Les Rôdeurs de la nuit
(https://i.imgur.com/o47PPv1.png)
Studio d'animation : Ufotable
Réalisation : Sotozaki Haruo
Chara-design : Matsushima Akira
Création originale : Gotôge Koyoharu
Musique : Kajiura Yuki et Shiina Gō
Synopsis :
Depuis la mort de son père, Tanjirou est l'homme de la famille et malgré son jeune âge, sa mère ainsi que ses frères et sœurs comptent quotidiennement sur lui.
Un jour où il descend de la montagne pour gagner la ville où il espère vendre du charbon de bois, il rentre tard et la nuit tombe déjà. Sur le chemin du retour, un vieil homme l'enjoint de remettre son ascension au lendemain : car selon lui, des démons rôdent. Tanjirou, qui se souvient que feu sa grand-mère racontait une histoire semblable, accepte.
Mais lorsque le lendemain matin, à l'aube, lorsque Tanjirou rentre enfin chez lui, il découvre horrifié toute sa famille décimée. Toute ? Non, sa sœur Nezuko semble encore vivante. Mais elle ne semble plus tout à fait la même.
Commentaire :
D'abord, je dois avouer que je suis tout à fait ignare du manga original.
Ce premier épisode m'a beaucoup plu. La mise en scène, un peu nerveuse, mais surtout très propre, m'a d'emblée donné le sourire. Il y avait un véritable effort pour construire une ambiance, de la musique très appréciable à certains plans bien choisis. La trame de l'épisode était assez convenue, mais ça ne m'a pas empêché de trembler un peu sous mon plaid en serrant mes peluches. Mission réussie. Minuit le froussard est de retour ; je commençais à m'inquiéter un peu après Promised Neverland.
Franchement, techniquement c'est hyper propre. L'animation est excellente. Le travail sur les mouvements secondaires est vraiment poussé, il a une richesse extrêmement appréciable dans beaucoup de plans. Et bien évidemment, ça participe énormément de l'ambiance. L'intégration CG est impeccable elle aussi, chose suffisamment rare pour être soulignée. Et le character design est précis, constant, bien pensé. Bref, rien à dire.
Alors bien sûr, on pourrait discuter, protester un peu. Globalement, c'est (beaucoup) trop bavard. Certaines scènes s'étirent en joutes verbales un peu moyennes. On sent que les doubleurs ont essayé de rendre le truc dynamique, mais c'est tellement ronflant de trente ans de shounen qui répète la même chose que ça ne réussit pas à être vraiment intéressant. Mais bon, ce n'est que l'exposition.
Globalement, je suis très charmé par ce premier épisode. J'espère que la qualité se maintiendra tout du long. Presque déçu sinon du sort du frère du personnage principal. Je voyais déjà, rien qu'avec cette scène de *patpat la tête*, toutes les fanfics yaoi fleurir à leur sujet.
Episode 2 :
Je rejoins Zanzake, notamment au sujet de la 3D. Elle est visible, elle ne s'en cache pas, mais elle n'est pas pour autant désagréable à regarder.
Encore une fois, une grande efficacité dans la narration. J'ai moins apprécié certains détails, mais globalement le niveau se maintient. Je constate encore une fois un savoir-faire lorsqu'il s'agit de brosser les liens entre les personnages, surtout entre le héros et sa sœur. Mais quoi qu'il en soit, ça reste honnête, et c'est le principal.
Un des seuls détails qui me chagrine vraiment dans l'épisode, c'est la matérialisation façon super-pouvoir des sensibilités du maître et du héros. Je pense qu'on aurait pu franchement s'en passer, ça cassait le rythme des scènes.
De même, je regrette que les voix soient toujours supportées par des personnages à l'écran. À plusieurs moments, j'ai eu l'impression qu'un décalage aurait été le bienvenu pour souligner l'effet du voyage.
Mouais...
Autant Golden Kamui était 3 fois plus cheum avec la 3D et avait en plus une animation un peu limitée autant c'était tellement prenant qu'on s'en foutait.
Là c'est l'inverse... c'est tellement téléguidé que je n'arrive pas à faire abstraction de la 3D.
J'ai même au contraire l'impression que ça conforte les relans "Shôneniens" dans leur académisme... résolument figé.
Tout ça fait que je me suis senti plus proche de cinématiques d'interlude d'un jeu vidéo mises bout à bout que d'un anime dans lequel je pourrais m'immerger.
D'ailleurs ce problème vient en fait en soulever un autre:
l'incapacité de faire confiance à sa mise en scène ou sa musique pas dégueu' (le côté Katanagatari comme l'a dit Zankaze) à tel point que l'anime cherche presque sans arrêt à meubler les silences...
- Gros comment veux-tu qu'on mesure le drame et qu'on s'imprègne d'émotions si on a le droit à un putain de monologue façon Olive et Tom qui nous dit quoi penser, quoi ressentir, et de quelle manière...
J'ai encore mes yeux et le droit d'interpréter nan?
Honnêtement ça frôlait pratiquement le tue-l'amour pour moi.
Le mec est à deux doigts de se faire bouffer par sa soeur et il a le temps de disserter sur sa vie d'avoir des flashback... Kamonnn!!!!!
Après j'ai bien ri quand le tueur de vamp' maîtrise la petite soeur, genre t'es une bête à la force inhumaine mais coucouche panier avec une manchette sur le coup.
Pour le moment il n'y eu absolument aucune surprise à aucun niveau - ni vraiment tension, ni vraiment rire, ni vraiment tatane - et ce n'est pas ce qui a été vendu au départ j'en conviens mais du coup je ne suis pas vraiment sûr d'avoir du temps à accorder à un anime qui n'apporte rien sur la table à part le schéma de ce que l'on connaît déjà...
C'est classique mais la manière dont l'anime est exécuté est moins d'être commun. C'est tout ce qui fait la différence.
(https://jaylzafamilyblog.files.wordpress.com/2018/01/giphy13.gif?w=652)
Tiens je reviens sur l'examen.
Il est vrai qu'il est quelque peu incohérent comme je l'ai eu plus haut. Par contre t'es sur d'avoir de la brutasse en chasseur à la sortie. De base d'ailleurs, si je comprend bien la série, cette examen est devenu indécemment difficile et meurtrier depuis qu'il y a le gros monstre tout moche, un strumchum quoi. Car si on prend les Fompires level 1, c'est une balade de santé pour le héros. Il a du s'en faire une trentaine, donc le taux de réussite devait bien plus élévé.
Par contre en soit, le passage m'a plu. Cette tension et cette montée d'émotion quand notre héros fume le Strumchum tout en vengeant ses condisiples dévorés. Bah moi ça marche, je lache ma larmichette et je jubile sur mon fauteuil qu'il fasse parler le Kakana pour trancher tout ça.
Edit: Vu.
Rengoku. :'(
J'avais immédiatement adoré ce perso pour sa pureté et sa simplicité. C'est principalement la raison pour laquelle cet arc reste mon préféré alors qu'il arrive très tôt dans l'histoire.
Le face à face avec Akaza est intéressant aussi, car sans vouloir trop spoiler la suite, c'est loin d'être le personnage le plus maléfique du côté démoniaque, et j'aime le respect qu'il a pour ses adversaires.
Du côté technique, la 3D des tentacules est un peu trop visible par moment, mais la qualité du reste est suffisant pour faire passer.
Le combat contre Akaza m'a soufflé par l'intensité de la mise en scène. On sent vraiment que les coups qu'il se prend ne sont au mieux que de vagues distractions, ce qui est un contraste d'autant plus frappant avec l'apparence de Rengoku vers la fin.
Vraiment, chapeau, Ufotable.
A quand la suite?
Et là je trouve que t'es gentil encore. On est presque au sommet du ridicule et du pathétique avec ces 3 têtes à claques. Et les hashiras c'est pas mieux.
J'essaie de resté poli. POur vrais, je ne me souviens d'aucun nom.
Bien, juste la fin du film, j'étais entrain de rire tellement la situation était ridicule.
quand ils se sont mis à pleurer. On dirait que c'était forcé de la part des seiyuu.
Un bon film, même si in fine je retiendrai surtout la dernière partie, de haute volée.
Le combat entre Rengoku et Akaza, génial et incertain jusqu'au bout.
Pour le reste, c'était un poil long. Comme l'a dit Deluxe dans sa critique, je ne trouve pas que le format long-métrage soit justifié.
Oui, c'était pas super enthousiasmant comme reprise.
Le film a pas vraiment d'impact sur Tanjiro au final. Ou alors je l'ai pas ressenti.
J'ai aussi peur de la formule classique qui risque de se mettre en place avec un monstre par arc que les héros vont devoir vaincre. On a l'air de rentrer dans le shonen très standard sans grande surprise. Si le seul intérêt c'est de nous présenter les background des différents pilliers, on risque de roupiller entre les scènes d'actions qui seront sans doute très bonnes j'imagine.
Je suis mitigé sur cette saison. La tatanne est cool mais plusieurs éléments me procurent bien moins de passions qu'avant.
Déjà Tengen qui met vingt à rejoindre Tanjiro, j'ai trouvé ça limite. Surtout quand on voit un Rangiku qui file à la vitesse de la lumière avant. La ville a l'air de faire des kms, alors que le mec ils se déplacent ultra vite.
De plus je sais pas, mais déçu de la 6ème lune, que je trouve plutôt faible, déçu déjà que ça soit pas juste la meuf toute seule (m'en souviens plus de son nom) mais qu'ils soient deux en fait et que ça soit le bro la vraie puissance. Sa fait de la 6ème lune initial une grosse quiche et j'ai du mal à croire qu'elle ait pu vaincre des piliers seul d'ailleurs. Vu comment elle galère contre Tanjiro qui en vrai n'est pas clairement ultra fort, et qu'elle a même failli claqué contre lui, qu'elle se prend une fessée par sa soeur. J'ai perdu tout respect envers les lunes. Même qu'elle se fasse fumer par le cochon enfin bon.
Puis les side kicks me gavent, non seulement c'est des brels mais ils deviennent lourd. Inosuke et relou et le mec de la foudre en terme de personnage qu'évolue c'est relou. Faut qu'il dorme pour se péta après tout ce temps, ça commence à casser la tête.
Bon sur les derniers épisodes ça s'améliore mais j'éprouve bien moins de passions a voir leur flash back leur raison tout ça.
A part ça, les femmes de Tengen sont fraiches. C'est déjà ça, il se fait plaisir mon salaud.
Sinon le film était cool, la première partie basée sur le rêve fait penser au dilemme de Néo dans Matrix, quand il choisit entre la pilule rouge ou bleue. La matrice ou la réalité. Dormir dans de beaux rêves factices ou accepter le monde tel qu'il est, même si c'est moche, au moins c'est vrai.
La deuxième partie régale les yeux, on y voit des gros combats shonenesques. Seul regret :
Rengoku on ne le connait pas, donc sa mort parait un peu osef. Introduire le personnage plus tôt aurait donné de l'impact à sa mort.
Ils présentent aussi un peu mieux Rengoku au démarrage
Tu peux attaquer directement la saison à l'arc du quartier des plaisirs sans rien manquer.
Je rejoins en partie vos avis, pour moi cette saison est un peu en-dessous des précédentes. La faute à des Piliers fades et à des Lunes Supérieures qui sont probablement les moins intéressantes.
Gyokko se fait battre assez facilement en 1v1 par un gamin et n'a même pas le droit à un retour sur son histoire en tant qu'humain, c'est dire si on s'en fout complètement.
Quant à Hantengu, il n'est au final pas si difficile que ça à battre quand on a compris que tuer le petit, ça tuait tous les autres... Gyutaro et Daki, il fallait les tuer en même temps eux !
N'empêche que j'ai eu pitié pour le pauvre Zohakuten, qui n'a rien compris quand il s'est désintégré =D
L'histoire pose aussi problème dans cette arc Village des Forgerons.
Ce qui était bien dans les saisons précédentes, c'est qu'il y avait un côté enquête. On cherchait le démon, puis dès qu'on l'avait trouvé, ça montait crescendo jusqu'à la fin. Là, les démons débarquent et baston, rien de plus. On ne sait même pas comment ils ont trouvé le village.
Tout ça rajouté au fait que ça manquait de moments épiques et que l'absence d'Inosuke et de Zenitsu se fait quand même ressentir, parce qu'à part Genya, les autres persos secondaires c'est assez fade.
J'avais beaucoup aimé les thèmes de miséricorde de KnY mais depuis deux saisons je galère à trouver quelque chose de l'ordre d'un développement ou d'un pas de côté intéressant, en dehors des thématiques familiales variées mais pas vraiment à mon goût. Tant pis.
T'inquiète, ça va venir. L'arc de la Bataille Finale approche :ph34r: