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Généralités animes et mangas / Re : Bilan de la décennie
« le: 26 décembre 2010, 18:54:30 »
Je relève ce que vient de de dire Kusanagi sur les jeux vidéos : il y a un parallèle à faire. Mais aussi sur les mangas, ou même le cinéma, la littérature et la musique.
Tout peut se ramener à un question économique. C'est cynique mais c'est comme ça. Et puis de toute manière, on parle d'"industrie de la japanime", mais j'ai rarement entendu "l'art de la japanime". Nous savons tous ici que la japanime n'est pas vraiment un art, c'est une industrie du divertissement qui utilise le dessin animé pour support.
Mais ce que je voulais dire pour la décennie de 2000, c'est que je crois qu'il y a eu une forte segmentation du public encore plus qu'avant.
Quand je regarde un anime des 90's, je n'arrive pas à me dire "cet anime c'est pour les mecs/les filles/les gosses/les autres". Aujourd'hui les stéréotypes et le moe servent de balises pour indiquer à qui s'adresse l'anime. Pour des raisons économiques on ne peut plus créer d'anime à visée universelle : il faut cibler. Du coup, à moins d'avoir plusieurs cordes à son arc, impossible de ne pas trouver que les animes se répètent.
Exemple : en matière de dessins animes japonais, tout le monde s'accordait à dire que Miyazaki était le Maître. Aujourd'hui, on sait que Kon occupe le terrain de l'anime engagé, Shinkai celui du contemplatif, Hosoda celui du dynamique, et Yuaasa, Shaft et Gainax celui de l'expérimental. C'est pour cela que le Maître en est retourné jouer avec les enfants dans Ponyo : on lui a tout pris. Il n'avait pas assez ciblé, et maintenant il passe pour un ringard.
Pour ma part je n'ai pas forcément peur : tant que je ne spécialise pas dans un genre j'éviterais la redondance. Ce qui m'inquiète plus, c'est qu'il est aujourd'hui difficile de trouver quoi que ce soit qui ne soit pas une adaptation d'adaptation d'adaptation (Black Rock Shooter est le symbole de cette dérive). Car après tout, les meilleurs animes ne sont-ils pas souvent des créations originales ? Samurai Champloo, Ergo Proxy, Chihiro, Paranoia Agent, The Tatami Galaxy, TTGL...
Tout peut se ramener à un question économique. C'est cynique mais c'est comme ça. Et puis de toute manière, on parle d'"industrie de la japanime", mais j'ai rarement entendu "l'art de la japanime". Nous savons tous ici que la japanime n'est pas vraiment un art, c'est une industrie du divertissement qui utilise le dessin animé pour support.
Mais ce que je voulais dire pour la décennie de 2000, c'est que je crois qu'il y a eu une forte segmentation du public encore plus qu'avant.
Quand je regarde un anime des 90's, je n'arrive pas à me dire "cet anime c'est pour les mecs/les filles/les gosses/les autres". Aujourd'hui les stéréotypes et le moe servent de balises pour indiquer à qui s'adresse l'anime. Pour des raisons économiques on ne peut plus créer d'anime à visée universelle : il faut cibler. Du coup, à moins d'avoir plusieurs cordes à son arc, impossible de ne pas trouver que les animes se répètent.
Exemple : en matière de dessins animes japonais, tout le monde s'accordait à dire que Miyazaki était le Maître. Aujourd'hui, on sait que Kon occupe le terrain de l'anime engagé, Shinkai celui du contemplatif, Hosoda celui du dynamique, et Yuaasa, Shaft et Gainax celui de l'expérimental. C'est pour cela que le Maître en est retourné jouer avec les enfants dans Ponyo : on lui a tout pris. Il n'avait pas assez ciblé, et maintenant il passe pour un ringard.
Pour ma part je n'ai pas forcément peur : tant que je ne spécialise pas dans un genre j'éviterais la redondance. Ce qui m'inquiète plus, c'est qu'il est aujourd'hui difficile de trouver quoi que ce soit qui ne soit pas une adaptation d'adaptation d'adaptation (Black Rock Shooter est le symbole de cette dérive). Car après tout, les meilleurs animes ne sont-ils pas souvent des créations originales ? Samurai Champloo, Ergo Proxy, Chihiro, Paranoia Agent, The Tatami Galaxy, TTGL...