Auteur Sujet: Sakuga : le pouvoir de l'animation  (Lu 63992 fois)

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Châtaigne

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #120 le: 19 avril 2021, 12:02:56 »
Après une rapide petite recherche, j'ai retrouvé la séquence sur Sakugabooru.

Ce n'est de toute manière aucun nom parmi ceux que tu as cité: leur rôle est à chaque fois différent (sauf pour Kou Yoshinari, mais je connais son style et c'est sûr que c'est pas lui :P). Quand on parle de l'animateur d'une séquence, c'est de l'animateur-clé que l'on parle, celui qui est indiqué sur Sakugabooru. :)

J'en profite au passage pour éclaircir un peu le rôle de chaque personne que tu as citée, ça pourra toujours éclairer d'autres personnes:

- Le réalisateur décide de la direction générale que prend la série, travaille avec les producteurs et responsables de planning pour trouver les personnes adaptées, gère surtout la coordination entre tout le monde

- Le directeur de l'animation est chargé de corriger les dessins pour qu'ils soient tous uniformes (histoire qu'un personne change pas de tête à chaque scène), il est aussi chargé d'accompagner les animateurs en leur faisant des retours, voire en formant les plus jeunes

- Le directeur de l'animation en chef a le même travail que le directeur de l'animation, il est juste un niveau hiérarchique au-dessus

- L'animateur-clé (ou simplement animateur) dessine les images les plus importantes d'un plan précis: c'est lui qui nous intéresse sur ce sujet, il y a généralement plus d'une dizaine d'animateurs-clé à chaque épisode et ils sont souvent différents d'un épisode à l'autre

- L'intervalliste est un animateur secondaire, une petite main qui complète le travail de l'animateur-clé

- Le storyboarder décide en accord avec le responsable du script, de la composition de la série, et des différents réalisateurs du déroulement d'un épisode et il dessine, plan après plan, une image grossière de ce que l'épisode final devra montrer

En l'occurrence du coup, l'animateur de la séquence (présumé, parce qu'il n'y a pas eu de confirmation officielle) est Shingo Abe. ;)

Afloplouf

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Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #121 le: 19 avril 2021, 14:37:13 »
Et pour simplifier les choses, ça c'est les grandes lignes. Alors il y a ceux qui ont plusieurs casquettes mais aussi derrière les rôles il y a des gens. Parfois les réalisateurs supervisent les storyboards tandis que d'autres ne mettent absolument pas les mains dans le cambouis et gèrent juste la production.

A l'inverse, le rôle d'intervalliste est parfois très subalterne mais parfois assez libre (en revanche c'est toujours très mal payé et mal crédité) et les vrais zinzins des sakugas aiment les repérer car les meilleurs d'entre eux finissent animateur-clé et ainsi de suite. Souvent ce travail d’investigation se fait à rebours, ce qui est plus facile. Et c'est encore plus compliqué avec la mondialisation et la sous-traitance à d'autres pays en Asie (par exemple la Chine) qui autrefois se faisait en bloc ("on vous confie entièrement ou presque tel épisode") mais avec la numérisation et internet la supervision japonaise est beaucoup plus détaillée à chaque étape. Ce qui fait dire aussi à certains que les têtes d'affiche de demain ne peuvent plus exister ou seront étrangères car les petites mains ne sont plus japonaises.

Châtaigne

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #122 le: 19 avril 2021, 14:48:21 »
En effet, très souvent les choses sont un peu moins simples. :P

Pour les intervallistes, ça reste très difficile de travailler dessus car y'a quasiment pas de confirmation officielle. Il faut généralement que les intervallistes deviennent "Young animator" pour qu'on puisse commencer à les suivre. Disons que d'une manière générale, on regarde plus le studio d'origine d'un intervalliste (s'il en a un) que son travail, puisqu'on a tout le mal du monde à déterminer qui a fait quoi.

Après, même si j'ai des réserves vis-à-vis de l'évolution de l'industrie, je ne suis pas d'accord quand tu dis que "les petites mains ne sont plus japonaises". On sait même de source sûre que les géants chinois délocalisent au Japon ces derniers temps, donc si: les petites mains de demain seront aussi japonaises.
De plus, même s'il y a une crise du métier depuis des années et des années, on voit se multiplier les initiatives de formation et je constate effectivement quand je fouille une sorte de rebond depuis un an, avec de plus en plus de "nouveaux" animateurs qui se font remarquer. Pas mal de productions forment davantage de nouvelles têtes ces derniers temps, que ce soit chez un mastodonte comme la Toei (mais qui a toujours eu la formation dans le sang, même s'ils ne savent pas garder leurs élèves) ou chez de plus petits studios (Wit, White Fox, KyoAni bien sûr, Zexcs, Colorido, etc.). :D

Afloplouf

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Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #123 le: 19 avril 2021, 17:30:27 »
Je sais pas si j'étais clair mais ce n'était pas MON opinion, seulement celle d'une partie de l'industrie. =D Sans compter que je ne suis pas convaincu que ce soit un problème si les compétences quittent le Japon et deviennent chinoises ou coréennes.

Et oui j'avais suivi ce mouvement inverse d'un regard amusé. Même si je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle que les japonais deviennent moins chers que les chinois. :wacko: C'est vrai aussi qu'il y a de nouvelles initiatives pour la formation ou pour le salaire des animateurs au Japon et c'est pas plus mal mais c'est aussi lié à la nouvelle politique japonaise au sens large. On ne s'en rend pas forcément compte mais les JO auraient dû être l'occasion de réaffirmer le soft power nippon en mettant en avant la manganimation, un temps ça aurait du même être à l'honneur lors la cérémonie d'ouverture. Après des années à ne pas voir plus loin que le bout de leur nez, le Japon s'intéresse enfin au marché international, ils ont mal vécu la Kpop. =D

Châtaigne

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #124 le: 19 avril 2021, 18:24:31 »
Pas de soucis, j'avais mal interprété ton message. =D

Oui, il y a une partie de l'industrie assez défaitiste, mais j'ai tendance à vouloir croire en l'avenir, surtout quand il y a encore de l'espoir comme le montrent certains indicateurs. :D

Deluxe Fan

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #125 le: 20 avril 2021, 01:34:18 »
Puisque ça parle d'animation-clé autant montrer concrètement à quoi ça ressemble : le premier gif ci-dessous montre les genga (les poses-clé) dessinées par l'animateur et qui serviront de base au travail des intervallistes, coloristes, monteurs, et toutes les autres petites mains qui permettent la production de l'animation. Le second gif montre le produit final tel que les spectateurs l'ont vu à l'écran.


https://imgur.com/m60Ebak


https://imgur.com/sQPR0mU

L'animateur qui a produit cette scène est Ken Otsuka, un vétéran qui a collaboré sur des très nombreux animes avec ou sans robots. Comme il a bossé pour Trigger ici, il utilise le "style Kaneda" qui fait la caractéristique du studio. Pour ma part en matière de mechas je préfère l'école Sunrise, peut-être que je vous en montrerai un exemple prochainement...

Zankaze

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #126 le: 20 avril 2021, 01:56:02 »
Comme tu définirais/qualifierais ces deux styles différents?

Et qu'est-ce qui te plaît chez le "style Sunrise"?


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Châtaigne

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #127 le: 20 avril 2021, 07:36:59 »
Merci Deluxe pour les petites images. C'est vrai que ça aide à mieux se représenter ce que ça signifie. :)

Deluxe voulait probablement parler du style de Yoshinori Kanada. Je me permets de glisser un mot dessus (et je laisse à Deluxe le soin de compléter et surtout de parler de l'école de chez Sunrise qu'il connaît probablement mille fois mieux que moi). J'imagine en effet que Deluxe va surtout en parler d'un point de vue "mecha", je vais donc rajouter (par avance) quelques détails complémentaires. ;)

Pour faire très, très simple, l'école de Kanada a un petit peu trois tenants à mon sens.

D'abord, ce sont des marqueurs visuels assez forts (surtout en mecha mais pas uniquement): des poses exagérées voire anatomiquement impossibles, un certain sens du timing pour mettre en avant des postures particulières et le dynamisme des plans, un usage souvent poussé de la perspective, etc. On ajoute à ça une certaine culture des effets visuels avec notamment une emphase sur les contrastes, et ses fameux effets signature (dont certains portent maintenant son nom): les éclairs et autres effets lumineux, le Kanada light flare, le Kanada dragon, etc.

Ensuite, c'est surtout et avant tout un formateur. Il a énormément influencé autour de lui dans les années 70 et 80. Son influence est beaucoup moins forte aujourd'hui cependant. Il est malheureusement décédé en 2009 et il a surtout consacré la fin de sa vie à d'autres techniques (notamment à la CG). Cependant, certains animateurs ou studios se sont en partie réapproprié son style (surtout de manière indirecte, c'est le cas d'Imaishi, le grand gourou de Trigger, mais Deluxe en parlera probablement mieux que moi sous l'angle grorobo, puisqu'Imaishi, avec ses compères Sushio et You Yoshinari, fait partie de ce qu'on appelle la génération "néo-Kanada", influencée bien sûr par Kanada, mais également par Masahito Yamashita, l'un des principaux acteurs de la Kanada school, et bien sûr par Kawajiri-Koike).

Enfin, il a eu une influence énorme sur l'industrie en général puisqu'on considère généralement qu'il est plus ou moins à l'origine de la liberté qu'ont aujourd'hui les animateurs-clé sur les plans dont ils ont la charge. En effet, généralement les animateurs-clé (enfin surtout les plus doués) ont une certaine marge de manoeuvre (selon le réalisateur, le plan en question, etc.) qui leur permet de faire plus ou moins ce dont ils ont envie. Cette liberté laissée à l'animateur, on la doit entre autres à Kanada. L'exemple que j'aime beaucoup prendre, ce sont les scènes de transformation de magical girl, qui sont généralement laissées quasiment libres aux animateurs, qui font un petit peu ce qu'ils souhaitent.

J'en profite du coup pour laisser une transformation animée par Yuu Yoshiyama dans Tropical Rouge Precure, très influencée par Kanada. Comme vous pouvez le voir, les mouvements sont assez étranges pour un anime tout girly tout mignon, il y a énormément de dynamisme partout, les poses exagérées (avec les gros plans sur les mains à la fin), etc. Je trouve que ce genre d'extrait met très, très bien en valeur tout ce que Kanada a apporté à l'industrie: c'est-à-dire une manière de faire de l'animation, des marqueurs stylistiques, et une liberté, même dans l'antre suprême de la production uniformisée et industrielle qu'est la Toei. (Source)


Bref, maintenant je laisse parler le spécialiste de grorobo pour tout ce qui est mecha. Je voulais simplement faire un petit coucou pour dire que Kanada ça peut être autre chose aussi. :P

Zankaze

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #128 le: 20 avril 2021, 13:18:55 »
En attendant les précisions de Deluxe, je te remercie pour tes explications claires, détaillées et illustrées!


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jinrho78

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Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #129 le: 21 avril 2021, 00:36:49 »
En ce qui concerne l'OP de detectivetrucboy, c'est drôle comme chaque animateur reprend le motif rayé à son compte pour accentuer l'identité de "son" personnage.

D'ailleurs je dis yes au blondinet qui fait du shuffle! on voit trop peu de jeux de jambes dans l'exercice de la danse et vu la complexité du bordel je le comprends.
Je garde tout de même mon coup de coeur pour l'ED de Jujutsu Kaisen mais bon c'est aussi une question d'esthétique ^^.

Et comme je ne suis pas venu les mains vides, une séquence de Wonder Egg Priority:
Cliquez pour afficher/cacher

Il me semble que c'est Harumi Yamazaki qui est mis à l'honneur ici, enfin je crois - non sans l'aide du storyboard de Yuki Yonemori en charge de l'épisode - un joli travail de "light" pour un non spécialiste.
Pour ce que j'en sais il s'agit d'un animateur récemment arrivé dans le circuit comme apparemment presque tout le staff de Wonder Egg Priority.
Mon kiff pour cette séquence vient bien sûr de la façon dont les personnages emplissent l'espace sur plusieurs niveaux avec notamment ces perspectives vertigineuses de montagne russe et ces tentacules qui servent tantôt de passerelle tantôt de ligne de fuite. le tout sans oublier les deux figurantes qui sont ballotées au gré de l'action.
« Modifié: 21 avril 2021, 00:57:40 par jinrho78 »

Châtaigne

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #130 le: 21 avril 2021, 08:06:41 »
Très jolie séquence en effet, c'est un des combats qui m'avait le plus tapé dans l'oeil lors de la diffusion. Et joli commentaire aussi. Ca fait plaisir de voir ce qui plait à d'autres dans une séquence particulière. :D

En effet, Harumi Yamazaki est une toute jeune animatrice très, très prometteuse. On l'avait déjà remarquée sur MHA il y a deux ans. :)

Quelques infos sur elle. C'est une artiste de la nouvelle webgen qui a commencé dans un environnement très numérique, même si ça se voit moins sur ce qu'elle a produit pour WEP. Elle a commencé il y a 3-4 ans environ mais semble travailler à l'animation-clé depuis 2019.

Cependant, elle fait partie de ces jeunes artistes qui veulent éviter le format télé. Sur son blog, elle précise en effet qu'elle recherche du travail de préférence sur des films, pour des courts-métrages, voire des génériques. Il apparaît clairement qu'une partie grandissante des jeunes espoirs de l'industrie veulent déserter le monde des séries télé (on comprend pourquoi en même temps, même si le format reste très attractif).

J'en profite du coup pour mettre l'original de la séquence que tu as postée, puisque pour une fois, on a de la chance et on l'a sous la main. ;)

Cliquez pour afficher/cacher

Je laisse également son compte Twitter et son tumblr au passage, où elle poste beaucoup de ses séquences.

Deluxe Fan

Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #131 le: 21 avril 2021, 21:18:06 »
Comme tu définirais/qualifierais ces deux styles différents?

Et qu'est-ce qui te plaît chez le "style Sunrise"?

Pour faire simple, chez Sunrise les robots sont animés de manière plus "détaillée". Il ne s'agit pas de leur faire prendre la pose à chaque frame mais de rendre une impression de réalité.

Cela ne vient pas du style individuel d'un animateur ou de considérations techniques, mais d'un choix artistique. Les grandes franchises de la Sunrise (Gundam, Votoms, Code Geass, etc.) s’inscrivent dans ce que l'on appelle parfois le real robot, c'est-à-dire des séries où les mechas respectent un certain niveau de vraisemblance, ils obéissent aux lois de la physique. Compare ça avec un anime de super robot tel que Dynazenon où le robot absolument immense apparaît littéralement de nulle part et peut se transformer instantanément en tout un tas de combinaisons farfelues.

Pour illustrer cela j'ai choisi cette scène iconique du premier épisode de IBO avec le Barbatos qui émerge du sol. Regarde bien le moment où sa masse frappe le Graze ennemi. Le coup est tellement violent que la tête du robot éclate en deux et son "œil" gicle de son orbite. C'est ce genre de détail qui permettent de rendre à l'écran tout le poids des machines et la brutalité du combat.



https://imgur.com/QY7accC

La scène en question est signée Hiroshi Arisawa, un vétéran qui était également directeur de l'animation sur cette série, et qui a travaillé sur quasiment tous les animes Gundam des vingt-cinq dernières années.

Cette manière d'animer le robot était à son apogée dans les années 90, avec par exemple des animes fabuleux tels que Stardust Memory qui représentent le summum du genre. Cet anime est tellement dingue que son directeur de l'animation, Toshihiro Kawamoto, quittera Sunrise quelques temps après pour fonder le studio Bones (avant de partir il s'est occupé de l'animation d'un petit anime pas très connu, Cowboy Bebop ça s'appelle, mais c'est vraiment confidentiel).

Ce savoir-faire déclinera à partir des années 2000 en même temps que le genre real robot perdra en popularité et que les quelques survivants se convertissent aux images de synthèse. Il en reste encore quelques soubresauts, le plus notable récemment étant Thunderbolt avec certaines séquences spectaculaires. Mais pour en profiter il faut aller chercher dans le milieu de l'OAV et du film.

Donc pour répondre à ta question, ce qui me plaît dans ce style c'est cette impression de réalité, de concret, qu'il n'y a pas dans Gurren Lagann et les trucs que toi t'aimes bien.

Zankaze

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #132 le: 22 avril 2021, 12:27:29 »
Merci pour tes explications! Je n'avais pas pensé que ça rejoignait en fait la distinction real/super robot.

(Et je ne préfère pas forcément le super robot, juste des œuvres à d'autres. Mais y a un charme et une classe indéniable au style que tu décris et illustre. Iron Blooded Orphans était fort sympa.)
« Modifié: 22 avril 2021, 12:43:28 par Zankaze »


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Deluxe Fan

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #133 le: 23 avril 2021, 19:21:33 »
On a appris il y a quelques jours le décès de Osamu Kobayashi, animateur, designer, directeur d'épisode, mais également réalisateur dans les années 2000 sur des séries telles que Beck et Paradise Kiss. Parmi ses dernières collaborations on peut noter le premier ending de Dororo qu'il a animé par lui-même. RIP l'artiste.



https://imgur.com/eiXy3do

Châtaigne

Re : Sakuga : le pouvoir de l'animation
« Réponse #134 le: 23 avril 2021, 19:41:42 »
En effet, très grand artiste. J'avais justement posté cet ending dans le topic des actualités le jour de sa mort. Il a tout autant sa place ici.

Pour la petite note, il avait l'habitude assez régulièrement de prendre en charge de très nombreux aspects dans ce qu'il créait. L'animation était l'une de ces dimensions.

J'ai profité, si l'on peut dire, de son décès pour compléter de manière assez exhaustive sa fiche dans la base pour ceux qui voudraient jeter un oeil à ce qu'a pu faire ce grand et très irrévérencieux monsieur.