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Sujets - Red Slaughterer

Pages: [1] 2
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Mangas / Cipher Academy (Angô Gakuen no Iroha)
« le: 21 novembre 2022, 00:45:37 »
Cipher Academy


Dessin : Yuji Iwasaki
Scénario : Nisio Isin

Magasine : Weekly Shônen Jump

Statut
: En cours depuis novembre 2022

Résumé :

Il existe au Japon une école particulière, une école qui entraine une nouvelle génération à décoder des message cryptés en préparation du prochain conflit. Et pas par n'importe quel moyen, à l'école des décrypteur le programme est militaire et l'exigence est de mise, ce qu'Iroha ignorait complétement en s'inscrivant à cette école sans examen de sélection.

Avis :

Fermez les yeux.
Oui maintenant là, fermez les yeux et faites travailler votre imagination. Imaginez un train qui démarre, il s'éloigne avec cette nostalgie si particulière des train qui s'éloignent et soudainement vous voyez derrière ce train Nisio Isin qui court faisant mine d'être parfaitement à bord du train. Voilà, mon avis sur Cipher Academy au-delà des mots.

Non franchement, Medaka Box avait des qualités pendant un temps, ça été une série de bagarre post-Jojo assez divertissante avant de devenir le pinacle du shônen pour les fan de Shaft péteux qui n'aiment pas le shônen (oui, je sais, c'est méchant, bisous guérisseur sur le front des fans de Shaft même si tout le monde sait que j'ai raison). Là c'est un peu ça, mais sans la partie où c'est bien et c'est direct le moment où Nisio Isin essaie de nous montrer à quel point il est intelligent. Le problème, ce que tout ce qu'il écrit est stupide et là notamment son délire c'est d'essayer d'être progressiste. Oui, vous lisez bien, non j'imagine rien, vous pouvez aller vérifier vous-même y'a qu'un seul chapitre et on peut le lire sur internet. Évidement c'est fait de la pire des manière et cimente très fortement le statut de Nisio Isin d'une personne qui veut absolument essayer de prouver qu'il comprend de quoi il parle plus que d'essayer effectivement de dire quelque chose.

Le fin du chapitre est hilarante tellement elle est de cet exact instant où il touche un sujet assez d'actualité pour avoir l'air pertinent mais d'une manière qui est complétement à l'ouest.
Pensez-y : Nisio Isin qui court après un train.

Y'a un troisième manga qui arrivent la semaine prochaine (un auteur inconnu cette fois, dans ce sera un vrai manga du Jumptm, je sais pas si je vais ouvrir un sujet, mais c'est le moment de découvrir un peu c'est quoi les mangas du jump avec des séries dont on ne sait pas où elles vont aller. Encore une fois c'est gratuit sur Manga Plus et c'est une quinzaine de pages à lire le dimanche soir.
J'espère sincèrement que celle-là va pas durer, après des séries un peu sympathique qui se sont arrêtées récemment (Ayashimon, Dorororon, Aliens Area) j'ai pas envie de me taper du high concept un peu claqué juste parce que y'a un auteur connu sur la couverture.

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Mangas / Ichinose-ke no Taizai
« le: 21 novembre 2022, 00:10:16 »
Ichinose-ke no Taizai




Auteur : Taizan 5

Magazine : Weekly Shônen Jump

Statut : En cours depuis novembre 2022

Résumé :

Tsubasa Ichinose se réveille un jour dans un chambre d’hôpital entouré de sa famille. Que lui est-il arrivé ? Il ne s'en souvient pas, il ne se souvient d'ailleurs plus de qui il était. Au grand désespoir du reste de sa famille, puisqu'ils ont eux aussi tous perdu la mémoire.
Mais c'est pas un malheureux accident de voiture qui va arrêter les Ichinose, n'est-ce pas ? Cette famille sûrement soudée et probablement sans grande histoire va réussir à retourner à leur quotidien parfaitement banal et sans histoire, pas vrai ?

Avis :

Premier arrivé de la nouvelle fournée de séries du WSJ et pas des moindres. Taizan 5 n'est peut-être pas le pseudonyme le plus connu mais peut-être que Takopii no Genzai, Takopi's original sin, un court manga qui a fait le buzz il y a quelque mois. Il s'agît donc d'un nouveau transfuge du Jump +, cette version numérisée du Jump qui publie Kaiju n°8 ou Spy x Family, et celle où Tatsuki Fujimoto à fait ses armes.

Et par contre sur un registre très différent, Takopii était un drame sombre et triste sur... euh des choses très sombres et très tristes ? Je sais pas, je vais avoir du mal à cacher que j'ai pas vraiment beaucoup aimé Takopii en général, j'ai trouvé que c'était une histoire misérabiliste et racoleuse qui avait finalement assez une vision assez romantisée de la violence de son personnage principal, mais avec quand même des moments réellement forts et un propos au final assez juste. Après c'est très court (deux tomes) et tout le monde à trouver ça bien, donc hésitez pas aller jeter un oeil.

Je sais vous vous dites que c'est pas le sujet mais en fait c'est un peu le sujet vu que le manga a débuté avec partout placardé "PAR TAIZAN 5, L'AUTEUR DE TAKOPII !!!§§!§!!", y'a vraiment une volonté de battre le fer tant qu'il est chaud et pourquoi pas. Le titre est similaire et le registre aussi, parce que si le résumé vous à laissé penser que c'était une comédie un peu absurde, prenez le temps de vous poser un peu : Taizan 5 ne veut vous pas du bien. Seulement deux chapitres et on a déjà la promesse qu'on ne va pas passer un très bon moment les semaines à venir. Mais pas dans le mauvais sens du terme, puisque là où Takopii jouait assez agressivement sur le pathos (le personnage mignon innocent face à un dure réalité, la fille esseulée et son chien) pour l'instant Ichonose-ke no Taizai se content d'être assez passivement anxiogène la plupart du temps et de se lâcher surtout sur le fin de chapitres. On ne peut que espérer que le rythme va encore plus ralentir maintenant que la situation du personnage principal est on ne peut plus claire, le format court de Takopii permettait un peu d'autorisé à ce qu'il se passe des dingueries à rythme effréné mais là on est dans l'hebdomadaire et c'est mieux garder des cartouche en réserve pour plus tard et de laisser le malaise s'installer encore plus avant de chercher à taper plus fort ou tout ça risque d'être rapidement soit écœurant soit lassant.

Mais a priori, l'auteur est un petit malin et a mis en place cette histoire de chambre. Parce qu'il font rien comme tout le monde les Ichinose, ils ont chacun leur chambre individuelle à eux qui représente leur part sombre, on connait déjà le personnage principal reste les 5 autres (seulement 6 chambres ? Dans un manga qui a les péchés cardinaux dans le titre ? Tiens, tiens tiens) Du coup y'a surement de quoi tenir la distance. Personnellement, ce qui n’impressionne surtout, n'oubliez pas que vous l'avez lu ici en premier, c'est le sens du détail dans le dessin des décors, les pièces en désordre et les angles bizarres déformé. On peut vite passer à côté parce que c'est pas si tape-à-l’œil. D'autant plus que, hebdo oblige, le design est beaucoup plus simple que dans Takopii mais c'est pas grand chose à côté du foisonnement de détails de certaines pages. Mais c'est difficile de s'étonner encore quand le niveau de prouesse technique du Jump est hors norme depuis un moment.

Mais affaire à suivre. Là c'est le moment où je suis supposé faire une blague sur la manière j'espère que ça devienne un manga de baston l'année prochaine mais j'ai peur qu'on me prenne au sérieux, alors peut-être que c'est bon préciser pour ceux que ça intéresse que ce manga sera probablement bagarre-free pour les allergiques des supers pouvoirs et des épée magique.

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Séries TV - OAV - Films / Yagate Kimi ni Naru
« le: 21 octobre 2018, 21:00:53 »
Yagate Kimi ni Naru


Staff :

Adaptation du manga de Nakatani Nio publié le Dengeki Daioh (mensuel) par le Studio Troyca (Re-creator, Aldnoah Zero), réalisé par Makoto Katô (Beautiful Bones) et scénarisé par Hanada Jukki (Sora Yori mo Tooi Basho, Hibike! Euphonium, Kashimashi : Girls Meet Girls).

Résumé :

Yû Koito commence sa vie de lycéenne un peu mollement, elle ne sait pas quel club rejoindre et sa vie sentimentale ne semble pas vouloir décoller. Elle a pourtant reçu une déclaration de son meilleur ami de collège et alors que tout semblait colle rentre eux, elle ne ressent pourtant aucun excitation à ce sujet au point d'avoir laissé le jeune homme son réponse depuis un mois.
Profitant de son incertitude, un de ses professeur la pousse à rejoindre le conseil des élèves pour aider à la préparation des élections. C'est à cette occasion qu'elle rencontre Nanami Kyôko, élève modèle favorite pour le siège de conseil des élèves, en train de rejeter la déclaration d'un autre élève. Pensant avoir trouver quelqu'un qui partage son expérience, elle va se confier à son aînée pour essayer de résoudre son histoire "de cœur". Mais elle ne s'attendait pas à recevoir un déclaration ambiguë de la part de Nanami, lui annonçant qu'elle "se sent de tomber amoureuse d'elle".

Avis :

Avant même d'aller plus loin, Yagate Kimi ni Naru est un manga de romance fluffy charmant et assez innocent de l'acabit de Sasameki Koto ou Kashimashi, qui se sont fait complètement défoncer sur anime-kun alors qu'ils sont généralement plutôt appréciés des amateurs du genre. Ce n'est pas une série progressiste sur l'identité sexuelle, ni une série sombre ou subversive sur les rapports humains. C'est de la romance adolescente et du drame sentimental, il n'y a absolument rien d'autre à y trouver dans cette série.

Pour parler des premiers épisode eux-même, c'est correct. Il y a des qualités et des défaut du support d'origine. Je me souvenais que les premiers chapitres m'avaient pas vraiment mis à l'aise et effectivement Kyoko active toutes les alarmes de "violeuse lesbienne manipulatrice" qui existe et ça passe moins bien si c'est pas pour qu'elle se mette a assassiner tous le reste du cast en invoquant des robot-hydres par la suite. De tête, ça s'arrange un peu par la suite, mais on reste dans des relations très vaguement saines. Je suis assez méfiant de cette histoire de "oui bon là, tu m'aimes pas ok, mais si on force pendant un an ou deux ça pourrait passer, non ?", ne serait-ce que parce que si c'était pas des lycéennes mignonnes avec des yeux gigantesques, tout deviendrait tout de suite beaucoup plus glauque. Ca devient beaucoup plus innocent abordé sous l'angle de la fiction de romance mais vu les thèmes sous-jacents, c'est difficile de pas espérer un peu plus.

Niveau de l'adaptation, je sais pas ce que le staff vous inspire mais je pense que Deluxe viens de détruire son portable à coup d'eau bénite. Le réalisateur en fait clairement des caisses et les effets de styles passent une fois sur cinq. Ce qui donne pas mal de scènes réussis vu qu'on a toutes les 20 secondes. Malheureusement, ça donne aussi beaucoup de scènes banales sur-stylisées, de ressorts dramatiques surjoués. On se retrouve un peu avec le syndrome du premier épisode du Hôrô Musuko d'Okada où elle essaie toute suite de faire chialer tout le monde. Parce que ça doit bien être le but, de faire chialer tout le monde. Là pour le coup, c'est plus les effets shôjo-kei avec des jolis rayons de soleils, des bulles dans les airs et des jeunes filles qui se carrassent les cheveux. Bon j'ai rien contre les jeunes filles qui se carrassent les cheveux, le manga joue beaucoup sur le KARUI BADI TAACHI aussi, mais certaines scène sont trop appuyées.

Bref voilà, j'ai l'impression d'avoir beaucoup de mal de la série, mais finalement c'est charmant, le chara-design est 3 strike - batter out et les décors sont vraiment beaux. C'est un plaisir coupable qui s'est un peu attendre après toutes ses romance inutilement sordides qu'on s'est payés ces derniers temps.

4
Séries TV - OAV - Films / Just Because!
« le: 07 octobre 2017, 01:00:35 »


Réalisation : Kobayashi Atsushi
Ecriture : Kamoshida Hajime
Studio : Pine Jam

Résumé :

A cause du travail de son père, Eita Izumi avait du quitter son collège en plein milieu d'année et pour exactement le même raison, il revient dans sa ville d'enfance quatre ans plus tard. Alors qu'il ne reste plus que trois mois avant la fin de l'année et que tout le monde commence à se pré-occuper de ce quoi faire après le lycée, il va retrouver des amis qu'il n'avait pas vu depuis plusieurs années.

Avis :

Encore seishun drama, on en voit assez régulièrement ces derniers temps. Pas pour le pire, vu qu'une de mes séries préférée des ces dernières années jouait dans cette catégorie. Pour ceux à qui ça ne dit rien, le seishun drama, dont j'ai jamais pris la peine de vérifier si c'était réellement employé ou non mais vu que ça fait pas mal de sens c'est toujours intéressant à utiliser, ce sont donc ces séries adolescente vont essayer de régler les problèmes d'état d'âme et chanter leur jeunesse pendant leur trois courtes mais interminables années de lycées avant de définitivement devenir de vieux salarymen réactionnaires. Vous avez surement déjà vu une série de ce type, certainement Shigatsu wa kimi no uso d'ailleurs, mais les quelques âmes éclairées se souviendront notamment de Ookiku Furikabutte ou Hibike Euphonium! que vous devriez aller regarder si ce n'est pas déjà puisque de toute façon Just Because! ne sera pas finit avant 3 mois.

Une longue introduction à ne pas parler de la série mais en fait y'a pas grand chose d'autre à dire de plus puisque c'est exactement ce que ce premier épisode juste exactement conforme à ce dont on on pouvait s'attendre et les trois ligne de résumés au-dessus décrivent exactement l'intégralité du premier épisode. Du coup très conforme mais pas spécialement convenu pour un détail assez intriguant : plutôt que de partir des premières années de lycées, on se situe à la toute fin. On commence en ayant l'impression que tout (ou presque) est déjà derrière. Et c'est vraiment intéressant, l'idée que le lycée est ce moment dans la vie des personnages où ils vont pouvoir accomplir ce qu'ils veulent et qu'après ce sera terminé est très présente dans ce genre d'intrigue mais de manière assez éloignée et sous entendu, souvent grâce à des personnages secondaire. Ca permet de toucher à des question sociales assez subtile sans en avoir l'air en mettant en opposition l'éducation et l'emploi (quelque chose qu'une série comme NHK ni Yôkoso, malgré tout le bien que j'en pense, a complètement loupé). Et avec ce premier épisode on est déjà dans cet ordre d'idée.

Après, ça se dirige assez clairement vers des intrigues romantiques, même si j'ai pas l'impression que ce soit le sujet central. Dans tous les cas, c'était agréable et bien réalisé. C'est bon de signalé que Pine Jam est un studio très neuf, c'est même leur deuxième série longue (la première était Gamers! la saison dernière, qui s'est révélé plutôt amusant) et que ça à l'air d'être une production originale. Ca doit être une des premières série d'animation que je vois insérer des conversation par messages dans le cadre plutôt que de couper sur des gros plans de téléphone portable, une des rares choses intéressante à retenir de la série Sherlock et qui est déjà assez fréquent dans les séries tévé occidentales. Un détail au milieu de beaucoup d'autres mais qui montre un certain soucis de bien faire.
Ca pourrait devenir quelque chose d'intéressant du coup.

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Séries TV - OAV - Films / Kira Kira ☆ Precure à la Mode
« le: 14 février 2017, 05:49:45 »
Kira Kira ☆ Precure à la Mode


Réalisation : Kôhei Kureta (Marie & Gali), Yukio Kaizawa (Digimon Tamers, Fushigi Mahô Fun Fun Pharmacy)
Composition : Jin Tanaka (Go! Princess Precure)
Character Design : Marie Ino (Heartcatch Precure, One Piece : Strong World, Jojo DiU OP1 & 2)
Musique : Yûki Hayashi (Haikyû!!, Boku no Hero Academia)

Résumé :

Ichika Usami à une passion pour les gâteaux, enfin surtout ceux que sa mère prépare. Malheureusement, cette dernière n'est pas souvent à la maison et malgré ses efforts Usami n'est pas aussi douée. Pourtant, ces égarement pâtissiers vont attirer dans sa cuisine Pekorin, une fée affamée. Malgré une première rencontre mouvementé et après lui avoir laissé mangé de ses gâteaux Pekorin va aider Ichika a réussir le fraisier qu'elle voulait faire.
Cependant, ils sont interrompus par une autre créature, plus hostile, qui chercher du Kira-kirarun, une énergie contenue dans les sucreries capable de le faire gagner en puissance. Du moins c'était son intention, avant qu'Usami ne se change en Precure.

Avis personnel :

Precure 2017 a commencé comme chaque année un peu après tout le monde et c'est repartit pour encore plus de la même chose, mais toujours de manière différente.

Cette fois-ci, on parle de pâtisserie avec des héroïnes aux motifs animaliers et cerise sur le gâteaux les producteur ont décidé que les combats à mais nues n'était plus très en vogue maintenant. Sur le papier, ça à l'air un peu mal partit, on ne peut pas penser à autre chose que Tokyo Mew Mew, soit du magical girl plutôt ringard de la décennie précédente.
Mais peut-être que ce discours pourra dire quelque chose au plus attentif, vu que c'est exactement l dans la même situation que se trouvait Go! Princess Precure en 2015. Et heureuse coïncidence, Jin Tanaka y était déjà crédité à la composition. Ca aurait pu être un détail, mais GoPri avait une écriture très solide, très largement au-dessus des séries de sa catégorie. C'est déjà quelque chose de plutôt rassurant en soit mais si on ajoute Yukio Kaizawa ça devient vite très alléchant. Alors ce nom ne vous dit certainement rien et son C.V. risque de laisser pas mal de monde perplexe mais Digimon Tamers est un vrai fait d'arme qui n'est gêner que par une production sans doute catastrophique. Mais en dehors de son animation, c'est une série bien plus intéressant que vous ne pouvez l'imaginer et voir son réalisateur sur du Precure, une franchise avec des standards bien plus élevés, ne peut pas être une mauvaise chose.

Du coup, qu'en est-il des deux premiers épisodes ? Le premier, comme souvent est assez étrange vu qu'il doit se charger de présenter la série et de remplir de cahier des charges biblique de la franchise. Du coup, c'est assez bordélique mais certainement pas mauvais. C'est étonnant de voir mis de côté l'explication sur le monde parallèles des mascottes de côté pour se concentrer sur les tracas de son héroïnes dès le premier épisode, surtout que la deuxième moitié de l'épisode sonnait du coup plutôt juste.

Encore mieux, le second surpasse le premier à tous les points de vues, et continue la présentation des héroïne avec force jaune, souvent une valeur sûre de la franchise. Le réalisation était clairement plus proche de ce qu'on pouvait s'attendre et un travail assez simple mais plutôt efficace sur les couleurs. De manière général, le personnage principal y semblait plus naturel jusque dans ses gags visuels là où le premier semblait surjouer sans caractère enjoué, surement grâce à la présence d'un sidekick pour compléter le personnage. La structure de l'épisode est aussi la même que le précédent et on peut imaginer que ça va continuer comme ça pour le reste de troupe, même si c'est possible qu'on passe plus d'un seul épisode sur les autres (notamment les deux dernières). Le combat contre le non-monstre de la semaine était aussi un cran au-dessus du premier.

En bref, c'est un début vraiment rassurant avec beaucoup de bonnes idées. C'est le genre de série qui est plus simple à regarder pendant la diffusion que d'une traite plus tard vu que les épisodes sont majoritairement construit sur des structures très similaires.
C'est pour l'instant impossible de dire si on aura à nouveaux quelque chose du calibre de GoPri ou de Smile!, mais y'a de grandes chances pour.

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Séries TV - OAV - Films / Hai-Furi
« le: 10 avril 2016, 01:05:19 »
Hai-Furi





Fiche très technique :

C'est produit par Aniplex et animé chez IMS Production.
Il n'y à pas l'air d'avoir de grand nom à l'affiche cette fois.
Disponible légalement chez la Wakamafia.

Résumé :

Suite à une brutale montée des eaux, une partie du Japon (et peut-être certains autres pays, si jamais ça a une quelconque importance un jour) s'est retrouvée sous les eaux. Pour faire face à cette catastrophe, les villes côtières encore immergées s'étendent vers les océans dans des réseaux de villes maritimes.
Dans ce contexte, les métiers de la mer deviennent de plus en plus populaires chez la nouvelle génération. C'est d'ailleurs le cas de Misaki "Mike" Akeno et China "Moka" Moeka, deux amies d'enfance qui se sont jurées de rejoindre cette flotte qu'elles admirent : les Blue Mermaid.

L'avis de l'élite :

Je sais que vous me jugez mais il fallait quelqu'un le fasse et il s'est trouvé que j'étais convaincu de jeter un œil à cette série dont je n'avais même pas remarqué la présence cette saison sur touitteur.
Non, je ne cherche pas d'excuse.

Majoritairement, ce premier épisode était un truc moé militaire qui aurait pu être de plus mauvais goût mais qui  est pour l'instant relativement fainéant sur pas mal de points. C'est assez léger d'un bout à l'autre et même sincèrement amusant par moment. Ca rappelle avant tout Girl und Panzer, ce qui n'est pas anodin vu que le film de la franchise est, au moment même où je vous parle écris, est en train de rejoindre les films d'animation qui ont fait le plus de recette au Japon. C'est pas vraiment étonnant de voire Aniplex creuser le filon du coup (même si je comprends toujours pas pourquoi ils financent les séries des autres alors qu'ils ont leur studio rien qu'à eux).
Et ça aurait pu être tout.

Mais en fait, il y a un touist §§! :

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Le tout va être de savoir à quel point la série va assumer son choix, qui est quand même accompagné d'un marketing assez forcé. S'ils font demi-tour en mode "non c'était pour voir si vous suiviez, lol" ce sera la pire série de planquée qui existe.
En attendant, je suis plus convaincu que par ce premier épisode que l'introduction catastrophique de Mayoiga (désolé pour ceux qui ont aimé) mais y'a quand même des chances que ça explose en vol. En attendant, pourquoi pas. Les histoires de SF qui partent de la montée des eaux ont déjà un petit corpus dans l'animation japonaise, mais certainement pas au point d'en devenir écœurant.

7
Mangas / Platinum End
« le: 02 novembre 2015, 03:50:27 »
Platinum End


Scénario : Tsugumi Ohba
Dessin : Takeshi Obata
Magazine : Jump Square


Résumé :

Kakehashi Mirai est un lycéen très d4rk. Ses parents sont mort quand il était jeune, sa tante qui l'a recueilli le traite comme esclave, il n'a pas d'amis et sa critique assassine sur Fairy Tail a été effacée par un modérateur pour mauvaise orthographe. Dégoûté par la vie, il décide de se suicider mais est sauvé de justesse par une ange appelée Nacha. Elle lui annonce qu'elle est son ange du bonheur et lui demande choisir entre la capacité de voler et celle de lancer des flèches capables de rendre amoureux de leur lanceur ceux qu'elles touchent. Et là le héros choisit les deux, alors l'ange lui donne les deux. Et là, l'ange lui dit que sa tante a tué sa mère et son frère, alors le héros utilise la flèche pour la faire avouer, et la tante avoue qu'elle tué la mère et son frère. Et le mari de la tante arrive et du coup il héros il s'énerve et il dit "va mourir" et la tante se suicide et y'a pleins de sang et c'est d4rk.
Et là, on apprend qu'il y a onze ange qui se battent en choisissant de gens pour savoir qui sera élu prochain Dieu !!!§§!

Avis :

Donc, Platinum End est la nouvelle série du duo à l'origine de Death Note et Bakuman, deux titre plutôt réputé quoi qu'on veuille bien dire. L'annonce d'une nouvelle série de leur part et du coup plutôt intéressante. Malheureusement, ce premier chapitre est assez mauvais.

Même avec tous les efforts du monde, il est difficile de ne pas comparer ce manga à Mirai Nikki vu que le début est exactement le même à deux trois détail près. Un de ces détails étant l'imagerie à bases d'ailes d'anges et des personnages solitaires juchés sur des gratte-ciel sortis tout droit d'il y a une décennie. Ca pourrait ne pas être si gênant si tout n'était pas à ce point premier degré. On me dira que Death Note aussi était très premier degré, mais le début était très largement moins chargé. Les capacités du héros n'apportent rien de réellement intéressant : c'est le geass avec une option ailes d'anges. Les deux seules règles de ce pouvoirs semblent être pour l'instant qu'il faut toucher la cible et que ça ne dure "que" 33 jours, nombre qui relève du bullshit le plus complet tellement ça n'implique absolument rien. La fin du chapitre tease le fait que les dix autres anges sont plus puissants. Great stuff.

Je vois pas vraiment ce qu'il y à sauver dans tout ça. Le dessin est plutôt beau mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt si ça ne raconte rien. Le design des personnages donne l'impression d'être complètement calibré pour plaire à son public et on en retient difficilement autre chose qu'un ange littéralement à poil avec des rouflaquette au dessus des fesses. Parce que je sais pas, je travaille pas à la shueisha. Je n'en retiens absolument rien d'intéressant si ce n'est que ce manga ridiculise à lui seul toute fiction adolescente qui puisse exister et pourrait être responsable de l'emploi péjoratif de ce terme dans les dix prochaines années. Ce qui est triste dans un genre qui tire la plus grande partie de son intérêt du fait qu'il s'adresse à la jeunesse (hint : s'adresser ne veut pas dire prendre les lectures pour des abrutis).

Plutôt que de perdre votre temps sur ce truc, je vous invite à lire Saike Matashitemo don't j'ai fais un sujet sur ce forum même. Ca parle aussi d'un jeune personnage en marge de la société qui se voit confié un pouvoir bizarre avec l'occasion de changer sa vie de merde, mais c'est fait d'une manière bien plus touchante et Fukuchi Tsubasa est un auteur qui sait rester ludique, ce qui rend ses titres toujours très agréables à lire. En plus de ça, il proposait déjà en 2002 une histoire d'élection divine par l'intermédiaire de combat entre personnes dotées de pouvoirs surnaturels. Titre dans lequel était d'ailleurs formulé l'idée qu'un pouvoir capable de forcer quelqu'un à tomber amoureux serait le pouvoir le plus dangereux qui existe.

On vous préviendra si jamais c'est pas aussi mauvais que ça en à l'air. Mais a priori, ce simple chapitre vient à lui seul de me faire relativiser sur le manque d'intérêt du très mal fameux Black Clover. Je suis impatient de voir comment ces deux titres vont se battre le titre de celui qui collera le mieux à la caricature du mauvais shônen de baston dont on entend tant parler.

8
Mangas / Saike Matashitemo
« le: 22 septembre 2015, 14:21:02 »
Saike Matashitemo


Auteur : Fukuchi Tsubasa
Prépublication : Shônen Sunday
Statut : En cours
Autres titres : Psyche Matashitemo, Psyche Once Again

Résumé :

Saike (Psyche ?) est un lycéen qui n'a aucun but dans la vie. Il s'isole volontairement du reste de la classe et se contente et se contente de se laisser vivre sans rien chercher à accomplir. A la sortie des cours d'un journée qu'il pensait aussi banale que les autres, sa seule amie se fait renverser par un camion sous ses yeux. Désorienté par cet événement, il retourne sur les lieux de l'accident à la fin de la journée et finit par tomber dans le lac avoisinant.
Mais alors qu'il pensait mourir noyé, il se réveille le matin de cette même journée.

Persuadé qu'une seconde chance lui a été donnée, il va faire tout ce qu'il peut pour sauver son amie.

Avis :

Fukuchi Tsubasa Once Again.
Il n'y a pas grand chose à dire, puisque c'est exactement ce à quoi on pourrait s'attendre de la part de cet auteur. Mais difficile d'être lassé quand les deux précédentes tentatives se sont retrouvées écourtées. au contraire, j'ai plus envie de voir cette nouvelle tentative aboutir réellement et ne pas arriver à un conclusion parachutée au moment où l'histoire semblait commencer à s’emballer un peu.

Pour ceux qui ne connaissent pas trop l'auteur, c'est souvent des introductions alambiquées pour en venir à des combats de super pouvoirs bizarres. Après la comédie scolaire d'Anagle Mole, l'ambiance est cette fois-ci beaucoup plus sinistre mais les premiers chapitres sont racontés de manière assez touchante. On sait pas encore à quel point on serait passé du côté obscur de la force, mais tous les personnages pour l'instant ont leur côté trop d4rk (à part Mikan et ses tête adorables) et on continue de mettre l'accent sur à quel point Saike est faillible.  C'est assez étrange vu que l'auteur n'avait pas réellement habitué à ça en dehors des flash-back assez caractéristiques du genre.

En bref, Fukuchi Tsubasa est toujours un des auteurs de shônen les plus agréable à lire que je connaisse. On espère que ce niveau titre va réellement se concrétiser, parce que c'est quand même très cool.

9
Séries TV - OAV - Films / Jitsu wa Watashi wa
« le: 04 août 2015, 01:53:52 »
Jirsu wa Watashi wa...


lien vers la fiche

Réalisateur : Yasutaka YAMAMOTO
Oeuvre originale : Eiji MASUDA
Année : 2015
Episodes : 12(?)

Résumé :

Aomine Asahi a un secret : il est amoureux d'une de ses camarades de classe, la mystérieuse et discrète Shiragami Yôko. Enfin, il pense que c'est un secret mais malheureusement pour lui Aomine est incapable de cacher un secret à qui que ce soit. Poussé à se confesser à ses amis, il va se retrouver dans une situation beaucoup plus gênante qu'il ne le pensait quand il découvre par accident que Shiragami est un vampire. Celle-ci étant obligée de déménager une fois son secret révélée, il va lui faire promettre de protéger ce secret à tout prix.
Mais est-ce qu'une personne incapable de mentir correctement le peut réellement ?

Avis :

Difficile de parler de cette série sans évoquer tout de suite le deux points qui sautent au yeux : c'est une adaptation de série harem et le design d'origine est vraiment très bizarre. Pour le premier point, il n'y a pas vraiment grand chose à dire. Jitsu wa Watashi wa applique à la lettre à peu près tout ce qui fait le genre avec sa dose de quiproquos qui empêchent l'intrigue d'avancer et de personnages caricaturaux. Le touist dans tout ça, c'est qu'on y mélange un imaginaire surnaturel banalisés où vampires, divinités locales et autres créatures étranges coexistent sans réellement le savoir. Rien d'affolant, les créatures surnaturels sont légions dans ce genre de titres même si cette fois l'accent est plus sur le surnaturel en général que le côté "ma petite copine est un vampire". Reste que l'humour marche bien et que le héros est plutôt dans la tranche très supportable des héros du genre.
Le deuxième point par contre est celui qui me rendait un peu sceptique au sujet de cette adaptation. Le design du titre d'origine est vraiment très particulier, mais il participe beaucoup à son charme. Les personnages y sont notamment très expressifs et tirent des tronches qui vont du rigolo au plutôt inquiétant. Ce qui est loin d'être une mauvaise chose quand on a pour thématique central des créatures surnaturelles. Mais l'adaptation tend à lisser beaucoup le trait et tout parait moins exagéré. Mais malgré mes crainte et après un premier épisode plutôt fade, ça ne nuit pas énormément à la série en tant que tel. Les habitués du titre d'origine, qui ont dépensent certainement trop d'énergie à repousser la vague des monmusu-fags de cette saison, pourront être dérangés par ce changement mais le résultat n'est certainement pas désagréable.

Je m'attendais à une déception, mais finalement ce Jitsu wa Watashi wa est la série bizarre mais amusante que j'attendais. Bonus point pour les deux héroïnes principales qui sont jusque là les deux meilleurs personnage, ce qui doit relever du fait d'arme pour un titre du genre.

10
Mangas / Boku no Hero Academia
« le: 02 juillet 2015, 03:29:19 »
Boku no Hero Academia


(Lien vers la fiche AK sur l'image)


Auteur : Horikoshi Kôhei
Publication : Weekly Shônen Jump
Date de parution : 7 juillet 2014 (en cours de parution)

Résumé :

Le monde a changé depuis l'apparition de pouvoir surnaturels héréditaires appelés quirks : alors que le statut de héros est devenu une véritable profession, des criminels dotés de pouvoirs sont également devenus une menace courante. Mais aidés par le gouvernement et admirés par le peuple, les héros réussissent tout de même à faire baisser de plus en plus le taux de criminalité.
Izuku Modoriya est passionné de ces super héros, et il rêve un jour de devenir un héros à l'image de All Might, symbole de la paix et révéré comme étant le plus grand héros à ce jour. Du moins, ce serait cas s'il possédait un quirk lui aussi. Mais Izuku fait partie d'une de ces maintenant rares personnes à n'avoir aucun pouvoir particulier. Encourager à abandonner tout espoir et quotidiennement humilié par ses camarade, sa vie va changer le jour où il va malgré tout essayer de sauver un de ses bourreau des griffe d'un criminel. Touché par la passion du jeune garçon, All Might va décider de faire d'Izuku son disciple lui révélant qu'il possède un quirk très particulier : one for all. Si tous les quirk sont héréditaire, one for all se transmet de personne à personne, de maître a élève.
C'est ainsi qu'il va pouvoir essayer de s'inscrire au prestigieux lycée Yûei, réputé pour avoir le meilleur, et le plus exigeant, cours d'héroïsme du Japon.

Avis :

Après presque un an d’existence, Boku no Hero Academia est déjà considéré par beaucoup comme étant la relève du Weekly Shônen Jump (avant toute forme de réclamation, Nanatsu no Taizai est publié dans le Shônen Magazine) et vu la fréquence à l'appelle on en appelle à la relève du shônen par mois, il est bon de douter un moment de ce genre de propos. Après tout, il y avait bien des personnes dans ce bas monde pour penser de la même chose de Medaka Box. Mais il se trouve que dans le cas présent, ça ne soit pas une exagération.

Soyons déjà clair sur un premier point : quand on parle de relève ici, on ne parle pas de la relève de Dragon Ball mais d'un shônen de la génération 201x et c'est exactement ce qu'est Boku no Hero Academia.
Ceux qui voudront pinailler sur les qualités du titre auront largement de quoi faire : le héros faiblard qui devient de plus en plus fort, rivaux arrogants, les side-kick bizarres par dizaines, les méchants très méchants, les répliques cheesy, les sauvetage de dernière minute, les gamins qui mettent à l’amende des assassins avec les pires capacités de la Terre, des drames familiaux, des tournois, des séances d’entraînements et encore plus de répliques cheesy. Boku no Hero Academia n'est pas tellement un amas de cliché qu'un manga qui pousse sa thématique jusqu'au bout. Ici on parle de super héros et pas seulement en tant que type avec des super pouvoirs, mais aussi pour leur dimension iconique et la manière dont ils incarnent une forme d'idéal. Reste les antagonistes qui demandent encore à être développés, mais c'est pas une mauvaise chose non plus que l'histoire prenne d'abord son temps à correctement introduire sa petite vingtaine de héros en herbe.

L'intrigue n'est pas vraiment en reste avec ce qu'il faut d'organisation maléfique dont on ne saisit pas encore l'étendu ni les réels objectifs et bien le mystère qui entoure One For All, voire pourquoi pas ses précédents possesseurs. Ce sont deux plot device très classiques pour une série de ce type mais c'est assez bien tourné pour être intéressant.
En bref, une très bonne série. Ca m'étonnerait moyennement qu'une adaptation animée se pointe dans le courant de l'année prochaine.

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Séries TV - OAV - Films / Ninja Slayer
« le: 17 avril 2015, 02:12:43 »

Fiche technique ninja :

Studio : Trigger
Réalisateur : Akira Amemiya (qui est définitivement quelqu'un de bien, rappelez-vous qu'en tout circonstance vous devez garder un minimum de respect pour cet homme)
Scénario : Le bar du coin et certainement un peu tout le monde de chez Trigger.
Animation : Inferno Cop
Le reste du staff : J'ai pas vérifié. En fait, j'ai vérifié que le réalisateur.

Résumé ninja :

- Enchanté, je suis Ninja Slayer.
- Enchanté Ninja Slayer, je suis le ninja de la semaine.
- Tout les ninjas doivent périr ! Hiiiyaaah !
- Hiiiiiyaaaaaah
- HIIIIIIYAHHHHHH !
- AAAARGH !!!... Sayonara (en japonais dans le texte).
*Explosion*

Avis personnel ninja :

Je tiens à déclarer officiellement la présence effective de ninja dans cette série ainsi que de sauvetage de l'animation japonaise par le studio d'animation Trigger.
L'auteur de ce message s’abstiendra de tout autre commentaire.

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Jeux-vidéo / Puyo Puyo
« le: 03 mars 2014, 09:59:29 »
Vous savez quelle heure il est ?
Il est l'heure du copier coller :

Puyo Puyo


Développeur : Compile puis Sega (à partir de Puyo Puyo Fever)
Date de création : 1991
Genre : puzzle, versus, japanese mad skillz

Présentation :
Puyo Puyo est à l'origine le spin-off d'une série de RPG répondant au nom de Madô Monogatari, série de jeu de Compile pour le PC-98 (et qui sortira par la suite sur pleins d'autres supports) qui avait une certaine notoriété. Le jeu est une sorte d'extension de Columns, avec un système de jeu plus flexible. Effectivement, dans Puyo Puyo faire s'aligner quatre puyo les fait disparaître, mais il n'est pas obligatoire d'avoir une suite strictement horizontal ou verticale, permettant des structures beaucoup plus fragiles et par extension beaucoup plus apte à provoquer de grandes réactions en chaîne.
A terme, ce gameplay à la base extrêmement simple et aux possibilités astronomiques a finit par devenir un épiphénomène encore plus important que le jeu dont il était le spin-off. C'est notamment pour son versus plutôt dynamique, rapide à jouer et assez addictif qu'il va survivre. Le principe est à peu près le même que dans n'importe quel autre puzzle game en versus : on détruit des puyo qui tombent du haut de l'écran, plus les réactions en chaîne sont nombreuses plus on génère de points, plus l'écran de l'adversaire va être remplis de puyo blancs, les biens nommés ojama (un jeu de mot sur le mot "déranger", ce jeu est blindé de jeu mot à la noix qui font le cauchemar de ses traducteurs). Dès que le joueur pose un puyo sur la première case de la troisième colone, il a perdu. Simple mais efficace, on se prend vite au jeu d'empiler de puyos de manière plus ou moins efficace pour essayer de faire pleuvoir les ojama sur l'écran adversaire. Et aussi se suicider souvent parce qu'on a rien construit qui marche réellement. Le jeu n'est jamais directement sortit en Europe, mais Robotnik Mean Bean Machine (disponible sur Steam) en est une copie exacte pour ceux qui y ont joué. Mais tout ça n'est encore que la partie visible de l'iceberg.


Cette forme est plutôt connu des joueurs d'un certain niveau, mais le combo
est ici très largement inférieur à celui de cette IA du niveau 2
particulièrement en forme


En effet, avec Puyo Puyo 2, le jeu va prendre une nouvelle ampleur. La raison principale à ça, c'est qu'il va introduire un système de contre-attaque qui va changer complètement la manière de jouer le jeu. Il est maintenant possible d'annuler les dégâts voire de les renvoyer à l'adversaire si votre combo génère plus de points que celui d'en face. Ajoutez à ça une distribution des puyo identiques pour les deux joueurs avec un aléatoire minimisé au possible. Impossible de perdre parce que l'adversaire à eu de meilleures piècee que vous, c'est la manière de construire qui importe. Là où Puyo Puyo premier du nom était un jeu plutôt agressif dans lequel un combo de 5 coups lancé assez vite est presque systématiquement fatal, la possibilité de contre-attaquer donne une dimension stratégique assez unique pour un jeu du genre : est-ce que je vais attaquer vite avec des petits combo pour ennuyer l'autre joueur et je vais essayer de construire un combo pharaonique absolument imbattable, quitte à se suicider une fois de plus en essayant parce qu'absolument rien ne marche ? A partir de là, plus rien était pareil.


Admirez à gauche cette structure dite du "je prends un screenshot en plein jeu".
Impressionnant, n'est-il pas ?


Si le jeu n'a pas été un grand succès en occident (même s'il n'est pas totalement inconnu grâce à Mean Bean Machine et Kirby's Avalanche), le succès de Puyo Puyo 2 est toujours aussi vif au Japon à l'heure actuelle. Les règles de cet opus en particulier, qu'on appelle tsuu, sont toujours les règles appliquées dans les tournois officiels dont le niveau est proche de l'indicible. Si vous avez déjà joué à un des clone de ce jeu en étant jeune, oubliez tous les souvenirs que vous pouviez en avoir, c'est un jeu complètement différent. Mais pas de quoi être découragé pour autant vu qu'il ne laisse pas vraiment les nouveaux venus sur le carreau. Un point fort de Puyo Puyo, c'est que c'est un jeu très immédiat qui peut se jouer très vite et se comprend sans grande difficulté (même les techniques les plus difficiles à maîtriser sont vraiment très intuitive une fois le jeu en main). A partir de là, c'est pleins de couleurs, ça explose de partout, le parties sont très courtes, il y a pas mal de personnages pour tous les goûts à chaque génération et il est possible de s'y amuser sans aller se renseigner sur comment construire de gros combos de kéké (qui, soyons honnête, ne servent strictement à rien dans les parties de joueurs moyens).


Dans ce genre de situation, n'oubliez surtout pas de blâmer la distribution
et les ojama isolés, tout est de leur faute.


Un deuxième tournant dans la franchise va voir le jouer avec l'opus Puyo Puyo Fever (soit le 5), aussi appelé Puyo Pop Fever en Europe. Compile est racheté par Sega (à vérifier) et la franchise est complètement reboot, avec des nouveaux personnages et une nouvelle ambiance graphique. En terme de gameplay, c'est plutôt similaire au reste. Chaque opus introduit généralement un autre mode de jeu qui lui sera propre à côté du mode tsuu, présent dans chaque opus. Un des intérêt de la version fever, c'est qu'il est plutôt accessible. Le mode fever introduit une mécanique de jeu assez intéressante pour les nouveaux venus : en annulant les coups, un jauge de fever augmente. Une fois remplie, le joueur passe sur un autre écran dans lequel se trouve un combo déjà préparé qu'il faut déclencher en produisant le plus de point possible pour en faire apparaître un autre jusqu'à expiration d'un compte à rebours. Considéré comme très peu viable à un certain niveau (ça ralentit le jeu, les dégâts sont réduits et comble du comble, il est possible de se faire tuer en plein fever si la distribution nous fait défaut à ce moment) il est tout de même très drôle jouer, ce qui en fait la deuxième règle la plus jouée après tsuu.


Certains vieux fans ce sont sentis un peu largué par le nouveau design, même si les
opus anniversaires ont tentés de contenter tout le monde.


A noter aussi qu'il existe un logiciel libre appelé Puyo VS et dont le fonctionnement est très similaire à celui de Pokémon Showdown, mais pour Puyo Puyo. Il permet de jouer en ligne avec pleins avec des joueurs du monde entier (y compris des coréens et des japonais, ce qui peut être une expérience assez traumatisante), mais possède aussi quelques options solo (les mode tsu et fever contre une IA très, très limitée (et très agressive, aussi) et plusieurs mode endless pour s’entraîner). C'est un logiciel de bonne facture, on peut même y charger de skins et pleins de personnages personnalisé, ce qui doit se trouve facilement sur le net.
Le jeu à une petit communauté française (vraiment très petite) qui essaie tant bien que mal de faire connaitre le jeu. Ken Bogard essaie d'y contribuer pas mal, en commentant pas mal de parties de haut niveau sur You Tube. En plus de tout ça, un site va bientôt voir le jour, Bayoen.fr avec des tutos pour s'améliorer étape par étape.

(Si jamais y'a des joueurs plus ou moins réguliers ou des joueurs qui veulent tenter le coup, n'hésitez pas à vous faire signaler. Il se trouve que j'ai réussi à bannir officieusement le jeu des soirée entre amis, plus personne ne veut y jouer même quand je le ramène.
Je pourrais peut-être ajouter quelques tout petits guides sur le jeu avec ma maigre expérience pour compléter le premier post si jamais ça intéresse quelqu'un. Genre comment éviter de se prendre des trop grosses raclées par l'IA niveau facile, les petits truc basiques sur le combo, la terminologie ou la manière dont marche exactement le calcul des dégâts, mais faudra aller voir des instances supérieures pour trouver comment faire du 12 hit les yeux fermés.)
PS : Bon, le lien de PuyoVS ne marche pas sur ce pécé, je sais pas si c'est le cas pour tout le monde.

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Séries TV - OAV - Films / Nobunaga the Fool
« le: 06 janvier 2014, 00:21:34 »
Nobunaga the Fool


FICHE AK

Staff :

Réalisation : Eiichi Sato
Composition, Mecha-design et créateur original : Shoji Kawamori
Scénario : Jun Kamagai, Shigeru Morita et Tôko Machida
Character design original : Yone Kazuki
Character design : Hirotaka Marufuji
Animateurs en chef : Hirotaka Marufuji, Takako Shimizu et Yousuke Kabashima

Histoire :

Le monde est divisé en deux planètes : la planète de l'Ouest Europe et la planète de l'Est
Japon.
Si la planète Europe a été unifié grâce au prince Arthur, la planète Japon est toujours en proie au guerre civile. Mais cela est certainement prêt de changer. En effet, Jeanne Kaguya D'Arc entend des voix et rêve régulièrement d'un homme qu'elle n'a pourtant jamais rencontrée : Oda Nobunaga. Un jour, elle fait la rencontre d'un certain Leonard de Vinci qui va l'aider à accomplir la destiné murmurée par les voix. Après avoir volé un vaisseau de l'amirale Magellan, vaisseau qui contenait une machine de la planète Europe à son bord, il se rendent sur la planète Japon, où elle va faire la rencontre de Oda qui venait justement de faire le vœu d'unifier la planète Japon.
Et qui va donc beaucoup avoir besoin du robot géant.

Mon avis :

Comédie de l'année, assurément.
Ça tient pas la route une seule seconde et la version de l'histoire que je vous donne là à plus de sens que celle qui est proposé ans la série, qui n'arrive absolument pas à gérer deux intrigues parallèles correctement (et oui, n'est pas Xam'd qui veut).

Du coup, c'est franchement ridicule et c'est très drôle de voir des figures historiques utilisées n'importe comment. Mais bon, y'a Jeanne D'Arc et Léonard Da Vinci dans un vaisseau spatial et des robots géants du sengoku, rien que ça mérite un petit coup d’œil pour le lulz.

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Séries TV - OAV - Films / Genei wo Kakeru Taiyô
« le: 08 juillet 2013, 17:10:25 »
Gen'ei wo Kakeru Taiyô


Réalisation : Keizô Kusakawa (Asura Cryin', Dog Days, Nanoha As'/StrikerS/The movie 1st & 2nd)
Idée originale : Harayasu Akagi et Hidenori Tanaka
Scénario : Michiko Itô
Character-design : Gomoku Akatsuki
Directeur de l'animation : Shinpei Tomooka

Résumé :

C'est une fille qui s'appelle Akari Taiyô, qui aime les carte de tarots. Sa mère est morte quand elle était jeune, mais elle lui légué (ou pas ?) un jeun de cartes de tarots. Sa grand mère maternelle est toujours vivante et tien un maison de diseurs de bonne aventure dans laquelle elle travaille sans être payée. Pourtant elle vit chez une bonde d'illustres inconnus, que personne ne nous a fait l'honneur de nous présenter, parce que ce sont des gens très très gentils.
Et puis il se passe des choses bizarre et elle se transforme en une fille qui se bat contre de monstres avec un sabre.

Avis personnel :

Eh bien, c'était très mauvais.

Il n'y a rien qui marche comme il le devrait dans cet épisode. De la caractérisation catastrophique à l'intrigue à peine compréhensible en passant par une ambiance pseudo-horrifique qui ne fera même pas soulever un sourcil à qui que ce soit. Cet épisode accumulait des banalité sans intérêt pendant une longue moitié beaucoup trop longue pour finir par précipiter une intrigue qui n'a pas le moindre sens dans la deuxième. C'est un des trucs les plus mal écrit que j'ai vu, c'est d'une lourdeur inimaginable et ça échoue en permanence à raconter quelque chose d'intéressant avec son intrigue épisodique cousue de fil blancs et de lieux communs. Et la référence à Albert Camus tout au long de l'épisode est à côté de la plaque, c'est d'autant plus drôle que des histoires de jalousie fraternelle, y'en a quand même un petit paquet. Le character-design est immonde et le seul affrontement contre un gros monstre de l'épisode était anecdotique en plus de sortir d'absolument nulle part.

En bref, c'est un des pires début de série qu'il m'ait été donné de voir ces dernière années. Une série de plus qui dont le générique d'ouverture va générer plus d'intérêt que la série entière.

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Mangas / Spirit Circle
« le: 13 septembre 2012, 13:13:06 »
Spirit Circle


Infos :

Titre VO : Spirit Circle
Type : Seinen
Genre : Surnaturel, drame, romance
Auteur : Dieu Satoshi Mizukami
Éditeur VO/VF : Shonen Gaosha / Mazette
Magasine de prépublication : Young King Ours
Statut - Nombre de tomes sortis : Série en cours, aucun tome paru (trois chapitres publiés)


Résumé :

Fuuta Okeya est un jeune collégien de 14 ans dont les seuls problèmes dans la vie sont sa petite taille et sa capacité à voir les fantômes. A part ça, tout va bien. Du moins, c'était le cas jusqu'à ce qu'une certaine Koukou Ishigami soit transférée dans sa classe. Attiré par cette nouvelle arrivante, Fuuta essaie de se rapprocher de Koukou malgré la froideur avec laquelle elle le considère.
Mais après avoir (maladroitement) réussit à gagner sa confiance, Koukou rejette Fuuta en apprenant son don. Elle lui annonce alors qu'ils voué à être ennemis et ce depuis leurs précédentes vies.



Avis personnel :

Il n'y a pas grand chose à dire pour l'instant : c'est tout simplement excellent.
On pourrait presque commencer à être habituer avec cet auteur : après Samidare et Sengoku Youkou (entre autres) difficile d'imaginer quelque choses qui soit vraiment décevant. Mais en seulement trois chapitre, Spirit Circle à déjà dépassé toutes mes attentes.




Simple et efficace.


J'avais déjà une admiration sans borne pour Samidare, mais Spirit Circle s'annonce au moins aussi et peut-être même meilleur. La formule est à peu près la même : des banalités, des drames aigre-doux, de l'humour plutôt bien placé pour équilibrer, une intrigue simple mais rapidement mais qui se révèle rapidement très intéressante, des personnages un peu bizarres mais rigolos, un trait un brutal mais plutôt charmant et des personnages qui font des tête de trois pieds de long cinq fois par chapitre.




Et des petites culottes, aussi.


On y retrouve à peu près la même manière de mettre l'intrigue en place. La dynamique entre les personnages principaux est au centre de ces premiers chapitre, ils interagissement entre eux de manière simple mais très claire. Les enjeux s'installent très vite et de manière particulièrement efficace. Comme dans Samidare, toute la force de l'histoire se situe dans le drame et la manière dont tout est tourné pour avoir du sens en restant extrêmement lisible. Il n'y a rien en trop qui pourrait donner aux évènement un aspect surjoués ou artificiels. Ces trois premier chapitres livrent déjà une histoire touchante authentique, qui, non contente d'être parfaitement fonctionnelle en tant que telle, participe déjà au récit vers lequel l'histoire se dirige inexorablement.




Sous leurs airs de comic relief, on se doute que les quatre amis d'enfance auront leur rôle à jouer dans l'histoire.

En bref, Samidare all over again. C'est pourtant une intrigue bien différente, mais on y retrouve les même qualités au sein d'un récit complétement neuf. a lire absolument si vous avez aimer les précédent travaux de l'auteur. Et même si c'est pas le cas, c'est une bonne occasion de le découvrir.
Mais maintenant. Là. tout de suite.
Et puis j'ai un missile pointé sur votre maison, alors arrêtez de rire et partez lire.

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