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Sujets - Deluxe Fan

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Généralités animes et mangas / BILAN 2023
« le: 08 décembre 2023, 21:33:25 »
Bon, s'il y en a qui sont chauds pour produire un bilan écrit c'est le moment. On place la limite de soumission des textes au dimanche 07 janvier 2024. Vous pouvez poster vos textes ici ou me les envoyer par MP.

Rappel des règles :

- Date limite de soumission : dimanche 07 janvier 2024.
- Ne comptent que les séries/films/mangas qui ont fait leur première/dernière apparition au Japon ou en France en 2023.
- 2500 signes minimum.
- Un minimum d'argumentation est attendue et pas de présentation sous formes de listes, nous attendons de beaux paragraphes.
- Une image de l'avatar de votre choix en 150x150 pixels.
- L'équipe éditoriale se réserve le droit d'apporter toute modification qu'elle jugera nécessaire à la publication des textes sur le Webzine, à son entière discrétion.

Anime-Kun Awards 2022
Anime-Kun Awards 2021
Anime-Kun Awards 2020
Anime-Kun Awards 2019
Anime-Kun Awards 2018

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Jeux-vidéo / Genshin Impact
« le: 20 novembre 2022, 19:38:06 »


Genre : open-world RPG
Développeur : Mihoyo
Éditeur : Hoyoverse
Plateformes : PC (Windows), Android, iOS, PS4, PS5
Date de sortie : 28 septembre 2020 (1.0), 2 novembre 2022 (3.2)

Lien vers la chaîne Youtube officielle
Lien vers le Genshin Wiki

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Commentaire : A moins d'avoir vécu dans une grotte reculée au milieu du Serengeti ces deux dernières années, vous n'êtes pas passés à côté du phénomène Genshin Impact ; et encore, il paraît que les joies du gacha font fureur même chez les hyènes et les gnous, preuve que nul être vivant ne peut y échapper bien longtemps.

Genshin est la création d'un studio de développeurs établis à Shanghai sous le nom Mihoyo ; profondément weebs dans l'âme, ayant pour slogan "Techs Otakus Save The World", ils décidèrent de transformer leur amour de la culture weebs en quelque de plus lucratif en produisant des jeux mobiles, notamment Honkai Impact, qui eut son petit succès mais qui servira surtout de marchepied vers la gloire.

En effet, Genshin a rapidement bouleversé tout ce segment de l'industrie du jeu vidéo. En opérant la jonction entre la qualité d'un jeu "console" et la monétisation d'un jeu "mobile" tout en proposant un univers dégoulinant de japoniaiserie mais avec une réalisation et un effort largement supérieurs à ce qu'est capable le Japon, Mihoyo a fracassé le marché et se hisse à des hauteurs de succès qui laissent pantois les gros éditeurs établis qui n'ont rien vu venir et ont laissé une bande de chinois inconnus les mettre à l'amende.

Mais du coup c'est quoi Genshin finalement ? Vous voyez tous ces animes isekai bien niais et bien nazes qui pullulent chaque saison ? Et bien imaginez un jeu où vous jouez le protagoniste de l'isekai et où vous allez vivre l'aventure. Et ça change tout en fait. En tant que Voyageur, vous allez parcourir les sept nations du monde de Teyvat, affronter des ennemis et rencontrer autant d'amis. Seulement, ce ne sont pas des amis avec lesquels vous allez bien vous entendre et échanger votre numéro de portable pour les inviter au cinéma. Ces amis là il faut les invoquer avec des primo-gemmes, et si tu n'as pas assez de primo-gemmes et ben il faut en acheter, mais vite parce que sinon toutes les trois semaines les amis il s'en vont et ils sont remplacés par d'autres amis. C'est dommage hein.

On contrôle une équipe de quatre personnages, bien qu'un seul ne puisse être déployé sur le terrain. Chaque personnage est lié à un élément (Pyro, Hydro, Cryo, Electro, Anémo, Géo et Dendro) et le but du jeu est d'appliquer ces éléments aux ennemis dans un certain ordre afin de créer des réactions élémentaires qui constituent la base du système de combat. L'action est en temps réel mais comme il s'agit d'un jeu mobile à la base les commandes sont simples, il n'y a que cinq boutons (sauter, dasher, attaquer, skill et burst) et tout le reste ce sont des histoires de appuyer/maintenir, des cooldowns etc. En revanche les fameuses réactions élémentaires sont calculées en fonctions de formules élaborées qui donnent au jeu un certain niveau de complexité, ce qui permet une relative variété de builds et donc de développer tout un métagame qui fait le bonheur de la multitude de chaînes Youtube ou de fils Discords dédiés au jeu.

Genshin est un jeu notoirement facile, le niveau de technique requis et minimal et permet à n'importe qui de se lancer ; les contenus les plus avancés (notamment les Profondeurs Spiralées) ne font que répéter le contenu ordinaire avec des nombres plus élevés. Toutefois le jeu est également réputé pour son haut niveau de FOMO ; les fidèles qui se loggent chaque jour et suivent assidûment les events sont récompensés tandis que les irréguliers et les retardataires n'ont que leurs yeux pour pleurer. Néanmoins, le contenu permanent disponible à ce jour est assez énorme, garantissant des dizaines d'heures à explorer le monde où à suivre une histoire pas si mauvaise mais racontée avec une des mise en scène les plus soporifiques qui soient, et sans bouton pour passer les dialogues de surcroît.

Je vais m'arrêter ici pour la présentation, et vous laisse échanger votre expérience ou poser vos questions. Avant de partir voici une vidéo où je joue extrêmement mal mais parviens à terminer l'étage 12 des Abysses (le contenu soi-disant le plus difficile du jeu) avec le score maximal et une équipe somme toute assez performante. Vers les étoiles et au-delà !

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Séries TV - OAV - Films / Chainsaw Man
« le: 25 octobre 2022, 23:16:07 »


Support : série télé
Format : ??? épisodes
Parenté : adaptation du manga de Tatsuki Fujimoto
Date de première diffusion : 11 octobre 2022

Studio d'animation : Mappa
Réalisateur : Ryû Nakamura
Scénariste : Hiroshi Seko
Musique : Kensuke Ushio

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épisodes 1 à 3 : lorsque l'auteur Tatsuki Fujimoto eut droit à son exposition au dernier festival d'Angoulême, on pouvait se poser des questions : depuis quand le FIDB, symbole de la bande-dessinée intellectualisante et bourgeoise, s'intéresse aux mangasseries commerciales publiées dans le Weekly Shônen Jump ?

L'adaptation anime donne un début de réponse. Chainsaw Man se conforme dans le moule du shônen moderne ; remplacez les démons par des fantômes et vous avez Jujutsu Kaisen ; retirez ses cheveux au personnage principal et vous avez Saitama de OPM. Ce ton cynique, ce goût pour l'ironie ancrent fermement cette série dans son époque ; la juxtaposition avec My Hero Acadamia dont la diffusion a repris cette saison, et qui lui tire son inspiration de Naruto et des shônens d'il y a vingt-cinq ans, rend la différence d'autant plus flagrante.

La réalisation de Mappa est, à l'image de son pays d'origine, une terre de contrastes. Trois directeurs de l'animation, un superviseur spécialement dédié aux scènes d'action, un ending différent à chaque épisode ; le studio a mis les moyens sur la table et les bandes-annonces laissaient entendre qu'on aurait affaire à un client sérieux. Le premier épisode a refroidi tout le monde avec la force d'une vague congelée lorsqu'il est apparu que la moindre apparition du Chainsaw Man serait rendue en image de synthèse : enfer, damnation, malédiction, calamité, tu quoque fili Mappa ?

En vérité, et c'est là aussi l'ironie, c'est tout ce qui se passe à côté de l'action qui attire l’œil. Le chara-design fin et détaillé, la composition des plans, les effets spéciaux, l'attention au détail dégouline de l'écran. L'opening est aussi génial que le premier de JJK (merci Shingo Yamashita) et l'épisode 3 de cette semaine, une dinguerie qui efface l'ardoise de la saison 2 de OPM.

Le récit ? Qu'est-ce qu'on s'en branle. Si vous voulez suivre des histoires intéressantes il y a Die Neue These qui a repris cette saison. Ici c'est le divertissement AAA, la performance visuelle, la violence débridée et la vulgarité assumée qui nous rappellent pourquoi on a commencé à regarder ces dessins japonais en premier lieu.

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Support : série télé
Format : ??? épisodes + 1 prologue
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 02 octobre 2022

Studio d'animation : Sunrise
Réalisateur : Hiroshi Kobayashi
Scénariste : Ichiro Okôchi
Musique : Takashi Ômama

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Épisode "Prologue" : https://www.youtube.com/watch?v=5YGW2JRxWUU

The Witch from Mercury - épisode 1

Harry Potter à l'école des Mobile Suits. Autant le prologue diffusé il y a quelques semaines laissait entendre un ton relativement sérieux où les conflits politico-économiques rencontrent la technologie transhumaniste, ce premier épisode "principal" se situe plutôt dans une tendance light novel où l'héroïne et son Gundam flambant neuf se retrouvent dans des histoires de coucheries adolescentes et autres drama scolaires. On suppose que cela évoluera dans la suite mais la première impression laisse sur la méfiance ; il faut quand même rappeler que Okouchi est le scénariste de Valvrave the Liberator, je sais que vous avez tout fait pour l'oublier mais se souvenir des horreurs du passé fait partie du devoir de mémoire.

Artistiquement j'aime bien cet aspect résolument futuriste, je pense que ça doit être le Gundam le plus "lointain" en terme de science-fiction.

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Salut à tous.

Je vous propose d'établir ensemble le bilan animes de la décennie 2011-2020. L'idée avait été soulevée quelque part sur le forum, mais je reviens dessus après avoir vu la récente vidéo de Mother's Basement intitulée "Are they making too much anime" dans laquelle il fait le constat, que je partage, qu'il est devenu difficile de suivre la japanime à l'heure de la surproduction et des réseaux sociaux. C'est pour cela qu'il est intéressant pour nous autres observateurs éclairés de mettre par écrit nos opinions et laisser une trace pour le futur.

Si ce topic a suffisamment de succès et de participants, j'en ferai un article du Webzine où vous aurez une chance de figurer. Pas la peine de vous stresser avec des histoires de deadline ou de nombre de lignes, on est pas à l'école, écrivez ce que vous voulez. je pose toutefois une limite, qui ne gênera pas la plupart d'entre vous cependant, à savoir que l'on se concentrera sur les séries télé.

Pour vous aider dans vos réponses, voici une recherche custom sur la base de données d'AK qui répertorie les séries diffusées entre 2011 et 2020.

[EDIT du 14 juin 2021]

Concernant l'article il a été décidé que ce sera une liste avec les catégories thématiques suivantes* :
- Baston
- Fantastique
- Science-Fiction et anticipation
- Mecha et Space-opera
- Tranche de vie, romance et drame
- Comédie
- Mystère, Enquête et Horreur
- Sport
- Fantasy et Isekai
- Musique

Environ cinq entrées par catégorie, soit une cinquantaine de séries au total.
Chaque série qui figurera dans l'article aura droit à un commentaire issu des contributions de ce topic. Si un anime a été plusieurs fois cité, on choisira selon la qualité du texte tout en essayant de citer le plus de personnes différentes.

Ceux qui ont déjà posté leur bilan peuvent revenir pour ajouter ou modifier leurs contributions. Ceux qui n'ont pas posté, c'est le moment, puisque l'article est prévu pour début juillet.

Je signale aussi que ceux qui ont réalisé des listes sur les thème des animes de la décennie seront mentionnés. Utile pour ceux qui ne veulent pas écrire.

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Du coup pour commencer voici mon bilan. Vous n'êtes pas obligés de faire aussi long, mais inclure des petits commentaires pour chaque série qui vous voulez mettre en valeur est conseillé dans l'optique d'un futur article.

I. Sélection de quinze animes de la décennie 2011-2020

Madoka Magica
Peu d’animes récents peuvent se targuer d’avoir (ré)inventé un genre, et cette série née de l’association accidentelle de Shinbo et Urobuchi a montré son influence bien au-delà de sa diffusion.

Lupin III Mine Fujiko
Sayo Yamamoto en roue libre avec le renfort de Mari Okada et Dai Sato au scénario et Takeshi Koike au design pour un résultat spécial. Ce n’est pas le Lupin de Monkey Punch, Miyazaki ou Dezaki, c’est quelque chose d’unique et inattendu et c’est pour ça qu’il est si marquant.

Ping-Pong
Yuasa se fait plaisir avec cette adaptation du manga de Taiyo Mastumoto qui respire l’énergie et la jeunesse.

Hyouka
Le pinacle esthétique de KyoAni et du regretté Yasuhiro Takemoto dans cette romance cérébrale baignée du lustre japonisant.

Gundam IBO (S1+S2)
La rencontre inattendue de l’univers Gundam et du récit de mafieux, servie par un mecha-design radical en forme de baroud d’honneur pour les artistes et les animateurs de la Sunrise.

Jojo Diamond is Unbreakable
Adaptation d’un manga vieux de vingt-cinq ans et pourtant remplie de trouvailles narratives et visuelles qui la rendent unique même dans le paysage shônen actuel.

Joker Game
Jeux d’espions à travers les différents fronts de la Seconde Guerre Mondiale, soulignés par la réalisation élégante de Prod IG et la musique de Kenji « Apocalypse » Kawai. Un des rares animes récents qui se donne les moyens de traiter de son sujet sérieusement.

Showa Genroku Rakugo Shinjuu (S1+S2)
Les tribulations d’un cercle d’artistes de rakugo tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle, avec un cast de doublage excellent et un mélodrame discret. Une tranche de vie au sens noble du terme.

Thunderbolt Fantasy
Un spectacle de marionnettes taiwanaises sur un script signé par Urobuchi qui se fait plaisir. Un des rares "animes" récents à proposer des images nouvelles issues d’un savoir-faire spécifique.

Tonkatsu DJ Agetaro
Un serveur d’un restaurant de porc pané tente de devenir le plus grand clubbeur de Shibuya. Une micro-série aussi hilarante que stylisée sur le milieu de la nuit tokyoïte.

Yuri on Ice
Sayo Yamamoto, encore elle, nous impose sa passion pour le patinage artistique tout en faisant évoluer un cast de personnages hauts en personnalité.

Vanishing Line
L’anime le plus pur de la décennie, où les mecs baraqués qui se bastonnent en armure de sentai côtoient les références à Hitchcock. Seong-ho Park et Mappa dans ce qu’ils ont produit de meilleur.

Gegege no Kitaro
Plus qu’une simple reprise de la mythologie de Shigeru Mizuki, cette série fait l’état de la culture et de la société japonaise à l’heure de la modernité. Superbement produit par la Toei, c’est la série la plus pertinente de la décennie.

SSSS Gridman + Dynazenon
Trigger sort de sa zone de confort avec ces séries naviguant entre le tokusatsu pur jus et le commentaire méta-narratif, avec une mise en scène post-NGE qui replace le studio dans les pas de Gainax.

Jujutsu Kaisen
Un best-of de la recette du Jump de ces quinze dernières années, à la fois relax et énervé comme savent l'être les mangas populaires, le tout appuyé par une réalisation en feu qui entérine la tendance des adaptations de shônen luxueuses qui s'est dégagée depuis quelques temps.

II. Mentions honorables

Hunter x Hunter
Steins Gate
C-Control
Mawaru Penguindrum
Nichijou
Psycho-Pass (S1)
Yamato 2199
Shingeki no Kyojin (S1)
Parasyte
Space Dandy
World Trigger
Haikyuu (S1+S2+S3+S4)
Death Parade
One Punch Man (S1)
Kakegurui (S1+S2)
Golden Kamui (S1)
Vento Aureo
Die Neue These
Megalobox
Kimetsu no Yaiba
Mugen no Junin Immortal
Vinland Saga
Deca-Dence


III. Pires animes de la décennie

Guilty Crown
Aldnoah Zero
Netsuzo Trap
Vatican Miracle Examiner
Beatless
Darking in the Franxx
The Master of Ragnarok & Blesser of Einherjar


IV. Commentaires

Globalement le regard que l'on pourrait porter sur cette décennie de japanime est contrasté selon que l'on s’intéresse à ce qui se passe sur l'écran ou en dehors. En ce qui concerne les séries diffusées, un des rares bons côtés de la surproduction est que à peu près toutes les niches sont servies et que tout spectateur peut trouver quelque chose à regarder en fouinant un minimum. Et puisque les séries sont de plus en plus calibrées pour être diffusées simultanément dans le monde entier, le niveau de production est globalement monté en gamme comme cela s'est vu avec les adaptation de shônen (et de mangas/romans en général) qui ne sont plus de simples accroches publicitaires mais de véritables œuvres à part entière qui la plupart du temps surclassent largement leur matériel d'origine.

Pour tout le reste, le bilan n'est pas forcément brillant. La production est devenue si importante que plus personne n'est véritablement capable de de suivre, et le fandom s'est retrouvé fragmenté et dispersé. C'est quelque chose que j'ai constaté moi-même cette décennie puisque c'est vers 2010-2011 que j'ai commencé à m’impliquer dans ce fandom en participant aux forums de discussion et en écrivant des textes. A cette époque on pouvait encore se rassembler devant des séries qui faisaient l'évènement comme Fate/Zero ou Steins;Gate ou Kill la Kill par exemple, des animes qui transcendaient les niches pour attirer tous les spectateurs. Aujourd'hui cela n'existe plus, chacun consomme ses animes de con côté et la surproduction fait qu'il n'y a plus besoin d'élargir ses horizons.


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Ce sera tout pour le moment. J'espère vous lire très vite :)

6
Séries TV - OAV - Films / SSSS. Gridman / Dynazenon
« le: 07 octobre 2018, 05:49:19 »


Support : série télé
Format : 12 épisodes
Parenté : série originale - librement inspirée du tokusatsu "Gridman"
Date de première diffusion : 7 octobre 2018

Studio d'animation : Trigger
Production : Tsuburaya (Ultraman TV, Gridman TV)
Réalisateur : Akira Amemiya (Inferno Cop, Ninja Slayer)
Scénariste : Keiichi Hasegawa (Ultraman TV)
Character design : Masaru Sakamoto
Musique : Shiro Sagisu (Evangelion, Bleach, Berserk)

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Commentaire : c'est un peu bizarre mais pas mauvais pour autant. On sent que le scénariste vient de la série live car les dialogues sont écrits dans un style plus naturaliste que la moyenne, moins anime, ce qui peut en désarçonner certains. L'animation est également spéciale, on ne sait pas trop ce qui relève du choix stylistique ou de l'économie de moyens.

La manière avec laquelle l'intrigue sème ses indices rappelle un peu Planet With, mais contrairement à ce dernier je ne sais pas si le payoff en vaudra la peine. Cela ressemble surtout à une sorte de méta-commentaire sur le tokusatsu des années 90 à nos jours, et c'est probablement très intéressant mais j'en ai un peu rien à foutre à priori.

7
Séries TV - OAV - Films / B the Beginning
« le: 04 mars 2018, 19:56:16 »


Support : Netflix
Format : 12 épisodes
Parenté : série orginale
Date de première diffusion : 03 mars 2018

Studio d'animation : Production IG (Psycho Pass, Joker Game, Welcome to the Ballroom)
Réalisateur : Kazuto Nakazawa et Yoshiki Yamakawa
Scénariste : Katsuya Ishida
Character design : Kazuto Nakazawa (Samurai Champloo, Terror in Resonance)
Musique : Yoshihiro Ike (Rage of Bahamut, Last Hero Inuyashiki, Genocidal Organ)
Auteur original : Kazuto Nakazawa

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Commentaire : la série est dispo en entier sur Netflix depuis quelques jours mais je ne suis pas trop du genre à bingewatcher juste pour donner mon opinion sur des forums internet.

Collaboration entre Netflix et le studio Production IG, il s'agit de la série écrite, designée et réalisée par Kazuto Nakazawa, connu entre autres pour ses collaborations avec Watanabe. Un peu comme avec Devilman il y a quelques semaines, il profite des fonds illimités et des plannings larges de Netflix pour donner libre cours à ses envies. Et pour le moment le résultat est... particulier.

Le récit se déroule dans le royaume fictif de Cremona dans lequel sévit un tueur en série qui signe ses méfaits du symbole "B". Il est poursuivi par la police locale qui vient de recevoir l'aide de Keith, un détective génie (sic) qui résout les crimes en gribouillant sur un tableau et en sortant la solution de son chapeau. Pourquoi pas. Le problème c'est que l'on se rend vite compte que le B en question est en fait un gamin doué de superpouvoirs qui est lui-même traqué par un groupe de méchants bariolés tout droit sortis de Gundam et qui se battent au katana.

La production value est excellente et le design de Nakazawa est toujours aussi agréable mais je ne comprends pas bien le projet. On a l'impression que deux séries différentes ont été mélangées ; un crime drama violent pour plaire au public américain de Netflix, et un truc urban fantasy avec des superpouvoirs pour plaire aux japonais. C'est comme si on ramenait Benedict Cumberbatch pour enquêter dans l'univers de Bleach, ça n'a aucun sens.

Je vais continuer parce que je suis fan du travail de Production IG mais je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus low-key et réaliste.

8
Séries TV - OAV - Films / Darling in the FranXX
« le: 15 janvier 2018, 20:57:25 »


Support : série télé
Format : 22 épisodes
Parenté : série orginale
Date de première diffusion : 13 janvier 2018

Studio d'animation : Trigger / A-1 Pictures
Réalisateur : Atsushi Nishiguro (Idolm@ster)
Scénariste : Hayashi Naotaka (Steins;Gate, Robotics;notes, Plastic Memories)
Character design : Masayoshi Tanaka (AnoHana, Your Name)
Mecha deisgn : Shigeto Koyama (Star Driver)
Musique : Asami Tachibana (Haikyuu)

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Commentaire : un premier épisode particulièrement impressionnant au niveau des visuels et de la production, la direction artistique pâle est très réussie tout comme l'animation ; la présence de méchas animés à la main place cet épisode dans le top de la saison toutes catégories confondues.

Néanmoins je me suis trouvé être totalement réfractaire au deisgn du robot principal (je précise que je n'ai pas vu Star Driver), je suis pourtant assez fan des mechas type squelettique - genre IBO - mais ici on dirait plus un Stand ou un Persona de Soejima qu'un robot géant. De même le chara-design fait très pièces rapportées.

Niveau scénario je ne crois pas avoir déjà vu un tel niveau de plagiat, au point que certains plans sont carrément repris tels quels de Evangelion, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit, du début à la fin. Après avoir plagié Code Geass (Guilty Crown), Gundam (Aldnoah Zero) Shingeki no Kyojin (Kabaneri) et Fate (Re:Creators), Aniplex continue ainsi son entreprise de pillage du patrimoine de la japanime avec comme allié Trigger qui est définitivement passé du côté obscur en livrant clés en main l'héritage de Gainax aux producteurs de Sony Music.

Cela dit on ne peut pas nier le potentiel divertissant de la série, certes les dialogues sont nazes et Zero Two est un Asuka au rabais mais l'Eva-like est une recette qui fonctionne, pourquoi à votre avis on continue à voir depuis vingt ans. Même si la série se met en pilotage automatique pour le reste de ses deux cours ce sera déjà forcément mieux que la plupart de ce qui diffusé, surtout si la production value se maintient au même niveau (très peu probable, mais on sait jamais).

Connaissant Aniplex et leurs méthodes je ne doute pas que divers twists viendront pimenter les épisodes suivants pour que la série fasse parler sur Twitter, parce que c'est ça leur objectif. Genre vous avez vu tous les autres duos garçons-filles ? Ça sent les morts dramatiques tout ça.

9
Séries TV - OAV - Films / Inuyashiki Last Hero (TV)
« le: 12 octobre 2017, 16:03:30 »

Support : série télé
Format : 11 épisodes (Noitamina)
Parenté : adaptation d'un manga
Date de première diffusion : 12 octobre 2017
Streaming : Amazon Prime

Studio d'animation : MAPPA (Kakegurui, Shingeki no Bahamut, Yuri on Ice)
Réalisateur en chef : Keiichi Satô (Shingeki no Bahamut, Tiger & Bunny)
Réalisateur : Shuhei Yabuta
Auteur original : Hiroya Oku (Gantz)
Character design : Naoyuki Onda (Shingeki no Bahamut)
Musique : Yoshihiro Ike (Shingeki no Bahamut)

Casting vocal : Fumiyo Kohinata (Ichirō Inuyashiki), Kanata Hongō (Naoyuki Andō), Nijirō Murakami (Hiro Shishigami), Sumire Morohoshi (Shion Watanabe), Sumire Uesaka (Mari Inuyashiki)

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Commentaire : Très convaincu par ce premier épisode. C'est ce genre de concept complètement surréaliste que j'aime voir en anime, cette juxtaposition d'un naturalisme cynique avec la vie de ce vieil homme en fin de parcours, avec la SF high-concept débile des extraterrestres qui débarquent littéralement de nulle part pour transformer le vioque en demi-dieu robotique. Je suis simplement intrigué de savoir où on va aller.

Niveau technique on est forcément déçu par la 3D, d'autant qu'elle est parfois utilisée sans justification, ou alors de manière criarde comme cette explosion dégueulasse au milieu de l'épisode. Cela dit avec le planning chargé de MAPPA qui sauve chaque saison d'anime de la noyade depuis deux ou trois ans on peut comprendre le recours à certains raccourcis.

Sinon ça doit le deuxième ou troisième opening que je vois qui copie True Detective, ça va finir par se voir.

10

Support : série télé
Format : 12 épisodes (?)
Parenté : adaptation d'un manga
Date de première diffusion : 09 octobre 2016

Studio d'animation : Shaft (Nisekoi, Sayonara Zetsubo Sensei, Arakawa Under the Bridge)
Réalisateur : Akiyuki Shinbo (Bakemonogatari, Madoka Magica)
Auteur original : Chika Umino (Honey and Clover)
Character design : Nobuhiro Sugiyama (ef-a tale of memories)
Musique : Yukari Hashimoto (Mawaru Penguindrum, Osomatsu-san, Toradora)

Casting vocal : Kengo Kawanishi (Rei Kiriyama), Kana Hanazawa (Hinata Kawamoto), Ai Kayano (Akari Kawamoto)

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Commentaire : Double attente pour cette série, de la part des fans du manga best-seller et multi-récompensé de l'auteur de Honey and Clover, et de la part des fans de Shinbo qui attendaient (ou pas) son retour au poste de réalisateur. Bon, il semble qu'en réalité l'implication de Shinbo ne soit pas beaucoup plus élevée ici qu'elle ne l'a été sur les vingt autres séries précédentes où il s'est contenté de mettre son nom au générique avant de filer fumer sa cigarette, mais bon.

L'influence de Shinbo est néanmoins très présente dans cet anime avec les gimmick visuels agressifs et le storyboarding aléatoire qu'on lui connait. Le récit met en place la personnalité (ou plutôt l'absence de personnalité) du protagoniste qui sembe étranger au monde qui l'entoure, et qui cache quelque chose de semble-t-il très noir au fond de lui. On en saura pas beaucoup plus dans cet épisode, mais la réputation du manga laisse espérer quelque chose d'intéressant dans ce registre slice-of-drama ultra essoré.


Parmi les références inutiles, on remarquera qu'à la fin de l'épsiode Hinata offre à Rei une confiserie "Mikazuki", ce qui est sans doute une blague sur le fait que le seiyuu de Rei, Kengo Kawanishi, interprète le rôle de Mikazuki dans une certaine série actuellement diffusée.

11
Séries TV - OAV - Films / Yuri!!! on Ice
« le: 05 octobre 2016, 23:45:46 »

Support : série télé
Format : 12 épisodes (?)
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 05 octobre 2016

Studio d'animation : MAPPA (Shingeki no Bahamut, Zankyo no Terror, Punchline)
Réalisatrice/Scénariste : Sayo Yamamoto (Lupin III Mine Fujiko to iu Onna, Michiko to Hatchin)
Character design : Mitsuro Kubo
Musique : Taro Umebayashi (Space Dandy)
Chorégraphie : Kenji Miyamoto (ancien champion du Japon de patinage artistique)

Casting vocal : Toshiyuki Toyonaga (Yūri Katsuki), Kouki Uchiyama (Yuri Prisezki), Junichi Suwabe (Victor Nikifolov)

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Commentaire : Grosse attente pour cette série de Sayo Yamamoto, une des rares réalisatrices japonaise à être parvenue à se faire un nom grâce à de nombreuses collaborations de qualité et quelques réalisations de très haut niveau. Parmis ces collaborations, il y a eu notamment le court-métrage Endless Night de l'Animator Expo, qui a sans doute donné l'idée à MAPPA de la contacter pour réaliser une série basée sur le patinage artistique.

La première surprise concernant cet épisode c'est le ton choisi, qui est plus comique et gagesque que ce que les trailers avaient laissé croire. Cela dit les gags en eux-mêmes ont une base intéressante, puisqu'ils puisent dans la construction des personnages et de l'univers plutôt que sur des clichés. Les personnages, tous adultes, sont dépeins comme des jeunes gens avec des responsabilités, notamment le protagoniste qui débute la série dans une impasse aussi bien personnelle que professionnelle.

La direction artistique et l'animation sont évidemment excellents et les séquences de patinage rendent très bien la beauté et la grâce que la discipline est censée évoquer. Je m'attendais peut-être à un peu plus de précision/de style dans le design, mais ça viendra peut-être.


Quant à la patte féminine de Yamamoto, elle est- déjà présente avec les personnages féminins qui, malgré le genre de la série, arrivent à exister et à être variés : la prof célibataire coincée dans une ville mourante, la grande sœur un peu punk, la jeune mère de famille. C'est tout l'intérêt d'avoir une réalisatrice femme pour faire ressortir des profils de personnages assez peu vus ailleurs.

En tout cas je suis convaincu, c'est le genre de série sportives que j'apprécie à la manière d'un Ping-Pong, c'est-à-dire que le sport est là comme tremplin pour raconter des parcours personnels plutôt que des situations.

12
Séries TV - OAV - Films / 91 Days
« le: 08 juillet 2016, 23:03:28 »


Support : série télé
Format : 13 épisodes (?)
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 08 juillet 2016

Studio d'animation : Shuka (Durarara)
Réalisateur : Hiro Kaburaki (Kimi no Todoke, Tonari no Seki-kun)
Scénariste : Taku Kishimoto (Erased, Joker Game)
Musique : Shogo Kaida


Commentaire : je ne sais pas trop si j'ai vraiment aimé ou pas. On sent une réelle ambition dans le projet, avec une cinématographie travaillée, une direction artistique sobre et un ton plutôt sérieux. L'animation des personnages est relativement détaillée, même si le chara-design simpliste n'est pas vraiment de mon goût.

L'histoire se déroule durant la Prohibition (1920-1930 aux USA) et raconte le parcours d'un jeune homme qui cherche à se venger de la mafia qui a assassiné sa famille. Il prend un alias et se retroyve rapidement confronté au fils du parrain, qui évidemment ignore sa véritable identité.

C'est fondamentalement pas très innovant mais si le Japon arrive a traiter sérieusement une histoire de ce type alors ce serait une grande première. A suivre donc.

NB : je suppose que vous verrez partout sur le net des comparaisons avec Joker Game, ne serait-ce que parce que les deux séries ont le même scénariste. La vérité c'est que ce 91 Days me fait plus penser à une sorte de Gangsta ou de Baccano dont on aurait retiré les éléments surnaturels pour les remplacer par des cours de chimie improvisés.

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Séries TV - OAV - Films / Active Raid
« le: 13 janvier 2016, 03:34:32 »

Support : série TV
Format : 24 épisodes (split-cour)
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 07 janvier 2016

Studio d'animation : Production IMS (Shinmai Mao no Testament)
Supevision : Gôrô Taniguchi (Code Geass, Scryed, Infinte Ryvius...)
Réalisateur : Noriyaki Akitaya (Bakuman)
Scénariste : Naruhisa Arakawa (Kamen Rider Kuuga, Gokaiger, Akibaranger)
Chara-design original : Shun Saeki (illustrateur du manga Food Wars/Shokugeki no Soma)
Musique : Kotaro Nakagawa (Code Geass, Argevollen, Prison School, Rakudai Kishi no Cavalry...)


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Commentaire : la seule série de la saison d'hiver où j'avais placé a priori un semblant d'attente. Tant pis pour moi.

J'étais tenté par l'idée d'un anime de SF-sentai avec un scénariste reconnu comme un spécialiste du genre et Taniguchi à la supervision. Le problème c'est que je m'attendais à un truc super sérieux et hard-boiled, qui ferait passer l'aspect intrinsèquement kitsch du sentai ; or Active Raid semble vouloir s'orienter vers la comédie, ce qui rajoute du ridicule par-dessus la ringardise.

La mise en scène de ce premier épisode est un bordel sans nom, avec un scénario qui semble improvisé au fur et à mesure et des situations qui règlent avec des asspulls réguliers et une bonne grosse dose de Ta Gueule C'est Magique. le contexte est inexistant, la bande-son de Nakagawa ressemble au générique de Miss France sans Jean-Pierre Foucault, les CG ne ressemblent à rien et l'OP est un plus médiocres que j'aie vu ces dernières années. Reste le chara-design de Shun Saeki dont on se doute qu'il donnera des doujins sympas.

Entre ça, Garo et Samurai Flamenco, je commence à comprendre pourquoi le sentai ne fonctionne pas en animation. C'est juste trop ringard, à moins de traiter le truc avec un ton méga sérieux façon Karas ça n'a aucune chance d'accrocher le public.

La série fera 24 épisodes avec la seconde moitié en juillet - si tant est que ça intéresse encore quelqu'un d'ici là.

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Support : série TV
Format : 26 épisodes
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 30 août 2015 (Italie), 10 octobre 2015 (Japon)

Studio d'animation : Telecom Animation
Réalisateur-en-chef : Kazuhide Tomonaga (franchise Lupin III)
Réalisateur : Yuichiro Yano (Moshayimon)
Scénariste : Yuuya Takahashi (Tiger & Bunny)
Musique : Yuji Ohno (franchise Lupin III)

Casting Vocal : Kanichi Kurita (Lupin The Third), Kiyoshi Kobayashi (Daisuke Jigen),
Daisuke Namikawa (Goemon Ishikawa), Miyuki Sawashiro (Fujiko Mine), Kouichi Yamadera (Inspector Zenigata)



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Commentaire : comment pouvait-il en être autrement ? C'est excellent.

L'écriture est assez classique pour du Lupin III, avec une volonté claire de renouer avec l'esprit burlesque des séries des années 70-80 par rapport au ton plus hard-boiled des derniers spin-offs de TMS. Au-delà de ça, la réalisation est quasi-parfaite. Design superbe, direction artistique stupéfiante, animation de niveau OAV... Je me demande d'où un studio de seconde main comme Telecom a trouvé les ressources et surtout le savoir-faire pour sortir un truc pareil. S'ils tiennent la cadence, on risque de passer très près du chef-d'oeuvre.

Et ce générique 8) Opening de l'année, c'est déjà décidé.

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Support : série TV
Format : 25 épisodes
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 04 octobre 2015

Studio d'animation : Sunrise (franchse Gundam)
Réalisateur : Tatsuyuki Nagai (AnoHana, Idolm@ster Xenoglossia, My-Hime, Railgun)
Scénariste : Mari Okada (AnoHana, Nagi no Asakura, M3 the Dark Metal)
Direction de l'animation : Masami Obari (Bubblegum Crisis, Super Robot Wars OG, Gravion)
Musique : Masaru Yokoyama (Shigatsu wa kimi no uso, Queens Blade, Rampo Kitan)

Casting vocal : Kengo Kawanishi (Mikazuki Augus), Yoshimasa Hosoya (Orga Itsuka), Yuka Terasaki (Kudelia Aina Bernstein)


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Commentaire : miam miam les personnages qui passent la moitié de l'épisode torse-poil.

Premier épisode assez banal dans le contenu, le setting semble très classique et les rapports entre les différents groupes de personnages relèvent de la caricature la plus outrancière mais on en attend pas beaucoup plus de Sunrise.
L'exécution est plus laborieuse, vingt minutes d'exposition par dialogues incessants, on ressort de l'épisode lessivé et migraineux. Mais on signe pour la semaine prochaine.

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