Spirit Circle
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Infos :
Titre VO : Spirit Circle
Type : Seinen
Genre : Surnaturel, drame, romance
Auteur : Dieu Satoshi Mizukami
Éditeur VO/VF : Shonen Gaosha / Mazette
Magasine de prépublication : Young King Ours
Statut - Nombre de tomes sortis : Série en cours, aucun tome paru (trois chapitres publiés)
Résumé :
Fuuta Okeya est un jeune collégien de 14 ans dont les seuls problèmes dans la vie sont sa petite taille et sa capacité à voir les fantômes. A part ça, tout va bien. Du moins, c'était le cas jusqu'à ce qu'une certaine Koukou Ishigami soit transférée dans sa classe. Attiré par cette nouvelle arrivante, Fuuta essaie de se rapprocher de Koukou malgré la froideur avec laquelle elle le considère.
Mais après avoir (maladroitement) réussit à gagner sa confiance, Koukou rejette Fuuta en apprenant son don. Elle lui annonce alors qu'ils voué à être ennemis et ce depuis leurs précédentes vies.
Avis personnel :
Il n'y a pas grand chose à dire pour l'instant : c'est tout simplement excellent.
On pourrait presque commencer à être habituer avec cet auteur : après Samidare et Sengoku Youkou (entre autres) difficile d'imaginer quelque choses qui soit vraiment décevant. Mais en seulement trois chapitre, Spirit Circle à déjà dépassé toutes mes attentes.
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Simple et efficace.
J'avais déjà une admiration sans borne pour Samidare, mais Spirit Circle s'annonce au moins aussi et peut-être même meilleur. La formule est à peu près la même : des banalités, des drames aigre-doux, de l'humour plutôt bien placé pour équilibrer, une intrigue simple mais rapidement mais qui se révèle rapidement très intéressante, des personnages un peu bizarres mais rigolos, un trait un brutal mais plutôt charmant et des personnages qui font des tête de trois pieds de long cinq fois par chapitre.
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Et des petites culottes, aussi.
On y retrouve à peu près la même manière de mettre l'intrigue en place. La dynamique entre les personnages principaux est au centre de ces premiers chapitre, ils interagissement entre eux de manière simple mais très claire. Les enjeux s'installent très vite et de manière particulièrement efficace. Comme dans Samidare, toute la force de l'histoire se situe dans le drame et la manière dont tout est tourné pour avoir du sens en restant extrêmement lisible. Il n'y a rien en trop qui pourrait donner aux évènement un aspect surjoués ou artificiels. Ces trois premier chapitres livrent déjà une histoire touchante authentique, qui, non contente d'être parfaitement fonctionnelle en tant que telle, participe déjà au récit vers lequel l'histoire se dirige inexorablement.
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Sous leurs airs de comic relief, on se doute que les quatre amis d'enfance auront leur rôle à jouer dans l'histoire.
En bref, Samidare all over again. C'est pourtant une intrigue bien différente, mais on y retrouve les même qualités au sein d'un récit complétement neuf. a lire absolument si vous avez aimer les précédent travaux de l'auteur. Et même si c'est pas le cas, c'est une bonne occasion de le découvrir.
Mais maintenant. Là. tout de suite.
Et puis j'ai un missile pointé sur votre maison, alors arrêtez de rire et partez lire.
PS : Fiche recopiée sans aucune depuis celle que j'ai faite sur Kosminéa (http://kosminea.fr/threads/spirit-circle.1599/).
J'ai enlevé la section sur les personnages qui n'est pas obligatoire ici, je trouve que ça alourdit un peu le truc.
Cette histoire de réincarnations, c'est tout bonnement génial. Et il en reste encore au moins six comme ça ! Je me languis de voir ce que donnera le "flash back" concernant Fortuna.
Voilà un manga qui va mettre ma patience à rude épreuve ~
Ouais, ça continue sur une bonne lignée.
Le plus drôle, c'est qu'un personnage comme Rune pourrait se faire taxer de cancer dans une autre cadre. Le naïveté totale du personnage donne un résultat assez intéressant. Surtout si on prend en compte le flash forward qui ouvre l'intrigue, on en plein dans cette tension dramatique assez caractéristique de l'auteur. Ca mache d'autant plus que la manière dont les personnages interagissent est relativement simple, donc extrêmement claire.
Un autre truc :
Je pensais que les vies intérieurs allaient constituer des récits encadrés plus ou moins indépendant. Sauf que non, il y l'air d'avoir une progression assez marquée d'une vie à l'autre. Le moment où "Yuuta" entre dans la cabane de la sorcière est tout simplement génial. La dénouement tragique de l'histoire de Faune n'était pas une fin en soi, elle vient appuyer le propos de l'intrigue. On a bien cette impression d'un cercle vicieux, puisque c'est la rancune de Faune qui pousse le chevalier dont j'ai déjà oublié le nom à tuer la "sorcière".
Mizukami, c'est mon héros.
Les interactions sont assez efficaces, oui. Pour le moment, je trouve surtout la bande d'amis assez réussie. Cette manière dont mine de rien ils servent de liant entre les personnages principaux, et puis, ayant lu Samidare, j'avoue m'attendre à ce qu'ils s'impliquent davantage dans l'histoire à un moment ou à un autre ~
"Vann" pour le chevalier. La planche où Fone/Faune pousse son cri du coeur en apercevant la sorcière m'a fait un petit effet également.
Pour ma part, je pensais au contraire que chaque vie antérieure allait constituer un petit épisode seulement, mais ce passage avec Vann vient de me mettre un doute. Puisqu'on mentionne que c'est "ainsi qu'a commencé son voyage/exil" j'ai l'impression que justement, on va peut-être continuer à suivre un peu la vie du chevalier. Au moins jusqu'à ce qu'il meure, j'imagine (en avance rapide, peut-être ?).
Un chapitre bien Mizukami-esque sur les bienfaits et méfaits de l'alcool, c'était indispensable. Ce chapitre avait une tonalité vraiment très particulière, drôle et triste en même temps. On pouvait s'attendre à avoir un chapitre assez grave mais tout est raconté de manière très simple et très décente. Ca me rappelle beaucoup le flahsback d'Akitani de Samidare, avec la même ambiance et certainement la même thématique en germe à la fin du chapitre.
Au passage aussi :
Les deux compagnons de beuverie de Vann ressemblaient pas mal aux amis de Fuuta, non ? J'ai dans l'idée que ce sera pas anodin.
Je passe sur la blague "et si je me réincarnais dans la futur ?" qui bien sur s'avère vrai dans cet arc. Mais bien sur, la vraie claque c'est que bien évidemment si personne ne meurt, personne ne renait et j'avais bien sur rien vu venir alors que je sais depuis le début que c'est un manga sur la réincarnation des âmes.
Bref, comme d'hab, je me sens comme un con et c'est même pas parce que c'est trop compliqué mais au contraire parce que c'est simple. Limpide même, enfin après que Mizukami m'ait dessillé les yeux. Ce type est un foutu génie, l'égal de Urasawa. Quand les studios d'animations en auront assez d'adapter des light novels médiocres et des JV sans saveur, un jour peut-être cette terrible injustice de ne pas le voir porter à l'écran sera réparée.
Chapitre 21-27 :
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Le mélange des tonalités est une caractéristique récurrente de l'auteur mais le small talk sur l'extinction de l'humanité est un cap assez brutal, quand même. Ressortir un vieux gag sur le sphinx moé et parler de bombe trou-noir dans le même chapitre est assez dérangeant pour rappeler Hallucination from the womb, et j'irais pas m'avancer sur quel auteur la comparaison favorise.
Et encore une fois, pas de coupure brutale en la SF et le surnaturel, la manière dont le deux genres se répondent, un peu comme l'histoire du chevalier espadon et d'Animus se répondaient dans Samidare.
Edit :
Oui, ce chapitre est au moins assez percutant pour que j'en oublie d'écrire toute une moitié de phrase.
Chapitre 28 : Il se passe pas grand chose d'inattendu et là la fin arrive...
Il fout quoi ici le chat robot ? Ca voudrait dire que la gamine (qui a bien grandi depuis) est dans le coin ? Mais donc en détruisant la tour, il risque de la tuer ? Ou bien en contradiction avec ses principes, il en fait une non-vivante ? A moins que ce soit elle qui le fasse ?
Pu***, un mois avant de savoir le fin mot de cette histoire. Je vais en devenir cinglé d'attendre.
Chapitre 30 : Fun Fact, j'ai rigolé comme Dingo quand j'ai fini de le lire.
Best Confession Ever!
Ou comment en un chapitre, on passe de la fin du monde (et on parle à de toute la planète) à une scène classique mais amené superbement bien que ça avait l'air bref.
Est-ce que les gens autour de lui attrapent cette maladie ? Que ce soit un effet néfaste d'une expérience voulue ou bien simplement un "virus" qu'il transporte sans en avoir conscience ? Ça parait trop simple...