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Support : série télé
Format : 12 épisodes (?)
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 05 octobre 2016
Studio d'animation : MAPPA (Shingeki no Bahamut, Zankyo no Terror, Punchline)
Réalisatrice/Scénariste : Sayo Yamamoto (Lupin III Mine Fujiko to iu Onna, Michiko to Hatchin)
Character design : Mitsuro Kubo
Musique : Taro Umebayashi (Space Dandy)
Chorégraphie : Kenji Miyamoto (ancien champion du Japon de patinage artistique)
Casting vocal : Toshiyuki Toyonaga (Yūri Katsuki), Kouki Uchiyama (Yuri Prisezki), Junichi Suwabe (Victor Nikifolov)
Lien vers la fiche AK (http://www.anime-kun.net/animes/fiche-yuri-on-ice-5897.html)
Lien vers la fiche ANN (http://www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/anime.php?id=18191)
Commentaire : Grosse attente pour cette série de Sayo Yamamoto, une des rares réalisatrices japonaise à être parvenue à se faire un nom grâce à de nombreuses collaborations de qualité et quelques réalisations de très haut niveau. Parmis ces collaborations, il y a eu notamment le court-métrage Endless Night de l'Animator Expo, qui a sans doute donné l'idée à MAPPA de la contacter pour réaliser une série basée sur le patinage artistique.
La première surprise concernant cet épisode c'est le ton choisi, qui est plus comique et gagesque que ce que les trailers avaient laissé croire. Cela dit les gags en eux-mêmes ont une base intéressante, puisqu'ils puisent dans la construction des personnages et de l'univers plutôt que sur des clichés. Les personnages, tous adultes, sont dépeins comme des jeunes gens avec des responsabilités, notamment le protagoniste qui débute la série dans une impasse aussi bien personnelle que professionnelle.
La direction artistique et l'animation sont évidemment excellents et les séquences de patinage rendent très bien la beauté et la grâce que la discipline est censée évoquer. Je m'attendais peut-être à un peu plus de précision/de style dans le design, mais ça viendra peut-être.
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Quant à la patte féminine de Yamamoto, elle est- déjà présente avec les personnages féminins qui, malgré le genre de la série, arrivent à exister et à être variés : la prof célibataire coincée dans une ville mourante, la grande sœur un peu punk, la jeune mère de famille. C'est tout l'intérêt d'avoir une réalisatrice femme pour faire ressortir des profils de personnages assez peu vus ailleurs.
En tout cas je suis convaincu, c'est le genre de série sportives que j'apprécie à la manière d'un Ping-Pong, c'est-à-dire que le sport est là comme tremplin pour raconter des parcours personnels plutôt que des situations.
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ATTAAAA !!!
Ça mérite bien que je me défoule par le geste. :D
Ep 1: R.A.S et R.A.D (rien à dire), pour moi c'est un perfect. Maitrise totale (tant techniquement que au niveau du contenu). **je croise les doigts pour que l'équilibrage reste tel quel jusqu'au bout**
En tout cas dans son genre c'est top et prometteur pour la suite.
Ce passage où...
...on réalise qu'il a une bedaine...
Ça m'a drôlement amusé.
Bon, la manière dont on rencontre Victor ne m'affriole pas beaucoup par contre, mais bon, je vais garder un œil dessus ~
Après, je ne suis pas hyper sensible à l'esthétique de la chose. On va voir !
Episode 1 :
Ce pilote m'a autant satisfait que déçu. Tout se résume à ce qu'ont soulevé Deluxe en parlant du ton laissé entendre par le trailer, puis Aflo' sur son premier com' :
Ces deux récents exemples me rappellent qu'on y perd en voulant se donner un ton "mature", c'est un des atout du medium.
L'humour fonctionne car il est subtile. C'est davantage l'ambiance générale qui se veut légère, drôle et sympathique que les gags eux même qui ponctuent l'épisode. D'où la réussite totale de côté-ci. En revanche, toute la problématique du personnage principale perd en profondeur. Plus que le traitement des émotions ou la mise en place de la situation initiale du héros, c'est le rythme qui me paraît étrangement choisi. Ce rythme couplé à la drôlerie permanente glisse sur des instants qui pourraient nous accrocher tout de suite.
La conférence de presse après le titre de Victor, pourquoi n'a-t-on pas au moins le début de son propos? L'expression qu'il arbore m'a fait penser à quelqu'un de songeur certes, mais surtout de lasser!
Pareils, la défaite du héros en tout début de série manque d'impacte. On choisit une ellipse juste après ce qui ne nous permet pas de ressentir la déception après l'implication, pourtant totale, du héros resté loin de son cocon pendant 5ans. C'est un parti pris de narration qui me laisse un peu indifférent...
Et surtout, cette fin d'épisode qui arrive un peu hâtivement. On a pourtant pris le temps de poser le cadre avec une narration qui privilégie l'établissement de la situation initiale du héros, à l'immersion du spectateur dans son problème. Puis en seconde partie d'épisode, ça se bouscule avec l'arrivée de Victor presque coupée par l'ending.
Sur l'aspect technique, comme dit au dessus, ça m'étonnerait pas qu'il y'ait de la rotoscopie derrière la scène de compétition. Je ne m'étendrai pas plus qu'un perfect play pour l'animation : L'élégance dégouline de toutes parts. Globalement, c'est réellement excellent mais surtout rafraîchissant comparé à ce qui se fait en "série sportive" depuis un bon bout de temps! Néanmoins, j'arrive pas être emporté par le petit groupe qu'on nous a présenté, à voir par la suite!
PS : Le couple de générique, outch! Globalement niveau musique, il n'y a rien de notable et l'opéra est peut-être le seul genre au monde à encore me déplaire alors forcément ~
Episode 3
On arrive dans le duel Yurio contre Yuri, évidemment c'est le héro qui gagne, il faut quelques victoires aussi.
La performance de Yuri était folle j'en avais des frissons, mais ils n'ont pas su m'attacher à Yurio envers qui je n'ai eu aucun problème à voir perdre.
Par contre une chose qui m'a déçu, l'animation de la performance de Yuri était bonne c'est sûr, mais sur le dernier plan où il fait une pause relativement importante puisqu'elle montre l'acheminement de l'entraînement avec sa prof de danse pour avoir une élégance "féminine". Et malheureusement cet instant là, ils l'ont gâchés parce que visuellement ce n'était pas fou alors qu'ils auraient dû insister sur les formes (puisque c'est l'essence de cette pause) et peut-être aussi faire un effort sur le visage.
Après on partage ou pas mon point de vue.
La séduction, l'ambiguité des relations, l'art et la créativité. La relation maitre à élève. Le tout saupoudré d'humour et de légèreté. Et hop en avant pour la conquête du toit du monde ! Sans pour autant en être devenu fan c'est une série que je continue de suivre avec plaisir. C'est ambitieux dans le sens où il y a une vraie proposition artistique. Après sans que ce soit un reproche ça manque d'une force ou d'un quelque chose de perché qui vienne me chercher comme le faisait Ping Pong par exemple. En tout cas c'est frais (et j'apprécie ce qui apporte un peu de fraicheur)
D'ailleurs l'épisode 9 qui me ramène poster ici après x temps ne déroge pas à la règle en insufflant un brin de bonne humeur (une petite pensée en passant pour le "c'est la fête aux câlins")
Pour le reste, bon point pour la partie personnages que ce soit du coté des principaux ou des secondaires. Surtout qu'on a des profils et des styles variés chez les compétiteurs. C'était ici un vrai plaisir que de regarder leurs chorégraphies tout en découvrant ce qui leur passe par la tête. J'espère qu'on les explorera / exploitera d'avantage parce qu'on reste encore dans une certaine zone de confort. En fait je ne serai pas contre d'avantage de tension, de bagarre, ou bien d'un supplément d'émotions dans ces affrontements indirects que se livrent les patineurs. Peut-être que comme dans les feux d'artifices il y aura ce qu'on appelle un "bouquet final". Dernier point, au niveau des ambitions comme des motivations des 2 Yuki je trouvais que ça tournait un peu trop autour de Victor. Ce qui devenait un peu relou mais depuis peu je distingue également cette envie pure et simple de gagner / d'être le meilleur d'abord pour soi-même
Pour finir j'ai noté le souhait émis par Victor en fin d'épisode grossomodo que ce serait bien que Yuki ne prenne jamais sa retraite ou qu'il la prenne le plus tard possible. Ça veut dire ce que ça veut dire. Perso je me suis contenté de cet aspect-ci de l'interprétation: il reste entraineur (donc, même si je m'y attendais, s'éloigne l'idée de le revoir en compétition contre son protégé)
Ps: l'opening est kool et tourne autant dans mes oreilles que dans le chart iTunes japonais.