Auteur Sujet: Valvrave The Liberator  (Lu 29074 fois)

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Isindu

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #75 le: 18 août 2013, 17:22:16 »
@allbrice : J'ai essayé de résumé ce fil de discussion, pas forcément de regrouper les arguments par auteur. Tu n'as peut-être pas souligné l'absence de réalisme, mais d'autres l'ont fait.

Les références, bien sûr qu'on les voit. Une référence est-elle forcément signe de plagiat ?


@Hei :
Zetsuen : Cette série a mal fini, mais il n'y avait pas des citations de Shakespeare dans le dialogue. Musique, situations, scènes, il y a des ingrédients de la tragédie. Bien sûr ça restait un shonen, et le deuxième arc s'en est bien fait ressentir. Certes les premiers épisodes laissaient présager quelque chose d'un peu plus tragique, mais c'est resté quelque chose de plus simple. Si tu veux qu'on discute de ces éléments tragiques dis-le, on se donne rendez-vous sur le fil de Zetsuen.


SSY : Vu. Je ne t'ai pas attendu. Et oui ce n'est pas de la tragédie je le confirme.
Citer
mettre un événement où le protagoniste est soumis à une pulsion et ne peut pas aller à son encontre ( et la traduire par une scène qui plus est ) est loin de permettre à une oeuvre de se rapprocher de l'essence même du Tragique !
Mais ce n'est pas là la composante tragique de cette scène, même si ça y participe. Je vais revenir sur cette scène pour y montrer ce que j'ai vu, puisqu'apparemment on n'a pas vu la même chose.


Citer
La tragédie est une genre à part entière, donc si tu en rigole c'est soit que t'as une perception des sentiments fondamentalement différentes de la normal, soit que tu ne considères pas cela comme une tragédie! Au mieux une bonne oeuvre qui utilise ce genre sera prenante et suffocante, au pire si elle n'est pas excellente elle pourrait ennuyé mais si elle te fait rire c'est que l'auteur a clairement raté son coup !  happy!
Le rire de la comédie n'est pas le seul rire à notre disposition.

Le plan où il y a une émotion forte qui arrive est celui-ci :
Cliquez pour afficher/cacher
Or on ne peut pleurer, Shoko est loin d'être triste accablée, elle est même satisfaite. C'est ce contraste entre toutes les espérances qu'elle a exprimée devant tout le monde et ce qui s'est passé en même temps avec son amoureux qui provoque le rire. Je dirais que c'est un rire nerveux, je ne trouve pas de qualificatif plus proche.

Valvrave n'est pas UNE tragédie, car elle ne va pas en respecter tous les codes, et tu vas avoir bien d'autres scènes non tragiques qui font que la série ne va pas être prenante et aussi suffocante qu'une tragédie classique. Mais il demeure que certaines scènes font surgir une tragédie loin d'être négligeable.



Citer
J'adore ta première phrase !! C'est pas faux, mais quand tu limites ton oeuvre en disant que le public visé est le shonen, quel est l'intérêt d'intégrer une scène de viol gratuite dans ta série.
1) Voir mon histoire de panneau. Certaines caractéristiques ne s'annoncent pas, sinon oui là ça passera pour de la prétention mal placée.
2) Quel intérêt Puella Magi Madoka Magica a eu de déclarer que c'était une série de Magica Girl ?
3) La communication et la réalisation, ce sont deux choses séparées. Vas-tu me dire que c'est la première fois que tu vois une œuvre dont la publicité ne la décrit pas vraiment ?

Je parle de cette scène car c'est à partir de là que j'ai changé mon appréciation de la série, au départ d'un simple intérêt, elle me plait bien plus que cela. Avant avec tous ces petits détails j'oscillais entre c'est mauvais mais c'est pas fait exprès, et le génie de celui qui c'est ce qu'il fait.

Or, oui, cette scène de viol gratuite, quel intérêt de l'intégrer dans un shonen ? Soit c'est totalement gratuit, totalement un ajout de plus d'une scène pour faire plaisir, pour se faire plaisir, une incitation gratuite à un acte violent. Dans ce cas je ne vois pas de raison de continuer, sinon de m'avouer que je suis aussi malade et que j'aime ce genre de scène. Dans ce cas, c'est absurde, et tout le reste de la série.

Or, un je ne m'estime pas malade à ce point, je ne collectionne pas particulièrement ce genre de chose, deux l'alibi, la scène de viol est qu'un seul volet de la scène de ce fin d'épisode, ce n'est pas une simple parenthèse, trois le mobile, c'est une manière assez efficace de montrer que les pilotes de Valvrave deviennent des monstres. Avant cette scène on pourrait simplement penser comme certains personnages de la série que devenir pilote est plutôt cool, l'immortalité, ça n'a pas l'air d'être très monstrueux.

Je vois donc une mise en scène élaborée, sans panneau indicateur du genre "oh c'est ça un monstre, c'est vraiment monstrueux", "oh tu m'as trompée, je suis amoureuse de toi, et tu violes quelqu'un"...

allbrice

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #76 le: 18 août 2013, 17:32:00 »
Citer
Une référence est-elle forcément signe de plagiat
Tout dépend de la manière avec laquelle ce modèle est esquissé. S'il inclut un vent nouveau dans sa mise en scène, je ne le considèrerai pas comme tel. Dans le cas contraire, ce serait clairement une certitude.
Et le premier épisode ne fait fi de cela lorsque le héros rencontra la machine. Y a du Gundam éhonté sans fraicheur dans ce segment.

Citer
2) Quel intérêt Puella Magi Madoka Magica a eu de déclarer que c'était une série de Magica Girl ?
Si ce n'est prétendre que la série nuançait la vision commune que le public a pour cette catégorie, je répondrais aucune. Et c'est ce qu'ils ont fait et plutôt réussi même.
« Modifié: 19 août 2013, 00:01:57 par allbrice »
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Avendil

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #77 le: 18 août 2013, 17:38:54 »
Je trouve le point de vue d'Isindu très intéressant. Je ne le partage pas nécessairement, regardant l'animé comme je l'ai déjà dit plus pour rigoler qu'autre chose, mais ça se tient.

Stories are written and read to rebel against the fact that we only live once.

Hei

Re : Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #78 le: 18 août 2013, 18:20:51 »

mais il n'y avait pas des citations de Shakespeare dans le dialogue.

Valvrave n'est pas UNE tragédie, car elle ne va pas en respecter tous les codes, et tu vas avoir bien d'autres scènes non tragiques qui font que la série ne va pas être prenante et aussi suffocante qu'une tragédie classique. Mais il demeure que certaines scènes font surgir une tragédie loin d'être négligeable.


1) Voir mon histoire de panneau. Certaines caractéristiques ne s'annoncent pas, sinon oui là ça passera pour de la prétention mal placée.
2) Quel intérêt Puella Magi Madoka Magica a eu de déclarer que c'était une série de Magica Girl ?
3) La communication et la réalisation, ce sont deux choses séparées. Vas-tu me dire que c'est la première fois que tu vois une œuvre dont la publicité ne la décrit pas vraiment ?

Je parle de cette scène car c'est à partir de là que j'ai changé mon appréciation de la série, au départ d'un simple intérêt, elle me plait bien plus que cela. Avant avec tous ces petits détails j'oscillais entre c'est mauvais mais c'est pas fait exprès, et le génie de celui qui c'est ce qu'il fait.

Or, oui, cette scène de viol gratuite, quel intérêt de l'intégrer dans un shonen ? Soit c'est totalement gratuit, totalement un ajout de plus d'une scène pour faire plaisir, pour se faire plaisir, une incitation gratuite à un acte violent. Dans ce cas je ne vois pas de raison de continuer, sinon de m'avouer que je suis aussi malade et que j'aime ce genre de scène. Dans ce cas, c'est absurde, et tout le reste de la série.

Or, un je ne m'estime pas malade à ce point, je ne collectionne pas particulièrement ce genre de chose, deux l'alibi, la scène de viol est qu'un seul volet de la scène de ce fin d'épisode, ce n'est pas une simple parenthèse, trois le mobile, c'est une manière assez efficace de montrer que les pilotes de Valvrave deviennent des monstres. Avant cette scène on pourrait simplement penser comme certains personnages de la série que devenir pilote est plutôt cool, l'immortalité, ça n'a pas l'air d'être très monstrueux.

Je vois donc une mise en scène élaborée, sans panneau indicateur du genre "oh c'est ça un monstre, c'est vraiment monstrueux", "oh tu m'as trompée, je suis amoureuse de toi, et tu violes quelqu'un"...

Pour Zetsuen soit tu n'as pas regarder la série en vostfr, soit tu n'as jamais lu Shakspear ^^
Je t'arrête tout de suite et je m'arrête aussi par la même occasion, tu ne connais pas le sens du mot tragédie je pense car le mot n'a rien à voir avec l'émotion et le ressenti que tu es en train décrire...

La question du publique visé, c'est que le point de vu que tu as est celui d'une personne mature, mais là, pour un jeune adolescent cette scène de viol, n'est rien d'autre qu'une scène de viol ! En plus, la il ressentira un certain malaise et jusqu'à une crainte due à la tension du passage, mais parce qu'il ne regarde que la façade de la scène. Du point de vu de ce jeune d'ailleurs, on pourra parler de tragédie. Mais quand on a un regard plus mature sur la scène, c'est mal amené et c'est bien gratuit !! Puisque quelques épisodes plus tard, le mec demande à celle qu'il a violé de l'épouser, entre deux combats Donc au mieux, on en rigole mais tu ne peux pas qualifier cela d'élaboré, c'est juste un problème de réflexion. J'aurais accepté ton délire si encore on avait eu une véritable introspection sur le personnage et une certain travail sur les sentiments de remords vis-à-vis de celle qu'il aime, après son acte ! Mais ce n'est pas le cas...
C'est quelque chose de récurent, que j'ai aussi fait il y a quelques années, mais parfois lorsque l'on a un avis positif sur une série et que l'avis générale semble contre, on commence à prendre des détails qui constituent objectivement des défauts et expliquer que ce sont des qualités ! Mais on se rend vite compte, que c'est une argumentation incohérente..

PS : Pour compéter, sur la dimension tragique : SSY n'est pas une tragédie dans son ensemble, mais en présente un personnage fondamentalement caractéristique Shun et si tu as suivi l'histoire je ne vois pas comment tu peux ne pas percevoir le travail sur la notion du Destin...

Isindu

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #79 le: 18 août 2013, 19:16:22 »
Citer
Tout dépend de la manière avec laquelle ce modèle est esquissé. S'il inclut un vent nouveau dans sa mise en scène, je ne le considèrerai pas comme tel. Dans le cas contraire, ce serait clairement une certitude.
Et le premier épisode ne fait fi de cela lorsque le héros rencontra la machine. Y a du Gundam éhonté sans fraicheur dans ce segment.
Si pas de vent nouveau, au lieu d'être un plagiat, c'est juste une absence de nouveauté. Ce n'est pas frais, ce n'est pas mauvais pour autant. Le plagiat et le mauvais ne sont pas systématique.

Je sais honte à moi, mais je n'ai pas vu Gundam, mais la fraicheur que j'ai aperçu de ce premier épisode lorsque le héros rencontre la machine, c'est cette requête d'abandonner son humanité. Et après le combat, voir à quoi correspond la perte de cette humanité. Comme je n'ai vu personne donner des détails car apparemment tout est une recopie de Gundam, je demande confirmation, cette transformation en vampire obligatoire pour piloter un Valvrave est-il aussi au cœur de Gundam ? Sinon, qu'elle est la série qui est pompée sur cet aspect ?





Avant de regarder la scène du viol à l'épisode 10, je propose de regarder une autre scène absurde qui elle est dans l'épisode 1.

Ça commence à 6:12, dans le placard à balai, et sa conclusion sera le partage d'un sandwich jambon-oeuf. La scène dure 1:13.

Plan large sur le placard à balai, Shoko et Haruto au centre.
Musique calme, un instrument de musique.
Shoko : Tu n'as pas assez la niaque !
Haruto : Comment ça ?
Rapprochement du cadre sur le couple discutant
Shoko : Tu ne cherchais pas vraiment à gagner, tout à l'heure ?
Gros plan sur Haruto.
Hésitation d'Haruto.
Au moment où il se met à parler, rajout d'un instrument dans le fond musical, un instrument plus grave.
Haruto : Ce n'est pas ça. Mais je préférerais un monde où nous n'avons pas à gagner ou perdre.
Plan rapproché sur 4 lycéens de Dorssia, L-Elf a son attention retenu par ce que vient de dire Haruto.
Éloignement du plan, Haruto passe au premier plan, au second plan, on voit les 5 lycées de Dorssia attendant l'ascenseur.
Haruto : Pour le terrain, il suffirait de faire moitié-moitié.
Très gros plan soudain (sifflement, assombrissement des bords haut et bas) sur les yeux de L-Elf. L-Elf entend comme en écho les derniers mots de Haruto.
Retour au plan précédent, L-Elf s'approche de Haruto. Au moment où L-Elf est près de Haruto, une touche de piano se rajoute à la musique.
L-Elf prend les clefs de Haruto.
L-Elf : Et tu couperais ton jambon-oeuf ou ta femme en deux ?
Au fur et à mesure de la réplique, la touche de piano devient de plus en plus forte.
Plan rapproché sur les 3 lycées de Dorssia restant, ils sont stupéfaits.
Gros plan sur L-Elf
Musique encore plus forte.
L-Elf : Le bonheur, ça ne se coupe pas.
Flute sur la fin de la réplique.
Plan sur Haruto et Shoko.
Shoko : En quelle année es-tu ?
Bref combat où Haruto se retrouve facilement par terre.
La flute devient de plus en plus fort.
Shoko : Mais pour qui tu te prends ?
Shoko fait signe d'intervenir.
Haruto : Non ! Ne t'approche pas de lui.
La flute s'arrête à la fin de la réplique, et le thème précédent avec le piano et l'autre instrument reprend.
L-Elf : Tu refuses le combat mais que ferais-tu si tu étais attaqué ? Tu rirais bêtement et céderais la victoire ? Si ce n'est pas le cas, alors tu dois te battre !
Les clefs prises par L-Elf ne sont qu'un accessoire pour appuyer son discours.
Gros plan sur la figure de Haruto, puis de L-Elf. Le crescendo du fond musical accompagne le grossissement de plan.
Rupture avec la petite sonnerie de l'ascenseur arrivé qui annonce la fin de scène.


Je suis loin d'être un spécialiste de l'audio-visuel, mais je trouve déjà qu'il y a une construction loin d'être anodine. Il y a une importance à cette scène banale (rangement d'un balai, attente d'un ascenseur) qui ne me parait pas négligeable. Ou bien c'est juste un effort arbitraire ?

Les 5 petits terroristes doivent rester discrets, et L-Elf intervient dans une discussion dans laquelle il n'a absolument rien à voir, il ne fait qu'attirer l'attention sur lui. En soit, c'est totalement absurde, illogique, incohérent avec la mission en cours.

Le sujet ici est l'exclusivité du bonheur, la nécessité d'intervenir, de combattre pour défendre sa position, le compromis n'est pas une solution. Thème, si besoin est de le préciser, archi-rabâché, très commun dans ce genre de série. La suite de l'épisode nous montrera évidemment que Haruto sera obligé d'intervenir pour déterminer le gagnant de la bataille. Mais ce thème aussi commun soit-il est très présent dans cette série et n'est pas seulement dans le fait de piloter ou non un Valvrave, cette scène montre vraiment la situation qu'aura L-Elf dans l'école dans la suite des épisodes. Au départ, on peut voir seulement l'arrogance de L-Elf, mais on voit bien qu'il y a plus que cela. Les moments à la fin de la série où on voit le passé de L-Elf nous montre que cette scène illustrait une partie de la personnalité de L-Elf.

En retenant le jambon-oeuf dans cette discussion, Shoko participe à nous faire oublier cette scène et à la rendre ridicule.




Mais quand on a un regard plus mature sur la scène, c'est mal amené et c'est bien gratuit !! Puisque quelques épisodes plus tard, le mec demande à celle qu'il a violé de l'épouser, entre deux combats Donc au mieux, on en rigole mais tu ne peux pas qualifier cela d'élaboré, c'est juste un problème de réflexion. J'aurais accepté ton délire si encore on avait eu une véritable introspection sur le personnage et une certain travail sur les sentiments de remords vis-à-vis de celle qu'il aime, après son acte ! Mais ce n'est pas le cas...
Parce qu'on a pas eu la scène "regardez ce qui se passe dans la tête de Haruto", cette scène n'a pas eu lieu ? Et les scènes dans l'épisode 11 avec Haruto ne sont pas nombreuses, mais il n'a pas l'air très joyeux.

Abandonner son amour avec Shoko, faire face au viol qu'il a commis alors qu'il était sous influence de ses pulsions de pilote de Valvrave (et donc on pourrait arguer une absence de responsabilité), demander en conséquence le mariage avec sa victime, c'est surement être naïf, et même d'un certain côté égoïste, mais en quoi c'est gratuit ? Demander le mariage en réparation d'un viol, c'est sensé démontré qu'il s'agit d'un acte gratuit sans aucune conséquence ? Et si tu me dis que ce n'est pas le sens de la tragédie, la rupture d'un amour promis implicitement depuis longue date, et cela à cause d'un évènement qui n'est pas du ressort des protagonistes, et se donner l'obligation morale de cette rupture alors que finalement d'autres choix moins douloureux sont possibles, alors là oui je ne sais vraiment pas ce qu'est la tragédie.



Pour SSY, on commence à être hors sujet, je t'invite à développer sur le sujet idoine.

zriL

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #80 le: 18 août 2013, 19:53:40 »
Je serais le seul à ne pas avoir perçu cette scène de "viol" comme un vrai viol. Après tout, c'est exactement ce qu'elle voulait, j'ai même l'impression que c'était prémédité, que c'était son plan pour Haruto se sente obligé par le suite de rester avec elle plutôt qu'avec Shouko, et ça a marché.

Aussi nul que soit cet anime, et même si je pense que ce genre de scène n'a rien à faire là, c'est probablement une des seules scènes où j'ai senti un minimum d'inspiration, avec le parallèle avec Shouko qui était relativement bien fait. Sans rentrer dans votre débat sur la tragédie.

Cet anime m'a rappelé Guilty Crown dans la deception qu'il m'a fait ressentir, cette manière de balancer une telle qualité de production par la fenêtre me révolte un peu. J'ai du mal à imaginer comment ils peuvent en arriver à décider de raconter des scénarios aussi bancales avec des personnages aussi peu cohérent avec eux mêmes. Faut vraiment qu'ils arrêtent d'essayer de faire des animes originaux, ou alors qu'ils engagent des vrais auteurs pour le faire...

edit : tiens d'ailleurs, le scenariste est le même pour GC et valvrave, pas étonnant du coup...
« Modifié: 18 août 2013, 21:29:33 par zriL »

Isindu

Re : Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #81 le: 18 août 2013, 20:06:20 »
Je serais le seul à ne pas avoir perçu cette scène de "viol" comme un vrai viol. Après tout, c'est exactement ce qu'elle voulait, j'ai même l'impression que c'était prémédité, que c'était son plan pour Haruto se sente obligé par le suite de rester avec elle plutôt qu'avec Shouko, et ça a marché.
J'ai l'impression que c'était le dépucelage de Haruto.

Pour un vrai viol, drôle de façon d’inaugurer.

Et surtout, je n'ai pas vraiment l'impression qu'elle voulait que Haruto se marie avec elle. Le posséder, pourquoi pas, mais pas quelque chose d'aussi contraignant que le mariage.

Et c'est la première fois que la crise de Haruto se manifeste par de tels agissements de type sexuel.

Hei

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #82 le: 18 août 2013, 20:23:13 »
En deux temps : (Au passage c'est souvent inutile de ne répondre qu'à une seule partie d'un message...)

1) C'est exactement ce que je te disais ! Ce genre de détail dans une scène est impossible à remarquer au premier visionnage, donc en le regardant une seconde fois tu prends l'agencement des choses et tu vas dire que c'est "géniale la manière dont le tout est orchestré par le staff, magnifique". Mais d'une le thème comme tu l'as dit est presque copié/collé ! D'ailleurs vu que tu es rentré dans une dimension purement subjective, si les musiques et l'agencement de cette scène était si marquant pourquoi n'ai je prêté attention qu'au dialogue : Car c'est le premier épisode et dis toi qu'introduire un anime de cette manière est loin d'être efficace car je n'irais jamais me retapé cela une fois ! Je revisionnerais la scène dont tu parles, histoire de te montrer ce qu'elle vaut avec une vision objective.
2) Par contre, désolé mais me montrer trois secondes où l'on le personnage faire grise mine, non non très peu pour moi. Je ne pense pas que ce soit de cette manière-là que l'on travaille les sentiments d'un personnage, que ce soit dans un film, dans un livre ou dans un anime... C'est se contenter du strict minimum et je ne suis pas client de cela.

Concernant la question de la tragédie :

Je répondrais avec tes propre mots, " mais en quoi c'est gratuit ? Demander le mariage en réparation d'un viol.." Demander le mariage en réparation d'un viol ! Demander le mariage en réparation d'un viol ! Je ne sais pas si tu te rends compte de l'idée même de la phrase et de ce qui est imagé dans la série !
( Et pourtant après quelques échanges, je commence à trouver vraiment intéressante la manière dont tu perçois cet anime, mai surtout comment tu le défends de manière, non gratuite.) Mais je suis désolé, c'est absurde, autant que de travailler à ce point une scène de l'épisode 1, alors que le premier épisode sert simplement à introduire toutes les données ainsi que l'univers !

Malheureusement, oui. Si pour toi la tragédie se résume à Shakespear, tu ne sais vraiment pas ce qu'est la tragédie. Bien évidemment mettre en scène une histoire une histoire d'amour impossible qui se déroule mal est caractéristique de beaucoup d’œuvres dans la tragédie grecque, mais ce n'en est pas l'essence. Elle est parfois utilisée comme composante ! Par ailleurs, la Tragédie par son essence c'est avant tout l'histoire d'un ou plusieurs protagonistes qui sont victimes de leur destin. ( Et pas celui déclenché par une prise de décision et encore moins par une question telle que doive abandonner mon humanité  :o qu'est-ce que c'est dur pour un enfant de faire ce choix ! Surtout, quand il comprend à peine le sens de cette phrase...) Il est souvent question d'histoire d'amour, mais le caractère développé est la passion, la passion! ( Sur ce coup se faire pardonner un viol par une demande de mariage, alors qu'on est amoureux d'une autre depuis notre naissance, ça n'a rien de... passionnel !!!). Enfin bon je ne vais pas te refaire mon programme de français de cette année, ça ne risque pas de t'être utile puisque tu as l'air d'être une personnage intéressante et intelligente, aussi je pense que tu confonds tout simplement certains détails d'un notion très large.

Dernier détail : Avoir tous les ingrédients d'un bon plat ne suffit pas pour le réaliser, il faut suivre la recette. Et qu'est-ce qu'apport la recette ? La manière de faire !
Malheureusement, ce n'est pas en ayant tous les ingrédients de la tragédie et en les balançant dans une mise en scène hollywoodienne que l'on ressentiras l'aspect tragique d'une oeuvre.




Cet anime m'a rappelé Guilty Crown dans la deception qu'il m'a fait ressentir, cette manière de balancer une telle qualité de production par la fenêtre me révolte un peu. J'ai du mal à imaginer comment ils peuvent en arriver à décider de raconter un scénario aussi bancale avec des personnages aussi peu cohérent avec eux mêmes. Faut vraiment qu'ils arrêtent d'essayer de faire des animes originaux, ou alors qu'ils engagent des vrais auteurs pour le faire...

Je commençais à trouver le débat réellement intéressant et voilà qu'un autre paragraphe vient me bousculer... C'est dommage, en plus le message commençait bien même si c'était de la critique un peu gratuite, certes...
Bref, je ne m'attarderais pas sur le sujet puisque ce n'est pas le sujet du topic !
« Modifié: 18 août 2013, 20:26:47 par Hei »

zriL

Re : Re : Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #83 le: 18 août 2013, 20:39:36 »
Et c'est la première fois que la crise de Haruto se manifeste par de tels agissements de type sexuel.

Non il me semble que ça avait déjà failli arriver avec la blonde, dans un ascenseur ou un truc du genre.

Kyoshi

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #84 le: 18 août 2013, 20:41:19 »
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zriL

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #85 le: 18 août 2013, 20:52:47 »
Nan c'est une autre scène ça. J'ai la flemme de chercher mais je suis presque sûr.
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« Modifié: 18 août 2013, 20:57:27 par zriL »

Kyoshi

Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #86 le: 18 août 2013, 21:12:07 »
Ha merde, en effet. J'aurais peut-être dû regarder le machin de plus près. :D

allbrice

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #87 le: 18 août 2013, 21:31:35 »
Citer
Si pas de vent nouveau, au lieu d'être un plagiat, c'est juste une absence de nouveauté. Ce n'est pas frais, ce n'est pas mauvais pour autant. Le plagiat et le mauvais ne sont pas systématique.
Et ? Personne ne dit qu'il y a un lien de cause à effet entre plagiat et mauvais. Seulement malchance dans Valvrave et son introduction, cette jonction est faite. Il s'agit ni plus ni moins de cet exercice pour une partie du contenu de ce premier épisode. Il y a une reproduction non avouée, maquillée du "Code Gundam" quand le héros rencontre sa machine.
Tourne ça comme tu veux ou transforme cela en ce qui te plaira. Cela étant, c'est très mal exécuté et digne d'un navet à mes yeux. Ni plus, ni moins du plagiat.
« Modifié: 19 août 2013, 00:05:16 par allbrice »
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sugawara

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #88 le: 18 août 2013, 23:43:20 »
Citer
Il y a une reproduction non avouée, maquillée du "Code Gundam" quand le héros rencontre sa machine.

On avait déjà eu ce débat au premier épisode, mais il est établi dans l'univers du mécha que les séries reprennent les codes l'une de l'autre. C'est un genre très codifié, comme le film Noir. Ce n'est pas parce qu'un film noir commence par nous introduire un détective privé fatigué et alcoolique qu'il est un plagiat, il reprend simplement des codes formateurs du genre. De même pour l'épisode 1 de Valvrave, qui fait référence au premier Gundam de la même manière que... quasiment tous les autres Gundam.

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Le seul anime qui soit parvenu à accomplir ce que j'ai décrit plus haut serait Code Geass, mais CG est exceptionnel pour des raisons bien différentes (le spoil ci-dessous est sur CG):

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« Modifié: 18 août 2013, 23:56:55 par sugawara »

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Re : Valvrave The Liberator
« Réponse #89 le: 18 août 2013, 23:53:16 »
Citer
On avait déjà eu ce débat au premier épisode, mais il est établi dans l'univers du mécha que les séries reprennent les codes l'une de l'autre.
Nuance et n'allons pas confondre tabourets et chaises. C'est un peu comme si tu me disais que Gundam reprenait du Macross ou encore du VOTOMS dans ses codes parce qu'ils appartiennent à la famille du mecha. LOL !!
L'usage de code au sein d'une même licence mecha pourrait s'apparenter à une instruction.
Par contre, dans une série complètement externe à l'une de ses sagas t'appelles ça comment ?

« Modifié: 18 août 2013, 23:58:33 par allbrice »
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