Auteur Sujet: Bibliothèque  (Lu 167216 fois)

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Nakei1024

Re : Bibliothèque
« Réponse #150 le: 01 novembre 2007, 14:23:49 »
Harry Potter et les reliques de la mort: Ce dernier tome cloture parfaitement la série, encore une fois, J.K. Rowling réussit à sortir un scénario convaincant, bien que légèrement alambiqué sur la fin. Même si il n'est pas totalement exempt de défauts (on regrettera particulièrement le fait que l'histoire ne s'articule cette fois-ci que sur le trio Harry, Ron, Hermione, en reléguant les autres personnages à un rôle plus "secondaire", mais néanmoins indispensable) , on passe quand même un bon moment à lire le livre.
La question est maintenant, qu'est ce qu'on va bien pouvoir lire pendant la prochaine décennie?

L'alcool tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé...

Gemini no Saga

  • Invité
Re : Bibliothèque
« Réponse #151 le: 06 janvier 2008, 20:10:00 »
Carnets de guerre Vassili Grossman/Anthony Beevor : Vassili Grossman était correspondant de guerre durant la deuxième guerre mondiale pour krasnaïa zvezda ("étoile rouge"), le journal officiel de l'Armée rouge. Les textes sont débarrassés de propagande soviétique, on a le regard objectif d'un homme témoin de la retraite de son armée. Puis de la bataille décisive de Stalingrad et enfin la reconquête du territoire et l'avancée jusqu'à la chute de Berlin avec son lot d'atrocités dont les camps de la mort. C'est concis, précis, parfois froid mais suffisamment bien écrit pour que l'on se surprenne à marcher aux côtés de ces soldats. 

Nakei1024

Re : Bibliothèque
« Réponse #152 le: 06 janvier 2008, 21:35:09 »
L'élégance du hérisson: Un très bon livre qui se lit avec plaisir, et ses personnages bien que réalistes n'en demeurent pas moins originaux.

L'alcool tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé...

deedee

Re : Bibliothèque
« Réponse #153 le: 07 janvier 2008, 12:19:50 »
Des souris et des hommes : Un style agréable pour une histoire qui l'est tout autant. C'est violent et doux à la fois, c'est réaliste, ça effraie et ça apaise. J'ai hâte d'en lire d'autres de Steinbeck :p !
Rita Skeeter better shut her mouth before she gets in troubles...
(And Voldemort can't stop the rock.)

Manu974

Re : Bibliothèque
« Réponse #154 le: 07 janvier 2008, 22:39:07 »
Le 18 Brumaire de Bonaparte (Marx): Ca y est 6 mois apres la rentrée je me mets a le lire...(Il parait qu'on devait le lire avant la rentrée mais bon...)
[* It's always better on holidays, so much better on holidays... [*

Sacrilège

Re : Bibliothèque
« Réponse #155 le: 13 janvier 2008, 00:27:36 »
Et si c'était niais - Pascal Fioretto
Un livre assez divertissant, composé de pastiches d'auteurs du XXI du moment (Bernard Werber, BHL..) dont les chapitres se lisent mieux individuellement que dans la continuité à cause des coupures entrainées par l'écriture les "différents" auteurs, ce qui entraine une histoire hachée un peu difficile à suivre dans son intégralité.

L' Idiot - Dostoïevski
En le comparant à Tolstoï, cet auteur et donc ce livre, pourtant peu condensé, est bien moins rébarbatif que ce dernier. L'histoire est plus fluide, plus touchante qu'elle n'aurait pu l'être à la base, ce qui fait passer les pages beaucoup plus rapidement que de coutume. Un très bon livre si l'on veut se donner un avis de la littérature russe qui reste un très bon livre si l'on veut en lire un pour passer le temps.

El Nounourso

Re : Bibliothèque
« Réponse #156 le: 17 février 2008, 17:45:57 »
Désolé, mais je vais un petit copié collé de ce que j'ai tapé sur un autre forum...

Les monades urbaines de Robert Silverberg

Avant toute chose, ce recueil regroupe sept nouvelles mais ressemble finalement à une sorte de roman car la chronologie est respectée et certains personnages se retrouvent d'un récit à l'autre. En clair ça peut très bien se lire d'une traite, le total ne faisant que 245 pages en poche (J'ai Lu).

Au XXIVe siècle, les hommes ont depuis pas mal de temps résolu le problème de la surpopulation : la verticalité. La grande majorité vit en effet dans d'immenses tours de 3000 mètres de haut, la plupart n'en sortiront jamais. En effet, chaque tour de 800 000 habitants contient tout le nécessaire : habitations, usines, salles de concert, écoles, bureaux, hôpitaux, etc.

La ligne directrice de la vie dans une monade : la reproduction. Plus on a d'enfants, plus on est heureux et respecté des autres. A peine pubères, les "urbmonadiens" se marient et passent leur vie à faire des enfants, avec leur conjoint ou n'importe qui d'autre dans la tour. Chaque nuit ont lieu les "promenades nocturnes" qui consistent à se rendre à l'improviste chez un voisin pour lui faire l'amour, chose qu'il ne peut refuser.

Chaque tour est aussi segmentée en groupe d'étages portant chacun le nom d'une ville de l'ancien monde : Prage, Tolède, Rekjavik, etc. A la base de la tour on trouve les ouvriers peu qualifié et les usines, plus haut les employés, les artistes... jusqu'au sommet aux vivent les gouvernants. L'ascension sociale prend donc un sens complètement concret !

Je terminerai par un dernier élément qui n'est pas des moindres : toute personne n'arrivant pas à s'adapter à ce mode de vie, qui manifesterait une trop grande agressivité, qui refuserait de se livrer au rituel de la "promenade", etc... Direction la chute ! En clair cela est synonyme de prendre le chemin de l'incinérateur de la tour fournissant l'électricité du bâtiment. Rien n'est perdu, même les "anomos" (jugés asociaux / dangereux pour la monade) servent la communauté à leur manière...

Bien évidemment, les différents héros choisis par Silverberg ne l'ont pas été au hasard : un historien qui étudie les moeurs du XXe, un jeune homme brillant sur le point d'attendre le haut de l'échelle sociale, un électro-technicien voulant découvrir les communes agricoles installées au dehors, etc.

Franchement, un excellent bouquin de SF soulevant moult questions passionnantes (le conditionnement, l'eugénisme, les barrières culturelles...) à travers du fonctionnant social et culturel d'une monade. Une sorte d'utopie où tout le monde vit heureux et en harmonie... en théorie.

Sacrilège

Re : Bibliothèque
« Réponse #157 le: 11 mars 2008, 20:07:27 »
Le complot contre l'Amérique - Philip Roth

Sur fond de seconde guerre mondiale, cette fiction autobiographique nous décrit les années de peur des Juifs américains à la suite de l'élection de Charles Lindbergh (le célèbre aviateur ayant des rapports plus que douteux vis à vis de l'Allemagne nazie) à la tête des États-Unis, en battant Roosevelt aux élections de 1940.
Donc évidemment c'est une fiction, mais la narration est telle qu'on en oublierait presque la véritable version de l'histoire. Pendant 600 pages, on découvre une façade de l'Amérique comme elle aurait pu être, mélangeant le côté très personnel avec des détails à la Anne Frank et l'aspect historique et politique d'une manière on ne peut plus pointue (discours retranscrits, interventions de femmes de présidents réelles et j'en passe).
On ne s'ennuie donc pas une seconde si l'on est comme moi, férue de tout ce qui touche à cette période; ou au contraire désireux d'avoir un regard différent sur une phase de l'histoire bien précise.


L'Heure Zéro - Agatha Christie

Aucun doute, je ne me lasserai sûrement jamais des intrigues d'Agatha Christie. Des indices qui se recoupent, qui se confrontent, qui se mélangent pour aboutir à une solution finale toujours surprenante, de temps en temps tirée par les cheveux mais toujours réalisable, vous associez tout cela à des personnages ayant tous des raisons pour tuer et vous obtenez un beau polar qui fera toujours recette (Je ne sais pas encore ce que vaut le film mais ça ne saurait tarder).

Svia

Re : Bibliothèque
« Réponse #158 le: 16 avril 2008, 18:27:15 »
Je suis plongé dans les Chroniques des choses grandes et magnifiques* d'Alexandre Vialatte parues dans le journal "La Montagne".
Pour vous donner une idée du style, Desproges faisait la même chose sur France Inter. C'est un peu de l'humour pour geek de la grammaire (yay !).

Si c'est votre truc, juste pour le plaisir je vous retape un extrait d'une chronique de 1953, "Histoires noires et histoires blanches " :

"On ne peut pas toujours lire l'histoire de M. Dupont qui épousera Mlle Durand à la page 240 après mille péripéties qui ont bien failli nous faire croire le contraire. (Dieu ! que j'ai frémi pour leur bonheur !) On sait bien qu'elle est fille d'officier supérieur, qu'elle fut chargée de diplômes comme un âne de reliques dans les couvents les plus distingués, qu'elle connaît les sous-préfectures, la superficie de la Pologne et même le pluriel des noms à trait d'union, qu'elle est vertueuse quoique pauvre, et que sa rivale n'est qu'une chipie qui n'a pour elle que ses gros sous et qui vit toute barbouillée d'huile parce qu'elle mange salement les asperges ; et aussi que le jeune homme, qui n'est pas un idiot, comprendra bien, autour de la page 124, tout l'intérêt qu'il y a à épouser une femme qui peut vous dire n'importe quand sans hésiter le pluriel de garde-chasse, plutôt qu'une souillon qui vit dans la tache d'huile jusqu'à la lessive de printemps depuis le début de la saison des primeurs, et n'est en somme qu'un billet de banque graisseux. (Comment pourrait-il hésiter entre un Larousse et un torchon sale. La vie commande ! Et qu'est-ce qu'une vie sans dictionnaire ? On se le demande ! Une aventure manquée !) On sait tout cela ; mais enfin, jusqu'au bout, quand on manque d'habitude, on a peur que le jeune premier ne comprenne pas bien ; on imagine des choses horribles, des obstacles insurmontables : par exemple qu'il sache lui-même la superficie de la Pologne, ou qu'il n'ait jamais besoin de sa vie du pluriel du mot « garde-chasse ?». Et on frémit voluptueusement. Et c'est ce qu'on cherche."

*Editions Hors Collection
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Re : Bibliothèque
« Réponse #159 le: 16 avril 2008, 21:18:41 »
La dame en blanc de Wilkie Collins
Wilkie Collins est l'inventeur du Thriller. C'est un auteur anglais du XIX ème siècle.
C'est l'histoire d'un peintre anglais qui arrive dans une riche famille anglaise pour donner des cours de dessin à deux jeunes filles. Et il va se retrouver au coeur d'un complot....
Bref je le conseille pour tous ceux ou toutes celles qui aiment et dévorent les livres policiers.
Voila :wub:

Nakei1024

Re : Bibliothèque
« Réponse #160 le: 21 avril 2008, 09:00:30 »
Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Millénium 1:

Premier d'une trilogie se déroulant en Suède, j'ai lu ce livre quasiment d'une traite, et je vais me procurer sous peu les 2 prochains tomes. Il s'agit d'une enquête policière façon Agatha Christie (je m'excuse d'avance auprès des puristes qui trouveraient la comapraison osée), ou un journaliste se retrouve confronté à une affaire de disparition qui remonte à une trentaine d'années. Le livre présente également quelques touches d'humour ici et là. A lire absolument.

L'alcool tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé...

Nakei1024

Re : Bibliothèque
« Réponse #161 le: 30 avril 2008, 16:21:10 »
La fille qui rêvait d'une allumette et d'un bidon d'essence - Millenium 2
La reine dans le palais des courants d'air - Millenium 3
Ces deux tomes clôturent la trilogie de façon grandiose, en s'intéressant au cas du personnage de Lisbeth. Que dire si ce n'est qu'on assiste à une véritable partie d'échec (ou de poker au choix) digne des plus grands écrivains de roman policiers. D'un bout à l'autre, on trouve une ambiance relativement malsaine dans les déboires des différents personnages, et une fascination croissante pour les principaux protagonistes et leurs plans plus ou moins alambiqués (façon Death Note avec Raito et L).

Une série que je conseille de toute urgence pour ceux qui ne se la serait pas encore procurée.

L'alcool tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé...

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Re : Bibliothèque
« Réponse #162 le: 01 mai 2008, 13:15:10 »
Après le tremblement de terre, de Haruki Murakami : Quelques nouvelles présentant les conséquences qu'ont pu avoir directement ou indirectement le tremblement de terre de Kobé en 1995 sur la vie de différents personnages tous plus attachants les uns que les autres. J'ai avec plaisir retrouvé le style magnifique de l'auteur (découvert pour ma part avec Kafka sur le rivage) et son goût pour les situations surréalistes et oniriques... Un petit livre vraiment étonnant!!!! -_-

L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery : Un style superbe, des personnages attachants, des références littéraires et cinématographiques (et même aux mangas, ce qui est très rare), et surtout beaucoup d'humour et d'émotion : une oeuvre dont on se souvient.... -_-


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lityi

Re : Re : Bibliothèque
« Réponse #163 le: 02 mai 2008, 10:39:21 »
L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery : Un style superbe, des personnages attachants, des références littéraires et cinématographiques (et même aux mangas, ce qui est très rare), et surtout beaucoup d'humour et d'émotion : une oeuvre dont on se souvient.... -_-

Les passages philosophiques m’avaient gonflés, surtout celui sur l’Art et la notion de Beau..
Je suis pas allergique à la philo mais là j’avais trouvé ça assez indigeste ^^’
Les 2/3 restants du livres sont par contre très bien ^^’
Pour la référence aux mangas je m’en souviens pas du tout o_O


L’empreinte de l’ange de Nancy Huston : J’avais déjà lu Lignes de failles du même auteur, les 2 livres se recoupent sur pleins de thèmes :  impact de la guerre sur les hommes, relation mère-enfant étrange, amours fusionnelles voire malsaines… bon ok ce que je dit ne donne pas franchement envie mais ce sont pourtant de très bons romans.. si on aime les histoires sombres où les personnages ne sont pas épargnés ^^'


Pensées secrètes de David Lodge : L'histoire est simple, il s'agit de plusieurs personnes relativement aisées sur le plan matériel qui se rencontrent, dont un homme et une femme qui nous livrent leurs pensées, celles qu'on gardent toujours pour soi.. c'est cruel, cynique, méchant et en même temps très juste.. c'est génial =]

« Modifié: 02 mai 2008, 10:54:39 par lityi »

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Re : Bibliothèque
« Réponse #164 le: 02 mai 2008, 12:11:07 »
Les passages philosophiques m’avaient gonflés, surtout celui sur l’Art et la notion de Beau..
Je suis pas allergique à la philo mais là j’avais trouvé ça assez indigeste ^^’
Les 2/3 restants du livres sont par contre très bien ^^’
Pour la référence aux mangas je m’en souviens pas du tout o_O

C'est vrai que les passages philosophiques sont assez poussés, mais moi je les ai trouvés intéressants (fallait pas être fatigué pour les lire, c'est sûr, on s'y paume assez rapidement...). Quant aux références aux mangas, y en a une ou  deux à Taniguchi (Le sommet des dieux surtout, cité par Paloma).


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