La colline aux coquelicots
(http://s.excessif.com/mmdia/i/56/0/la-colline-aux-coquelicots-de-goro-miyazaki-10587560raqsy.jpg?v=1)
Synopsis :
Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer...
Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier…
Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir.
(AlloCine)
Pour les deux du fond, il s'agit d'un film des studios Ghibli, réalisé par Gouro Miyazaki avec une certaine influence de son père Hayao. Pour toute polémique à ce propos, référez-vous plutôt à ce topic ! (http://www.anime-kun.net/forums/generalites-animes-et-mangas/miyazaki-takahata-ghibli/)
Bref. On nous livre là un récit chaleureux, qui s'ouvre sur une exposition très réussie. En quelques minutes, on est plongé dans cette ambiance familiale très sympathique.
Le chara design est croquignol : on reconnait clairement la patte Ghibli mais le rendu final est plus simple que d'habitude, plus rond aussi. Mais tous les personnages sont clairement reconnaissables, ont un caractère que dicte leur apparence, nous sont immédiatement sympathiques et familiers... en voilà un CD qui en a à apprendre aux copiercollers qu'on constate de plus en plus dans l'animation. Certes, c'est Ghibli, mais ça méritait quand même d'être mentionné - simple et redoutablement efficace.
L'histoire prend son temps à se mettre en place et se révèle dans la même lignée, simple et efficace. Je ne suis pas un fan des pseudo-révélations qui interviennent dans le film mais rien de grave, et
le sujet de l'amour fraternel est traité avec tellement de tact qu'on ne peut y voir le moindre rapport avec le fantasme otaku pourtant si répandu.
Bon par contre, la "deuxième révélation" (le vrai vrai père de Shun), ça m'a surtout donné l'impression d'une ficelle scénaristique réutilisée deux fois en une heure, c'est pas très glorieux.
Ajoutez à ça un arrière-goût définitivement très nostalgique : sur le CD, sur les principes et les valeurs véhiculées (de façon très manichéenne d'ailleurs... mais peu importe !). Le machisme qu'on peut déceler dans certaines situations (les femmes à la cuisine !) est tempéré par quelques détails qui le relèguent à l'état de simple portrait de l'époque. En particulier, je pense à la scène où l'on lave le quartier latin (où les mecs mettent la main à la pâte), et au personnage d'Umi qui guide le récit discrètement sans jouer cruche ou soumise.
En gros : la colline aux coquelicots, ça rend joyeux et ça fait passer un sacré bon moment. Ah, et ça n'a rien à voir avec Terremer, rien. (moi qui faisait partie des rares à l'avoir apprécié, çui-là...)
J'ai vu le film, vraiment aimé mais je n'en ressort pas complétement satisfait suite à quelques incompréhension. J'espère que vous allez savoir m'éclairer.
Je n'ai pas compris le dialogue entre la mère et la fille, où la mère lui dit que le papa de son copain c'est un autre et que elle elle réagit de manière étrange. J'ai peut être mal entendu mais je crois quelle dit "Et si c'était vraiment son vrai père ?!" 'fin bref j'ai pas compris cette scène.
Et deuxième interrogation, à quelle moment le garçon apprend qui est son vrai père ? Quand l'ami des deux papas sur le bateau lui explique qui est son père il n'est pas surpris du tout. Alors quand l'a-t-il appris? On le voit au téléphone avant avec son père adoptif, mais en même tant on ne le voit pas avoir de révélation. On-t-il choisit de ne pas montrer le moment ou il l'apprend ? Je trouve ça étrange et dommage. Vous avez compris un peu plus que moi?
Désolé pour les noms des personnages, 1h30 ne m'a pas suffit :D
J'ai vraiment aimé le film mais si j'ai trouvé assez dommage d'avoir des décors grandioses (comme le bâtiment du club) avec des personnages monochromes... Même si c'est une sort de signature de la part de Ghibli, il y avait moyen de faire un truc pas trop moche.
Quant à la révélation dont parle Deluxe dans sa critique, je l'ai senti énorme comme une maison... Peut être que j'ai un peu trop l'habitude de ce genre de revirement de situation mais quand même... Fallait être aveugle pour pas voir cette ficelle scénaristique.
Sinon, j'ai été le seul frustré de pas savoir ce que signifie le code des drapeaux, quand même utilisé pendant tout le film ?
Pour info, j'ai recherché un peu sur divers sites qui parlent des codes maritimes et les drapeaux qu'Umi hisse chaque matin signifient "SOS un homme à la mer"... C'est quand même dommage de devoir aller chercher sur internet ce genre d'info qu'il aurai été facile d'insérer dans le film, surtout que ça a son importance.