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Sujets - Minuit

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Bonsoir bonsoir.

Certains le savent déjà, il m'arrive d'avoir un petit faible pour le magical girl, et particulièrement pour Shugo Chara, Magical Doremi et Sailor Moon (davantage les ères Ikuhara et Igarashi que le reste, pour ne pas dire exclusivement ces deux périodes). Et quand je ne suis vraiment pas en forme, je m'enfonce sous une couverture devant Jewelpet, mais faut pas le dire.

Bref. Alors que j'hésitais il y a quelques jours encore à me relancer dans Shugo Chara ou à opter plutôt pour Nadja, je me suis dit que c'était peut-être le moment pour réessayer Precure, puisque j'avais lamentablement échoué à entrer dans la série il y a quelques années. Une histoire d'ambiance, de style, de tout ça. J'avais tenté la première saison, mais ce n'était délibérément pas ce que je cherchais.

Donc voici un petit peu ma liste au Père Nowel du magical girl idéal :
- de la romance, achevée ou pas, m'en fous, tant que c'est cute ;
- un discours sur l'adolescence ;
- une réalisation un peu marquée.

Par quoi me conseilleriez-vous donc de commencer dans la galaxie Precure ? Je sais que Down apprécie plutôt Smile. Est-ce que ce serait un bon choix par rapport à mes goûts ? Est-ce qu'il vaudrait mieux m'orienter vers une autre saison ?

Merci par avance. c:

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Séries TV - OAV - Films / Sarazanmai
« le: 12 avril 2019, 00:37:21 »
Sarazanmai


Studio d'animation : Mappa
Réalisation : Ikuhara Kunihiko
Musique : Hashimoto Yukari
Composition de la série : Ikuhara Kunihiko
Réalisateur en chef : Takeuchi Nobuyuki

Synopsis :

Chacun possède un shirikodama, un organe situé dans l'anus qui concentre tous les désirs d'une personne. Mais ce désir est fragile.

Trois adolescents ordinaires, à la suite d'un malheureux enchaînement de circonstances, se trouvent privés du leur par le prince des kappas. Pour le récupérer, ils vont devoir unir leurs forces et utiliser la puissance du Sarazanmai pour arracher à leur tour le shirikodama du kappa zombie qui les a privé de leur désir.

Chacun veut être connecté, se lier aux autres. Mais comment faire quand sont exposés nos désirs les plus secrets ?


Commentaire :

Fichtre. C'était. Pas ce que j'attendais, mais c'était excellent.

Ce premier épisode est un drôle de bestiau. En fait, c'est temporellement écartelé entre quelque chose qui est ultra moderne, et une empreinte extrêmement marquée d'une tradition de la série télévisée qui appartient clairement aux années 1980. Bien sûr, on sait depuis longtemps qu'Ikuhara regarde en arrière, mais je crois que ça n'a jamais été aussi fortement visible dès le premier coup d’œil.

L'épisode est génialement construit. Je m'attendais à quelque chose d'assez précis avec la campagne intensive de promotion de la série. Tout ce à quoi je m'attendais, ou presque, s'est effondré dans les trois premières minutes de l'anime. Puis on a enchaîné sur des montagnes russes à toute vitesse. Je n'ai rien vu venir. L'épisode m'a mené en bateau du début jusqu'à la fin. Le tout avec cohérence. C'était génial. Je crois que je me suis rarement senti aussi dépassé et impuissant devant le déroulement de quelque chose. Et j'y ai trouvé un plaisir immense.

Le tout avec des effets de rythme comme on les aime, une distanciation à faire pâlir Brecht, de l'humour gimmick, du mauvais goût kitsch, bref du Ikuhara en très, très grande forme. L'animation montre quelques très jolis moments, j'ai vraiment hâte de voir les informations sur les animateurs sur Sakugabooru (les séquences sont déjà postées).

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Bref, beaucoup d'interrogations. Il va falloir que je regarde de nouveau l'épisode au moins une ou deux fois avant l'épisode de la semaine prochaine. J'ai dû manquer une somme phénoménale de détails.

Foncez, c'est excellent. Sauf si vous êtes hermétiques au style d'Ikuhara. Parce que clairement, ça ne s'arrange pas avec l'âge.

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Séries TV - OAV - Films / Carole et Tuesday
« le: 11 avril 2019, 16:30:13 »
Carole et Tuesday


Studio d'animation : Bones
Réalisation : Hori Motonobu
Chara-design : Saitô Tsunenori
Réalisateur en chef : Watanabe Shinichirô

Synopsis :

Mars. L'industrie musicale, à l'image de toutes les autres industries, s'achemine vers l'intelligence artificielle, préférable aux humains, trop exigeants, colériques, imprévisibles.

Tuesday est passionnée par la musique. Mais à vrai dire, sa passion n'est pas exactement du goût de sa mère, qui l'a élevée comme une petite aristocrate anglaise depuis sa plus tendre enfance. Tuesday, elle, rêve d'aventure. Alors, une nuit, elle quitte la villa dans laquelle elle a grandi : direction la ville.

Carole a toujours vécu une vie à l'écart, une vie de solitude. D'ailleurs, elle ne conserve jamais bien longtemps un travail. Son caractère tranché a dû mal à se plier aux exigences de la société. Car au fond, la seule chose qu'elle aime vraiment, c'est la musique.

Les deux jeunes filles se rencontrent sur un pont. Carole joue du piano, chantonne une mélodie sans paroles. C'est décidé : ensemble elles vont faire de la musique.


Commentaire :

C'était très agréable. Transcendant ? Sans doute pas. Pour l'instant, c'est un peu trop gentillet pour être vraiment très bien. Les deux jeunes filles sont attachantes, mais elles sont tellement engoncées dans leurs stéréotypes et leurs rêves que certaines séquences apparaissent très maladroites. L'animation un peu trop expressive par instants pousse également vers ce sentiment.

En fait, ce qui m'a le plus charmé dans cet épisode, c'est tout ce qui ne concernait pas directement les deux héroïnes. À savoir l'univers.

Le monde présenté n'est pas bien différent du nôtre. En fait, c'en est presque copier-coller, décliné sur le mode de la science-fiction. On y retrouve les voleurs, les transports en commun bondés, les clients pénibles et un brin misogynes, et même Instagram. Bref, la série ne s'en cache pas : cette société, même si elle a des airs différents, c'est la nôtre.

Ce peu de différence m'a beaucoup plu. En fait, c'est probablement ce qui fera la force de la série, plus tard, du moment évidemment qu'elle arrive à exploiter finement la comparaison. J'ai beaucoup aimé également tous les petits détails très bien pensés qui participent de la construction de l'univers (la valise qui marche, le petit hibou).

Mais pour vraiment me convaincre, il va falloir me montrer que le charme de la série dépasse ces quelques éléments. Parce que j'ai pas été convaincu par le cliché de la petite anglaise coincée et du garçon manqué rejeté par tout le monde. Globalement, je ne suis pas certain que cette exposition soit réussie. En l'état, je me doute que la série n'a pas fini de jeter les bases de son histoire, mais je vois assez mal pour le moment comment elle pourrait être intéressante sur 24 épisodes, et surtout comment une véritable intrigue va pouvoir surgir. Bref : il m'a vraiment manqué quelque chose pour que ce premier épisode soit tout à fait réussi.

En attendant, je précise que tout est extrêmement propre techniquement. Un peu trop propre et convenu, mais bon. Ne nous plaignons pas trop.

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Séries TV - OAV - Films / Mayonaka no Occult Koumuin
« le: 08 avril 2019, 11:58:48 »
Mayonaka no Occult Koumuin


Studio d'animation : Liden Films
Réalisation : Watanabe Tetsuya
Création originale : Tamotsu Yôko
Composition de la série : Higuchi Tatsuto

Synopsis :

Arata Miyako est la nouvelle recrue du bureau chargé des "Relations nocturnes". Alors que sa candidature est acceptée, il ignore tout des véritables activités de ce bureau. Et sa première rencontre au sein des locaux, situés dans un débarras, n'est pas exactement pour le rassurer.

Deux de ses nouveaux collègues, immédiatement après son arrivée, le pressent à sortir : direction le jardin public. Arata est perplexe : pourquoi venir dans un jardin public en pleine nuit, alors qu'il n'y a personne ? Mais il n'y a pas exactement "personne" : des milliers de créatures surnaturelles, appelées "Anothers" vivent cachées des regards humains, la nuit. Arata et ses collègues sont là pour mettre fin à une querelle entre deux espèces.

Cependant, Arata se trouve pris au cœur des événements et révèle des capacités étonnantes : en plus d'avoir pu voir très rapidement les Anothers, il peut les comprendre.


Commentaire :

Voici le genre de série honnête qui se regarde facilement le temps d'une saison et s'oublie rapidement ensuite.

Le premier épisode est un mélange assez convenu entre Bungou Stray Dogs, Mob Psycho et Kekkai Sensen, mais sans le budget animation. Le personnage principal fait son travail de personnage principal, les deux acolytes pour l'instant présentés sont (trop) clairement identifiés autour de traits de caractère spécifiques. Bref, le spectateur est en mode pilotage automatique assumé, ce qui convient assez bien à la proposition de cet épisode.

J'aime assez l'idée d'une forme de discussion avec les créatures surnaturelles plutôt que des affrontements. Dans les faits, c'est hyper bon enfant. Pour ce premier épisode, on a le droit à une belle histoire d'amour qui transcende les espèces. Que c'est mignon. C'est mignon mais un peu plat.

Je m'attendais à ce qu'ils exploitent cette histoire d'amour avec un parallèle avec un des collègues d'Arata, puisque l'on précisait au début de l'épisode qu'il avait éconduit une prétendante. Bon, j'ai clairement surestimé l'intelligence de l'anime. Mais c'est pas grave. Au fond, c'était agréable quand même. L'anime, pour l'instant, réussit parfaitement ce qu'il prétend faire.

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Séries TV - OAV - Films / Shoumetsu Toshi
« le: 08 avril 2019, 00:44:07 »
Shoumestu Toshi


Studio d'animation : Madhouse
Réalisation : Miya Shigeyuki
Chara-design : Shitaya Tomoyuki
Création originale : Gree
Musique : Kenji Kawai
Composition de la série : Irie Shingo

Synopsis :

Il y a trois ans, le Japon a été frappé d'une terrible catastrophe, Lost. En un instant, pour des raisons encore inconnues, une portion du pays a soudainement disparu. Personne n'en a réchappé.

Personne sauf Yuki, une jeune fille timide que plusieurs organisations mystérieuses semblent se disputer. Sans compter le fait qu'elle a développé des pouvoirs surnaturels extrêmement puissants.

Takuya, jeune homme solitaire, est chargé de la ramener sur les lieux de l'incident. Mais les raisons de ce voyage sont encore troubles. Certes, il y a un message de son père, censé avoir été emporté parmi bien d'autres par le cataclysme, mais personne n'est jamais revenu de cette zone et de nombreuses personnes sont prêtes à tout pour qu'elle n'y parvienne jamais.


Commentaire :

La CG des décors est horrible, l'intégration est mal faite, y'a des problèmes de proportion gros comme un Eva au pays des Schtroumpfs, bref c'est du grand n'importe quoi. Voilà. Maintenant que c'est dit, on peut passer aux choses vraiment intéressantes.

Franchement, je ne m'attendais à rien du tout et j'ai été agréablement surpris. Certes les méchants ont l'air méchants parce qu'ils mettent des électrodes partout sur la tête d'une jeune fille vierge et sans défense, et qu'ils ont en plus des capuches sur la tête (ouloulou la méchantitude). Mais ceci mis à part, on ne peut pas dire que cet épisode était sans intérêt.

En fait, ça s'enchaîne assez bien. L'exposition est claire, on comprend immédiatement les tenants et les aboutissants. L'action ne se perd pas dans des effusions d'effets et reste limpide.

La série se permet même quelques effets (narratifs) bien trouvés et quelques plans audacieux. Et même si tout ça n'est pas très réaliste (le scooter ne tient pas deux minutes secondes sur les routes qu'il est censé emprunter), en fait ça importe assez peu lorsque l'on est pris dans l'épisode. Les enjeux posés par les personnages sont bien pensés, avec une véritable place laissée aux sentiments humains (réification, sacrifice, etc.). Bref, c'est hyper bancal, ça peut s'effondrer littéralement à tout moment, mais ça n'était pas totalement déplaisant.

Le tout potentiellement avec un discours en fond de toile sur l'état actuel du Japon (idols, catastrophe mal gérée, défiance de la population par rapport aux informations officielles en gestion de crise). Je sais, j'aime rêver. Mais on ne peut pas dire qu'il n'y avait pas d'indices pour aller dans ce sens dans cet épisode.

Bref, même si Madhouse est complètement à la ramasse et que le studio est, à l'évidence, totalement à l'agonie comme le prouvait encore l'actualité il y a quelques jours, la série réussit à tirer son épingle du jeu avec une intrigue prenante, un rythme bien ajusté et une mise en scène qui se nourrit de quelques belles idées ici ou là.

En gros, c'est tout pourri techniquement mais ça réussit à être intéressant malgré toutes les faiblesses qu'on peut déjà entrevoir. Sur un malentendu, ça peut créer la surprise. Je serai là en tout cas pour le prochain épisode.

On note cependant que la musique de Kenji Kawai est d'une discrétion insipide. Ou alors, peut-être y avait-il trop de bruitages d'explosion ?

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Séries TV - OAV - Films / Kono oto Tomare!
« le: 07 avril 2019, 17:20:14 »
Kono oto Tomare!


Studio d'animation : Platinum Vision
Réalisation : Mizuno Ryôma
Chara-design : Yamanaka Junko
Composition de la série : Hisao Ayumu

Synopsis :

Takezou Kurata est le dernier membre du club de Koto. Cependant, il ne peut se résoudre à dissoudre le club : il avait promis aux membres plus âgés de continuer à le faire vivre.

Mais il n'est pas facile pour lui, alors qu'il est déjà transparent au lycée, de recruter de nouveaux membres. Sans compter que plusieurs autres lycéens le harcèlent dans l'espoir de pouvoir investir la salle réservée au club pour leurs propres activités.

Alors qu'il se fait passer à tabac, un élève de seconde vient à sa rescousse. Il s'agit de Kudo, un garçon froid et distant que sa réputation de délinquant précède. Et quelle surprise pour Kurata quand Kudo lui demande d'intégrer le club ! Forcément, Kurata lui claque la porte au nez. Pas question d'accepter un pareil énergumène dans son club. Mais pourtant, Kudo ne semble pas prêt de laisser tomber.


Commentaire :

Je n'attendais rien de cette adaptation. En fait, je n'aurai probablement pas regardé le premier épisode si le web anglais ne s'était pas extasié dessus.

Conclusion de l'expérience : circulez, y'a rien à voir. Ou presque.

Ce premier épisode est extrêmement convenu, dans tous les sens du terme. L'histoire est convenue, le storyboard est convenu, les personnages sont convenus. Et ce n'est pas l'animation, ni bonne ni mauvaise, qui va changer la donne.

Alors certes, le duo principal fonctionne assez bien, mais il ne casse pas trois pattes à un hamster. Il y a un sentiment étrange de trop d'un côté (trop dramatique, trop surjoué, trop fantasque) et de pas assez de l'autre (pas assez expressif, pas assez entreprenant).

Mais le plus étrange, c'est l'absence totale de la musique. Pour une série dont c'est censé être le sujet, c'est assez fâcheux tout de même.

Pas très emballé, mais je suivrai d'un œil distant. Notamment parce que la série est en split cour et que visiblement, l'intégralité du manga sera adaptée. Ce qui est suffisamment rare pour que ça éveille un peu ma curiosité. En attendant, ce premier épisode confirme juste une chose : les gens sur MyAnimeList n'ont absolument aucun goût.

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Les Rôdeurs de la nuit


Studio d'animation : Ufotable
Réalisation : Sotozaki Haruo
Chara-design : Matsushima Akira
Création originale : Gotôge Koyoharu
Musique : Kajiura Yuki et Shiina Gō

Synopsis :

Depuis la mort de son père, Tanjirou est l'homme de la famille et malgré son jeune âge, sa mère ainsi que ses frères et sœurs comptent quotidiennement sur lui.

Un jour où il descend de la montagne pour gagner la ville où il espère vendre du charbon de bois, il rentre tard et la nuit tombe déjà. Sur le chemin du retour, un vieil homme l'enjoint de remettre son ascension au lendemain : car selon lui, des démons rôdent. Tanjirou, qui se souvient que feu sa grand-mère racontait une histoire semblable, accepte.

Mais lorsque le lendemain matin, à l'aube, lorsque Tanjirou rentre enfin chez lui, il découvre horrifié toute sa famille décimée. Toute ? Non, sa sœur Nezuko semble encore vivante. Mais elle ne semble plus tout à fait la même.


Commentaire :

D'abord, je dois avouer que je suis tout à fait ignare du manga original.

Ce premier épisode m'a beaucoup plu. La mise en scène, un peu nerveuse, mais surtout très propre, m'a d'emblée donné le sourire. Il y avait un véritable effort pour construire une ambiance, de la musique très appréciable à certains plans bien choisis. La trame de l'épisode était assez convenue, mais ça ne m'a pas empêché de trembler un peu sous mon plaid en serrant mes peluches. Mission réussie. Minuit le froussard est de retour ; je commençais à m'inquiéter un peu après Promised Neverland.

Franchement, techniquement c'est hyper propre. L'animation est excellente. Le travail sur les mouvements secondaires est vraiment poussé, il a une richesse extrêmement appréciable dans beaucoup de plans. Et bien évidemment, ça participe énormément de l'ambiance. L'intégration CG est impeccable elle aussi, chose suffisamment rare pour être soulignée. Et le character design est précis, constant, bien pensé. Bref, rien à dire.

Alors bien sûr, on pourrait discuter, protester un peu. Globalement, c'est (beaucoup) trop bavard. Certaines scènes s'étirent en joutes verbales un peu moyennes. On sent que les doubleurs ont essayé de rendre le truc  dynamique, mais c'est tellement ronflant de trente ans de shounen qui répète la même chose que ça ne réussit pas à être vraiment intéressant. Mais bon, ce n'est que l'exposition.

Globalement, je suis très charmé par ce premier épisode. J'espère que la qualité se maintiendra tout du long. Presque déçu sinon du sort du frère du personnage principal. Je voyais déjà, rien qu'avec cette scène de *patpat la tête*, toutes les fanfics yaoi fleurir à leur sujet.

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Séries TV - OAV - Films / Akanesasu Shôjo
« le: 17 octobre 2018, 12:45:14 »
Akanesasu Shôjo


Studio d'animation : DandeLion Animation Studio, LLC, Jūmonji
Idée originale : Uchikoshi Kōtarō
Réalisation : Tamamura Jin
Chara-design : Harada Hiroki
Chara-design original : Asada Hiroyuki, Katsura Masakazu
Composition de la série : Yasukawa Shôgo

Synopsis :

Asuka est une jeune fille pleine d'entrain. Membre du club radio de son lycée, elle se passionne pour une légende urbaine : il est dit que si l'on écoute une fréquence mystérieuse à 4h44 devant un arbre sacré, on peut atteindre un monde parallèle. Elle réussit à persuader quatre de ses amies de participer avec elle à l'expérience, qui n'aboutit cependant à aucun résultat.
L'une d'elles découvre sur le chemin du retour un étrange petit cristal doré, doté d'une fréquence propre : Asuka insiste pour renouveler la tentative. Cette fréquence leur ouvre cette fois les portes d'un monde étrange, dans lequel semble vivre un double d'Asuka.


Commentaire :

C'est laid, ça a l'air bidon, et ça traîne horriblement la patte. L'évidence frappe : ce n'est plus MAPPA aux commandes pour ce nouveau projet imaginé par dieu Uchikoshi, le scénariste derrière la géniale série Zero Escape. Il serait faux de dire que ces premiers épisodes sont inintéressants : intéressants, ils le sont ; captivants, ils le sont beaucoup moins. On se retrouve pourtant avec deux thèmes qui me plaisent particulièrement : les légendes urbaines (en tant que fan de Boogiepop) et les questions de duplicité à travers des mondes parallèles.
Le principal problème de la série, c'est qu'elle ne fait rien correctement. Tout sent le manque de budget, et le character design est beaucoup trop détaillé pour les capacités d'animation. De toute manière, quand une série est prise en charge par deux très jeunes studios qui n'ont fait jusque là qu'un peu de sous-traitance, avec un réalisateur qui est un illustre inconnu, ça a très peu de chances de faire un miracle. Donc on attend avec impatience le plot-twist, puisqu'à l'instar de Planet With la saison passée, il n'y a que sur ça que l'on peut vraiment compter.

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Séries TV - OAV - Films / Run with the Wind
« le: 16 octobre 2018, 00:07:45 »
Run with the Wind


Studio d'animation : Production I.G
Réalisation : Nomura Kazuya
Chara-design : Chiba Takahiro
Création originale : Miura Shion
Musique : Hayashi Yûki
Composition de la série : Kiyasu Kohei

Synopsis :

Lorsque Haiji Kiyose rencontre pour la première fois Kakeru Kurahara, la nuit est tombée, il le poursuit à vélo tandis que lui court, de la nourriture à la main, un vieil homme crie au voleur. Kurahara emménage à l'invitation de Kiyose dans la résidence des bambous bleus, où il rencontre huit autres occupants, tous plus étranges les uns que les autres.
Sa venue, en tant que dixième résident, est le moment pour Kiyose d'annoncer pourquoi une telle réunion : la participation à la légendaire course Hakone Ekiden, longue de plus de deux cents kilomètres.


Commentaire :

Free! avec de la course à pied et une animation qui verse moins dans l'amplification : voici comment on pourrait présenter en quelques mots Run with the Wind.

L'exposition est impeccable ; un exemple. Nomura poursuit sa route vers l'excellence, dans la droite lignée du travail qu'il avait fourni pour Joker Game. La série s'inscrit certes tout à fait dans la mouvance, que dis-je le filon !, du sport masculin à destination d'un public moins masculin, mais le raffinement qui traverse chaque plan aura de quoi convaincre les plus réticents. Mention particulière au character design, remarquable, et à cet amour du corps humain et de l'anatomie, qui parcourt l'image : grandiose.
Une séquence fameuse aurait d'ailleurs, à mon avis, été tout à fait du goût d'un certain Yuasa, tant esthétiquement que dans sa portée conceptuelle. Si la série poursuit dans cette mouvance doucereusement surréaliste de subtil réalisme magique, j'applaudis par avance à tout rompre.

Btw, le chien est judicieusement cute. Et les personnages sont merveilleusement shippable. A bon entendeur !

10
Séries TV - OAV - Films / RErideD
« le: 15 octobre 2018, 23:52:10 »
RErideD


Format : Série TV
Studio d'animation : Geek Toys
Réalisation : Satô Takuya
Chara-design : Un truand
Chara-design original : ABe Yoshitoshi
Musique : Iuchi Maiko
Composition de la série : Konuta Kenji

Synopsis :

Derrida est le fils de l'inventeur génial d'une toute nouvelle génération de robots autonomes. Alors qu'avec son collaborateur et ami Nathan il met à jour une dangereuse faille qui pourrait provoquer un dysfonctionnement massif, principalement utilisation militaire, le directeur de l'entreprise minimise le danger et refuse d'effectuer une quelconque mise à jour.
Décidé à ne prendre aucun risque, Derrida en vient à s'adresser directement à son père. Mais après lui avoir parlé, ce dernier est assassiné, tout comme Nathan alors qu'il essayait de fuir. Il ne reste plus à Derrida que Mage, la fille de Nathan, et une vieille théorie, un peu fantaisiste, de voyage temporel. Après tout, il suffirait simplement d'y croire.


Commentaire :

Le retour du cyberpunk. La musique ne l'est pas du tout, cyberpunk : pas de darksynth apocalyptique, pas de textures rugueuses et d'ambiances moites et oppressantes ; mais elle convainc, rythme, organise magistralement le récit. Récit efficace, et c'est quelque chose qui fait du bien. La mise en scène sait où elle va, pourquoi elle le fait, est délicieusement old-school, mais pas trop. Jusque là, normal de la part du gars qui a bossé sur la licence Armitage et réalisé les Selector Wixoss.
Ce qui pèche, c'est à peu près tout le reste. L'animation tente de sauver les meubles ; le compositing est dans les choux ; la 3D est d'une laideur à peine dissimulée ; et le character design... ABe a tout mon respect. Mais je vais sérieusement assassiner l'incapable qui s'est chargé de l'adaptation du character design pour l'animation. Ce n'est plus de la laideur : c'est une monstruosité.

Venons-en finalement à ce qui nous occupe le plus : le scénario et sa portée. Cinq épisodes passés, et impossible de dire si la série se casse la figure ou si ça a une chance de donner un truc bien. Je suis dans l'expectative. L'histoire en soi n'est pas ridicule, les thèmes me parlent (mais à quel amateur de cyberpunk ces thèmes ne parleraient-ils pas ?) mais ça reste un peu Martine chez les méchants robots jusqu'ici. Je sais cependant me méfier ; les Infector Wixoss ressemblaient à un clone de Yugioh pour fillettes, puis à un ersatz de Madoka, puis finalement (c'est-à-dire après le dixième épisode) à un très, très bon anime.

Enfin c'est pas tout. Mais en attendant que l'anime devienne vraiment très bon ou vraiment très mauvais, j'ai une tronçonneuse à aiguiser.

11
Séries TV - OAV - Films / Dakaretai Otoko 1-i ni Odosarete Imasu.
« le: 15 octobre 2018, 18:06:27 »
Dakaretai Otoko 1-i ni Odosarete Imasu.


Format : Série TV
Réalisateur : Tatsuwa Naoyuki
Scénariste : Narita Yoshimi
Character design : Shiba Minako
Création originale : Sakurabi Hashigo

Synopsis :

Takato Saijyo est un acteur de renom. Adoré du public, il a été élu "homme que l'on souhaite le plus câliner" pour cinq années consécutives. Mais il découvre que la première place lui a récemment été volée par un acteur débutant, un certain Junta Azumaya, avec qui il doit justement jouer son prochain drama.
Ce dernier, admirateur absolu de Takato, tente d'obtenir de lui des conseils. Il cherche à se rapprocher de son idole, l'invite finalement à boire quelques verres. Mais lorsque Takato, encore légèrement saoul, s'éveille, il se retrouve dans un lieu incongru : il est nu, dans une chambre inconnue, Junta à ses côtés.


Commentaire :

Deux épisodes diffusés, et ça n'arrive toujours pas à être purement mauvais. La série s'accroche à quelques détails, elle sort tant bien que mal la tête de l'eau. Divertissant, pour sûr, la série le sera. On prend les paris : je parie qu'elle coule. Il faut dire que s'encombrer de tous les clichés du yaoi, ça pèse son poids. Heureusement qu'il y a l'animation, et aussi la narration qui n'est pas (trop) stupide. Juste pour ça, ça se maintient à peu près à flot. Pour le moment.

C'est quand même triste de se dire que Gravitation est toujours meilleur que tout ce qui s'est produit depuis sur ce créneau.

Tiens. J'ai soudainement envie d'aller chialer devant Shûichi et Hiro. Hop hop hop. On y va.

12
Séries TV - OAV - Films / Shoujo☆Kageki Revue Starlight
« le: 17 juillet 2018, 22:08:28 »
Shoujo☆Kageki Revue Starlight


Format : Série TV
Réalisateur : Tomohiro Ikuh... Furukawa
Scénariste : Tatsuto Higuchi

Synopsis éditeur :

Karen est une jeune fille enthousiaste qui travaille dur pour réaliser son rêve d'enfant : devenir actrice dans une revue. Dans une école spécialisée entièrement féminine, les élèves sont tenus de monter chaque année une pièce. Pour les trois années d'étude de Karen, c'est la pièce Starlight qui est choisie. Néanmoins, le retour d'Hikari, l'amie d'enfance de Karen, déclenche une suite improbable d'événements.

Commentaire :

Du style, pour sûr il y en a ! Furukawa doit montrer qu'il n'est pas qu'un simple ersatz d'Ikuhara. Le talent de la mise en scène, il le possède. Loin d'être aidé par la direction artistique insipide, la palette trop étendue de personnages et les furieux airs de déjà-vu, techniquement, c'est (presque) sans faille ; l'exposition est brillante de rythme et d'intelligence.
Quand bien même la série serait une pâle copie d'Utena (Revue Takarazuka, combats, etc.), mélangée à une bonne dose de Yurikuma Arashi (thème de l'enfance, schéma de l'amie ennemie, etc.), elle resterait bien au-dessus de l'immense majorité de la production actuelle. Manquent inventivité et originalité. Surtout, on salive toujours un peu en imaginant ce qu'Ikuhara aurait fait avec un tel budget. L'anime se jouera vraisemblablement dans la capacité de son réalisateur à s'émanciper de la seule vision de son maître.

13
Séries TV - OAV - Films / Sirius the Jaeger
« le: 14 juillet 2018, 03:31:53 »
Sirius the Jaeger


Format : Série TV
Réalisateur : Masahiro Ando
Character design : Matsura Mai
Scénariste : Keigo Koyanagi

Synopsis :

En 1930, d'étranges chasseurs de vampires arrivent de l'étranger pour faire face à une série inquiétante de meurtres. La confrontation avec les vampires est inéluctable, mais l'adhésion des autorités japonaises n'est pas pour autant acquise. Cette lutte va cependant vite se cristalliser autour du légendaire Arc de Sirius.

Commentaire :

Un épisode plus que correct mais qui pourtant n'excelle en rien. On retrouve la technicité propre, efficace et insipide caractéristique d'Ando, qui est certes très bon animateur et un très grand technicien, mais qui peine toujours autant à insuffler une âme dans son travail. L'histoire est en elle-même pour l'instant d'un conventionnel à dormir debout ; on convoque des vampires qui veulent contrôler le monde, qui sont visiblement très méchants car ils tuent de belles jeunes filles en détresse et se transforment en gros vilains monstres face au mignon gentil héros un peu fougueux tsundere aux beaux yeux.
L'animation est quant à elle aussi compétente qu’étonnamment minimaliste, volontiers remplacée par quelques beaux plans de CG à la P.A. Works (comprendre plus ou moins raffinée mais toujours un peu trop grossière ; nous sommes loin de la CG d'un Kill la Kill). Pour l'heure tout semble nous orienter vers une énième série B surproduite à la Canaan dont le seul intérêt résidera dans les quelques scènes de combat. Il ne serait pas étonnant de voir poindre d'ici quelques épisodes du bon vieux mélodrame et un gigantesque complot mondial. Histoire de bien appuyer le fait qu'Ando semble définitivement stagner.

14
Séries TV - OAV - Films / Angolmois
« le: 11 juillet 2018, 19:33:39 »
Angolmois


Format : Série TV
Réalisateur : Takayuki Kuriyama
Character design : Masayori Komine
Scénariste : Shogo Yasukawa

Synopsis :

Au cours d'une tempête, des prisonniers négocient une libération provisoire afin d'échapper à la noyade. Mais ceux-ci en profitent pour tuer leurs gardes et s'emparent de l'embarcation. Recueillis sur une île, ils sont à nouveau retenus prisonniers par une princesse qui compte les mobiliser comme guerriers face à l'invasion mongole qui se prépare.

Commentaire :

Une direction artistique intéressante ; parfois maladroite mais largement compensée par une animation très correcte et un storyboard d'une efficacité à toute épreuve, peut-être le meilleur storyboard pour un premier épisode de tous les anime que j'ai vus pour l'instant de cette saison.
Mon principal regret formel consiste en la présence de cet overlay douteusement attaché à la caméra et non fixé au décor ou aux personnages et qui donne l'impression désagréable d'avoir un écran sale, ainsi qu'en l'abus de certains effets allant jusqu'à brûler l'image. Ravi pour le reste d'avoir un personnage féminin un minimum consistant, et qui j'espère sera loin de la caricature horripilante d'une Yona.

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Séries TV - OAV - Films / Planet With
« le: 08 juillet 2018, 00:16:03 »
Planet With


Format : Série TV
Réalisateur : Suzuki Yôhei
Character design : Iwakura Kazunori
Scénaristes : Mizukami Satoshi

Synopsis éditeur :

Sôya Kuroi mène une vie paisible malgré son amnésie totale. Mais un jour, sa ville est attaquée par une machine géante. Avec Ginko, une lolita gothique, et le Professeur, un très gros chat violet, il est entraîné dans ce combat. Cependant, il finit par devenir l'ennemi des sept justiciers chargés de protéger la ville. Le lien entre Sôya et cette bataille est-il enfoui au fond de sa mémoire perdue ?

Commentaire :

Premier épisode on ne peut plus conventionnel, presque décevant si l'on ne connaissait pas déjà l'auteur, et sa capacité à esquisser des intrigues et des personnages accrocheurs. La réalisation souffre principalement de son manque d'audace et de l'horrible CG. En contrepartie, la palette de personnages principaux présentée est convaincante : pour ma part, je retiens déjà le duo entre Soya et le Professeur, en attendant de voir si Mizukami déploie autant d'intelligence et d'inventivité qu'à l’accoutumée. Et en espérant ne pas décéder entre temps devant la laideur des combats...

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