(http://i.imgur.com/0tXINWp.jpg)
Fiche AK (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-sakura-trick-4697.html)
Synopsis:
Haruka et Yuu sont amies depuis le collège et viennent d'entrer au lycée. Elles commencent à s'y faire de nouvelles amies, mais désirent partager quelque chose de spécial entre elles deux seulement. S'ensuit un baiser, à partir duquel leur relation commence à s'approfondir.
Avis: Faut-il réellement que je m'explique?
Bon,
(http://i.imgur.com/UEGEqYm.png)
Voilà. Comment c'est trop mignon. J'adore.
C'est une tranche de vie mêlée de comédie, assez banale (à priori) dans le lot de manga yuri qui existent. Pas grand chose de plus à dire, on en attend quelques saignements de nez et quelque chose de sympathique à suivre.
Épisode 1 :
(http://livedoor.4.blogimg.jp/peperon999-urasoku/imgs/a/4/a402db48.gif)
"B-but that's forbidden love !"
Après la tornade Free, qui a vu le fandom trahi par leur studio préféré qui ne leur devait pourtant rien, une série télé animée japonaise crypto-lesbienne était dans les attentes les plus fortes d'un certain public pour qui la japanime se doit avant tout de pourvoir à leur fantasmes étranges. Sakura Trick, produit par le studio Deen qui n'a pas hésité à retourner sa veste vis-à-vis du palmarès shonen-aï/bishônen qu'ils avaient passé des années à consolider, était donc dès son annonce attendu comme le Messie qui viendrait sauver cette japanime décadente en faisant l'apologie de seul vrai amour pur.
Construit comme un K-On-like sans musique mais avec des filles qui se font des papouilles, ce premier épisode de Sakura Trick n'est que la suite logique d'une certaine forme de micro-marketing dont Yuru Yuri (meilleur anime 2012 selon les professionnels japonais) annonçait la couleur.
Dans les faits on aura droit à suite de "gags" dont la composante humoristique m'échappe complètement, entrecoupée d'insinuations qui ne peuvent paraître que gratuites de part l'absence totale de dimension romantique dans la caractérisation des personnages.
La mise en scène est incroyablement irritante, noyée sous des gimmicks cheap insupportables, faisant de l'épisode les pires vingt minutes que j'ai pu passer ces derniers temps (et pourtant je suis en période d'examen, la torture mentale je connais). On ne sera pas étonné de constater que le réalisateur est un ancien de chez Shaft ; le talent se perpétue.
Vu que l'ensemble est adapté d'un yonkoma, je ne me fais pas d'idées sur l'intérêt narratif des 11 épisodes. De toute façon c'est pas ce que le public recherche et ce n'est pas pour ça qu'il récompensera cette série dans les chiffres de ventes.
Pour ma part j'ai trouvé ImoCho plus divertissant, plus explicite et bien plus généreux avec son public dès le départ que cette vaste imposture.
Je ne ferais pas partie de la fête mais je vous souhaite de la savourer comme il se doit.