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Sujets - Ileca

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Fiche AK.

Oeuvre originale (roman) : Mori Hiroshi
Réalisation : Kanbe Mamoru (Elfen Lied, Kikoushi Enma, Denpateki na Kanojo, Kimi to Boku.)
Composition de la série : Oono Toshiya (Suite Precure, Tsuritama, Gatchaman Crowds)
Character-design original : Asano Inio
Character-design : Okuda Yoshiko (Sukitte Ii na yo.)
Musique : Kawai Kenji
Studio : A-1 Pictures

Episode 1.

Solide démarrage, intriguant. Si cette exposition peut sembler morne, tout est dans le détail des caractères dépeints. Pas de vulgaires stéréotypes avec trois mots de vocabulaire mais des personnages qui parlent pour de vrai, amenant à penser sans sombrer dans du galimatias prétentieux à la Urobullshit/Ubucata. Rien que pour ça, ça respirait la SF/philo même s'il ne s'est encore rien passé puisque tout démarrera lorsqu'ils mettront les pieds sur l'île. On sent l'accent placé sur le réalisme et la stéréoscopie du générique est là pour en témoigner, à l'image de la très appréciable animation à la gestuelle minutieuse. Un crayon et une main en 2D qui tracent des traits synchrones, quelle révolution, même si cela m'a autant choqué que la poliomyélite dont l'ensemble souffre, malheureusement.
S'il n'y avait eu que ça, cela aurait été un peu léger mais tout tourne autour de la figure du professeur Magata, promesse d'un beau mystère et d'une danse effrénée tandis que notre duo tentera de la saisir. J'ai hâte.

Bon, au fur et à mesure que j'ai regardé l'épisode, j'ai été saisi d'un sentiment constant de familiarité et mes soupçons se sont avérés vrais. J'ai lu le manga et je n'en garde pas un souvenir exceptionnel, si seulement je pouvais me rappeler de l'intrigue, ce qui fait que je suis coincé entre le marteau du souvenir et l'enclume de l'oubli, histoire de bien me pourrir le plaisir que j'aurais pu en tirer. Du coup, ça m'a super refroidi malgré l'excitation ressenti après ce visionnage. J'ai quand même l'espoir que l'animation transcende mieux le roman que n'en a été capable le manga même si je ne suis plus foutu de vous dire en quoi.

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Séries TV - OAV - Films / Concrete Revolutio
« le: 05 octobre 2015, 07:51:41 »

Fiche AK.

Réalisation: Mizushima Seiji (FMA, Ooedo Rocket, Gundam 00, Un-Go)
Aide à la réalisation : Kurokawa Tomoyuki
Idée originale : Bones, Aikawa Shou
Scénario : Aikawa Shou et al.
Character-design original : Hikawa Hekiru, Hirao Ryou, Itou Noizi
Character-design: Ito Yoshiyuki (FMA, Soul Eater, Star Driver, Space Dandy)
Direction artistique : Matsumoto Hiroki (Shikabane Hime, Saki, Hanamaru Youchien, A Channel)
Musique: Ishihama Kakeru (Oregairu), Hoashi Keigo (Tasogare Otome×Amnesia, Nananananana)
Studio: Bones

Episode 1.

Je suis au final assez sceptique. La direction artistique, qui ne plaira sans doute pas à tout le monde à pétarader dans tous les sens comme ça, est à l'image du reste : nous avons un énorme melting-pot dont seuls les japonais ont le secret, une version Bones de Level E en encore plus fou mais moins porté sur le comique, plus Gatchaman Crowds (cette référence pour le code couleur entre autres), avec un bureau censé gérer les surhommes (超人) sur Terre. Les surhommes, ça suppose de l'Ultra Man, de la Mahou Shoujo, des métamorphes, des aliens et pour lutter contre, des hommes en tenues de mecha-centaures Transformer K2000. Pas trop fan du mélange mais je suis super heureux de voir que l'héroïne est une Mahou Shoujo qui, si elle a piqué son henshin à Sailor Moon, à le bon goût de pencher plutôt vers la Mahou Shoujo d'origine, la Majokko, avec son turbo-balai et ses tours de magie (dont la présence pourra se justifier par l'adage comme quoi "toute science suffisamment avancée est indiscernable de la magie").

Si le foutoir n'était que cosmétique, cela ne poserait pas particulièrement de problème, sauf que cela est porté par un sens de la narration tout simplement catastrophique. Ca m'a rappelé à quel point Un-Go pouvait être chaud à suivre et en quoi ce n'était sans doute pas une erreur de parcours. J'en ai pouffé de rire, littéralement, lors de certains enchaînements illisibles. Devoir faire pause pour essayer de comprendre ce qu'il se passe à l'écran est un très mauvais indicateur.
Je récapitutule :
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Tout cela couplé au refus d'être clair quand à l'exposition, nous embrouillant avec le statut de Grosse Augen qui est un allié ou pas, l'enjeu du moment qui nous dépasse complètement tellement on essaie de s'accrocher comme on peut à la bouée de sauvetage. Et comme si cela ne suffisait pas, ils nous balancent des révélations dans les flashforwards qui sont censés nous rendre super excités quant à comment est-ce qu'on a pu en arriver là.

Merci pour le hamburger à dix steak-hachés.
Le setting n'a pourtant pas l'air d'être compliqué (un bureau de gestion des crises va s'occuper de conflits avec des entités possédant des super pouvoirs) mais l'art confus avec lequel le tout est exécuté fait peur à voir. C'est d'autant plus navrant que le scénario en lui-même est loin d'avoir fait ses preuves.

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Séries TV - OAV - Films / Heavy Object
« le: 03 octobre 2015, 09:52:24 »


Oeuvre originale (LN) :  Kamachi Kazuma (Toaru Majutsu no Index)
Réalisation : Watanabe Takashi (Slayers, Shakugan no Shana, Freezing, Hidan no Aria)
Composition de la série : Yoshino Hiroyuki (Macross Frontier, Dance in the Vampire Bund, Guilty Crown, Accel World)
Character-design : Watanabe Atsuko (Senjou no Valkyria, Nana to Kaoru, Acchi Kocchi, Tokyo Ravens)
Musique : Iuchi Maiko (Toaru Majutsu no Index, Ano Natsu de Matteru, Dog Days, Tokyo Ravens) & Inai Keiji (Btooom!, Outbreak Company, Danmachi)
Studio : J.C.Staff

Fiche AK

L'arrivée sur la scène internationale des Objects, ces machines de guerre misant tout sur le blindage et la puissance de feu, a entièrement remodelé le paysage politique, rendant inutile toute autre forme de coercition. La guerre est donc entre les mains de ces colosses d'acier pilotés par de jolies filles qui se douchent toujours au bon moment. Havia Winchell, un analyste au poste désormais obsolète, et Qwenthur... Barbotage (concours de jeu de mots lancé), étudiant ingénieur, se gèlent les couilles en Alaska dans une base d'opération d'un de ces fameux Object.

Episode 1.

Attention les yeux, la 3D va vous mettre des échardes plein la cornée, le choix des effets cell-shiadés est plein d'intelligence et le Gonzo fin millénaire n'a qu'à bien se tenir. Il y a toujours de la 3D quelque part chez J.C.Staff mais, là, on échappera pas au carnage à chaque plan d'un Object de cinquante mètres de polygones texturées à la truelle. Vivement des épisodes plein de combats qui nous promettent de véritables orgasmes techniques.

La star du show est bien entendu le concept d'Object, prometteur pour ce qui est de reprendre l'esthétique BDO pour la fusionner à celle du mecha. C'est là qu'on se dit que cela aurait pu en jeter si IG avait été aux commandes.
Les Objects sont l'évolution ultime de la course à l'armement, ce qui aurait redistribué les cartes, un élément qui peut aussi amener un nombre considérable de plot holes à commencer par le fait que si une bombe nucléaire n'est pas capable de tordre les canons d'un Object, comment est-ce qu'ils se font des trous dans le ventre comme dans l'op ? Ca balaie aussi tous les enseignements sur le terrorisme et la guérilla. J'ai peur qu'une fois encore, le concept ne soit qu'un prétexte a mettre en scène des duels entre des Super Robots déguisés tout en se fichant complètement de ce qu'il y a autour. J'attends vraiment la série sur ce point primordial de pur bon sens qui stipule que plus l'on renforce une arme et plus elle perd en maniabilité, ce qui a tendance à passer à la trappe dans le mecha-anime, d'autant plus depuis qu'ils sont passés en full 3D. J'en veux pour preuve Satelight où les robots font des galipettes que c'en est ridicule.
Le choix du cadre est intéressant même si l'opening promet du sable, donc, une road series ? L'Object tout terrain va dans ce sens.

A part ça, la narration n'est pas folichonne avec cette manière très didactique et gauche de présenter l'univers aux détours de conversations anodines et particulièrement ennuyantes vu qu'elles ressemblent à un manuel scolaire, ennui qui fait place à la lourdinguerie lorsqu'ils se mettent à l'humour, surtout lors de ces moments ultra gênants où le protagoniste se met à partir dans un délire hystérique (et nous expliquant avec des sabots que la fille a des cyber-yeux, le tout sur une musique du plus mauvais effet). Sur le papier, ça doit avoir l'air bien : on a deux branques perdus dans une ambiance très russe avec sa Sibérie/Alaska, ses mechas bruts de décoffrage impossible à manier, ses yakitor... ses brochettes de caribous,  mais, au final, tout est assez grossier, l'humour, l'inévitable ecchi à deux balles, la narration, les Objects en 3D moche, les personnages. Et c'était quoi cette absence totale de transition à la fin ? Incompréhensible. J'ai même cru qu'il s'agissait d'un flashback tellement cette manière d'amener un cliffhanger/flashforward est mal foutu. M'enfin, vu la team de vainqueurs aux manettes, il ne va pas falloir s'attendre à grand chose de ce côté-là.

Bref... du J.C.Staff, quoi.

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