Auteur Sujet: La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II  (Lu 20468 fois)

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LordFay

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #15 le: 09 mai 2014, 18:01:11 »
Tu as trouvé le feu caché dans Darkroot Garden, celui à côté du raccourci vers la vallée des Drakes ? Le chevalier noir qu'on trouve en y allant m'a looté la hallebarde les 3 fois que je l'ai combattu. Je ne sais pas si c'est un drop automatique mais en tout cas il la donne très souvent.
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nerokarin

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #16 le: 09 mai 2014, 18:06:14 »
C'est bien le chevalier qu'on combat juste avant d'obtenir le bouclier végétal ? Si c'est lui alors sur 4 parties il a drop que de la poussière. Au pire sur ma prochaine partie je le laisse en vie jusqu'à ce que j'aie récupéré l'anneau convoiteux. :D

LordFay

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #17 le: 10 mai 2014, 03:33:31 »
C'est ça oui. Pas de chance :p

De mon côté, parler de Dark Souls m'aura fait recommencer une partie sur le 1. Armure légère, build force et pyro à fond, j'ai créé un genre d'exterminator. Le bougre est bien armé : à côté de sa hche de bataille qu'il a commencé à upper, il a choppé la drake sword (aha, le tricks qui consiste à détruire la queue du dragon de dessous le pont à l'arc) qui est déjà désuette, mais surtout la Black knight Ultra greatsword (220 de base, B en force, E en dex). Ce sera seulement à deux mains siouplais, mais ptain qu'est-ce que ça fait mal : avoir 360 d'attaque contre le Gaping dragon ça devrait être interdit. Prochaine étape, la Dragon King Greataxe =D
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Deluxe Fan

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #18 le: 25 avril 2015, 23:49:24 »
Demon's Souls (PS3) : j'ai fini Demon's Souls je suis un hardcore gamer nananèèèèèèèèèèèèèèère~♪

Il paraît que si on met dix game designers dans une pièce en leur demandant de parler de jeu vidéo, il y a 90% de chances que Demon's Souls ou Dark Souls s'invite dans la conversation. C'est dire la renommée qu'a acquis From Software au cours de cette génération. Là où les grands du JV japonais ont vu leur influence et leur crédibilité s'effondrer au cours de la dernière génération (Square-Enix, Capcom, Nintendo...), certains petits studios nippons comme From Software, Atlus ou Platinium sont sortis de l'anonymat pour devenir de vraies références auprès d'un public restreint mais exigeant et bruyant.

Je partais dans Demon's Souls avec une certaine confiance teintée de curiosité, qui s'est vite heurtée à la réalité d'un jeu au déroulement bien différent des conventions modernes. La plupart des jeux quel que soit leur genre cherchent à mettre l’accent sur leur gameplay, leur originalité, leur intérêt en tant que jeu. Dans Demon’s Souls le seul intérêt consiste non pas à jouer, mais à terminer le jeu, à se sortir de ce cauchemar pour crier victoire et dire au monde "je l’ai fait."

Et pour y parvenir tous les moyens sont bons : avancer prudemment bouclier levé, foncer dans le tas, garder les ennemis à distance avec la magie, éviter l’adversaire, trouver un raccourci, se planquer pour sniper les mobs à l’arc, tout est permis. Il n’y a pas de bonne manière de jouer, ni de mauvaise d’ailleurs, toutes les approches sont possibles et le nombre assez énorme builds possibles encourage le joueur à tester le style qui lui convient le mieux.

Alors oui, dans Demon’s Souls, on meurt beaucoup. Et on aime de moins en moins mourir dans les jeux, c’est un fait. Mais dans Demon’s Souls la mort est aussi fréquente qu’elle est sans grande conséquence. Certes on perd les âmes acquises (avec toutefois un moyen de récupérer à l’endroit où on est mort) mais les objets trouvés dans les donjons ou lootés sur les ennemis sont acquis de manière définitive. Autrement dit on a rien à perdre à mourir dans Demon’s Souls, et une fois que l’on comprend ça le jeu devient beaucoup moins stressant et presque plaisant.

Un autre élément intéressant du jeu réside dans son caractère non-linéaire et l’austérité de son interface, qui fait que l’on peut passer à côté d’une grosse partie du contenu du jeu si on ne fait pas attention. En revanche j’ai moins aimé out ce qui touche aux PNJ, qui peuvent devenir hostiles ou mourir, introduisant un élément d’irréversibilité dans un jeu qui prônait justement l’apprentissage par l’échec – si on peut mourir sans grande conséquence et se rattraper ensuite, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas aussi réparer ses erreurs au niveau des PNJ. Ça introduit une idée de sanction, de punition qui pour le coup est réellement frustrante.

Au niveau technique c’est quand même assez vilain, l’ambiance est peut-être là mais le rendu est affreusement générique – quand on compare avec l’esthétique stylisée et radicale d’un Bloodborne à côté on se rend bien compte du chemin parcouru. C’est surtout l’aspect froid et mécanique des animations – couplée à la lenteur et à la lourdeur inhérente du jeu – qui empêche de se sentir pleinement immergé dans l’action (c’est pour cela que j’ai jamais accroché à la série Monster Hunter par exemple). En dehors de cela j’ai plutôt apprécié mon run sur Demon’s Souls (j’ai joué hybride mage-épéiste, avec option archer) sans vouloir forcément y retourner de suite. Mais c’était à faire, et "je l’ai fait".

Suite au prochain épisode...

Red Slaughterer

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #19 le: 26 avril 2015, 01:10:40 »
Citer
Certes on perd les âmes acquises (avec toutefois un moyen de récupérer à l’endroit où on est mort) mais les objets trouvés dans les donjons ou lootés sur les ennemis sont acquis de manière définitive. Autrement dit on a rien à perdre à mourir dans Demon’s Souls, et une fois que l’on comprend ça le jeu devient beaucoup moins stressant et presque plaisant.

C'est toujours un bon traître ce système.

Tu ne perds pas les objets trouvés, ok. Par contre tu perds bien le consommables utilisés en cas d'échec. Ca peut rapidement se retourner contre toi dans certains cas.
C'est très punitif en réalité, vu que tout ce que tu fais est définitif.

Deluxe Fan

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #20 le: 16 janvier 2016, 19:42:26 »
Bloodborne (PS4) : c'est pour qui le platine ? C'est pour bibi.

Cliquez pour afficher/cacher

Bloodborne édition complète, premier jeu lancé sur ma PS4 récemment acquise et première - espérons pas dernière - grosse claque.

Ce jeu est un produit de From Software et en particulier de Hidetaka Miyazaki, créateur de la franchise des Souls dont Bloodborne reprend l'ossature. Il s'agit donc d'un action-RPG où l'on parcourt un labyrinthe géant infesté de monstres qui ont pour principal but de vous tuer, à moins que vous ne les tuiez en premier.

La partie scénario est assez vite expédiée, les dialogues sont rares et l'essentiel du background passe par la lecture optionnelle des descriptions d'objets - descriptions à la rédaction souvent cryptique, pour ne pas dire ésotérique.
L'ésotérisme, un mot tout trouvé pour qualifier l'ensemble du jeu. From Software s'est fait un point d'honneur à se placer en tête de fil des studios ayant choisi de prendre parti contre l'assistanat et l'infantilisation du joueur, régulièrement relégué au rand de spectateur. Dans Bloodborne le joueur est jeté sans préparation dans un monde à la dérive, qui débute dans la terreur pour glisser peu à peu vers le cauchemar le plus total. Face au danger grandissant le joueur n'a d'autre choix que de s'adapter ou disparaître.

Dans les faits Bloodborne reprend globalement le système de Dark Souls, mais expurgé de tout ce qui a pu apparaître de superflu. La Forge et ses multiples types d'améliorations ? Dehors. La gestion de l'encombrement et de l'inventaire ? Fini. Les nuances du maniement du bouclier ? Laissez tomber. Bloodborne repose sur un système épuré avec des armes peu nombreuses mais aux styles très différents, sur un encombrement nul pour favoriser la mobilité et surtout une absence de bouclier qui modifie complètement l'approche du jeu.

Demon's et Dark étaient des jeux patauds qui reposaient essentiellement sur l'observation et la capacité de tanker. Dans Bloodborne celui qui fonce tête baissée court à sa perte ; les rencontres ennemies sont rarement solitaires, les créatures attaquent à deux, trois ou plus et demandent sang-froid et réflexes. Quel que soit son build, le personnage se déplace très rapidement et l'esquive devient une donnée primordiale pour espérer échapper aux griffes de montres qui ne pardonnent pas la passivité.

Alors oui, dans Bloodborne on meurt. On meurt beaucoup. Mais grâce au principe génial de la sauvegarde permanente institué depuis Demon's, le jeu conserve toute la progression et tous les objets récoltés même quelques secondes avant l'échec - à l'exception des fameuses âmes (ici appelés Échos du Sang) qui peuvent toutefois être récupérées sur le lieu de son décès ou sur le monstre qui a porté le coup fatal. la mort est donc dénuée de toute dimension frustrante, et on l'accueille non pas avec colère, mais avec l'envie de faire mieux la prochaine fois. A aucun moment du jeu je n'ai eu envie de ragequit, au contraire à chaque nouveau décès j'étais de plus en plus convaincu de la possibilité d'y arriver, ce que j'ai fait.

Ainsi se résume la philosophie de Bloodborne ; c'est un jeu qui ne vous demande pas d'être doué, mais qui vous aide à le devenir, à votre manière. Il n'y a pas de build privilégié ou favorisé, toutes les possibilités sont viables et offrent des expériences de jeu qui se moulent dans votre sensibilité. Personnellement je suis parti sur un build dit "qualité", c'est-à-dire concentré sur la compétence et la mobilité, avec une utilisation libérale des pistolets. Parce que oui, il y a des flingues dans Bloodborne mais rien d'aussi craqué les arcs de Demon's ou la pyromancie de Dark. Les pistolets de Bloodborne servent principalement à bloquer l'ennemi dans son élan et à conserver ses distances. Un coup de pistolet bien placé peut même engendre selon un certain timing un Contre, qui lui-même peut aboutir à une Attaque Viscérale sur le modèle des ripostes de Dark. Dans la mesure où un grand nombre d’ennemis peuvent être contrés, y compris les boss, la maîtrise de cette technique peut être un atout formidable.

A côté de ce gameplay à la fois exigeant et jouissif, Bloodborne est également une démonstration de puissance du savoir-faire japonais en matière de présentation vidéoludique. La direction artistique est superbe, dans un style gothique-victorien qui change très agréablement de la fantasy de papa. les environnement sont superbes et offrent des panoramas géniaux, tout comme le sens du détail apportés aux designs des monstres et des items. le jeu respire une élégance et une classe naturelle, le simple fait de diriger son personnage constitue un plaisir en soi, chose que je ressens rarement dans un jeu vidéo où généralement bouger avec son personnage est une corvée nécessaire pour aller du point A au point B. Dans Bloodborne l'association de l'esthétique, du combat et du level-design font une synergie ludique qui portent le jeu à des hauteurs de qualité rarement atteintes.

Du point de vue narratif, Bloodborne manie avec un talent certain la notion de mystère, à laquelle je suis particulièrement sensible. L'histoire semble assez évidente au départ (la ville de Yharnam est en proie à une épidémie qui transforme les gens en monstres, et vous devez nettoyer tout ça) mais le jeu ne cesse d'incorporer des éléments de plus en plus étranges même selon les standards du jeu pour finalement laisser sur plus questions que de réponses (si vous êtes fans d'ambiances inspirées de Lovecraft, vous allez jouir). Certains moments du jeu, notamment en ce qui concerne les quêtes de PNJ, laissent parfois sur un réel malaise et un sentiment de désespoir qui mène à la folie ; le tout avec une sobriété et un équivoque plutôt inattendus pour des japonais.

Ne tergiversons pas : Bloodborne est un des meilleurs jeux d'action auxquels j'ai joué, et même s'il lui manque l'atmosphère de Demon's et le level-design de Dark, il surpasse clairement ces deux jeux pour ce qui est du plaisir pris manette en main. Là où pour ces deux jeux j'avais surtout envie d'en finir pour pouvoir être capable de dire "je l'ai fait", Bloodborne m'a au contraire donné envie de ne pas m'arrêter, de continuer le combat, de ne pas me réveiller de ce cauchemar...

Archange-Roy

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #21 le: 16 janvier 2016, 20:07:08 »
Moi aussi j'ai pris beaucoup de plaisir (et de rage...) à jouer à Bloodborne ^^. Après avoir vu un let's play de Dark souls 1 et 2, je me suis dit qu'il était temps de m'y mettre. Mais bon à ce moment les jeux dataient et ne pouvaient plus être obtenus donc je me suis tourné sur celui là ^^.

J'ai vraiment adoré l'ambiance sombre et le design des différents monstres et boss. Je trouve qu'ils ont bien réussit sur ce plan quand tu trouve un réel réconfort à parler à la poupée qui est une des rares créature qui est plutôt sympathique envers toi x). Et sa voix douce est plutôt apaisante après les hurlements des monstres...

Là je m'y suis un peu remis pour faire les donjons calices et surtout me mettre au DLC (chose ultra rare que je pourrai compter sur les doigts de la main). Je sens les grosses claques dans la faces prochainement ^^".

Je suis d'accord avec ta critique deluxe. Mais je rajouterai pour le gameplay que Bloodborne t'encourage à être agressif quand les souls t'incitaient à la prudence et l'esquive. Ca passe en partie par le fait que la vie perdu peut être récupéré en frappant l’adversaire (ce qui n'est pas possible dans les Souls je crois ?). Du coup tu te laisses parfois entraîné dans une sorte de furie pour vaincre l'ennemi au plus vite (à ses risques et périls...surtout périls) et c'est plutôt raccord avec l'ambiance et le scénario du jeu.

Bryynlol

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #22 le: 17 janvier 2016, 00:02:06 »
Citer
Mais je rajouterai pour le gameplay que Bloodborne t'encourage à être agressif quand les souls t'incitaient à la prudence et l'esquive.
Quand tu commence à devenir vraiment bon dans un Souls, tu te rends compte que la place la plus safe c'est très souvent collé à l'ennemi.

Vu que Deluxe à lancé une sacré bonne OST je me sens obligé de répondre avec ce que j'ai écouté de mieux dans cette licence.

https://www.youtube.com/watch?v=Em5gtDJcFqM&ab_channel=Shirrako
« Modifié: 20 janvier 2016, 18:28:09 par Bryynlol »

blur

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #23 le: 20 janvier 2016, 13:30:16 »
Je me permet.
Le meilleur combat de toute ma vie.
https://www.youtube.com/watch?v=AB6sOhQan9Y

Archange-Roy

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #24 le: 23 mars 2016, 13:15:27 »
J'ai une petite réflexion sur le lore à faire à propos de Dark souls III.

Actuellement, je regarde un let's play de Dark souls 2 est actuelement le joueur est au passage où il affronte le seigneur des Géants dans le souvenir. Et ce qui m'a frappé c'est que je trouve que ce géant ressemble pas mal à l'un des seigneurs présenté dans l'intro de Dark Souls: Yhorm le géant, seigneur de la Capitale profanée. Mis à part, leur arme ils ont quelques similarité.

Je me pose donc la question suivante: Est t-il possible que le seigneur des géants de Dark souls 2 était un des seigneurs gardien du feu. Son titre est le roi de la Capitale profanée, hors on sait que dans Dark Souls 2, le roi Vendrick a envahit le royaume des géants et leur a volé quelque chose (les Dark Souls à priori). Est ce que ce titre de la "Capitale profanée" ne ferait pas référence à cette fameuse guerre ?

D'un côté c'est tiré par les cheveux, d'un autre le lore des Dark Souls est tellement casse tête par moment que c'est plausible. Je voulais donc avoir les avis de ceux qui se serait penchés sur l'histoire des jeux ^^. 

nerokarin

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #25 le: 23 mars 2016, 14:29:05 »
C'est possible... Le 3 a déjà l'air d'avoir plus de connections directes avec le 2 que le 1 n'en avait. Après ça reste assez flou, mais "l'objet volé" par Vendrick est probablement le feu, qui a toujours été au centre de l'histoire. Et puis y'a une image assez intéressante tirée du 3, dans laquelle on voit un lieu qui ressemble beaucoup au Kiln de la première flame du 1. La terre des géants qui n'a jamais été nommée dans le 2 est peut être Lordran du coup. Si ce que tu dis s’avère vrai, alors le 3 se situe entre le 1 et le 2.

Après , les géants du 1 sont très différents de ceux du 2 et je saurai pas te dire lesquels sont les plus anciens dans la chronologie du jeu , mais je pense que la connection dont tu parles n'est pas impossible, surtout s'ils essayent d'établir un lien concret entre tous les opus de la série.
 

Archange-Roy

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #26 le: 23 mars 2016, 18:56:34 »
Je suis d'accord avec toi. Quand tu vois l'intro du 3, on sent que pas mal de choses vont être reliés.

Et justement, j'ai l'impression que l'intro du prochain opus sous entends que le feu a plusieurs foyers, ces foyers convergeant vers le royaume de Lotric où va se dérouler le 3. Dans les théories que j'ai pu lire, Vendrick avait déjà le feu en sa possession et ça lui a permit de bâtir son royaume puis Nashendra a débarqué et l'a convaincu d'aller envahir les géants. Et c'est, je crois, à cette période qu'il s'est intéressé aux âmes et a créé des golems. C'est plus raccord avec les Dark Souls, surtout que la déchéance du royaume a commencé à partir de là.
Après il me semble que dans l'aventure du 2 il est dit que Vendrick a vaincu les Seigneurs, donc ceux qui possédaient les Dark Souls ? C'est assez flou cet aspect.

En tout cas j'ai vraiment hâte de me lancer dans le 3 ^^. Surtout que se sera le dernier Dark Souls, si on en croit le directeur de from software, donc il y a moyen qu'ils se soient donnés à fond pour clore l'histoire correctement.

Red Slaughterer

Re : A quoi jouez-vous en ce moment?
« Réponse #27 le: 13 mai 2016, 05:46:07 »
Après rude bataille, l'ancien a été bercé à nouveau dans son long somme.
Mais jusqu'à quand ?

Donc, Demon's Souls terminé. Je m'attendais à Dark Souls en plus maladroit et c'est à peu près ce que j'ai eu mais en bien mieux que ce que j’espérais. J'ai commencé le jeu à peu près en même temps que Dark Souls 2 et c'est celui des deux qui m'a le plus accroché. Il a des défauts assez évidents, notamment sur son système de forge pénible au possible et un level design qui pénalise quand même pas les joueurs selon leur manière de jouer, mais en dehors de ça c'est un très bon jeu.

En terme de gameplay c'est presque la même chose que les jeux qui suivront sur beaucoup de points. Tout tourne autours d'une jauge d'endurance qui conditionne absolument toutes les actions du personnages. En plus de ça, chaque action est plutôt lente et a beaucoup d'inertie ce qui pousse plutôt à la prudence et autant de subtilité dont on puisse faire preuve quand la seule nuance dans la réponses à tous les maux du monde est la taille de l'épée qui va s'écraser dans les côtes de votre adversaire. Ce qui fait le sel de tout ça, c'est bien sûr la manière dont on peut modifier son personnages à sa guise au cours du jeu.
Comme d'habitude, j'ai opté pour le côté aventurier en armure légère et arme lourde basée sur le dex, généralement faux ou hallebarde, voire une lance si besoin, avec un arc en arme secondaire au cas où ça soit utile. Comme pour son successeur, ça marche bien au début, ça patine quand les ennemis deviennent plus coriace et ça devient intolérablement puissant en fin de partie en échange d'une certaine fragilité. Mais y'a un assez grand éventail d'arme à jouer et j'ai été surpris de voir que c'est pas forcément évident de trouver quelque chose de vraiment puissant. Il y a notamment très peu de différence d'attaque entre les premières armes et il faut absolument toucher à la forge pour voir des modificateurs dessus. Dommage que son fonctionnement soit aussi cryptique.

Mais le point qui m'a vraiment fait accrocher à ce jeu, c'est l'ambiance et l'univers. Le jeu n'est pas spécialement beau d'un point de vue technique (surtout sur ma vieille télé cathodique pas HD) mais il est visuellement très réussi. Il y un côté encore plus étrange et horrifique que chez Dark Souls, plus proches de zones comme Ariamis ou Oolacile que les environnement plus grandiloquent à la Anor Londo ou les archives du duc. Comme apparemment beaucoup de monde, j'ai beaucoup aimé les tours de Latria même malgré le fait que ce soit un des niveaux les plus injustes. L'intrigue très modeste joue comme on peut s'y attendre beaucoup sur le non-dit, les maigre descriptions d'objets et des courts dialogue avec certains PNJ. C'est vraiment une des meilleurs manière possible de raconter quelque chose avec un jeu vidéo, vu que ça permet d'impliqué le joueur dans ce qui se passe sans le forcer à participer. Même si le système de serments des Dark Souls a un certain charme le rôle beaucoup plus viscéral et bipolaire du joueur dans ce jeu est aussi très intéressant, surtout dans la manière où ses actions peuvent influencer le jeu. C'est d'autant plus génial que le tout est soutenu par le gameplay du jeu, avec son système d'invasions des joueurs adverses ou d'invocation de joueurs alliés.

Un très bon jeu, il ne faut pas se laisser intimider par sa réputation de jeu incroyablement dur et difficile d'accès, qui est pas mal exagérée par des joueurs qui en ont fait l'exemple type du jeu hardcore de gens qui "savent jouer au jeu vidéo". Ce n'est réellement le cas : on perd beaucoup dans Demon's Souls, mais la mort en elle même n'est pas très punitive donc c'est pas vraiment grave. Certains aspect du jeu sont un peu décourageant à première vue (genre le moment où le niveau entier est un marécage empoisonné, ça c'est pas bien) mais au final il grogne plus fort qu'il mord.
Un excellent jeu à faire. Si vous aimez vos jeux en boîte, il faut surveiller les prix pour celui-là. Y'a des risques ça finisse par monter à des sommes pas très raisonnables (déjà qu'il se trouve assez cher pour un jeu de 2009, IMO).

Deluxe Fan

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #28 le: 16 mai 2016, 21:15:32 »
Dark Souls III (PS4) : et voilà le travail.



Dernier épisode en date de la série des Souls, et peut-être ultime épisode de la franchise avant que l'amour de l'argent ne pousse Namco Bandai à en commancer un autre. Dans tous les cas, de mon point de vue, From Software a réalisé ici le meilleur de ce qu'ils pouvaient faire, surlignant les forces et les faiblesses de la saga.

Ceux qui ont fait les précédents épisodes connaissent la chanson, et les autres n'ont qu'à s'y mettre de toute façon. DaSIII propose deux principales nouveautés, à commencer par le level-design bien plus linéaire que les précédents jeux. Il n'y a que très peu d'interconnectivité entre les zones, qui se suivent selon un chemin rectiligne. Les zones en elles-mêmes reprennent en revanche tout le délire à base de raccourcis et de chemins dérobés, ce qui donne parfois lieu à des niveaux vraiment tordus et complexes à explorer (Cathédrale des Profondeurs, Donjon d'Irithyll, Grandes Archives).

L'autre grosse nouveauté est le moteur graphique qui ressemble enfin à quelque chose. Le passage de génération se fait sentir et il sera désormais très compliqué de repasser aux jeux précédents d'un point de vue strictement visuel. Le contenu du jeu est également très important, avec un grand nombre d'armes et de sorts qui permettront aux plus acharnés et aux amateurs de PvP d'expérimenter beaucoup de builds différents, d'autant que le jeu incorpore désormais la possibilité (cachée) de réallouer ses stats - ce qui permet de réparer une erreur ou de changer complètement de vocation en cours de partie.

DaSIII a néanmoins ses défauts. La difficulté est toujours présente mais j'ai cette fois eu l'impression qu'elle était plus injuste qu'avant. Les ennemis on semble-t-il une endurance infinie comparée au joueur, et certains ennemis lisent les inputs pour contrer vos actions avant même de les avoir effectuées. Mais surtout, le poids n'a désormais plus aucune influence ce qui signifie que même les tanks avec des armures lourdes peuvent être interrompus dans leurs actions par le premier mob qui passe. Cela donne un jeu bizarrement équilibré, avec les builds tanks défavorisés et les builds épées courtes très avantagés (Dark Sword FTW).

Mais le principal souci que j'ai eu avec DaSIII est qu'il est passé peu après Bloodborne qui est selon moi le meilleur jeu réalisé par Hidetaka Miyazaki. L'agilité et la viscéralité de Bloodborne m'a manqué tout comme le moveset original de ses armes et son ambiance gothique/lovecraftienne unique. DaSIII a toutefois ses moments, chaque lieu a sa patte artistique d'autant que l'on peut désormais voir au loin chaque endroit que l'on visite, ce qui donne au monde une cohérence bienvenue.

Ayant obtenu le platine de ce jeu, j'ai forcément acquis une maîtrise avancée de ses mécaniques mais au bout du compte j'ai toujours eu l'impression d'avancer avec un temps de retard, comme si leu jeu répondait à chacun de mes apprentissage par un nouveau défi. C'est sans doute là l'essentiel de l’expérience Dark Souls.

Et puis c’est quand même le jeu où tu peux être l'ultime bâtard et faire chier les gens si tel est ton souhait, et ça n'a pas de prix.

Deluxe Fan

Re : La série Souls : Demon's Souls, Dark Souls, Dark Souls II
« Réponse #29 le: 28 février 2017, 12:58:22 »
Dark Souls II - Scholar of the First Sin (PS4) : cette fois je n'ai pas eu la volonté de pousser jusqu'à obtenir le screenshot du platine, vous m'en saurez gré.

Comme son nom l'indique il s'agit du deuxième épisode de la série des Souls, et est assez célèbre dans la communauté pour être le seul à ne pas avoir été développé par le créateur de la franchise Hidetaka Miyazaki. Ce dernier était occupé avec Bloodborne à l'époque et avait confié DSII à une équipe séparée, affectueusement surnommé par le fans la "B-Team" pour signifier son caractère secondaire et, il faut l'admettre, inférieur.

Car si DSII reprend globalement l'essentiel des bases posées par DS, à savoir un mélange action-RPG punitif dans des donjons labyrinthiques, la tonalité du titre est bien différente. Pour le définir je dirais qu'il s'agit d'une sorte de Dark Souls expérimental, une collection de challenges posés les uns à la suite des autres plutôt qu'un vaste monde cohérent. Chaque zone traversée suit sa propre logique, dans le but avoué de trouver des manières variées de casser les couilles du joueur (les statues empoisonnées du Ravin Noir, les magiciens snipers du Sanctuaire d'Amana, les cloches zombies de la Crypte des Morts-Vivants...). Il en résulte un jeu assez divertissant et certainement plus complet que le premier Dark Souls dont la seconde moitié est juste pas finie, mais aussi une expérience inégale, disjointe et éparpillée.

Le plus gros souci selon moi est le world design, à savoir la cohérence générale de l'univers, qui ici est complètement absente. Je me souviens par exemple de L'Aiguille de Terre, une tour énorme posée au centre de mines empoisonnées qui constitue une des meilleurs zones du jeu. Le but consiste à grimper au sommet de la tour, celle-ci étant infestée de pièges et d'ennemis coriaces, mais la présence de nombreux raccourcis rend le truc très plaisant. Ensuite on arrive au boss du dernier étage, on le bute et on arrive à un ascenseur qui monte. A la sortie on se retrouve devant la Forteresse de Fer, censée être un château qui s'est enfoncé dans le sol au point de se retrouver inondé par la lave d'un volcan. Tour ceci n'a aucun sens et fait pitié par rapport à Dark Souls III ou même Bloodborne dans lesquels on pouvait presque toujours voir au loin les zones que l'on allait traverser, ce qui donnait une cohérence au monde. Les zones du DLC (Shulva, la Tour de Brume et Elyum Loyce) sont d'un niveau clairement au-dessus du reste en termes de level-design mais la difficulté invraisemblable des boss fait que dans chaque cas je me suis arrêté devant le brouillard.

Niveau combat les joueurs auront apprécié la grande diversité proposée par les nombreuses armes et builds, même si j'ai pu regretter le manque d'attention accordé à mes épées droites chéries. La partie PvP du jeu a semble-t-il rencontré un grand succès, ce qui me laisse indifférent vu que j'en ai rien à battre, mais en revanche difficile d'excuser le PvE assez médiocre que ce soit en termes de diversité d'ennemis (Chevaliers dans des Couloirs : The Game) ou des boss qui oscillent entre pathétiquement faciles pour ceux de la quête principale et sérieusement ingérables pour ceux liés à du contenu optionnel (genre Darklurker qui t'oblige littéralement à respec si t'as eu le malheur de t'orienter mêlée comme 90% des gens qui jouent à ce putain de jeu).

De même l'idée que les ennemis despawn après avoir été éliminés un certain nombre de fois est le genre de concept foireux dont je ne sais pas vraiment s'il augmente encore ou baisse la difficulté. D'un côté cela empêche le farming abusif, de l'autre cela permet de faire disparaître la menace définitivement au bout d'un certain moment, ce qui peut servir. En revanche le principe débile de Soul Memory brise complètement le jeu en ligne (dans mon cas la coopération) et le fait qu'aucune de ces idées n'ait été reprises par la suite montre qu'il y avait tout e même des gens censés qui se baladaient à From Software quelque part.

Cela dit je n'ai pas envie d'enfoncer ce jeu, car lorsque je me rappelle à quel point DSIII a pillé Demon's et Dark je ne peux que féliciter DSII d'avoir tenté quelque chose de différent que ce soit en termes de lore ou de design ; ce qui montre bien que la série Souls a sérieusement été surexploitée en un court laps de temps et que la mise au placard de la licence est probablement la meilleure chose qui pouvait lui arriver.


Du coup ayant testé l'intégralité de la série je peux décider unilatéralement que le classement est :

Bloodborne > Dark Souls > Dark Souls III > Demon's Souls > Dark Souls II SotfS