Je n'ai pas eu trop de temps pour m'en occuper dernièrement, mais comme la prochaine session à lieu demain: voici le compte rendu de la précédente partie de JdR Alien.
L'histoire reprend alors que l'équipage décide de quitter la station et de profiter de la confusion ambiante pour récupérer un des astéroïdes étudiés précédemment, avant de mettre les voiles le plus vite possible, en lançant le raffinage durant le voyage retour.
Le chef de la sécurité étant le plus haut gradé (le capitaine est toujours dans le coma), c'est lui qui contacte la station pour annoncer nôtre départ. Malheureusement, il se voit notifier un refus de la part de la tour de contrôle et le Bougainville est contraint de rester à quai, fermement tenu par un sabot d'amarrage.
Refusant de rester pris en otage, un plan est échafaudé pour saboter les amarres et décrocher le pont ombilical reliant le vaisseau à la station, tandis que le pilote se tiendra prêt à mettre les gaz dès qu'il aura le feu vert des techniciens. 2 équipes sont donc formées, la première composée de mécaniciens s'occupe du sabot, tandis qu'un technicien accompagné de gardes de la sécurité se dirigent vers le sas. Par le hublot ils peuvent voir un groupe d'ouvriers se diriger vers celui-ci, armés d'équipements de minage reconvertis pour l'occasion (dont un lance-clous) et commençant à forcer l'entrée au chalumeau. S'en suit une fusillade au cours de laquelle les "envahisseurs" sont repoussés (la sécurité étant armée de fusils à impulsion) mais un des gardes est abattus par un tir de clou bien placé. Pire: le technicien ne parvient pas à faire décrocher le pont ombilical (on découvrira plus tard qu'il a vraisemblablement été saboté). Ordre est donc donné de retourner dans le vaisseau de tirer une torpille de forage directement sur le sas de la station relié au vaisseau. L'explosion qui en résulte envoie les "envahisseurs" toujours plus nombreux dans le vide spatial, et provoque une coupure de courant qui désactive directement le sabot maintenant le vaisseau amarré, l'occasion pour le pilote de mettre les gaz et de s'éloigner au plus vite.
La récupération d'un des astéroïdes se fait sans difficulté majeure: surprises par la manœuvre, les nouvelles "autorités" de la station ne peuvent qu'envoyer une navette pour tenter une interception. Insuffisant pour menacer le Bougainville qui s'éloigne prestement du système.
Une fois à bonne distance, l'envoyé de la compagnie présente les nouveaux ordres de sa hiérarchie. Le Bougainville doit dévier sa route et se rendre vers une nouvelle colonie pour y récupérer des marchandises (un détour d'une dizaine de jours). Les nouvelles coordonnées sont donc entrées et l'équipage repasse en cryo-sommeil.
Au réveil, le pilote constate que la position du vaisseau n'est pas celle prévue (en fait il est impossible de confirmer les coordonnées actuelles, mais clairement ce n'est pas le bon endroit), et les alarmes de proximité résonnent dans les coursives. Depuis le poste de pilotage et la baie de navigation, il constate avec effroi qu'un croiseur militaire de l'UPP est en train de les intercepter et ordonne l'arrêt complet du vaisseau entré illégalement sur son territoire.
Une équipe d'abordage est déjà en train de s'efforcer d'ouvrir le sas d'entrée, et le temps est compté. L'équipage se réunit au mess et ordre est donné de ne rien tenter, étant donné le rapport de force clairement défavorable de la situation. Le pilote ayant quelques notions des langues pratiquées au sein de l'UPP (essentiellement Chinois ou Russe) parvient à maintenir un semblant de calme lorsque des hommes armées pénètrent dans le vaisseau et commencent à pirater l'ordinateur principal, faisant preuve de brutalité et d'un manque certain de patience vis à vis de l'équipage (le pilote se mange quelque baffes lorsqu'il peine à jouer le rôle de traducteur).
Seul le médecin de bord est parvenu à se cacher dans l'infirmerie et a eu le temps d'envoyer un SOS (mais impossible de dire si quelqu'un "d'amical" le recevra), ce qui a été repéré par le croiseur assaillant.
Comme personne ne semble vouloir (ou pouvoir) dire comment le message à été envoyé, le capitaine Russe décide de faire monter les prisonniers à bord de son vaisseau, et ordonne que tous les systèmes de survie du Bougainville soient coupés. Ceux qui seront restés à bord n'auront d'autre choix que de se rendre ou de mourir asphyxiés.
Et ainsi s'est terminée cette seconde session de jeu...