Auteur Sujet: Les films que vous regardez sur petit ecran  (Lu 301701 fois)

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sarthasiris

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1155 le: 09 février 2019, 22:18:34 »
Idem ça faisait un bail. D'ailleurs, faut que tu me corriges ce 7 sur sens critique. Tu vas pas t'en sortir comme ça. :cop:

Je note aussi, à l'occasion, pour la chaine YT que tu viens de recommander.
Ils ont fait une vidéo sur Scarface, si t'as le temps tu me diras ce que t'en penses en mp.~~
Il ne faut jamais rien prendre au sérieux.

Dregastar

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1156 le: 10 février 2019, 01:05:51 »
Dacc' je regarde tout ça ! Ensuite je repasserai sur SC et reviendrai rapidement vers toi (pour les deux).
« Modifié: 10 février 2019, 01:17:48 par Dregastar »
★★★★★

Zero70

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1157 le: 10 février 2019, 09:38:03 »
C'est marrant que vous en parliez, parce que je l'ai vu il n'y a pas très longtemps.

Mais j'ai pas trouvé ça exceptionnel.

« S'ils restaient chez eux, la criminalité au Japon baisserait de 98%. »
~ Inspecteur Megure à propos de la famille de Kogoro Mouri et leur entourage

Shizao

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1158 le: 16 février 2019, 15:08:25 »
J'ai bien aimé 2046 de Wong Kar Wai. On navigue bien entre les époques, Hong Kong et Singapour dans les années 60 et 2046 dans le roman qu'écrit le héros, avec toujours l'amour et la difficulté à sortir de son confort en guise d'intrigues principales. Superbe prestation de Zhang Ziyi aussi.

Minuit

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1159 le: 16 février 2019, 15:16:31 »
On ne le dira suffisamment jamais : regardez tous les films de Wong Kar Wai. Même le pire de sa filmographie est meilleur que tout ce qu'a jamais produit Hollywood (ou presque).

Shizao

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1160 le: 16 février 2019, 15:19:41 »
Ah entre ça et The Grandmaster, c'est clair que je suis pas déçu. Y a une vraie qualité esthétique aussi. Que ça soit la photographie, les lieux... Je regarderais le reste sans hésiter.

Minuit

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1161 le: 16 février 2019, 15:51:12 »
Dis-toi que The Grandmaster est généralement considéré comme son pire film. Pour la photographie, ses films les plus anciens doivent beaucoup au très grand Christopher Doyle.
Pour The Grandmaster, c'est le tout aussi excellent Philippe le Sourd qui était à la photographie. Si tu es amateur de très belles images, va voir Les Proies dont il est également responsable de la photographie. Son travail est spectaculaire de précision.

Avendil

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1162 le: 16 février 2019, 16:10:14 »
En parlant de bons films d'action, je me suis refait The Expandables 1&2 récemment et ces films sont définitivement géniaux  8)

Stories are written and read to rebel against the fact that we only live once.

Shizao

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1163 le: 16 février 2019, 22:27:34 »
@Minuit : Je me note ça pour Doyle et le Sourd. ;)

Pour le moins bon, plutôt les Cendres du temps je trouve, et encore j'ai bien aimé.
« Modifié: 16 février 2019, 23:12:18 par Shizao »

Minuit

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1164 le: 16 février 2019, 23:21:32 »
Le problème des Cendres du temps, c'est que c'est un film beaucoup plus intelligent que son spectateur, même le plus averti, le plus attentif, le plus connaisseur. Il ne prend sa saveur qu'avec le temps et la patience. Même si le titre n'a pas été choisi dans ce sens, il se prête finalement très bien à cette expérience.

AyanamiRei

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1165 le: 19 février 2019, 11:52:50 »
Revu pour la 2e fois hier soir (3e si on compte l'autopsie pratiquée sur pls scènes en cours univ. de "blabla cinéma") : Le Boucher de Chabrol. Et c'est de nouveau grâce à une rétrospective Chabrol d'ARTE.
Je ne m'attendais pas à être encore plus fascinée par le rapport des deux héros (en particulier du côté de Melle Hélène). Et je trouve Jean Yanne tjs aussi bon dans ce rôle (si qqn a des suggestions autour de cet acteur, autre que Que la bête se meure). La musique tendue ajoute bcp à de simples scènes de village (un peu comme dans le Chabrol de dimanche, que j'ai découvert avec peu d'intérêt). Et ce mariage au début...

Dsl de ne pas savoir écrire grand chose mais c'est un film dont on ne peut réaliser l'intérêt qu'en le voyant, le synopsis n'étant qu'une banale accroche qu'on pourrait coller á de nbreux autres films.

Kygen

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1166 le: 26 février 2019, 14:17:02 »
Un petit retour dans le passé du cinéma, direction chez les expressionnistes allemands des années 20, avec une petite vision de l’œuvre fictionnelle de Robert Wiene, Les Mains d'Orlac, sorti dans les salles en 1924. Ce réalisateur a été un des pionniers dans son genre, notamment à travers l’œuvre énooooooorme qu'est Le Cabinet du Docteur Caligari (datant de 1921).

Pour le coup, le diffuseur de ces pépites cinématographiques historiques ne change pas, ce sont ces chers amis d'ARTE qui se sont occupés de repasser la numérisation (de qualité, chapeau haut, je voulais créditer la nana qui s'en était occupée mais je ne trouve aucun crédit sur le Net) qu'ils avaient en stock, de 0h45 à 2h15, hier soir -ou aujourd'hui très tôt, ce matin, comme vous le voulez. On passera outre les changements de ratios un peu chelous et les trous dans la pellicule...

Si j'ai précisé le genre au départ, c'est bien parce qu'il y a des thématiques récurrentes qui s'imposent la fin de la der des ders chez nos ami-es germaniques, et là, au vu du synopsis (voir après ce paragraphe), on va avoir la question centrale du double "je" abordé, de manière évidente.

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Je n'avais pas vu ce film, pas d'attente particulière, on avait vaguement parlé en cours de Caligari et là, je tombe sur ça par hasard en zappant sur Arte, j'ai décidé de m'infliger ces fatigantes 1h30 de film muet, en noir et blanc, avec une composition d'accompagnement pour ainsi dire, très stressante, qui fait grave le taff. J'ai été étonnamment surpris de la maîtrise technique des scènes du début, qui sont pour la plupart très belles, et qui contrastent en qualité avec le reste du film. J'avoue que je m'interroge sur ce qui a pu altérer à ce point la bande seulement à certains endroits et pas d'autres, et par paresse intellectuelle (et qu'après 2h15, j'étais plutôt partant pour me pieuter), je ne me suis pas renseigné sur l'histoire de la conservation de la beau-bine.

Pour en revenir un peu plus concrètement au film, d'autres plans illustrent bien le genre (notamment la scène du piano) et valorisent grandement tout le travail de lumière exécuté, inhérent à l'expressionnisme allemand. Ça traîne en longueur néanmoins au niveau de la narration, et j'accuserai ici un manque d'organisation et un problème de gestion du rythme, parce que, c'est long, mais long, à certains moments. Après, je me questionne, est-ce un point de vue personnel, qu'en tant que spectateur de 2019, je dénote trop avec le contexte et le public visé de l'époque, est-ce que je suis trop exigeant, en sachant qu'aujourd'hui, rare sont les plans qui dépassent les 5 secondes, qu'on a un cinéma très souvent en action, que les réals/techniciens prennent vraiment leur temps dans le film et pour faire le film...

Enfin voilà, quoi. Je ne saurais donner un avis fixe sur Les Mains d'Orlac, c'est juste moins timbré que Caligari, et sûrement plus digérable par contre. Je retiens surtout que le suspens et la conclusion m'ont surpris dans le bon sens du terme, et qu'au final, plus qu'un simple film continuateur de la lignée de l'expressionnisme, Wiene donne d'autres types de tons aux explications de la folie humaine. Bon, j'admets que ce qui me dérange toujours un peu est l'omniprésence d'une sorte de contexte clinique un peu foireux, mais de toute manière, pour l'époque ça devait faire S-F.

Minuit

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1167 le: 01 mars 2019, 19:21:09 »
Diantre, tu me donnes envie de revoir Caligari et de jeter un œil curieux à ce film au passage.

AyanamiRei

Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1168 le: 01 mars 2019, 21:12:04 »
Profitant de la télévision de mes hôtes ces vacances pour jeter un oeil à d'autres films, je suis tombé sur un Michael Bay... intéressant? Je n'avais pas la moindre idée de qui était derrière ce film avec Wahlberg et Dwayne Jonhson jusqu'à la fin. Ca ne volait pas très haut mais c'était agréable (en dépit de l'action grossière prenant malheureusement le pas sur le reste et les mauvaises critiques que j'ai lu en nombres après) et suffisamment bien fait pour ce que c'était.
Bref, j'ai découvert que Bay pouvait sembler intéressant.

(j'avais oublié mais je me suis refait Terminator 2, mon film favori, et c'était encore plus génial que dans mes souvenirs. J'avais par exemple oublié comment tout le début du film préserve le spectateur jusqu'au premier face à face des deux robots. C'était bien, Cameron.)

En revoyant La Totale et en tombant sur Nikita, je me suis aussi demandé pourquoi donc le premier était tombé dans l'oubli (c'est une petite comédie, mais tellement d'autres petits trucs français humoristiques de la même période sont restés dans les annales) alors que je vois des jeunes connaissant True Lies; et pourquoi le second est complètement ignoré quand les gens d'aujourd'hui parlent du cinéma de Besson alors qu'il a donné tellement de sous-produits depuis (toujours réalisé, écrit ou produit par Besson).
« Modifié: 01 mars 2019, 21:18:15 par AyanamiRei »

jinrho78

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Re : Les films que vous regardez sur petit ecran
« Réponse #1169 le: 27 mars 2019, 16:38:48 »
SHÉHÉ­RAZADE

Zack c'est un peu ce qu'on pourrait appeler un chien de la casse.
Il sort de taule, même sa reum elle a marre de ses conneries, il va errer dans la rue et rencontrer Shéhérazade.


Histoire de tapin, d'amour, histoire de rue. En vrai y'avait pas besoin de résumé, déjà si ses mots là n'évoquent rien chez toi, autant passer ton chemin.

Ça m'a un peu rappelé Jacques Audiard, c'est froidement sobre et parfois ça donne des bleus à l'âme... mais avec des ajouts plus "djeuns":
un grain un peu dégeu' genre téléphone à 300 ISO durant les scènes de nuit.
La musique New Retro Wave qui a fait les beaux jours de Drive.
Des plans inspirés qui plaquent les personnages sur la lumière à l'arrière plan, les contours lumineux laissant deviner ce que l'on voit apparaître en plein jour habituellement.

Réussi mais pas marquant.

ULTRA RÊVE

Film divisé en 3 courts-métrages.

 - After School Knight Fight:

Dernière répétition sur le terrain vague d'un groupe qui bientôt ne sera plus car Laëtitia partira bientôt poursuivre ses études à Paris.

Un clip de musique Indie, avec l'influence du Super 8 et du polaroïde, des points de couleur flashy au milieu de la prairie terne et désolée.
Les adieux qu'on ne veut pas rencontrer, le temps que l'on souhaite figer.
Nostalgies adolescentes d'amour sucrées salées entre Bérénice et Marius and co, joli mais je me suis emmerdé.
Plan fixe nous t'aimons mais il n'est pas forcément synonyme de longueurs et de contemplation, Leo Scarax en est la preuve.
Ne pas s'étonner que certains veulent caillasser le bobo.

- Les Îles:

Flânerie dans le labyrinthe du désir.

Idées éculées, on ne déclame pas on récite en monocorde, c'est bien de vouloir se la jouer Paul Éluard mais faudrait encore avoir les mots qui vont avec.
Mise en scène qui emprunte énormément à la peinture, des airs de Paul Delvaux et de Magrittes avec des personnages debout comme des piquets entre lumière de réverbère et crépuscule, ça marche de ouf.
On voit des teubs, plus d'une fois même, le ton est donné.
La mise en abîme toujours, tu peux pas faire le mec du cinéma d'auteur si t'en as pas.
Celle du porno vintage mais ce n'est qu'une façade.
Nébuleux comme un rêve, incongru avec des scènes tordues que personne ne pige, j'ai kiffé le type avec sa bouche en forme de chatte, excellent maquillage.
Probablement celui qui se branle le plus entre les trois par rapport à ce qu'il a à dire néanmoins.

- Ultra Pulpe:

C'est la fin d'un tournage qui parle de fin du monde, la fin d'un amour entre une réalisatrice et sa muse.

Un niveau au-dessus, c'est Bertrand Mandico après tout, on aime ou l'on aime pas.
À la mise en abîme l'on rajoute l'auto-référence et on fait mumuse avec.
 Kitsch mais pas pauvre. Artificiel sans être théâtral, un air de SF fauchée.
Je cherche encore la finalité mais je crois qu'il n'y en a pas, ça ressemble à du Jodorowsky mélangé aux dernières campagnes de mode Gucci.
Saugrenu, certains diront débile moi je dirais presque apocalyfantastique avec ses relans de Barbarella, surtout dans les costumes, le singe aux yeux jaunes là, il fait reup autant qu'il fait rire, je voudrais le même.
Le cul toujours, c'était pas forcément le sujet mais je suis injuste je corrige, érotisme, en fait amour vulgaire?
Y'a que les idiots qui pensent que l'amour est ringard.

Une autre vision du monde comme dirait l'autre, moi j'ai été sous le charme face à ce retour au plastique, un cinéma de mise en scène tourné vers la matière et la musicalité de textes dont le sens souvent nous échappe.
Quant à la musique omniprésente, elle est le fer de lance narratif d'Ultra Rêve, elle se fait voix des émotions, nappes successives souvent lancinantes, parfois racoleuses mais tellement vibrantes.
L'impression d'avoir perdu mon temps et pourtant j'en ai retiré du plaisir.

RED LIGHT un court métrage Bulgare.

Un chauffeur de bus fait face à un feu rouge qui ne passe pas au vert, le chauffeur de bus refuse de passer le feu.

20 mn c'est court et c'est juste ce qu'il fallait.
Avec un synopsis pareil, je pouvais pas résister, y'a moyen de faire des miracles autour d'une idée simple.
Ba je n'attendais pas cette direction honnêtement même si ça ne m'a pas coupé la chique, c'était rafraîchissant et je me suis dit que j'étais p'tet un peu trop conditionné parfois...