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Animes, Mangas et Jeux-Vidéo => Jeux-vidéo => Discussion démarrée par: LordFay le 09 mai 2014, 11:30:34

Titre: La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: LordFay le 09 mai 2014, 11:30:34
(http://uppix.net/Ilmp3L.jpg)

Les jeux de la série Souls sont des Action-RPG développés par From Software. Demon's Souls, le premier, est sorti sur PS3 ; les suivants sont sur PS3 / Xbox 360 / PC (Steam). Je vais peu parler du premier, que je connais encore très mal, et me focaliser sur les Dark Souls, mais Demon's n'est pas fondamentalement différent.

Or donc, les Dark Souls sont des jeux dans lesquels vous incarnez un personnage (librement créé) tout juste débarqué dans un monde vaste et sauvage : tantôt le pays mythique de Lordran, vieille contrée déchue qui a vu les premiers pas des hommes et des dieux, tantôt le royaume perdu de Drangleic au roi absent. Notre personnage est marqué par une malédiction qui fait de lui un mort-vivant : il revit encore et encore quand on le tue, mais un jour, fatidiquement, il deviendra 'hollow' - c'est à dire un zombie décérébré. Une grande partie des ennemis que l'on affronte sont d'ailleurs des hollows.

Le premier constat, c'est que dans Dark Souls, on est faible. Un coup d'épée, fut-il donné par un bête zombie lent et pataud, inflige des dégâts considérables si on n'a pas pris la peine de le parer ou de l'esquiver. Un démon de quatre mètres de haut qui semble pouvoir nous tuer en deux coups peut réellement nous tuer en deux coups. Survivre est rude, le jeu est réputé très difficile et il l'est, même si passé un temps d'adaptation plus ou moins long on finit par s'en sortir. Par contre, la réussite est toujours ultra jouissive, et on se sent surhumain d'avoir réussi à battre ledit démon géant ; du reste, le joueur attentif et prudent ne meurt généralement que par sa propre faute. En gros, c'est dur mais c'est bon.

Côté scénario, ça peut sembler le néant absolu à première vue puisqu'on ne vous dit presque rien et on vous laisse vous balader de niveau en niveau à tuer des boss en n'ayant qu'une idée vague d'où est-ce que tout ça nous mènera. Mais la richesse de l'expérience de jeu donne beaucoup de poids et de puissance à nos actions (bordel, j'ai vraiment l'impression que mon avatar s'est hissé au niveau de surhomme) d'une part, et d'autre part l'univers est passionnant. On en apprend des bribes dessus via des conversations avec les (rares) PNJ, mais aussi beaucoup en lisant les descriptions des objets ou juste à travers la mise en scène. C'est déjà en soi une forme de narration sympathique mais il y a plus que ça : autant trop s'apesantir sur son univers est en général un défaut, autant Dark Souls utilise tellement le sien qu'on ne peut lui reprocher ce point. En fait, tout simplement, l'univers n'est pas abstrait. Vous entendez parler des quatre chevaliers mythiques qui obéirent à Lord Gwyn ? Vous en affronterez au moins un. La pyromancie aurait été créée par la Sorcière d'Izalith ? Peut-être aurez-vous l'occasion d'en apprendre quelques sorts avancés auprès d'une de ses descendantes. Et ainsi de suite : au fur et à mesure que l'univers se précise, détail après détail, on se retrouve avec une furieuse impression de puzzle complété. Comprendre ce qui s'est passé ici il y a des milliers d'année est une question à laquelle on peut apporter plein de réponses, à condition d'être assez attentif. Le feeling global qui s'en dégage est très mélancolique, d'ailleurs : c'est un monde moribond, agonisant, que l'on traverse ; on met à mort quelques être primordiaux, quelques créateurs, et on vient essentiellement permettre à l'univers de mourir dignement. Très étrange mais très réussi.

Je me suis contenté de gratter la surface et je pourrai continuer longtemps, longtemps à parler de Dark Souls, qui est devenu maintenant ma référence ultime en terme de jeu vidéo ; je pense que c'est un soft qui a tout compris et je ne crois pas avoir déjà joué à quoi que ce soit qui propose une expérience de jeu plus profonde, plus puissante, plus convaincante. Le gameplay est juste magique, le monde a un charme fou, le level design est orgasmique, jouer devient un plaisir rare. Par contre, je prétends qu'il faut un bout de temps pour rentrer dedans ; moi, il m'aura fallu pas moins de 20h de jeu pour commencer à vraiment kiffer. Une raison évidente étant la propension du jeu à nous laisser nous démerder jusqu'à ce qu'on ait compris comment jouer.

Voilà voilà. Les deux Dark Souls sont recommandables, même si j'ai une légère préférence pour le 1. Le 2 par contre est probablement un poil plus abordable. Dans tous les cas, il vous faut une manette pour jouer, il parait qu'à la souris c'est limite infaisable.

Je vous laisse avec quelques images. Zankaze, dépêche-toi de baver dessus, je pense que tu vas adorer souffrir sur ce jeu - ne serait-ce que pour le feeling très berserkien des combats désespérés et pour la technicité des combats à l'arme blanche (y'a tout ce que vous voulez - épée, lance, cimeterre, hache, hallebarde, massue, fouet, ...).


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Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Avendil le 09 mai 2014, 12:38:35
J'étais déjà intéressé par la licence, et ton texte m'a convaincu de m'y lancer. Par contre, le deux étant sorti récemment, tu penses qu'on peu attaquer par là ou est-ce qu'on risque de manquer d'éléments pour comprendre l'univers ?
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: LordFay le 09 mai 2014, 13:15:17
Les deux sont très peu liés. Tout au plus y aura-t-il quelques vagues références que tu ne comprendras pas, tu peux tout à fait commencer par le 2.

Du reste, certaines explications super-fondamentales sont dans le 1, donc c'est peut-être plus sympa de commencer par le 2 puis d'aller apprendre des trucs dans le 1 ensuite si ça t'a plu.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Zankaze le 09 mai 2014, 14:05:58
Pourquoi moi? :-[
J'ai le 1 depuis un moment en plus, mais j'ose pas pas encore m'y lancer... J'ai une une bonne idée de ce qu'est le jeu pourtant, vu que 2 (enfin 3 maintenant) de mes amis  en sont fans. C'est juste que si le jeu est si dur que ça et qu'en plus, l'histoire est très "diluée" j'ai peur me connaissant de rapidement laisser tomber et de ne pas l'apprécier.
Titre: Re : Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Avendil le 09 mai 2014, 14:50:45
Les deux sont très peu liés. Tout au plus y aura-t-il quelques vagues références que tu ne comprendras pas, tu peux tout à fait commencer par le 2.

Du reste, certaines explications super-fondamentales sont dans le 1, donc c'est peut-être plus sympa de commencer par le 2 puis d'aller apprendre des trucs dans le 1 ensuite si ça t'a plu.

D'accord merci, j'attaquerai par le 2 alors :) Je chercherai quelques infos quand même et essaierai sûrement au clavier souris avant de passer à la manette parce que je suis misérable avec, et si en plus le jeux est difficile ça va pas le faire.
J'essaierai de m'y mettre cet été et reviendrai sur le topic donner mes impressions.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Red Slaughterer le 09 mai 2014, 14:56:28
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si en plus le jeux est difficile ça va pas le faire.

Le jeu est prévu pour être joué à la manette, ça sera encore plus dur au clavier.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: LordFay le 09 mai 2014, 15:34:48
Par exemple, les deux gâchettes de droite gèrent attaque faible / attaque forte de l'arme en main droite, et les deux gâchettes de gauche gèrent l'arme en main gauche (éventuellement des parades si c'est un bouclier).
Si tu choisis le 1, tu devrais pouvoir trouver sur le net des mods qui améliorent le jeu à la souris mais de l'avis de gens qui ont essayé, ça reste désagréable. Je te conseille donc de suivre l'avis de Red ; et puis, tu vas pas rester nul à la manette toute ta vie, quand même :p

Zankaze > pourquoi toi ? Parce que ton nom vient naturellement à l'esprit à l'idée de swordfights. Quand on voit en plus la profusion d'armes (épées, hallebardes, masses, haches, lances, fouets, cestes, katanas, sabres, dagues...) et le Berserkisme qui suinte de tous les combats, on se dit que ça ne peut que te plaire. Et la difficulté est là pour être surpassée, une fois qu'on commence à comprendre un peu les mécaniques on parvient à se maintenir à peu près en vie et à ne pas trop rager ; au pire, tu pourrais passer sur ce topic pour obtenir des explications. Bon après oui, il m'est arrivé de passer des heures pour battre un boss, mais après je te dis pas le bonheur de réussir à le battre ^^'
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Zankaze le 09 mai 2014, 15:42:55
Certes.  =D
Ce que je crains en pratique, c'est que le truc/l'histoire/le reste ne m'accroche pas assez pour me permettre de passer le "die and retry". Or, en JV, j'ai tendance à me lasser assez vite...
Titre: Re : Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Red Slaughterer le 09 mai 2014, 16:00:48
Certes.  =D
Ce que je crains en pratique, c'est que le truc/l'histoire/le reste ne m'accroche pas assez pour me permettre de passer le "die and retry". Or, en JV, j'ai tendance à me lasser assez vite...

Mais l'histoire est bien intéressante, c'est juste qu'elle demande de fouiller un peu, de réellement chercher à comprendre qui sont tout ces gens que tu croises et ce que sont les endroits où tu vas. C'est le gros point fort du jeu, il y a un travail de l'ambiance jusque dans les paysages du jeu qui te permet d'essayer de te faire une idée de ce qui s'y passe (ou ce qui a pu s'y passer). Y'a bien des dialogues et des objectifs assez clairs et le jeu ne te laisse pas juste tourner en rond comme un gland jusqu'à ce que tu trouves le prochain boss qui va te casser les dents, mais c'est pas complètement indépendant de ses cutscene ou de sa double énonciation. A savoir qu'il y a des trucs vraiment bien cachés, notamment avec le système des convenants (les pactes en français ? Je sais plus) qui va te permettre de connaitre quelques détails sur un point précis de l'univers du jeu.

Ce que Fay ne dit pas non plus, c'est qu'en plus d'avoir pleins d'armes, t'as surtout pleins de manière de jouer, vu que t'as aussi trois types de magies dans le jeu avec des propriété assez différentes. Personnellement, j'ai notamment beaucoup joué comme un planqué avec l'arc, qui fait des miracles dans certains endroits.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Avendil le 09 mai 2014, 16:20:33
J'essaierai les deux, et je verrai bien. Mais c'est vrai que ça me changerait un peu la manette, donc pourquoi pas, l'avenir nous le dira.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: nerokarin le 09 mai 2014, 16:54:12
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J'essaierai les deux, et je verrai bien.

Sage décision Avendil, cette série a une ambiance unique  8).

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Certes.  =D
Ce que je crains en pratique, c'est que le truc/l'histoire/le reste ne m'accroche pas assez pour me permettre de passer le "die and retry". Or, en JV, j'ai tendance à me lasser assez vite...

Tu devrais rien craindre de ce coté, en dépit de tout ce qu'on peut dire sur cette série elle est loin d'être insurmontable .

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Personnellement, j'ai notamment beaucoup joué comme un planqué avec l'arc, qui fait des miracles dans certains endroits.

Mec l'arc est hardcore à jouer  X), surtout les boss avec lesquels on y va à la bourrin.Je vois pas comment on peut se faire les 4 rois à l'arc sans un trouzillion d'essais.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Red Slaughterer le 09 mai 2014, 17:02:00
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Mec l'arc est hardcore à jouer  X), surtout les boss avec lesquels on y va à la bourrin.Je vois pas comment on peut se faire les 4 rois à l'arc sans un trouzillion d'essais.

Ouais mais non.

J'avais quand même pris l'épée courte du chevalier d'argent (et j'en ai tué des chevaliers d'argent pour l'avoir) au cas où de la monstraille voulait à tout prix tâter de l'acier avec le visage.  Mais l'arc permet de faire quelques passages un peu risqués de manière plus sure.
Genre, dans la caverne de cristal, t'es plutôt content de pouvoir tuer les golem avec du hit & run et sans avoir besoin de faire des esquives de la foie au risque de perdre toutes tes âmes. De manière général, tout ce qui est très vertical, très dégagé ou avec des gros trous, l'arc est vraiment intéressants.

il permet accessoirement de jouer avec le comportement de certains monstres, je me rappeler notamment d'un bande gros chats méchants à qui j'avais pas trop envie de faire tâter de l'acier de mon épée courte, en en fait.
Eux non plus d'ailleurs, il l'ont très vivement signalé assez tôt.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: nerokarin le 09 mai 2014, 17:13:35
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J'avais quand même pris l'épée courte du chevalier d'argent (et j'en ai tué des chevaliers d'argent pour l'avoir) au cas où de la monstraille voulait à tout prix tâter de l'acier avec le visage.  Mais l'arc permet de faire quelques passages un peu risqués de manière plus sure.

Je confirme cette épée a son utilité, surtout que niveau lames légères c'est pas franchement la fête dans Dark souls.
 
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Genre, dans la caverne de cristal, t'es plutôt content de pouvoir tuer les golem avec du hit & run et sans avoir besoin de faire des esquives de la foie au risque de perdre toutes tes âmes.

Ouai j'ai pas trop fait dans la finesse, je jouais pyro ( :-[ ) , et perso ce qui m'a le plus fait chier avant Seath ( du moins à mon premier try) c'était les espèces d’huîtres gobeuses de têtes

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il permet accessoirement de jouer avec le comportement de certains monstres, je me rappeler notamment d'un bande gros chats méchants à qui j'avais pas trop envie de faire tâter de l'acier de mon épée courte, en en fait.
Eux non plus d'ailleurs, il l'ont très vivement signalé assez tôt.

J'ai joué de la hallebarde sur ces petits bonhommes, bon je me suis fait bouffer 2-3 fois avant de remarquer que le sceau à 20 000 âmes offrait un petit raccourci... Saloperie d’André.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: LordFay le 09 mai 2014, 17:24:15
J'ai très peu utilisé l'arc (bon, il permet quand même de couper à distance la queue du drake sur le pont =D ) mais question planqué je peux pas trop parler, vu que mon perso Dark Souls était un mage-pyro en armure lourde. Sur DS2, un peu plus d'arc (notamment parce que perso dex), et c'est limite du cheat par moments. Les flèches de poison sur les salamandres surbourrines dans le château du début, je me sentais mal après les avoir tirées ^^'

Question armes, le seul souci dans DS c'est qu'une fois qu'on a jeté son dévolu sur l'une d'elle on en change presque plus pendant son premier playthrough. J'avais pris la hallebarde du chevalier noir en entendant Ladyklo en vanter les mérites, je l'ai adoptée et gardée jusqu'au bout. Ironiquement, mon perso DS2 s'est aussi retrouvé à jouer hallebare, et la meilleure que j'aie montée pour le moment, c'est celle des chevaliers noirs.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: nerokarin le 09 mai 2014, 17:55:46
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Question armes, le seul souci dans DS c'est qu'une fois qu'on a jeté son dévolu sur l'une d'elle on en change presque plus pendant son premier playthrough. J'avais pris la hallebarde du chevalier noir en entendant Ladyklo en vanter les mérites, je l'ai adoptée et gardée jusqu'au bout.

Vu ce que coûtent les améliorations et le peu de tablettes de titanite qu'on trouve dans le jeu c'est assez chaud de diversifier son arsenal. J'ai même du finir le jeu avec la rapière de ricard + 15 une fois ( et dieu sait qu'elle est moisie). Par contre j'ai jamais réussi à chopper la hallebarde du chevalier noir, c'est un peu ma hantise sur le premier dark souls vu qu'absolument tout le monde se balade avec.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: LordFay le 09 mai 2014, 18:01:11
Tu as trouvé le feu caché dans Darkroot Garden, celui à côté du raccourci vers la vallée des Drakes ? Le chevalier noir qu'on trouve en y allant m'a looté la hallebarde les 3 fois que je l'ai combattu. Je ne sais pas si c'est un drop automatique mais en tout cas il la donne très souvent.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: nerokarin le 09 mai 2014, 18:06:14
C'est bien le chevalier qu'on combat juste avant d'obtenir le bouclier végétal ? Si c'est lui alors sur 4 parties il a drop que de la poussière. Au pire sur ma prochaine partie je le laisse en vie jusqu'à ce que j'aie récupéré l'anneau convoiteux. :D
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: LordFay le 10 mai 2014, 03:33:31
C'est ça oui. Pas de chance :p

De mon côté, parler de Dark Souls m'aura fait recommencer une partie sur le 1. Armure légère, build force et pyro à fond, j'ai créé un genre d'exterminator. Le bougre est bien armé : à côté de sa hche de bataille qu'il a commencé à upper, il a choppé la drake sword (aha, le tricks qui consiste à détruire la queue du dragon de dessous le pont à l'arc) qui est déjà désuette, mais surtout la Black knight Ultra greatsword (220 de base, B en force, E en dex). Ce sera seulement à deux mains siouplais, mais ptain qu'est-ce que ça fait mal : avoir 360 d'attaque contre le Gaping dragon ça devrait être interdit. Prochaine étape, la Dragon King Greataxe =D
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 25 avril 2015, 23:49:24
Demon's Souls (PS3) : j'ai fini Demon's Souls je suis un hardcore gamer nananèèèèèèèèèèèèèèère~♪

Il paraît que si on met dix game designers dans une pièce en leur demandant de parler de jeu vidéo, il y a 90% de chances que Demon's Souls ou Dark Souls s'invite dans la conversation. C'est dire la renommée qu'a acquis From Software au cours de cette génération. Là où les grands du JV japonais ont vu leur influence et leur crédibilité s'effondrer au cours de la dernière génération (Square-Enix, Capcom, Nintendo...), certains petits studios nippons comme From Software, Atlus ou Platinium sont sortis de l'anonymat pour devenir de vraies références auprès d'un public restreint mais exigeant et bruyant.

Je partais dans Demon's Souls avec une certaine confiance teintée de curiosité, qui s'est vite heurtée à la réalité d'un jeu au déroulement bien différent des conventions modernes. La plupart des jeux quel que soit leur genre cherchent à mettre l’accent sur leur gameplay, leur originalité, leur intérêt en tant que jeu. Dans Demon’s Souls le seul intérêt consiste non pas à jouer, mais à terminer le jeu, à se sortir de ce cauchemar pour crier victoire et dire au monde "je l’ai fait."

Et pour y parvenir tous les moyens sont bons : avancer prudemment bouclier levé, foncer dans le tas, garder les ennemis à distance avec la magie, éviter l’adversaire, trouver un raccourci, se planquer pour sniper les mobs à l’arc, tout est permis. Il n’y a pas de bonne manière de jouer, ni de mauvaise d’ailleurs, toutes les approches sont possibles et le nombre assez énorme builds possibles encourage le joueur à tester le style qui lui convient le mieux.

Alors oui, dans Demon’s Souls, on meurt beaucoup. Et on aime de moins en moins mourir dans les jeux, c’est un fait. Mais dans Demon’s Souls la mort est aussi fréquente qu’elle est sans grande conséquence. Certes on perd les âmes acquises (avec toutefois un moyen de récupérer à l’endroit où on est mort) mais les objets trouvés dans les donjons ou lootés sur les ennemis sont acquis de manière définitive. Autrement dit on a rien à perdre à mourir dans Demon’s Souls, et une fois que l’on comprend ça le jeu devient beaucoup moins stressant et presque plaisant.

Un autre élément intéressant du jeu réside dans son caractère non-linéaire et l’austérité de son interface, qui fait que l’on peut passer à côté d’une grosse partie du contenu du jeu si on ne fait pas attention. En revanche j’ai moins aimé out ce qui touche aux PNJ, qui peuvent devenir hostiles ou mourir, introduisant un élément d’irréversibilité dans un jeu qui prônait justement l’apprentissage par l’échec – si on peut mourir sans grande conséquence et se rattraper ensuite, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas aussi réparer ses erreurs au niveau des PNJ. Ça introduit une idée de sanction, de punition qui pour le coup est réellement frustrante.

Au niveau technique c’est quand même assez vilain, l’ambiance est peut-être là mais le rendu est affreusement générique – quand on compare avec l’esthétique stylisée et radicale d’un Bloodborne à côté on se rend bien compte du chemin parcouru. C’est surtout l’aspect froid et mécanique des animations – couplée à la lenteur et à la lourdeur inhérente du jeu – qui empêche de se sentir pleinement immergé dans l’action (c’est pour cela que j’ai jamais accroché à la série Monster Hunter par exemple). En dehors de cela j’ai plutôt apprécié mon run sur Demon’s Souls (j’ai joué hybride mage-épéiste, avec option archer) sans vouloir forcément y retourner de suite. Mais c’était à faire, et "je l’ai fait".

Suite au prochain épisode...
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Red Slaughterer le 26 avril 2015, 01:10:40
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Certes on perd les âmes acquises (avec toutefois un moyen de récupérer à l’endroit où on est mort) mais les objets trouvés dans les donjons ou lootés sur les ennemis sont acquis de manière définitive. Autrement dit on a rien à perdre à mourir dans Demon’s Souls, et une fois que l’on comprend ça le jeu devient beaucoup moins stressant et presque plaisant.

C'est toujours un bon traître ce système.

Tu ne perds pas les objets trouvés, ok. Par contre tu perds bien le consommables utilisés en cas d'échec. Ca peut rapidement se retourner contre toi dans certains cas.
C'est très punitif en réalité, vu que tout ce que tu fais est définitif.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 16 janvier 2016, 19:42:26
Bloodborne (PS4) : c'est pour qui le platine ? C'est pour bibi.

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Bloodborne édition complète, premier jeu lancé sur ma PS4 récemment acquise et première - espérons pas dernière - grosse claque.

Ce jeu est un produit de From Software et en particulier de Hidetaka Miyazaki, créateur de la franchise des Souls dont Bloodborne reprend l'ossature. Il s'agit donc d'un action-RPG où l'on parcourt un labyrinthe géant infesté de monstres qui ont pour principal but de vous tuer, à moins que vous ne les tuiez en premier.

La partie scénario est assez vite expédiée, les dialogues sont rares et l'essentiel du background passe par la lecture optionnelle des descriptions d'objets - descriptions à la rédaction souvent cryptique, pour ne pas dire ésotérique.
L'ésotérisme, un mot tout trouvé pour qualifier l'ensemble du jeu. From Software s'est fait un point d'honneur à se placer en tête de fil des studios ayant choisi de prendre parti contre l'assistanat et l'infantilisation du joueur, régulièrement relégué au rand de spectateur. Dans Bloodborne le joueur est jeté sans préparation dans un monde à la dérive, qui débute dans la terreur pour glisser peu à peu vers le cauchemar le plus total. Face au danger grandissant le joueur n'a d'autre choix que de s'adapter ou disparaître.

Dans les faits Bloodborne reprend globalement le système de Dark Souls, mais expurgé de tout ce qui a pu apparaître de superflu. La Forge et ses multiples types d'améliorations ? Dehors. La gestion de l'encombrement et de l'inventaire ? Fini. Les nuances du maniement du bouclier ? Laissez tomber. Bloodborne repose sur un système épuré avec des armes peu nombreuses mais aux styles très différents, sur un encombrement nul pour favoriser la mobilité et surtout une absence de bouclier qui modifie complètement l'approche du jeu.

Demon's et Dark étaient des jeux patauds qui reposaient essentiellement sur l'observation et la capacité de tanker. Dans Bloodborne celui qui fonce tête baissée court à sa perte ; les rencontres ennemies sont rarement solitaires, les créatures attaquent à deux, trois ou plus et demandent sang-froid et réflexes. Quel que soit son build, le personnage se déplace très rapidement et l'esquive devient une donnée primordiale pour espérer échapper aux griffes de montres qui ne pardonnent pas la passivité.

Alors oui, dans Bloodborne on meurt. On meurt beaucoup. Mais grâce au principe génial de la sauvegarde permanente institué depuis Demon's, le jeu conserve toute la progression et tous les objets récoltés même quelques secondes avant l'échec - à l'exception des fameuses âmes (ici appelés Échos du Sang) qui peuvent toutefois être récupérées sur le lieu de son décès ou sur le monstre qui a porté le coup fatal. la mort est donc dénuée de toute dimension frustrante, et on l'accueille non pas avec colère, mais avec l'envie de faire mieux la prochaine fois. A aucun moment du jeu je n'ai eu envie de ragequit, au contraire à chaque nouveau décès j'étais de plus en plus convaincu de la possibilité d'y arriver, ce que j'ai fait.

Ainsi se résume la philosophie de Bloodborne ; c'est un jeu qui ne vous demande pas d'être doué, mais qui vous aide à le devenir, à votre manière. Il n'y a pas de build privilégié ou favorisé, toutes les possibilités sont viables et offrent des expériences de jeu qui se moulent dans votre sensibilité. Personnellement je suis parti sur un build dit "qualité", c'est-à-dire concentré sur la compétence et la mobilité, avec une utilisation libérale des pistolets. Parce que oui, il y a des flingues dans Bloodborne mais rien d'aussi craqué les arcs de Demon's ou la pyromancie de Dark. Les pistolets de Bloodborne servent principalement à bloquer l'ennemi dans son élan et à conserver ses distances. Un coup de pistolet bien placé peut même engendre selon un certain timing un Contre, qui lui-même peut aboutir à une Attaque Viscérale sur le modèle des ripostes de Dark. Dans la mesure où un grand nombre d’ennemis peuvent être contrés, y compris les boss, la maîtrise de cette technique peut être un atout formidable.

A côté de ce gameplay à la fois exigeant et jouissif, Bloodborne est également une démonstration de puissance du savoir-faire japonais en matière de présentation vidéoludique. La direction artistique est superbe, dans un style gothique-victorien qui change très agréablement de la fantasy de papa. les environnement sont superbes et offrent des panoramas géniaux, tout comme le sens du détail apportés aux designs des monstres et des items. le jeu respire une élégance et une classe naturelle, le simple fait de diriger son personnage constitue un plaisir en soi, chose que je ressens rarement dans un jeu vidéo où généralement bouger avec son personnage est une corvée nécessaire pour aller du point A au point B. Dans Bloodborne l'association de l'esthétique, du combat et du level-design font une synergie ludique qui portent le jeu à des hauteurs de qualité rarement atteintes.

Du point de vue narratif, Bloodborne manie avec un talent certain la notion de mystère, à laquelle je suis particulièrement sensible. L'histoire semble assez évidente au départ (la ville de Yharnam est en proie à une épidémie qui transforme les gens en monstres, et vous devez nettoyer tout ça) mais le jeu ne cesse d'incorporer des éléments de plus en plus étranges même selon les standards du jeu pour finalement laisser sur plus questions que de réponses (si vous êtes fans d'ambiances inspirées de Lovecraft, vous allez jouir). Certains moments du jeu, notamment en ce qui concerne les quêtes de PNJ, laissent parfois sur un réel malaise et un sentiment de désespoir qui mène à la folie ; le tout avec une sobriété et un équivoque plutôt inattendus pour des japonais.

Ne tergiversons pas : Bloodborne est un des meilleurs jeux d'action auxquels j'ai joué, et même s'il lui manque l'atmosphère de Demon's et le level-design de Dark, il surpasse clairement ces deux jeux pour ce qui est du plaisir pris manette en main. Là où pour ces deux jeux j'avais surtout envie d'en finir pour pouvoir être capable de dire "je l'ai fait", Bloodborne m'a au contraire donné envie de ne pas m'arrêter, de continuer le combat, de ne pas me réveiller de ce cauchemar...

http://www.youtube.com/watch?v=cHGCE3UWKy0
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Archange-Roy le 16 janvier 2016, 20:07:08
Moi aussi j'ai pris beaucoup de plaisir (et de rage...) à jouer à Bloodborne ^^. Après avoir vu un let's play de Dark souls 1 et 2, je me suis dit qu'il était temps de m'y mettre. Mais bon à ce moment les jeux dataient et ne pouvaient plus être obtenus donc je me suis tourné sur celui là ^^.

J'ai vraiment adoré l'ambiance sombre et le design des différents monstres et boss. Je trouve qu'ils ont bien réussit sur ce plan quand tu trouve un réel réconfort à parler à la poupée qui est une des rares créature qui est plutôt sympathique envers toi x). Et sa voix douce est plutôt apaisante après les hurlements des monstres...

Là je m'y suis un peu remis pour faire les donjons calices et surtout me mettre au DLC (chose ultra rare que je pourrai compter sur les doigts de la main). Je sens les grosses claques dans la faces prochainement ^^".

Je suis d'accord avec ta critique deluxe. Mais je rajouterai pour le gameplay que Bloodborne t'encourage à être agressif quand les souls t'incitaient à la prudence et l'esquive. Ca passe en partie par le fait que la vie perdu peut être récupéré en frappant l’adversaire (ce qui n'est pas possible dans les Souls je crois ?). Du coup tu te laisses parfois entraîné dans une sorte de furie pour vaincre l'ennemi au plus vite (à ses risques et périls...surtout périls) et c'est plutôt raccord avec l'ambiance et le scénario du jeu.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Bryynlol le 17 janvier 2016, 00:02:06
Citer
Mais je rajouterai pour le gameplay que Bloodborne t'encourage à être agressif quand les souls t'incitaient à la prudence et l'esquive.
Quand tu commence à devenir vraiment bon dans un Souls, tu te rends compte que la place la plus safe c'est très souvent collé à l'ennemi.

Vu que Deluxe à lancé une sacré bonne OST je me sens obligé de répondre avec ce que j'ai écouté de mieux dans cette licence.

https://www.youtube.com/watch?v=Em5gtDJcFqM&ab_channel=Shirrako
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: blur le 20 janvier 2016, 13:30:16
Je me permet.
Le meilleur combat de toute ma vie.
https://www.youtube.com/watch?v=AB6sOhQan9Y
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Archange-Roy le 23 mars 2016, 13:15:27
J'ai une petite réflexion sur le lore à faire à propos de Dark souls III.

Actuellement, je regarde un let's play de Dark souls 2 est actuelement le joueur est au passage où il affronte le seigneur des Géants dans le souvenir. Et ce qui m'a frappé c'est que je trouve que ce géant ressemble pas mal à l'un des seigneurs présenté dans l'intro de Dark Souls: Yhorm le géant, seigneur de la Capitale profanée. Mis à part, leur arme ils ont quelques similarité.

Je me pose donc la question suivante: Est t-il possible que le seigneur des géants de Dark souls 2 était un des seigneurs gardien du feu. Son titre est le roi de la Capitale profanée, hors on sait que dans Dark Souls 2, le roi Vendrick a envahit le royaume des géants et leur a volé quelque chose (les Dark Souls à priori). Est ce que ce titre de la "Capitale profanée" ne ferait pas référence à cette fameuse guerre ?

D'un côté c'est tiré par les cheveux, d'un autre le lore des Dark Souls est tellement casse tête par moment que c'est plausible. Je voulais donc avoir les avis de ceux qui se serait penchés sur l'histoire des jeux ^^. 
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: nerokarin le 23 mars 2016, 14:29:05
C'est possible... Le 3 a déjà l'air d'avoir plus de connections directes avec le 2 que le 1 n'en avait. Après ça reste assez flou, mais "l'objet volé" par Vendrick est probablement le feu, qui a toujours été au centre de l'histoire. Et puis y'a une image assez intéressante tirée du 3, dans laquelle on voit un lieu qui ressemble beaucoup au Kiln de la première flame du 1. La terre des géants qui n'a jamais été nommée dans le 2 est peut être Lordran du coup. Si ce que tu dis s’avère vrai, alors le 3 se situe entre le 1 et le 2.

Après , les géants du 1 sont très différents de ceux du 2 et je saurai pas te dire lesquels sont les plus anciens dans la chronologie du jeu , mais je pense que la connection dont tu parles n'est pas impossible, surtout s'ils essayent d'établir un lien concret entre tous les opus de la série.
 
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Archange-Roy le 23 mars 2016, 18:56:34
Je suis d'accord avec toi. Quand tu vois l'intro du 3, on sent que pas mal de choses vont être reliés.

Et justement, j'ai l'impression que l'intro du prochain opus sous entends que le feu a plusieurs foyers, ces foyers convergeant vers le royaume de Lotric où va se dérouler le 3. Dans les théories que j'ai pu lire, Vendrick avait déjà le feu en sa possession et ça lui a permit de bâtir son royaume puis Nashendra a débarqué et l'a convaincu d'aller envahir les géants. Et c'est, je crois, à cette période qu'il s'est intéressé aux âmes et a créé des golems. C'est plus raccord avec les Dark Souls, surtout que la déchéance du royaume a commencé à partir de là.
Après il me semble que dans l'aventure du 2 il est dit que Vendrick a vaincu les Seigneurs, donc ceux qui possédaient les Dark Souls ? C'est assez flou cet aspect.

En tout cas j'ai vraiment hâte de me lancer dans le 3 ^^. Surtout que se sera le dernier Dark Souls, si on en croit le directeur de from software, donc il y a moyen qu'ils se soient donnés à fond pour clore l'histoire correctement.
Titre: Re : A quoi jouez-vous en ce moment?
Posté par: Red Slaughterer le 13 mai 2016, 05:46:07
Après rude bataille, l'ancien a été bercé à nouveau dans son long somme.
Mais jusqu'à quand ?

Donc, Demon's Souls terminé. Je m'attendais à Dark Souls en plus maladroit et c'est à peu près ce que j'ai eu mais en bien mieux que ce que j’espérais. J'ai commencé le jeu à peu près en même temps que Dark Souls 2 et c'est celui des deux qui m'a le plus accroché. Il a des défauts assez évidents, notamment sur son système de forge pénible au possible et un level design qui pénalise quand même pas les joueurs selon leur manière de jouer, mais en dehors de ça c'est un très bon jeu.

En terme de gameplay c'est presque la même chose que les jeux qui suivront sur beaucoup de points. Tout tourne autours d'une jauge d'endurance qui conditionne absolument toutes les actions du personnages. En plus de ça, chaque action est plutôt lente et a beaucoup d'inertie ce qui pousse plutôt à la prudence et autant de subtilité dont on puisse faire preuve quand la seule nuance dans la réponses à tous les maux du monde est la taille de l'épée qui va s'écraser dans les côtes de votre adversaire. Ce qui fait le sel de tout ça, c'est bien sûr la manière dont on peut modifier son personnages à sa guise au cours du jeu.
Comme d'habitude, j'ai opté pour le côté aventurier en armure légère et arme lourde basée sur le dex, généralement faux ou hallebarde, voire une lance si besoin, avec un arc en arme secondaire au cas où ça soit utile. Comme pour son successeur, ça marche bien au début, ça patine quand les ennemis deviennent plus coriace et ça devient intolérablement puissant en fin de partie en échange d'une certaine fragilité. Mais y'a un assez grand éventail d'arme à jouer et j'ai été surpris de voir que c'est pas forcément évident de trouver quelque chose de vraiment puissant. Il y a notamment très peu de différence d'attaque entre les premières armes et il faut absolument toucher à la forge pour voir des modificateurs dessus. Dommage que son fonctionnement soit aussi cryptique.

Mais le point qui m'a vraiment fait accrocher à ce jeu, c'est l'ambiance et l'univers. Le jeu n'est pas spécialement beau d'un point de vue technique (surtout sur ma vieille télé cathodique pas HD) mais il est visuellement très réussi. Il y un côté encore plus étrange et horrifique que chez Dark Souls, plus proches de zones comme Ariamis ou Oolacile que les environnement plus grandiloquent à la Anor Londo ou les archives du duc. Comme apparemment beaucoup de monde, j'ai beaucoup aimé les tours de Latria même malgré le fait que ce soit un des niveaux les plus injustes. L'intrigue très modeste joue comme on peut s'y attendre beaucoup sur le non-dit, les maigre descriptions d'objets et des courts dialogue avec certains PNJ. C'est vraiment une des meilleurs manière possible de raconter quelque chose avec un jeu vidéo, vu que ça permet d'impliqué le joueur dans ce qui se passe sans le forcer à participer. Même si le système de serments des Dark Souls a un certain charme le rôle beaucoup plus viscéral et bipolaire du joueur dans ce jeu est aussi très intéressant, surtout dans la manière où ses actions peuvent influencer le jeu. C'est d'autant plus génial que le tout est soutenu par le gameplay du jeu, avec son système d'invasions des joueurs adverses ou d'invocation de joueurs alliés.

Un très bon jeu, il ne faut pas se laisser intimider par sa réputation de jeu incroyablement dur et difficile d'accès, qui est pas mal exagérée par des joueurs qui en ont fait l'exemple type du jeu hardcore de gens qui "savent jouer au jeu vidéo". Ce n'est réellement le cas : on perd beaucoup dans Demon's Souls, mais la mort en elle même n'est pas très punitive donc c'est pas vraiment grave. Certains aspect du jeu sont un peu décourageant à première vue (genre le moment où le niveau entier est un marécage empoisonné, ça c'est pas bien) mais au final il grogne plus fort qu'il mord.
Un excellent jeu à faire. Si vous aimez vos jeux en boîte, il faut surveiller les prix pour celui-là. Y'a des risques ça finisse par monter à des sommes pas très raisonnables (déjà qu'il se trouve assez cher pour un jeu de 2009, IMO).
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 16 mai 2016, 21:15:32
Dark Souls III (PS4) : et voilà le travail.

(http://image.noelshack.com/fichiers/2016/20/1463424271-001.jpg)

Dernier épisode en date de la série des Souls, et peut-être ultime épisode de la franchise avant que l'amour de l'argent ne pousse Namco Bandai à en commancer un autre. Dans tous les cas, de mon point de vue, From Software a réalisé ici le meilleur de ce qu'ils pouvaient faire, surlignant les forces et les faiblesses de la saga.

Ceux qui ont fait les précédents épisodes connaissent la chanson, et les autres n'ont qu'à s'y mettre de toute façon. DaSIII propose deux principales nouveautés, à commencer par le level-design bien plus linéaire que les précédents jeux. Il n'y a que très peu d'interconnectivité entre les zones, qui se suivent selon un chemin rectiligne. Les zones en elles-mêmes reprennent en revanche tout le délire à base de raccourcis et de chemins dérobés, ce qui donne parfois lieu à des niveaux vraiment tordus et complexes à explorer (Cathédrale des Profondeurs, Donjon d'Irithyll, Grandes Archives).

L'autre grosse nouveauté est le moteur graphique qui ressemble enfin à quelque chose. Le passage de génération se fait sentir et il sera désormais très compliqué de repasser aux jeux précédents d'un point de vue strictement visuel. Le contenu du jeu est également très important, avec un grand nombre d'armes et de sorts qui permettront aux plus acharnés et aux amateurs de PvP d'expérimenter beaucoup de builds différents, d'autant que le jeu incorpore désormais la possibilité (cachée) de réallouer ses stats - ce qui permet de réparer une erreur ou de changer complètement de vocation en cours de partie.

DaSIII a néanmoins ses défauts. La difficulté est toujours présente mais j'ai cette fois eu l'impression qu'elle était plus injuste qu'avant. Les ennemis on semble-t-il une endurance infinie comparée au joueur, et certains ennemis lisent les inputs pour contrer vos actions avant même de les avoir effectuées. Mais surtout, le poids n'a désormais plus aucune influence ce qui signifie que même les tanks avec des armures lourdes peuvent être interrompus dans leurs actions par le premier mob qui passe. Cela donne un jeu bizarrement équilibré, avec les builds tanks défavorisés et les builds épées courtes très avantagés (Dark Sword FTW).

Mais le principal souci que j'ai eu avec DaSIII est qu'il est passé peu après Bloodborne qui est selon moi le meilleur jeu réalisé par Hidetaka Miyazaki. L'agilité et la viscéralité de Bloodborne m'a manqué tout comme le moveset original de ses armes et son ambiance gothique/lovecraftienne unique. DaSIII a toutefois ses moments, chaque lieu a sa patte artistique d'autant que l'on peut désormais voir au loin chaque endroit que l'on visite, ce qui donne au monde une cohérence bienvenue.

Ayant obtenu le platine de ce jeu, j'ai forcément acquis une maîtrise avancée de ses mécaniques mais au bout du compte j'ai toujours eu l'impression d'avancer avec un temps de retard, comme si leu jeu répondait à chacun de mes apprentissage par un nouveau défi. C'est sans doute là l'essentiel de l’expérience Dark Souls.

Et puis c’est quand même le jeu où tu peux être l'ultime bâtard et faire chier les gens si tel est ton souhait, et ça n'a pas de prix.

https://www.youtube.com/watch?v=aNxRsOPePuw
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 28 février 2017, 12:58:22
Dark Souls II - Scholar of the First Sin (PS4) : cette fois je n'ai pas eu la volonté de pousser jusqu'à obtenir le screenshot du platine, vous m'en saurez gré.

Comme son nom l'indique il s'agit du deuxième épisode de la série des Souls, et est assez célèbre dans la communauté pour être le seul à ne pas avoir été développé par le créateur de la franchise Hidetaka Miyazaki. Ce dernier était occupé avec Bloodborne à l'époque et avait confié DSII à une équipe séparée, affectueusement surnommé par le fans la "B-Team" pour signifier son caractère secondaire et, il faut l'admettre, inférieur.

Car si DSII reprend globalement l'essentiel des bases posées par DS, à savoir un mélange action-RPG punitif dans des donjons labyrinthiques, la tonalité du titre est bien différente. Pour le définir je dirais qu'il s'agit d'une sorte de Dark Souls expérimental, une collection de challenges posés les uns à la suite des autres plutôt qu'un vaste monde cohérent. Chaque zone traversée suit sa propre logique, dans le but avoué de trouver des manières variées de casser les couilles du joueur (les statues empoisonnées du Ravin Noir, les magiciens snipers du Sanctuaire d'Amana, les cloches zombies de la Crypte des Morts-Vivants...). Il en résulte un jeu assez divertissant et certainement plus complet que le premier Dark Souls dont la seconde moitié est juste pas finie, mais aussi une expérience inégale, disjointe et éparpillée.

Le plus gros souci selon moi est le world design, à savoir la cohérence générale de l'univers, qui ici est complètement absente. Je me souviens par exemple de L'Aiguille de Terre, une tour énorme posée au centre de mines empoisonnées qui constitue une des meilleurs zones du jeu. Le but consiste à grimper au sommet de la tour, celle-ci étant infestée de pièges et d'ennemis coriaces, mais la présence de nombreux raccourcis rend le truc très plaisant. Ensuite on arrive au boss du dernier étage, on le bute et on arrive à un ascenseur qui monte. A la sortie on se retrouve devant la Forteresse de Fer, censée être un château qui s'est enfoncé dans le sol au point de se retrouver inondé par la lave d'un volcan. Tour ceci n'a aucun sens et fait pitié par rapport à Dark Souls III ou même Bloodborne dans lesquels on pouvait presque toujours voir au loin les zones que l'on allait traverser, ce qui donnait une cohérence au monde. Les zones du DLC (Shulva, la Tour de Brume et Elyum Loyce) sont d'un niveau clairement au-dessus du reste en termes de level-design mais la difficulté invraisemblable des boss fait que dans chaque cas je me suis arrêté devant le brouillard.

Niveau combat les joueurs auront apprécié la grande diversité proposée par les nombreuses armes et builds, même si j'ai pu regretter le manque d'attention accordé à mes épées droites chéries. La partie PvP du jeu a semble-t-il rencontré un grand succès, ce qui me laisse indifférent vu que j'en ai rien à battre, mais en revanche difficile d'excuser le PvE assez médiocre que ce soit en termes de diversité d'ennemis (Chevaliers dans des Couloirs : The Game) ou des boss qui oscillent entre pathétiquement faciles pour ceux de la quête principale et sérieusement ingérables pour ceux liés à du contenu optionnel (genre Darklurker qui t'oblige littéralement à respec si t'as eu le malheur de t'orienter mêlée comme 90% des gens qui jouent à ce putain de jeu).

De même l'idée que les ennemis despawn après avoir été éliminés un certain nombre de fois est le genre de concept foireux dont je ne sais pas vraiment s'il augmente encore ou baisse la difficulté. D'un côté cela empêche le farming abusif, de l'autre cela permet de faire disparaître la menace définitivement au bout d'un certain moment, ce qui peut servir. En revanche le principe débile de Soul Memory brise complètement le jeu en ligne (dans mon cas la coopération) et le fait qu'aucune de ces idées n'ait été reprises par la suite montre qu'il y avait tout e même des gens censés qui se baladaient à From Software quelque part.

Cela dit je n'ai pas envie d'enfoncer ce jeu, car lorsque je me rappelle à quel point DSIII a pillé Demon's et Dark je ne peux que féliciter DSII d'avoir tenté quelque chose de différent que ce soit en termes de lore ou de design ; ce qui montre bien que la série Souls a sérieusement été surexploitée en un court laps de temps et que la mise au placard de la licence est probablement la meilleure chose qui pouvait lui arriver.

https://www.youtube.com/watch?v=nnoZG6iCbjU

Du coup ayant testé l'intégralité de la série je peux décider unilatéralement que le classement est :

Bloodborne > Dark Souls > Dark Souls III > Demon's Souls > Dark Souls II SotfS
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 17 décembre 2017, 12:52:38
Nioh (PS4)

(http://image.noelshack.com/fichiers/2017/50/7/1513511500-nioh-20171217124738.jpg)

La première chose qu'il faut comprendre lorsque l'on parle de Nioh, c'est que parler de Nioh ne consiste pas à parler de Nioh. Parler de Nioh, c'est parler de Dark Souls. De la même manière que, pour reprendre les mots d'un vieux sage amateur de takoyaki brûlants, Rahxephon est une réécriture de Evangelion, Nioh est une réécriture de Dark Souls, une version alternative du jeu de From Software, le petit frère de Bloodborne dont il aurait pris tous les gènes récessifs tel un Liquid Snake qui aurait regardé trop de films de Akira Kurosawa.

Au tournant du XVIIe siècle, l'empire britannique mène la guerre (https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_anglo-espagnole_(1585-1604)) contre l'Espagne pour la domination du monde. Ce qui n'est pas marqué dans les livres d'histoires, c'est que le carburant de ce conflit est d'ordre mystique ; les pierres d'Amrita sont recherchées par les alchimistes européens pour leurs propriétés magiques. Pour trouver ces pierres, l'Empire envoie des corsaires à travers le monde, parmi lesquels le pirate William Adams. Ce dernier finit par apprendre la vérité sur la nature de l'Amrita et est emprisonné à Londres. Il découvre alors que l'alchimiste Edward Kelley va se rendre au Zipangu (un archipel d'îles volcaniques à l'Est de le Chine) afin de mettre la main sur un gigantesque gisement d'Amrita. Une fois évadé, William se rend également au Zipangu à a poursuite de Kelley ; il y découvre une civilisation étrange, à la mythologie riche et aux techniques de combats originales. Et surtout, un pays en guerre : les armées du seigneur Ieyasu Tokugawa marchent sur les forces loyales au clan Toyotomi afin de se disputer le contrôle total du Zipangu lors de la bataille de Sekigahara...

Le scénario de Nioh rappelle beaucoup les travaux de Koei Tecmo dans les genre historique, les trucs genre Sengoku Muso et autres bêtises où les grandes dates de l'histoire du Zipangu sont ponctuées de beaux gosses et d'effets spéciaux. L'ajout d'un aspect mystique avec des Yokai et autres monstres fait lui penser à des films de séries B du genre 47 rônin avec même le gaijin de service pour faire croire aux blancs qu'ils se sentent invités à participer. Globalement j'ai plutôt apprécié l'existence de cette l'histoire, mais le problème est qu'elle est racontée un peu n'importe comment. Sans doute dans une volonté d'imiter le dépouillement des Souls, Nioh choisit de ne pas perdre de temps avec de l'exposition, ce qui rend des scènes bizarres où les personnages parlent de choses très importantes mais inconnues du spectateur qui n'aurait pas révisé ses chroniques de la fin de période Sengoku. Il faut néanmoins saluer l'effort du lore, avec des descriptions d'objets à rallonge qui expliquent précisément le origines et les méthodes de fabrication de l'épée pourrie que vous venez de ramassez sur le mob que vous venez de buter, et autres joyeusetés.

Pareillement la direction artistique est je trouve assez réussie, sobre sans être banale, avec un chara-designs stylisé mais pas ridicule et un bestiaire intéressant quoique trop peu varié. Les graphismes sont quelconques, mais ont salue l'idée de proposer sur PS4 le choix entre une meilleure résolution ou un framerate plus stable, choix qui est assez vite fait par ailleurs.

A niveau du gameplay, les principales différences entre Nioh et Dark Souls sont de trois ordres.

Pour commencer il y a le système de loot qui gouverne l'essentiel du jeu. Inspiré par Diablo et autres hack'n'slash, le jeu est noyé sous une tonne de loot classés par rareté, dont chaque item est doté de caractéristiques différentes tant et si bien que deux épées identiques peuvent avoir des particularités très différentes. Contrairement aux Souls où le loot est fixe et ne change jamais, Nioh propose un système totalement aléatoire où un mob à la con peut lâcher un item très rare, et où un boss peut au contraire vomir un tas d'item inutile. Pour compenser cet aspect le jeu propose un système de forge élaboré où il est possible donc de forger des items, de les acheter et de les vendre, de les démanteler pour récupérer des matériaux qui peuvent eux-même être forgés, de reforger des item pour modifier leurs caractéristiques, de les redessiner pour modifier leur look ou des fusionner pour maintenir l'utilité des items de niveau faible. Un système assez complet mais très mal expliqué par le jeu qui oblige à consulter le tutorial d'ExServ pour y comprendre quelques chose.

L'autre aspect important est le chapitrage des missions, puisque contrairement aux Souls il ne s'agit pas de parcourir un vaste monde interconnecté mais des niveaux beaucoup plus proches d'un jeu vidéo à l'ancienne. Ces niveaux sont inégaux dans leur intérêt mais les meilleurs d'entre eux sont très réussis, avec un level-design qui s'inspire des Souls avec tout le délire à base de raccourcis, de passages secrets et autres. A vrai dire j'aime assez cette manière de procéder, qui permet de au jeu de varier ses approches (une mission qui demande de parcourir un niveau dans le sens inverse où on l'a parcouru lors d'une mission précédente) et d'éviter les maladresses d'un Dark Souls II en termes de cohérence géographique.

Le troisième point, crucial, réside dans la gestion de l'endurance qui gouverne les combats. Comme dans Bloodborne, il n'y a pas de bouclier donc les options défensives résident dans l'esquive ou la parade. Simplement, dans Nioh l'endurance (ou le Ki pour être plus précis, puisque le jeu utilise le terme d'Endurance pour autre chose) descend très vite et ne permet pas de faire des combos à rallonge. Il existe néanmoins un système permettant, selon un timing précis, de récupérer toute son endurance par simple pression d'un bouton, ce qui permet de maintenir la pression. Toutefois ce système vient avec ses limites ; si toute l'endurance est épuisée le jour se retrouve vulnérable quelques secondes, et un coup porté résulte alors en un "stun" qui ouvre la voir à un genre d'attaque viscérale à la Bloodborne. Ce qui est génial, c'est que les ennemis sont soumis à la même règle, et que le jeu montre leur barre d'endurance en même temps que leur barre de Ki (idée fabuleuse). Les combats consistent le plus souvent à bait l'ennemi pour le forcer à se fatiguer, ou alors à porter des coups dans leur garde pour la briser et forcer son avantage. Cela les combats particulièrement tendus et techniques, et peut-être plus intéressants conceptuellement que les roulades et les sacs à PV de chez From Software.

Une telle technicité dans les combats a néanmoins un prix, le jeu ne propose que cinq types d'armes de bases, et deux types de "magies".
Le katana qui est une arme équilibrée et efficace pour les parade et les ripostes. Mais cela demande un timing précis, donc j'ai vite abandonné.
Le double katana qui est rapide, économe en endurance et efficace pour bloquer les coups ennemis, mais peu puissant.
La lance, qui permet de rester à distance et de gérer plusieurs ennemis, mais fonctionne mal dans les espaces confinés.
Le kusarigama, qui a la meilleure portée et peut attirer les ennemis, mais dont l'usage requiert de la technique.
Et enfin, ma favorite :
La hache, qui présente l'extrême avantage de ne pas pas pouvoir être interrompue par la plupart des attaques ennemies ; il suffit de frapper comme un forcené débile pour faire fondre la barre de vie ou de Ki de l'adversaire. Autant dire que cette arme a rapidement trouvé ma préférence.

Pour les accros aux Souls qui commencent à avoir un sérieux symptôme de manque, Nioh est une excellente alternative. Le jeu est parfois injuste au début avec des boss bullshit (Hino-Ema, salope) mais par la suite cela devient vraiment fun avec des possibilités de build variés et une grande liberté laissée au joueur dans son approche des situations, quitte à cheeser (Talimans Paresseux) ou à exploiter (les revenants qui droppent leur équipement, jamais vu un truc aussi craqué). Heureusement que j'y ai joué avant la fin de l'année car cela permet à Nioh de se hisser directement dans mon top 3 de l'année, quelque part entre Persona 5 et Battlefield 1 Nier Automata.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Zankaze le 11 janvier 2018, 01:32:27
J'ai finalement commencé Dark Souls 3, après des années d'appel du pied de la série, en particulier par son lore, ses osts et ses magnifiques artworks.

J'ai commencé mollement, en me disant qu'on ramait vachement, et je suis doucement tombé dans le piège. Une fois qu'on s'y met un peu, les récompenses commencent à venir, on bat un boss, on commence à timer ses attaques, on essaye de nouveaux builds et oh! Il est d'un coup 3h du matin.

Je suis vraiment heureux que ce jeu soit aussi bon que je l'espérais. Il est ensorcelant.

Quant à la difficulté c'est aussi exactement ce qu'on m'avait vendu: les devs sont des magnifiques batards et une sacré bande de vicieux mais jamais le jeu ne triche.
Avec de la concentration et de la tenacité, on progresse doucement mais sûrement.

Un fucking chef d'oeuvre.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 12 janvier 2018, 14:28:45
Ça tombe bien que ce topic ait été uppé puisque Dark Souls Remastered (https://www.gamekult.com/actualite/dark-souls-remastered-annonce-pour-mai-sur-switch-3050801439.html) vient d'être annoncé sur consoles et PC pour le 25 mai 2018.

Il s'agira apparemment d'un remake du premier Dark Souls dans sa version complète, réalisée sous le moteur de Dark Souls III et avec un mode multijoueur amélioré.

En général je ne suis pas du genre à m'extasier sur des remakes, surtout quand on attend encore des annonces concrètes sur le(s) nouveau(x) jeu(x) From Software, mais DS en avait besoin. Certaines zones du jeu sont techniquement injouables et le netcode est tout pété quelle que soit la version.
Titre: Re : Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Zankaze le 29 janvier 2018, 21:27:53
J'avais déjà acheté Prepare to die, mais à cette occasion, je vais définitivement m'y mettre.

Edit: je viens de terminer le jeu vanilla. Dieux du ciel, quel finish. Je partais en voyage le lendemain et j'ai marathonné du coup la fin... J'ai fini plus lessivé par l'oeuvre que par sa difficulté. J'ai choisi la "normal end" et de mon point de vie ça ne pouvait que se terminer de cette façon:
Cliquez pour afficher/cacher

Il me reste les deux dlc's pour passer à autre chose en douceur, mais ma vie de gamer a clairement connu in tournant.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 11 juin 2018, 10:55:09
https://www.youtube.com/watch?v=UGPknmiLxGo

Sekiro - Shadows Die Twice, nouvelle licence de From Software éditée par Activision, sortie prochaine sur Xbox, PS4 et PC.

Il semble devoir s'agir d'un jeu d'action plus classique et moins RPG que les Souls, même si les animations des personnages et des ennemis rappellent clairement des trucs comme Bloodborne. Mon seul regret c'est le thème choisi, le Japon féodal c'est bien sympa mais on a pas mal bouffé récemment avec Nioh l'an dernier et Ghost of Tsushima bientôt.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Bryynlol le 11 juin 2018, 12:18:01
Aaaaaaah, et moi j'ai gueulé sur tous les toits que ça allait être un nouveau Tenchu...
Bah je suis hyper déçu.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Avendil le 13 juillet 2018, 11:06:05
J'ai finit DS3 et ses 2 DLC hier soir après 60 heures de jeu, et c'était vraiment top. J'ai rush le jeu en deux semaines de vacances, et le vide mécanique après l'avoir finit se fait déjà sentir ^^.

J'ai beaucoup aimé le gameplay juste et précis ; point de vue difficulté on est extrêmement proche d'un triple A classique en difficulté max je trouve (comme TW3 et DOS2 pour les deux derniers auxquels j'ai joué comme ça), sauf pour les DLC et le Nameless king que j'ai trouvés quand même un sérieux cran au dessus du reste du jeu.

L'ambiance est folle, la bande son est top et les musiques de boss complètement dantesques ; bref j'ai passé un excellent moment.

J'ai par contre moins aimé le côté "secrets" du jeu. Non pas que je trouve pas ça cool qu'y en ai quelques uns, mais là c'est vraiment trop. Clairement, à moins d'être un chasseur de trésor qui va poncer le jeu pendant des centaines d'heures, en jouant le jeu complètement "blind" on passerait quand même à côté de 90% des quêtes du jeu et de leurs NPC, 2 zones (dont une super importante), et 2 boss dont l'un étant pour moi le plus intéressant du jeu.. sans parler de tous les objets uniques qui vont avec. Je trouve pas que ce soit une qualité de devoir avoir recours à des sources tierces pour avoir une expérience à peu près complète du jeu.

Mais c'est quand même top, à consommer sans hésiter. Et je me lancerai probablement dans la remaster du 1 la prochaine fois que j'aurai le temps, vu que je pense que c'est des jeux qui s'apprécient plus en "rush".
Titre: Re : Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 13 juillet 2018, 18:51:48
Je trouve pas que ce soit une qualité de devoir avoir recours à des sources tierces pour avoir une expérience à peu près complète du jeu.
L’expérience Dark Souls se déroule aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du jeu. Il me semble que Miyazaki a expressément dit qu'il avait conçu ses jeux dans l'optique que les gens se retrouvent et mettent en commun leurs connaissances pour avancer. Certaines décisions fondamentales du game design viennent de là, notamment la difficulté, l'absence de carte ou de journal de quête.

On est en 2018, les gens qui jouent aux jeux "blind" c'est devenu rare. Tout le monde lit les tests, regarde les streams, consulte les guides pour débloquer les trophées/succès. Plutôt que de faire semblant que ça n'existe pas, Dark Souls a choisi d'embrasser cette réalité.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: tiptaptoe le 03 avril 2019, 18:03:48
J'up un peu le topic pour parler de cette série que j'adore.

Il est à noter que les 3 épisodes, même si le premier est de loin le plus réussi, prend toute son ampleur et sa dimension à partir du NG++, voire NG3+. Avant ce n'est que le tutoriel 8) et le monde des bisounours  :wacko:

Dixit le gamer qui a dû péter quelques manettes contre son mur à cause de ce jeu.
Titre: Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
Posté par: Deluxe Fan le 09 mars 2022, 20:47:43
Elden Ring : impressions après 50h de jeu.

(https://zupimages.net/up/22/10/wcro.jpg)

Dernier né des studios From Software et faisant suite au très réussi Sekiro, cet Elden Ring revient à la high fantasy qui a fait la célébrité des créateurs de Dark Souls. Et autant dire que la filiation est simple à établir puisque ce partage 99% de son ADN avec Dark Souls, pour la plus grande joie des fans et la circonspection de ceux qui attendaient quelque chose de réellement différent.

Même si le moule Souls est visible à tous les instants ne serait-ce que par les animations reprises telles quelles de DkS3, l'apport principal de Elden Ring est ce vaste open-world tellement grand que l'on donne au joueur un cheval fantôme capable de faire des double sauts pour pouvoir le traverser. Loin d'être une anecdote, ce monde est d'une taille conséquente et constitue le personnage principal du jeu. Énorme, dense, dangereux et rempli de secrets, l'Entre-Terre peut vous accaparer des dizaines d'heures de jeu ou au contraire vous permet de terminer l'histoire en cinquante minutes. En cela le jeu prend le contrepied de DkS3 et sa progression balisée pour offrir le titre FromSoft le plus ouvert à ce jour.

le plus surprenant selon moi c'est que malgré cette structure ouverte le studio n'a fait aucun compromis sur son style de narration et de progression. L'intrigue est globalement incompréhensible, racontée sous forme de bribes incohérentes tout comme ce monde à la géographie éclatée et superbe. Les quêtes de PNJ sont toujours plus retorses, avec des personnages à trouver aux quatre coins de la carte pour leur donner des objets clé trouvés par hasard au gré de l'exploration. Des pans entiers de la map ainsi que des boss peuvent être loupés si on choisit la mauvaise option dans les dialogues ; bonne chance à ceux qui viseraient le 100%.

Le système de combat reprend les grandes lignes de DkS3 avec quelques ajouts notables. Le plus important est le principe des Cendres de Guerre ; un moyen de customiser son arsenal en permettant de changer la compétence de son arme, ce qui peut également changer son affinité élémentaire. Le système de compétence existait déjà dans DkS3 mais dans Elden Ring il prend une énorme importance, je dirais même que la totalité du système de combat repose là-dessus. Il est cependant toujours possible de bourriner R1 et de bloquer avec son bouclier comme à l'époque, mais le jeu autorise une grande variété de builds pour abuser le jeu comme on l'entend. il faut rester humble cependant ; c'est lorsque vous pensez être à l'aise dans vos bottes que le jeu vous envoie ses pires défis.