Un peu de japanimation entre deux Poké-Récrés.
Épisode 1 : comme j'ai pu l'écrire
ça et là, j'ai misé pas mal de jetons sur cette série à cause du réalisateur Takahiko Omori qui est un homme au-dessus de tout soupçon, et qui était effectivement l'homme providentiel pour ramener un peu de prestige à la case Noitamina en attendant
les choses sérieuses Psycho-Pass 2.
L'épisode en lui-même est irrésistiblement sympathique. Le sujet est vu et revu mais, comme d'habitude avec Omori, les interactions entre les personnages sonnent juste et ont quelque chose qui les rend un peu plus humains que le premier stéréotype venu.La grande question reste toutefois de savoir ce que la série va raconter durant la vingtaine d'épisodes qu'elle s'est offerte, d'autant comme le dit Afloplouf que la série semble avoir épuisé tout son propos au bout de vingt minutes avec le discours du personnage principal devant les méchants jeunes indisciplinés.
A l'inverse de Zankaze, j'ai trouvé la technique indigente, au point qu'à un moment je ne prêtais presque plus attention au déroulement tant les erreurs s’accumulaient. Animation minimale, contours grossiers, chara-design dans les choux à chaque plan large... Sans parler des décors urbains qui n'arrivent pas à cacher la 3D cheap.
Plan serré, ça va
Plan large, c'est la cata
Heureusement, personne n'attendait quoi que ce soit de Manglobe à ce niveau, mais le fait que ce studio moribond ait sorti il y a dix ans une série dont le titre comportait aussi "Samurai" et qui est encore aujourd'hui une référence incontournable en matière d'animation, de DA, de musique et de cohérence artistique sonne comme une ironie grinçante à mes oreilles.
Au petit jeu de deviner ce vers quoi va tendre la série, je pense que la scène post-ending donne un assez bon indice, à savoir une "comédie urbaine" de type chorale dans la lignée de
Durarara, du même réalisateur. Sauf que là c'est une série originale donc on a une chance d'avoir un vraie fin et pas un truc qui laisse tout tomber arrivé au deux tiers à cause de l'adaptation.
T'ain, si je pouvais pondre un pavé pareil pour chaque pilote de la saison.