Sujet: Cinéma

[Zero70]

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- Les raptors se retournent direct contre les humains dès qu'ils rencontrent l'indominus (qui a appris seule à parler raptor, visiblement - c'était bien la peine d'insister sur le fait qu'elle a vécu en captivité). Mais ils acceptent de l'affronter à la fin, quitte à mourir, sur l'injonction muette de Monsieur Viril. En gros, le film leur fait faire ce qu'il veut.
- Lol l'indominus qui ne les tue pas. On a insisté sur le fait qu'il tuait tout et n'importe quoi sans raison, mais les raptors, bof. Et l'argument "copains de génome" ne marche pas, vu ce qui arrive au T-rex à la fin.

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Si les raptors acceptent d'affronter l'indominus rex à la fin, c'est pas si étonnant que ça. Quand ils se sont alliés avec lui, ils étaient censés le chasser, mais ils ont vu qu'il y avait du raptor en lui, ils ont pu se croire trompé par les humains. Mais après tout, l'indominus rex n'est même pas un dino, c'est un espèce de monstre qui n'a sa place nulle part : pour les raptors, Owen est plus important, et il ne représente pas une menace.
Et si je me rappelle bien, y'a 2 raptors qui se font tués par l'indominus rex.

[Zankaze]

Sinon, Mad Max Fury Road est une tuerie absolue.

On finit le film en nage, épuisé par tant d'adrénaline comme si on avait couru un marathon. Pourtant, le rythme est parfaitement maîtrisé, avec des petites pauses dans la gigantesque course poursuite pour permettre aux spectateurs de reprendre leur souffle avant de repartir de plus belle.

De mon point de vue, c'est un film presque "primal". On peut peut-être y trouver un message si l'on veut, mais ce n'est clairement pas l'intérêt. Pourtant, qu'est-ce que c'est bon!

[shadow8]

J'ai été voir Jurassic World hier et je dois dire que j'ai vraiment aimé, mais il y a juste la fin que je ne trouve pas crédible. Ils ont voulu mettre du spectacle, mais   il y a du non-sen.

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Ça y est, les animaux et les dinosaures ont maintenant des sentiments.    Juste le fait que le T-Rex qui regarde le Raptor et qui ne le bouffe pas est juste du non-sens ou encore qu'il communique ensemble. Owen et co qui peuvent s'enfuir tranquillement quand t'a un T-Rex en liberté, c'est encore du non-sens. Claire qui court aussi vite qu'un T-rex.

Du coup, le meilleur c'est le 1, 4, 2 et 3.

[Deluxe Fan]

Vice-Versa (Pete Docter, 2015) : Je pense que ça fait un moment maintenant que le public n'attend plus avec autant d'impatience les films du studio Pixar. Après son absorption par Disney, le studio a perdu son temps et son talent sur des suites sans grand intérêt et d'autres films peu inspirés. L'annonce d'un nouveau film par Pete Docter, le meilleur réalisateur du studio, a sonné comme une libération.

On suit l'histoire de Riley Andersen, une jeune fille qui vit mal son déménagement d'un bout à l'autre des États-Unis. Mais plutôt que de relater cette situation d'un point de vue ordinaire, le film choisit de raconter l'histoire "de l'intérieur". En effet, dans la tête de Riley, cinq émotions primaires (Joie, Colère, Dégoût, Peur et Tristesse) sont chargées de réguler la vie de la gamine ainsi que de trier ses souvenirs. Et lorsque Riley affronte le premier grand bouleversement de sa vie, les émotions doivent rivaliser d'efforts pour éviter une mésaventure...

D'un point de vue conceptuel, ce film est le digne successeur de Monstres & Cie, mon film préféré du studio - réalisé justement par Pete Docter. A partir d'une idée simple, le film élabore une univers complet qui obéit à sa propre logique et où tout se tient. On retrouve également ce côté "entreprise de l'absurde" avec des gens qui travaillent littéralement à entretenir toutes les composantes de la psychologie de Riley : les souvenirs, la personnalité, les rêves, le subconscient, etc. Le film arrive à être riche en idées et en détails sans jamais devenir lourd, même si je ne pense pas que le plus jeune public s'y retrouvera.

Aucune surprise au niveau de l'aspect visuel, irréprochable, tout comme la direction artistique colorée et inventive. L'humour à base de comique de répétition fonctionne à plein régime, et s'autorise quelques vannes référentielles un peu inattendues mais pas nécessairement envahissantes.

Fourmillant d'idées, bien intentionné sans être niaiseux, Vice-Versa se place dans la lignée des grands Pixar et en particulier ceux de son génial créateur Pete Docter qui arrive toujours à conserver cette authenticité du film d'animation qu'on aime tant.

[Nakei1024]

Vice-Versa est effectivement une excellente surprise et pourtant, lors des bandes-annonces, il ne m'avait pas emballé plus que ça. C'est en voyant le florilège de critiques positives cette semaine que je me suis dit qu'il valait peut-être le coup, et je ne regrette pas la séance.

Après, est-ce que le jeune public pourra comprendre et apprécier tout le côté abstrait et assez conceptuel du scénario? C'est plus compliqué à juger: dans la salle, j'ai entendu 2-3 gamins qui se lassaient assez vite et demandaient à quitter la salle.

[Deluxe Fan]

Jurassic World (Colin Trevorrow, 2015) : Je n'ai pas d'attachement particulier à la licence Jurassic mais je sais pour l'avoir vu que le premier film de Steven Spielberg est un chef d’œuvre qui n'a pas pris une ride.

Ce film très hollywoodien dans le ton et l'esthétique en prend la relève d'assez bonne manière avec notamment une manière très intéressante de rendre le côté Disnayland-ien du parc, c’est tout à fait comme ça qu'on aurait pu imaginer le Jurassic Park vingt ans plus tard.

La trame enchaîne les scènes d'actions de manière suffisamment habile pour cacher le plot-device ambulant qu'est le fameux Indominus qui se découvre un nouveau pouvoir génétique quand les scénaristes en ont envie. Les dialogue à base de one-liners passent tout seul car le ton du film n'est pas réellement premier degré, avec notamment des death flags beaucoup trop évidents pour ne pas être des ressorts comiques.

Il faut avouer que la dernière demi-heure est un peu en-dessous, avec un script qui verse dans la surenchère et le spectacle gratuit. Mais on ressort du film très impressionné et plutôt diverti, à défaut d'avoir été surpris.

[Squik]

Vice-Versa : attention je vais dire quelque chose d'énorme, certains diront que j'exagère mais je pèse mes mots... Je crois qu'on a là le meilleur film du studio Pixar, tout simplement.

Ouais, étant donné le niveau de qualité des films sortis de ce studio, c'est pas rien de dire ça. Mais franchement, je trouve que ce film traite de thèmes sérieux, abstraits, voire même profonds, et le fait super intelligemment. Franchement c'était pas un défi facile à relever et il y aurait pu avoir un paquet d'occasions de se planter totalement, mais non ils ont fait un tour de maître et ce film est une réussite de bout en bout.

Par contre même si il arrive à proposer quelque chose de digeste pour des enfants, je crains que ce film n'arrive malgré tout pas à trouver sa cible. Le problème n'étant pas que les enfants comprennent les explications donnés par le film sur le fonctionnement des émotions, du subconscient, toussa toussa... Mais simplement de comprendre de quoi parle ce film. À mon avis il faut avoir traversé une crise émotionnelle et avoir connu des angoisses comme celles de Riley pour bien comprendre les enjeux du film. Et à partir de là tu peux bien avoir les explications les plus intelligentes au monde, si ton public est trop jeune il ne saisira pas de quoi parle ce film. Après peut être que tu prendras ton pied devant les décors colorés et les mimiques des personnages, mais ça n'ira pas plus loin.

Et c'est dommage parce que sinon je pense que c'est quelque chose qui nous est tous arrivé, et donc ce film devrait parler à tout le monde... Sauf aux jeunes enfants, qui doivent quand même être le premier public de ce film (avec les geeks comme moi qui refusent catégoriquement d'abandonner leur âme d'enfant ), c'est con.

Du coup je prédis un (petit, c'est Pixar quand même) bide pour ce film. D'ailleurs à une séance (en vf, j'imagine bien que les enfants vont pas s'emmerder avec des sous titres) à 18h le samedi de la sortie dans un grand cinéma toulousain, la salle était même pas à moitié remplie. C'est con, parce que vraiment je le redis : ce film est une réussite, un chef d'oeuvre, et c'est vraiment cool de voir Pixar se réveiller après 2-3 films un peu en dessous de ce à quoi ils nous avaient habitués.

[Isindu]

Jurassic World : Effectivement il fait pale figure face au Jurassic Park, quand je lis les critiques négatives, je ne peux qu'être d'accord avec tout ça (sauf le dernier point). Néanmoins j'efface tout ça d'un revers de main, je trouve que l'effet spectacle est plutôt bien présent de manière efficace.

Pour la fin, on critique

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le fait que le T-rex ne bouffe pas le raptor. Mais en soit il est crevé, il a morflé, et il est loin d'être affamé vu comme il est bien nourri. C'est facile, ça permet de finir rapidement le film, mais ce n'est pas vraiment une incohérence.

Certes les histoires de regard sont de trop, mais vu que c'est loin d'être le pire truc, c'est juste une petite cerise sur le gâteau.

Le seul truc qui m'a gêné, ce sont

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les raptors qui reviennent vers le mâle alpha d'origine, l'humain.

Ce sont ce genre de scène qui me font littéralement passer en mode pop corn pour survivre

[Law]

Pour la fin de jurassic world:

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Personnellement la coalition des dino contre le dominus ne m'a pas choqué. En faite, j’interprète la scène comme un combat contre un ennemie de la nature. La créature est tellement dangereuse que cela pourrait créer un déséquilibre dans l’écosystème et les dino ressentent se danger. Après ça reste mon interprétation, mais du coup ça me fait accepter la chose même si je dois avouer que voire une conversation entre dinosaure m'a fait crier au blasphème

[Nakei1024]

Spy: Susan Cooper est "l'ange gardien" d'un des meilleurs agents de la CIA, celle qui le chapeaute dans toutes ses missions et lui sert d'officier tactique quand la situation tourne au vinaigre. Quand cet agent finit par se faire descendre et que son meurtrier annonce qu'il possède la liste de tous les membres de terrain de l'agence, la direction décide d'envoyer Susan sur le terrain, comme simple observatrice, son statut de simple employée de bureau lui permettant de conserver son anonymat.
Mais c'est sans compter sur le caractère bien trempée de la dame qui entend bien venger son partenaire. Malgré des méthodes peu orthodoxes, elle va peu à peu remonter la piste d'un trafic d'armes de destruction massive.

https://www.youtube.com/watch?v=a9EHVHubO6Q

Décidément cette année, les films d'espionnage (parodiques ou non), sont assez présents. Après l'excellent Kingsman, voici une nouvelle comédie parodiant allègrement les agents secrets type James Bond & co... Là on est plus dans la grosse comédie à l'américaine pas toujours très finaude, mais dont l'héroïne principale campée par l'énergique Melissa McCarthy assure un show rythmé et hilarant du début à la fin. C'est bien simple, la salle était régulièrement prise d'un fou rire communicatif ce qui reste assez rare, même dans une comédie.
Que ce soit les surprises ou les running gags, tout m'a semblé parfaitement géré. Ajoutez Jude Law et Jason Statham au casting, et vous comprendrez pourquoi ce film m'a particulièrement plu.
Bref, je suis allé à la séance un peu par défaut, parce qu'il n'y avait rien de vraiment intéressant dans les autres salles (ou alors déjà vu)... Et je ne regrette absolument pas ces 2 heures.

[Isindu]

Vice versa : Une vraie bouffée d'air frais, mais qui malheureusement rate sa cible. Ceux qui voient la majorité des tenants et aboutissant du film apprécieront le film. Mais prendre avec un peu trop de légèreté, ou simplement d'inexpérience — pour les enfants — le contenu du film, et on a entre les mains un film un peu trop moyen.

Le Pixar très moyen reste de la très bonne production, il plaira quand même à la majorité, j'en suis sûr.


@Squik : Comment peux-tu à la fois prétendre qu'on a le meilleur film du studio, et un film qui rate sa cible ?


Malgré ce gros bémol, je ne peux que souligner pourquoi j'ai apprécier ce film. Là où Deluxe voit seulement l'élaboration d'un univers complet qui obéit à sa propre logique et où tout se tient, d'autres voient la première représentation animée du psychisme humain, de manière certes imagée et sans explication technique, mais extrêmement juste d'après l'avancée actuelle des neurosciences. C'est en cela que ce film est très différent de Monstres & Cie. Le film sur les monstres était juste un délire prenant au sérieux les fabulations des enfants. L'histoire au premier degré est toujours très intéressante, mais c'est assez plat. Vice versa nous raconte ce qui se passe dans notre tête et offre de temps en temps des aperçus des répercutions dans le monde macroscopique. Or ce parallèle existe tout le temps, et la moindre des actions de nos cinq énergumènes colorés a une action sur la personne de Riley. Comprendre chacune des conséquences des actions à l'écran crée un film très fort et très complexe.

[Nakei1024]

@Squik : Comment peux-tu à la fois prétendre qu'on a le meilleur film du studio, et un film qui rate sa cible ?

Simple: le film est excellent et (subjectivement parlant, quoiqu'en étant objectif aussi en fait) probablement l'un des meilleurs Pixar qui soit jamais sorti. Mais de part son sujet et les thèmes abordés, le public ciblé (les gamins de moins de 10 ans) risque de passer à côté de bon nombre d'éléments et au final de ne pas apprécier le film.
Moi quand je suis allé le voir, j'ai carrément entendu 2-3 gosses demander à leurs parents s'ils pouvaient sortir.

[Isindu]

Mesurer l'efficacité d'un film d'après l'avis du public cible n'est donc pas pertinent pour apprécier sa qualité ?

Des films d'animation peuvent ne pas être destiné aux enfants, mais là personne n'ose prétendre ce genre de chose. La cible de base ce sont bien les gosses.

[Nakei1024]

Mesurer l'efficacité d'un film d'après l'avis du public cible n'est donc pas pertinent pour apprécier sa qualité?

Je pense que le jugement porté à une œuvre est plus complexe que ça.

Mais je continue à soutenir ce qu'affirme Squik: c'est un des meilleurs Pixar, mais je ne suis pas certain que le jeune public parvienne à l'apprécier à sa juste valeur. Après, ce n'est pas forcément une tare.

[Deluxe Fan]

Ce n’est pas nécessairement un mal si Vice-versa loupe le coche auprès des gamins, ce n’est pas l'objectif de ce genre de production. Les films dans lesquels est impliqué Pete Docter (Là-Haut, Wall-E) servent surtout à maintenir une image positive de Pixar auprès de l’intelligentsia des cinéphiles - le film a fait la une de Télérama - ainsi que pour les geeks animes comme nous.

Sinon bonne surprise pour Spy de Paul Feig. Je m'attendais à rien en entrant dans la salle, traîné par les potes, mais en fin de compte on se marre bien. A vrai dire le film mitraille tellement de blagues à la minute qu'on a à peine fini de rire à une vanne qu'un autre est déjà lancée, ce qui ne laisse pas le temps de respirer et de réfléchir à l'absurdité totale de ce scénario pseudo-Bondien.
A retenir surtout pour la performance comique de Mélissa McCarthy et de Jason Statham à contre-emploi.