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Général Blabla / Re : Et les séries tv "live" ?
« le: 30 Avril 2019, 20:37:28 »
Tout en spoiler, parce que flemme.
GoT épisode 3
GoT épisode 3
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Plus d'une heure de gesticulations incompréhensibles dans l'obscurité et le blizzard pour venir conclure un instant majeur de la saga dans le ridicule le plus total. La classe. J'ai du mal à distinguer ce qui était le plus affligeant dans cet épisode.
L'action est illisible la majeure partie du temps. Entre le contraste dégueulasse, la tempête et les combats brouillons, on plisse les yeux pour s'efforcer de comprendre ce qui se passe à l'écran. Pas grave, c'est pas comme si ce qui se déroulait avait le moindre intérêt. L'épisode, cousu de fil blanc, enchaîne les effets de manche et les fausses révélations avec une candeur presque rafraîchissante.
Il est bien entendu parfaitement risible d'envoyer de front la cavalerie à l'aveugle, a fortiori dans une bataille défensive. La scène est là uniquement pour souligner la terreur des walkers et éviter à l'équipe de tourner des scènes trop ambitieuses. Mélisandre a dû bien se marrer en allumant leurs armes.
Les morts surviennent sans la moindre surprise : les scènes respectives télégraphient le résultat 40km à la ronde. J'ai pas vraiment de problèmes avec le fait qu' Arya soit celle qui élimine le roi-liche, mais l'agencement en lui-même laisse un peu à désirer. Dans la volonté des scénaristes de défier les attentes des spectateurs, la scène manque de caractère inéluctable et préfère jouer la carte de la surprise pour la surprise. Du coup ça prend des airs de "Qui a tiré sur Mr Burns" des Simpsons : l'identité est interchangeable, Arya a presque l'air improvisée au dernier moment. Elle semble soudain réaliser, suite au discours de Mélisandre, que tuer le chef ennemi ne serait pas une si mauvaise idée. Après quoi elle passe les plus puissants généraux ennemis et tue le méchant bleu sans la moindre autre forme de procès. En fait ils auraient dû la catapulter dans le camp ennemi, ç'aurait été plié.
C'est sans parler des dissonances, comme cet étrange segment où la série s'improvise film de zombie en plein milieu d'une bataille. D'un seul coup, un silence de mort, alors que le combat fait rage à l'extérieur...
J'ose même pas parler du traitement de Bran qui invalide totalement le rôle du personnage. Vous voulez dire que le corbeau à trois yeux, cet avatar de l'humanité, dernier espoir face au Night King, n'est qu'une espèce d'appât de luxe ? Tout ça pour ça ?
Vous allez me dire que c'est secondaire. Que des incohérences, il y en a déjà eu par le passé, etc. Sauf que cet épisode, c'est pas n'importe quel épisode : c'est l'aboutissement d'une intrigue amorcée depuis les débuts, constamment rappelée, toujours en filigrane – Winter is coming. C'était décrit comme la menace ultime, celle pour laquelle tous les clans devaient se rallier sous peine de signer la fin du règne humain. Cette bataille était annoncée par une montée en puissance dans les dernières saisons, avec une recrudescence progressive du surnaturel, là où il se faisait plus discret dans les débuts. Pour finir, on eu pas un, mais deux épisodes de build-up pour augmenter la tension, faire comprendre que, ça y est : shit just got real.
Et plouf.
L'action est illisible la majeure partie du temps. Entre le contraste dégueulasse, la tempête et les combats brouillons, on plisse les yeux pour s'efforcer de comprendre ce qui se passe à l'écran. Pas grave, c'est pas comme si ce qui se déroulait avait le moindre intérêt. L'épisode, cousu de fil blanc, enchaîne les effets de manche et les fausses révélations avec une candeur presque rafraîchissante.
Il est bien entendu parfaitement risible d'envoyer de front la cavalerie à l'aveugle, a fortiori dans une bataille défensive. La scène est là uniquement pour souligner la terreur des walkers et éviter à l'équipe de tourner des scènes trop ambitieuses. Mélisandre a dû bien se marrer en allumant leurs armes.
Les morts surviennent sans la moindre surprise : les scènes respectives télégraphient le résultat 40km à la ronde. J'ai pas vraiment de problèmes avec le fait qu' Arya soit celle qui élimine le roi-liche, mais l'agencement en lui-même laisse un peu à désirer. Dans la volonté des scénaristes de défier les attentes des spectateurs, la scène manque de caractère inéluctable et préfère jouer la carte de la surprise pour la surprise. Du coup ça prend des airs de "Qui a tiré sur Mr Burns" des Simpsons : l'identité est interchangeable, Arya a presque l'air improvisée au dernier moment. Elle semble soudain réaliser, suite au discours de Mélisandre, que tuer le chef ennemi ne serait pas une si mauvaise idée. Après quoi elle passe les plus puissants généraux ennemis et tue le méchant bleu sans la moindre autre forme de procès. En fait ils auraient dû la catapulter dans le camp ennemi, ç'aurait été plié.
C'est sans parler des dissonances, comme cet étrange segment où la série s'improvise film de zombie en plein milieu d'une bataille. D'un seul coup, un silence de mort, alors que le combat fait rage à l'extérieur...
J'ose même pas parler du traitement de Bran qui invalide totalement le rôle du personnage. Vous voulez dire que le corbeau à trois yeux, cet avatar de l'humanité, dernier espoir face au Night King, n'est qu'une espèce d'appât de luxe ? Tout ça pour ça ?
Vous allez me dire que c'est secondaire. Que des incohérences, il y en a déjà eu par le passé, etc. Sauf que cet épisode, c'est pas n'importe quel épisode : c'est l'aboutissement d'une intrigue amorcée depuis les débuts, constamment rappelée, toujours en filigrane – Winter is coming. C'était décrit comme la menace ultime, celle pour laquelle tous les clans devaient se rallier sous peine de signer la fin du règne humain. Cette bataille était annoncée par une montée en puissance dans les dernières saisons, avec une recrudescence progressive du surnaturel, là où il se faisait plus discret dans les débuts. Pour finir, on eu pas un, mais deux épisodes de build-up pour augmenter la tension, faire comprendre que, ça y est : shit just got real.
Et plouf.