Auteur Sujet: Surproduction/saturation du marché ?  (Lu 3694 fois)

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escafleiko

Surproduction/saturation du marché ?
« le: 18 novembre 2012, 03:23:24 »
J’ai voulut faire un état des lieux sur un peu plus de trente de diffusion de mangas et d’animés en France.  Voici un sommaire (écris à la va-vite. C’est surtout les points principaux de l’article :))

1)   Le marché au milieu des années 90
2)   Sommes-nous en crise ?
3)   Comment suivre toutes ces séries ?

Quand j'ai débuté en 1997, les mangas et les animés (au départ avec quelques VHS), il était rare de trouver le rayon manga dans une libraire. S'il existait, ce n'était que sur une petite étagère dans un coin de la libraire et je devais, en général, commander les séries que je voulais suivre. Dans les grandes surfaces (fnac, virgin), elle était un peu plus fournie. Je ne parle même pas du rayon animé quasi inexistant.
Le nombre d'éditeurs étaient peu présents sur le marché. Des précurseurs : Glénat, J'ai lu (aujourd'hui disparue et qui proposait des adaptations très libres des œuvres et une belle numérotation des bulles au cas où on se perdrait) et Pika (selon mes souvenirs ; l'éditeur n'était qu'un détail pour moi).
Dans le cadre des animés il y avait Kazé, Dybex, Déclic Image et  et AB Vidéo (et d'autres...)


Le marché était à prendre et peu croyait au succès de ce genre de production. Certains parents s'offusquaient de la violence et de la débauche de sexe que l'on trouvait dans les productions de l'époque. Il arrivait souvent que l’on se retrouve avec plusieurs minutes de scènes coupées et des dialogues modifiés rendant certaines scènes incohérentes voire même transformant certains personnages en attardé mental (Nicky Larson par exemple). Il y a même eu des comédiens qui ont fait grève et qui ont demandé d'écrire eux-mêmes les dialogues. C'était pour Hokuto no Ken/Ken le survivant. Imaginez-vous ce genre d'anecdotes pour Naruto. Et le pire... C'est que cela a été accepté par l'éditeur !
Il faut dire qu'à l'époque, fin des années 80, les chaines TV n'étaient pas très regardantes sur la production et le public visé. Ils achetaient aux kilos les séries. Normal, elles ne coûtaient pas chers à l’époque. Que ce soit pour les enfants ou pour les adolescents arrivant à l'âge adulte, c'est du pareil au même.
D'un côté vous aviez la cinq qui s'était spécialisée dans les dessins animés (à l'époque on parlait de dessin animé et non d'animé) tiré de romans (Les quatre filles du Docteur March, Princesse Sarahet de sports Olive et Tom) ; de l'autre TF1 avec le Club Dorothée qui proposait de titres plus "violents" avec Les chevaliers du Zodiaque, Ken,  Nicky Larson, Sailor Moon, Ranma 1/2 et Dragon Ball saga). Je regardais Le club Dorothée plutôt que la cinq. A côté de ces mastodontes Antenne 2 avec Télévisator 2 avait réussit le tour de force de combiner Jeux vidéos et dessin animés japonais. On a même eu droit à Albator 84 Avec le générique français de Albator 78

Revenons un peu à la fin des années 90, la première chaine dédiée quasiment aux dessins animés japonais Fox Kids (à vérifier) qui s'est fait e racheter par Disney et est devenue Jetix puis Disney XD avec une diminution progressive de la production japonaise jusqu'à avoir seulement deux séries diffusées, et encore, aujourd'hui: Pokémon et Inazuma eleven. C'est en 1998 que les pokémons débarquèrent et c'était sur cette chaîne ainsi que sur TF1. Peu après, la chaîne Manga fût créée. Elle était payante et uniquement disponible sur TPS. Game One diffusée des animés aussi bien en VF qu'en VO avec un taux de renouvellement des séries très importants comparé à aujourd’hui où on mange du Naruto depuis plus de cinq ans non stop. La chaîne participa, avec l'aide de Alex Pilot, au doublage de l'épisode qui avait été supprimé à l'époque de Nadia ou le secret de l'eau bleue. Il s'agissait d'un épisode comédie musicale. Ils avaient en plus réussit le tour de force de le doubler avec les comédiens de la série tout en gardant les musiques japonaises.

Ce fût au début des années 2000, une période où on disait que le monde allait s'écrouler (c’est pas nouveau ce genre de prophéties), que le boom de la culture japonaise se lança. On vit apparaître de nombreux éditeurs, d'autres disparurent tandis que d'autres continuèrent à prospérer.
Il y a quelques années, j'avais entendu que le marché japonais était en crise due à une "saturation" (j'ai oublié le terme exact) et que pour nous, en France, seulement 1/3 de la production avait vu le jour. Il faut signaler que nous sommes le premier pays consommateur de mangas et d'animés hors Japon (Pas étonnant que les auteurs, producteurs, groupes, chanteurs font le déplacement pour promouvoir leur œuvre en France. Même s’ils sont payés pour cela par les organisateurs).

Est-ce que nous sommes, nous aussi, en crise à l'heure où j'écris ces lignes tard dans la nuit ? Mes observations semblent m'indiquer que oui et pourtant. Après je ne suis pas allé vérifier les statistiques. Je n'ai pas fais de recherches poussées. Je peux me tromper...
Lorsque je rentre dans les librairies et les grandes surfaces, là où au début des années 2000 il y avait des rayons de mangas et d'animés mis en avant à l'entrée des magasins, aujourd'hui elle est plus petite et de nouveau mis à l'écart dans une partie un peu plus fournie que dans le milieu des années 90. D'un autre côté Internet a su ravir de nombreuses places sur le marché et à transformé nos librairies, grandes surfaces et bouquinistes en des "top shows". On va faire un tour pour voir ce qui pourrait nous intéresser pour nous aider dans la vie quotidienne puis on va sur Internet pour trouver moins cher.

Je conclurai en vous demandant :
Comment puis-je suivre toutes ces séries ? Certaines continuent à être éditées depuis une décennie déjà ; D'autres ne le sont plus ; d'autres ne font qu’une brève apparition ; de nombreuses nouveautés apparaissent sur le marché chaque mois. Financièrement, il faut suivre et puis il faut les lire aussi.
Que ce soit donc pour les éditeurs qui doivent se faire un trou dans la dur loi de la concurrence ou pour les consommateurs qui ne savent plus où donner de la tête et qui peuvent facilement avoir un trou dans leur portefeuille (j'aime bien cette image :)), ce n'est pas facile. Des animés  n'ont eu droit qu'à une saison car, probablement, les ventes n'étaient pas au rendez-vous.
On au aussi vu des auteurs, inspirés par la production japonaise, proposant des œuvres au style manga que l'on a appelé : Global Manga. Certains ont cherché à s'inspirer du format japonais, tandis que d'autres ont préféré s'inspirer du format de la BD traditionnelle franco-belge. Je trouve cela intéressant de voir comment le marché évolue en s'inspirant et s'appropriant des styles. Même pour les auteurs, se faire une place au soleil n'est pas facile et vire, en France, uniquement due la BD est difficile. C'est pour cela que les auteurs (et pas que dans la BD) ont aussi un métier à côté.

Down

Re : Surproduction/saturation du marché ?
« Réponse #1 le: 18 novembre 2012, 03:40:22 »
Je ne suis pas sûr de voir où tu voulais en venir, mais en gros tu te demande si on aurait pas en France le même phénomène de saturation qu'il y'a eu au Japon? Ou tu parles plutôt d'un phénomène de récession à cause de la concurrence d'internet?

Déjà il faut voir qu'en France ce qui est très populaire depuis quelques années, c'est le manga. Or le milieu qui a été durement touché par la saturation c'est plutôt l'animation.

Afloplouf

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Re : Surproduction/saturation du marché ?
« Réponse #2 le: 18 novembre 2012, 09:23:24 »
Manga :

La saturation est réelle. Les ventes sont toujours énormes mais elle n'ont augmentent plus comme il y a quelques années, il suffit de regarder les bilans de l'ACBD pour s'en rendre compte. De plus ce sont quelques titres qui concentrent le gros des ventres : Naruto et les autres shonens en tête, les titres de Urasawa, etc. Cette conjugaison des deux phénomène n'aide pas vraiment les éditeurs qui craignent de voir la fin de leurs séries phares. C'est pourquoi ils lancent souvent de nouvelles séries quitte à les abandonner très vite. Les premiers tomes se vendent toujours bien mais les ventes peuvent s'écrouler vite. D'ailleurs ils sont pas loin de tuer le petit, ce rythme de sortie effrénée assurent un gros roulement des rayons qui masque la visibilité des nouvelles séries. Certains nouveaux éditeurs arrivent à s'en sortir en se spécialisant, par exemple dans le shojo.

Anime :

Le marché n'a jamais vraiment décollé. Le cas du simulcast montre une certaine vigueur mais pour combien de temps ? Combien de temps en effet avant que les japonais se rendent compte qu'ils ont tout intérêt à assurer eux-mêmes la diffusion mondiale. Bon, on me rétorquera que c'est presque ce qu'ils font avec Kazé mais il y a encore des économies d'échelle à réaliser. Et puis dans leur grille de prix un peu délirante, il n'aident pas vraiment le démat' à prendre de l'ampleur dans les habitudes de consommation.

Jevanni

Re : Surproduction/saturation du marché ?
« Réponse #3 le: 18 novembre 2012, 10:47:42 »
Je rejoins Aflo sur le coup, le marché du manga en plus de subir la crise qui attaque pratiquement tous les secteurs de distribution, prend un plaisir non caché assez masochiste de vouloir publier un floppé de mangas à l'intérêt plus que douteux. Le problème, c'est que l'on constate encore l'émergence de nouveaux éditeurs, ce qui est dû au fait qu'au sein même de la crise il y a eu des percées, par exemple avec le phénomène yaoï en 2005. Du coup chacun pense attaquer un filon unique, ou tenter de se donner une image propre, seul moyen de survivre face aux gros éditeurs. La saturation du manga, ça fait longtemps qu'elle existe ou du moins on la sentait venir à l'époque, on nous offre une diversité qui n'a même pas vraiment lieu d'être.

Concernant l'animation je dirais que le problème majeur c'est que la distribution d'animation est une bouée au sein d'un océan dénommé fansub, alors que dans l'idéal ça devrait être le contraire. Et je ne suis pas sûr que le simulcast, même direct depuis le Japon changera énormément la donne.

beragon

Re : Surproduction/saturation du marché ?
« Réponse #4 le: 18 novembre 2012, 11:59:00 »
1/
Quand j'ai débuté en 1997, les mangas et les animés (au départ avec quelques VHS), il était rare de trouver le rayon manga dans une libraire. S'il existait, ce n'était que sur une petite étagère dans un coin de la libraire et je devais, en général, commander les séries que je voulais suivre. Dans les grandes surfaces (fnac, virgin), elle était un peu plus fournie. Je ne parle même pas du rayon animé quasi inexistant.
Le nombre d'éditeurs étaient peu présents sur le marché. Des précurseurs : Glénat, J'ai lu (aujourd'hui disparue et qui proposait des adaptations très libres des œuvres et une belle numérotation des bulles au cas où on se perdrait) et Pika (selon mes souvenirs ; l'éditeur n'était qu'un détail pour moi).
Dans le cadre des animés il y avait Kazé, Dybex, Déclic Image et  et AB Vidéo (et d'autres...)


Le marché était à prendre et peu croyait au succès de ce genre de production. Certains parents s'offusquaient de la violence et de la débauche de sexe que l'on trouvait dans les productions de l'époque. Il arrivait souvent que l’on se retrouve avec plusieurs minutes de scènes coupées et des dialogues modifiés rendant certaines scènes incohérentes voire même transformant certains personnages en attardé mental (Nicky Larson par exemple). Il y a même eu des comédiens qui ont fait grève et qui ont demandé d'écrire eux-mêmes les dialogues. C'était pour Hokuto no Ken/Ken le survivant. Imaginez-vous ce genre d'anecdotes pour Naruto. Et le pire... C'est que cela a été accepté par l'éditeur !
Il faut dire qu'à l'époque, fin des années 80, les chaines TV n'étaient pas très regardantes sur la production et le public visé. Ils achetaient aux kilos les séries. Normal, elles ne coûtaient pas chers à l’époque. Que ce soit pour les enfants ou pour les adolescents arrivant à l'âge adulte, c'est du pareil au même.

Je vais plutôt reprendre cette partie, ^pas mal de paraphrase mais j'apporte quelques points:

Il y a eu dans la transition année 80-90,  deux choses, une multiplication des chaines audiovisuelle au delà de ce qui était contrôlé normalement par l'ORTF et afin de conquérir l'audimat, l'apparition de créneau audiovisuel supplémentaires exclusivement réservés aux enfants.

Disney était déjà bien implanté dans les pavillons avec les soirées du samedi soir mais on va dire que la production d'oeuvre animée pour le petit écran avait largement chuté (Hanna Barbara ne produisait quasiment plus rien, Disney n'avait pas ou peu de production dédié aux chaines). Les Schtroumpfs et les séries Mattels (GI Joe, Transformer, Musclor) sont les deux seules exceptions notables.

De ce slot initial; il y a eu deux oeuvres qui ont eu beaucoup de succès Albator et Goldorak (les versions 78 et années 80, le premier était vraiment  bas de gamme sur la production mais avec un scénario, le deuxième, bref). Voyant que les productions japonaises étaient peu chers comparées aux restes  du marché, il y a eu une volonté de remplir les grilles avec des diffuseurs qui achetaient sans réellement  examiner leurs achats. Ce qui a fait que pour de multiples raisons; des œuvres originellement  adressées à un publique adulte furent achetées pour un créneaux enfants.

C'est TF1 qui détient la palme pour les oeuvres à contreverses. La défunte 5  avait effectivement un pool plutôt dramatique de série tandis que la Fr3 et la 2 diffusaient du disney ou des oeuvres  coproduite avec le japon (Ulysse; les cités d'Or).

Le débordement fut sur le gore en premier  avec ce qui attira les foudres des associations de parents  Les chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball et ensuite la série Hokuto No Ken. Les acteurs  qui doublaient à la chaine les séries s'offusquèrent de la version  non censurée. La structure et l'organisation de leur travails firent qu'ils étaient loin de pouvoir comprendre quoique ce soit.  Effectivement  ils exigèrent de pouvoir adapter les dialogues à leurs sauces pour continuer. La série Nicky Larson qui arriva sur la fin fut aussi allégrement adaptée par les doubleurs pour la diffusion à une tranche d'age inférieure. Enfin on met en avant le contenu des animes mais si vous regardez certains des vieux sketchs de l'équipe du club do ils ne se privaient pas d'introduire des reparties ou des grilles de lectures annexes dans leurs productions.

Entre ces affaires, les progressions des audimats et les stratégies de chaines, les oeuvres japonaises ont perdue leurs prédominances sur les chaines hertziennes publiques (avec un étonnant retour des oeuvres DC (moults Batman) et Disney sur la 3 en parallèle). Un des collatérale fut que des budgets furent alloués (forcé par les directives du CSA) pour de la création française et on a fini  avec les super série AB, ce au détriment des oeuvres japonaises.

En conclusions, il y a eu une génération d'enfants qui furent abreuvés d'oeuvres japonaises et y prirent gout en France. Arrivé à leur fin d'adolescence ou âge de jeune adulte, il n'y avait plus rien ou peu de produits.  Parallèlement, les diffusions d'animes ont largement progressé au niveau mondiale  alors que cela déclinait en France (Prenez les références de certaines séries US mi 90 comme Malcom. En zone Asie du Sud est pas mal d'anime était diffusé sur les réseaux publiques aussi).

En revanche; si il y a une chose qui était bien implanté dans notre culture c'était la BD (merci la générations Pilote, Gotlib) et nos amis italiens qui avaient aussi passablement inondé l'europe de Comics et de strip Disney (dont une bonne moitié dessinée en europe sous licence disney). En Angleterre par exemple, la BD  était restée underground ou très enfantine. Tentez de trouver quoique ce soit d'équivalent à la FNAC niveau BD en UK. Les rayons mangas et Comics sont très récents (moins de 5 ans).

Dans les années 90, le marché des mastodontes franco belge étaient attaqués par des maisons assez jeunes (Zenda, Delcourt, les éditions Soleil (quoiqu'eux c'est plus tardifs))... Il y a eu une explosion des titres et des lignes éditoriales avant même le phénomène manga.... On va dire que de l'argent était venu dans ce secteur et qu'il a commencé à faire des petits et donc c'est apparu bankables pour les financiers (je ne dis pas que toutes les éditions font du pognons).. En parallèle les distributeurs étaient aussi lassés des pratiques des éditions Dupuis et consort qui pour permettre la vente de certains titres phares obligeaient aussi à prendre les autres titres du catalogues.

Ca allait ouvrir le chemin aux mangas vu la familiarisation  de la population cible à ce type de titre et son état de manque...  Les premisces se firent sentir avec la genèse du fan sub (sur des ordinateurs pre PC d'ailleurs, Atari ou Amiga je ne me souviens plus) avec une scène underground qui importa, doubla et distribua par VHS (par trop légalement d'ailleurs) des vidéos d'anime comme Chronicles of Lodoss War

D'un certains coté, la France aurait pu faire  comprendre aux japonais qu'ils pouvaient vendre  en dehors de l'archipel nippons et ce dès les années 90... le message ne fut compris que très tardivement avec le phénomène du fan sub qui maintenant limite forcement les perspectives pour les japonais. Sur un point cependant, détrompez vous, les visites des professionnels japonais ne sont pas uniquement centrées sur l'europe mais sont déjà plus globales. Pour exemple, les grosses conventions américaines ou même en asie (j'ai vu des annonces de tournées pour Singapore, Malaise et Indonésie) affichent pas mal d'auteurs et de producteurs /doubleurs dans leurs affiches.







« Modifié: 18 novembre 2012, 13:56:30 par beragon »
Quand même, tout ca tout ca. Dieu (et Diyo) comprendra.
--Pour une experience roleplay viendez sur http://fanelya.fr

escafleiko

Re : Surproduction/saturation du marché ?
« Réponse #5 le: 18 novembre 2012, 15:28:39 »
   Comment procédez-vous pour vos achats ?

A Down :
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Je ne suis pas sûr de voir où tu voulais en venir, mais en gros tu te demande si on aurait pas en France le même phénomène de saturation qu'il y'a eu au Japon? Ou tu parles plutôt d'un phénomène de récession à cause de la concurrence d'internet?

En effet, c'est le but premier de mon message. Normalement, je voulais juste lancer le sujet sur ce thème puis d'une chose à l'autre, j'ai écris un rapide constat que j'aurai dû mieux organsier pour une meilleure visibilité. Ce que Afloploof, Jovanni et Beragorn ont fait.

   Les fansubs, pirates et autres dénominations ont toujours exister (magnétoscope, logiciel de copie de CD…). Internet à juste augmenter le phénomène grâce à son système de distribution (logiciel pear to pear… ).
   Le simulcast est un bon système pour contrer ce phénomène. Cependant cela ne touche que quelques animés laissant toujours un « océan » aux fansubs. De plus, est-ce que cela va relancer les ventes des DVDs ? JE Je ne le pense pas car, tout comme pour une diffusion TV, certaines séries qui semblent marcher lors de leur lancement sur les chaines ne remportent pas toujours un succès en vidéo. On se retrouve donc avec un début de série (intégral saison 1).

   Est-ce que les journaux spécialisés et autres sites communautaires permettent de bien aiguiller les lecteurs et téléspectateur ?  Les grosses licences sont souvent traités plusieurs fois afin de créer un engouement tandis que les autres ont droit à un article de lancement ou alors que quelques lignes de présentations au milieu de plusieurs séries.  Sans compter qu’une fosi que la série a atteint plusieurs tomes, rare sont les magasines à y revenir dessus (cela arrive heureusementmais pas pour toutes car les pages sont limitées).
Poru les sites communautaires, c’est un phénomène un peu équivalant. Les licences les plus connus ont droit à une tripotée d’articles tandis que d’autres n’en ont que quelques unes, une voire pas du tout malgré leurs qualités.

Soren

Re : Surproduction/saturation du marché ?
« Réponse #6 le: 18 novembre 2012, 21:28:28 »
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Les fansubs, pirates et autres dénominations ont toujours exister (magnétoscope, logiciel de copie de CD…). Internet à juste augmenter le phénomène grâce à son système de distribution (logiciel pear to pear… ).

Ça a aussi énormément facilité le fansub lui-même. Aujourd'hui c'est à la portée du premier péquin venu(c'est pour ça que ça me fait toujours rire de voir des fansubbers se donner de l'importance) mais du temps des VHS et compagnie c'était pas évident de se procurer le matos nécessaire.