A Channel - épisode 01 : MOEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Cet anime se contente tout simplement de raconter ordinairement la vie ordinaire de quatre lycéennes ordinaires dans leur quotidien ordinaire. Toute ressemblance avec d'autres séries serait loin d'être fortuite. L'histoire est bien sûr inexistante et les gags tombent à plat systématiquement. Les personnages sont clichés au possible (la file simplette, la fille sauvage, la fille sage, la jolie fille) et leur chara-design est trop en rondeur et en kawaii. Pour tout dire, j'ai fait avance rapide pour les dix dernières minutes. Le temps de constater que ça n'évoluait pas.
Au vu de ces premières impressions (qui ne concernent bien sûr que le premier épisode, et qui bien qu'étant souvent révélatrices ne présagent pas de la qualité du produit fini), je dirais que cet anime ne présente pas le moindre intérêt, et qu'on lui préférera un Nichijô qui utilise une recette similaire mais en intégrant une dose d'absurde et une relative recherche artistique pour mieux faire passer la pilule (ce qui veut dire que j'ai vu aussi
Nichijô - épisode 01, qui contredit mes impressions sur l'épisode 0).
Ceci dit,
A Channel partage une qualité avec
Nichijô qui est la qualité de l'opening. C'est la seule chose que j'ai retenue.
Starry Sky - épisode 16 : un épisode tout à fait représentatif de la série, kitchissime et hilarant. Retenez qu'il faut toujours fermer la fenêtre avent de quitter une salle.
Dororon Enma-kun Mera Mera - épisode 01 : Je suis trop jeune pour connaître les œuvres de Go Nagai mais je sais tout de même qu'il s'agit d'un des mangakas les plus connus du Japon. Lorsque Brain Base décide de réadapter une de ses séries majeures, je saute sur l'occasion.
Dororon Enma-kun est un shônen comique assez basique, du genre de Beelzebub par exemple. Le neveu du Roi de l'Enfer s'installe sur Terre pour détruire les vilains démons qui se sont échappés des limbes, et il est découvert par une jeune fille ordinaire du nom d'Harumi. S’en suit combats, humour, fan-service etc. Pourtant n'allez pas croire qu'il s'agit d'un bête divertissement pour gamins. Déjà, le décor n'est pas contemporain mais reprend celui de l'époque où a été écrit le manga, c'est à dire durant le premier choc pétrolier en 1973. Ensuite, certains gags des plus vulgaires feront sourire en priorité le vieux pervers comme
La femme qui fait tournoyer ses seins comme des nunchaku
Ou le monstre qui se bat avec son... enfin sa...
Bref une bonne petite surprise dont j'attends la suite.