Dragon Quest XI: Après plus de 110 heures (excusez du peu), j’ai enfin terminé l’histoire principale. Après il reste bien quelques quêtes secondaires, mais ça s’apparenterait plus à du farming intensif pour monter en niveau et passer quelques épreuves restantes.
Que dire sinon que l’aventure fut particulièrement agréable: outre le design soigné par Akira TORIYAMA, chaque élément semble avoir été pensé et affiné avec un soin particulier.
Déjà les combats rythmés et clairement orchestrés, ils ont en plus l’avantage de ne pas être aléatoires puisque les monstres évoluent directement sur la carte. Idéal pour choisir soi-même son rythme de progression ou d’exploration selon son envie. Et ça suffit à tout changer: par rapport à un
FF X qui avait fini par me sembler assez lourd et longuet, ici c’est que du plaisir.
Autre point que j’ai vraiment apprécié: le crafting dès objets. Outre un côté ludique des plus appréciable, son utilité est vraiment centrale dans le jeu, et non pas secondaire. Un bon équipement passera souvent par des sessions régulières sur la transforge.
Parlons maintenant de l’histoire: d’accord celle-ci se révèle finalement assez basique, mais les multiples rencontres faites au cours des quêtes principale ou secondaires la rendent toujours agréable à suivre, et malgré tout il arrive que l’on soit surpris de temps à autre. Et le tout ne manque pas d’humour avec un ou 2 éléments inoubliables comme les multiples sessions de « puff-puff » praticables dans les lieux visités (petit clin d’œil au célèbre « paf-paf » de Dragon-Ball).
Pour ce qui est de la difficulté, on ne va pas se mentir, ceux qui cherchent un défi à relevé passeront leur chemin: si l’on prend la peine de maintenir son équipement à niveau et de s’astreindre de temps à autre à quelques sessions de farming, il n’y a pas de raison qu’on se retrouve bloqué à un moment ou un autre. Tout au plus j’ai effectivement pu noter un palier de difficulté en passant d’un acte à l’autre sur les 3 qui composent l’aventure, mais finalement rien d’insurmontable. Pour info j’ai battu le boss final dès mon deuxième essai.
Bref, pour moi pas vraiment d’ombres au tableau tant j’ai pris mon pied sur ce jeu. Tout au plus je dirais que je trouve dommage de devoir se retaper l’exploration de la carte systématiquement aux 3 différents actes.
Il y’a aussi quelques activités à l’intérêt plus discutable: déjà le casino dans lequel je n’ai jamais mis les pieds hormis pour dire de visiter les lieux (la seule quête secondaire que j’ai ouvertement zappée). Ensuite les courses de cheval de Gallopia: je ne m’y suis intéressé qu’à la toute fin de l’aventure, pour récupérer un objet spécifique, et ça m’a occupé une petite demi-heure (à tout casser). Pour le reste, y’a aucun intérêt à essayer de battre les records de tour du circuit (pour ma part).
Dernier point, le mode 2D: il est effectivement possible de parcourir l’aventure en mode « rétro ». Hormis pour une certaine zone du jeu, je n’ai pas touché à cette fonctionnalité. Déjà parce qu’on repasse en mode aléatoire pour les combats, ensuite parce qu’on perd beaucoup pour ce qui est de l’ambiance générale et de la mise en scène (je crois que les cinématiques sont purement zappées). Anecdotique selon moi, et à ne surtout pas choisir lors d’un premier try.
Bref, plein de bon points et peu de défauts, j’ai vraiment adoré l’expérience. Il faudra peut-être que j’essaie de jouer à d’autres opus si j’ai l’occasion de mettre la main dessus.
Un immense merci à l’âme charitable qui m’a fait découvrir la licence (sans doute un épisode idéal pour un néophyte), il aurait été dommage de passer à côté.
Maintenant il est temps de passer à de nouveaux horizons, mais je reste dans le monde du RPG avec
The witcher 3. Je vais y jouer sur Switch (pour le côté portable), mais j’ai pu profiter des soldes de début d’année sur Steam pour acheter le jeu (et ses extensions) pour moins de 10 euros. Comme ça si j’accroche, je pourrai toujours refaire l’aventure en profitant de capacités d’un ordinateur.