C'est pas une question ou un constat - récurrent - auquel on pourrait répondre de manière générique ou catégorique. Sachant que le vécu (appréciation personnelle) est grandement prépondérant pour quiconque veut y aller de sa démonstration.
Oui je plussoie.
Mode JCVD ON.
Avant c'était différent ! Maintenant c'est encore diffèrent... Les temps changent comme on dit. Mais moi je suis pareil qu'avant. Je suis encore le même aujourd'hui. Je n'ai pas changé à ce qu'on dit. Et c'est ça qu'est bien je crois. J'évolue mais je ne change pas. Alors après j'espère que demain on saura encore raconter de belles/grandes/folles/fantastiques histoires...
En espérant que pour les raconter il y aura encore des gens qui sauront y faire.
(http://www.memes.at/faces/blushing.jpg)
Mode JCVD OFF.
www.youtube.com/watch?v=OV8-3J8XVmQ
Sujet tellement bateau, le avant c'était mieux, qu'on peut balancer sur quasiment n'importe quel forum thématique.
Hier soir j'ai vu cette image qui est exactement dans le sujet
(http://i.imgur.com/ou1Ys2q.jpg)
Au départ j'avais un avis un peu tranché habituel où ce sentiment est un artifice, comme cela a été dit par certains ici. Or Red a fait penché la balance, avec toujours sa mauvaise manie d'avoir raison :)
J'ai eu des coups de cœur ces dernières années, mais si j'enlève les trucs sympas (très chouette, mais avec l'impression d'en avoir fait le tour trop rapidement comme Psycho Pass ou Zetsuen no Tempest), les purs spectacles (sans intérêt sauf à se faire plaisir sur le moment comme Shingeki no Kyoujin, SAO & consorts), les parodies ou autre contre-pieds, anime ironique (très plaisant sur le coup, marquant, mais ne peut tenir la route, n'est qu'une anecdote, on ne peut se dire qu'on en veut un pareil, comme Madoka, ou Kill la Kill), il ne reste pas grand chose qu'on pourrait vraiment installer sur une estrade pour la postérité de la prochaine décennie.
Bien sûr il en reste quelques uns. Shinsekai Yori peut difficilement tomber.
Bien sûr il faudrait vraiment être un connaisseur pour vraiment trancher dans un tel débat.
Comme Einstein a pompé les théories de Poincaré et c'est lui maintenant le père de la relativité (il faudrait vraiment que je m'intéresse sérieusement un jour à cette hypothèse pour que je sache vraiment de quoi il en retourne en fait), un anime peut être retenu comme référence alors qu'il n'est qu'un bon assemblage de ses prédécesseurs. À trop avoir un avis de spécialiste, à tout décortiquer, on perd parfois cette innocence, ce plaisir des premières découvertes qu'on renie aujourd'hui. Mais c'est aussi cet avis de spécialiste qui nous fait découvrir des saveurs inaccessibles auparavant.
À propos de cette attente de la nouvelle vague, l'interview du réalisateur du film Patéma (http://www.cinefuzz.fr/?p=6295) est assez révélatrice. Il y a une volonté de ne pas faire trop sophistiqué, de ne pas provoquer de claque assommante. La culture dans laquelle ils ont vécu est bien ancrée, on l'aperçoit toujours, mais ces réalisateurs refusent d'escalader la montagne.
RadicalEd, je ne pense pas ici que beaucoup oseront prétendre que l'anime Dragon Ball soit un chef d’œuvre. Un classique surement, c'est indéniable, mais difficilement plus.
J'avais pris cet exemple, justement car il parle à tous. Je ne souhaitais pas sortir des exemples trop obscurs.
Je pensais que tu parlais d'anime connus qui le sont restés, si tu veux parler d'anime "culte", c'est un sujet beaucoup trop subjectif.
Peut-on avoir au moins une exception par an ?
J'avais fait une liste uniquement des série TV Ici (http://www.anime-kun.net/animes/liste-series-tv-regardables-206.html), je n'ai jamais pris le temps de la compléter pour faire 1990-2014 mais ça donne une idée... Concernant les films, c'est un peu plus irrégulier... il faudrait peut-être que je fasse une liste aussi pour me fixer les idées...
Concernant la prise de risque, c'est comme le dit Nakei, au niveau financier que ça se joue.
En gros:
plus de demande => plus de studio => plus de concurrence => plus de risque d'échec financier.
J'ai mis la suite en spoiler, car je crois que je me suis un peu égaré...
Le formatage de la série par rapport aux recettes qui semblent plaire pour attirer le plus grand nombre et assurer un matelas de sécurité sur la vente DVD/produits dérivés, n'est qu'un instrument parmi d'autres:
- passage des formats de série en 13 épisodes au lieu de 26 pour pouvoir stopper en cas de problèmes
- utilisation de licence déjà connues (LN/VN/mangas/suites) pour s'assurer une fanbase au préalable
- mise en place de comités de production pour limiter les risques financier individuels
- multiplication des séries pour que l'une amortisse le déficit de l'autre
- appel à des seiyûs connus pour également profiter de leur fanbase
etc...
Ces méthodes existaient déjà dans les années 1990 mais les financement n'était pas aussi serrés, la concurrence pas aussi forte. Il me semble que Cowboy Bebop, était à l'origine prévu sur 13 épisodes et que ce n'était même pas la tête d'afffiche de Sunrise à l'époque (ils n'étaient pas sur qu'elle rapporterait de l'argent)
Actuellement, en terme d'anime, je crois que le seul qui n'ait pas de contrainte financière est Anno avec un budget illimité sur le Rebuild d'evangelion: s'il manque 1 million on fera un placement produit en plus ou une campagne publicitaire pour des motoculteurs avec les persos d'Evangelion...
Car la prise de risque coute cher pour un studio, plus aucun n'ose hypothéquer leur avenir sur une production, comme l'avait fait Ghibli lors de la production de Princesse Mononoke par exemple. Ceux qui osent et échouent, le paient très cher, comme AIC avec Isekai no Sekishi en 2009, pour reprendre l'exemple de Tenchi Muyo.
Les seules prises de risques qui restent, viennent souvent de réalisateurs qui se sont fait une renommée comme Satoshi Kon, en son temps. Des mecs "bankable" en gros.