avec un récit aussi intense psychologiquement parlant.
Je ne vais pas continuer sur du Nothomb, pour le moment, j'ai bien le goût de me mettre à du Thomas Harris, mais après un manga ou un comic... (j'aimerais avoir plusieurs vies ! :D )
Oh oui, je sais ce que tu veux dire... Bref, fonce pour Hannibal Lecter! Si tu ne te sens pas de lire la trilogie, commence par Le silence des agneaux, car Dragon Rouge est assez autonome niveau de l'intrigue (le personnage de Clarice n'existe pas encore).
Léopoldine, tu veux dire.
Je suppose que c'est de cette couverture dont tu parles :
(http://webd.fr/wp-content/uploads/2010/01/Couverture-hygiene-de-lassassin.jpg)
Oui, c'est celle-là. Mais non, il s'agit bien d'une représentation de la mort d'Ophélia dans Hamlet de Shakespeare, c'est un tableau d'un préraphaelite, Sir John Everett Millais si je ne me trompe pas.
J'aime beaucoup les pré-raphaelites, on retrouve pas mal ce genre d'ambiance bucoliques, avec des femmes rousses et des robes médiévales.
Edit: désolée, elry était passée par là mais je sais pas pourquoi, les derniers messages ne s'étaient pas affichés, j'ai dû oublier d'actualiser dans la journée!
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Cersei, Jaime, Sam, Arya, Sansa et Brienne
HEIN ? C'EST TOUT ?
Tu veux dire que Jon, Bran (J'adore Meera et Jojen), Davos, Tyrion et Daenerys n'ont pas de chapitres propres ? Hé mayrde...
Ca va pas du tout, ça. Mais alors pas du tout. T'as vraiment réussi à tout lire ?
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Ouai, c'est tout, dans le 4.
En fait non, tecniquement, il y a aussi des personnages variés dans les Îles de Fer et dans Dorne. Ceux que tu cites n'ont RIEN dans le 4. En fait, le 4 et le début (2/3) du 5 se passent en même temps, donc il a écrit et publié les trucs bof d'abord, puis les trucs cool. Mais je peux te dire aussi que le 5ème est plutôt lourd, dans la première moitié, car il ne se passe rien. L'action décolle vers la fin, mais le livre finit avant d'arriver au niveau de A Storm of Swords. On peut en déduire que le 6ème va être une tuerie, mais pendant ce temps, on va s'enmerder un peu. Dieu merci que la série TV existe et a eu du succès (donc plus de saisons...).
Mais bon, tu vas croire que le 5ème est absolument assomant à force. Ça va, c'est pas si mal, mais ça fait un peu long pour un introduction :D
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En fait non, tecniquement, il y a aussi des personnages variés dans les Îles de Fer et dans Dorne. Ceux que tu cites n'ont RIEN dans le 4.
Rien à faire de Pyke, c'est des barbares faibles, là-bas :D.
Il y avait deux personnages que je voulais avoir en spotlight, c'était Oberyn de Dorne et Sandor Clegane. Tous les deux tués dans le 4. 'Fait chier.
...je sens que tout d'un coup le temps passé à lire ces bouquins va diminuer. M'enfin, je les achèterai pour la forme et les lirai doucement.
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Les aventures de Gotrek et Félix (William King): Le jour où, sous l'emprise de l'alcool, le jeune Félix Jaeger jura de suivre le nain Gotrek Gurnisson et d'écrire ses mémoires pour la postérité, il était loin de se douter dans quelles aventures son nouveau compagnon l'entraînerait. Il faut dire que la vie d'un Tueur (un nain en quête d'une mort glorieuse pour effacer une faute personnelle) n'a rien de reposant. Et des sombres forêts de l'Empire aux forteresses naines oubliées en passant par les désolations nordiques du chaos, les occasions de se retrouver face à des adversaires toujours plus terrifiant ne manquent pas.
J'ai lu les 2 premiers tomes de cette saga se déroulant dans l'univers de Warhammer avec un certain plaisir. Je dois quand même avouer que le style de l'écriture est plutôt moyen, mais l'ambiance est là (tantôt épique, tantôt plus comique) et ce duo fonctionne bien, de même que certains adversaires récurrents.
Je pense que j'essaierai de lire les autres sagas disponibles de la "Bibliothèque Interdite", dans l'un ou l'autre des univers de Games Workshop.
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La série est plutôt sympa, mais je lis surtout ceux de l'univers 40000. Je te conseille 2 séries:
"L'hérésie d'Horus" (sans commentaires =D) et "les fantômes", sur la garde impériale.
Le meilleur auteur de la Bibliothèque interdite est un anglais du nom de Dan Abnett: quand tu vois son nom sur une reliure, en général, tu peux y aller les yeux fermés.
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(http://i47.servimg.com/u/f47/10/07/03/10/bild0210.jpg) (http://www.servimg.com/image_preview.php?i=428&u=10070310)
Je vais avoir beaucoup de lecture, c'est mon cadeaux d'anniversaire de ma mère. Je croyais que les livres étaient plus petits et en avaient moins.
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Ben moi je les ai tous avalés cet été shadow, tu verras que l'apparente grosseur des tomes est franchement relative vu l'allure à laquelle on avale les pages. J'ai acheté l'intégrale 4, mais pas encore commencé, faudrait que je pense à m'y remette à ça, aussi (en plus des 2 derniers tomes du sorceleur qui traînent sur mon étagère).
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Je me demande pourquoi ils ont gardé le nom du premier tome pour toute la saga, en français. La saga s'appelle A Song of Ice and Fire, c'est dommage, ce genre de perversion... (Oui, je trouve que c'est une insulte du traducteur à l'auteur)
Sinon, il te manque le 5ème :D
En parlant du Sorceleur, va falloir que je le finisse, me manque juste finir le dernier tome, mais j'ai jamais le temps... Et je dois lire L'Odyssée et The Hero with a Thousand Faces, de Campbell, pour mes cours... Deux jolis bouquins, mais longs et en anglais... ^^¿
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Je me demande pourquoi ils ont gardé le nom du premier tome pour toute la saga, en français. La saga s'appelle A Song of Ice and Fire, c'est dommage, ce genre de perversion... (Oui, je trouve que c'est une insulte du traducteur à l'auteur)
Sinon, il te manque le 5ème :D
Quoi, il y en a un 5ième, je croyais que c'était 4. Enfin, je dois lire les quatre en premiers. :D
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The Hero with a Thousand Faces. Celui-là. Je dois le lire. Je m'en était inspiré pour mes articles du site mais je ne l'ai encore jamais "ouvert" en vrai.
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Quoi, il y en a un 5ième, je croyais que c'était 4. Enfin, je dois lire les quatre en premiers. :D
Il est paru cet été en anglais. La traduction pourrait tarder, mais si le passage à l'anglais et l'hétérogénéïté de ta collection ne te dérangent pas, tu peux te lancer dessus comme un chien affamé quand t'auras fini le 4ème :D
The Hero with a Thousand Faces. Celui-là. Je dois le lire. Je m'en était inspiré pour mes articles du site mais je ne l'ai encore jamais "ouvert" en vrai.
Moi je dois le lire pour mon cours de Storytelling, puisque, apparament, il s'agit d'un très important traité (à travers une histoire, je suppose), sur la structure des récits.
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Il est paru cet été en anglais. La traduction pourrait tarder, mais si le passage à l'anglais et l'hétérogénéïté de ta collection ne te dérangent pas, tu peux te lancer dessus comme un chien affamé quand t'auras fini le 4ème :D
Bien, j'avais lu le dernier volume de l'épée de vérité en anglais, donc ça ne me dérange pas, même si en français, j'aime mieux.
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En parlant du Sorceleur, va falloir que je le finisse, me manque juste finir le dernier tome, mais j'ai jamais le temps... Et je dois lire L'Odyssée et The Hero with a Thousand Faces, de Campbell, pour mes cours... Deux jolis bouquins, mais longs et en anglais... ^^¿
D'ailleurs, il existe une série d'animation qui me semble fortement influencée par ce bouquin: Chiko - L'héritière de 100 visages
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Ah bon? J'ai vu la série et cela ne m'a pas frappé outre mesure. Tu peux m'expliquer en quoi?
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The Hero with a Thousand Faces. Celui-là. Je dois le lire. Je m'en était inspiré pour mes articles du site mais je ne l'ai encore jamais "ouvert" en vrai.
Je l'ai lu (en anglais aussi, à l'époque il était plus édité en français, mais ça se lit très facilement) et c'est vraiment passionnant même si y'a deux-trois trucs un peu tirés par les cheveux parfois.
Y'a d'ailleurs un interview de Joseph Campbell qui a été publié aussi "The power of myth" qui aborde un peu tous les sujets, la mort, l'amour, et d'autres trucs très actuels (les problèmes de délinquance dans la jeunesse), c'est varié et son point de vue est vraiment éclairant, on sent qu'il y a beaucoup de culture derrière (on se sent très ignare à côté), et en même temps, de modestie. Bref, je le recommande, même en lecture perso, je trouve que ça fait réfléchir sur pas mal de trucs vraiment intéressants.
Sinon, shadow, tiens toi bien, y'en a 7 de prévus au total! :P
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Sinon, shadow, tiens toi bien, y'en a 7 de prévus au total! :P
Et il n'y en avait que trois de prévus à la base.
Qui sait jusqu'à combien le nombre pourrait monter finalement... :D
(Nan, je ne pense pas que ça dépasse les 7, il a déja du mal à gérer la pression, Martin)
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Sympas ce topic, j'y apporte ma petite contribution. :D
Je ne vais pas citer des livres ou on trouve un réel intêret dans le style littéraire. Ce sont aussi mes livres lus récemment/ en court de lecture. Je clarifier les choses avant tout, on y trouvera pas forcement une belle plume, mais surtout de l'humanité et des émotions, ce qui est de plus en plus rare dans une société dans laquelle nous vivons.
C'est peut-être utopique, et surement naif, mais en soi, je ne pense pas que sa fasse vraiment du mal.
Torey Hayden avec :
- Les enfants du crépuscules
- L'enfant qui ne pleurait pas
C'est une psychologue, qui raconte comment elle a encadré des enfants, battus, violés, abandonnés par leurs parents. Ils sont tous traumatisés, et elle raconte le chemin qu'elle a suivie avec eux pour leur redonner une confiance en eux et envers le monde qui les entoure.
Nelson Mandela avec : " Un long chemin vers la liberté", on peut dire que je suis naif, mais je reste admiratif envers cet Homme qui s'est battu pour les droits de son peuple en prônant la non violence, malgré les humiliations, la violence, la prison etc.
J'ai gagné beaucoup d'humilité en lisant ces livres, que ça plaise ou non, je pense que c'est une bonne chose de les partager.
J'ai hésité à citer Gandhi : autobiographie ou mes expériences de vérité, mais je vais pas trop en faire non plus =D
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Il était une fois en France (Fabien NURY - Sylvain Vallée): Bande dessinée dont le premier tome est paru en 2007, elle a reçu le prix de la meilleure série au festival d'Angoulème en 2011.
Tout d'abord, un peu d'histoire sur l'homme dont il est question.
Wikipedia - Joseph JOANOVICI (http://fr.wikipedia.org/wiki/Joanovici)
Parlons maintenant de la BD, qui narre les activités de ce personnage étrange avant, pendant, puis après la seconde guerre mondiale (le tome 5 en est actuellement à l'année 1949). Même si l'on peut remettre en cause la véracité ou le déroulement des faits présentés au fil des différents tomes (pour rendre le récit plus captivant et intéressant dans sa forme), il semble que les auteurs se soient longuement documentés pour raconter cette page de l'histoire de la manière la plus réaliste et objective possible.
La suite de ce commentaire se base sur le scénario de la BD.
Le héros (ou anti-héros justement) est d'une complexité (ou d'une simplicité selon le point de vue) désarmante. Très vite il prend goût aux affaires frauduleuses et au trafic de métaux, allant même jusqu'à fournir l'Allemagne en matières premières malgré les interdits du traité de Versailles.
Quand la guerre éclate, il comprend vite que ses origines Juives sont un danger sérieux pour lui et sa famille. Mais plutôt que de fuir, il fait jouer les relations qu'il a en Allemagne et organise un vaste réseau d'approvisionnement pour alimenter les industries et usines du IIIème Reich. Amassant grâce à cette activité une fortune colossale, il ne tarde pas à se faire remarquer des autorités Nazies et finira par côtoyer d'importants responsables Allemands et Français appartenant à l'armée, aux SS et même à la Gestapo dont il finira par obtenir une carte officielle le mettant à l'abri des représailles en dépit de sa religion.
Dans le même temps, sa position très en vue et ses relations lui permettront de sauver de nombreuses personnes (juifs et résistants) de la déportation et il prendra activement part à la libération de Paris en fournissant armes, équipements (parfois volés aux Nazis) et logistique aux groupuscules en activité. A la libération, il est d'abord présenté comme un héros de guerre exemplaire, avant d'être rapidement attaqué en justice pour son rôle trouble durant cette période qui ne l'est pas moins.
Car à force de jouer sur deux tableaux et d'essayer d'assurer par tous les moyens sa survie, celle de ses connaissances et la viabilité de son entreprise, il finira par causer la mort de nombreuses personnes dans les deux camps afin de protéger sa réputation et son avenir. Dire qu'il a les mains pleines de sang et est à l'origine de plusieurs arrestations et massacres est un euphémisme.
Ainsi on passe régulièrement de la fascination et du respect au mépris et au dégoût pour cet homme qui essaie avant tout de survivre et de garder la tête haute, même si cela doit passer par la trahison, le meurtre, l'éloignement de sa famille (qu'il aime plus que tout) et les menaces sur quiconque oserait s'en prendre à lui dans la période d'après-guerre.
Il m'est difficile de juger le personnage au vu de ses actes, mais il est certain au vu de la BD qu'il s'agissait d'un homme doué avec un certain sens de l'honneur, capable du pire comme du meilleur.
Toujours est-il que je me suis régalé à la lecture des 5 tomes et j'espère qu'une suite verra le jour.
A lire
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(http://i43.tinypic.com/257izwp.jpg) (http://i42.tinypic.com/w8bbqs.jpg)
(http://i44.tinypic.com/2echi0k.jpg) (http://i44.tinypic.com/11vl2du.jpg)
Shenzen, Pyongyang, Chroniques Birmanes et Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle.
Guy Delisle est un auteur et dessinateur de BD canadien. À Shenzen, en Chine, il a supervisé l'animation du dessin-animé Papyrus, à Pyongyang, en Corée du Nord, il a effectué le même type de travail chez des sous-traitants. En Birmanie et à Jérusalem, il suit son épouse, coordinatrice pour MSF, avec ses enfants. Soit dit en passant, Pyongyang a une saveur toute particulière maintenant...
Ces quatres livres sont ses carnets de voyage dans des pays pas forcément ouverts et agréables, mais il n'a pas de réels à priori sur les pays qu'il visite. Il n'a pas peur de l'autre et ne cherche pas à porter de jugement par avance. Il n'en est pourtant pas naïf et donne son point de vue, mais il ne cherche pas à donner de grandes leçons politiques; simplement à partager sa vie quotidienne et à donner son point de vue sur les pays dans lesquels il a vécu pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, il en décrit les coutumes (ou les bizarreries dans certains cas!), mais ce n'est pas un documentaire. D'ailleurs, on apprend qu'un prêtre luthérien de Jérusalem (de l'église Augusta Victoria même) est un grand fan de Hellsing! :D
Si vous aimez ce genre de lectures, foncez sur ces livres, vraiment intéressants et parfois drôles.
Son site a mis en ligne quelques extraits: http://www.guydelisle.com/biblio.html (http://www.guydelisle.com/biblio.html)
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Tiens, j'avais pas vu ce topic!
J'ai vu que certains parlaient de A Song of Ice and Fire (Le trône de fer quoi) plus haut, je conseille à toute personne n'ayant jamais lu ces livres de se jeter dessus avec empressement. Je pense que c'est clairement la meilleure série que j'ai jamais lue.
Sinon dans les sorties à venir, City of Dragons, 3e tome de The Rain Wild Chronicles, de Robin Hobb, sort le 23 Fevrier aux US... Je compte bien me le procurer rapidement =D.
Hier j'ai fini le premier tome du Livre de Cendres par Mary Gentle.
Je dois avouer qu'au début je partais peu convaincu par le livre. Déja c'est écrit par une femme =D (En plus dire ça après avoir cité Robin Hobb...).
Non en fait, je partais sans trop savoir pourquoi avec un à priori un peu négatif sur ce que j'allais y trouver, mais le dos me promettait de l'uchronie médiévale, je signe.
L'histoire a lieu au 15e siècle, en 1476, et raconte l'histoire de Cendres, fille élevée au milieu d'une troupe de mercenaires, puis qui forme ensuite sa propre troupe.
Cendres est une espèce de version mercenaire de Jeanne d'Arc, puisqu'elle entend dans sa tête une voix qui la guide sur le champ de bataille.
L'auteur met en scène l'invasion de l'Europe par les Carthaginois, qui dans le livre sont en fait les descendants de Wisigoths et de diverses autres ethnies ayant colonisé une région proche de l'ancienne Carthage rasée par les Romains. Ceux-ci semblent disposer d'étranges armes, puisqu'ils sont accompagnés de golems et par une nuit éternelle qui recouvre les pays où ils mènent leurs armées.
Des mercenaires, du med-fan uchronique, ça promet des batailles, des intrigues politiques... du tout bon donc.
J'avais été au premier abord refroidi par la "deuxième histoire" qui enveloppe la première: des mails échangés par une éditrice et un professeur d'histoire médiévale qui est plus moins l'écrivain du livre - en fait le traducteur et l'assembleur de divers textes supposément retrouvés - présents entre chaque chapitre. Je ne vois pas trop l'intérêt de ceci, mais en fait ça ne casse pas trop le rythme du bouquin et ça n'est pas trop chiant donc au final pourquoi pas.
En revanche j'ai été agréablement surpris par le ton réaliste, parfois même très brutal - au début, Cendres à 8 ans se fait violer... puis fais la prostituée à 9 ans.
Le rythme est agréable, l'histoire prenante. Les personnages sont assez marquants. Ce livre tiendrait presque la comparaison avec La compagnie noire auquel il ressemble pas mal. (Enfin je réserve quand même mon jugement pour la suite, le premier tome ne fait que 600 pages et ne représente que le début de l'histoire). Au final un bon bouquin, avec un gros potentiel; j'achèterais et lirais la suite sous peu je pense.
Enfin, d'ici là, j'attaque le 4e volume de La compagnie noire, et j'aurais encore City of Dragons ensuite...
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Après 5 années d'attente, je l'ai enfin entre les mains.
A Dance With Dragons.
Bon ok, en fait, le 1er tiers du livre original, faute a l'éditeur français, mais un livre de 1500 pages en anglais, un peu trop chaud pour moi.
Kess?? Le début du 5éme tome (soit le 13ème en vf) de la saga A Song of Ice and Fire (Le Trône de Fer chez nous).
C'est aussi l’œuvre qui est actuellement adaptée avec brio par HBO sous le nom de Game of Thrones et une saga de fantasy gigantesque.
C'est une expérience unique qui vaut vraiment le détour si vous aimez le genre.
(http://www.lagardedenuit.com/wiki/images/0/02/TdF_ADWD_US.png)(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Cc9swP5lL._SL500_AA300_.jpg)
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Tiens, il y a de la poussière par-ici. Ah ? 14 mars 2012 ? Pas tant que ça en fait.
M'enfin, j'ai une petite question, et s'il y a parmi vous des amateurs éclairés pour me répondre, je n'aurais pas perdu mon temps.
Avez-vous des romans que vous avez apprécié, issus ou ayant donné naissance à des animes ?
Les seuls ouvrages de la sorte que j'ai pu lire furent le désastreux Death Note : l'affaire B.B. des meurtres en série à Los Angeles (ou quelque chose dans ce goût-là), rédigé de manière factuelle (normal pour un "policier") et morne, on a réellement l'impression que l'auteur s'ennuie à mourir et est bien décidé à nous emporter dans sa tombe... ainsi que le plus correct L change the world, qui sans casser de briques, se révèle agréable et dynamique, offrant un dénouement différent à la série (peut-être également basé sur le film dont j'ai très vaguement entendu parler).
Tout cela pour dire que si vous connaissez des romans qui flirtent avec le monde l'animation, je serais curieux de me les procurer et de les lire. Aussi n'hésitez pas à me prévenir, ici-même ou par message-privé.
(Je pense notamment à des titres comme Bakemonogatari, qu'il m'intéresserait de parcourir ~)
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Pas grand chose à voir, mais grand amateur de heroic-fantasy, je me suis récemment procuré "Druide", d'Oliver Peru. Un achat à tout hasard que je ne regrette absolument pas. L'auteur a une plume gracile et attrayante, et l'histoire, bien que descendant la pente d'un scénario relativement classique, met en scène le personnage d'un druide (sans blague !), avec tout le flegme et l'étrange rapport à la Nature que cela suggère.
C'est un type de protagoniste dont j'ai rarement fait la rencontre au cours de mes lectures passées, et qui jugulé à la prose soignée de l'écrivain, me laisse espérer passer d'agréables moments.
Si les romans fantastiques sont également à votre goût, jetez-y rapidement un oeil ~
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Avez-vous des romans que vous avez apprécié, issus ou ayant donné naissance à des animes ?
Il y a trois titres qui me reviennent de tete:
Toshokan Sensô de Hiro Arikawa
La charmeuse de bêtes de Uehashi Nahoko
Et inévitablement Les 12 royaumes de Ono Fuyumi.
Tu as aussi de nombreux récits a portées historique ou folklorique qu'on retrouve chez des éditeurs anglais. Saiunkoku Monogatari en particulier.
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Je peux t'en donner un qui a été à l'origine d'un manga et non d'un anime, c'est L'art de la guerre de Sun Tzu, petit bouquin assez court mais terrible à la lecture. Il s'agit en fait, afin de résumer de manière grossière, les ficelles de la guerre que mettait en place Sun Tzu, présumé général de la Chine des Royaumes combattants. Ce n'est pas un récit à proprement parler mais c'est plutôt fascinant à sa façon. Dans mon édition (Flammarion) j'ai aussi eu droit à une assez longue préface qui explique de manière détaillée tout ce qui se rapporte à l'écrivain et à l'époque afin de mieux comprendre le tout.
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Tout cela pour dire que si vous connaissez des romans qui flirtent avec le monde l'animation, je serais curieux de me les procurer et de les lire. Aussi n'hésitez pas à me prévenir, ici-même ou par message-privé.
Kara no Kyoukai par Kinoko Nasu
Fate/Zero par Gen Urobuchi
(...) =D
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Il y a les bouquins Spice and Wolf disponibles en anglais, et de ce que j'ai pu en lire, c'est mal du tout ! Ça insiste plus sur la solitude de Lawrence, tout ça...
Une amie m'affirme également que les romans N°6 sont très bien, malgré le total gâchis qu'à été l'anime (il y aurait moins shonen-ai, Sion serait moins niais...). En revanche, la traduction française est calamiteuse (des répliques qui sautent, carrément !).
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J'ai trouvé des particuliers cédant certaines de ces oeuvres à très bas prix, aussi, je vous remercie de m'avoir aiguillé.
J'hésite encore à décider quels ouvrages me procurer, mais je pense au minimum donner sa chance aux Douze Royaumes de Ono Fuyumi. Si j'ai bien compris ce que j'ai lu, l'auteur aurait également écrit les romans ayant donné naissance aux animes Ghost Hunt et Shiki. Appréciant l'un et admirant l'autre, je vais m'empresser de voir ce que donne sa plume.
Spice and Wolf m'intéresse énormément mais je ne suis guère amateur de la lecture en langue étrangère. J'arrive beaucoup moins à me faire plaisir et à apprécier la qualité de la prose... sûrement à cause de mes bases linguistiques maigres, sinon éclopées.
Kanapeach : J'ai également le petit livre jaune au sommet de mon étagère. On s'éloigne légèrement du sujet d'origine mais en un sens, tu as raison. Pour ma part, je n'ai pas pu en lire plus que le tiers. Ce n'est pas vraiment un écrit romancé, et si faire lecture des préceptes guerriers de Sun Tzu a son intérêt, je ne me sens pas capable pour autant de me farcir tout le bouquin.
Kara no Kyoukai par Kinoko Nasu
Fate/Zero par Gen Urobuchi
Ho ? Ce que j'ai "lu" de "Nasu" ne fait pas vraiment palpiter ma fibre littéraire (remarquez, c'est sobre, ça a son charme aussi), mais je me renseignerai pour Kara no Kyoukai.
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Et je confirme que "Druide" d'Oliver Peru est assurément une bonne pioche en matière de fantastique. J'aime beaucoup tomber sur de petites perles de ce genre là, mais l'auteur, contrairement à ce que je croyais, n'est pas si méconnu que cela.
Il aurait reçu le Prix des Futuriales en 2011, dans la catégorie "Meilleur Roman".
"On connaissait les qualités d'Oliver Peru en bande-dessinée. On a désormais un auteur de fantasy qu'il faudra suivre."
ActuSF.
Bref, je réitère ma suggestion aux amateurs du genre. "Druide", c'est pas mal du tout, essayez-le ~
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Ho ? Ce que j'ai "lu" de "Nasu" ne fait pas vraiment palpiter ma fibre littéraire (remarquez, c'est sobre, ça a son charme aussi), mais je me renseignerai pour Kara no Kyoukai.
Évidemment, ce n'est pas un Zola. Mais Kara no Kyoukai a été traduit par quelqu'un de pas idiot, qui a transformé son style adapté au VN à quelque chose de plus littéraire. Le résultat est assez plaisant, même si un peu bizarre pour le fan vu qu'il a pris des libertés avec la terminologie. Kara no Kyoukai est un roman, hein...et le côté eroge pas toujours agréable de Fate disparaît complètement.
Pour la traduction et l'écriture de Zero, c'est autre chose. C'est du style de VN traduit du chinois lui-même traduit du japonais, donc parfois ça fait mal aux yeux. N'empêche que c'est une belle histoire et plus agréable que l'anime.
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Je vous recommande chaudement les oeuvres de Nicolas Bouvier. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s'agit d'un écrivain suisse francophone (1929-1992) qui a beaucoup bourlingué au cours de sa vie, essentiellement en Asie (de l'Asie centrale à l'Extrême-Orient). De ses longues pérégrinations, il a tiré de nombreux récits de voyage, chroniques, poèmes (l'Usage du Monde, Chronique Japonaise, etc...). J'apprécie énormément son regard aiguisé et son style : dépouillé, précis, poétique. Il a le don de trouver le mot, l'expression, la phrase justes, d'évoquer tout un univers en quelques mots.
Se lit comme un roman.
J'ai lu récemment sa Chronique Japonaise. J'ai un autre bouquin de lui sur le Japon que je lirai prochainement et je pense après lire également ces récits concernant des pays autres que le Japon. Qu'importe la destination, pourvu qu'on ait l'ivresse du voyage.
Se trouve facilement en poche. Ses oeuvres complètes ont été récemment éditées aux éditions Bouquins (vous savez, les gros pavés à couverture blanche souple, avec 1000-2000 pages (ou plus) de texte imprimé sur papier bible, pour un prix assez raisonnable, vu la quantité à lire dedans).
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J'ai essayé mais je n'ai pas trop apprécié. Quand c'est anecdotique, factuel, c'est sympa, mais ça a trop tendance à verser dans le philosphico-machin-truc à la moindre occasion.
Mon bouquin "actuel" préféré sur le japon, moi, c'est "Les chemins de Sata", par Alan Booth, un mec qui a traversé tout le Japon à pied en longueur en un seul voyage à la suite d'un pari. Ses chroniques quotidiennes de son trip et de ses rencontres sont géniales, même si ça date un peu. (genre les 80's).
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Sorcier! (Moka - Editions "Neuf de l'école des loisirs")
(http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/3/5/7/9782211089753.jpg)
Récit d'héroïc-fantasy dans un univers médiéval fantastique.
Finn est un jeune homme insouciant qui passe des jours paisibles dans un petit village. Il mène la belle vie sans avoir à travailler, car son père serait le légendaire sorcier Miricaï, un personnage qu'il n'a jamais vu et dont personne ne peut prouver l'existence, même si la simple évocation de ce nom suffit à assurer pour lui et sa vieille mère le gite et le couvert aux frais des paysans du comté d'Anabé.
Pour ses 16 ans, il doit néanmoins se rendre à la forteresse de Lur, repère des "vénérables" où il apprendra à manipuler les puissants pouvoirs hérités de son paternel. La situation ne lui plait pas vraiment, car cela signifie abandonner la vie paisible à l'abri du besoin qu'il mène depuis des années. Mais comme il n'a pas le choix, le voici forcé de se plier aux règles strictes et au quotidien studieux en vigueur dans la forteresse, en compagnie d'autres élèves de son âge.
Il est encore loin d'imaginer le destin extraordinaire qui l'attend et l'influence qu'auront ses actes sur le futur du monde.
J'avoue qu'au début, j'ai commencé cette série en 8 tomes un peu à reculons, m'attendant à découvrir un ersatz pour adolescents de Harry Potter ou du Seigneur des Anneaux. J'ignorais encore à quel point je me trompais, et combien j'accrocherais à cette histoire au déroulement original dans lequel les différents protagonistes vont de surprise en surprise, sans pour autant se départir d'un humour plutôt agréable.
Prenez un monde dans lequel les sorciers sont une puissance politique majeure que peu de personnes oseraient affronter. Imaginez maintenant que (comme on le devine assez vite), la plupart de ces "vénérables" ne soient en réalité que des charlatans incapables de lancer le moindre sort, mais dont l'instruction, les connaissances pratiques et un grand talent leurs permettent de donner le change depuis des décennies.
Ajoutez enfin un gamin d'à peine seize ans au caractère bien trempé et loin d'être stupide, qui révèle ce secret partout où il passe et bouscule ainsi l'ordre établi, risquant au passage d'entraîner le monde dans un véritable chaos.
Enfin, saupoudrez avec une prophétie étrange dont tout le monde semble avoir oublié l'existence depuis un petit moment déjà.
Voici plus ou moins les ingrédients de base qui constituent le récit. Ça n'a l'air de rien dit comme ça, mais on découvre peu à peu un background globalement solide et une ribambelle de personnages hauts en couleurs parmi lesquels se révèleront des héros improbables à mesure de l'accomplissement de la prophétie et des multiples complots en cours d'élaboration. "Et chacun recevra ce qu'il mérite..."
Le style de l'écriture est plutôt moyen, mais on finit par ne plus trop y faire attention. Les 8 tomes se dévorent sans difficulté et avec un plaisir renouvelé à chaque nouvelle facétie du personnage de Finn et de son entourage.
Bref, une collection que je conseille vivement.
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Le trois royaumes: En ayant fait presque tout ou entrain de faire des oeuvres des trois royaumess. Sangokushi(très fidèle au roman), The ravages of time, le film et les deux dramas(très fidèle au roman). Tous ces œuvre ont des point en communs, ils utilsent les nom approprié des personnage, mais les traducteur du romans ont carrément utilisé des noms écrits d'une manière qui mélange plus.(d'habitude je connais beaucoup de nom, le style, le prénom et le nom de famille, mais là c'est merdique)
La faute est du à l'école française de l'Extrême-Orient: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_fran%C3%A7aise_d%27Extr%C3%AAme-Orient
Je suis très déçu de leurs façon de pensé. Par exemple, l'auteur mythique Luo Guanzhong est traduit comme Louo Kouan-Tchong, je pourrais faire la liste, ça peut vous donnez un idée du résultat.
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Atar Gull ou le Destin d'un esclave modèle:
(http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205067460-couv-I400x523.jpg)
Atar Gull est un esclave à la carrure impressionnante, mais néanmoins doux comme un agneau. Sa fidélité ne saurait être remise en doute, et son maître peut compter sur lui pour résoudre les problèmes qui surviennent régulièrement dans la propriété. Des côtes d'Afrique jusqu'en Europe, en passant par les plantations de canne à sucre, découvrez le terrible parcours d'Atar Gull, esclave modèle...
Un superbe ouvrage que voilà, narrant la vie de cet homme hors du commun dont les motivations resteront troubles d'un bout à l'autre de l'histoire, avant un final aussi surprenant que terrible.
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@Nakei: Combien de tomes en cours ou de prévu pour ce titre, s'il te plaît ? Ou bien y'en a t'il juste un seul ?
Ca à l'air interessant, le thème me plait et le chara est particulier en plus.
EDIT: One shot ? D'la balle, merci pour le plan... On en reparlera a l'occasion. ;)
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C'est un one-shot, donc tu peux l'acheter sans hésitation dans toutes les bonnes librairies... ;)
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(http://freewaymag.com/blog/wp-content/uploads/2012/03/JVUH-couv-789x1024.jpg)
Suite à un examen coloscopique, un quinquagénaire décide sur un coup de tête de virer sa 125 et de passer au modèle supérieur en achetant une Harley Davidson (une "Road King Classic"), parce que merde, la vie est trop courte pour être gâchée. Avec l'aide d'un copain, et sous le regard légèrement désapprobateur de sa femme, il va se lancer à la découverte du monde des bikers et ira de surprises en surprises, car pour certains, plus qu'un véhicule mythique, la Harley est presque un mode de vie.
Sous une succession de courts sketchs, les auteurs décrivent avec humour les premiers pas du quinquagénaire dans le petit monde des HD. Comme un débutant qu'il est, il devra apprendre les bases (comme redresser une masse de près de 200 kilos tombée par terre, ou faire un brin de mécanique pour être "un vrai"), jouer le rebelle et lier contacts avec d'autres adeptes. Cette dernière tâche est loin d'être aisée, et son entourage se débrouillera parfois nettement mieux que lui.
On reconnait le trait de Margerin (Lucien, Manu...) et l'on prend un plaisir certain du début à la fin.
Un défaut? L'album est un brin trop court et se termine assez rapidement, espérons qu'un deuxième tome soit prévu. :)
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C'est un one-shot, donc tu peux l'acheter sans hésitation dans toutes les bonnes librairies... ;)
Atar Gull ou le Destin d'un esclave modèle: Lu et approuvé.
Excellent volume unique, ça c'est du One Shot^^. Rien a dire.. De l'aventure, on se sent transporté sans problème dans ce monde/cette époque où la traite des esclaves était chose courante. De bons personnages, certains avec beaucoup de charisme, des destinées assez dramatiques et Atar Gull! Ce dernier personnage donne un sacré et noir relief au mot vengeance ! XD. Aah la la, quel dénouement, que de cruauté.. Sinon j'ai bien aimé le clin d'oeuil aux larmes, sachant que la BD commence avec ce détail et puis qu'elle se termine avec aussi.
Merci @Nakei c'etait un bon conseil et bien le genre de BD que j'apprécie. ;)
Edit : Ah oui, on aime ou pas le dessin, mais moi je trouve que ça change. J'ai d'ailleurs bien apprécié le dessin particulier qu'offre cette BD
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Atar Gull ou le Destin d'un esclave modèle
Pas mal, ça m'a l'air intéressant, j'essaierai de le trouver.
Putain de guerre : une bande dessinée en deux tomes qui retrace l'histoire d'un soldat français durant la première guerre mondiale, ainsi que plus globalement le quotidien de ces hommes, quels que soient leurs drapeaux, qui ont passés plusieurs fois l'hiver au fond des tranchées. Tout simplement horrible et fascinant, avec certaines fois un cynisme qui fait froid dans le dos de la part de l'auteur.
(http://www.bedetheque.com/Couvertures/putaindeguerreint01_79891.jpg)
A la fin de chacun des tomes se trouve de la documentation plus générale sur la guerre des tranchées.
Edit : dans le même style et du même auteur, et tout aussi réussi :
(http://bd.casterman.com/docs/Albums/4503/9782203359055.jpg)
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Ah, Tardi et son style inimitable. La saga Le cri du peuple est très bien aussi. :)
(http://lefantasio.fr/images/lectures/lecridu3.jpg)
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Je suis une légende: On me l'avait dit, mais après lecture je ne peux qu'approuver, le film avec Will Smith n'a rien à voir avec le livre (hormis peut-être l'idée de base). C'est dommage car au vu du récit plutôt intéressant qui nous est livré, le film aurait été vraiment passionnant. :)
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Ah tiens, je ne connaissais pas ce topic.
Bien, je vais pouvoir m'y défouler un peu.
J'ai pas lu les 30 pages précédentes donc il y aura peut-être redite mais parmi ce qu'il faut lire, il y a (sans ordre de priorité, je les énonce au hasard) :
côté SF : Hypérion de Dan Simmons, parce que c'est culte et, même moi qui ai tendance à vomir la SF (parce qu'on sent toujours à un moment ou à un autre que l'auteur n'a pas fini ses études scientifiques et il se met à raconter des horreurs), c'est juste génial. Le livre se découpe en plusieurs parties et chacune a son propre style, c'est un régal à lire.
Et forcément, La chute d'Hypérion, pour avoir la fin de l'histoire. (Ils sont suivis d'Endymion et de l'éveil d'Endymion, mais ils sont légèrement moins intéressants)
côté littérature : Guerre et Paix, ou Tolstoï en général. C'est beau. Juste beau. (Et puis c'est quand même intéressant, la Russie du XIXeme)
côté roman d'amour : L'écume des jours, de Boris Vian. Simplement le plus beau livre de tous les temps (si si, je vous l'assure). Vian a un style unique, une sorte de célébration de l'écriture, où l'univers tourne autour des mots. Et si l'on accroche, autant continuer avec L'automne à Pékin, l'arrache-coeur, l'herbe rouge...
(mise en garde : Vian a tendance à rendre dépressif)
côté fantasy : L'Assassin royal, de Robin Hobb. Ainsi que les Aventuriers de la mer. (Il faut lire la première partie de l'assassin royal (jusqu'au tome 6, je crois) puis les aventuriers de la mer, puis finir l'assassin royal)
Hobb nous livre un univers complet, absorbant, avec sa multitudes d'histoires.
Mise en garde : Elle a tendance à martyriser ses héros alors si vous aimez les héros invincibles qui gagnent toujours, passez votre chemin.
re-côté fantasy mais burlesque : Toute la collection du Disque-Monde : Les annales et les romans, de Terry Pratchett. Pratchett nous livre une série de satyre et d'étude de la société à la façon des Rougon-Macquart, mais dans un univers de Fantasy absolument hilarant.
On y verra les problèmes de communautarisme à travers la rivalité entre les nains et les trolls qui vivent des ghettos dans les villes humains (alors que dans les villes trolles/naines tout se passe très bien). On fera du tourisme avec Rincevent, toujours en fuite pour sauver sa vie. On aura des enquêtes policières avec le guet d'Ankh Morpok.
On y abordera des questions existentielles avec la Mort en personne.
On y dénoncera l'ostracisme dont sont victimes les séropositifs à travers les vampires.
On abordera le thème de la religion, du droit des femmes, de la recherche et plein d'autres choses encore...
Et surtout, on mettra à mal les clichés de la Fantasy.
Une quarantaine de tomes de bonheur...
côté philosophie : Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche. Même si vous comprenez absolument pas où l'auteur veut en venir, lisez-le quand même, c'est épique.
côté pour enfants : La trilogie de Bartiméus. De la pseudo-fantasy à la fois drôle et dramatique. Si vous avez des petits frères/soeurs en manque de lecture (ou un manque d'idée de cadeau d'anniversaire) voilà pour eux!
Bon, je continuerai lorsque ma mémoire se sera actualisée.
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ur ceux qui ne seraient pas au courant, voici les différents interêts que va avoir ce topic :
1-Aider les personnes interessées à s'ouvrir à la littérature
3-Offrir de bons renseignements sur les livres quand vous nous le demandez
4-Partager notre passion, la lecture
Je vais être pointilleux. La BD fait partie de la littérature et il s'agit aussi d'une lecture. Elle se range dans une bibliothèque. Les BD forment un sous-genre de la littérature ; souvent contestées par certains grands lettrés dont je ne connais pas le nom (sûrement des académiciens) et qui pourtant se portent à merveille, même meiux que les romans. Il y a quelques années, la vente de mangas représentaitent 40 % du chiffre d'affaire des éditeurs.
Ce sujet devrait porter un autre titre si on ne traite que des romans.
Sinon, c'est une bonne idée ce suejt.
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Je vais être pointilleux. La BD fait partie de la littérature et il s'agit aussi d'une lecture. Elle se range dans une bibliothèque. Les BD forment un sous-genre de la littérature ; souvent contestées par certains grands lettrés dont je ne connais pas le nom (sûrement des académiciens) et qui pourtant se portent à merveille, même meiux que les romans. Il y a quelques années, la vente de mangas représentaitent 40 % du chiffre d'affaire des éditeurs.
Ce sujet devrait porter un autre titre si on ne traite que des romans.
Sinon, c'est une bonne idée ce suejt.
En fait non, la BD n'est pas littérature, mais un art à part. Justement, la littérature, c'est des lettres, le nom est assez explicite.
Par contre, la BD n'est pas juste des lettres, c'est aussi des images. Elle appartient donc à un monde à part, batard de l'illustration et de la littérature, mais qui existe par soi même, possède ses propres codes et règles, et ne fonctionne pas vraiment comme de la littérature.
Ce serait comme dire que le cinema est du théatre ou certains genres de musique (ceux qui ont des paroles), de la poésie.
Pour clarifier, je n'estime pas la BD comme moins que la littérature, c'est même dégradant pour la BD de la réduire à sous-genre littéraire.
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Je pensais que la BD était un genre littéraire. Apparemment cela fait partie du 9ème art ; le 10ème sera le jeu vidéo :). Et ce n'est pas un sous-genre. Les sous-genres sont la SF, fantastique, horreur..., n'est-ce pas ?
Ce sujet tombe bien. Il y a de cela deux ans, j'avais écrit un hommage au suejt de mon auteur préféré : Pierre BOTTERO (http://megumiunivers.canalblog.com/archives/2010/03/08/17164111.html#comments). Ce dernier est à l'origine d'une série de romans ayant des liens entre eux. Ce qui le différencie de la masse des romans d'héroïc fantasy se basant sur l'oeuvre de Tolkien, c'est qu'il a écrit lui-même sa propre mythologie. Une mythologie basée sur les mondes parallèles dont la Terre fait partie.
Même s'il a écrit d'autres romans auparavant, les trilogies dont je parle sur mon blog sont celles qui l'a rendu célèbre et surtout l'ensemble des univers forment un tout cohérfant. Cependant Les âmes croisées, dernière série en date avant sa mort, est inachevée. Elle offre toutefois une belle aventure qui aurait dû durer sur trois tomes (depuis la quête d'Ewilan, chacune des aventures se déroulent sur une trilogie).
Je vous conseille vivement ces bouquoins surtout qu'ils existent tous en lvire de poche. s
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Je me rappelle avoir été assez attristé par la mort de Pierre Bottero.
Ewilan c'est toute une partie de mon enfance, en matière de Fantasy jeunesse c'est l'un des tout meilleurs cycles que j'ai lu...
Sinon, je me relis un classique de la Fantasy en ce moment, que j'avais complètement oublié donc j'en profite à fond :D : Chronicles of Amber de Roger Zelazny... (En VO cette fois).
Bah c'est bien cool.
En parallèle City of Dragons, 3e livre des Rain Wild Chronicles de Robin Hobb, est tout aussi excellent. Encore une très bonne série à son actif, et on en découvre toujours plus (avec grand plaisir) sur son univers, particulièrement (oh surprise!) sur les dragons.
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En effet, lorsque j'ai appris la mort de Pierre BOTTERO au près de ma libraire, j'aipensé que la France perdait un grand écrivain français. En plus c'est une mort accidentelle, il avait encore de beles années devant lui pour nous offrir des quêtes initiatiques. Je lirai un jour A comme Association, une coproduction avec un autre auteur.
Down, peux-tu faire un résumé des deux oeuvres que tu cites afin que l'on puisse avoir une idée des histoires ?
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Ah oui c'est vrai j'oubliate.
Chronicles of Amber, Roger Zelazny:
Sur l'univers:
Ambre est le véritable monde. Il en existe une infinité d'autres, dont le notre, qui ne sont que des projections déformées, des ombres du véritable monde. Les seigneurs d'Ambre, à savoir le roi et les princes d'Ambre, possèdent le pouvoir de voyager à travers les ombres des différents mondes.
Sur l'histoire:
L'on suit Corwyn, qui se réveille, suite à un accident, dans un hôpital (dans notre monde à nous), totalement amnésique. Ayant néanmoins le sentiment que son accident n'en est pas un, il s'enfuit et cherche à retrouver des fragments de sa mémoire. Il rencontre alors certaines personnes qu'il sait être ses frères et soeurs, tout en sachant qu'il ne peut entièrement leur faire confiance. Tentant de recouvrer un maximum de sa mémoire sans que les autres s'en aperçoivent, il réalise aussi qu'il pourrait bien être de ceux de ses parents qui chercheront à hériter du trône d'Ambre: une lutte sans merci...
Pour les Rain wild Chronicles, c'est plus dur à résumer si on ne connaît pas l'univers de l'assassin royal et des liveship traders, il y'a beaucoup à dire sur l'univers avant de piger le pourquoi de l'histoire... donc demain si je suis motivé, ma prose du soir étant assez terrible.
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Je lirai un jour A comme Association, une coproduction avec un autre auteur.
J'ai bien envie de le lire moi aussi, l'autre écrivain étant Erik l'Homme, auteur de la trilogie Phaenomen, qui m'avait vraiment captivée quand j'avais 12-13 ans.
C'est l'histoire de quatre jeunes aux pouvoirs surnaturels, que tout le monde prend pour des fous : celui qui a une vision thermique disait à ses proches qu'il "voyait des couleurs" par exemple. Une autre pouvait voir l'âme des gens sous forme de "dragons", mais personne ne croyait à ses histoires... Bien sûr, à vivre dans un hôpital psychiatrique, ils finissaient eux-même par se croire fous, comme on le leur rabâchait sans cesse, et quand ils décidaient de s'enfuir, ils se retrouvaient un peu paumés, à prendre peu à peu conscience qu'ils n'étaient pas si fous qu'on voulait le leur faire croire...
Ce qui m'avait le plus plus, c'était le "méchant" de l'histoire. C'était la première fois que je voyais un antagoniste vraiment humain, pas un simple méchant qui fait le mal parce que c'est dans sa nature de méchant. Lawrence, je crois qu'il s'appelait comme ça, avait ses propres objectifs, le fait est simplement qu'ils entraient en contradiction avec ceux des quatre héros. Il avait le droit à ses propres passages de narration, on s'attachait à lui, c'était la première fois que je voyais un personnage d'antagoniste aussi bien développé.
Le travail sur les personnages en général était très bon, c'est quelque chose qui a pas mal influencé ma façon d'écrire.
Sinon, en ce moment, je relis pour la troisième fois À la croisée des mondes de Philip Pullman, cette fois-ci en anglais (His dark Materials en VO). Bon, même si ma dernière lecture remonte à il y a environ cinq ans, je m'aperçois que je me rappelle quand même pas mal d'éléments, ce qui gâche un peu la surprise... ^^' Mais c'est un plaisir de retrouver les aventures de Lyra et Pantalaimon.
Il paraît que cette trilogie, il faut la lire une fois enfant, une fois ado, et une fois adulte. Je l'ai lue enfant, je l'ai lue à 12 ans, et maintenant je la relis à 17 ans... Et c'est vrai que tout semble prendre une dimension beaucoup plus profonde, plus sombre aussi, maintenant que j'ai gagné en maturité. His dark materials, c'est pas de la fantasy pour ado banale, contrairement à ce qu'a voulu nous vendre le film.
Bon, je n'en suis encore qu'aux Royaumes du Nord (The northern lights), le premier tome, je ne suis pas encore entrée dans le vif du sujet. Je remarque quand même que la traduction française - bien que correcte et très agréable à lire - ne rend pas du tout hommage au style de l'auteur. Alors certes, certaines choses ne doivent pas être faciles à traduire, mais lire en VO apporte quand même une toute autre dimension au roman, je le conseille à ceux qui ont un bon niveau d'anglais.
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Je crois que je le relirais en anglais alors, vu que c'est aussi l'un des tout meilleurs livres de Fantasy que j'ai lu... (A la croisée des mondes)
Je l'ai lu plusieurs fois étant enfant, mais je ne me rappelle pas de tout donc à mon avis ce sera un plaisir de le relire. (En fait en vrai j'adore relire des livres de toute façon =D)
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Il paraît que cette trilogie, il faut la lire une fois enfant, une fois ado, et une fois adulte.
Oh. Si ce que tu dis est vrai, alors il est temps de le relire!
J'avais adoré ça enfant; puis, sous les commentaires admiratifs de mon grand frère (pour quelqu'un qui lit entre 3 et 10 livres par semaine, je trouve que "C'est mes bouquins préférés", c'est vachement flatteur), j'ai relu et readoré étant ado (mais plutôt dans les 16).
Je me tate aussi à le lire en anglais, histoire d'avoir la version originale et pas une traduction douteuse, mais je pense que la difficulté pour l'acheter (surtout que maintenant ils commercialisent en s'inspirant de l'abomination hollywoodienne), comparée à celle d'aller jusqu'à l'étagère, fera que ce soit en espagnol X.x
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LE TRONE DE FER L'intégral 1 VF (Déjà présenté dans ce thread il me semble)
La dernière suggestion d'une collègue de bureau m'aura poussé au final a acheté l'intégrale 1 de cette saga. Bon je rappelle que je suis complètement fan de la série et même si je peux mettre grâce à ça des visages sur des noms il n'en reste pas moins qu'à chaque lecture je ressens la plus étrange des fascination.
J'ai été un peu rebutée par le lyrisme totale de la narration, mais je m'y fait tant bien que mal au fil des chapitres. Apparemment je ne suis pas la seule dans ce cas et après recherches, apparemment le narrateur a été blâmé pour ce qui est considéré comme un frein à la lecture... Bref, tout ça pour dire que quand un mec sors son arme de son fourreau on a pas besoin de savoir que ce que le fourreau ressent quand bien même cela donnerait du charme au geste.
Je ne sais pas combien d'épisodes couvre ce premier volume, mais je sais que si la série est excellente le livre lui est brillant en tout point.
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Tu vas voir que plus que tu avances dans les livres et mieux c'est. Pour ma part, je suis à jour avec le dernier livre en anglais: A dance with dragons. Il y a du monde sur le forum qui est à jour avec le dernier livre pour qu'on discute de ce cinquième intégral qui est juste sublime et meilleur que le 4ième intégral.
SJE, j'avais eu les 4 intégrales en VF, il y a un an.
Edit: C'est avec lui qu'on se demande si on va avoir la fin parce que l'auteur est vieux et pas en bonne santé.
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J'ai été un peu rebutée par le lyrisme totale de la narration, mais je m'y fait tant bien que mal au fil des chapitres. Apparemment je ne suis pas la seule dans ce cas et après recherches, apparemment le narrateur a été blâmé pour ce qui est considéré comme un frein à la lecture... Bref, tout ça pour dire que quand un mec sors son arme de son fourreau on a pas besoin de savoir que ce que le fourreau ressent quand bien même cela donnerait du charme au geste.
Tiens, je me demande si les remarques de ce genre sont antérieures ou postérieures à la série. C'est quand même un comble, je n'ai pas eu l'impression que le livre était bien plus lyrique que les autres productions de ce genre (mais mon souvenir n'est plus très frais... c'était si prononcé que ça ?).
J'ai le sentiment que les gens ayant procédé dans l'ordre "série -> livres" s'attendent (peut-être) un peu plus à ce que l'accès leur soit facilité. A l'antenne, c'est quand même prémâché dans ce sens.
Si la lecture en anglais n'est pas "hors de question", tu devrais peut-être essayer. C'est plus sobre, la description pourrait te paraître mieux couler.
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J'ai entendu dire un peu du mal du traducteur en VF du livre, dans le milieu des amateurs de fantasy de Lyon (A Trollune quoi). Il est effectivement assez lyrique mais l'écriture est excellente et ça me satisfait tout à fait personnellement.
Après la VO est aussi vraiment excellente: on peut même remarquer que le style d'écriture varie légèrement selon les personnages... (Par exemple les chapitres de Tyrion utilisent un anglais un peu plus archaïque et convolué).
Sinon, pas d'inquiétude, ça reste toujours aussi bon par la suite ^^.
Il y'a un peu de mou dans l'histoire pendant le tome 4, mais le tome 5 est très bon malgré quelques personnages un peu énervants (Daenerys).
Tiens, je me demande si les remarques de ce genre sont antérieures ou postérieures à la série. C'est quand même un comble, je n'ai pas eu l'impression que le livre était bien plus lyrique que les autres productions de ce genre (mais mon souvenir n'est plus très frais... c'était si prononcé que ça ?).
Pas de façon très prononcée, mais la VF en particulier est quand même plus lyrique que la moyenne des livres du genre.
Edit: C'est avec lui qu'on se demande si on va avoir la fin parce que l'auteur est vieux et pas en bonne santé.
Surtout qu'il met un temps infini à écrire ses livres et tient absolument à intervenir un peu partout dans la multitude d'adaptations qui sortent...
M'enfin, George Martin sait déjà où il va, j'ose espérer que si il sent qu'il ne pourra pas finir, il fera comme R Jordan et lèguera le déroulement de la fin de l'histoire à quelqu'un.
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on peut même remarquer que le style d'écriture varie légèrement selon les personnages...
Parfois, pas que légèrement ! J'ai plus d'exemples concrets (ca fait un bon moment que j'ai rattrapé la parution :'( ) , mais c'est assez flagrant par moments, et ca rend la lecture vraiment immersive.
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Tu vas voir que plus que tu avances dans les livres et mieux c'est. Pour ma part, je suis à jour avec le dernier livre en anglais: A dance with dragons. Il y a du monde sur le forum qui est à jour avec le dernier livre pour qu'on discute de ce cinquième intégral qui est juste sublime et meilleur que le 4ième intégral.
SJE, j'avais eu les 4 intégrales en VF, il y a un an.
Bah tiens, j'ai pris le 2 en anglais. Mais notez que vous faîtes l'amalgame entre lyrisme (très poétique truffée de toutes les métaphores possibles et imaginables) et langage soutenu (des périodes de 5 à 6 lignes avec une syntaxe souvent très complexe (du coup il faut relire la phrase trois fois au moins pour en saisir le sens - enfin je dis ça, je parle pour moa).
J'ai entendu dire un peu du mal du traducteur en VF du livre, dans le milieu des amateurs de fantasy de Lyon (A Trollune quoi). Il est effectivement assez lyrique mais l'écriture est excellente et ça me satisfait tout à fait personnellement.
Après la VO est aussi vraiment excellente: on peut même remarquer que le style d'écriture varie légèrement selon les personnages... (Par exemple les chapitres de Tyrion utilisent un anglais un peu plus archaïque et convolué).
Sinon, pas d'inquiétude, ça reste toujours aussi bon par la suite ^^.
Il y'a un peu de mou dans l'histoire pendant le tome 4, mais le tome 5 est très bon malgré quelques personnages un peu énervants (Daenerys).
Je sais pas si tu parles de la Daenerys du bouquin mais celle de la série :rolleyes: même en cherchant indéfiniment je ne vois pas du tout ce qu'on peut lui reprocher. L'écriture est impressionnante en effet et le fait de me sentir m'immerger complètement dans la lecture tant l'exercice descriptif est admirable me conforte dans mes premières impressions. C'est brillant.
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Je sais pas si tu parles de la Daenerys du bouquin mais celle de la série rolleyes même en cherchant indéfiniment je ne vois pas du tout ce qu'on peut lui reprocher.
Attends de lire un peu plus...elle me fatigue un peu aussi, la petite.
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Je sais pas si tu parles de la Daenerys du bouquin mais celle de la série même en cherchant indéfiniment je ne vois pas du tout ce qu'on peut lui reprocher.
Daenerys pendant les premiers tomes est un excellent personnage, super bien construit et tout.
Daenerys pendant une bonne partie du tome 4 et tout le tome 5 m'a vraiment porté sur les nerfs.
->spéculations et réflexions qui spoilent certaines directions prises par l'histoire.
Ses actions indécisives et affligeantes et sa situation qui coule, moisit, dégénère déconstruisent l'image de personnage qui évolue vite et qui apprend le monde, et ternit ses actions d'éclats franchement impressionnantes des tomes précédents. On pourrait argumenter que cela fait partie de son 'initiation', c'est encore une phase d'apprentissage. Mais le vrai problème que j'ai c'est qu'avec le déplacement de plus en plus de l'action vers l'Est et qui se centre sur Daenerys, on voit clairement que l'histoire s'oriente vers sa 'victoire'. De plus en plus elle prend la place d'héroïne, de personnage principal d'une histoire qui n'en avait pas.
Or en terme de raison pure, bête et méchante, celle qui régit les conflits dans ASoIaF, ce n'est pas une 'joueuse' très talentueuse. Elle a juste pas mal de chance et elle fait surtout beaucoup beaucoup de merde ces derniers temps.
Et du coup ça m'énerve. Voilà. Mais Martin va sûrement tirer un twist de ouf qui va m'étaler sur le cul à me noyer dans mes larmes en essayant de contrôler mes accès d'adrénaline à la fin, donc je lui en veux pas.
Mais à part ça, bien sûr ça n'est pas la seule à avoir des chapitres un peu chiants parfois. Sansa ou Bran par exemple...
Et Brienne... Ah Brienne :D
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Les 12 royaumes: Ayant adoré l'anime du même nom, je me suis finalement procuré les premiers tomes du roman et je suis en train de les dévorer.
Sauf pour le premier arc (l'arrivée de Yoko dans l'univers des royaumes), qui a subi pas quelques modifications lors de son adaptation (notamment pour le rôle de certains protagonistes entraperçus dans la version originale comme Sugimoto), la série a su rester très fidèle au déroulement des évènements tels que narrés dans les romans. On peut donc dire que j'avance en terrain connu et que je connais déjà une bonne partie de ce que j'ai lu jusqu'à présent, mais comme les derniers tomes s'orientent sur des arcs qui n'étaient pas dans l'anime, je pense que j'aurai droit à quelques surprises.
En tout cas, dans l'une ou l'autre des versions, je suis conquis. :)
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Toxik Planet (David RATTE)
Imaginez un futur dans lequel la pollution devenue incontrôlable force les habitants du globe à porter un masque respiratoire en permanence. Un monde où les désordres naturels se font chaque jour plus fréquents et violents, où les espèces de la biodiversité encore existantes se comptent sur les doigts d'une main, où les OGM sont devenus la norme et ont même appris à se défendre contre leurs prédateurs "naturels": les faucheurs écologiste, relégués depuis longtemps au rang de terroristes.
Un monde où l'occident, incapable de se débarrasser de ses déchets, se sert de l'Afrique comme d'une gigantesque poubelle, et dont le président accumule les gaffes et projets aussi inutiles que destructeurs.
Enfin, un monde où le dernier espoir de retour à l'équilibre consiste en une poignée d'écologistes aux moyens limités, quelques enfants à l'esprit encore rebelle et une troupe de pingouins...
Bienvenue dans le monde de Toxic Planet.
(http://img.bd-sanctuary.com/bds/big/toxic-planet-bd-volume-1-integrale-39436.jpg)
Une BD satyrique comme on n'en voit plus trop: j'étais mort de rire presque à chaque nouvelle page tant le monde qu'on nous présente est absurde et extrême. La grande idée est sans aucun doute le fait que les personnages portent tous un masque qui les rend impossibles à identifier, permettant à n'importe qui de s'identifier à l'un ou l'autre...
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Elle est géniale cette série !
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Elle est géniale cette série !
je suis dans ma période BD en ce moment alors peut être que je vais l'essayer, on verra. Surtout que j'ai déjà lu une BD dont parlait Nakei et je ne l'ai pas regretté. Il s'agissait de Atar Gull : ou le destin d'un esclave modèle. <3
J'ai aussi repris la lecture de romans et dernièrement j'ai eu un vrai coup de coeur pour un livre : Le Maître et Marguerite.
Le Maitre et Marguerite est le chef-d'oeuvre de Mikhail Boulgakov (1891-1940). Roman fantastique au sens le plus fort du terme, oeuvre de critique sociale et surtout politique, ce livre a été travaillé et retravaillé par son auteur durant une période de douze ans, en pleine dictature stalinienne. Boulgakov était conscient de n'avoir aucune chance de le voir paraitre de son vivant.
Et de fait, c'est un quart de siècle après sa mort que l'ouvrage a enfin pu être publié. Il est instantanément devenu l'objet d'une admiration universelle qui n'a fait que croître et s'amplifier depuis.
C'est que cette parabole de la lutte entre le bien et le mal, impossible à résumer tant y abondent les péripéties et les rebondissements, tantôt tragiques, tantôt (et le plus souvent) comiques, est d'un charme et d'une maestria sans pareils. Tout au long du roman, le lecteur est emporté à la suite de personnages singuliers dans un tourbillon d'événements inouïs qui l'enivrent littéralement et achèvent de le convaincre qu'il tient entre les mains un trésor de littérature contemporaines. Avec en prime l'une des histoires d'amour (celle qui unit le Maître et Marguerite) les plus émouvantes jamais écrites.
Traduit du russe par Claude Ligny
Voilà c'est tout, parce que j'ai l'impression que tout vient d'être dit. xD. Bon, perso je trouve que ce livre est bon, même très bon, et l'auteur se la donne. Il s'est surement inspiré de Nicolas Gogol mais beaucoup d'autres l'ont fait aussi. L'auteur Mikhaïl Boulgakov revisite l'histoire, celle de Jesus Christ, et nous présente le Diable et ses acolytes d'une bien drôle de manière... C'est a la fois absurde et drôle mais surtout assez culotté. On nage dans du très bon fantastique avec beaucoup d'humour, d'ironie, de cynisme sur les rapports sociaux. Il y a de l'amour aussi et même quelques chapitres d'épouvantes...! Pour ne rien gâcher l'édition est de qualité (Robert Laffont), la couverture a du style et les pages bénéficient de caractères a la bonne taille (c'est ni trop gros ni trop petit, c'est juste pile poil comme il faut). Alors si ça vous tente : Bonne lecture !
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51wOpuerphL._SL500_AA300_.jpg)
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L'exode selon Yona (David RATTE)
(http://3.bp.blogspot.com/-xFT8kranhK0/TnnYdnxU39I/AAAAAAAACAw/NyAkan2bh9I/s1600/lavialle.jpg)
Tout d'abord, il y a Yona. Conseiller personnel du pharaon, propriétaire d'une demeure relativement imposante et marié à plusieurs femmes, toutes choisies selon les critères de la haute société égyptienne... On peut dire qu'il a globalement bien réussi dans la vie. Pourtant un détail le dérange: un de ses amis, prêtre de son état, lui a prédit que se descendance serait juive. Quand on sait que ce peuple est actuellement au rang le plus bas dans l'échelle sociale, ça la fout mal...
Ensuite il y a Libi, une adolescente juive qui supporte de moins en moins les humiliations infligées à son peuple, et rêve de changement et de liberté. Mais qui serait assez fou pour défier la colère du pharaon et de ses armées?
Enfin, il y a Moïse, un sacré numéro ce bonhomme... Il débarque sans prévenir et demande texto au pharaon de laisser partir les hébreux. Non mais quelle idée? On ferait bien de lui foutre une bonne paire de claques avant de le renvoyer fissa dans son désert, histoire de lui apprendre la vie. L'ennui, c'est que le bougre semble peu enclin à se laisser intimider, et il commence à ennuyer tout le monde avec son "Dieu unique".
Par le même auteur que Toxic Planet (voir plus haut), cette bande-dessinée en 4 tomes (série terminée depuis peu) narre de manière humoristique et par le biais d'un anti-héros comme on les aime le récit de l'exode dans l'Ancien Testament, depuis la fuite de l'Egypte jusqu'à l'arrivée en terre promise, sans oublier l'épisode des 10 commandements. Petit, teigneux, arrogant, obtu, etc... le personnage cumule les défauts. Pourtant, on découvrira rapidement que sous ses airs de riche seigneur égoïste se cache un personnage plutôt sympathique bien qu'un peu lent à la détente. Témoin (et acteur) impuissant des évènements, il va s'embarquer bien malgré lui dans une aventure qui aura tôt fait de lui faire revoir ses préjugés sur les Hébreux et la société égyptienne.
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A force d'en entendre parler régulièrement, je me suis lancé dans la lecture de la saga du Trône de Fer, et je dois dire que pour l'instant, j'apprécie assez (je viens de finir le premier tome).
On verra par la suite, mais j'essaierai probablement de voir la série live, en espérant que ce soit une bonne adaptation... :)
Pour info, la série s'étend sur combien de bouquins pour l'instant?
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Pour le moment il y a 5 livres regroupant 15 tomes, et la série est toujours en cours.
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Tu peux également acheter les 4 premières intégrales qui reviennent moins cher et qui regroupent 4 des 5 livres.
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Ou bien pigeon, tu prends la version Kindle et ses 15 tomes vendus 15€ chacun... ><
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Ok, ben j'ai pris la version intégrale (éditions "J'ai Lu"). Et la série live, elle couvre quels tomes?
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La saison 3 se rend environ jusqu'à 700 pages de la troisième intégrale + quelque élément de certains autres livres. Theon est le meilleur exemple parce qu'il n’apparaît pas dans A storm of sword.
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World War Z :
A l'annonce du film qui en sera visiblement une adaptation très libre et suite aux bonnes critiques, je m'y suis finalement lancé, malgré mon désintérêt patent pour les zombies. Et c'était vraiment très bien. Très bien dans le sens où c'est très plausible. Lire l'histoire sur le ton du documentaire peut avoir influencer mais je n'ai rien vu de délirant, bien au contraire. Alors certes, il faut accepter le postulat de base sur l'existence des zombies qui répondent aux canons du genre (quoique ceux là nagent, à peu près) tout ce qui en découle est parfaitement cohérent et somme toute riche. Le titre n'est pas racoleur. On y voit bien le phénomène au niveau mondial et véritablement la guerre de toute l'humanité contre ce cataclysme. Mais le récit ne manque pas pourtant d'être intimiste car on a aussi l'occasion de discuter en détail avec des survivants et tous les choix douloureux qu'ils ont du faire. Bref, la hype est méritée une fois n'est pas coutume.
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En ce moment, je lis le premier tome (chapitres 1 à 46) de Au bord de l'eau, de Shi Nai'an, qui est l'un des "quatre romans classiques de la littérature chinoise". Je suis certain que Shadow l'a dans sa bibliothèque ~
Je me le suis surtout procuré par curiosité, vu que je touchais pas mal aux romans historiques japonais (des enquêtes, principalement) ces derniers temps, et que plus ceux-ci sont anciens, plus on distingue à quel point les habitudes japonaises sont héritées de la culture chinoise.
Bref, moi, je n'en savais rien, et au fil de mes achats, je suis tombé sur Au bord de l'eau.
Honnêtement, le début m'a paru très indigeste. C'est un peu comme la première fois que j'ai ouvert une vieille édition de Gargantua (pardonnez ma référence bidon, en plus Gargantua, c'était pire, avec du vieux françois et tout et tout ~), les bonhommes causent bizarrement, les préfaces sont interminables (50 pages environs, l'histoire de l'édition du bouquin, je m'en fiche un peu personnellement... j'imagine que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais bon !) et on met un temps fou à s'adapter à l'ambiance et à prendre goût à l'histoire.
Parce qu'effectivement, après une centaine de pages où j'avais l'impression qu'on me parlait de la vie de protagonistes sans intérêt (en mode accéléré en plus), il se trouve que l'auteur commence à narrer l'épopée de personnages un peu plus intéressants. Apparemment, on va suivre ainsi 108 protagonistes malmenés par l'existence et le côté administratif de l'empire, forcés de "se cacher dans l'herbe", formule amusante qui consiste à embrasser la vie de bandit.
Ce qui me plaît là-dedans, c'est qu'on a là une oeuvre qui sert de références à énormément de mes centres d'intérêts actuels. Je pense bien entendu à Suikoden qui est une adaptation vidéoludique du concept de cette histoire, voire même à Saint Seiya Hadès qui reprend les 108 étoiles sous lesquelles sont nés les héros du roman pour construire les antagonistes de l'armée ennemie (des exemples, en fouinant un peu, on devrait pouvoir en trouver bien d'autres ~).
De plus, j'avais dans l'idée de masteriser une partie de jeu de rôle à Qin, les Royaumes Combattants sous peu. Ce n'est pas ma motivation principale, mais ça joue.
Détail assez amusant : les descriptions vestimentaires sont toujours plus ou moins à rallonge, pleines de détails et de point-virgules. La première fois, c'est un peu troublant.
Il portait sur sa tête un bonnet de crêpe, à la mode des Thang. Son vêtement se composait d’une robe violette à dragons brodés ; sa ceinture était une belle écharpe, sur laquelle on découvrait une foule d’emblèmes, signes caractéristiques de ses grades dans l’ordre civil et dans l’ordre militaire ; il avait sur sa robe, à dragons brodés, un petit manteau sans manches, d’un magnifique tissu, qui descendait jusqu’à la ceinture ; sa chaussure consistait en une paire de bottines, ornées de petites pierres précieuses ; on avait brodé sur chacune un phénix, aux ailes déployées.
Et encore ici, il s'agit d'un petit exemple. Parfois, c'est tout une demi-page qui s'emploie à décrire l'habit du bonhomme ~
Sinon, il y a un décalage évident avec "nos valeurs modernes". Et vas-y qu'il te trucide, te bastonne à tour de bras, te brûle ta maison, ta famille, tes amis, mais hé ! C'est encore un bon gars ! Respectueux de ses "frères aînés", honorable dans ses engagements et fidèle à l'empereur. Pareil pour les "méchants", qui font des crasses pas possibles mais on leur en veut pas, ils ne font que suivre les ordres !
Du coup, forcément, je ne ressens qu'à moitié cette espèce de "noblesse de cœur" qu'on est censé associer aux personnages. Le côté "brute pataude truculente", je l'ai bien perçu par contre. Les noms dont se traitent les gens entre eux sont... impayables ~
La première fois que j'en ai lu un interpeller l'autre de la façon suivante : "Vil pûtassier violeur de ta mère !", j'en suis resté comme deux ronds de flan. Surtout que ça continue à s'injurier joyeusement, avec des chapelets d'insanités toutes les deux pages (pour l'un des personnages en tout cas).
En tout cas, c'est une lecture plutôt vivante, qui n'ennuie pas (tant qu'elle reste dans le vif du sujet en tout cas), et dont la construction me paraît plutôt intelligente. Tous ces personnages évoqués voient leurs destins se croiser, de près ou de loin, et l'on sent qu'à un moment ou un autre, ils se retrouveront tous comme prévu pour former leur vilaine bande de brigands ~
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En ce moment, je lis le premier tome (chapitres 1 à 46) de Au bord de l'eau, de Shi Nai'an, qui est l'un des "quatre romans classiques de la littérature chinoise". Je suis certain que Shadow l'a dans sa bibliothèque ~
Je me le suis surtout procuré par curiosité, vu que je touchais pas mal aux romans historiques japonais (des enquêtes, principalement) ces derniers temps, et que plus ceux-ci sont anciens, plus on distingue à quel point les habitudes japonaises sont héritées de la culture chinoise.
Non, j'ai emprunté les livres à la bibliothèque.
Bien, c'est normal qu'il y a beaucoup de choses qui sont dérivées de la culture chinoise. Il y a beaucoup de chosse en commun pour ce qui est du passé. C'est sur que maintenant ce n'est pas pareil. Les japonais adorent Au bord de l'eau et Romance of the three kingdoms.
Sinon, il y a un décalage évident avec "nos valeurs modernes"
Déjà, cela a été écrit il y a très longtemps et même là les valeurs sont très différentes en Asie. Les Chinois pouvaient être très sévères dans leurs lois.
ils ne font que suivre les ordres !
Si tu ne suivais pas les ordres, tu mourais. Ils y avaient pas mille moyens.
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J'arrive à la fin du 3ème tome du Trône de Fer (édition intégrale), plus qu'un et il faudra que j'attende la suite.
Pour l'instant, une seule question me vient à l'esprit:
Ils lui ont fait quoi les Stark, G.R.R Martin? Sérieusement, depuis le début ce sont eux qui morflent le plus et presque à chaque chapitre, où qu'ils soient et quelque soit leur situation. Faudrait peut-être passer à quelqu'un d'autre, parce qu'au rythme auquel se réduit le cheptel, il n'y aura bientôt plus rien à sauver... Déjà, commencer par trucider cet enfoiré de Joffrey serait un bon début.
J'adore cette saga, mais comme un ami me l'avait dit, mieux vaut ne pas s'accrocher trop aux personnages...
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Ah, tu n'es pas encore rendu à la fin du troisième livre. Il va avoir d'autre surprise
Il va avoir d'autre mort, mais pas du côtés des Stark. Joffrey et Tywyn Lannisters vont mourir. Les Stark et les Lannisters sont les personnages les plus malchanceux dans cette saga. On le remarque à la fin du troisième intégral et sa augmente au fur des autres intégrales Pour les Lannisters. Enfin, Tyrion et Jaime sont populaire.
Ne jamais se marrier surtout les rois. :D
Sinon, j'ai une idée dans ma tête que:
Jaime va tuer Cersei à la fin de la saga.
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Euh, c'est Jaime le personnage Lannister, pas Jamie (lui, c'est le copain de Fred dans C'est pas sorcier).
Enfin, si on rééquilibre un peu la balance, moi ça me va.
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C'est une façon de le voir. Mais plus qu'équilibrer le bateau, il opte plutôt pour un naufrage, notre vieux cher Martin...
Et dans les naufrages, les survivants sont pas toujours les attendus :D
En tout cas, tu remarqueras que, si les Stark meurent, c'est à tout les coups pour leur naïveté. C'est le prix à payer pour leur manque de méchanceté, leur plus grande vertue auprès des lecteurs, mais c'est aussi leur plus gros défaut.
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Pour l'instant, une seule question me vient à l'esprit:
Ils lui ont fait quoi les Stark, G.R.R Martin? Sérieusement, depuis le début ce sont eux qui morflent le plus et presque à chaque chapitre, où qu'ils soient et quelque soit leur situation. Faudrait peut-être passer à quelqu'un d'autre, parce qu'au rythme auquel se réduit le cheptel, il n'y aura bientôt plus rien à sauver... Déjà, commencer par trucider cet enfoiré de Joffrey serait un bon début.
(http://i.imgur.com/lZ7VC8S.jpg)
Rien à dire d'autre, si ce n'est qu'après avoir lu tous livres parus et me tenir au courant des informations en anglais sur celui en cours de rédaction, je doute de l'hypothèse de shadow 8 me semble un peu invraisemblable...mais il y a une chose que cette saga m'a apprise: ne jamais se reposer sur ces certitudes, même face à l'invraisemblable.
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Si c'est pour des théories, j'en ai une personnellement concoctée, basée sur pas grand chose, mais qui risque d'avoir des spoilers du 4ème en avant... (quoi que, je n'en sais pas grande chose, j'ai perdu la notion du temps, dans cette saga...)
Ma théorie est simple. Le Throne de Fer doit des sommes bien trop élevées à la Banque de Braavos. Du coup, je me dis qu'après toutes les menaces, ils risquent de prendre l'action et envoyer un assassin...
Et qui est-ce qui s'entraîne à l'assassinat à Braavos depuis un moment?
Voilà qui, je crois et j'espère, va tuer Cersei...
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(spoiler ASoIaF/GoT une fois de plus)
(On ferait un thread ASoIaF que ce serait pas plus mal en fait)
Faut pas oublier que Cersei est hors-circuit pour un moment. Elle a perdu toute crédibilité et semble même devenue un peu folle (un peu plus...) depuis son passage par les geôles. Avec toute sa famille morte ou au loin, ce sont les Tyrell qui contrôlent Port-Royal à présent.
Pour les Stark, leur sens de l'honneur un peu trop encombrant les a très certainement tués (Robb et Ned en tout cas), mais ce n'est clairement pas le seul critère non plus: personne n'est à l'abri tellement certaines morts sont gratuites...
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(spoiler ASoIaF/GoT une fois de plus)
(On ferait un thread ASoIaF que ce serait pas plus mal en fait)
Faut pas oublier que Cersei est hors-circuit pour un moment. Elle a perdu toute crédibilité et semble même devenue un peu folle (un peu plus...) depuis son passage par les geôles. Avec toute sa famille morte ou au loin, ce sont les Tyrell qui contrôlent Port-Royal à présent.
Certes, ça fait déja 2 ans que je l'ai lu, et mon cerveau deviens adepte de la sénilité...
En tout cas, Arya devra bien revenir dans le jeu, un jour, car on ne raconte pas toutes les aventures de quelqu'un pour l'oublier sans conclusion plus tard...
Et je trouve que la probabilité que ce soit sous un contrat avec la Banque de Braavos est importante. Bien que ça pourrait venir d'autre part...
Par contre, par rapport à la gratuité des morts, je ne vois pas vraiment...
Je trouve justement que tous les décès reposent sur une base assez solide. La plus obscure, à mon avis, est celle de Khal Drogo, et c'est juste parce qu'elle est confuse...
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Catastrophe (2 volumes) de Stephen BAXTER
Des otages sont finalement libérés en 2016 après des années de captivité. Le monde a bien changé et les mauvaises nouvelles météo s'accumulent. L'Angleterre et l'Australie doivent faire face à de très importantes inondations. Le niveau des mer commence même à monter de plusieurs mètres.
Scénario de film-catastrophe à la Roland Emmerich mais c'est infiniment meilleur. D'abord la catastrophe s'appuie sur des articles scientifiques qui ne font pas consensus mais réels et une bibliographie est fournie en postface. Bien sûr, beaucoup d'hypothèses sont faites pour faire une histoire, l'auteur l'avoue lui-même et met en garde les lecteurs mais ça reste assez crédible. Ensuite, la catastrophe est racontée sur 60 ans donc le changement est violent mais pas absurdement d'un jour sur l'autre.
C'est la première fois que je lis du Baxter et ce n'est certainement pas la dernière. Le gars est doué. Déjà formellement aussi bien les scènes d'action explosives que les longues descriptions sont toujours passionnantes à lire. L'idée des otages libérées est brillante car elle permet de sauter une exposition longuette et on découvre en même temps qu'eux un phénomène qui a commencé il y a des années. La description des groupes (de micro-sociétés vont éclater un peu partout sur Terre) notamment est un véritable bonheur à lire tout comme les personnages. Certes, on a notre lot d'ellipses narratives mais les évolutions des personnalités ou des rôles de chacun semble à chaque fois logique. Enfin, je tenais à en parler ici car si vous ne connaissez pas la hard SF, ce double roman me semble l'introduction idéale. Le rythme est enlevé, la hard science apparaît progressivement, toujours décrite de façon claire et concise. Un vrai bon moment de lecture.
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Le trône de fer - Tome 4 (Edition intégrale): Pas mal ce dernier tome (pour l'instant), mais moins "riche" que les précédents, notamment parce que l'on se concentre essentiellement sur les évènements se déroulant à Port Real et ses environs. D'après la postface, le prochain tome se concentrera plus sur le Mur, Daénerys ou encore Tyrion.
C'est pas plus mal, parce que franchement Cersei qui ne réfléchit plus qu'avec une poignée de neurones hurlant en coeur "Tommen", et bascule peu à peu dans la folie, ben à la longue c'est un peu lourd. Mais au moins, après nous avoir fait patienter pendant 3 longs tomes, enfin c'est fait: l'hiver est là...
Vivement la sortie du 5ème tome.
Cela-dit, arrivé à ce point, j'avoue ne pas trop savoir si George R.R. Martin sait déjà comment il veut finir sa saga: avec les protagonistes dispersés un peu partout sur la carte, ça semble difficile de conclure sans oublier personne... Bah, il sera toujours temps de faire mourir quelques personnes supplémentaires (on n'est plus à un macchabée près). :)
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Apparemment, il aurait dit aux scénaristes de la série d'HBO comment il prévoyait de finir les bouquins, dans les grandes lignes en tout cas.
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De ce qu'il en dit, il sait comment tout ça va se terminer. Je sais pas si il a déjà ses plans pour chacun des personnages, mais il n'y va pas au hasard.
(Le 5e tome est sorti en français sous la forme de 3 volumes différents, je sais pas si "l'intégrale" tome 5 est sortie en revanche)
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De ce qu'il en dit, il sait comment tout ça va se terminer. Je sais pas si il a déjà ses plans pour chacun des personnages, mais il n'y va pas au hasard.
(Le 5e tome est sorti en français sous la forme de 3 volumes différents, je sais pas si "l'intégrale" tome 5 est sortie en revanche)
La 5ième intégrale sort en 2014.
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Apparemment, il aurait dit aux scénaristes de la série d'HBO comment il prévoyait de finir les bouquins, dans les grandes lignes en tout cas.
RR Martin est à la bourre et le reconnait. Il a trois ans maxi pour finir le tome 6: The Winds of Winter et le Tome 7: A Dream of Spring,
C'est un peu chaud pour lui vu sa vitesse de publication sachant que Dance with Dragon fut publié en 2011... RR Martin doit avoir la plus grande partie des notes déjà faites car il a reconnut dans la préface du tome 5 avoir laissé beaucoup de matériaux de côté. Il a annoncé plannifier la publication du tome 6 en 2014.
Le tome 3 Storm of Sword est divisé en deux parties et HBO va le couvrir en deux saisons. HBO table en fait sur 9 saisons et vu les événements des tomes 4 et 5, il y a dejà de quoi faire trois saisons.
http://screenrant.com/game-thrones-george-martin-song-fire-ice-book-6-winds-winter-7-dream-spring-release-dates/
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Si la fin est bâclée, je pourrais faire un gros ranting avec "série TV de merde, producteurs de merde, auteur de merde, spectateurs de merde, bouquins de merde" comme sujet :D
I found out long ago that when you look at the overall task, the cathedral you have to build, it looks so daunting that you just give up and sit down and play a video game.
Je savais bien que Martin était membre du Meh Club of Procrastination comme nous tous 8)
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Je viens de terminer le dernier livre paru à ce jour concernant la saga des 12 royaumes (L'être de l'autre monde).
J'aimerais savoir si il y a des infos concernant de futures sorties concernant la licence (en France ou au Japon), car actuellement ça me semble assez flou, avec les éditions Milan qui ont notamment interrompu la publication.
C'est dommage car l'histoire est bloquée à un passage critique:
Taiki est enfin de retour dans les 12 royaumes, mais avec sa ramure brisée, il ne dispose plus d'aucun pouvoir. Goran et Sanshi sont maintenus en captivité pour tenter d’apaiser leur soif de sang qui a explosé durant leur passage dans notre monde. Personne ne sait où est le roi de Tai, ni de quelle manière le traître a pu prendre le pouvoir de manière aussi rapide dans le royaume.
Bref, il y a encore beaucoup à découvrir.
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je commence à lire la série de livre aussi vu que j'adore l'anime. Dans le fond l'être de l'autre monde est le premier livre apparu de la série, mais l'édition Milan a décidé du publié le livre en dernier.
Kasho no yume (Le royaume de l'idéal ) paru en 2001 est le dernier livre paru au Japon.
L'ordrem de parution au Japon
Mashou no ko, 1991
Tsuki no kage, kage no umi, 2 tomes, 1992
Kaze no umi, meikyuu no kishi, 2 tomes, 1993
Higashi no wadatsumi, nishi no soukai, 1994
Kaze no banri, reimei no sora, 2 tomes, 1994
Tonan no Tsubasa, 1996
Tasogare no kishi, akatsuki no sora, 2 volumes, 2001
Kasho no yume, 2001
Sinon, il y aurait d,autre truc:
Hisho no Tori" (丕緒の鳥) 2/2008 (short story, published in Yomyom magazine)
"Rakusho no Goku" (落照の獄) 9/2009 (short story, published in Yomyom magazine)
Dans le fond, il y a livre qui vient tout juste de sortir en 2013 (http://12kingdoms.wikia.com/wiki/The_Birds_of_Hisho) sur les histoire des deux petites histoire sorti en 2008/2009. Donc c'est normal qu'il n'y est eu rien parce que rien n'est sorti entre 2001 et 2013 si on se concentre sur le fait qu'aucun roman n'est sorti.
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Je me suis mis à relire les 12 royaumes. C'est tellement géniale comme série.
J'ai aussi commencé à lire la série de livre: Les rois maudit. C'est bon comme lecture. Je suis sur qu'il y a des français qui ont regardé une des adaptation ou lu les romans. C'est de la bonne lecture.
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@shadow8: c'est drôle que tu relises les rois maudits, pile poil au moment où je commence à les lire ^^. Bon, d'un autre côté, j'ai été gentiment poussée par mon professeur d'histoire qui me les a vivement conseillés...
Si je trouve que la série est indéniablement de qualité, elle commence toutefois à n'être plus toute jeune, et ça se sent dans la narration. Tu parles justement des adaptations, Shadow8: il en existe deux, une de 1972, l'autre de 2005. Les fans de la série se déchire pur savoir laquelle constitue la meilleure: les puristes du livre préféreront la version 1972 pour sa fidélité au livre, ceux qui souhaitent un peu plus de dynamisme favoriseront celle de 2005. Je suis curieuse de savoir ton avis sur ce débat, qui n'est pas sans rappeler, la querelle FMA 2003/FMAB.
Outre cela, n'hésitez pas à le lire: historiquement, c'est assez exact et l'intrigue est digne de GoT.
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Les deux animes de FMA sont très bon. Moi, je n'ai jamais vu de querelle dans cela. Les deux sont très bon. J'ai vu la version de 2005 et j'ai aimé, mais sans plus. Les livres sont tellement bons. Je n'ai pas vu la version de 70.
Moi, cela ne me dérange pas quand j'ai lu des classiques de Alexandre Dumas.
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Dernièrement, j'ai attaqué la série de romans tirés du jeu Mass Effect. Habituellement, je me méfie un peu de ce genre de récits dont la qualité est généralement médiocre, et n'a pour but que de servir de pompe à fric supplémentaire auprès des fans. Mais bon, là j'étais un peu en panne de bouquins jusqu'à noël, donc je me suis dit pourquoi pas...
Soyons honnêtes, ce n'est pas de la grande science fiction (façon Asimov ou d'autres), mais c'est plutôt correct et l'on retrouve parfaitement l'ambiance du jeu, ce qui peut sembler normal quand on sait que l'auteur est également l'un des principaux scénaristes ayant bossé sur le jeu.
Via le parcours d'un personnage jusque-là inédit (sauf dans un DLC semble-t-il), Kahlee SANDERS, scientifique travaillant pour l'alliance, on se retrouve donc dans des aventures inédites allant de la mission durant laquelle ANDERSON faillit devenir le premier spectre humain, mais fut refusé à cause de l'intervention du spectre Saren, jusqu'aux différentes magouilles organisées par l'homme trouble pour assurer la survie et la suprématie de l'Humanité sur le reste de la galaxie.
Au programme, expériences illégales et secrètes sur de jeunes biotiques afin de décupler leurs capacités, assauts sur un vaisseau de la flotte nomade Quarienne (rapidement évoquée par Tali dans ME2), et enfin expériences extrêmes avec de la technologie de moissonneurs. Bref, tout un programme qui ravira certainement les fans, les néophytes seront probablement laissés sur place en revanche...
Ici et là, on croisera un ou 2 personnages du jeu, mais n'espérez pas sauver la galaxie en compagnie de SHEPARD, même si son nom est évoqué de temps à autre, histoire de faire un peu plus vibrer la corde sensible.
Pour l'instant, j'ai terminé les 2 premiers tomes, et je viens de commencer le 3ème. Le problème, c'est qu'à priori le 4ème (et dernier?) est en rupture de stock et donc introuvable. Dommage, mais j'essaierai quand même de fouiller un peu plus.
Bref, sans être un simple produit fan-service ni un chef d’œuvre de littérature SF, on a là un complément intéressant et bien écrit à l'univers de Mass Effect, qui permet pour un temps de replonger dans l'aventure épique.
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Fils-des-brumes, trilogie fantasy de B. Sanderson :
Je voulais voir de quel bois (ou plutôt métal) était fait cette nouvelle étoile montante dont tout le monde parle. Quelqu'un appelé pour conclure la Roue du Temps (avec les notes laissées par Jordan) devait avoir quelque chose. Et bien oui, Sanderson est un bon ! Pour fils-des-brumes, ils imaginent un univers cohérent de A à Z (prouesse à souligner), une magie basée sur les métaux tantôt spectaculaire tantôt réfléchie, des "monstres" bien imaginés bien loin des classiques nains/elfes/etc. Cette trilogie est aux frontières de la dark fantasy, du roman de high fantasy épique tout en parlant de religion, politique et de choix, in fine. Les personnages ne sont pas en reste. Le protagoniste est une jeune femme (16 ans au début, la vingtaine à la fin) pour laquelle on s'attache très vite mais le soin apportés aux persos secondaires est aussi remarquable. Les bouquins ont pas mal de défauts : un sentimentalisme exacerbé qui rappelle parfois les pires moments de Hunger Games (mais aussi les meilleurs), des longueurs à certains moments et à l'inverse d'autres passages précipités (surtout les fins, à chaque fois) mais l'impression générale est très bonne. Une lecture bien divertissante.
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Ah, Sanderson...
J'ai moi aussi bien aimé la trilogie.
Mais c'est plutôt un autre aspect qui m'a déçu un peu, moi. Le premier livre ouvre avec un monde de voleurs et assassins, solide et intéressant. C'est ce qui m'a fait commencer.
Mais après ce premier livre, on tombe dans une épique fantastique plus classique (en considérant toutes les différences propres à l'univers, bien sûr). Les livres sont bien écrits et l'univers est vraiment bon, mais j'aime moyen ce genre de tournures violentes...
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D'accord avec Kano. Le premier est génial et ça se dégrade trop après. Par contre, ce qu'il faut absolument lire de Sanderson et que je viens de terminer, C'est L'alliage de la Justice, qui se passe 500 ans plus tard dans une ambiance Far-West/Steampunk. C'est en un seul bouquin, mais on revient à un niveau de qualité digne du premier avec pas mal d'action intelligente, des persos ultra charismatiques et une ambiance géniale.
Et surtout, l'univers est encore meilleur. Dommage qu'il n'aie pas prévu d'écrire une suite.
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Oh, cool. Je savais qu'il existait, mais après ces 2 derniers tiers de trilogie, j'avais franchement pas trop envie...
Du coup, il va tomber direct sur mon nouvel ebook, après Noêl...
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Dommage qu'il n'aie pas prévu d'écrire une suite.
Sûr ? Il me semblait que la suite devait être publiée l'automne prochain.
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Oui, mais pas une directe à l'alliage de la justice je crois. C'est pas une autre série?
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Selon l'auteur lui-même (http://brandonsanderson.com/two-more-mistborn-novels/), ça a l'air assez direct, comme suite... Si on peut se fier à sa parole (j'espère bien que oui, c'est ses bouquins, quoi...), ce sont d'autres aventures des mêmes personnages principaux.
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Bah je savais pas alors. C'est une super nouvelle, vu la qualité du premier. Il reste juste à espérer que ce ne sera pas le même résultat que la première trilogie...
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Je conseille : Lieutenant de Panzer (http://www.senscritique.com/livre/Lieutenant_de_panzers/472958). Un titre un peu mensonger puisque finalement très peu de temps est consacré au combat à bord de l'automitrailleuse. Par contre Von Kageneck décrit parfaitement sa vie avant et pendant la seconde guerre mondiale. Un livre un peu trop gentil avec les allemands (il ne semble être entouré que de personnes hostiles au régime nazi sans une once d'antisémitisme) mais très agréable à lire.
Je déconseille : Stratagèmes : duperies, tromperies, intoxications pendant la Seconde Guerre mondiale (http://www.senscritique.com/livre/Stratagemes_duperies_tromperies_intoxications_pendant_la_Sec/212966). Un livre qui a pour principal défaut de ne pas être écrit. Autrement dit, il s'agit juste d'une présentation détaillée de ces fameuses tromperies, décrites avec autant de passions qu'on décrit une liste de course. À l'arrivée c'est hyper redondant et assez chiant. Finalement, je n'ai pas appris grand chose de plus avec livre qu'en regardant un bon docu sur France 5.
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Zombillénium:
A quelques minutes de Valenciennes (dans le nord de la France donc), un nouveau parc d'attractions a ouvert depuis peu: le Zombillénium. Les gens affluent rapidement pour découvrir les attractions, mais surtout pour se faire peur. Zombies, vampires, fantômes, loups-garous...et même une momie, tout est bon pour réveiller les craintes les plus secrètes du public.
Mais ce que tout le monde ignore, c'est que les monstres sont bien réels, issus d'âmes interceptées par le dirigeant Béhémoth, avant d'avoir pu rejoindre le paradis ou l'enfer (selon le cas).
Aurélien est un nouveau venu: fraîchement décédé, il a immédiatement été "recruté" et s'est réincarné en puissant démon. Il ne faut pas longtemps pour qu'il soit remarqué par le staff et devienne une des attractions principales.
Dans le même temps, la colère monte parmi les employés qui, entre les clients irrespectueux et le désir de gouter enfin au repos éternel sentent peu à peu leurs nerfs mis à vif (les zombies en premier), quitte à commettre l'irréparable (tuer/dévorer un client). Mais qui parmi eux aura le cran et la force suffisante pour s'opposer aux directives de Béhémoth?
(http://4.bp.blogspot.com/-y3dF9sh-qT0/TxMyrvi1BoI/AAAAAAAABvs/Rbt11B4I5XE/s1600/Zombillenium.jpg)
Amis des récits satyriques à l'humour acide, ne cherchez plus, cette BD est pour vous.
Avec son graphisme atypique et ses personnages hauts en couleur, doués d'un certain talent pour la tchatche, vous ne risquez pas de vous ennuyer. Entre le squelette d'un ancien pacifiste noir exécuté dans les années 50, la momie d'un ancien pharaon, la stagiaire tout droit sortie de Poudlard, le démon surpuissant qui peine à trouver ses marques, et les zombies qui font un remake du clip de Thriller, on n'a pas vraiment le temps de faire de pauses dans les péripéties qui s'enchaînent aussi vite que les cols de montagnes russes... Ça plus les dialogues savoureux (souvent truffés de références plus ou moins parodiques), tout est plus ou moins là pour une bonne tranche de rire.
Pourtant, si l'humour est bien présent, on s'aperçoit vite que le récit aborde plusieurs problématiques plus sordides. Après tout, aucun des employés n'a vraiment eu son mot à dire au moment de son embauche, et comme le rappelle le règlement intérieur (presque la devise du parc): "Ici on embauche pour l'éternité". Vous comprendrez pourquoi après des années de ce qui pourrait s'apparenter à une forme Burtonienne de l'esclavage, de nombreux employés sont à bout. La seule issue qu'il leur reste est de se faire licencier, mais cela revient à un envoi direct au niveau -9 du parc, à savoir les enfers et une nouvelle éternité de tourments. Pourtant nombreux sont ceux à tenter l'aventure, par révolte ou par désespoir, ce qui explique que la liste des employés soit régulièrement remise à jour, et qu'il faille apporter de nouvelles têtes continuellement.
En fait, les seuls qui profitent, ce sont les actionnaires: les mortels font grimper leurs actions, et Béhémoth fait le plein d'âmes.
Les 2 premiers tomes servent essentiellement d'introduction: on découvre le parc, son fonctionnement et surtout les personnes qui y travaillent, au cours de péripéties délirantes.
On arrive maintenant au tome 3 et jusqu'à présent, rien n'a pu remettre en cause la suprématie du conseil d'administration (pas même le fondateur du parc), mais les choses pourraient bien changer sous peu, sous l'impulsion de certains protagonistes.
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Warhammer 40000/L'Hérésie d'Horus T24: Félon.
Un jour, je vous expliquerais en un pavé long d'une page entière pourquoi c'est l'une des meilleures saga de SF que j'ai jamais lu et une lecture obligatoire pour toute personne intéressée par l'univers de WH40k
Mais là j'ai mon bilan 2013 à écrire et j'ai pas le temps :-\. Alors je vais juste dire que c'est un tome essentiel pour la saga, écrit de façon virtuose par un auteur jeune mais déjà d'un talent consommé. Qui parvient de plus à insuffler vie, complexité, doutes et proximité avec le lecteur avec des personnages qui représentent pourtant l'anathème de de ce que j'aime dans cet univers.
On peut haïr les Word Bearers, mais pas Argel Tal. On peut mépriser les World Eaters mais pas Kharn.
Et c'est évidemment bien plus complexe que ça.
En attendant la suite, Courage et honneur, frères de bataille! (Ou "Que brûle la galaxie!" selon votre obédience)
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Faudrait que je me lance des les sagas des univers Battle et 40K, mais j'ai toujours peur de tomber sur des romans de qualité au mieux passable qui ne sont là que pour contenter la base de fanboys boutonneux composant maintenant une grande partie de la clientèle de GW...
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Tu peux commencer L'Hérésie D'Horus les yeux fermé. La qualité est certes inégale, mais l’histoire compense les mauvais tomes, et le talent des meilleurs écrivains de GW porte les autres à des hauteurs incroyables. Fais-moi confiance, tu ne regretteras pas.
Je vais vraiment devoir le faire, ce pavé, si je dois te convaincre... :-\
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La stratégie Ender (Orson Scott Card): Un bon récit de science fiction, qui parvient à surprendre le lecteur avec un ou 2 twists bien amenés. Je n'ai pas encore vu le film, mais j'ai bien envie de constater par moi même si l'adaptation reste fidèle au livre. :)
Par contre, j'ai l'impression qu'il y a une suite (comprise dans ce qui s'appellerait le Cycle Ender), vaut-elle le coup et apporte-t-elle de nouveaux éléments ou peut-on se contenter de ce seul récit?
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Le deuxième livre, La voix des morts, vaut très très largement le coup (il a été autant primé que le premier) mais il est radicalement différent, j'aime autant prévenir. Les deux restants sont bons mais dispensables, il vaut mieux s'intéresser alors au cycle alternatif, La stratégie de l'Ombre qui racontent les histoires de Bean et de Peter. Ce cycle en 4 tomes est très bon, sans atteindre la qualité de La stratégie Ender et de La voix des morts mais il est plus proche dans ses thématiques de La stratégie Ender que ne l'est La voix des morts. Chronologiquement parlant, La stratégie de l'ombre se situe entre les deux donc j'aurai tendance à conseiller de le lire dans cet ordre là.
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(http://www.furet.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/8a02aedcaf38ad3a98187ab0a1dede95/i/063/9782258097063_1_75.jpg)
Qu'est ce qui peut lier entre eux une jeune noire née dans les années 60 dans un ghetto de Soweto (Afrique du sud), 3 soeurs Chinoises insouciantes, 2 frères jumeaux extrêmement différents, une jeune femme en colère, le roi de Suède et son premier ministre, ainsi que 2 agents du Mossad?
pour le savoir, découvrez le récit hilarant que nous propose l'auteur Jonas JONASSON, et oubliez les lois de la probabilité, qui n'ont plus vraiment cours ici. Je ne dis pas que l'enchaînement d'évènement proposé soit impossible, mais il reste fortement improbable (1 chance sur 45.666.212.810 selon "l'analphabète" du titre), et c'est justement de voir comment on part du point A pour arriver au point B qui est simplement génial. La plupart du temps, ce sont les interactions entre les multiples protagonistes hauts en couleurs qui seront le point de départ des rebondissements de l'histoire, plus un petit coup de pouce du destin pour influer sur la chance/malchance de ceux-ci.
Ce qui rend également le récit si plaisant à suivre, c'est le côté totalement satyrique de certains passages, et l'irrespect des règles en vigueur par l'héroïne (Nombeko Mayeki) qui bien que de couleur noire ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'hésite pas à remettre à leur place (voire manipuler) bon nombre de ses interlocuteurs blancs, alors que l'on nage en plein Apartheid.
Une bonne pioche que je conseille évidemment aux lecteurs avisés et passionnés. :)
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Aucun souvenir assez solide: J'ai profité de la sortie en poche du recueil de nouvelles d'Alain Damasio pour me le procurer.
Le style de Damasio est toujours aussi génial et rafraîchissant. Il parle souvent dans ses écrits de mouvement, de vitalité, et il ne fait pas qu'en parler: son écriture possède un vrai souffle, quelque chose de prenant qui rend sa lecture vivifiante avant même que l'on ait commencé à s'intéresser à l'histoire racontée.
On y trouve tous ses thèmes habituels: le langage et les jeux de mots, l'écriture fortement politisée et engagée, ce petit coté poétique, le mélange de SF et de fantasy... Et à chaque fois un concept qui ne peut que surprendre.
Comme tout recueil de nouvelles il y'a des inégalités. Pour moi la meilleure de toutes est So Phare Away, complètement magnifique. Encore une fois il y parvient à mêler un concept doté d'une grande force poétique et ayant un fort sens métaphorique pour faire passer son message d'écrivain engagé. L'histoire est superbe.
J'ai aussi beaucoup aimé Les Hauts-Parleurs, nouvelle visiblement vieille qui ressemble à une sorte de proto-Zone du Dehors, dont la dystopie est presque trop forte pour être subtile mais dont le concept et l'écriture reste tout à fait excellent. El Levir et le Livre est aussi très très bon, probablement la nouvelle la plus poétique derrière So Phare Away. Une stupéfiante salve d'escarbilles de houille écarlate (*reprend son souffle*) est celle qui ressemble le plus à la Horde du Contrevent avec son histoire de mu. Peu convaincu au début, la nouvelle pourtant la plus longue du recueil s'avale d'une traite avec son rythme effréné.
Quelques autres nouvelles me passent un peu au-dessus de la tête, pas mauvaises mais un peu trop perchées à mon goût, comme Annah à travers la harpe ou Sam va mieux.
Bref, avis aux amateurs de Damasio qui ne l'aurait pas encore lu. On continuera de pouvoir trouver ça pompeux ou prétentieux si l'on aime pas l'auteur (certains de ses jeux avec les mots sont presque too much par moment), mais moi j'adore toujours autant et j'attends son prochain roman avec impatience.
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50 Nuances de Grey
Ayé, j’ai fait ma bonne action girly de l’année. Après avoir tellement entendu parler de cette trilogie (je n’ai lu que le premier tome et je pense m’arrêter là), je me suis dit que je devais passer à côté de quelque chose, forcément. En fait non, j’aurais grandement pu m’abstenir de lire ce ramassis de conneries. 50 Nuances de Grey fait, selon moi, la même impression aux nénettes en ce moment, que l’avait fait Emmanuelle à l’époque, avec certes un public cible différent. D’accord, la narration est débridée et on parle de cul, mais on en parle ici beaucoup trop et un peu n’importe comment. Je parlais de ramassis de conneries, dans le sens où c’est un vrai arbre à fantasmes, peu apte à se réaliser dans la vie de tous les jours. On y parle d’une jeune vierge coconne de 21 ans, qui va découvrir « l’amour » auprès d’un milliardaire beau gosse aux tendances sexuelles BDSM. Ce bouquin peut se lire par n’importe quelle fille souhaitant s’échapper du quotidien, si elle a à minima une expérience en la matière. C'est-à-dire que j’ai grandement peur qu’une innocente adolescente lise ça en s’imaginant que cela se passe réellement comme ça … Sans spoiler, la protagoniste a, à la louche, une dizaine d’orgasmes par jour, même quand on lui effleure une seconde le bout du sein, really… Ce livre est affligeant de mièvrerie et se résume à une simple romance à l’eau de cul. Franchement, je ne saurais même pas à qui conseiller de le lire, si vous pouvez évitez, faites-le, vous ne passerez à côté de rien.
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(http://ressources.bragelonne.fr/img/livres/2009-06/0906-conan3-sb.jpg)
Conan le Barbare (Robert E. Howard): Le texte original, uniquement rédigé par le créateur du personnage mythique (parce qu'il y en a eu d'autre après semble-t-il) et dans l'ordre chronologique de sortie des nouvelles (Conan est déjà roi dans le premier récit).
En lisant les 3 bouquins (comprenant une grosse vingtaine de nouvelles), on se rend compte à quel point les différentes adaptations cinématographiques sont passées à côté de l'ambiance créée et voulue par Howard.
Conan est un vrai barbare, non pas dans le sens où c'est une brute épaisse bi-neuronale qui passe son temps se battre, boire et profiter de l'étreinte d'une (voire plusieurs) femme(s), mais plutôt parce que c'est un homme qui vit au jour le jour, sans réel but dans la vie, en s'adaptant aux situations rencontrées en cours de route et qui supporte difficilement de rester très longtemps au même endroit à se tourner les pouces...
Attention, Conan aime se battre, boire et courir les jolies filles, mais il serait réducteur de réduire sa personnalité à cela. Surtout que presque systématiquement, il fait cela à la mode barbare, d'une manière sauvage et primitive, presque instinctive. Même devenu roi, il suffit de peu pour que le vernis de civilisation qu'il s'efforce de maintenir pour tenir son rôle du mieux qu'il peut ne vole en éclat et qu'il redevienne la bête sauvage (le félin) qu'il est, surtout lorsque sa vie est en danger. C'est d'ailleurs un point sur lequel on insiste régulièrement: tout dans sa manière de se battre est instinctif plutôt que réfléchi et pensé, ce qui lui permet généralement de détecter une menace (et de réagir en conséquence) avant la plupart de ses alliés. C'est également ce qui explique qu'il connaisse une peur panique (et même s'enfuie) lorsqu'il rencontre une situation qu'il ne peut expliquer (le plus souvent d'origine magique) ou un adversaire plus bestial que lui. Mais comme une bête sauvage, il ne devient jamais plus dangereux que lorsqu'il est acculé et n'a d'autre échappatoire que de combattre.
On peut le constater régulièrement, il n'a pas vraiment peur de la mort, et l'accepte stoïquement si tel est son destin: on finit tous par mourir un jour et lui pas plus qu'un autre n'échappe au grand cycle de la vie. Par contre, ça ne veut pas dire qu'il se laissera faire sans rien dire, et même dans la pire situation, il continuera de se battre tant que son bras aura la force de tenir une arme (même de fortune).
Mais le point le plus intéressant reste son ignorance et son incompréhension totale du monde civilisé, et surtout de l'existence de classes sociales. Tuer un simple soldat ou un roi, peu lui importe: si on se met en travers de sa route ou qu'on lui cherche des noises, il faut s'attendre à en payer le prix fort. Comme il le dit à un moment: "Chez les barbares, personne ne songerait à insulter autrui, car il y a systématiquement le risque de recevoir un coup d'épée en retour, quel que soit le statut".
Il est curieux que la plupart de ses adversaires soient généralement des Pictes et ses alliés des civilisés, car il est finalement plus proche des premiers que des seconds, étant lui-même un Cimmérien issu des terres froides du nord, qui fit ses premières armes dès l'âge de 15 ans en participant à des raids sur des bastions Aquiloniens proches de la frontière.
Durant ses multiples voyages le menant d'un bout à l'autre du monde connu, il aura d'ailleurs l'occasion de constater par lui-même la décadence de bon nombre de civilisations, avilies par des générations de vie confortable et paresseuse, et dont certaines finissent par sombrer dans les plus sombres excès d'une telle existence.
Pour conclure, la pensée d'Howard sur l'ensemble de son œuvre pourrait se résumer ainsi: "La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte d'un simple concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher. (Au-delà de la rivière noire)"
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@Nakei: Ah, intéressant. Je ne savais pas que c'était des livres à la base. Au delà du fait que ça a l'air plutôt bon, tu trouve ça bien écrit?
Et sinon Avendil, tu pourrais m'en dire plus sur les Salauds Gentilshommes? quand je suis tombé dessus à la fnac, je me suis rappelé que tu les avais mentionné...
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Bien écrit, à la base se sont des nouvelles pour une revue mensuelle publiée aux Etats-Unis (Weird Tales) dans les années 30, spécialisée dans les récits surnaturels et fantastiques, et qui se démarquaient notamment par leurs couvertures présentant de jeunes femmes dénudées...
Mais il est certain que Howard parvient à distiller une ambiance prenante dans chacun de ses récits, améliorant son style à chaque nouvelle création.
Le plus intéressant dans l'édition que j'ai, c'est que l'on a droit au texte original, non modifié par un autre auteur (tant pour améliorer la qualité qu'adoucir la teneur du récit), ainsi qu'à une analyse de la carrière et du style de l'auteur, à chaque nouvelle aventure du barbare. :)
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Je viens de terminer Le cycle Ender, en 4 tomes: La stratégie Ender, La voix des morts, Xénocide et Les enfants de l'esprits.
Que dire sinon que cette saga est une vraie merveille. On nage en plein univers de SF, avec des personnages dont les actes ont des répercussions immenses sur le destin de l'Humanité (et d'autres espèces), pourtant n'espérez pas de grands passages d'action façon Star Wars. Le récit se veut relativement intimiste, avec un nombre somme toute réduit de protagonistes suivant un véritable parcours initiatique. Plus que de l'action et des paillettes, ce serait davantage de la philosophie (façon Candide de Voltaire) qui nous est servie ici, avec un brin de théologie par moments. Et pourtant, loin d'être indigeste la narration est véritablement plaisante et on s'attache sans peine à chacune des personnes croisées en cours de route, même les plus étranges. :)
Maintenant, à propos du film, je ne sais pas si le réalisateur avait prévu d'adapter l'intégrale de la saga. Le pari me semble en effet extrêmement risqué: on obtiendrait certes un résultat grandiose, mais je crains que le grand public ait (hélas) tendance à bouder une histoire davantage portée par les dialogues très intellectuels et humanistes que par les effets spéciaux et l'action. Au final, on aurait un film de niche (un peu comme Dune), mais je doute que ça suffise pour motiver les producteurs Hollywoodiens à sortir le chéquier de leur poche. :(
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Je ne peux que te conseiller la stratégie de l'ombre, situé chronologiquement entre La stratégie Ender et La voix des morts, saga sur le personnage de Bean.
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Maintenant, à propos du film, je ne sais pas si le réalisateur avait prévu d'adapter l'intégrale de la saga.
Et puis surtout le film, que j'ai beaucoup aimé, n'a pas eu un gros succès (http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=endersgame.htm), ce qui compromet encore plus une éventuelle suite.
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Orson Scott Card est un très bon écrivain mais il s’éparpille énormément et n’achève que peu de ses cycles. Le cycle d'Ender est loin d’être fini. C'est la une réaction de fan boy déçu.
Le cycle d'Ender fait partie des tres bonnes voire excellente sage de SF, la suite prend une tournure différente de l'ambiance militaire qui couvre l'ensemble du premier tome.
Dans les oeuvres moins connues d'Orson Scott Card il y a aussi la sage d'Homecoming est aussi très bonne mais se suspend sans réellement de fermeture
Niveau cinématographique, je ne sais pas je fus plus qu’agréablement surpris par le film Ender's Game mais je ne pense pas que la suite aurait un intérêt au cinéma, c'est plus cérébral qu'autre chose. Un spin off et une suite sur Shadow War qui a légèrement plus d'actions peut être.
J'ai eu une grosse fringale de lecture dernièrement et dans le type de roman saga à ambiance militaire nous avons
la saga Vorkosigan de Lois Mc Master Bujold. Excellente maîtrise d’écriture les romans sont tous une histoire unique, pas réellement autonomes au vu des répétitions et références sur les derniers tomes mais l'ensemble au travers de la dynastie Vorkosigan s'articule de belle et bonne façon. Cet oeuvre est bien connue en France.
A ambiance militaire SF tout du long la saga Honor Harrigton (13 tomes) de David Weber. Une série assez bonne, qui se base dans la trame donnée sur les relations géopolitiques entre plusieurs entités (le royaume stellaire de Manticore, la république havrienne, l'alliance terrienne etc), le conflit et son évolution en se focalisant sur le parcours d'un capitaine d'enseigne de la flotte royale de Manticore.
Dans un registre similaire mais différent, la saga of the lost fleet (la flotte perdue) de Jack Campbell un premier arc en 6 tomes. Du conflit, de la marine spatiale, les errements et évolution du héro et autres protagonistes. C'est bon mieux écrit que du Clancy avec néanmoins quelques répétitions.
Je vous donne une idée général du plot.
Pour la trame: Un conflit éclata entre l'alliance et les syndics. L'ouverture de conflit se fit sans déclaration préalable des syndics et seules le sacrifice vaillant du capitaine Jack "Black" Geary permit a la flotte prise en traîtrise de s’échapper. IL devient le héro et ce sacrifice le modèle des officiers de l'alliance.
Le conflit perdura plus de 100 ans et c'est une alliance usée et éreintée qui joue son va-tout en envoyant une flotte de la dernière chance au coeur de l'amas stellaire du syndic.
Le sort leur joua un premier tout en leur faisant découvrir le module de survie du capitaine Jack Geary, l'homme sera t il a la portée du héro ?
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L'épée de vérité (Terry GOODKIND): En sauvant d'un redoutable "quatuor" d'assassins la mystérieuse Kalhan, Richard Cypher, simple forestier, ignore qu'il vient de mettre en marche son destin. Devenu le "sourcier de vérité", un personnage dont les paroles et l'épée enchantée font trembler les plus grands royaumes comme les souverains les plus puissants, il s'engage dans une guerre dont l'issue déterminera l'avenir du monde et de la magie.
(http://www.images-booknode.com/book_cover/1/full/l-epee-de-verite,-tome-1---la-premiere-lecon-du-sorcier-867.jpg)
Série de fantasy comprenant à l'heure actuelle une quinzaine de tomes, L'épée de vérité entraîne le lecteur dans une épopée n'ayant que peu de choses à envier à l'univers de Tolkien et d'autres.
Rien que sur la longueur, sachez que chaque tome fait facilement entre 500 et 600 page (voire plus), de quoi occuper votre soif de lecture pendant de longues heures... Pourtant, j'avoue que sur les premiers tomes, je restais sceptique: le style me semblait encore maladroit et les conclusions de chaque tome un peu trop rapides à mon goût. Fort heureusement, l'auteur s'est rapidement amélioré, proposant un récit d'une richesse rarement égalée, dont certains passages m'ont véritablement enchantés.
Actuellement au milieu du septième tome, je peux affirmer qu'on se retrouve actuellement en plein cœur de l'action, avec un conflit opposant 2 grandes puissances dans un affrontement aussi brutal que désespéré. Et outre les batailles ou la stratégie militaire, chaque nouvelle aventure réserve son lot de mystères, de découvertes, de complots et de trahisons. Dans un monde où la magie existe et réserve bien des surprises (façon armes de destruction massive), il devient difficile de prévoir l'issue du conflit, et les personnages donnent souvent l'impression d'avancer sur une corde raide, ou chaque victoire (même mineure) est un soulagement, tandis que les revers infligés à Richard et ses alliés menacent systématiquement de faire basculer le monde dans le chaos.
Les personnages sont bien écrits et complexes, réservant régulièrement des surprises qui ne manqueront pas d'enthousiasmer le lecteur.
De même, l'univers est loin d'être idéal, étant régulièrement le théâtre de massacres et pillages à grande échelle (avec tout ce que cela sous-entend), peu avares de détails sordides et cruels.
C'est bien simple, je pense préférer ce récit à celui (pourtant acclamé, à juste titre) du Trône de Fer, malgré mes réticences initiales.
Il existe apparemment une série télé reprenant les évènements du premier tome, sortie en 2008 et produite par Sam RAIMI: Legend of the Seeker (Fiche Allociné) (http://). Mais apparemment, la série n'a pas connu le succès escompté, et s'est arrêtée après seulement 2 saisons. Qui plus est, il s'agissait (au vu des critiques) d'une adaptation assez libre ne respectant pas vraiment le matériau d'origine. Dommage, car il y aurait matière à obtenir quelque chose d'aussi impressionnant (sinon plus) que Game of Throne...
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J'ai li la série de livre il y a quelque années. J'ai vraiment bien aimé, mais il y a chose que j'ai vraiment détester par dessus tout est que l'auteur rencontre les événements des volumes précédent beaucoup trop longtemps. À la longue, c'est un peu chiant. Il y a un volume que je n'ai pas trop aimé qui est centré sur d'autre personnages. POur ma part, j'ai été déçu par la fin du livre. Je n'ai pas lu les spin-off qui se passe après la série. Je risque de le livre un jour.
Est-ce que tu as la chance d'avoir lu Dette d'os? C'est très court et pas trop pire. D'ailleurs, dans dette d'os tu peux voir:
Une inquisitrice s'en prendre à une Morth-sid.(plus très sur du nom)
Dette d'Os ses passe bien avant L'épée de vérité.
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J'en suis encore à la moitié, donc je te dirai ce que j'en ai pensé quand j'aurai fini. Le 7ème tome semble en effet centré sur 2 nouveaux personnages, mais ça ne me pose pas de problème outre mesure, puisque l'histoire reste intéressante.
Pour le moment, je n'ai pas vu trop de "rappels", et pas si longs que ça si on compare à la taille des bouquins.
Par contre, on ne dit pas Morth-sid mais Mord-Sith... ;)
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J'ai lu de mauvaises critiques sur L'Epée de vérité tiens, on dit que les premiers livres sont biens mais que la suite laisse à désirer.
Je suis en train de lire La Horde du Contrevent (il était temps). Ebin c'est pas du gâteau. Mais je m'accroche. Je suis souvent obligée de relire les paragraphes pour bien les capter, et chercher les mots dans le dictionnaire. Et c'est embêtant parce qu'il y a beaucoup de mots inventés en fait... Mais une fois qu'on prend l'habitude du style ampoulé, c'est vraiment quelque chose de superbe, je comprends qu'on classe ça parmi les grandes oeuvres littéraires. En fait, c'est nouveau, étonnant, très étonnant. Surprenant. Déroutant plutôt. Enfin tous les synonymes quoi.
En fait je découvre la fantasy française, après les polars français. (Je suis pas très "made in France") C'est pas mal du tout, agréablement étonnée par Druide d'Olivier Peru, même si le dernier tiers du livre ne vaut pas les trois premiers qui sont excellents, et par La Geste du Sixième Royaume d'Adrien Tomas. Je dirais en fait que même si les histoires ne sont pas forcément originales, et le style génialissime, il y a un petit quelque chose de chaleureux que je n'ai pas trouvé par exemple chez David Gemmell (que j'aime beaucoup cependant) ou Tolkien (que je n'ai ja-mais réussi à finir, tellement j'ai trouvé ennuyeux le Seigneur des Anneaux).
Et décidément, je n'arrive vraiment pas à me résoudre à lire Le Trône de Fer, c'est sûrement dû à l'influence de la série TV.
Après la Horde du Contrevent, je chope l'Assassin Royal !
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Après la Horde du Contrevent, je chope l'Assassin Royal !
Je te conseille aussi vivement de t'intéresser par la suite au reste des oeuvres de l'auteur. La Zone du Dehors est tout aussi excellent, quoique dans un style assez différent, et son recueil de nouvelles Aucun souvenir assez solide contient plusieurs perles.
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Je te conseille aussi vivement de t'intéresser par la suite au reste des oeuvres de l'auteur. La Zone du Dehors est tout aussi excellent, quoique dans un style assez différent, et son recueil de nouvelles Aucun souvenir assez solide contient plusieurs perles.
Oui, y a la Cité des Anciens qui fait très envie aussi.
En fait j'ai même pas encore commencé, mais considérant que la plupart des gens voient l'Assassin Royal comme étant le top niveau fantasy aux côtés de Tolkien et George R. R. Martin, je me suis dit que ça valait le détour, et que je ne devais pas bouder ça. Et je dois dire que y a encore plein d'autres trucs qui me bottent bien comme le cycle de la Belgariade de David Eddings ou les bouquins de Joe Abercombie.
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Non je parlais de Alain Damasio en fait pour ces deux bouquins :P
Mais oui, je ne sais pas si je porterais ça aux cimes de la fantasy mais l'Assassin Royal c'est vraiment très bon. Au moins pendant les six premiers tomes (de l'édition poche française, doit y'en avoir moins en version originale), en tout cas. Pareil pour La Belgariade, toute mon enfance ce bouquin. Basique mais tellement bon!
Sinon de mon coté entre deux japoniaiseries je me suis enfin attaqué aux Collected works of Edgar Allan Poe qui traînait sur mon étagère.
Etant le plébéien que je suis, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire beaucoup d'auteurs qui écrivent vraiment bien en anglais, donc je prend déjà énormément de plaisir rien qu'à travers la qualité de sa prose.
Ses nouvelles de mystère/horreurs, les plus connues, sont vraiment intéressantes. Si elles auront un peu de mal à vraiment horrifier le lecteur moderne, elles possèdent en revanche une vivacité et une profondeur vraiment impressionnantes. Certaines descriptions sont assez époustouflantes.
Mais j'ai aussi pu découvrir ses nouvelles satiriques et humoristiques, qui sont très bonnes aussi. L'occasion entre autres de découvrir que le milieu du journalisme à l'époque et l'internet d'aujourd'hui, c'est un peu la même chose, on se déboite à coup de pavés de texte et d'ironie dégoulinante. On a juste pas la même virtuosité du discours :P
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oooohhh Ok ! Je ne sais pas si je pourrai me farcir d'autres Damasio tout de suite ...
Tu lis Poe en anglais ? Non parce que Edgar Allan Poe est surtout célèbre grâce aux traductions de Baudelaire, du coup, c'est plutôt en français qu'il est intéressant de le lire. En même temps, Baudelaire a peut-être pas tout traduit non plus, je sais pas. Mais je me souviens en fac, notre prof de littérature nous disait qu'on pouvait mourir après avoir lu Baudelaire (c'est à discuter je trouve) et que ce n'est pas Poe qui a écrit de réels bons trucs, mais Baudelaire qui en a fait des oeuvres de littérature.
Personnellement, je ne suis pas super fan, je trouve qu'on fait difficilement mieux que Stephen King ... Bon après c'est un autre débat, et je suis bon public populaire.
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Tu lis Poe en anglais ? Non parce que Edgar Allan Poe est surtout célèbre grâce aux traductions de Baudelaire, du coup, c'est plutôt en français qu'il est intéressant de le lire.
Rien ne m'empêche de faire les deux :D Mais actuellement oui, je le lis en anglais.
Ça vaut ce que ça vaut de ma part puisque je ne suis pas non plus un expert en anglais ni en littérature anglaise mais je pense pouvoir dire que Poe écrit déjà vraiment bien de base.
oooohhh Ok ! Je ne sais pas si je pourrai me farcir d'autres Damasio tout de suite ...
C'est probablement moins hardcore que La Horde du Contrevent, quand même.
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Si on n'a pas de problème de compréhension je trouve ça nettement plus intéressant de lire une œuvre en version originale. Surtout dans le cas de l'Anglais où certaines expression idiomatiques se perdent dans des traductions étoffées (et qui peuvent au passage rendre le texte un peu lourd).
@ Down: Tu m'as donné envie de relire les nouvelles de Poe. Je me souviens d'une des plus connues qui s’intitule Le Chat Noir, le récit est à glacer le sang. Je ne sais pas si elle est incluse dans ton recueil mais elle vaut le détour.
Pour ce qui est de l'Heroic Fantasy je conseille la trilogie de Guy Gavriel Kay: La Tapisserie de Fionavar, j'avais eu un peu de mal à me plonger dans l'univers au début mais j'ai vite fini accro.
Pour l'Epée de Vérité respect à ceux qui ont le courage de se taper les 14 tomes, j'ai jamais pu finir le premier. :/
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Moi aussi j'ai entendu de très mauvaises critiques sur la suite de l'Epée de Vérité, donc ça doit pas être si infondé. J'ai jamais dépassé le premier que j'ai trouvé pas mal mais sans plus. L'inclusion de pas mal d'érotisme dedans était intéressant, mais le reste était bof.
En Fantasy Française, je vous conseille pour ma part le génial Gagner la guerre, de Jean Philippe Jaworski, qui met en scène une série de personnage tous plus cyniques, traîtres, sans foi ni loi et égoïstes les uns que les autres dans une sorte de Venise travestie et crasseuse. Et quand le héros est le pire de tous les salauds, c'est encore mieux. 8)
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Moi aussi j'ai entendu de très mauvaises critiques sur la suite de l'Epée de Vérité, donc ça doit pas être si infondé. J'ai jamais dépassé le premier que j'ai trouvé pas mal mais sans plus. L'inclusion de pas mal d'érotisme dedans était intéressant, mais le reste était bof.
Je partage ton avis, quoique l'érotisme, je le cherche encore. J'ai du lire les dix premiers tomes, plus pour voir où ça allait que par réel intérêt. La sauce gnan-gnan du truc m'agaçait pas mal en fait, j'étais plutôt fan des longues pages de description des moments de torture aha. Malgré tout on retombe dans les mêmes travers tome après tome.
Sinon je rebondis sur un post plus haut concernant Damasio. La Horde du Contrevent a été le premier livre que j'ai lu de lui et il est vrai que c'est assez lourd pour commencer. Comme Down, je vous conseille plutôt La Zone du Dehors, qui est mon oeuvre préférée de l'auteur. Le thème est plus abordable et l'écriture volontairement plus fluide.
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Moi aussi, la Zone du Dehors est un bouquin que j'ai énormément aimé. Légèrement plus que la Horde du Contrevent, d'ailleurs. (Mais juste légèrement)
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A noël, on m'a offert les 2 premiers tomes de la saga Chroniques des dieux.
(http://www.elbakin.net/fantasy/modules/public/images/livres/livre-l-ombre-de-l-assassin-361-1.jpg)
Je viens donc de terminer L'ombre de l'assassin, et ma foi c'est pas mal. Déjà ça n'a pas l'air de se lancer sur 15 tomes comme pour L'épée de vérité, et en 3 tomes, je pense que l'auteur ne se perdra pas dans de looooooooongs passages de "flashback" pour rappeler les évènements des tomes précédents (un problème récurrent de la saga citée plus haut).
En tout cas, ce premier tome est plaisant et nous propose une aventure plutôt bien ficelée, quoiqu'un chouïa superficielle dans la résolution des problématiques mises en place.
Peut-être pas un futur classique, mais un récit plaisant malgré tout.
L'histoire se déroule dans un monde dans lequel les dieux vivent parmi les mortels, apportant leur bénédiction aux territoires auxquels ils se lient. Leur puissance est telle que même leurs fluides vitaux (le sang, les larmes, la sueur, l'urine, les défections, le sperme ou les menstruations selon le sexe...) sont dotés de propriétés spécifiques et définies, permettant de pratiquer une certaine forme d'alchimie ou d'enchanter des objets.
Tylar, un ancien chevalier banni de son ordre et devenu esclave depuis plusieurs années déjà, assiste au meurtre d'une de ces divinités, évènement que l'on croyait jusque là impossible. Dans un dernier souffle, cette dernière va transférer en lui une partie de ses pouvoirs et de son âme, et lui demandera de retrouver la piste de son meurtrier. En cas d'échec, un conflit destructeur pourrait signifier la fin des temps.
Puisqu'on est dans la fantasy, j'aimerais découvrir un peu de Terry PRATCHETT. Si ça vaut le coup selon vous, y-a-t-il des romans particuliers de l'auteur à lire?
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Ça a l'air bien tentant ta trilogie! :o
Puisqu'on est dans la fantasy, j'aimerais découvrir un peu de Terry PRATCHETT. Si ça vaut le coup selon vous, y-a-t-il des romans particuliers de l'auteur à lire?
Un ami qui est fan m'a fait lire La Huitième Couleur, qui est le 1er tome de la série du Disque-Monde, mais franchement vu que c'est de la parodie faut adhérer à l'humour, ça n'a pas été mon cas. :lips:
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Pratchett c'est un style particulier. Ces premiers bouquins posent la base mais ne sont pas les meilleurs ; Mortimer et Les Petits Dieux sont de bonnes portes d'entrée. De fait, chaque tome des Annales du Disque-Monde sont indépendants.
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(http://www.images-booknode.com/book_cover/182/full/gagner-la-guerre-181631.jpg)
Gagner la guerre de Jaworski :
Zankaze en parlait la page précédente. Eh bien, quelle claque. J'en ai lu des romans de fantasy, et bon nombre de très bons. Porté par les bon goûts de mon père en la matière, j'ai passé parmi les plus belles heures de mon adolescence un livre entre les mains.
Eh là je reste impressionné par le style de l'auteur. La mise en scène brillante, où le personnage qu'est Don Benvenuto narre ses aventures, avec un ton moqueur et désabusé, dur et cynique mais étrangement touchant et humain. J'ai ri aux éclats bon nombre de fois devant ses jeux de mots et expressions complètement géniales, son ton espiègle et, pour couronner le tout, les passages où le sacripant s'adresse au lecteur sont vifs de naturel et contribuent à nous rendre concerné par l'histoire du bandit.
Parce que Don Bevenuto est un assassin, un voleur, un fourbe, un homme dangereux. Mais aussi et surtout, un humain qui fait des erreurs, se laisse aveugler, manipuler, a ses espoirs et son code de l'honneur, je n'ai jamais lu l'histoire d'un personnage fictif qui m'ai paru aussi vivant, aussi vrai.
Les scènes d'action et les réflexions et pensées de Don Bevenuto sont un des gros points forts de l'ouvrage (assez solide tout de même, 1000 pages bien denses en un unique tome), ses cavalcades folles dans les rues et sur les toits de la capitale républicaine vous prennent aux tripes de manière très efficace, et on les finit le souffle court. Mais cela apporte aussi la seule ombre de ce tableau : en contraste, certaines descriptions à rallonge sont longues, voir même lourdes. Cette petite arythmie, à la source de légères exaspérations de ma part, est cependant vite oubliée grâce aux traits d'esprit tordus du bretteur, nous menant toujours plus loin dans la folie et l'intime de sa vie mouvementée et chaotique, haute en rencontres dangereuses et touchantes.
C'est le cœur serré que j'ai fermé le livre, parce qu'au final comme il le dit lui même, après un récit paraissant aussi franc et vous impliquant autant, Benvenuto devient un peu votre ami.
Je ne peux que vous le recommander chaudement, il a gagné une place éternelle au cœur de ma bibliothèque.
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Le recueil de nouvelles Janua Vera est à lire aussi alors si tu as apprécié. Il creuse l'univers du Vieux Royaume, c'est très bien écrit, et il y a aussi la première apparition de Benvenuto. 8)
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Merci pour l'info, je lirai ça sans faute ! Cet été je me pencherai aussi sur ses jeux de rôles, Te Deum pour un massacre a l'air assez intéressant.
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L'assassin Royal (Robin HOBB):
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/419PeRHC59L._SY344_BO1,204,203,200_.jpg)
Un matin d'hiver, un vieil homme frappe à la porte d'un château, accompagné d'un jeune garçon de 6 ans. Il annonce au garde de faction que celui-ci est le bâtard d'une grande lignée de la noblesse, et qu'il refuse de s'en occuper davantage, malgré les suppliques de la mère de celui-ci.
Très vite, le jeune homme devient sans le savoir une grande source de troubles dans le royaumes des 6 Duchés: bien que ses origines troubles lui interdisent tout accès dans la ligne succession à un quelconque titre de noblesse, certains voient en lui une menace ou un pion malléable à souhait dans une cour où les complots sont monnaie courante. Pour pallier à toute situation critique future, le roi (Subtil de son nom) décide d'en faire un serviteur dévoué et fidèle, en le faisant secrètement initier aux arts de l'assassinat, en échange de sa protection.
Commence alors pour Fitz un long apprentissage dans une époque trouble durant laquelle il devra rapidement apprendre à différencier ses amis de ses ennemis, et faire des choix entre ses désirs et sa loyauté au roi qu'il a juré de servir.
Mon avis: J'ai lu les 2 premiers tomes et pour l'instant, j'accroche sans trop de difficulté. Le monde et les personnages me semblent plus chaleureux que ceux de L'épée de vérité, et je trouve le style un peu moins lourd à suivre. C'est peut-être encore trop tôt pour l'affirmer, mais l'auteure semble nettement moins encline à se répéter dans de longs flashbacks, et l'action avance de manière nettement plus fluide.
Et surtout, je n'ai pas l'impression qu'un message politique se cache derrière chaque nouvelle description et aventure, chose qui m'avait rapidement frappé et dérangé à mesure que j'avançais dans le récit de Terry GOODKIND.
Qui sait, peut-être que je me lasserai également au bout de 9 tomes, mais pour l'instant, j'accroche sans difficultés.
J'ai également attaqué la série Néogicia (Fabien FOURNIER), dont le tome 2 devrait sortir prochainement. Pour ceux qui connaissent, il s'agit d'un spin-off à la web-série Noob, adoptant une ambiance nettement plus sérieuse et sombre que celle des aventures de la pire guilde du jeu Horizon 2.0.
Le style est sympa et se lit sans difficulté particulière. J'attends de voir la suite avant de juger si on a véritablement une bonne saga, mais le premier tome est encourageant.
(http://www.babelio.com/couv/69908_aj_m_5896.jpeg)
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9 tomes ?
L'Assassin Royal, c'est six tomes. Puis il y a une série spin-off, Les Aventuriers de la mer, qui elle fait neuf tomes, elle se passe dans le même univers, même s'il faut un moment pour faire des recoupements. Et la suite de l'Assassin Royal, qui est appelée le Prophète Blanc, se passe chronologiquement après Les Aventuriers de la mer, fait 7 tomes de plus.
Apparemment la série est repartie avec une autre suite encore.
La première partie de l'Assassin Royal, j'aime bien. C'est la deuxième partie qui traine en longueur, car au final il y a les mêmes recettes, avec à peu près les mêmes personnages. Mais juste la première partie ça se tient.
Personnellement je préfère le spin-off, qui est un peu style Pirates des Caraïbes. Et même s'il y a du héros qui souffre, ce n'est pas au point d'avoir un nouveau Jésus ^^ C'est très américain et surtout protestant, cette manie d'affronter l'adversité, à force c'est usant. Les Aventuriers de la mer se passe dans le sud, l'ambiance est bien plus chaleureuse que ces mondes nordiques de l'Assassin Royal.
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Ça dépend comment tu comptes. Dans le découpage français la série est vendue en 13 tomes qui sont tous dans la série "L'assassin royal" - à moins qu'entre temps il y'ait eu un changement de marketing. En VO ce sont deux trilogies distinctes. Et y'a effectivement un troisième trilogie (série?) qui vient de démarrer, on arriverait du coup à 9 tomes en VO.
Je ne pense pas qu'il faille non plus penser aux Aventuriers de la Mer/Liveship Traders comme un spin-off, juste une histoire dans le même univers. Dans le même genre y'a aussi La Cité des Anciens/Rain Wild Chronicles. C'est bien parce qu'il y'a des dragons.
Je trouve que Liveship Traders et Rain Wild Chronicles sont un peu dans le même ambiance que l'Assassin Royal après les deux premiers tomes anglais/trois premiers tomes français: on part de l'ambiance chateau médiéval, intrigue politique et centré sur le héros, pour un trip aventure avec pas mal de choses bizarres, centré sur plusieurs personnages plutôt qu'un seul, etc
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Effectivement l'édition française fout bien le bordel (une spécialité chez Pygmalion).
Les Aventuriers de la Mer n'est pas qu'une histoire dans le même univers, il y a vraiment la chronologie qui est respectée. Et si c'est anecdotique quand on lit cette série d'entendre parler des dragons, la suite de l'Assassin Royal est bien plus forte lorsqu'elle est lu après.
Le personnage du fou est beaucoup plus extraverti dans Liveship Traders, il est vraiment enrichi d'une manière impossible dans le cycle Assassin Royal.
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Je viens de finir les 6 tomes de L'assassin royal, et le récit bien que classique était plutôt intéressant à suivre. J'essaierai d'attaquer prochainement la "suite" (si l'on en croit le format de l'éditeur qui annonce 13 tomes au total). :)
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J'ai pu renouer avec la lecture pendant les vacances, avec un plaisir que j'avais presque oublié :
Mistborn - Brandon sanderson : Plus belle découverte de l'été sans aucun doute. Une histoire poignante grâce essentiellement à sa magie originale et très "cinématographique" donnant lieu à des combats en 3D terriblement bien décrits et immersifs. Le premier tome était un vrai coup de cœur, le second était tout aussi bon même si dans un registre différent. J'ai quand même fait une pause avant d’attaquer le deuxième tiers du tome trois qui annonce d'ores et déjà du lourd.
Le classique du commencement avec une vision très manichéenne des choses, pour ensuite comprendre que les choses ne sont malheureusement pas aussi simples est exécuté avec beaucoup de succès pour moi, et une belle manière de raconter comment un simple homme peut devenir un dieu.
Et puis c'est globalement bien gros bill, donc j’adhère naturellement :P
La mâlerune - Pierre gimbert T1 puis Michel Robert T2 et 3 : Je me suis lancé dedans à cause de Michel Robert, qui n'a pour moi plus rien a prouver après la saga de l'Ange du chaos. C'est au final très symapthique. Une sorte de road trip heroic fantasy avec des démons de partout, un petit groupe de 4 pour l'essentiel de l'aventure, des changements de points de vue qusi-inexistants donnent une lecture facile et agréable. La magie est très bien développée sans tomber dans les grandiloquentes explications, les personnages attachants, les combats prenants.
Pas grand chose à redire si ce n'est qu'on tombe un peu vite dans la répétition avec le vilain Greyor qui finalement nous fait toujours les même fourberies, les problèmes qui ont tendance à se résoudre sur un roulement de 3 solutions différentes sur toute la trilogie et le délire avec Ariale, la gamine de 9 ans (aucune idée de son âge mais c'est l'idée) qui part en aventure, à cheval ou à pieds pendant des mois à traverser le monde, en campant à la belle étoile, escaladant des falaises et combattant tous les deux jours mais réussit quand même à sauver le groupe régulièrement. Mais ça, c'est peut être juste que j'ai du mal avec ce genre de personnages.
Le dernier souffle - Fiona McIntosh : En trois tomes, on part d'une très bonne idée. Le héros se retrouve à prendre possession du corps de tous les infortunés qui le tuent, c'est très bien traité dans le tome un. Malheureusement on tourne vite en rond, ça avance assez lentement même si on reste bien tenu en haleine. On se retrouve à courir après les pages pour savoir la suite mais, arrivé à la fin, on se rend compte que c'était pas si bien que ça. La niaiserie des passages romantiques n'a rien à envier à nos pires comédies romantiques scolaires d'animation, et le traitement inintéressant au possible de certaines des dernières "possessions physiques" du héros rendent le tout assez moyen.
Ma prochaine lecture sera probablement La première loi, de Joe Abercombie.
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Fils-des-Brumes/Mistborn m'a complètement converti à Brandon Sanderson. Le troisième tome m'a asséné une claque magistrale. L'oeuvre est merveilleusement bien ficelée et retombe à la perfection sur ses pieds.
Je t'invite à enchaîner sur l'Alliage de la Justice, qui se passe dans le même univers des centaines/milliers d'années plus tard, lorsque tu auras terminé la trilogie.
De Brandon Sanderson, il y a d'autres réelles pépites.
A mon goût : La Voie des Rois - Les Archives de Roshar fait partie des meilleurs romans de fantasy qu'il m'ait été donné de lire, même s'il ne compte malheureusement que deux tomes (volumineux), et les oneshots Warbreaker et l'Âme de L'Empereur sont savoureux également ~
(J'ai également lu Elantris, qui est son premier ouvrage apparemment, mais je ne lui ai pas trouvé le même éclat, même s'il demeure sympathique.)
La Mâlerune : C'est amusant mais, c'est par affection pour Pierre Grimbert que j'en avais fait l'acquisition. J'avais apprécié le premier tome, et absolument aucun des suivants... j'ai fini par trouver l'explication de mon trouble dans le fait que Grimbert n'avait rédigé que le volume original, et que Robert s'était chargé de la suite. Manifestement, son style un peu plus cru n'avait pas fait mouche chez moi.
De mon côté, j'ai commencé La Chambre Rouge d'Edogawa Ranpo, et je comprends un peu mieux les propos de Deluxe dans le sujet associé à l'anime... Rien que la première nouvelle m'a donné des hauts-le-coeur. J'aurais dû me douter que ça n'était pas des histoires pour les petites natures de mon genre ~
Je vais persister un peu, mais l'érotico-grotesque nippon, c'est particulier.
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Damasio - Aucun souvenir assez solide, première nouvelle : J'ai pas trouvé ça génial, mais j'ai adoré le concept. Alors que la plupart des mots sont devenus payants dans l'espace public, un type raconte l'histoire d'un fou entrant en résistance contre les grandes corporations pour protéger le mot chat, et toutes ses extensions (chat-rit-va-rit, chat-loupe, chat-luthier...)
Mass effect - Ascension : ça m'ennuie cette volonté de faire passer Cerberus pour des méchants de la part de l'auteur de la série. ça aurait été bien mieux s'ils étaient un peu moins fanatiques et un peu plus intelligents. Protéger l'humanité d'une galaxie qui la considère néfaste est une volonté compréhensible. Pas la peine d'être néo-nazi pour vouloir lui donner une vraie place. On dirait que l'homme trouble est la seule personne censée du groupe...
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Par rapport à l'Assassin Royale (mon auteure préférée c'est Robbin Hobb),
pour Nakeï si tu veux tu peux te les lires dans l'ordre chronologique de l'histoire.
Après les 6 premiers tomes. Tu enchaines sur les Aventuriers de la Mer. La différence c'est que l'aventure ne se passera plus dans les six duchés, plus d'artiseurs donc (bien que tu pourras repérer si et là différentes manifestation de l'Art), et plus de récit à la première personne mais plus le roman feuilleton où tu vas suivre différents groupe de personne qui vont se réjoindre. Classique quoi. Après le cycle du Prophète blanc (donc les tomes 7 à 13) que je te conseille vivement si tu as apprécié le premier cycle. On retrouve ce bon vieux Fitz et il a pris un peu de balais. Toujours le même, en un poil plus nerveux.
Ensuite encore dans la chronologie, qui se passe même quelques années après le cycle du prophète blanc, le cycle de la cité des anciens, qui reprend certains héros des Aventurier de la mer. Bon, la l'auteur, exprime plus sa libido, mais ça reste quand même vachement sympa mais dispensable. Ca rajoute pas mal de BG par contre et répond a certaines questions posés dans le premier cycle de l'assassin royal qui n'avait pas trouvé de réponse. Par contre MEGA SPOIL, il y a un élément que tu as vu dans le premier cycle, amener dans les aventuriers de la mer, qui intervient aussi dans le deuxième cycle de l'assassin royal, qui est là partie prenante de l'histoire dans le cité des anciens. Et ces êtres, sont priceless, ça se marre bien avec eux.
Et là la dernier cycle sortie, Le fou et l'assassin, qui fait suite à tout ça. Se passant plusieurs années après le deuxième cycle et quelques années après La cité des anciens. Il y a quand même une nette différence de qualité entre les cycle avec Fitz et ceux sans. Par juste le personnage de Fitz et le prisme de sa vision. Mais le reste est très bon si tu as aimé le style de l'auteure. Ils se dévorent ses bouquins.
Aussi tu as deux petites nouvelles complémentaire sur l'univers. Une sur le Prince Pie concernant les Six Duchés et qui a surtout rapport avec le deuxième cycle de l'assassin royale et une sur les fondateur de Terrilville donc en rapport avec les aventuriers de la mer. Ce cycle là, d'ailleurs apportant beaucoup sur l'univers des Anciens (nom du monde il me semble). Genre c'est grand y a de quoi faire.
Ah aussi, l'auteure est cohérente, pas de problème tous se tient bien entre les différents cycles, tous se complètent sans être non plus totalement indispensable pour apprécier tel ou tel cycle. La grande classe quoi.
Sinon les autres livres de l'auteure sont très sympa aussi. Ceux là n'ont alors là, rien à avoir avec le monde des anciens. Ki et Vandien, c'est vachement sympa, un univers un peu à part et une héroïne qui a de la classe. Et le Soldat Shaman série de trois Tomes dans sa version originale, et ça c'est génial. J'y reviendrai plus tard.
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Damasio - Aucun souvenir assez solide, première nouvelle : J'ai pas trouvé ça génial, mais j'ai adoré le concept. Alors que la plupart des mots sont devenus payants dans l'espace public, un type raconte l'histoire d'un fou entrant en résistance contre les grandes corporations pour protéger le mot chat, et toutes ses extensions (chat-rit-va-rit, chat-loupe, chat-luthier...)
Ce n'est probablement pas la mieux réalisée, mais le concept est effectivement fabuleux. Mon favori reste le non-chat-lent.
Je pense que la meilleure nouvelle du recueil c'est So Phare Away, qui était vraiment splendide. Y'en avait plusieurs autres très bien qui m'échappent aussi. Les Furtifs ne peut pas arriver assez vite...
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J'ai lu ça y a pas longtemps et effectivement, y avait de l'idée. Damasio, même quand tu n'aime pas, y a toujours quelque chose de sympa à trouver dedans.
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(http://fr-pic2.ciao.com/fr/6733387.jpg)
Pandora Box: Une série BD plutôt intéressante que ma colocataire a trouvé dans un vide grenier, en bon état. Il s'agit d'une série en 8 tome, un par péché capital, plus le dernier, nommé "Espérance" qui, selon la légende, serait sortie en dernier de la fameuse boîte de Pandore.
Hormis les 3 derniers (soit 6, 7 et 8), les scénarios sont indépendants, liés chacun à l'un des péchés capitaux, et illustrés à chaque fois par un dessinateur différent (mais le scénariste reste le même).
Bien que les histoires et personnages soient totalement fictifs, ils sont (pour certains) liés à des évènements réels. Ainsi l'orgueil pointe le bout de son nez en pleines élections américaines, la paresse s'occupe du dopage en milieu sportif, et la gourmandise nous parle de la crise de la vache folle... Je vous laisse découvrir ce qu'il se passe pour la luxure, l'avarice, l'envie, la colère et enfin, l'espoir.
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Je t'invite à enchaîner sur l'Alliage de la Justice, qui se passe dans le même univers des centaines/milliers d'années plus tard, lorsque tu auras terminé la trilogie.
La suite sortira d'ailleurs cet automne en langue anglaise.
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Flash ou le grand voyage : "Charles Duchaussois raconte son voyage depuis la France, passant par le Moyen-Orient, pour arriver en Asie, à la découverte de la drogue et de nouveaux territoires. Le protagoniste se laisse porter au gré des aventures et des rencontres. C'est un voyage empli de ces dernières qui permet un retour sur soi. Le livre illustre très bien la période hippie des années 1960."
Je ne suis pas un très grand lecteur mais j'ai adoré ce roman autobiographique, tellement de péripéties qu'on se demande parfois si c'est vraiment la réalité ou si l'auteur est encore dans son trip. Ce récit est aussi l'occasion de découvrir une partie des pays qu'il traverse et de leur rapports tous différents à la drogue. Loin d'en faire l'apologie ce bouquin en parle de manière assez pragmatique et prend son temps pour nous expliquer d'abord les effets et les pourquoi de la prise avant de nous montrer de plus en plus les dangers et excès qu'il peut en découler.
On ne nous sert pas un discours moralisateur comme la plupart du temps quand on nous parle de drogue et c'est là la clé, tout est plutot libre d'interprétation puisqu'on ne nous dit pas ça c'est bien, ça c'est mal etc... Pour peu que le sujet vous intéresse, foncez!
LN Spice & Wolf : Une histoire que je n'avais jamais lu/vu auparavant, je me suis donc laissé porté par le roman qui m'a conquis (malgré certaines lenteurs et "trucs de marchands" que je n'ai pas toujours saisi), je me prendrai sans aucun doute le tome 2 en septembre =D
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Apocalypse Manga: Pierre Pigot analyse à travers le thème de l'apocalypse un certain nombre d'oeuvres de manga et d'animation japonaise.
Sont disséqués:
-Gen d'Hiroshima
-Akira
-Le voyage de Ryu et L'école emportée
-La filmographie de Miyazaki
-Le Leijiverse
-Dragon Ball et One Piece
C'est passionnant. L'auteur combine une certaine éloquence et une connaissance très pointue de son sujet pour effectuer des analyses individuelles acérées de ces oeuvres, tout en ayant une progression de son propos à travers le bouquin pour arriver à une conclusion qui cristallise mieux que je n'aurais jamais pu le faire de vagues pensées qui me traînaient dans la tête ces une ou deux dernières années de mes tribulations dans la manganimation.
Autant dire que j'adhère fortement à la plupart de ses conclusions, je trouve notamment son analyse de Miyazaki, sa vision du Leijiverse et celle de One Piece absolument excellente. Et même dans ce sur quoi on ne se retrouve pas forcément il est difficile de ne pas admettre une pertinence remarquable.
Bref, c'est dommage que le livre ne soit disponible qu'en version papier à 20 balles les 250 pages, ça n'aidera probablement pas à le faire lire à beaucoup, mais personnellement je le recommande aveuglément.
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Du côté de ma bibliothèque, je pioche aujourd'hui dans la BD. En cette rentrée, c'est ANKAMA POWAAAA !
Le 3° tome de la série récréative de Denis Bajram (récréative car il a juste pondu l'histoire, et même pas le scénario (et en ce moment il est plutôt connu pour être l'auteur complet de UW2 (Universal War 2 (la deuxième guerre universelle)))), Expérience Mort est sorti il y a quelques jours.
Et me font un bel appel, mais que j'achèterai qu'un peu plus tard, ce sont les suites de l'univers Stefan Wul (grand auteur français de SF, d'il y a bien quelques années (ses courts romans sont vraiment à lire)), Rayons pour Sidar et le Temple du pasé ont chacun leur tome 2 déjà sorti, Niourk tome 3 sort le mois prochain.
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Fils-des-Brumes/Mistborn m'a complètement converti à Brandon Sanderson. Le troisième tome m'a asséné une claque magistrale. L'oeuvre est merveilleusement bien ficelée et retombe à la perfection sur ses pieds.
Je t'invite à enchaîner sur l'Alliage de la Justice, qui se passe dans le même univers des centaines/milliers d'années plus tard, lorsque tu auras terminé la trilogie.
De Brandon Sanderson, il y a d'autres réelles pépites.
A mon goût : La Voie des Rois - Les Archives de Roshar fait partie des meilleurs romans de fantasy qu'il m'ait été donné de lire, même s'il ne compte malheureusement que deux tomes (volumineux), et les oneshots Warbreaker et l'Âme de L'Empereur sont savoureux également ~
(J'ai également lu Elantris, qui est son premier ouvrage apparemment, mais je ne lui ai pas trouvé le même éclat, même s'il demeure sympathique.)
La Mâlerune : C'est amusant mais, c'est par affection pour Pierre Grimbert que j'en avais fait l'acquisition. J'avais apprécié le premier tome, et absolument aucun des suivants... j'ai fini par trouver l'explication de mon trouble dans le fait que Grimbert n'avait rédigé que le volume original, et que Robert s'était chargé de la suite. Manifestement, son style un peu plus cru n'avait pas fait mouche chez moi.
Ah oui l'alliage de la justice je compte bien le lire. Du coup je me suis pris les archives de roshar, probablement le prochain après Abercrombie :)
Pour la Mâlerune je te comprends, y'a quand même une rupture de styles entre le premier tome et les deux autres.
J'ai relu hier l’intégrale d'Universal War One, ce qui ne fait que confirmer sa place pour moi comme chef-d'oeuvre de la SF, et meilleure BD que j'ai jamais lue.
En 6 tomes, une superbe histoire de voyage dans le temps d'une solidité et d'un convaincant que je n'ai pas encore retrouvé quelque soit le support. Vraiment à lire.
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Le Soldat Shaman
Après plus de deux ans, j'ai enfin terminé le cycle du Soldat Shaman. Que dire, à part que ça fait plaisir de voir une série de livre de Robin Hobb avoir une fin aussi complète, d'habitude c'est toujours un peu en demi ton.
C'est la dernière partie que j'ai lu le plus vite et encore on y pensant ce fut surtout de grosse pause entre les différentes parties agrémenté de Michael Connely pour changer. L'aventure était en tout cas superbe, la confrontation entre les deux cultures, le principe des deux personnalité, La Magie ou rien qu'Orendula et l'univers même du Soldat Shaman, ce tout fait de cette série de livre une expérience assez unique et inspirante.
J'ai à la fois ri, je fus souvent emue, parfois c'était palpitant (mais peu de grande action comme dans un Fitz Adventure). En gros je le conseille à tous les fan de l'auteure et même aux autres.
Car cette univers, entre le Western et la vieille Europe, mêlé d'une culture aborigène pour ce qui est des Oscellion, avec pour personnage centrale, cet anti heros, ce souvent antipathique mais tellement attachant Jamère (rien que le nom fait sourire), est évocateur et passionnant. En gros c'était très bon. Maintenant on va lire Gagner la guerre qu'on m'a offert depuis quelque temps.
Je me garde en réserve mes Robin Hobb (le Fou et l'assassin 2 et le trois qui pas surement pas tarder) et mes tomes restant des aventures de Rand Al Thor (tu testes pas t'as tort, un mec comme ça Rand).
Au passage le livre de Down me parait vachement sympa. Je pense je vais me l'acheter aussi.
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Hey oh moi aussi je peux lire des livres parfois hein! (<---- mec que si il ouvre 3 bouquins dans l'année c'est exceptionnel)
Petit déterrage de topic pour dire que je suis en train de lire Seul sur Mars de Andy Weir, dont l'adaptation cinématographique par Ridley Scott et avec Matt Damon sort mercredi prochain.
Donc pour ceux qui sont passés à côté de toute la com autour de ce film, c'est l'histoire d'une expédition d'astronautes sur Mars qui tourne mal, tout l'équipage quitte la planète pour revenir sur Terre en urgence en laissant un membre pour mort dans la panique générale. Sauf que contre toute attente ce membre, Mark Watney, survit et se retrouve donc... Seul sur Mars. Avec aucun moyen de repartir sur Terre, il va donc devoir survivre sur cette planète le temps que la NASA mette en place une expédition pour aller le chercher.
Bon je vais commencer par les reproches sur ce livre : ça se voit très clairement qu'il a été écrit par un ingénieur à fond dans son délire scientifique. On passe en effet plusieurs pages où Mark explique précisément son plan de survie. Par exemple il fait pousser des pommes de terre pour avoir de la nourriture, et calcule précisément la surface exploitable, la hauteur de terre idéale et donc le volume de terre qu'il doit aller chercher, le volume d'eau dont il a besoin pour arroser cette terre (+ sa consommation personnelle), le nombre de pommes de terre dont il a besoin pour avoir suffisamment de calories par jour... Pour au final donner une estimation de combien de temps il peut survivre sur Mars.
Et c'est qu'un exemple, mais dès qu'un problème se présente (et ça arrive souvent, c'est un peu le principe du livre) il va expliquer en détails tout ce dont il a besoin pour mettre en place une solution, et comment il va la mettre en place.
Du coup c'est un bon trip d'ingénieur, mais pour le lecteur c'est pas forcément le truc le plus passionnant au monde que de suivre tous les calculs qu'il effectue. (et encore je suis un matheux, qu'est-ce que ça doit être pour un littéraire) (non pas que les calculs soient compliqués en soit, c'est des additions / multiplications... Mais c'est chiant à lire, c'est tout)
Et à côté de ça c'est pas forcément super bien écrit, et les discussions entre les personnages (puisqu'une partie du livre se passe sur la Terre avec la NASA qui organise un plan de sauvetage) font un peu cliché.
Cela étant dit, le gros point fort de ce livre c'est évidemment l'histoire qu'il raconte. Il y a des rebondissements presque à chaque page, puisque presque jamais rien ne se passe comme prévu et que Mark doit toujours faire face à de nouveaux obstacles. La situation semble donc très souvent désespérée, et pourtant il trouvera toujours des solutions plus inventives les une que les autres pour se tirer de là. De ce point de vue c'est une réussite totale, on n'a jamais envie de reposer le livre puisqu'on veut toujours savoir qu'est-ce qu'il va se passer ensuite et comment il va résoudre ce problème. C'est assez simple : le livre fait 400 pages mais j'en ai déjà lu la moitié depuis hier soir. =D
Pas étonnant donc qu'il ait droit à son adaptation au cinéma, y'a vraiment moyen que le film soit excellent.
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(http://4.bp.blogspot.com/-wFXvPh4Eo64/UW0agBIn3KI/AAAAAAAACoY/zN7KRWmN2bY/s1600/Premi%C3%A8re+loi.JPG)
Joe Abercrombie : La première loi
Série de fantaisie en 3 tomes, la première loi nous plonge dans un univers bruyant et vivant. Plus que l'histoire de ses personnages, c'est celle de l'Union (Royaume d’allégeance de la plupart des personnages) qui nous est racontée. On est témoin pendant presque les trois tomes des va-et-viens d'une dizaine d'individus hauts en couleurs et terriblement différents, voir même très opposés. Ils se croisent, se séparent, s'affrontent et s'unissent ; et c'est à la fin qu'on comprend le véritable sens de tout ça.
J'ai vraiment adoré la série. Signe des grands livres, j'ai franchement ri aux éclats et été ému à de nombreuses reprises. Les personnages, à défaut d'être tous attachants, sont au minimum très intéressants et c'est à chaque fois un plaisir que d'avoir quelque vues supplémentaires sur leurs périples et leurs véritables intentions.
Mention spécial pour les personnages de Bayaz le vieux mage, et de l'inquisiteur San dan Glotka. Glotka particulièrement, l'estropié ancien glorieux chevalier, maintenant inquisiteur du Roi, aussi terrible que sympathique avec son humour noir et son auto-dérision à toute épreuve. Le contraste entre ce qu'il dit et ses réflexions intérieures arrache forcément des rires. Et Jezal, le Dandy arrogant au grand cœur, et au destin aussi hilarant que triste.
Vraiment une belle aventure, et mes remerciements à tous les personnages pour la balade.
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Je viens de me procurer la nouvelle BD Néogicia, et l'adaptation du roman reste particulièrement convaincante.
(http://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/8c/52/72/7492236/1540-1.jpg)
Ça change un peu des productions habituelles des 2 dessinateurs qui nous ont plus habitué à du graphisme SD avec de multiples références à chaque page dans leurs précédentes créations: Sentaï-School, Rolqwir et bien entendu Noob...
Du coup, c'est vrai que les planches semblent un peu plus "vides" et moins bordéliques que dans les titres cités plus haut. Mais pour une première, c'est réussi. Vivement la suite.
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(http://i2.cdscdn.com/pdt2/0/9/7/1/700x700/9782754804097/rw/fais-peter-les-basses-bruno.jpg)
C'est l'histoire d'un jeune Africain qui atterrit (illégalement) en France, dans le but d'intégrer un club de foot grace à son talent.
C'est l'histoire d'un délinquant tout juste sorti de prison, qui organise l'attaque d'un convoyeur de fonds.
Enfin, c'est l'histoire de 3 petits vieux, anciens adeptes des coups tordus, et qui comptent bien décrocher le gros lot en doublant leur commanditaire, plus pour la performance que pour l'argent.
Une bien agréable surprise que voilà. Tout en décrivant les travers de la société, l'auteur nous livre un récit plutôt léger et sympathique, avec une ribambelle de protagonistes dont certains n'ont clairement pas inventé l'eau chaude.
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Rêve dans le pavillon rouge
(http://www.manga-news.com/public/images/series/reve-pavillon-rouge-temp-fei.jpg)
Le lien Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_R%C3%AAve_dans_le_pavillon_rouge#Un_roman_f.C3.A9ministe_.3F)
On suit le parcours du jeune Jia Baoyu, descendant d'une des plus prestigieuses familles de l'empire de Chine. Entre complots, corruption, dépenses fastueuses et débauche de certains personnages, celle-ci va néanmoins voir sa position ébranlée par plusieurs drames, jusqu'à tomber en disgrâce aux yeux de l'empereur.
Ce récit est l'un des 4 grands romans de la littérature Chinoise (parmi lesquels on trouve également l'histoire des 3 royaumes), et le dernier en date car écrit au 18ème siècle.
Avouons-le, quand on voit les manigances auxquelles se livrent les différents personnages, on se dit que les sitcoms actuelles mettant en scène de grand personnages adeptes de complots n'ont rien inventé. On pourrait même dire qu'elles jouent petit...
L’œuvre se déroulant principalement dans le gynécée de la résidence, la majeure partie du casting est naturellement féminine. Et loin de servir de potiches, on se rend compte que ce sont elles qui tiennent d'une main de fer la gestion du domaine et des affaires familiales, dans un jeu d'influence où chacune tente d'étendre son pouvoir, malgré une hiérarchie très stricte.
Et ces multiples tractations ne s’arrêtent pas aux dames de la noblesse (épouses ou concubines), même entre servantes de différents rangs et fonctions, toutes les occasions sont bonnes pour gagner la confiance et les faveurs des maîtresses de maison.
D'une certaine manière, on peut considérer que l'on a affaire à un roman féministe, car bien que leur place reste inférieure à celle des hommes, certaines dames ne manquent pas d'autorité, y compris auprès de leurs homologues masculins à qui elles inspirent une certaine crainte.
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Je lis énormément mais je ne pense jamais à en parler ici. Je fais une exception pour vous parler de Keigo Higashino, écrivain japonais de roman policier.
Higashino est un très bon auteur, qui s’illustre aussi bien dans des romans courts ou à l’inverse frôlant les 700 pages. Mettant en avant les coutumes du pays, il décrit beaucoup les quartiers et les attitudes de ses personnages, dans un souhait de montrer les actions et les façons de raisonner typiques des japonais, sans que cela ne bascule dans de la caricature.
De fait, les descriptions peuvent être difficiles à appréhender dans un premier temps, mais prennent tout leur sens une fois que l’on a compris la logique et le fond de pensée de l’auteur. Publiés en France chez l’excellent éditeur Actes Noirs, ses livres sont fournis de détails sans être rébarbatifs. Si vous souhaitez voir de quoi il retourne, je vous conseille Un Café Maison, qui est l’un de ses ouvrages les plus abordables pour commencer. Je ne dis pas que les autres ne sont pas bons ou que celui-ci est trop simplet, mais certaines histoires peuvent être déroutantes de prime abord (je pense notamment à La Maison où je suis mort autrefois et Le Dévouement du suspect X).
Je lis actuellement La Lumière de la nuit, qui met en avant une série de meurtres / disparitions / suicides, ayant tous un dénominateur commun et ayant lieu à Osaka. Je m’embrouille parfois entre les noms des différents personnages, mais cet auteur gagnerait à être connu en France parmi les fans de polar.
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Dernièrement j'ai lu le Banquier anarchiste de Fernando Pessoa. Je me suis laissé tenté par le titre amusant puis c'est assez court comme bouquin. Voir un banquier expliquer pourquoi il est plus anarchiste qu'un ouvrier, c'est... particulier. Mais décevant au final.
La réflexion est vraiment poussée sur les problèmes qu'engendrent les révolutions et tout ça, c'est ce que j'ai vraiment apprécié. Par contre la notion d'anarchisme développée par le banquier en tant que modèle de société est au mieux bancal.
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Dernièrement j'ai lu le Banquier anarchiste de Fernando Pessoa. Je me suis laissé tenté par le titre amusant puis c'est assez court comme bouquin. Voir un banquier expliquer pourquoi il est plus anarchiste qu'un ouvrier, c'est... particulier. Mais décevant au final.
La réflexion est vraiment poussée sur les problèmes qu'engendrent les révolutions et tout ça, c'est ce que j'ai vraiment apprécié. Par contre la notion d'anarchisme développée par le banquier en tant que modèle de société est au mieux bancal.
Ha! Pile au bon moment!
Ces derniers jours, j'ai passé un peu de temps avec un cousin et ses amis avec qui j'ai discuté des prochaines élections municipales. Ils m'ont un peu parler d'anarchisme en évoquant une notion de Fernando Pessoa : la "fiction sociale", si la traduction française le dit ainsi. Le livre a du faire référence à cette notion je présume que j'ai trouvé très intéressante. Du moins, on a partir de là discuté politique de manière plus philosophique qu'à mon habitude.
Je n'ai pas lu ce livre mais je leur demanderais à ce sujet.
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Je te le confirme, la fiction sociale est une notion centrale du livre et est présente tout le long. C'est la base du raisonnement. La façon dont Pessoa la développe est également très intéressante. Le soucis pour moi c'est vraiment la conclusion et un aspect que j'avais vu venir de loin.
J'y connais pas grand-chose à l'anarchisme non plus, mais disons que Pessoa résume un peu mes doutes sur les idées anarchistes.
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Le Problème à Trois Corps (Liu Cixin)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51pv5npr1LL._SX210_.jpg)
La première chose à dire sur ce livre, c'est que son quatrième de couverture ainsi que les différents synopsis qu'on peut trouver sur le net spoilent pas mal. Il s'agit de donner envie au lecteur, or ce livre n'est que le premier d'une trilogie et sert presque d'introduction aux tomes suivants (que je n'ai pas encore lus, le 3ème n'est même pas encore paru chez nous). Le rythme est donc assez lent dans ce tome, puisqu'il raconte comment l'humanité découvre l'ampleur d'un problème qu'elle devra gérer pendant les siècles suivants, et qui sera réellement traité dans les 2 autres tomes. Le 4ème de couverture révèle donc des éléments qui arrivent tardivement dans ce livre, et de fait on passe bien 2/3 à se dire "d'accord c'est bien beau tout ça mais quand est-ce qu'on va parler de [...]".
Bref vous êtes prévenus, ceci dit lire le 4ème de couverture ne m'a pas pour autant totalement gâché la lecture, ça reste un livre que j'ai adoré, et dont je vais essayer de parler sans spoiler.
L'histoire se déroule sur deux époques en parallèle. Dans les années 1960, une jeune fille traumatisée par la révolution culturelle chinoise est engagée dans une base militaire top-secrète, sur un projet dont le but est d'envoyer des ondes vers l'espace pour contrer les satellites des puissances ennemies. Dans les années 2000, un scientifique est mêlé à une enquête mystérieuse : une série de suicides des plus grands chercheurs laisse perplexe les polices du monde entier. Son enquête va l'amener à participer à un jeu vidéo en réalité virtuelle : le problème à trois corps, dont le but est de trouver les règles régissant le cycle jour/nuit chaotique d'un monde étrange.
Et... voilà, c'est à peu près tout ce que je peux dire sans spoiler. Sachez tout de même qu'il s'agit d'une oeuvre de hard-SF d'une ambition folle, qui aborde de nombreux thèmes comme la nature profonde des sciences, les sectes, les idéologies politiques avec de nombreux chapitres presque historiques décrivant la société chinoise pendant la révolution culturelle, une époque qu'on ne connait pas forcément très bien en France. Il faut savoir que l'auteur, Liu Cixin, est très connu en Chine et, gage de qualité, il est le premier auteur asiatique à avoir remporté le prestigieux prix Hugo récompensant la littérature SF, pour ce livre justement.
À noter que c'est un livre assez pointu quand il parle de concept scientifique. Alors évidemment il n'est pas nécessaire d'être docteur en astronomie pour comprendre, mais il vaut mieux avoir un léger bagage en science physique. Par exemple, dans un chapitre il est beaucoup question du fond diffus cosmologique, et le livre explique ce dont il s'agit de façon très succincte. Disons que si vous êtes friand de vidéos de vulgarisation, comme e-penser (http://www.youtube.com/user/epenser1) pour ne citer que le plus connu, ça sera suffisant pour comprendre l'essentiel du bouquin.
Bref, un ouvrage que je recommande chaudement, et en ce qui me concerne je vais bientôt attaquer sa suite : La Forêt Sombre. =D
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C'est vilain de donner envie quand la fin n'est pas encore dispo en France. :wacko:
Et ça me fait penser qu'il faudrait enfin que je me remette à lire...
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Je te rassure le dernier tome, Death's End dans les pays anglophones (et 死神永生 en chinois), ne devrait pas tarder à sortir chez nous. Il est déjà publié en Chine et dans les pays anglophones donc, les deux premiers tomes sont sortis respectivement en 2016 et 2017 chez nous, je pense qu'on peut s'attendre à le voir paraitre en France dans le courant de l'année. Et en attendant avec les deux premiers tomes tu as déjà un bon millier de pages pour patienter. :)
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Damned, il va être temps de dépoussiérer la liseuse. :P
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En me rendant chez mon libraire bédéphile favori, je suis tombé sur une série que je ne connaissais pas, mais qui se révèle particulièrement intéressante (et devrait plaire aux fans de World of Warships): Les grandes batailles navales.
(https://www.bdgest.com/rotator/images/587_rot_concours.jpg)
Il s'agit d'une série de "stand-alone", moins d'une dizaine à ce jour, retraçant chacun un affrontement naval historique, avec le concours du Musée national de la Marine...
Qu'il s'agisse d'un évènement majeur ayant eu des répercussions cruciales en terme d'Histoire ou de géopolitique, d'une évolution dans la manière de concevoir les conflits maritimes ou même de suivre les figures importantes de ceux-ci.
De Salamine à Midway, en passant par Traflagar ou Tsushima (1904), chacun de ces albums superbement illustrés (avec de magnifiques double-pages) vous replongera au milieu de l'enfer des canonnades et abordages en pleine mer.
Enfin, chaque tome se termine par une petite dizaine de pages documentées permettant de préciser davantage les conditions et implications de ces affrontements.
Pour commencer, j'ai pris le tome se focalisant sur l'un des plus grands exploits du corsaire Français Jean BART (au large de l'île de Texel), celui sur l'apparition des premiers cuirassiers en pleine guerre de sécession américaine, et enfin celui sur la bataille de Midway durant l'été 1942.
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De toute façon, on perd toujours contre les Anglais dès qu'il y a de la flotte :(
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Pas nécessairement. D'accord Trafalgar a été une énorme branlée, mais historiquement je suis sûr qu'on peut trouver pas mal d'exemples dans lesquels la marine Française a su briller face aux amiraux Anglais.
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C'était une boutade ;)
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Les anglais avaient la réputation d'avoir la flotte la plus puissante du monde avant la 1GM c'était de notoriété publique. Une réputations qu'ils mirent des centaines d'années à construire. Y'a juste en 1915 où leur flotte s'est fait massacrer dans le détroit des Dardanelles. Et que leur supériorité navale a été remise en question.
Sinon j'ai écrit un petit papier sur un bataille navale, donc j'en profite:
http://lelombrik.net/96611#commentaires
La BD a l'air intéressante, ça fait ds années que j'en ai pas lu. Je vais tenter le coup.
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Justement, l'un des 3 tomes que j'ai pris traite de cette bataille navale.
(http://www.glenatbd.com/images/albums/9782344011331/9782344011331-L.jpg)
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Petit retour sur la série des Grandes batailles navales.
J'ai continué à me procurer quelques tomes, et outre le graphisme toujours aussi beau (surtout sur la période Renaissance et grands voiliers), la narration est vraiment plaisante. Plusieurs artistes sont mis à contributions, bien que Jean-Yves DELITTE soit commun à tous, ce qui donne une certaine continuité à la série.
Contrairement à ce à quoi je m'attendais, un tome ne s'intéresse pas uniquement à la bataille (on commence au début de la bataille et on termine à la fin), en décrivant les mouvements tactiques et le placement des unités en début et au fur et à mesure de l'affrontement. Ce n'est clairement pas un "rapport de bataille", et celle-ci s'étend rarement sur plus d'une demie douzaine de pages. Comme je l'ai déjà dit on a droit à de superbes cases et l'on ressent vraiment toute la violence des affrontements, tant du point de vue humain que matériel, qu'il s'agisse d'abordages et de mêlées sanglantes ou de canonnades à bout portant...
Mais du coup, que raconte-t-on dans le reste des planches (chaque tome faisant une cinquantaine de pages). Eh bien tout simplement une mise en situation historique des évènements: quelles sont les forces en présence, pour quelle raison y-at-il eu ces batailles et quelle suite d'évènements a fini par les rendre inévitables et apporter la victoire ou la défaite de chaque camp (surprise, manque d'information, défaut de matériel, stupidité des "officiers"...)?
Il ne me manque plus que quelques tomes sur ceux parus jusqu'à présent (Trafalgar, Jutland et Salamine), mais une fois encore, je renouvelle mon conseil pour cette superbe série.
(http://www.canalbd.net/img/couvpage/47/9782344026472_pg.jpg)
(https://www.galerie-glenat.com/wp-content/uploads/DELITTE-GBN-002.jpg)
(http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2017/03/16251586_747558628736393_3757787002894216729_o.jpg)
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La Promesse de Sorj Chalandon.
Je voulais depuis un temps lire ce livre. Je viens d'en achever la relecture dans l'après-midi.
Dans une vieille maison, chaque jour, une nouvelle personne vient. On ouvre les volets, on choisit un livre ou on marche bruyamment, puis on repart. Une personne pour chaque jour : et le ballet mystérieux dure pendant des mois. Les habitants de la maison, Etienne et Fauvette, regardent doucement les visiteurs s'agiter, commentent leurs actions, leurs allées et venues. Mais au fil du temps, la machine s'enraye, peu à peu. À mesure que la Promesse se rompt, c'est le temps des secrets qui s'étiole.
Prodigieusement efficace et sensible. J'aime la langue, un peu mâchée, qui regorge de fantaisies, jamais fausse. J'aime les personnages, croqués à la va-vite, comme des dessins en mouvement. J'aime ce doute, ce mystère, cette poésie qui relève chaque page un peu plus de la cruauté du sort.
Mais c'est presque inévitable : on veut finir ; on veut expliquer.
Si vous cherchez un livre ingénieux, calme et mélancolique, vous avez sans doute un excellent candidat. Mais ne faites pas l'erreur qui fut la mienne : arrêtez-vous là où votre sentiment vous l'indique. La fin d'un livre est toujours celle qu'on lui donne, même si parfois elle ne coïncide pas avec la dernière page.
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L'intégrale de Calvin & Hobbes, en 4 tomes. Jusqu'à présent je n'avais lu qu'une poignée de tomes, mais aujourd'hui j'ai enfin pu achever l'ensemble des aventures de ce petit garçon et de son tigre en peluche, avec en prime les dates de parutions de chaque strip en bas de page.
Et alors que je pensais que Bill WATTERSON avait achevé son œuvre seulement récemment (début des années 2010), j'ai constaté qu'en fait ces strips ne l'avaient occupé que le temps d'une décennie (milieu 1986 à fin 1995). Du coup, j'aimerais savoir s'il à continué à dessiner après ça, s'il a livré d'autres œuvres aussi plaisantes?
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En ces temps de confinement je n'ai plus d'excuse pour ne pas lire les bouquins qui traînaient dans mon armoire.
Je me suis récemment plongé dans "Le grand cirque" de Pierre Clostermann.
(https://images.fr.shopping.rakuten.com/photo/1403742251.jpg)
Un must pour tous les amateurs d'aviation et d'histoire. L'auteur, -un aviateur as Français de la deuxième guerre mondiale- y décrit ses nombreuses missions. On est tantôt fasciné et horrifié par ces récits intenses. Suspendu à ses lèvres à chaque page, j'ai rarement autant apprécié une lecture.
Clostermann porte un regard sur l'armée américaine qui dénote très-très franchement avec l'idée populaire et complètement fallacieuse d'une Europe sauvée de l'AXE grâce à l'intervention des américains dans le conflit. Au contraire, il y dépeint une armée très indisciplinée qui commettait bourde sur bourde. Que ce soit vis-à-vis des tirs alliés, des bombardements de civiles ou de leur homologation de victoire complètement fantasmée comparé à leur pertes colossales.
Il raconte aussi comment la guerre était cruelle, j'ai particulièrement été secoué par sa description de l'accident d'une jeune recrue qui n'arrivait pas à poser son avion endommagé et qui a fini brûlée vif dans des cris d'agonis à l'intérieur de son cockpit alors qu'il avait tenté malgré tout de se poser en force.
On comprend également pourquoi les allemands dominaient le ciel malgré leur infériorité numérique. C'est une véritable mine d'information.
Bref, Zankaze, si tu passes par là, faut que tu lises ce truc. :P
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T'inquiète pas, c'est déjà fait, 5 ou 6 fois. =D
C'était l'un de mes livres de chevet quand j'étais gamin, mon père me l'a fait lire super tôt.
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Pour rebondir sur le post de Sarthasiris, je viens de finir le roman Catch 22. J'avais déjà parlé de la série TV sur le topic dédié.
(https://www.cinemaffiche.fr/844-tm_large_default/catch-22.jpg)
Affiche du film de 1970 (pas encore vu)
De même que la série était franchement géniale, le bouquin est tout aussi réussi, plongeant le lecteur dans un univers totalement absurde dans lequel les simples soldats et autres pilotes sont soumis aux délires mégalomaniaques et parfois contre-productifs de leurs supérieurs qui n'hésitent pas à les envoyer dans des missions toujours plus dangereuses juste pour se couvrir de gloire et de renommée.
Dans ce contexte, le soldat Yossarian, impuissant face à la cruauté et l'incompétence de ses supérieurs, cherche un moyen pour se faire réformer et rentrer au pays, alors que son nombre de missions à effectuer ne cesse d'augmenter et que ses amis meurent les uns après les autres en plein vol.
Contrairement à d'autres récits, je n'ai pas "dévoré" le livre. Il faut dire que les évènements narrés (sans oublier bon nombre de conversations) semblent tellement absurdes et dénués de sens qu'il faut parfois faire une pause pour digérer ce qu'on vient de lire.
Mais malgré tout, voici un livre que je conseille fortement pour découvrir l'intervention US en Europe sous un tout nouvel angle. Le pire, c'est que j'ai l'impression que le trait n'est pas si forcé que ça.
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L’Arabe du futur (Riad Sattouf): Gros coup de cœur pour ce récit autobiographique.
Né d’un père Syrien et d’une mère Française, le petit Riad passe son enfance entre la Syrie, la Lybie, l’Arabie Saoudite et la France.
Entouré de ses parents (et plus tard de ses 2 frères), il dresse un tableau vivant de ses différentes rencontres et expériences. Le plus souvent sous un ton assez humoristique (mais pas que) il aborde un large panel de thématiques comme la religion, le poids des règles et traditions dans le cercle familial, sa vision d’enfant des relations géopolitiques du moyen-orient, ses premiers amours et sa découverte progressive du monde de la BD (encouragé par son talent pour le dessin).
Certaines des personnes rencontrées seront sympathiques, d’autres moins, et l’auteur n’hésite pas à caricaturer les personnes avec lesquelles il s’entendait le moins, à tel point que je me demande parfois s’il ne force pas un peu le trait (notamment pour les 2 cousins qui semblent l’avoir pris en grippe à cause de ses cheveux blonds).
Actuellement la série compte 5 tomes (on est à l’adolescence du personnage dans les années 90) et chacun fut un véritable plaisir à découvrir. Autant dire que j’attends impatiemment la suite.
Du même auteur il existe également Les cahiers d’Esther, qui semble plutôt intéressant aussi. Il faudra que j’y jette un œil. :)
J’ai également profité des vacances pour lire quelques tomes de l’Hérésie d’Horus (dans l’univers de Warhammer 40.000). Pour cette série la qualité de l’écriture dépend généralement de l’auteur en charge du tome (c’est très inégal d’un récit à l’autre), mais pour le coup je suis plutôt bien tombé.
Enfin, j’ai reçu Le cycle des robots (Isaac Asimov) en 6 tomes pour les fêtes. J’en attaquerai la lecture dans les jours qui viennent.
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Les cahiers d'Esther, c'est pas l'histoire d'une jeune ado, inspirée par la nièce (ou une proche famille / amie) de l'auteur? Si c'est bien ça c'est vrai que ça a l'air sympa. Même si je ne raffole pas des dessins. En même temps c'est LE reproche que j'ai à faire à la BD de "chez nous".
C'est marrant que tu réveilles le topic, j'ai essayé de mon côté ce matin mais j'ai été coupé, du coup je vais essayer de repost plus ou moins ce que j'ai pas pu finir ce matin :
Apostasie de Vincent Tassy nous emmène dans l'histoire d'Anthelme, un jeune étudiant qui au détour d'une promenade se retrouve dans la Sylve Rouge, forêt majestueuse et féérique où la magie semble régner. C'est là bas qu'il fera la connaissance d'Aphelion, homme charismatique qui le lancera à la recherche d'Apostasie, la princesse disparue (synopsis de moi-même :P )
Derrière une histoire de fantasy qui semble assez banale se cache une petite pépite d'un style visual key dark baroque assez explicite dans l'horreur. Car même si on est pas dans un livre horrifique, certaines scènes sont particulièrement borderline et explicites.
Le style narratif colle parfaitement à l'histoire, divisée en 3 parties bien distinctes : la première a une narration presque pompeuse mais avec un découpage dynamique, qui donne non seulement de la vitalité au récit, mais fait aussi aller l'histoire vers l'essentiel; la seconde partie est l'histoire d'une histoire, et là où l'auteur a fait très fort c'est que sa narration est radicalement différente pour montrer le changement de point de vue; la troisième partie quant à elle est un récit plus linéaire et malheureusement plus long dans son ressenti.
Amis de la violence classieuse, des histoires de vampires et des relations (homo)érotiques à peine dissimulées dans des décors à couper le souffle, ce livre est fait pour vous.
Sachant qu'il me semble que c'est le premier ouvrage publié de l'auteur, je trouve que pour une première il frappe un bon coup, malgré les disparités trop très évidentes entre les différentes parties, il arrive à nous emmener dans son monde et à nous tenir en haleine tout au long de son livre.
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Bolchoi Arena (Boulet - Aseyn): Le Bolchoi Arena (BA pour faire court) est une immense simulation virtuelle à laquelle des millions de « joueurs » se connectent chaque jour. Dedans, chacun est libre de devenir ce qu’il veut: chevalier, pilote de course ou explorateur du cosmos (en se basant sur les dernières découvertes scientifiques pour être au plus près de la réalité).
L’histoire commence lorsqu’une étudiante en astrophysique (un petit génie quoi) se connecte pour la première fois, sur les conseils de sa meilleure amie. Dès les premières heures elle se fait remarquer par la communauté de joueurs suite à ses « exploits ». Elle ne tarde pas à être approchée par les groupes les plus puissants du domaine spatial qui aimeraient bien recruter cet élément particulièrement prometteur.
Mais à force de passer des heures au milieu des étoiles et de parcourir la surface des grands astres du système solaire (toujours inaccessibles dans le monde réel), Marjorie (c’est son nom) commence à négliger ses études et son petit ami. À plonger toujours plus profond dans ce monde presque aussi réel que le monde réel, ne risque-t-elle pas de se perdre?
Mon avis: La première chose qui frappe en découvrant ce premier tome (2 sortis actuellement, espérons que le 3ème ne se fasse pas trop attendre), c’est son graphisme rétro qui n’est pas sans rappeler les grandes œuvres cyber-punk, genre Akira, Ghost in the shell ou Appleseed. Avant de lire les noms des dessinateur et scénariste, j’ai vraiment cru qu’il s’agissait d’un manga (peut-être même une réédition d’une vieille œuvre méconnue).
Pas loin d’un Ready player one, j’ai vraiment pris mon pied à lire ce premier tome en compagnie de l’héroïne qui découvre progressivement cet univers (surtout la zone espace en fait) et ses règles, car de puissantes alliances et conglomérats se mènent une guerre impitoyable pour le contrôle des territoires et ressources. Cyborgs, gros vaisseaux, exploration et batailles spatiales... autant dire qu’il y’avait largement de quoi me séduire dans cette œuvre. Et la partie IRL n’est pas en reste, même si bien entendu la vie d’une étudiante dans un appartement parisien peut sembler bien morne en comparaison de ce que propose le BA.
Bref, pour moi c’est un gros coup de cœur et j’ai hâte de découvrir la suite, après le twist en fin de ce premier tome.
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Arachnae, premier tome de la trilogie de l'Archipel des Numinées.
Des bas-fonds les plus sordides aux éclats de la cour princière, la cité d’Arachnae se livre sans fards, gangrenée par l’horreur et les excès. Dans le Labyrinthe où se côtoient la misère et le vice, des cadavres d’enfants torturés sont retrouvés. Théodora, la belle bretteuse libertine, est contrainte de s’allier avec l’austère Capitaine Gracci pour faire cesser ces crimes, alors qu’une guerre souterraine sans merci se joue entre le prince Alessio et les Moires, ses conseillères, et qu’une secte mystérieuse semble étendre son influence sur l’aristocratie décadente.
Ces alliés que tout oppose parviendront-ils à dénouer la trame des possibles, ou se laisseront-ils engluer dans la toile de la Destinée ? (source : Booknode)
Là on explore plus le côté intrigues/politique de la fantasy que le côté pur bestiaire/magie.
Et ça fonctionne très bien. Le livre se lit très très facilement, je dirais même qu'il s'engloutit. Prenant et agréable, la lecture de cette aventure est un vrai plaisir. Vocabulaire simple, découpage dynamique, pas de longues descriptions qui nous font perdre le fil de l'histoire ou d'événements mineurs qui viennent perturber le rythme. Les intrigues sont complexes sans être capilotractées, pas de pouvoirs de la mort qui tue ou de trucs trop wtf qui sortent du c*** du loup (désolée pour l'expression). Tout y a sa place et c'est cool.
C'est une trilogie, et personnellement je m'arrêterais au tome 1, pour la simple et bonne raison qu'on m'a fortement déconseillé la suite (et là je vais écouter). Car apparemment plus on avance dans l'histoire globale, et moins ça a de sens. Le tome 2 semble moyen, et le 3 sorti de je ne sais quel enfer, donc pour mieux apprécier je me contente du premier tome, qui se lit très bien tout seul malgré une fin assez ouverte laissant une place pour d'autres événements, on sent bien que le cycle Arachnae est terminé.
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Je vais compléter ceci par une lecture pas si récente mais étrangement pas abordée ici malgré le nombre de fans de Berserk : le Cycle Elric de Moorcock
Pour bien expliquer Elric, il faudrait un sacré pavé, mais en gros, c'est l'histoire d'un Prince déchu, traitre à son sang, albinos et physiquement faible, dont l'histoire est relié à l'histoire du Monde, que dis-je, à celle du Multivers !! Et armé d'une épée dévoreuse d'âmes.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le fond, go Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_d%27Elric) parce que pour expliquer tout ça il me faut la matinée ^^'
Elric, c'est un peu la base de ce qu'on appelle la Dark Fantasy, c'est le coup de pied au culte de la fantasy classique de Tolkien ou Howard, une fantasy plus sombre, torturée et décidemment anti-manichéenne.
Elric, c'est surtout un classique et surtout une épopée. Car oui, la lecture d'Elric est une vraie aventure, car si on devait qualifier Moorcock d'un adjectif, je diras : inconstant.
Si certains récits sont de vrais bonheurs de lectures, aussi épiques que palpitants, aussi addictifs que satisfaisants, certains tomes relèvent carrément de la torture psychologique, une sorte d'Eclipse dans le cerveau (pour ceux qui voient la ref ^^).
Si comme moi vous choisissez d'aborder Elric par l'intégrale en 3 volumes, vous connaîtrez l'ascenseur émotionnel de l'extrême, qui vous fera notamment passer de l'extase suprême au second récit du second volume, à l'horreur cauchemardesque et quasi totale dans le récit qui suit.
Alors qu'au récit précédent, La Sorcière Dormante, j'étais quasiment à en redemander et à m'extasier sur cette histoire prenante, épique à souhait et formidable, La Revanche de la Rose m'a plongé dans un état d'ennui tel que je me suis forcée à lire l'histoire. Réellement forcée. Pas juste trainé les pieds. Une horreur à absolument tous les niveaux : scénario, narration, découpage, tout y est affreux.
Mais la suite vaut la peine.
Le cycle d'Elric se pose dans un ensemble du cycle développés par Moorcok au fils des années, qui représentent en gros les différentes incarnations du Champion Eternel, sorte de guerrier suprême aux différents avatars dans différents univers qui forment le Multivers.
N'ayant lu que le cycle d'Elric je peux pas dire quand chose là dessus à part que ça semble être un beau Bazard XD
En gros, c'est pas une lecture facile, mais si vous arrivez jusqu'au bout, vous ne verrez plus la fantasy de la même manière et surtout vous pourrez constater l'immense influence de Moorcock dans la culture fantasy. Et rien que pour ça, ça vaut le coup.
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Le Chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle.
Sir Charles Baskerville, revenu vivre une paisible retraite dans le manoir de ses ancêtres, au cœur des landes du Devonshire, est retrouvé mort à la lisière des marécages, le visage figé dans une absolue terreur. Autour du cadavre, on relève les empreintes d'un chien gigantesque. Ami et médecin de la victime, James Mortimer sait que son patient était troublé par une vieille malédiction : un chien viendrait de l'enfer pour réclamer les âmes des descendants des Baskerville. Il décide de faire appel à Sherlock Holmes pour protéger Henry, l'héritier de la victime.
(source : Babelio)
Avis : Classique de la littérature s'il en est, c'est comme tous les classiques, pas forcément facile à lire. Pas que ce soit compliqué en soi, mais il faut se mettre dedans. Et pour se mettre dedans, il faut éviter toutes, et je dis bien TOUTES les interactions avec le monde extérieur, car dès qu'on sort de sa bulle, difficile d'y revenir. Par contre quand on est dedans, le livre se gobe carrément.
L'histoire est intéressante, mais c'est surtout l'ambiance qui est particulière. J'ai bien aimé, mais encore une fois, faut vraiment être dedans.
Je vais pas m'attarder dessus pendant 107 ans, mais c'est une lecture qui à chaud peu paraître un peu ardue, mais à froid révèle un caractère intéressant et presque passionnant.
Après l'entrave au grand plaisir vient peut être du choix de l'édition : Librio à 2€, c'est pas cher mais on comprend vite pourquoi, le récit est très densément écrit donc pas forcément agréable (physiquement) à lire.
La grande surprise vient surtout de mon souvenir de certaines adaptations, celle qui rempli peut être le mieux son contrat en apportant en plus quelque chose à la licence c'est peut être la série Sherlock, où on retrouve à la quasi perfection l'ambiance et la relation entre Holmes/Watson malgré une transposition dans le monde contemporain. Même si les 2 dernières saisons semblent s'écarter un peu du sujet.
Bref, rétrospectivement une bonne lecture.
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Anansi Boys, Neil Gaiman, 2005
(https://cdn.discordapp.com/attachments/788011846970900483/804338524090400768/20210128_134819.jpg)
L'histoire se déroule dans le même univers que le livre/la série American Gods mais n'a en commun qu'un seul personnage.
Gros Charlie Nancy est un banquier timide, effacé et maladivement conformiste qui vit à Londres. Dommage pour lui, il est aussi sans l'avoir pleinement réalisé le fils d'Anansi, dieu araignée de l'astuce, de la fête et des histoires.
A la mort de son père, il apprend qu'il possède un frère, Mygal. Mygal est charismatique, égocentrique, sans gêne et croque la vie à pleines dents comme si c'était le cheeseburger de quelqu'un d'autre. Il a aussi hérité de tout les pouvoirs de leur père. La rencontre est inévitable et va faire des étincelles.
Neil Gaiman a toujours été extrêmement doué pour poser des ambiance et écrire du fantastique, et il conjugue à son habitude les deux avec Anansi Boys. L'oeuvre démarre en petit livre mainstream comme on en trouve partout sur les présentoirs à decitre et se finit comme un conte africain. C'est une quête initiatique, mais pour les deux personnages. A l'inverse d'American Gods, qui est assez sombre et racontée sur le ton de la destiné et des choix, Anansi Boys est plutôt une histoire au coin du feu dont le conteur a en permanence un sourire en coin.
C'est drôle, facile à lire, très bien écrit, et par un de mes auteurs favori: une franche recommandation.
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Tu fais bien d'en parler Zankaze, j'avais hésité à me le prendre l'année dernière mais finalement j'avais trop peur d'une sorte de suite à American Gods. Tu le vends bien en tous cas, je garde l'idée de côté, merci ;)
Pas que j'aime pas American Gods, au contraire.
Même si j'ai préféré Neverwhere, cette aventure dans ce Londres parallèle, trop bien :3
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Amusant, parce que moi c'est l'inverse :D American Gods est l'un des rares livre qui sera toujours dans mes favoris (et la série est pas mal du tout). Neverwhere était sympa, mais je préfère les nouvelles du même setting, en roman j'ai eu du mal.
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BMG en allant sur Wikipedia, j'ai vu qu'il avait écrit pleeeeeeeeeeeeeein de choses, je savais qu'il était connu et qu'il avait une belle carrière, mais pas à ce point :o
J'aime bien son style donc je vais sûrement tenter d'autres trucs, j'ai Des Choses Fragiles et autres Nouvelles en attente. Du coup tu me conseilles quoi de lui?
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Déjà, tout ses recueils de nouvelles. Je les ai tous, et ils sont géniaux.
Mais perso je te recommanderais "L'étrange vie de Nobody Owens", une sorte de conte gothique et mystérieux avec une ambiance vraiment soignée. C'est court et à la fois angoissant et touchant, un petit joyaux.
Mais de toutes façon, tant que c'est écrit par Gaiman, fonce.
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Merci pour tes conseils, je note tout ça ;)
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Noire Neige, Chroniques d'Isulgaar tome 1, de Nicolas Skinner
Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d'Isulgaar.
Trente-et-une années plus tard, le Nord de l'île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l'île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi.
Tandis qu'au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de bouleverser l'échiquier politique du royaume. Mais ni le Sud ni le Nord ne se doutent que l'apparition d'une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d'Isulgaar... ou plonger l’île dans les ténèbres.
(source : Babelio)
Je vais y aller franchement et pas commencer par le commencement : la fin du tome 1 a un sacré goût de trop peu, certes on a envie d'aller sur le second et ultime tome, Noire Mer, mais le tome 1 a tellement survolé certains éléments présentés comme centraux que c'est frustrant.
Côté narration, c'est hyper facile à lire, même s'il faut un petit temps d'adaptation, une fois dedans, le roman se dévore, c'est bien écrit, fluide, sans trop de lourdeurs, c'est abordable même pour les lecteurs occasionnels, donc de ce côté là, c'est un énorme point positif. Par contre il y a quelques maladresses narratives, qui plombent un peu le récit (genre "mais il ne sait pas encore que ça scellera son destin" ou des phrases du genre pour conclure un chapitre).
Les personnages sont détaillés et très attachants, les descriptions bien faites, du coup l'immersion est très facile, encore un énorme point positif.
Là où ça pèche un peu, c'est l'histoire en elle-même, car pour de la dark fantasy, c'est très très léger en ... fantasy. L'auteur appuie très fort sur le côté complot/politique, et de manière habille puisque le scénario est bon, mais parfois j'ai eu envie de demander "elle est où la fantasy dans la Dark Fantasy là???". On a parfois plus l'impression que la fantasy est là juste pour habiller le récit, et que la neige noire fait tout juste partie du décor, et c'est un peu dommage. Surtout que les passages vraiment DF sont entre la DF et les ambiances lovecraftiennes, donc très qualitatifs. J'espère que ce sera rattrapé dans le tome 2.
Après quand on arrive à la fin, on sent clairement que l'auteur a commencé à planté le décor pour la suite. Donc à voir.
Petit plus aussi pour la réédition du tome 1 comportant une carte du monde, pas que l'univers de l'histoire soit énorme, mais c'est toujours agréable de pouvoir physiquement se représenter des endroits dont on nous parle.
En conclusion, c'est un bon bouquin agréable à lire, sachant qu'en plus c'est le premier livre de l'auteur c'est même un très bon début !
A voir avec la suite l'histoire dans sa globalité rempli le contrat.
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Merci pour ton retour, c'est pas forcément ce que je risque de lire dans un futur proche, mais ça fait toujours plaisir d'avoir un avis sur les innombrables trucs qui sortent sans que je puisse y jeter un oeil. =D
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Merci à toi, c'est vrai que c'est assez compliqué de faire des choix pour un bouquin vu la quantité astronomique qu'il en existe !! Du coup si mes tentatives peuvent servir, c'est tant mieux.
Surtout que j'ai arrêté d'aller glaner trop d'infos sur les forums de littérature, lire les commentaires ça passe, demander quelque chose en général si t'as pas fait licence de lettre minimum, que t'as pas une bibliothèque de moins de 3000 livres dont la moitié de "classiques" et qu'en plus tu lis des mangas tu passes pour l'attardé de service (coucou la commu littéraire :) ).
Du coup maintenant que j'ai repris la lecture de romans/nouvelles depuis presque 2 ans et que j'ai retrouvé un peu de confiance, je fais comme avec les mangas : je fouille, me renseigne, teste des trucs dans des directions plus ou moins différentes, en déviant plus ou moins de mon objectif. Bref, je me balade dans les recherches et ça aussi ça me plait :D
Hier j'ai attaqué le LN The Ancient Magus Bride Le Fil d'Or, j'en parlerais plus dans un topic dédié une fois la lecture terminée, mais j'ai eu une surprise de taille : la dernière partie sur le personnage de Jack L'Eclair, est écrit par le même auteur que le spinoff sur le même personnage, auteur qui co-écrit (ou à un moment à co-écrit) ... Guin Saga :o
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Les littéraires ont peur du savoir qu'ils n'ont pas et veulent te ridiculiser avant que tu ne t'aperçoives de ta force et ne les réduise au silence :wacko:
Balance leur tes techniques de ouf ! ^^
En tout cas, tu donnes envie de s'intéresser à ce livre =D
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Merci Kael ;)
Contente d'être arrivée à transmettre le plaisir que j'ai eu à la lecture dans la petite présentation, car même si c'est pas le livre du millénaire il mérite de sortir de l'ombre. Qu'un auteur français contemporain arrive à sortir un livre de dark fantasy d'aussi bonne facture c'est vraiment génial.
Pour rajouter un argument, de taille car c'est le premier truc qui m'a donné envie dans le bouquin, la couverture n'est pas juste une illustration au hasard, c'est vraiment un truc présent dans la livre :)
(https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/40/85/5e/6194496/1540-1/tsp20150909133501/Noire-neige.jpg)
Les littéraires ont peur du savoir qu'ils n'ont pas et veulent te ridiculiser avant que tu ne t'aperçoives de ta force et ne les réduise au silence :wacko:
Remake de David vs Goliath version guerre d'égo XD
A croire que la culture se doit d'être possédée par une certaine tranche de la population, oubliant que c'est une manière de s'ouvrir l'esprit en découvrant des choses qu'on ne connaît pas :rolleyes:
Là on tient le prochain sujet du topic débat ou coup de gueule =D
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A croire que la culture se doit d'être possédée par une certaine tranche de la population, oubliant que c'est une manière de s'ouvrir l'esprit en découvrant des choses qu'on ne connaît pas :rolleyes:
J'ai toujours trouvé étonnant que s'intéresser à la culture n'était pas synonyme d'ouverture d'esprit mais cela s'explique par son côté élitiste et cie ^^
En tout cas, je vais lire ce livre. Je suis chaud. Je l'ai commandé.
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Cool :)
Bonne future lecture !!
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Noire Mer, Chroniques d'Isulgaar tome 2, de Nicolas Skinner
Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d'Isulgaar. Quarante-quatre années plus tard, le Nord de l'île rayonne grâce à son nouveau roi orchestrant l'alliance entre locaux et exilés, alors que le Sud se reconstruit suite à l'investiture d'anciens pillards. Entre eux, le centre de l'île se développe avec l'exploitation de la tourbe. Tandis qu'au Sud, de mystérieux navigateurs aux motivations obscures accostent, au Nord se trame une machination diabolique dans une seigneurie côtière. Mais ni le Nord ni le Sud ne se doutent que les visions de mer noire du prince héritier pourraient révéler l'avenir d'Isulgaar... ou plutôt sa disparition
(source : Babelio)
A savoir que les 2 tomes peuvent très bien se lire séparément sans gêner la compréhension globale puisque que quasiment tout est évoqué dans le tome 2. Même si du coup on risque de passer à côté de l'ambiance et de certains détails qui sont tous justes survolés dans le tome 2.
Et je conseille vraiment à ceux qui se sont aventurés dans le tome 1 de lire la suite car il apporte de véritables explications à certains événements du tome 1 laissés un peu vagues.
Scénaristiquement ça reste toujours bon, même si j'ai clairement une préférence pour les événements du tome 1, l'histoire se tient et surtout on rentre bien plus dans le côté fantasy.
Les personnages sont développés et on a plaisir à retrouver les têtes connues.
Comme je l'avais évoqué dans mon avis sur Noire Neige, Noire Mer approfondit donc bien des éléments évoqués dans le tome 1, toujours avec le soucis du détail de l'auteur qui ne manque pas de nous rappeler certains éléments au fil de la lecture.
Ici moins de conspirations (mais y en a quand même ^^) et plus d'éléments fantasy, parfois un peu surprenants voir déroutants. Mais en adéquation parfaite avec la mythologie inventée par l'auteur. Je regrette juste que le côté lovecraftien évoqué dans le tome 1 se soit effacé au profit de quelque chose d'un peu plus classique, mais finalement plus dans le ton de l'histoire.
Niveau narration, c'est toujours aussi facile à lire, même avec un lexique enrichi et plus technique (on voit que l'auteur s'est bien renseigné pour son écriture). On a une réelle évolution de sa façon de raconter, byebye les petites maladresses, remplacées par des tournures de phrases bien plus lourdes de sens. C'est très sympa de voir l'évolution de l'auteur à travers le second et dernier tome de ce cycle court, qui laisse place à l'imagination avec une fin pas totalement fermée mais qui se suffit largement à elle-même.
Avec les Chroniques d'Isulgaar, Noire Neige et Noire Mer, on sort de la dark fantasy vraiment classique pour découvrir une série résolument moderne et très facile d'accès.
Le cycle est assez court et terminé, pas d'attente interminable entre 2 tomes, et pas de "ah mais c'est qui celui-là déjà" quand on croise un personnage qu'on a pas vu depuis 8 tomes.
C'est une belle découverte.
Si vous aimez la dark fantasy et/ou que vous avez une panne de lecture, foncez :D
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J'ai commencé. Voilà, je suis passé pour dire ça.
Et ton retour sur le T2 est motivant :)
Cela-dit, je ne vais rien dire de plus car je ,'ai lu que deux pauvres chapitres. J'ai d'avantage lu de pages pour ma sœur mais ça c'est d'autres histoires.
En tout cas, je reviendrai plus tard... peut être.
Ah, et si je n'ai lu que deux chapitres, ce n'est pas parce que je n'accroche pas, c'est juste que je ne lis plus trop XD Faut vraiment que je débloque du temps pour la lecture ahah Il est souvent à porté de main d'ailleurs ce livre... =D :-[ =D
En tout cas, merci pour le retour !
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Prends ton temps, la lecture ne devrait JAMIS être considérée comme une corvée ou une obligation, même envers soi-même, et encore moins envers les autres ;)
Le jour où tu te sentiras l'âme de lecteur, fonce :)
EDIT : la mise en place prend quelques chapitres, dans la suite aussi, au départ ça peut sembler un peu mou, mais quand ça démarre vraiment, c'est cool.
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T'inquiète, je ne suis pas en souffrance, juste le temps, faut que j'en débloque ! Enfin, en quelque sorte :) Faut juste que je prévois le moment lecture =D
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Carbone Modifié, cycle Takeshi Kovacs, tome 1
Dans un avenir pas si lointain, la mort n’est plus définitive : vous pouvez sauvegarder votre conscience et vos souvenirs et les réimplanter dans un nouveau corps. De fait, pour Takeshi Kovacs, mourir n’est plus qu’un accident de parcours : il a déjà été tué plusieurs fois. C’étaient les risques du métier dans les Corps diplomatiques, les troupes d’élite du Protectorat des Nations unies expédiées à travers la galaxie. Mais cette fois, on le ramène sur Terre pour mener l’enquête : un riche magnat veut élucider sa propre mort. La police a conclu au suicide. Or, pourquoi se suicider quand on sauvegarde son esprit tous les jours, certain de revenir parmi les vivants ?
(source : Babelio)
Amis du polar noir à la sauce cyberpunk, ce livre est fait pour vous ;)
Parce que notre protagoniste est loin d'être un modèle de vertu, parce que le monde dans lequel il évolue est plutôt éthiquement discutable, parce que les personnes qui le régissent sont pourries jusqu'à la moëlle, parce que les personnages qu'on croise ne sont jamais tout noir ou tout blanc (bon, peut être à 1 ou 2 exceptions près), on a là un récit plutôt soigné et bien ficelé.
L'humanité a évolué, on a enfermé "l'âme" dans un composé métallique. Le corps n'est désormais plus que relayé à l'état d'accessoire. Vous voyez où je veux en venir?
La mort telle qu'on la connaît est denrée rare, quasiment toujours remplacée par des dégâts organiques, mais le vieillissement de "l'âme" perdure.
Le changement de corps (d'enveloppe) révèle des inégalités sociales très marquées, les riches pouvant même se permettre des sauvegardes à distances et des enveloppes perfectionnées. Le rêve de la vie éternelle ou presque semble être atteint pour une élite.
Les voyages entre les planètes ne sont plus un problème de temps mais de transfert de données.
Bref, le corps et l'âme sont devenus des produits.
Et même si le livre, en tous cas le premier tome, ne pose pas clairement les réflexions, elles sont induites, et les réflexions commencent à se creuser doucement.
Dans l'ensemble, c'est bien écrit, on est pas dans de la SF trop compliquée, une fois les bases acquises on surfe sur le livre et on profite de l'histoire, qui est plutôt prenante et bien écrite.
En parallèle de l'enquête, on découvre le background de certains personnages, qui mérite d'être approfondi pour certains. Je compte sur les 2 autres tomes pour creuser tout ça.
Mais malheureusement il y a un mais, qui m'a hanté pendant ma lecture : la comparaison avec l'adaptation la série Netflix, qui est une des rares pépites de la plateforme, il faut bien le dire.
Je me permet un glissement sur la série. Car non, je n'appelle pas ça une adaptation. Ils ont pris les personnages (en tous cas les noms), les lieux, l'histoire dans son résumé le plus strict (genre 3 lignes), et ont tout changé. Pour donner quelque chose de génial, et c'est peut être ça le gros défaut, c'est tellement transformé que parfois on ne reconnaît même plus l'histoire, et sûrement pour le bien du format série. Je vais prendre un exemple facile et pas trop spoilant : le protagoniste, Takeshi Kovacs.
Alors que dans le livre il est plutôt froid, calculateur, sympathique mais beaucoup dans la réflexion, un peu dans le remords mais sans plus, la série Netflix l'a transformé en bombe humaine, plus dans l'impulsion que dans la réflexion (sans être un gros teubé qui fonce droit sur tout non plus) et surtout dépressif voir suicidaire. Ce qui le rend plus attachant (l'acteur qui le joue dans la saison 1 aide aussi, faut se rendre à l'évidence :3 ). D'ailleurs la série est plus dans l'émotion que la réflexion, ce qui donne des moments très forts . Et même si les grandes qualités de la série sont absentes du livre (ou presque, Bay City cette claque visuelle <3 ) ses défauts n'appartiennent qu'à elle, et ça c'est une très bonne chose.
Quand je parle de la série, je parle de la saison 1, la 2 étant une sombre suite dont l'intérêt est proche du néant, le casting un peu foireux, le scénario qui s'attarde sur des trucs osef et qui passe à côté de ce qui aurait été très cool, et les décors digne d'une série B. Si vous voulez voir un truc plus proche des livres dirigez vous vers le film d'animation Resleeved, de très bonne facture et avec un bon scénar.
Bref, mon cerveau ayant été conditionné par cette saison 1 et ses qualités, j'ai une impression mitigée. Mais ça vient du comparatif.
Car c'est une bonne lecture, les événements se déroulent de manière assez logique mais pas prémâchée, certains chapitres sont un peu perturbant dans leur écriture, mais ça colle au ressenti à l'instant T du protagoniste, puisque la narration est à la 1° personne.
Au final, malgré cet arrière goût un peu bizarre provoqué par la série, c'est un bon bouquin dont j'ai plutôt hâte de connaître la suite.
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Mes potes qui me l'ont fait lire m'ont dit que la suite était assez mitigée en bouquin aussi, donc j'ai pas poursuivi pour le moment. Par contre Black Man, du même auteur, est pas mal et il me semble qu'il se place dans le même univers.
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Mais malheureusement il y a un mais, qui m'a hanté pendant ma lecture : la comparaison avec l'adaptation la série Netflix, qui est une des rares pépites de la plateforme, il faut bien le dire.
Je me permet un glissement sur la série. Car non, je n'appelle pas ça une adaptation. Ils ont pris les personnages (en tous cas les noms), les lieux, l'histoire dans son résumé le plus strict (genre 3 lignes), et ont tout changé. Pour donner quelque chose de génial, et c'est peut être ça le gros défaut, c'est tellement transformé que parfois on ne reconnaît même plus l'histoire, et sûrement pour le bien du format série. Je vais prendre un exemple facile et pas trop spoilant : le protagoniste, Takeshi Kovacs.
En fait un peu comme Blade Runner / Les androides rêvent-ils de moutons électriques ? non ?
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@Isindu : j'ai pas le comparatif, j'ai pas encore lu le bouquin, il m'attend sagement sur son étagère provisoire.
Mais tu fais bien d'en parler, au moins je sais plus ou moins à quoi m'attendre, ou justement à ne pas m'attendre. Merci ;)
@Zankaze : Merci du conseil, Black Man a l'air pas mal. D'après le synopsis rapide, Netflix a dû s'en inspirer vaguement pour la saison 2 d'Altered Carbon, enfin faire un mix entre les 2 licences, plus ou moins, c'est Netflix quoi :P
D'ailleurs valait mieux qu'ils arrêtent les frais après la seconde saison.
Je vais lire les 2 autres tomes, mais je vais couper avec autre chose (Trône de Fer, j'ai attaqué le tome 1 hier, et le moins qu'on puisse dire c'est que soit l'auteur, soit le traducteur se tape un sacré trip parce que niveau facilité de lecture on repassera :rolleyes: ), mais je vais tenir compte de ton avis et ne pas m'attendre à de la dinguerie ultime.
A froid, j'ai presque honte d'avouer préférer la série XD
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A mon humble avis, les deux valent le coup, comme pour le Seigneur des Anneaux. Les bouquins sont d'une richesse incroyable, mais il leur manque le grand spectacle évocateur du support live.
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La saison 1 a quelque chose de plus attachant, de plus fort que le livre, notamment parce que le personnage principal semble plus humain, plus émotionnel, tant dans sa manière d'aborder les événements que dans sa relation avec les autres personnages. Alors que dans le tome 1 il est bien plus rationnel.
Et puis les visuels sont top. Même si certains décors, comme l'arène de combat ou Suntouch House, sont 100x mieux dans le livre.
Et vu que la saison 2 reprend des éléments des 3 livres mais en foirant tout sur son passage, le comparatif sera forcément en faveur des bouquins XD
Nan mais c'est juste qu'il faut pas que je m'enflamme, sinon je risque d'être déçue. Le premier tome est très bien, faut pas déconner non plus.
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On parlait bien de Game of Thrones, là? Parce que moi oui. :D
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Ah ok XD
Nan mais à mon avis ça passe pour Altered Carbon aussi :p
Sinon malgré une narration assez lourde et pompeuse, je m'éclate à lire le Trône de Fer, c'est effectivement très riche et ça fourmille de détails sur les personnages et l'environnement dès le départ.
Faut vraiment que je lise le Seigneur des Anneaux après !!
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Je te le conseille, même si c'est encore plus lourd en terme de lecture. Mais c'est aussi l'univers de fantasy que j'aime le plus.
Et si tu aime et que tu te sens d'attaque, plus tard, le Silmarillion est un must. C'est encore moins facile et encore plus hermétique, mais c'est d'une classe, d'une beauté et d'une epicness incroyable.
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Si vous appréciez la fantasy avec une pointe de création de mythologie , je vous conseille vivement Les Annales de la Compagnie Noire si vous ne connaissez pas. C'est extrêmement plaisant à lire, la qualité d'écriture est impressionnante, on jongle avec les non-dits et c'est agréable. Un aspect original est le fait que la narration se fasse sous forme d'annale, on nous fait vivre l'histoire selon le point de vue de l'annaliste qui ne dit pas tout, ne sait pas tout, c'est bien foutu.
En gros, c'est l'histoire d'une compagnie de mercenaires vieille de 400ans recrutée par une monarque ténébreuse pour mater les rebelles de son empire et faire la sale besogne. Mais, cela devient bien plus par la suite.
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A mon humble avis, les deux valent le coup, comme pour le Seigneur des Anneaux. Les bouquins sont d'une richesse incroyable, mais il leur manque le grand spectacle évocateur du support live.
Je m'étais arrêté à la saison 3 pour attendre (en vain) que les bouquins rattrapent la TV, mais je trouvais que les batailles étaient bien fade dans l'adaptation. Le bouquin peut bien plus facilement se permettre d'être épique.
Je me rappelle par exemple d'une des première batailles où le nain Thyrion participe. Il prend un coup lors de la préparation de la bataille, s'évanouit, et on se réveille avec lui, et du coup on a que l'ambiance de la bataille, pas la bataille en elle-même.
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La compagnie noire c'est objectivement très bien, mais j'ai pas aimé du tout. Je saurais pas trop dire pourquoi ceci dit. C'est pas le ton cradingue qui m'avait gêné, mais je trouvais qu'il ne se passait pas grand chose au final.
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@Matchoss : Ah, les Annales de la Compagnie Noire, c'est un titre sur lequel je lorgne depuis quelques temps, mais je sais pas, y a un truc que j'arrive pas à expliquer qui fait que ça reste en suspens.
Pourtant sur la papier ça a l'air bien. Les retours sont loin d'être unanimes, y a des gens qui adorent, d'autre qui ont eu du mal, mais bon ça c'est pour un peu tout (y a bien des gens qui aiment pas Berserk :rolleyes: =D ).
C'est un peu perturbant car j'arrive pas à bien saisir de quoi ça parle, mis à part que c'est une troupe de mercenaires sanguinaires qui se mettent au service du plus offrant.
Sur le papier ça a l'air cool, mais étrangement j'arrive pas à m'y mettre, même si je garde le titre de côté.
@Zankaze : J'avais attaqué le 1° tome du Seigneur des Anneaux au collège, j'avais laissé tombé à l'époque par flemme. En même temps la légèreté de la narration de Tolkien :rolleyes:
Par contre mon père m'avait fait lire avant Bilbo le Hobbit, j'avais bien aimé.
Le Silmarillion est déjà dans ma liste de bouquins à acheter ;) (et à lire, ça va de soi)
@Isindu : Ah, la fameuse 1° bataille de Tyrion et son taux de frustration élevé. Si au moins on peut la lire, c'est cool :)
Le Trône de Fer, plus on lit, et plus on a envie de lire. Une fois qu'on se fait à la narration, ça passe vraiment tout seul, un vrai plaisir.
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Oui enfin, pour Le trône de fer, ce serait bien que l'auteur se bouge un peu pour écrire la suite. Parce que à moins que j'aie loupé le coche, ça fait quelques années que j'ai lu le dernier tome paru, et ce n'est pas la conclusion de la série de HBO qui pourra me satisfaire.
Ca c'est dit, maintenant parlons un peu du Cycle des robots d'Isaac ASIMOV.
Pour l'instant j'ai lu les 2 premiers tomes de l'édition poche (sur 6) et j'aime bien, même si ça reste assez particulier. Je m'attendais plus à un récit suivi comme pour Fondation, mais en fait on serait plutôt dans les nouvelles comme pour Les veufs noirs. Comprenez que (pour l'instant) chaque récit pourrait se lire (et s'apprécier) indépendamment des autres. Bien que l'on retrouve quelques personnages récurrents travaillant pour la même entreprise, l'US Robots, il est parfois difficile de dire combien de temps sépare une nouvelle de l'autre, et l'on a très rarement de clins d’œils/rappels aux précédentes affaires.
Chaque récit pourrait donc se résumer à une petite énigme: à un moment donné, un robot (ancien ou récent) commence à agir de manière étrange qui semble en désaccord avec sa programmation initiale. Les protagonistes humains auront donc à déterminer les causes de ces troubles et proposer une solution concrète et logique, en se basant notamment sur les 3 lois de la robotique dont l'interprétation peut parfois mener à des résultats surprenants.
Ce qui est plaisant, c'est qu'on est vraiment dans la logique pure: aucun deus ex machina ou éléments de réponse sorti du chapeau. Quand il y'a un problème la solution se trouve souvent dans le libellé de la consigne donnée (et la manière dont elle est formulée) ou la manière dont a été paramétrée la machine.
Derrière chaque nouvelle histoire se retrouvent aussi des problématiques qui aujourd'hui se révèlent très actuelles: peut on manipuler un robot pour lui faire commettre des actes répréhensibles; à trop se reposer sur les machines, les humains ne deviennent-ils pas dépendants; pourrait-on arriver à favoriser l'intégrité d'une machine valant des millions au détriment d'une simple vie humaine...
J'avoue au début, ayant déjà lu quelques œuvres de l'auteur, je craignais quelque chose d'assez indigeste et capillotracté. Eh bien je dois dire qu'au contraire, ce serait plutôt la simplicité qui est de mise. Sans pour autant négliger le côté intellectuel de la thématique, j'ai été surpris de la facilité avec laquelle je suis rentré dans chaque nouvel épisode: très abordable tout en restant porté sur la réflexion.
Bref, pour moi c'est un vrai coup de cœur.
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J'ai honte de le dire, mais j'ai toujours rien lu d'Asimov, alors que mon père est lecteur assidu (ou était), je l'ai toujours vu lire et relire ses cycles.
Trop de trucs à lire, pas assez de temps pour lire, la vie cette sale race XD
Mais merci pour ton retour ;)
Oui enfin, pour Le trône de fer, ce serait bien que l'auteur se bouge un peu pour écrire la suite. Parce que à moins que j'aie loupé le coche, ça fait quelques années que j'ai lu le dernier tome paru, et ce n'est pas la conclusion de la série de HBO qui pourra me satisfaire.
Tu parles d'Arya le ninja, de Jean-Neige le sert-à-rien, ou de Bran au bug d'acier?
Comment ils ont pu louper la fin de cette façon???
Heureusement, j'en suis au tome 1, j'ai le temps pour me poser des questions.
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@Nakei : Le cycle des robots se découpe en deux parties. Il y a d'abord les recueils de nouvelles, qui sont bien comme tu l'as décrits.
Mais après, à partir des cavernes d'acier, tu entames les romans, qui s’enchaînent comme peuvent le faire le cycle de Fondation.
GTZ m'a évoqué Asimov cette semaine quand j'ai essayé de lui définir la hard science (quand je rapportais relire Axiomatique de Greg Egan). Asimov c'est sympa, mais je trouve que c'est bon surtout en introduction. Après avoir dévoré d'autres chef d’œuvre, cela perd de la saveur.
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Les bouquins sont d'une richesse incroyable, mais il leur manque le grand spectacle évocateur du support live.
Je rebondis là dessus, d'abord parce que j'ai terminou le tome 1 et que ça a été un vrai plaisir de la première à la dernière page, que malgré cette histoire de narration dont on arrive à plus tenir compte au bout d'un moment, c'est vraiment très bon.
J'aime les passages qui ont été omis par la série, qui apportent plus de profondeur au récit et aux personnages comme la rencontre entre Catelyn Stark et la bâtarde du Val qui la renvoie à sa position et ses sentiments envers Jean Neige
Certes certaines scènes ou lieux "resplendissent" plus à l'écran, mais j'ai trouvé que d'autres n'en ont pas bénéficié, comme l'arrivée dans le Val et la découverte des Eyriés. Tellement plus majestueux et plus gigantesque dans le livre, l'ascension y semble quasi inhumaine, le jeu d'ombre et de lumière avec la lune et le vide semble irréel, architecturalement en plus d'être une forteresse inviolable, elle est d'une grandeur (enfin hauteur) vertigineuse. On ressent bien plus la dureté des gens du Val d'Aryn et leur obsession pour la sécurité. D'ailleurs le passage de la Porte Sanglante, qui est visuellement dans la série très réussi, y trouve la limite du réalisme : une largeur d'1 homme contre 4 dans le livre, au départ on se dit "ok c'est plus sécurisé dans la série", mais ça rend l'approvisionnement en vivres et matériaux impossible vu qu'on ne peut pas faire passer de chariots. GRR Martin lui a dû y penser =D
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Les Anges Déchus, cycle Takeshi Kovacs tome 2, de Richard Morgan
Réenveloppé dans un corps conçu pour le combat tactique, Takeshi Kovacs est désormais un mercenaire engagé dans une guerre sanglante qui ravage la planète Sanction IV.
Kovacs profite du conflit pour rejoindre un petit groupe qui essaie de s'approprier une découverte archéologique inestimable. Et, de fait, il est propulsé dans un maelström d'intrigues et de trahisons en comparaison duquel le conflit qu'il vient de quitter fait pâle figure.
En effet, toutes les corporations tueraient pour cette découverte. Car elle risque de signifier la fin de l'humanité ou le début d'une nouvelle ère. Or dans ce XXVIIe siècle d'une humanité ravagée par la violence, les hommes sont bien mal préparés à l'héritage qui s'offre soudain à eux: les étoiles!
(source : Babelio)
Fini les comparatifs avec une adaptation.
Du coup j'y ai vu personnellement bien plus clair dans le style de Richard Morgan.
En fait, la narration est du même genre que le premier tome, par contre l'histoire n'a rien à voir.
On passe du polar noir cyberpunk à un récit de guerre/mercenaires plus ou moins de l'espace.
Et comme le tome 1, c'est assez inégal.
Parce que j'ai trouvé ce qui me dérangeait un peu : le background est meilleur que le scénario.
Oui oui, l'histoire est assez moyenne, par contre dès qu'on touche au background, c'est l'éclate. L'un des meilleurs chapitres de tout le tome 2 a été pour moi l'explication de la colonisation des autres planètes : le comment, le pourquoi. En gros, ce qui touche plus à la SF. En fait dès que le scénar commence à s'approcher de ce qui touche au pourquoi du comment, il décolle littéralement.
On a ici un tome résolument plus SF, plus pointilleux que le premier tome de la série, avec des thématiques intéressantes (colonisation des planètes, les Martiens, leur technologie) et des scènes vraiment très cool, dont une bataille totalement epic au dénouement qui pose encore plus de questions et fait marcher notre petit cerveau humain à plein régime.
J'ai préféré le développement de ce second tome au premier.
J'avais un peu d'appréhension sur ce tome, mais ce fût une expérience satisfaisante, qui laisse présager du bon pour l'ultime tome de la saga.
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Furies Déchaînées, cycle Takeshi Kovacs tome 3, de Richard Morgan
Takeshi Kovacs crie vengeance ! Il a déclaré la guerre aux extrémistes religieux de la Nouvelle Apocalypse et est bien décidé à les éliminer jusqu'au dernier. À peine de retour sur son monde natal, Harlan la planète océan, Kovacs est jeté dans un ouragan d'intrigues politiques et de mystères technologiques tandis que les fantômes de son propre passé de violence se rappellent à lui. Quellcrist Falconer, leader révolutionnaire, serait revenue d'entre les morts ! Et qui lance-t-on à ses trousses? Une réplique illégale de Kovacs, en hibernation depuis deux cents ans, qui ne compte pas partager sa nouvelle existence avec un sosie criminel sur le retour. Dans ce chaos, une chose est sûre: un certain Takeshi Kovacs va devoir mourir. Pour de bon.
(source : Booknode)
Suite et fin des aventures de notre Takeshi-san.
Le constat reste le même que dans les 2 premiers tomes : c'est inégal.
Au moins on peut pas dire que l'auteur soit pas régulier :rolleyes:
L'histoire n'est ni mauvaise ni vraiment très bonne, elle contente.
Pas mal de blabla, de baston à coup de gros flingues.
Ici le scénario se passe sur Harlan, la planète d'origine de notre protagoniste, donc on a de nouveau un focus sur son passé. Pas toujours très intéressant, il faut le dire, puisque ce qui nous intéresse c'est ce qu'il a vécu dans les Corps Diplomatiques, le reste étant déjà plus ou mois abordé dans le tome 1.
Ce qui sauve (encore :rolleyes: ) le roman, c'est ce qu'il y a derrière le récit, son contexte, je dirais même le contexte de cette planète étrange à 3 lunes et de son système d'auto-défense martien que les humains ne sont jamais arrivés à désarmés. C'est en plus assez développé et cohérent, donc intéressant.
L'histoire est clairement pas passionnante, par contre elle commence à trouver son intérêt quand elle commence à répondre aux questions : pourquoi il massacre des prêtres, pourquoi il a quitté les Diplo, pourquoi il ne trouve pas sa place sur sa propre planète et c'est quoi ce système d'autodéfense qui tire quasiment à vue de radar?
Donc l'intérêt, c'est la dernière partie.
Se taper presque 40 chapitres pour apprécier les environ 10 derniers.
L'auteur immerge le lecteur dans le quotidien des Corps Diplomatiques : l'immersion lente et longue pour pouvoir mieux frapper.
Par contre la rencontre avec son double est un peu foireuse, à tout casser on en a pour 15 pages, et pour une conclusion qui tombe comme une fiente de pigeon sur la tête.
La fin est assez ouverte et laisse de vraies possibilités à l'imagination.
Pas fan des fins trop ouvertes à la base, mais là c'est pas plus mal, on continue de rêver aux possibilités qu'offrent ce merveilleux et immersif background.
Donc dernier tome mitigé, comme les 2 autres.
BILAN DU CYCLE TAKESHI KOVACS
Points forts :
- de la baston avec des gros flingues, pour les amateurs du genre
- une écriture fluide et facilement abordable
- des descriptions ni trop lourdes ni trop légères
- une régularité quasi-militaire dans le rythme du récit
- un protagoniste sympathique et attachant
- un background digne d'intérêt, prometteur, qui sait titiller l'imagination ...
Points faibles
- ... mais que l'auteur n'a pas exploité assez profondément
- des personnages secondaires totalement osef pour la grande majorité
- les passages d'actions ou d'explications prennent moins de place en terme de nombre de pages que les passages intermédiaires. Donc on passe pas mal de temps à lire du blabla en somme
Conclusion
C'est loin d'être mauvais, c'est pas excellent non plus, je dirais que c'est "contentant".
Pas la meilleure lecture du millénaire mais loin d'être la pire.
Dommage que le côté SF serve juste (ou presque) de décor.
Le terme "techno-triller cyberpunk" est vraiment bien adapté au récit.
3 tomes c'est pas la mer à boire, je le recommanderais pas spécialement, mais je ne tirerais pas une sonnette d'alarme à la bouse intersidérale.
13/20 pour l'ensemble.
Un mot sur l'adaptation Netflix
Très bonne saison 1 prise en tant que telle et pas forcément en tant qu'adaptation.
Les scénaristes vont jusqu'à prendre la parti de changer littéralement certains concepts du bouquins et non, les diplos c'est pas des quellistes, loupé :P , allez relire les livres les scénaristes :)
La saison 1 tire vraiment son intérêt à être prise seule.
Alors que la saison 1 apportait un autre regard, plus tourné polar noir et des visuels à couper le souffle,
la saison 2 se vautre.
Complètement.
Et c'est encore pire après avoir lu les livres.
C'est comme si vous preniez une bonne histoire, le meilleur vous le jetez à la poubelle, tout en gardant 3 ou 4 éléments secondaires que vous les détournez en mode "progressisme-néo-bienpensance-révolutionnaire" et que vous le serviez avec un grand sourire condescendant.
= Saison 2 d'Altered Carbon sur Netflix :)
Ils ont TOUT loupé.
Ils avaient l'occasion de faire un bon truc, même en partant dans une direction un peu différente des livres, ils avaient une bonne base, de quoi s'amuser un peu, approfondir ce qui ne l'avait pas été dans les livres. Non, ils ont juste ch*** sur la licence.
= Le Monde Merdeilleux de Netflix :)
Bon après Black Butler a eu droit au même traitement avec la déchéance de sa seconde saison, donc Netflix a même pas inventé le concept.
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Merci de t'être donné la peine de faire une critique détaillé, je sais à peu près à quoi m'attendre si je me lance maintenant.
Si tu as encore envie de cette ambiance/univers, Black Man, du même auteur, est plutôt sympa sans être renversant.
Personnellement je m'en suis lassé assez vite (de cet univers/ambiance).
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Si ça peut aider ou donner des idées ;)
Black Man je me le prendrais dans pas trop longtemps, y a le premier tome du LN de Nisemonogatari qui sort cet été, j'en profiterai.
Perso l'univers et l'ambiance titillent fortement mon imaginaire, ça me fait voyager gratos et sans bouger de mon canapé :P
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D'ailleurs, ça donne quoi la traduction française des monogatari? J'avoue qu'après la douche froide qu'ont été les traductions de pas mal d'autres LN/romans en rapport avec l'animation jap (coucou la traduction de Penguindrum) j'hésite vraiment à me lancer dedans. :huh:
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J'ai pas eu de soucis avec la trad, j'ai pas fait spécialement attention, donc même si c'est pas le plus fidèle du monde c'est pas non plus handicapant.
Si t'as aimé la narration des animes, c'est bon tu peux y aller les yeux fermés tu sais à quoi t'attendre vu que c'est très fidèle (ou plutôt les animes sont fidèles au LN). C'est d'ailleurs là où le manga pèche, car malgré les superbes dessins de Oh Great! la narration est plus classique.
Là où je mettrais quand même un gros panneau lumineux en forme de triangle rouge, c'est que les monogatari, c'est un peu spécial.
Pas toujours facile à suivre.
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J'ai en partie lu les romans en anglais, d'où aussi mon hésitation... :P
Je verrai si j'en vois un en bibliothèque ou en librairie un jour, histoire de feuilleter. Merci de ton retour en tout cas. ;)
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Le Problème à Trois Corps de Liu Cixin avec une traduction de Gwennaël Gaffric
(https://i.imgur.com/UXLdFvC.jpg)
Une jeune étudiante en physique se retrouve envoyée aux travaux forcés, condamnée par la Révolution Culturelle Chinoise. Elle est finalement recrutée comme technicienne dans une station radar militaire bien mystérieuse. Des décennies plus tard, dans notre futur immédiat, un chercheur en nanomatériaux chinois se retrouve presque malgré lui envoyé comme agent double dans une association d'intellectuels qui cultive le secret mais inquiète les gouvernements du monde entier. Ses membres se suicident les uns après les autres et la dernière d'entre eux a laissé un message sibyllin : "La physique n'existe plus".
Je crois que définitivement, malgré leur praticité, les lisseuses électroniques ne sont pas pour moi. Ça ou bien ça faisait longtemps que je n'étais pas tombé sur un aussi bon bouquin. Alors je vous préviens, c'est de la Hard Science Fiction. Point de tentacules ici mais un récit qui s’assoie sur des sciences assez pointues. Le titre même fait référence au problème à N corps orbitaux de Poincaré. Comme tous les bons bouquins de Hard SF, les personnages ne sont pas si bien écrits et si l'auteur essaye de vulgariser un peu la chose, sans quelques bases scientifiques j'ai peur que ça reste assez hermétique. Pour le coup, l'adaptation à venir en série pourrait abaisser la barrière d'entrée à la manière d'un The Expanse. Donc surveillez ça de près quand ça arrivera sur les écrans.
Car comme tous les bons bouquins de Hard SF, c'est une histoire absolument vertigineuse ; ici doublée de belles montagnes russes et de cette brillante idée très divertissante de mélanger ce premier film historique (et on apprécie le dépaysement proposé par un auteur chinois) et de film d'espionnage. On se demande longtemps le rapport de la choucroute de ces deux histoires et oh boy, what a ride !
Mention spéciale pour l'excellent traduction française. La lecture coule toute seule et il y a ce qu'il faut de notes de bas de page pour fournir aux mangeurs de baguettes les clés historiques/de langue pour ne pas être paumé ni être submergé.
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Roo, je l'ai démarré lundi. Lecture très plaisante. Effectivement, c'est de la SF plutôt poussé, mais je trouve que c'est bien vulgarisé et nous entraine assez facilement dans des concepts vertigineux. Un peu tôt pour juger l'intrigue en ce qui me concerne vu que je suis juste à la moitié du premier tome.
En tout cas, c'est assez rafraichissant d'avoir un point de vue chinois. J'ai très peu de connaissance de la période de la Révolution Culturelle et c'est très intéressant à découvrir.
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Pour de précédents avis sur le forum à propos du Problème à trois corps, http://www.anime-kun.net/forums/index.php/topic,5822.msg384325.html#msg384325 et les messages suivants.
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J'avais aussi parlé du Problème à Trois Corps en page 39 de ce même topic (désolé je sais pas comment trouver l'url vers un message), je suis content de voir que d'autres personnes apprécient ce livre =D
J'en profite pour recommander les deux tomes suivants de la trilogie, La Forêt Sombre et La Mort Immortelle, qui repoussent à chaque fois la limite des ambitions démesurées de l'auteur en imaginant un futur alternatif pour l'humanité, avec beaucoup de réflexions philosophiques et sociologiques sur les implications d'une conquête spatiale.
Et bien sûr j'attends beaucoup de la future série Netflix, avec aux commandes les créateurs de la série Game of Thrones... Bon vu comment cette série s'est terminée ça refroidit un peu la hype, mais au moins cette fois ci la saga littéraire est terminée ils n'auront pas besoin d'imaginer une fin rushée. =D
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Le style de l'auteur ayant eu beaucoup à voir avec mon désenchantement, je suis prêt à retenter l’expérience avec une série.
Même si avec ce genre d'adaptations, c'est souvent quitte (la fin de GoT, Altered Carbon) ou double (The Witcher, The Expanse)...
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Les cavernes d’acier (Isaac Asimov): 3ème opus du « Cycle des robots », et on quitte le format des nouvelles pour passer à un véritable récit mêlant roman policier et SF (avec brio qui plus est).
Le titre en lui-même me semble clairement être une allusion au fameux mythe de la caverne de Platon et ce n’est pas anodin au vu de la conclusion du récit, laissant entrevoir la possibilité d’une évolution positive pour l’Humanité. Car la situation décrite dans les chapitres précédents est loin d’être brillante, pour ne pas dire inquiétante voire autodestructrice.
Une fois de plus les robots apparaissent à la fois comme une des problématiques centrales mais également comme solution potentielle pour peu qu’on ait la sagesse d’y réfléchir correctement.
Bref, j’ai hâte d’attaquer le quatrième tome pour voir l’évolution du futur prévu par le génie d’Asimov.
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Le titre est très bien expliqué dans le développement du roman. Parfois le lien entre certains titres et le contenu est un peu ténu, mais là c'est très clair (il s'agit du lieu où se déroule le roman).
Pourquoi vouloir faire sortir Platon pour quelque chose d'aussi prosaïque ?
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Rien n’empêche selon moi d’imaginer que l’auteur ait eu en tête cette idée quand il a voulu décrire son univers (même si ce n’est probablement que pure extrapolation de ma part).
L’Humanité enfermée dans d’immenses cités où la lumière du jour n’arrive pas (exception de quelques zones privilégiées), et soumise à un quotidien bridant l’innovation et l’esprit créatif au profit de la productivité et d’une prétendue sécurité.
Et dans cet univers peu engageant la porte de sortie pourrait se traduire par le retour vers l’exploration spatiale et la colonisation de nouveaux mondes inconnus, avec l’aide des robots.
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L'auteur est très bavard, en préambule de ses textes ou dans son autobiographie.
S'il l'avait eu en tête, il l'aurait écrit quelque part.
Et s'il avait eu ce genre d'idée pour d'autres textes, idem.
Or s'il y a de la sociologie, de l'histoire ou des mathématiques dans ses textes, il n'y a pas de philosophie chez Asimov. En tout cas pas de références philosophiques.
Après libre à nous de faire de la philosophie à partir de ses textes, mais c'est une autre histoire.
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Face aux feux du soleil (Isaac ASIMOV): 4ème tome du « cycle de robots ».
Isaac A. avait décidément le chic pour imaginer des sociétés extrêmes pour ne pas dire inquiétantes. Après les Terriens massés dans d’immenses cités souterraines, avec une démographie galopante (pour ne pas dire alarmante), place aux Solariens se partageant leur planète avec une population d’à peine quelques dizaines de milliers de personnes. Il en découle que chaque individu gère un territoire de milliers d’hectares de manière solitaire, et que les seules relations sociales admises se font via des projections télévisées.
On retrouve avec plaisir les personnages d’Elijah BAYE et R. Daneel OLIVAW dans une nouvelle affaire de meurtre, à des années lumière de la Terre. Un meurtre apparemment improbable puisqu’aucun Solarien n’aurait le courage d’approcher un compatriote. Quant aux robots, les 3 lois les empêchent tout simplement de causer le moindre tort à un Humain.
J’ai véritablement dévoré ce 4ème opus. A la base j’avais prévu de bouquiner uniquement en soirée chez de la famille, mais avec la météo pourrie qu’on se ramasse cet été, je l’ai terminé bien plus vite que prévu. Si j’avais su j’aurais pris les tomes 5 et 6 également…
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L'espace d'un an (https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146619409)(Beck Chambers) : Pour l'histoire, ce n'est qu'un road movie spatial.
En pratique c'est complètement génial.
J'ai pleuré plusieurs fois.
Voilà, je fais court, même si je pourrai en dire des tonnes.
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Merci Isundu, encore un titre à mettre dans ma (longue) liste à lire ;)
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Les Joyaux Noirs d'Anne Bishop (trilogie) :
Il y a sept cents ans, une Veuve Noire a vu une prophétie prendre vie dans sa toile de songes. Désormais, le Sombre Royaume se prépare à l'arrivée de sa Reine, la sorcière qui détiendra un pouvoir plus grand que celui du Sire d'Enfer lui-même. Mais, celle-ci est encore jeune, influençable et vulnérable face à ceux qui voudraient la pervertir. Or, quiconque la tient sous sa coupe contrôle la Ténèbre. Trois hommes, des ennemis jurés, le savent. Et ils connaissent la puissance que recèlent les yeux bleus de cette enfant innocente. Ainsi commence un impitoyable jeu d'intrigues, de magie et de trahisons, dans lequel la haine et l'amour sont les armes... et dont le trophée est bien plus redoutable que tous l'imaginent.
(source : Booknode)
Petite précision avant de commencer : il existe un 4° tome qui est une sorte de préquelle, dispo en fr qu'en version numérique, apparemment totalement dispensable. Donc j'en parlerais pas, mais il existe.
On entre donc dans un univers clos et assez particulier, aux concepts un peu obscurs au départ.
Le Lignage, les Joyaux, Veuves Noires, Ténèbres, Toiles de Songes, Reines et Sorcière, voilà les termes auxquels vous serez confrontés tout au long de ces 3 tomes, mais n'ayez crainte, tout y est expliqué.
De la fantasy, il y a, de l'action assez peu, on a du bestiaire original, de la magie en pagaille, et énormément d'interactions entre les différents personnages.
Narrativement, c'est bien foutu, faut l'avouer.
Suffisamment segmenté pour faciliter la lecture, le découpage est dynamique, chaque partie est divisée elle-même en chapitres, eux-mêmes divisés en sous-parties qui peuvent aller d'une dizaine de pages à un seul paragraphe.
Chaque sous-partie relate l'histoire en fonction du point de vue d'un personnage en particulier, et est précédée de l'emplacement géographique du moment du récit. Bon quand la majeur partie de l'action se passe dans le même pays c'est dispensable, mais quand ça commence à partir à droite et à gauche c'est utile.
Le langage utilisé est à la portée de tous, y a peut être 1 mot ou 2 de temps en temps qui coince, mais pas de problème particulier au niveau du vocabulaire.
Le vrai point positif de la narration, c'est le point de vue : on ne voit jamais le récit du point de vue de Jaenelle, le personnage central de l'histoire, ce qui rajoute un peu au mystère du personnage. J'aime énormément ce concept.
Au niveau du schéma narratif, c'est un peu particulier.
En gros, l'introduction et l'élément perturbateur (pour prendre un cadre bien scolaire XD ) prennent la moitié de chaque tome. Donc sur, par exemple le tome 2 qui fait plus de 800 pages, on a 400 pages avant d'atteindre le moment où tout bascule (les péripéties pour ceux qui ont suivi :P ).
Du coup ça peut paraître parfois un peu long, mais pas le long où on se fait ch***, non, le long un peu bloquant, comme la saga Twilight (vous savez les films de vampires pour ados où tout le long du film on se demande quand c'est que ça commence et quand on a les crédits on se dit "ah ben c'est déjà fini?").
Par contre quand ça bascule, ça bascule fort.
Violent, sanglant, choquant. Voilà comment on pourrait qualifier le peu d'action qui se passe dans cette trilogie. Car une fois enclenchée, l'action déroule très vite et on se retrouve au cœur d'une tempête.
A chaque tome.
Niveau scénario, c'est plutôt pas mal.
Comme dit plus haut, les relations entre les personnages prennent beaucoup beaucoup BEAUCOUP de place, mais bon ça renforce les liens, l'auteur ne se contente pas de nous balancer des "ah ben untel et untel sont proches", non, on voit leur proximité, on la vie, ce qui la rend plus tangible et plus forte.
Les personnages sont en réalité plus proches des animaux que des humains dans leur comportement. Beaucoup de "tensions" entre eux. Alors je mets des "" parce que le mot tension est un peu fort, ok ils se toisent, la pression monte, mais dans 95% des cas ça reste infertile. C'est d'ailleurs un des points noir de l'histoire, cette fausse tension amenée par l'auteur, qui ne sert ... ben à rien en fait. L'arnaque est vite découverte, du coup le fait que les personnages soient quasiment systématiquement à 2 doigts de s'entre tuer alors que finalement non n'apporte que de la lourdeur, et non pas de la tension.
Je passe vite fait sur l'antagonisme de l'histoire, composé d'un duo de ... looseuses :o
Autant les protagonistes sont intéressants, marquants, profonds, autant le duo est totalement foireux et d'une intelligence limitée au final (gneugneu vengeance, gneugneu puissance :rolleyes: ). Dommage que face à des protagonistes intéressants l'auteur n'ait pas trouvé d'antagonistes à la hauteur.
Certains passages sont assez marquants.
Souvent assez brefs (pas toujours) et violents, ils jonchent le scénario comme une trainée de cadavre vers un charnier. Torture, meurtre, viol, trahison, voilà de quoi sont composés les "gros morceaux scénaristiques" de l'histoire. Autant dire que que là on est à des années lumières de Twilight.
La fin est un peu suspendue, elle laisse assez libre court à l'imagination, même si quelque part les événements finaux bouclent le nœud de l'histoire. Pas la peine d'aller plus loin.
Du coup, petit bilan
Points forts :
-une narration autour du personnage central sans jamais être réellement sur lui
-des passages marquants et durs
-un univers original et bien expliqué
-des relations entre les personnages très développées ...
Points faibles :
-... qui alourdissent parfois le récit à coup de tensions artificielles
-des antagonistes totalement à la rue, qui frisent parfois le ridicule
-quelques longueurs qui ne facilitent pas l'accroche, surtout au premier tome
Conclusion :
Personnellement j'ai trouvé dans cette trilogie un agréable compagnon de soirée, j'ai adoré me plonger dedans, la lecture est fluide et agréable.
Malgré ses défauts cette trilogie reste une très bonne lecture, plus tournée vers le lectorat féminin.
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Je viens donc de finir la trilogie du problème à trois corps avec la forêt sombre et la mort immortelle. Petit plouf avait trouvé le premier tome vertigineux, le vieux plouf le regarde avec un sourire en coin "si tu savais".
De façon étonnante pour une trilogie, le meilleur volume aura été le deuxième qui a l'avantage de s'appuyer sur une idée neuve mais simple qui structure toute la série. Et si j'aime parfois me perdre dans des concepts très imaginatifs (dont le troisième volet déborde) j'apprécie encore plus l'élégance d'une intuition qui semble évidente après coup. Et oui je sais que c'est l'imagination d'un auteur donc il est facile que dans ce monde clos qu'il crée de toute pièce il semble intelligent mais quand même.
Ça fait bien trop longtemps que j'ai arrêté de lire (mais je compte bien me rattraper) mais il n'empêche que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu une aussi chouette saga SF. Et Liu Cixin peut sans trembler s'assoir à côté des Alastair Reynolds et autre Peter F. Hamilton à la table de cette nouvelle vague.
Maintenant allons voir du côte des nouvelles pousses de la fantasy...
(https://i.imgur.com/vQ0oI8B.jpg)
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J'en ai pas mal entendu parler en bien, tu me dira ce que ça vaut?
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Ah cool content de voir que tu as terminé et adoré la trilogie du Problème à Trois Corps Afloplouf, ce sont des livres qui m'avaient énormément marqué quand je les ai lus il y a 2-3 ans. J'attends toujours avec une hâte mêlée d'appréhension l'adaptation de Netflix.
Si jamais tu te poses la question au sujet de La Rédemption du Temps, un livre dans le même univers que la trilogie, j'avais été très déçu : pas le même auteur et il est loin d'égaler le talent de Liu Cixin, et il y a un très gros côté fanfic au récit (d'ailleurs c'est à la base une fanfic). Tout à fait dispensable à mon avis.
Sinon ces derniers mois j'ai lu les 4 tomes de La Passe Miroir de Christelle Dabos
(https://img.huffingtonpost.com/asset/5de1117c1f0000201edefea2.png?cache=zwUyZokAVb&ops=crop_0_209_940_367,scalefit_630_noupscale)
Synopsis du tome 1 Les Fiancés de l'Hiver
Il y a bien longtemps, l'ancien monde a volé en éclats, détruit par un mystérieux cataclysme nommé la Déchirure. Il ne subsiste désormais que des îles (appelées "Arches") flottantes dans les cieux. Sur chaque Arche règne un "Esprit de famille", un puissant être immortel qui est l'ancêtre commun des habitants de l'arche et qui leur a transmis une partie de ses pouvoirs.
Ophélie vit sur Anima, l’arche où les objets ont une âme et prennent vie grâce aux dons des habitants. Elle possède des dons particuliers : elle est d’abord une liseuse, capable de retracer le passé d’un objet d’un simple contact. Mais elle a un talent plus rare : celui de voyager en traversant les miroirs.
Très douée dans son domaine, la jeune fille maladroite, solitaire et réservée travaille dans le musée de son grand-oncle et mène une vie paisible et sans histoire entourée de sa famille. Jusqu’au jour où elle apprend que les Doyennes de l’Arche, intermédiaires entre les habitants et leur Esprit de famille, Artémis, la destinent à un mariage diplomatique avec un homme d’une autre Arche, le Pôle. Impossible pour elle de refuser cette union, sous peine d’être bannie et de déshonorer toute sa famille.
Accompagnée de sa tante qui lui sert de chaperon, Ophélie est forcée de quitter son monde et sa famille pour rejoindre son fiancé Thorn, un homme froid et méprisant qui semble aussi peu ravi qu’elle de ce mariage. A la Citacielle, la capitale flottante du Pôle, elle découvre un monde brutal, étrange et très différent de tout ce qu’elle a pu connaître : les différents clans rivaux s’affrontent pour les faveurs de leur esprit de famille, le seigneur Farouk ...
Excellent tétralogie de fantasy, c'est marketé en France comme des romans jeunesse mais je les placerais plutôt dans une catégorie "young adult" tant c'est assez mature dans l'écriture et les thèmes abordés. L'univers est passionant à explorer avec ses familles, ses arches flottantes, et une utilisation originale des pouvoirs magiques des habitants et comment la société est construite autour ; beaucoup de personnages très attachants également, la protagoniste Ophélie en première, et tous très développés. Enfin un gros mystère développé sur 4 tomes, sur l'identité d'un personnage se faisant appeler "Dieu", qui semble être à l'origine de ce monde fragmenté sur lequel il possède, en agissant dans l'ombre, une grande influence.
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Des Choses Fragiles, Neil Gaiman
« Les histoires, tels les gens, les papillons, les oeufs d'oiseaux, les coeurs humains et les rêves, sont des choses fragiles faites d'un matériau aussi peu solide ou durable que vingt-six lettres et une poignée de signes de ponctuation. Ou des paroles faites de sons et d'idées, abstraites, invisibles, disparues sitôt prononcées. Et pourtant certaines, simples et minuscules, ont survécu à ceux qui les ont racontées. » Neil Gaiman
Incluant poèmes, nouvelles et le court roman Le Monarque de la Vallée où l'on retrouve le héros d'American Gods, un somptueux recueil enrichi d'une interview inédite de l'auteur.
(source : Babelio)
Déjà je tiens à saluer le très grand talent de l'auteur qui arrive à être aussi intéressant en histoires longues qu'en plus courtes. C'est pas donné à tous les auteurs, donc chapeau l'artiste.
J'ai beaucoup aimé ce livre et sa construction, car chaque nouvelle à droit à son petit commentaire d'auteur qu'on peut retrouvé au début, après l'intro. J'aime bien le fait qu'il fasse partager à ses lecteurs le contexte d'écriture, et que ces commentaires soient compilés et non à la suite des nouvelles, ce qui nous donne le choix de les consulter ou pas.
La qualité des nouvelles (et poèmes) est très bonne, même si certaines ressortent plus que d'autres, je dirais :
-La Présidence d'Octobre avec son ambiance particulière et sa fin très frustrante
- Les Épouses Interdites des Esclaves sans Visage dans le Manoir Secret de la Nuit du Désir Redoutable non pas forcément pour son histoire mais pour sa construction qui donne un rythme très particulier et appréciable
-La Vérité sur le cas du départ de Mlle Finch et son ambiance étrange
-La Saint-Valentin d'Arlequin
-le Jour de l'arrivée des soucoupes et son côté très décalé
-L'Oiseau-soleil
- le Monarque de la vallée, forcément, une histoire d'American Gods qui en plus d'apporter une petite suite nous éclaire sur le background d'American Gods, un régal.
-Les Autres
-Comment parler aux filles pendant les fêtes
Bref, super lecture conseillée par Zankaze, merci à toi, j'ai passé de très bons moments.
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Ubik, Philip K.Dick
"Une pulvérisation invisible d'Ubik et vous bannirez la crainte obsédante, irrésistible, de voir le monde entier se transformer en lait tourné".
Qu'est-ce qu'Ubik ? Une marque de bière ? Une sauce salade ? Une variété de café ? Un médicament ? Peut-être... Et quel est donc ce monde où les portes et les douches parlent et n'obéissent aux ordres qu'en retour de monnaie sonnante et trébuchante ? Un monde où les morts vivent en animation suspendue et communiquent avec les vivants dans les "moratoriums".
C'est dans cet univers que Glen Runciter a créé un organisme de protection contre les intrusions mentales : télépathie, précognition, para-kinésie. Joe Chip, un de ses employés, est chargé de monter un groupe de "neutraliseurs" de pouvoirs "psy", afin de lutter contre ce qui semble être une menace de grande envergure.
(source : Babelio)
Si vous cherchez une histoire qui vous retourne le cerveau, foncez les amis ;)
J'ai eu du mal au départ à accrocher, mais une fois que j'ai été dedans, je n'en suis pas sortie.
Bien écrit, bien pensé, et totalement renversant.
Quand le récit décolle, c'est une succession d'événements plus étranges les uns que les autres, dans lesquels les personnages évoluent toujours sur le fil du rasoir, certains tombent, et ceux qui restent n'en sortent pas indemnes.
L'anachronisme dans toute sa splendeur =D
Les époques réelles et fictives se croisent, se collisionnent, pour donner un univers complexe mais addictif.
L'omniprésence de certains personnages et de la recherche de la vérité font de cette histoire une ode à l'étrange et à l'inattendu.
Et en bonus, la fin est divine et met le cerveau à ébullition.
Superbe classique de la SF, à lire absolument !!
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L'Espace d'Un An, Becky Chambers
Recommandé par Isindu (dommage y a pas l'option message clignotant sur la mise en page du message)
Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l’espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d’autres humains.
(source : Babelio
Pour commencer, si Isindu recommande un livre, juste, lisez-le. Voilà.
Si tu passes par ici, je te remercie, et si tu ne passes pas, alors Gally tu es chargée de la mission sacrée de transmettre à ton cher et tendre mes remerciements.
Voilà pour les "crédits"
L'Espace d'Un An, c'est pas une bête et méchante histoire de baston à gros coups de laser dans l'espace, non, c'est un récit de vie.
De l'action, il y en a, un peu, mais ce qui est super dans ce bouquin, c'est l'étonnante complexité et profondeur du monde créé par son auteur.
Des espèces intell, il y en a, tout plein, et dans le temps imparti par le nombre de chapitres, vous allez connaître presque tout ce qu'il y a à savoir sur ces espèces, peut être pas dans les plus petits détails, mais dans les grandes lignes. Une partie de leur culture, de leurs relations intra et inter espèces, comment elles sont entrées dans l'Union Galactique ... Bref, le bagage nécessaire pour comprendre un peu le contexte de l'histoire.
Contexte presque plus mis en avant que l'histoire au passage, car elle découle entièrement du contexte.
C'est pas une aventure épique pleine de batailles épiques et de moments ... épiques (:P ), c'est plus une sorte de journal de bord, où ne sont pas détaillés les événements dans leurs plus petits détails, mais où est narrée une histoire selon le point de vue des différents protagonistes, plus selon leurs impressions et leurs ressentis que selon les faits. Ce qui rend le récit assez immersif, même si j'avoue avoir eu un peu de mal au départ.
D'ailleurs les relations entre les différents membres de l'équipage du Voyageur sont au centre de l'histoire, c'est un vrai récit de voyage familial sauce SF.
Bien écrit qui plus est.
Donc si vous avez envie d'une petite histoire pas prise de tête dans le genre SF, foncez ;)
J'espère une édition poche pour les 2 tomes qui suivent !!
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(https://filipmagnuswrites.files.wordpress.com/2017/07/961cf7a1eba3fefdadd7c0e92598382a-fantasy-fiction-fantasy-series.jpg)
Le livre des martyrs - Les Jardins de la Lune (T1/10)
Alors... il y a beaucoup à dire. On m'avait prévenu que le début était hardu. C'est à l'origine l'univers d'un jeu de rôle et l'auteur te balance en plein milieu sans la moindre exposition. T'as du name dropping toutes les 10 pages mais tu connais que dalle donc tu passes ton temps à aller lire le glossaire et la carte voire le wiki en ligne. Bref, la caricature même du bouquin de fantasy. Sur 600 pages, les 400 premières sont pénibles, même pour moi qui aiment le genre.
Sauf que. Une fois passé cet apprentissage, on s’absorbe intégralement dans ce monde incroyablement vieux (genre Terre du Milieu vieux) et fascinant. Il y a des dieux, de plusieurs âges, qui se battent par le truchement de leurs ascendants (leurs prophètes) et qui finalement ne sont pas si puissants qu'on le croirait, les humains qui se tapent entre eux avec de l’espionnage, des assassinats avec d'autres races qui semblent suivre des objectifs bien mystérieux... En grossissant le trait un genre de Silmarillion/Compagnie Noire/Trône de Fer. Alors calmez-vous, analogie n'est pas égalité. Ça reste un vrai défaut d'écriture de faire un premier bouquin aussi laborieux. Mais vu qu'il y en a encore 9 derrière, je pourrais plus facilement lui pardonner si l'univers ne s'écroule pas sur lui-même.
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Tout d'abord, je remercie Davenne pour sa proposition. Toutefois je tiens à préciser que Gally@ exige la monogamie.
Vu que le poche de L'Espace d'un an de Becky Chambers est sorti en septembre 2020, et qu'il n’apparaît toujours pas dans le planning de la collection (https://www.livredepoche.com/theme/science-fiction-0), je me suis décidé fin octobre à acheter la suite en grand format. Je suis allé directement dans la boutique de l'éditeur, vu que les livres étaient absent de la boutique du festival international de science-fiction des Utopiales.
Si je parle ici de cela, c'est que je vais en dire un mot ou deux sur ces deux ouvrages.
Tout d'abord en terme de recommandation, ces suites ne font pas partie de mes recommandations. Ne vous sentez donc pas obligé de les lire :D
Le deuxième tome Libration (terme abscons, que compte changer l'éditeur dans sa prochaine réédition, le titre original étant A Closed and Common Orbit) est la suite directe du premier tome, mais on suit deux personnages, dont un personnage secondaire, qui ont quitté l'équipage qu'on a suivi lors du premier tome L'Espace d'un an . Le récit est séparé en deux, le passé du personnage secondaire, et le présent des deux personnages. Les deux parties se répondent en miroir, car l'une porte sur les relations d'un robot avec les humains, et l'autre sur les relations d'un humain avec les robots. Les points de vue sont intéressants, malgré un thème très classique depuis l'âge d'or, l'auteur apporte quelque chose de neuf. Toutefois, contrairement au premier tome, cela intéressera plutôt spécifiquement les amateurs du genre, vu qu'on se place dans des interactions moins évidentes à placer dans notre quotidien.
Le troisième tome Archives de l’exode , renoue avec les voix multiples du premier tome. Par contre cette fois-ci, au lieu de partager l'ensemble d'un équipage restreint, le lecteur découvre un panel d'une communauté décadente, en manque de repères, et cherchant son avenir, avec les dilemmes de la séparation. On peut y trouver une très belle allégorie de nos petits villages de campagne. Il y a de bons moments, c'est touchant. Mais là encore, nous sommes dans un domaine de science-fiction bien ancré dans le genre, celui de la colonisation. Encore une fois, il y a un renouvellement extrêmement bienvenu, il n'est pas question de dénaturer l’œuvre en l'enfermant dans une case. Toutefois, même si l'écriture est très proche de l'humain, qu'il y a de très bon moment, il n'y a pas l'envie de faire partager à n'importe qui. Donc si vous êtes amateur du genre, ne vous posez pas trop de question, allez-y (ou attendez le poche, je ne pense pas qu'il devrait trop tarder, même si je pense que ça serait plutôt 2023) ! Mais si vous êtes plus touche à tout, cela peut vous intéresser, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut l'acheter tout de suite et le mettre en haut de votre pile à lire.
Un petit mot sur le bandeau rouge sur ce troisième tome, le prix Hugo 2019. Il faut bien noté qu'il s'agit d'une récompense pour l'ensemble de la série, et pas vraiment pour ce dernier tome. Concernant le prix Hugo 2019 dans la catégorie roman, il s'agit de cet ouvrage (https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146613269) (avoir les prix Hugo, Locus et Nebula, c'est réservé aux plus grands, et point d'orgue, le prix français Julia Verlanger).
Un mot rapide pour l'autre ouvrage publié en français de cet auteur, Apprendre, si par bonheur (https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146612042). Il est intéressant pour les gens familiers ou curieux de la démarche scientifique. C'est écrit plutôt sous la forme d'un reportage. On va trouver de l'émotion, mais plutôt sur la fin. Il est un peu plus difficile d'accès que la série Les Voyageurs (sans être ardu au niveau littéraire).
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@Isindu : si Gally veut venir aussi c'est pas un soucis, plus on est de fous plus on ris :P
Merci de ton retour pour les 2 autres tomes, et effectivement, ça attendra le format poche pour ma part, mais je garde l'info sous le coude parce qu'ils m'intéressent vraiment. Apprendre si par Bonheur aussi, pourquoi pas, si il sort aussi un jour en poche. J'aime bien le style d'écriture de l'auteure, donc y a pas de raisons.
Encore un grand merci :D
@Afloplouf : ça a l'air ... mmh ... intéressant?
En fait l'histoire en elle même a l'air super bien, mais le coup de devoir resituer systématiquement ou presque les lieux/personnages/faits parce que c'est pas super bien expliqué, ça refroidi.
Genre quand t'attends un train sur un quai de gare en pleine cambrousse à 20h en plein hiver .
Autant quand on explique pas tout dès les premières lignes c'est pas forcément grave si les explications finissent par venir de manière claire, mais là l'auteur semble lâcher dans la face du lecteur "tiens, ben démerde toi hein, t'aime la fantasy, bon ben voilà, amuses toi alors :wacko:"
Bref, j'espère pour toi que la suite sera moins ardue et au moins tout aussi intéressante ;)
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Fin du Cycle des robots (Isaac ASIMOV), avec Les robots et l’Empire. Ce dernier tome était encore très bon, mais j’ai trouvé la fin abrupte, ne répondant pas à certaines questions et énigmes posées dans le récit.
Où sont passés les Solariens?
Du coup, est-ce qu’il y’a une saga de l’auteur centrée sur l’Empire (origine, naissance, apogée…), pour combler le vide entre les 2 œuvres que sont Les robots et Fondation?
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@Nakei
https://www.noosfere.org/livres/serie.asp?numserie=6401
Par contre il faut bien avoir en tête du côté totalement artificiel du lien entre le Robot et l'Empire. Regardez les dates de parution. Tout comme les préquelles à Fondation par exemple.
Nous ne sommes donc pas dans l'énoncé de réponse, mais d'invention de l'auteur a posteriori pour apporter un peu d'élégance. Donc quelque soit les réponses, ce ne sont pas LES réponses, mais juste la réponse de l'auteur quand il s'est creusé la tête. L'intérêt de remplir les trous quarante après la parution des premiers moment d'une série, je le trouve extrêmement minime.
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(https://www.editions-delcourt.fr/sites/default/files/styles/image_list/public/product/9782413022688-001-X.jpeg)
2021, Paris est envahi par les rats, vous savez ces bêtes porteuses de la peste, fléau du monde urbain. Nous y sommes, dans notre monde de m**** envahi par le COVID-19. Mais cette terreur annonce un mal encore plus grand qui vient.
Le préfet de Paris a dans ses archives des informations concernant les héros du début du XXème siècle qui ont disparu mystérieusement de la conscience collective. Il est temps d'aller les chercher, de reformer la Brigade Chimérique !
Le scénariste, Serge Lehman, adore recoller les morceaux, citer des références très hétéroclites, et faire intervenir le présent, notre réel. J'ai en ma possession une bonne partie de son œuvre. Dès les premières planches, les références à son roman paru en 1991 (https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=549)au Fleuve Noir Anticipation (FNA pour les intimes) sont flagrantes. Mais bien sûr, la référence la plus directe reste la série diffusée entre 2009 et 2010, la Brigade Chimérique (https://www.l-atalante.com/serie/la-brigade-chimerique/).
Si cela vous intéresse, l'ouvrage est souvent rangé dans la catégorie Comics de vos librairies.
Par rapport aux ouvrages évoqués précédemment, nous sommes dans du beaucoup plus bourrin, dans l'appel à notre histoire, sans forcément que cela manque de subtilités. Je suis intéressé par avoir l'avis de quelqu'un, à propos de cet ouvrage, qui ne connaissait pas l’œuvre du scénariste, ou au moins qu'une petite partie.
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Récemment j’ai entrepris de compléter la série des Yoko Tsuno dont je possédais déjà un ou deux tomes. Actuellement j’ai une petite douzaine de tomes (en essayant de les acheter dans l’ordre) et c’est un vrai plaisir.
Si parmi toutes les aventures de la belle Japonaise, ce sont probablement celles en rapport avec Vinéa qui ont ma préférence, pour leur côté SF très marqué, je dois reconnaître que j’ai particulièrement apprécié La fille du vent. Notamment parce qu’il s’agit du premier tome se déroulant (enfin) au Japon, nous proposant par la même occasion de beaux panoramas.
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Le Trône de Fer : GRR Martin
Pour ceux qui débarquent de la Lune ou d'une autre lointaine galaxie :
Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer, tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors s'en sortiront indemnes... (source : Babelio)
En gros, malgré une traduction hermétique (dans les premiers tomes) qui rend la lecture pas très aisée et le rythme assez irrégulier de l'histoire, sans parler du rythme me parution de l'auteur, c'est très prenant et c'est très bon.
Définitivement plus orienté intrigues politiques et manœuvres de manipulation que fantasy "pure", l'histoire fourmille tout de même de légendes, mythes, prophéties, visions et autres phénomènes magiques ou apparentés. Sans compter les dragons, c'est toujours très cool les dragons, et ceux là sont vraiment très cool.
Je vais pas m'éterniser sur le sujet, mais ceux qui ont vu la série, je vous conseille de lire les livres, qui regorgent de détails et de scènes qui ont été modifiés / squizés par la série. Certes la série va plus loin dans la chronologie des événements, mais c'est pas forcément une qualité.
Vivement la suite en tous cas !!
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De Bons Présages : Terry Pratchet & Neil Gaiman
L'Apocalypse est pour demain. Avec ses trompettes, ses flammes de l'Enfer, son courroux du ciel et tout le tremblement. L'éternel lutte entre les forces du Bien et celles du Mal arrive enfin à son terme. On va pouvoir savoir qui est l'heureux gagnant. Sauf que certains ont pris goût à l'humanité et s'imaginent qu'on pourrait éventuellement essayer de penser les choses avec un peu plus de subtilité (source : Babelio)
Vous êtes déprimés à cause de l'ambiance tendue de l'actualité, voilà le livre idéal.
Vraiment.
Vous trouvez que parler de fin du monde alors que la menace nucléaire plane c'est un peu limite-limite?
On se détend, on prend une p'tite camomille, un plaid bien chaud, et on apprécie le spectacle que le duo Pratchet & Gaiman nous offre.
Dire que De Bons Présages est décalé, c'est tout juste effleuré du doigt l'ambiance du livre.
C'est très anglais, bourré d'humour et de références, plus loufoques les unes que les autres, à tout pleins de trucs, le tout sur fond de best of de Queen.
C'est un livre qui se dévore, son côté fun et son écriture donnent une lecture fluide et d'une facilité déconcertante.
Niveau histoire, imaginez un événement hyper important et prévu de trèèèèès longue date.
Imaginez maintenant qu'au dernier moment, les choses tant attendues ne se mettent pas en marche comme il faut, que tout commence à foirer et à partir dans tous les sens, mais pas d'une manière dramatique, non, d'une manière wtf, impromptue et délicieusement imprévue.
Voilà, vous avez le livre.
Niveau personnages, difficile de ne pas s'attacher aux personnalité très marquées d'Aziraphale l'ange pas très droit, Rampa le démon consciencieux, Adam et les Eux (j'ai jamais autant rit en lisant grâce aux Eux), Anathème et son Livre ... sans oublier le groupe de bikers =D
Du condensé d'humour absurde bien foutu, mais pas totalement innocent.
L'Humanité est au centre de l'histoire, car c'est bien de l'Humanité qu'il est question, de sa fin programmé, et aussi de son influence sur les 2 factions en guerre depuis (presque) la nuit des temps. Mais l'Humanité c'est quelque chose de bien plus compliqué et profond que juste la vie des êtres humains.
Le duo d'auteur marche parfaitement, c'est un pur bonheur de lecture.
Evidemment, je le recommande, vu que c'est un gros gros coup de cœur !!
Y a une adaptation en série sur Amazon Prime (https://youtu.be/1xYRa2Nz_cE), je ne sais pas ce que ça donne, mais apparemment ça a gardé le côté bien barré, mais peut être en moins digeste.
Et pour changer totalement d'ambiance, quoi du mieux qu'un tome 1 de Dune ...
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Pour les Bons présages, je te conseille la série Good Omens qui en est une adaptation plutôt réussie (si je ne me trompe pas).
En tout cas moi j'avais adoré. :)
La bande-annonce (https://www.youtube.com/watch?v=IDOacXGj1oY)
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Ouais j'en ai parlé un peu plus haut :P
Je crois que je vais essayé de convaincre mon chéri de regarder avec moi, vu qu'il veut pas lire le livre ...
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L'Appel de Cthullhu (https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81bL1ZdHTGL.jpg) et Les Montagnes Hallucinées (https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81CrwffTS4L.jpg) de HP Lovecraft, illustrés par F Baranger
L'Appel de Cthullhu
Boston, 1926. Suite au décès, dans des circonstances étranges, de son grand-oncle, Francis Thurston découvre dans les documents dont il hérite l’existence d’une secte vouant un culte à une créature innommable, endormie depuis des millions d’années.
Sacrifices indicibles pratiqués dans les bayous de Louisiane, meurtres mystérieux perpétrés dans divers endroits du globe, artistes sombrant dans la démence après des visions nocturnes terrifiantes, renaissance de cultes ancestraux et surtout, une cité cyclopéenne surgissant de l’océan lors d’une tempête… Thurston va comprendre peu à peu que les recherches de son grand-oncle concernant le culte de Cthulhu étaient bien trop proches de la vérité et que, dans l’ombre, des adeptes œuvrent au réveil de leur dieu païen, prêts à faire déferler la folie et la destruction sur le monde.
Les astres sont alignés. La fin est-elle proche ?
(source : Bragelonne
Les Montagnes Hallucinées
Arkham, 1933. Le professeur Dyer, éminent géologue, apprend qu’une expédition scientifique partira bientôt pour l’Antarctique avec pour ambition de suivre les traces de celle qu’il avait lui-même dirigée en 1931. Dans l’espoir de dissuader cette tentative, Dyer décide de faire un récit complet des tragiques événements auxquels il survécut, cette fois sans omettre les passages qu’il avait écartés à son retour, de peur d’être pris pour un fou.
Deux ans plus tôt, les navires affrétés par l’université Miskatonic avaient accosté le continent glacé au début de l’été austral, et le contingent de quatre professeurs et seize étudiants s’était mis aussitôt au travail. Les premiers résultats ne s’étaient pas fait attendre et le biologiste de l’expédition, le professeur Lake, était parti de son côté avec plusieurs membres de l’équipe afin de suivre une piste fossilifère prometteuse. Au bout de quelques jours à peine, il avait annoncé par radio avoir découvert de stupéfiants spécimens d’une espèce inconnue, extraordinairement ancienne, avant de cesser toute communication après une terrible tempête. Pressentant le pire, Dyer s’était porté à leur secours le jour suivant. Ce qu’il avait découvert sur place dépassait ses craintes les plus folles…
(source : Bragelonne
Pour les traiter ici, je vais faire une sorte de pack, non pas par simple flemme (quoi que), mais surtout pour traiter ici ces 2 versions, illustrées, faire une critique des livres de Lovecraft ici serait mettre en retrait ce qu'apporte cette édition.
Non que je n'en ai pas envie, mais parce que cette édition n'en a pas vraiment besoin, puisque C'EST simplement l'illustration des récits de Lovecraft.
Oui oui, pas "adaptation" mais bien "illustration".
Les qualités du dessinateur sont ici bien visibles, un trait beau, propre, tout en respectant le côté nébuleux, onirique et cauchemardesque de Lovecraft.
Il a parfaitement saisi l'essence des récits et est arrivé à les retranscrire en image, non comme Gou Tanabe l'a fait sur ses mangas qui sont des adaptations (d'excellente qualité au passage), des interprétations, mais en détaillant les descriptions au maximum afin de coller à l'identique ou pas loin aux récits originaux.
Le format est du coup assez simple, puisqu'il consiste en un grand format, couleur, illustré, avec les textes qu'on retrouve tout simplement dans les nouvelles de Lovecraft.
Ni plus ni moins.
On est pas non plus dans la BD, ici pas de bulles, de cases, ou de gouttières, juste des illustrations qui mettent en valeur les textes (https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/e8/a9/bf/12560872/1520-2/tsp20200925114255/Les-Montagnes-hallucinees-illustre-partie-2.jpg).
Un grand format cartonné de très très bonne facture, avec des pages épaisses et glacées, qui ont même une texture qui semble diverger en fonction des plans dessinés (à confirmer si c'est juste dans ma tête, un léger défaut, ou si c'est bien ça :P ).
En tous cas avec cette édition on en prend plein les yeux, le poids de chaque tome est conséquent, on sent que l'éditeur a mis les petits plats dans les grands pour cette édition, pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Alors pourquoi en parler ici, sans mentionné le fond, juste la forme?
Car cette édition s'adresse aux fans, aux amateurs, aux adeptes, à ceux qui connaissent déjà bien Lovecraft, qui ont juste envie de redécouvrir ses œuvres d'une autre manière.
Le but ici n'est pas franchement de donner envie aux novices, d'abord parce que les univers de Lovecraft, ça se vie d'abord et surtout de l'intérieur, pour mieux les saisir, il faut les "vivre" sans intermédiaires.
Ensuite avec 29,90€ le tome, pour quelqu'un qui n'a jamais lu de Lovecraft, l'investissement de départ (60€ pour les 2 tomes des Montagnes Hallucinées + encore 29,90 pour l'Appel de Chtullhu) est assez conséquent, sachant que ça peut ne pas plaire.
Donc si vous aimez Lovecraft et que vous rêviez (ou au moins aviez envie) d'une belle version illustrée, dans le plus pur respect de l'œuvre originale, je vous conseille chaudement les version de Baranger.
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J’ai commencé à lire les romans Hypérion, de Dan SIMMONS. Pour l’instant j’accroche pas mal: les différents récits des 7 pèlerins réservent leur lot de surprises, et surtout au centre du récit on trouve la planète Hypérion avec les tombeaux du temps et le Gritche. Ce monstre mythique, aux origines inconnues et aux intentions encore moins claires fait presque office d’ogre vengeur dans cet univers, avec sa capacité à se déplacer où il veut et son goût marqué pour les massacres sanglants.
Après d’autres œuvres, j’avoue que c’est un récit que je verrais bien porté à l’écran (en film ou en série). Si les visuels sont aussi impressionnants que ce qu’on peut lire dans le livre, ça pourrait donner quelque chose de vraiment sympa.
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Menu 100% SF pour cette fois :
Dune (https://static.lpnt.fr/images/2020/09/30/20812045lpw-20812919-embed-libre-jpg_8197278.jpg), de F Herbert
Voici l’épopée prodigieuse de Paul Atréides, seigneur d’Arrakis, connu comme prophète sous le nom de Muad’Dib, Empereur, messie de Dune.
Avec la saga Dune, Frank Herbert a brossé une immense fresque, digne, par l’intensité dramatique, le foisonnement des personnages, la précision des détails, des grands chefs d’oeuvre du roman historique classique.
On y perçoit aussi le bruit et la fureur des drames shakespeariens. Mais cette fresque ne se situe pas dans le passé. Elle se déploie dans l’avenir.
Un avenir éloigné dans le temps et proche par les passions, où les hommes naviguent entre les étoiles et peuplent un milliard de mondes. Entre ces mondes, Dune, planète désertique où l’eau est plus précieuse que l’or, et pour laquelle se battent les deux grandes familles des Atréides et des Harkonnen.
Car Dune produit l’Épice, drogue miracle, source de longévité et de prescience.
(source : éditions Robert Laffont
Il est des classiques qu'on ne peut contourner, et Dune en fait définitivement partie.
J'aurais très bien pu mettre cette image (https://images.noosfere.org/couv300/l/laffont-ad02602-1970.jpg) puisque j'ai grandi avec. Bref, Dune et moi c'est une affaire de famille sur laquelle je ne m'étais pas trop penchée jusque là.
Déjà c'est bien écrit. c'est bête à dire, mais sur un livre qui est quand même très descriptif, aussi bien dans les paysages que dans les concepts, la qualité d'écriture et ici aussi de traduction, sont très importantes, voire même capitales, pour les bonnes imprégnation et compréhension.
Dune est un univers très riche, dans tous les sens du termes. Le background est très dense, aussi bien du côté des personnages que de la politique ou de la religion, de l'architecture ou de la technologie. D'où la nécessité de pas mal de descriptions pour faciliter la compréhension. Les concepts sont, au fil de l'histoire, développés, expliqués, et répétés, de manière à être assimilés par le lecteur, sans lourdeurs. Ce qui est presque un exploit vu la somme d'informations! La présence d'annexes offre un approfondissement supplémentaire sur certains concepts. Elles ne sont pas indispensables (sauf le lexique) mais apportent un vrai plus sur le background. Par contre c'est très compact et pas des plus agréable à lire. En même temps on est pas vraiment obligé de le faire, hein.
L'histoire en elle-même est très prenante, bien ficelée, changeant généralement de point de vue à chaque chapitre. Le destin tragique de Paul Atréides a quelque chose d'attachant, peut être parce qu'on sait rapidement qu'il va être jonché de drames qu'un gamin de son âge n'est pas censé subir.
Mais peut être que le personnage le plus attirant de ce livre, c'est Arakis : quasiment élevé à l'état de personnage central, la planète est hyper captivante : son écosystème particulier, l'Epice, les vers, les Fremen, leurs eus et coutumes, leurs croyances, etc, tous ces mystères font de ce "personnage" une réelle énigme qu'on se régale à découvrir au fil des pages.
Vous vous doutez bien qu'on est sur un coup de cœur là, et que le tome 2 de la même collection attend impatiemment que je l'ouvre.
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Goldorak (https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81HCibtdT4L.jpg), de X.Dorison, Y.Guillo, D.Bajram, B.Cossu, A.Sentenac
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu'Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l'espace, surgit le plus puissant des golgoths : l'Hydragon. Alors que le monstre de l'ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d'annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l'archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu'un dernier espoir... Goldorak.
(source : Babelio)
Avant de rentre dans le sujet, je vouais juste faire une petite remarque sur le résumé de l'éditeur (https://www.kana.fr/produit/goldorak/), qui semble plus intéressé sur le profit à faire avec le livre que sur son contenu. Je suis pas spécialement pinailleuse, mais ça aurait peut être été sympa de mettre, je ne sais pas, un VRAI synopsis du livre et pas un vague de celui de la série de Gô Nagai.
Passons donc.
C'est sûr que si on commence à me prendre par les sentiments, on va me traîner facilement un peu n'importe où, car faisant partie de la fameuse Génération Dorothée, Goldorak, c'est mon enfance, comme certains (beaucoup?) d'entre nous ici.
Donc forcément je me suis sentie obligée ( :rolleyes: ) de me lancer dans cette lecture.
Kana, ça on peut pas leur reprocher, à mis les petits plats dans les grands, avec une belle édition classique etédition collector (https://www.kana.fr/bd-goldorak-ledition-collector-limitee/) sympathique.
Même si je ne suis pas une fana de BD "franco-belge", il faudrait être de sacrément mauvaise foi pour ne pas trouver ce genre (https://static.lpnt.fr/images/2021/10/15/22323241lpw-22323311-embed-libre-jpg_8303712.jpg) de planches belle et superbement réussie, aussi bien au niveau du dessin, que de la couleurs. Un vrai régal pour les yeux du début à la fin.
Niveau scénario, c'est plutôt pas mal, mais j'ai trouvé ça un peu gentillet, avec un soupçon de bien-pensance qui essaie de rendre un emblématique "méchant" victime de circonstances tragiques. Avant on savait que si l'Empire de Vega avait envahi Euphor c'était parce qu'ils n'avaient plus de planète et que du coup ils avaient pris la première que leur semblait habitable et osef si il y avait des habitants dessus
Ils étaient méchants, et on bottait le c** des méchants. On faisait pas de psychologie.
Mais bon, ça passe quand même dans le sens où je prend vraiment ce tome comme une sorte de "super fanfic" et pas une véritable suite.
Une "super fanfic" faite avec des moyens pros, par des pros, qui ont pris le temps de faire un truc très qualitatif, et validée par Gô Nagai, mais ce n'est pas une suite officielle. Donc si on change un peu l'état d'esprit, c'est pas grave, puisque ce n'est pas réellement canon.
Pour moi c'est un très beau cadeau fait par les fans, pour les fans, et pour cela c'est une énorme réussite.
Les bonus de la BD sont très sympas, on voit vraiment l'amour et la passion de l'équipe et ça fait vraiment plaisir à voir.
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Shangri-La (https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/27/c8/78/7915559/1507-1/tsp20171127094335/Shangri-la.jpg), de M.Bablet
Dans un futur lointain de quelques centaines d’années, les hommes vivent dans une station spatiale loin de la Terre et régie par une multinationale à qui est voué un véritable culte. En apparence, tout le monde semble se satisfaire de cette « société parfaite ». Dans ce contexte, les hommes veulent repousser leurs propres limites et devenir les égaux des dieux. C’est en mettant en place un programme visant à créer la vie à partir de rien sur Shangri-La, une des régions les plus hospitalières de Titan, qu’ils comptent bien réécrire la « Genèse » à leur façon.
(source : Ankama
L'humanité a foutu le camp de la Terre devenue inhabitable, les Hommes vivent dans une station spatiale, contrôlés (et nan, pas que la station :P ) par une grosse société tentaculaire qui régit tous leurs besoins, essentiels et moins essentiels, en créant sa propre boucle de consommation.
Vous sentez le malaise? Vous allez le ressentir tout au long du livre.
Le talent de l'auteur : prendre des détails actuels, les amplifier de la façon dont on craint que ça finisse, et nous les servir, d'une manière totalement calculée et réfléchie, de manière à rendre ça tellement tangible que ça file des frissons dans le dos.
Autant je ne suis pas spécialement fan du chara-design, pas trop mon trip, autant j'aime beaucoup les décors et les couleurs.
La lecture est facile, agréable, avec toutes les réflexions que le genre peut apporter
Très bien réalisée, encore un super moment de lecture !
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Hypérion et La chute d'Hypérion (Dan SIMMONS): Alors qu'une guerre interstellaire menace d'éclater entre l'Humanité dirigée par l'Hégémonie et le mystérieux empire Extro, un groupe de sept pèlerins est envoyé sur la planète Hypérion. Aucun d'eux ne sait sur quels critères ils ont été choisis ni ce qu'on attend réellement d'eux, mais ils doivent se rendre dans la zone des tombeaux du temps: une région pleine de mystère dans laquelle le temps s'écoule à l'envers et le domaine du Gritche, sorte de créature mythique et maléfique aux intentions inconnues.
(https://images.epagine.fr/667/9782266285667_1_75.jpg)
Mon avis: Peut-être moins connu que d'autres récits comme Dune ou Fondation, le livre peut néanmoins être considéré comme un pilier des œuvres de la science-fiction. L'histoire aborde une large gamme de thèmes comme les voyages dans le temps et l'espace, la religion, la robotique et le développement de IA, la colonisation spatiale et les rencontres avec de nouvelles ethnies et civilisations galactiques...
La première partie se concentre sur les pèlerins et le récits de leurs vies passées, chacun dégageant une ambiance particulière: on a ainsi droit (selon le narrateur), à de l'action, de l'horreur, de la hard SF... Cette première partie peut être vue comme une suite d'histoire dans l'histoire.
Avec la seconde partie, tout s'accélère et l'on entre véritablement dans le vif du sujet. Le conflit entre l'Hégémonie et les Extros se confirme et prend des proportions dantesques, le voile de mystères qui entoure Hypérion et le gritche se lève peu à peu, et les 7 pèlerins (plus d'autres personnages à travers la galaxie) se retrouvent face à leur destin.
Les deux livres font respectivement plus de 600 et 700 pages. Pourtant, ça a été un véritable plaisir de les parcourir, et à chaque nouvelle étape j'avais envie de découvrir la suite. Il faut néanmoins s'accrocher un peu car la narration y'est très particulière. Comme dit plus haut, le premier tome est composé d'une bonne demie douzaine de récits différents. Et pour le deuxième, ceux-ci sont clairement imbriqués les uns dans les autres: à chaque nouveau chapitre on saute d'un personnage à l'autre, parfois même en coupant en plein milieu de l'action. Cela donne un côté "carnet d'étude" dans lequel on regroupe des notes prises dans des lieux différents, en essayant de respecter au mieux la chronologie des évènements.
Pour la suite de mes lectures, j’attaque le premier tome du Sorceleur.
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Hypérion était une bonne lecture, mais j'ai largement préféré sa suite Endymion.
C'est pas le même style de récite, on passe d'une chronique à un récit d'aventure Cela donne l'occasion de s'attacher plus fortement au personnage tout en développant l'univers et en gagnant en émotion. On a un vrai sentiment d'accomplissement à la fin de la lecture.
J'ai beaucoup aimé aussi Illium et Olympos du même auteur qui mélange SF et mythologie. C'est un peu moins facile à lire et un peu plus austère mais les concepts et le mélange de genre prend vraiment bien.
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Ah ben merci pour l'info: j'avais vaguement entendu parler de Endymion, mais je ne savais pas trop ce que ça valait.
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Au risque de rendre la chose plus confuse, j'ai préféré Hypérion à Endymion. Ce dernier reste très largement recommandable mais ça se traine un peu là où l'aspect "recueil de nouvelles" de Hypérion permettait une plus grande palette de styles. Quand à Illium/Olympos, si ça reste très bien écrit, le prosélytisme de Simmons transparait trop à mon goût (plus que dans Alvin mais moins que la saga des Ombres chez Orson Scott Card pour donner d'autres références de qualité si tu ne connais pas 8))
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Prosélytisme à quel niveau?
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Oulà je les ai lus il y a 10 ans donc je me rappelle plus quoi en détail m'avait interpellé. Mais Simmons est un conservateur assez croyant, à tel point que ses positions racistes et homophobes ont fait lâché l'affaire à son traducteur français attitré l'immense Jean-Daniel Brèque. De souvenir il y avait un justement un sous-texte de lecture civilisationnelle qui m'avait gêné.
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Je n'avais pas entendu parlé de cette histoire.
Après, je trouve pas que ses positions soient particulièrement marquées dans ses romans. Cela tient grandement au fait que les personnages sont généralement ambiguë et pas manichéen. C'est vrai que l'un des thèmes qui revient dans ses créations et la religion et les croyances, ce n'est donc pas illogique que son opinion s'y reflète. Il s'attaque d'ailleurs plus aux institutions qu'au concept de religion dans ses bouquins. Il y a l'idée du sauveur qui revient quand on y réfléchi.
Après, les lectures sont quand même fort agréable et j'apprécie beaucoup les efforts fait pour créer des concepts de SF originaux.
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J’ai lu tout le cycle Ender il y’a quelques années, et j’en garde un super souvenir.
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Spirou - L'espoir malgré tout (Emile BRAVO): 1939, alors que la guerre se rapproche peu à peu de Bruxelles, le jeune Spirou continue sa vie de groom, alors que son ami Fantasio a été mobilisé sous les drapeaux, et rêve d'actes héroïques dans lesquels il repousse l'armée Allemande.
Finalement la capitale Belge est envahie et un nouveau quotidien commence pour les 2 amis qui apprennent à vivre sous le joug des autorités Nazies et de la collaboration. Malgré tout chacun des 2 essaie d'aider à sa manière, en rêvant d'un retour aux jours meilleurs.
(https://bdi.dlpdomain.com/album/9782800160986-couv-M700x1200.jpg)
Le projet derrière cette série en 4 tomes (plus un préquel que je n'ai pas encore acheté) était de revenir aux origines du célèbre groom, à sa genèse. Comprendre ce qui a fait de Spirou... eh bien Spirou: ce jeune homme idéaliste et un peu naïf, toujours prêt à aider les autres et à se dresser contre les injustices qu'il croise, son amitié indéfectible avec le fantasque Fantasio, mais également sa grande timidité et ses difficultés à aborder la gent féminine (de Seccotine à Luna en passant par Ororéa et quelques autres).
Le pari était osé et il fallait vraiment un projet solide et un auteur talentueux pour que la maison DUPUIS accepte l'idée pour son personnage phare (sa marque la plus célèbre?).
Le récit commence donc vers la fin 1939, alors que Spirou n'a que 16 ans et Fantasio 18 (d'où sa mobilisation) et se termine en 1945, juste avant le début de l'aventure Un sorcier à Champignac. Ce récit est donc officiellement canon et validé, et l'éditeur n'a pas lésiné pour sortir une édition cartonnée de très belle facture qui enrichira à coup sûr n'importe quelle bibliothèque (tel un ouvrage de collection).
Ces 4 tomes sont édités depuis 2018, sachant que le préquel était paru en 2008 et avait alors reçu de nombreux prix dont la sélection du Festival d'Angoulême 2009 (où il a été cité parmi une liste des "cinq albums essentiels" de l'année). Ce succès a probablement motivé EB pour raconter la suite de l'histoire et tenter de convaincre la maison mère détentrice des droits, une tâche pas si facile puisqu'il a quand même fallu attendre près d'une décennie.
Mais du coup, est-ce que cette "série" vaut vraiment le coup d’œil? Au vu des critiques trouvées sur le net, la réponse semble évidente, mais essayons de voir un peu plus loin les raisons d'un tel succès.
Tout d'abord, notons le trait très propre et détaillé du dessinateur. Certains argueront peut-être qu'on reconnait moins les personnages et que le trait fait davantage penser à Tintin qu'aux précédentes aventures du jeune groom. Ils trouveront peut-être également à redire qu'on place le récit dans le contexte plus réaliste de la ville de Bruxelles et sa campagne proche (oubliez l'habituel village de Champignac), mais c'est un choix des plus logique si on accepte l'idée que tout le récit commence des années avant la première aventure et les standards bâtis par Franquin.
Maintenant l'histoire: peut-on réellement raconter une aventure de Spirou et Fantasio dans un contexte aussi dramatique que celui de la seconde guerre mondiale, qui plus est en partant de l'idée que malgré tout, ces 4(5) tomes continuent à s'adresser à un public jeune? Ne risque-t-on pas de se retrouver avec un récit caricatural et édulcoré, ou au contraire bien trop sombre et violent qui le réserve à un public mature? Rappelons que Franquin avait déjà abordé le sujet des dictatures dans son album Le dictateur et le champignon, de même que Fournier avec Kodo le tyran. Cependant, les 2 tomes (excellents au demeurant) conservaient une ambiance légère pour ne pas dire comique. Ici c'est loin d'être le cas.
Pour résumer au mieux l'ambiance générale, citons directement un des personnages: "C'est pas l'aventure, c'est la guerre!". Et effectivement, on a moins l'impression de suivre une véritable aventure menée tambour battant que le quotidien difficile des habitants de Bruxelles sous l'occupation (avec le regard encore jeune de Spirou, Jean-Baptiste de son vrai nom). Si le récit jette un voile pudique sur les facettes les plus terribles de la guerre (aucune séance de torture ou d'exécution, ni même de combats), celles-ci sont néanmoins clairement abordés dans les dialogues. C'est là tout la subtilité et la force du récit: toutes les horreurs du conflits sont abordées, mais de telle manière qu'un jeune lecteur comprendra simplement que quelque chose de grave a eu lieu, tandis qu'un lecteur plus mature saura de quoi on parle. Ainsi aucun sujet n'est laissé de côté, de la collaboration (plus ou moins volontaire) des autorités, de l'église ou de la population civile (notamment les "jeunesses hitlériennes" de Belgique) en passant par la résistance, avec la faim et le rationnement des ressources, sans oublier la shoah et la traque des juifs et communistes. Le récit ne donne pas non plus dans l’évangélisme facile puisqu'il n'oublie pas de rappeler le bombardement des villes par les forteresses volantes américaines, le fait que sur la fin de la guerre, certains soldats de la Wermacht étaient à peine plus âgés que Spirou, Fantasio ou certains de leurs camarades, et les résistants (collaborateurs?) des derniers jours qui essaient de se refaire une image lors de la débâcle des forces du Reich.
Tout cela donne un récit dense aux images terribles (notamment si l'on comprend les sous-entendus qui ne sont jamais montrés), mais que le regard des jeunes protagonistes parvient à rendre supportable. Même si ça fait mal et que chaque perte est un coup terrible au moral de Spirou (et à sa confiance en l'être humain), jamais il ne dévie de son code de conduite et continue à faire de son mieux pour croire en un avenir meilleur. Quant à Fantasio, il reste ce benêt au grand cœur qui semble toujours à l'ouest et préfère agir avant de réfléchir, mais ses interventions sont généralement un vrai rayon de soleil dans l'ambiance morose générale (quant ses gaffes ne mènent pas au bord d'une nouvelle catastrophe bien entendu). Du coup on est vraiment très proche des personnages des toutes premières aventures (le grand cœur et le gaffeur), ce qui est bien entendu l'effet recherché.
Pour conclure, que dire sinon que l'on tient ici une très grande réussite de la BD Franco-Belge. Parvenir à livrer un récit sur un tel sujet tout en l'adressant aussi bien au jeune public qu'aux adultes (grâce à différents niveaux de lecture), avec en plus l'obligation de respecter l'une des licences les plus connues du média, c'était un pari osé et difficile (pour ne pas dire casse-gueule), et il a été relevé de main de maître par l'auteur/dessinateur Emile BRAVO. Je lui tire mon chapeau et j'espère que son récit continuera à être apprécié du public, de par sa justesse et (c'est triste à dire) un certain écho avec l'actualité.