La BD franco-belge classique fait partie de mes lectures d'enfance. J'ai appris à lire et à écrire avec elle (les schtroumpf puis Tintin font partie de mes premiers titres
). Ensuite, j'ai lu la plupart des séries paraissant dans le journal Spirou (Spirou, Gil Jourdan, Sybilline, Archie Cash...) et vers 10-11 ans, je me suis tournée vers des BD un peu plus sérieuses mais restant tout public (Bastos et Zazouki notamment, Billy the cat, Martin Milan). C'est à l'adolescence que j'ai découvert la BD pour adultes (Les 7 vies de l'épervier, les eaux de Mortelune) mais également le manga. Je n'ai jamais été vraiment fan de la BD américaine (sauf les trucs underground, mais j'en ai pas beaucoup lu et j'en ai surtout vu des images), bien que j'ai lu les très anciens Superman qui paraissaient dans Spirou dans les années 40. J'en lis toujours (moins, certes), et généralement des séries soit que j'ai lu dans mon enfance et adolescence et qui m'ont plu, soit des titres adultes.
En voici quelques exemples:
Les Tuniques Bleues : une des BD classiques que je continue de lire sans déplaisir, même si la qualité scénarique a pas mal baissé ces dernières années. Elle m'a fait découvrir une partie de l'Histoire que j'ignorais et bien d'autres que j''ignorais également. Elle me sert toujours parfois pour approfondir ma culture. A noter que j'ai commencé à l'aimer pratiquement en même temps que je découvrais Pokémon (par contre, c'est les TB que j'ai retenu
).
Les eaux de Mortelune : la série occidentale dont le choc fut le même qu'avec Genocyber, un must dans le domaine du gore et du sexe (Mortelune est plus qu'osé, il surpasse carrément Urotsukidoji). Mais aussi de la réflexion, un univers franchement original (même si le côté post-apocalyptique est vu et revu), des personnages aussi attachants que d'autres peuvent être détestables (rien n'est cependant clair dans leurs motivations) et un graphisme spécial mais collant parfaitement. A déconseiller aux âmes sensibles ! (Mes parents sont tombés des nues lorsqu'ils ont vu ce titre dans ma chambre)
Sinon les classiques comme Gaston (indémodable !) ou les plus corrosifs comme les Bidochon, mais également la plupart des titres sortis à la toute fin des années 70/début des années 80 comme Bastos et Zazouki, Ian Kalédine, Victor Sackerville, etc.