Auteur Sujet: Valvrave The Liberator  (Lu 28754 fois)

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Deluxe Fan

Valvrave The Liberator
« le: 12 avril 2013, 19:47:34 »

Support : série d'animation
Format : 2x12 épisodes (la seconde partie pour cet automne)
Parenté : série originale
Date de première diffusion : 12 avril 2013

Studio d'animation : Sunrise (Gundam, Code Geass, etc.)
Réalisateur : Kô Matsuo (Natsuyki Rendezvous, Kurenai, Rozen Maiden, Yokazura Quartet)
Scénariste : Ichirô Okouchi (Code Geass, Berserk Golden Age)
Chara-design original : Katsura Hoshino (D.Gray-Man)
Musique : Akira Senju (FMA Brotherhood)

Casting Vocal : Ryota Ohsaka (Haruto Tokishima), Ryohei Kimura (L-elf)

Synopsis : Grâce à une Sphère de Dyson, l'humanité a rapidement colonisé l'espace. En l'an 71 du Nouveau Calendrier, la nation neutre de JIOR vit en paix entre les deux grandes puissances que sont la fédération de Dorssia et l'ARUS.
Jusqu'au jour où un raid mené par Dorssia sur JIOR pousse Haruto Tokishima, lycéen qui passait par là, à embarquer dans le mecha dernière génération : Valvrave.


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Commentaire : Comment caser le plus de clichés possibles en vingt-cinq minutes et trente secondes ?
C'est le défi que s'est lancé Sunrise avec le premier épisode de Valvrave, qui après une très brève exposition des enjeux, nous lance dans dix minutes de school-life /romance, pour enchaîner avec une bataille de robots se concluant par la sortie du Valvrave et sa démonstration de puissance. Le script parvient à être involontairement comique dans ses dialogues et ses situations pseudo-dramatiques, mais il se passe tellement de trucs en un seul épisode que si le reste tient le rythme on pourrait presque espérer une histoire développée. A voir pour se marrer un bon coup.

PS : pensez à bien regarder l'épisode jusqu'à la fin (après le générique).
« Modifié: 14 avril 2013, 02:06:03 par Deluxe Fan »

Soren

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #1 le: 12 avril 2013, 20:08:41 »
C'est de la merde :caradoc:
Le setting de Gundam recopié à la virgule près pour la 10000eme fois, mélangé à la partie étudiante daubée de Code Geass(en encore pire évidemment), le tout saupoudré de Guilty Crown.
Et visuellement c'est pas terrible du tout, y compris le chara design alors que Katsura Hoshino dessine habituellement des trucs plutôt jolis.
Je verrai le second pour me marrer, ensuite ce sera vraisemblablement poubelle.

ShiroiRyu

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #2 le: 12 avril 2013, 20:40:50 »
12 épisodes par Sunrise ?
J'y crois pas trop.
26-52 non ?
Sinon je me suis bien marré.
Peut-être pas pour les bonnes raisons. :D

Le_Misanthrope

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #3 le: 12 avril 2013, 21:27:19 »
D'après ce que j'ai cru comprendre ce serait 2x12 épisodes.
Bizarrement ça m'a pas fait rire, mais plutôt facepalmé pendant les 3/4. Le dernier quart étant de la baston plutôt bonne.
Sinon pas grand chose à rajouté, à part que j'ai rarement vu un tel inventaire à la Prévert de personnages génériques et un scénario pompé sur n'importe quel clone de Gundam 0079.
« Modifié: 12 avril 2013, 21:51:36 par Le_Misanthrope »

Soren

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #4 le: 12 avril 2013, 22:41:55 »
Puis le truc est encore plus ridicule que Majestic Prince tout en étant premier degré à fond.
On reconnaît l'oeuvre du type qui a torché le script de Guilty Crown.
Sérieux on dirait presque une parodie.

Zankaze

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #5 le: 12 avril 2013, 22:59:38 »
J'ai pas encore testé mais ça a l'air de craindre. Je fondais pas mal d'espoir dessus.


"Set your Heart Ablaze."

Down

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #6 le: 12 avril 2013, 23:04:12 »
Bon, avec mon bac -12 en mécha, je dois être capable de suivre cette série sans être trop gêné par l'inoriginalité du plot. Après tout, j'aime bien les lasers et les explosions, et les méchants m'ont donné envie de les voir se faire péter la gueule.

Sans déc', c'est vraiment si cliché comme plot? Parce que y'a des grosses lourdeurs mais aussi des vrais bonnes idées, quand même.
« Modifié: 13 avril 2013, 01:36:48 par Down »

Bryynlol

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #7 le: 12 avril 2013, 23:13:03 »
Citer
Je fondais pas mal d'espoir dessus.
Moi aussi... je vais quand même le commencer, mais bon.

Soren

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #8 le: 13 avril 2013, 01:25:34 »
Citer
Sans déc', c'est vraiment si cliché comme plot? Parce que y'a des grosses lourdeurs mais aussi des vrais bonnes idées, quand mêmes.

C'est exactement le setting d'entre autres la majorité des séries Gundam depuis 1979, avec en plus des emprunts à d'autres séries genre Code Geass, donc vraiment un truc ultra vu et revu ailleurs en mieux :D
Ça laisse vraiment l'impression de script écrit avec une checklist sous les yeux.
« Modifié: 13 avril 2013, 01:27:08 par Soren »

allbrice

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #9 le: 13 avril 2013, 03:13:50 »
Citer
On reconnaît l’œuvre du type qui a torché le script de Guilty Crown.
C'est clair. Épisode complètement stérile en terme d'appétit.

Histoire de confirmer ce qui a été dit, cette entrée en matière de Valvrave est juste un gros melting pot de nawak poncif qui, entre autres choses, calque profondément le contenu des  licences Gundam en moins bien. Et le résultat est involontairement drôle (pour répéter Kujo-fan) à travers le découpage de l'épisode et l'habituel déballage scolaire au niveau des dialogues.
Reste que, visuellement c'est pas moche sur l'ensemble - mais bon, pas sur que j'arrive au bout...
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ShiroiRyu

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #10 le: 13 avril 2013, 17:06:49 »
Moi, ce que j'ai retenu, c'est la gamine qui masse le gros sein de sa pote en maillot de bain écolier juste après le combat.
Oui, ces petits détails, je les ignore pas. :ph34r:

sugawara

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #11 le: 13 avril 2013, 23:15:25 »
Manifestement, il n'a jamais été aussi à la mode de critiquer des séries populaires pour se donner un vernis d'otakulture et d'élitisme animesque (Sword Art Online avait donné le ton, Psycho Pass encouragé ces mauvais procès, il était inévitable que la saison de printemps ne soit pas épargnée): je craindrais presque d'avoir l'air d'un béotien, à oser exprimer mon avis selon lequel, non, désolé, Valvrave ne s'annonce pas comme une mauvaise série, bien au contraire.

C'est peut-être la place particulière qu'occupe les animes mechas (pardon, real roboto pour les puristes) dans ma propre culture anime qui me donne ce courage et me permet de prendre un peu de recul.

Un premier épisode cliché, une copie à la virgule prêt d'un épisode de Gundam ? Mais la saga Gundam toute entière est une variation à l'infini sur le même thème. L'adolescent qui découvre un robot surpuissant, c'est le passage obligé de tous les animes méchas: c'en est d'ailleurs l'un des codes fondateurs. De même qu'un haiku doit comprendre un certain nombre de syllabes, comporter un kigo et avoir une chute, les animes mechas, comme toute forme artistique, ont un certain nombre de codes. Bientôt, on reprocherait à la série de se dérouler dans une colonie spatiale ? Dans le futur ? Aurait-il fallu voir des méchas s'affronter dans les luxuriantes forêt du Crétacé pour placer la série au-dessus de tout soupçon d'appartenir à un genre pré-existant (crime odieux s'il en est) ?

Quant à l'enchainement de la scène de school-life et de combat de mécha, là encore, il participe de l'opposition traditionnelle entre l'innocence et la paix où les horreurs de la guerre font brutalement irruption. Message pacifiste fondateur des premiers Gundam et depuis repris dans la plupart des mécha (à l'exception peut-être de TTGL et de Bokurano). Si l'on veut s'intéresser à la forme spécifique qui a été donnée à cette dualité, il y a des précédents, fort nombreux:
1) Gundam Seed, l'un des meilleurs méchas de l'univers alternatif et de l'ère post-Tomino, commence exactement de la même manière, par une scène de school life.
2) Gundam 00, une série dont personne ne contestera l'originalité (la seconde saison n'est pas concernée, bien entendu. D'ailleurs, elle n'a jamais existé. Je ne vois pas de quoi vous parlez.) est encore plus proche dans son ouverture, puisqu'elle débute par une scène de romance entre Saji et Louise (certes à l'université et non pas au lycée, différence cruciale...)
3) En dehors de l'univers des Gundam, les exemples abondent: Code Geass débutait ainsi (à moins que la popularité de la série ne la condamne d'emblée ?) Evangelion mêlait également, dans un sens, school life et mécha...

D'autant que cette juxtaposition d'une bluette et des ravages de la guerre prend ici des dimensions particulièrement tragique (qu'on retrouve par ailleurs rarement dans un opening).

Critiquer la reprise de thèmes communs à d'autres animes, c'est malheureusement la marque d'une méconnaissance totale des codes du genre. Bientôt, on reprochera aux romantiques anglais d'avoir repris des thèmes de la mythologie grecque et on accusera toute autobiographie de plagier Rousseau.

Quant aux personnages "génériques", là encore difficile d'émettre un quelconque jugement. Le héros présente une personnalité plutôt inhabituelle (même si elle n'est pas inédite) de par son calme et sa passivité. On s'écarte du profil plus classique du pilote tourmenté voire "borderline" tel Camille de Gundam Zeta, Athrun Zala de Seed ou Setsuna de 00. Il se démarque également du deuxième grand type de protagoniste qui se bat contre son gré pour préserver la paix (Yamato de Seed par exemple) et implore ses adversaires de déposer les armes. La poursuite de vengeance le rapprocherait davantage d'un Suzaku (Code Geass), ou d'un Lygatt (Broken Blade).

Au-delà de ces emprunts, comme on le voit tout à fait légitimes, qu'est-ce qui distingue Valvrave ?

D'abord, une très grande maitrise technique (que n'avait absolument pas Guilty Crown, puisqu'on s'échine à comparer les deux, dont le storyboard avait du être écrit sous acides).  C'est d'abord une question de rythme, les séquences s'enchainant sans temps morts, avec une très grande fluidité. De musique également, la bande son jonglant entre J-pop et classique avec maestria. Enfin, comme Code Geass en son temps (avec les combats au sol), Valvrave semble avoir sa propre esthétique en termes de combats de mécha. Très colorés, utilisant a bon escient la CGI, fondé sur des effets de flous et de fondus, ils rendent très bien l'idée de vitesse, qu'on retrouve rarement dans l'animation classique, aussi belle soit-elle.

Ensuite, une véritable originalité à bien des égards.
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En conclusion, rien ne permet d'annoncer que Valvrave sera mauvais. En fait, à titre personnel, et en tant que grand fan de mécha, je trouve ce premier épisode très prometteur.
La comparaison avec Guilty Crown est injustifiée: Guilty Crown était un décalque de Code Geass, produit par un studio concurrent de Sunrise, Production IG, pour surfer sur son succès. Les emprunts, absolument essentiels selon les codes du mécha, que fait Valvrave à ses illustres prédécesseurs - emprunts que je pense par ailleurs pouvoir identifier avec bien plus de précision que la plupart des arbitres autoproclamés du bon goût en matière de mécha - ne constituent en rien une similitude avec le plagiat bête et méchant de Guilty Crown. A ce jeu là, comme je l'ai exposé, Gundam dans son ensemble est un immense plagiat autotélique.

Et si on parvient à prendre un tout petit peu de recul et à ne pas céder à la mode qui consiste à descendre en flamme tout anime un tant soit peu connu, on peut reconnaitre que se premier épisode possède des qualités indéniables.

Soren

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #12 le: 14 avril 2013, 00:10:21 »
C'est du troll?

allbrice

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #13 le: 14 avril 2013, 00:27:28 »
Primo, je pense que tous ceux qui viennent pour donner leur point de vue sur AK ne sont pas influençables, pour la majorité, dans leurs interventions. Évite donc le mépris et l'arrogance reflétés par ton message en parlant de méconnaissance pour certains ou encore effet de mode pour d'autres.

Que Gundam fasse infiniment du Gundam, je ne vois pas en quoi ce serait un égarement.
Et pour l'histoire sur le fait que la série soit un alignement de cliché sur cliché. Ce n'est pas tant cela qui crée le problème. Nous savons pertinemment que les productions qualifiées de "Original" sont en quelque sorte inspirées ou déclinées de quelque chose.
Cependant, si cet amas d'éléments poncifs n'apporte aucune variante, aucune fraicheur et par dessus tout étouffe piano piano l'intérêt du spectateur dans sa narration désastreuse. Pire encore son storyboard foiré dans l'enchainement d'évènements et son découpage. T'y vois une logique dans tout ça? Tu crois que je vais applaudir et encourager ce processus? Faux!

Et je trouve tes comparaisons bancales, car si on ne s'en tient qu'aux premiers épisodes de chacun, tous les animés que tu cites sont à des années lumière, en terme d'intérêt, comparativement à ce Valvrave.

Citer
D'abord, une très grande maitrise technique (que n'avait absolument pas Guilty Crown
Hahahaha !! Encore une fois si on s'en tient seulement à ce premier épisode. Mon ressenti est à des années lumière du tien. Et plus loin, dans cet élan de comparaison, tu évoques un extrait de la BGM de ce Valvrave... Sawano saves him  :'( :rolleyes:

J'aurai tellement envie de répondre comme il se doit à ton intervention, mais j'y vois (comme je peux me tromper) une certaine provocation sans intérêt et inutile à laquelle je préfère m'arrêter.
« Modifié: 14 avril 2013, 00:43:10 par allbrice »
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sugawara

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #14 le: 14 avril 2013, 10:08:37 »
Il n'y a pas de troll de ma part: c'est d'ailleurs étrange comme un jugement lapidaire tel que "cette série est de la m*rde" n'est pas considéré comme du troll mais qu'une réflexion argumentée peut l'être: il y a là une admirable ouverture d'esprit. Je constate simplement que les critiques (mis à part celle d'allbrice après mon post) vis à vis de la série pourraient en fait être appliquées à n'importe-quelle série mécha. C'est pourquoi je les trouve injustifiées. Ca donne plus l'impression d'une séance de bashing primaire que d'autre chose.

- Quand on dit "c'est un copier-coller des ouvertures de Gundam depuis 1979", il faut se rappeler que tous les Gundam sont des copier-coller d'eux-même et que c'est la règle du genre.
- Quand on parle de l'enchainement de school-life et de scènes de bataille dans le premier épisode, c'est aussi une règle du genre. C'est regrettable de comparer ça uniquement à Code Geass alors que c'est, depuis bien longtemps, un trope du genre mécha (pensez même Gundam 079 ou Seed).
- Enfin, dire que ça manque totalement d'originalité, là encore, c'est immérité. Il y a bien des élements originaux indubitables
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Et plus globalement, je trouve que ça s'inscrit dans une certaine tendance, parmi la communauté otaku actuelle, en tous cas en France, à critiquer à tout-va toute série qui a le malheur d'être célèbre/populaire. Je suis sur AK depuis un bon bout de temps et je ne voyais pas ça il y a quelques années dans de telles proportions. C'est comme les critiques très violentes qu'on essuyé des séries comme SAO ou Psycho-Pass, sous le seul prétexte qu'elles étaient overated (peut-être ne méritaient-elles pas leur engouement, mais il faut savoir garder la mesure). Ce genre d'attitudes est très regrettable, puisque c'est ce qui dissuade les producteurs d'innover et de créer des séries originales : autant nous abreuver de la même soupe de moe qu'on nous sert depuis cinq ans, si c'est pour obtenir le même accueil.

Bien sûr, je respecte toutes les opinions que l'on peut avoir sur toutes les séries (à condition d'admettre que Lain est le best anime ever) mais pas le bashing primaire, notamment quand il s'agit de confondre codes du genre et originalité de la série (encore une fois, ça serait comme critiquer School Rumble parce que ça se passe dans une école et que ça, ce n'est pas original).