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Messages - Red Slaughterer

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Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 16 juin 2022, 16:31:32 »
J'y avais même pas pensé, t'es beaucoup trop en avance sur ton époque.

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Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 16 juin 2022, 01:44:03 »
Après avoir vu 86 et lu la critique de Deluxe, je trouve qu'il faut beaucoup de mauvaise foi pour en arriver là. C'est très bizarre vu qu'il finit par mettre 7/10 à la série, comme IBO, mais on à l'impression que c'est le jour et la nuit entre les deux anime alors que non, ils sont vraiment très proches au final.

C'est rigolo de forcer le trait quand on parle d'un show qui n'a vraiment de pas de qualité mais genre faire un paragraphe entier sur les personnages de 86 et finir par dire qu'ils sont un des plus gros défaut c'est un peu excessif. Après j'aime rarement juste tacler les personnage, à part si c'est pour rire, vu qu'on ça revient souvent à vouloir dissocier l'écriture des personnages du reste du récit, surtout quand le récit tourne autour de dialogue entre les personnages. C'est possible juste en évacuant les thèmes et la structure de la série. Pareil quand t'essaies de la descendre sur se manière d'aborder la discrimination, elle moralise pas du tout le sujet. Pas d’atermoiement misérabiliste sur la triste vie des 86 (ce qui était un peu le cas dans IBO, ne te ment pas à toi-même) et la première chose que la série va questionner sur son héroïne c'est son sentiment de culpabilité. Que Milizé ait des réactions hostiles quand elle s'adresse juste poliment à ceux qu'elle envoie à la mort avant de devenir une icône quand elle contourne le règlement pour les couvrir avec des bombardement illégaux c'est plutôt de la bonne écriture.

Et en vrai c'est là que je te comprend le moins : c'est plutôt du très bon real robot. Pour les raisons citées plus mais même plus loin, ses représentation politiques sont vraiment juste. Giad est représenté quand un pays libéral comme pourrait l'être le Japon et serait beaucoup plus juste en surface, mais dans les fait il tombe dans le mêmes travers que Milizé au début de la série. Je vois pas de moment plus real que celui où les personnages sont interrogés sur les performances de leurs nouvelles machines et répondent juste "ce sont toujours des cercueils sur pattes". Surtout que c'est appliqué derrière, même les nouvelles machines vont finir par manquer de munitions et avoir des dysfonctionnement, parce que ce ne sont finalement que des machines. Même la légion se distingue par son nombre et sa capacité à se multiplier, mais ce sont pas de robots intouchables même si peu importe le talent de Shin, il ne peut pas détruire un berger sans soutient. Et même au-delà de ça, il y a des new type comme das Gundam, les 86 sont nommés selon leur district comme les eleven dans Code Geass, l'escouade isolés au milieu d'un essaim ennemis rappelle Muv-Luv et Shin se situe quelque part entre Setsuna f Seisei de 00 et Sagara Sousuke de Full Metal Panic!, y'a pas moyen que ça ne soit pas écrit par quelqu'un qui connait et apprécie bien le genre. Je vois pas pourquoi tu vas chercher Urobuchi comme s'il avait inventé les révélations dans la pop culture japonaise et encore moins pourquoi tu lâches LOGH qui a une démarche complétement différente. Surtout si tu viens vanter les moments où les personnages discuter des affaires du monde autours d'un café (qui sont effectivement des moments brillants dans LOGH) pour ensuite te moquer quand 86 va mettre en scène un personnage qui fait des révélations horrible en buvant un café. J'ai hésité à te le faire remarquer quand tu m'avais parlé de la scène IRL, mais je connaissais ce passage parce qu'il avait pas mal commenté à sa diffusion, tout le monde l'avait trouvé plutôt excellent du coup je comprends pas trop pourquoi t'as pris cet exemple là. Il remonte à un an donc il doit pas être bien frais dans ta tête alors que n'importe quelle scène avec une insert song de Sawano qui casse les oreilles aurait été plus pertinent ou n'importe quel moment un peu cheesy, genre Milizé qui tend la main vers le ciel pendant le feu d'artifice ou la scène finale avec les papillons dans le champs de fleur. Ce genre de séquences un peu MV au milieu d'un récit plus sérieux ça marche pas très bien. Mais l'épisode 5 par contre, c'est une mise en scène vraiment propre je pense que t'étais juste de mauvaise humeur quand tu l'as vu.

Je suis plutôt d'accord quand tu dis que c'est pas très subtil, mais ça fonctionne bien surtout avec un aussi bon sens de l'image. Ca dégage quelque chose d'assez beau finalement, typiquement comme c'est deux épisodes au centre de la série. Ca doit être ce qui m'a intéressé le plus, le sujet politique fonctionne mais son vrai thème se situe plus en parallèle sur le rapport des personnages à la mort et la manière dont ils cherchent à honnorer leur mémoire. C'est vraiment un sujet qui aurait pû être vraiment à côté de la plaque et finir sur un ennième "la guerre c'est terrible, y'a des gens qui meurent" mais le fait que l'ennemi soit une IA qui se batte d'elle-même renforce tout ce que la série à de tragique (la tragédie n'a jamais vraiment eu pour vocation à être subtile) et arrive à toucher une certaine mystique qui est aussi une composante récurente du genre peut-être moisn évdente mais plus intéressante. J'aime bien me moquer de Tomino mais y'a vraiment quelque chose qui existe entre ses dialogues qui veulent rien dire et les memes sur la maière dont il tue des personnages, mais il tient vraiment quelque chose avec ses histoire d'ESPer de l'espace qui communiquent par la pensée malgré tout les défauts que peut avoir Gundam. Peu importe à quel point je peux le railler, il suffit juste de regarder un générique de Turn A Gundam pour se rendre que Tomino est bien le soleil que le dit si bien Takahashi. Et c'est pas la réalisme politique qui fait dire ça - la volonté de réalisme de Tomino est certainement ce qu'il réussit le moins, c'est l'imagerie. C'est pour ça que je trouve qu'on est plus proche du domaine du mysticisme et de la spiritualité , voir l'histoire à l'échelle humaine et sensible plus qu'une vision politique plus abstraite et rationnel, ce que LOGH fait effectivement mieux.

Et là j'en arrive à ce dont je te parlais quand on s'est vu, trouver quelque chose de plus organiser à dire sur 86 à ce sujet ce serait du travail et quitte à faire ce travail ce qui me fait plus envie c'est d'approcher plus horizontalement du real robot en général et parler de ce sujet là quitte à prendre que ce qui m'arrange (la par exemple, je t'avoue je saurais pas trop quoi dire sur Gundam Seed, alors que son aspect politique tu peux en parler), par contre tu rentres mieux certaines séries un peu bizarre, genre Vifam ou Eureka SeveN. La trajectoire intéressante de ça, c'est que ça peut se terminer sur Shingeki no Kyojin et je trouve que ça ouvre beaucoup le manga de lectures un peu chiantes dans lesquelles il est enfermé. Et des critiques sur une base de donnée c'est pas trop le format pour ça.
Et puis c'est du travail aussi, c'est pas mon fort ça.

Genre relire ce texte, ce serait vraiment du travail, alors que je suis sûr c'est à peu près lisible.

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Généralités animes et mangas / Re : Actualité/News
« le: 31 janvier 2022, 03:03:09 »
Y'a vraiment pas grand chose à attendre, ça sort dans six mois, le réalisateur est déjà crédité sur l'adaptation de ce manga là qui va être diffusé en avril.

Ce sera déjà bien si ça fait 26 épisodes, mais y'a de grandes chances que ce soit une adaptation assez banale dans le meilleur des cas. Ce sera déjà une bonne nouvelle si les golems ne sont pas en 3D et ceux qui ne connaissent pas encore vont pouvoir découvrir. Mais voir un manga culte de ce type là annoncé à l'arrache dix ans plus tard, c'est pas spécialement rassurant.

En vrai ce qui fait mal, c'est de se dire que le Trigger qui a fait Gridman aurait fait un Samidare plus juste que la Gainax de l'époque et tant pis pour The pillows à la limite.

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Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 30 janvier 2022, 18:29:02 »
Juste envie de réagir sur la critique de Kumodesu ga nanika ? parce que la flemme d'en écrire une moi-même mais :

Citer
Cela me semblait d'ailleurs étrange au début, car la jeune fille réincarnée, Wakaba Hiiro, était tout l'inverse en caractère avant sa réincarnation. Solitaire et associale, renfermée sur elle-même, elle ne parlait absolument pas en public. Les railleries de ses camarades de classes n'arrangeant en rien la chose.
Et puis on avance dans l'histoire et on découvre les autres protagonistes ; les autres camarades de classe, eux aussi réincarnés dans ce monde avec leur professeur, et quasi-tous en humains normaux. On se rend alors compte, que nombreux sont ceux qui ont vu leur personnalité changer en fonction de leur nature et statut. Du coup on comprend retrospectivement le fait que le caractère de Wakaba, devenue alors Kumoko, soit vif et déluré, avec un débit de parole à la minute qui colle parfaitement avec sa caractéristique la plus élevée : la vitesse.

IMO, la série essaie de montrer exactement l'inverse : c'est la personnalité des élève qui affecte leur réincarnation, pas l'inversion. Wakaba devient une araignée parce que c'était une recluse. Elle parle tout le temps parce qu'elle se parle à elle-même, mais elle redevient beaucoup plus timide les très rares fois où elle s'adresse à quelqu'un d'autre. C'est ce qui rend tout le propos de la série intéressant, elle reprend toutes les relations qu'avaient les personnages dans le monde réel mais remises dans un contexte beaucoup plus violent qui laisse apparaitre les conflits qui étaient plus dissimulés jusque là. Ce n'est d'ailleurs pas Kumoko qui se fait harcelée dans les flashback si je me souviens, c'est Sophia la vampire. Peut-être que je me souviens pas si bien que ça, mais Wakaba n'est justement pratiquement jamais présente dans les flash-back, parce que c'est celle qui était le plus à l'écart.

C'est intéressant puisque c'est un autre de ces isekai amateurs mais celui-là est beaucoup plus orienté vers une récit très construit et structuré. Les thématiques sont aussi très différentes, genre la vie affective et sexuelle de Kumoko on s'en bat les couilles, c'est pas Re:Zero où la victoire sur des monstruosité cosmiques invraisemblables se gagne a travers d'interminables démonstrations d'hétérosexualité. Et c'est pourtant de loin la plus otaku-core du lot. Du coup même si c'est un peu débile à première vue y'a pleins d'angles dans lesquelles elle très intéressante. Genre par exemple la fait que Kumoko soit une nerd asocial est en réalité ce qui devient se plus grande puisqu'elle finit par jouer du système et devenir la plus indépendante du groupe, son réel défaut est plutôt de ne finir par ne tisser aucune relation avec qui que ce soit et devenir complétement apathique à la violence qui l'entour, y compris celle qu'elle cause elle-même. C'est pas anodin qu'elle soit présentée que celle qui en arrive immédiatement à manger ses semblables.

Moi c'est ce que j'aime bien das cette série, c'est qu'à côté d'être un vrai délire de nerd très spécifique, y'a de bonnes intuitions qui portent le récit dans une direction vraiment intéressante. Un récit aussi bizarre justifie bien de se séparer d'un simple récit de fantaisie plus classique pour créer un imaginaire différent, notamment sur le rapport au réel e le sentiment de déconnexion au réel.

Pour l'animation, c'est toujours la même chose : c'est le résultat de la surproduction. C'est Kadokawa avait décidé de sortir une seule série bien animée que ce soit une qui ce soit vraiment bien, vous auriez eu votre Kumodesu ga nanika ? avec des vrais combats, mais ils ont décidé de balancer ça à millepensée qui ne peut pas faire mieux en fait et c'est encore Shin Itagaki qui se fait chier dessus alors qu'il est incroyable dans son domaine (je me suis rendu compte que c'était lui en plein milieu de la série, avec son stylé haché super reconnaissable). D'un côté je pense qu'il essaie vraiment d'aller vers la 3D vu qu'il en utilisait déjà avant qu'il y ait pas le choix, mais au bout d'un moment c'est surtout pas finit. Ca montre bien ce que Mushoku Tensei avait d’exceptionnel et pourquoi ça été produit de manière aussi spécifique. c'est pour éviter justement d'en arriver à aussi qui à l'air aussi étroite que celle-ci. Et c'est chiant, parce que Kumoko est typiquement un personnage que je veux voir animé par un type comme Shin Itagaki, mais par un Shin Itagaki qui a vraiment le temps de faire son taff.

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Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 28 décembre 2021, 16:29:29 »
Je pense pas que ce soit une question de réalisme quand y'a des démons au cheveux verts et bleus, des filles à oreilles de chats et des fans de figurines.
Le sujets est là parce qu'il est important en fait, les otaku sont typique ce genre de marginaux dont la sexualité est scrutée en permanence. Ca a toujours été un sujet majeur même quand il est juste question d'animation japonaise en générale en l'antagonisme entre les mauvais otaku libidineux contre les bons fan d'animation japonaise qui se respectent est vraiment très courant. Le sujet est encore plus sombre au Japon où la communauté otaku est associé a des réels fait divers très violents. Y'a vraiment rien d’anodin à ce sujet.

Après j'ignore aussi un peu la discussion sur la cohérence l'intrigue parce que ça m'intéresse pas du tout. J'ai jamais trouvé que la cohérence était un critère si pertinent de toute façon et que ça l'école de télé Etats-Unienne qui me sort par les yeux. Ca donne des récits fonctionnels mais froid, qui invitent encore plus à pinailler sur internet à le recherche d'incohérence. Je prends volontiers 10 facilité pour un moment de grâce plutôt qu'un récit rigoureux mais chiant.
Je trouve même pas vraiment que Dynazenon soit si rigoureux, ou soit supérieur à un simple divertissement. C'est bien parce que ça raconte ce que ça raconte et en plus y'a des monstres géants et des gros robots et des personnages rigolos qui font des trucs bizarres.

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Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 27 décembre 2021, 20:51:00 »
Je voulais laisser Deluxe répondre, mais je suis sûr il fait sa diva (y'a vraiment aucune autre raison en cette période de l'année de toute façon).

D'un côté GTZ je comprends pourquoi ça t'agace mais d'un autre je pense que tu réalise pas bien ce que tu viens de regarder et c'est sûrement la première qualité de cette adaptation. Tellement c'est propre on peut passer à côté du fait que c'est effectivement de le fiction pour des otaku fait par un otaku dont les critères de base devait se résumer à ses centre d'intérêts. C'est moins visibles que les âneries que produit Kadokawa à la chaine, mais ce sont les critères de Kadokawa qui sont invraisemblablement bas. Leur modèle de production est tellement débile et nocif qu'il ne peut pas produire quelque chose de qualité de toute façon.

Je pense sincèrement que vous êtes trop habitué à consommer de l'animation japonaise en dehors de son contexte d’origine et du coup à réinventer des critères derrière. Le meilleur exemple de ça c'est sans doute Boogiepop Phantom, un des trucs les plus obscurs qui puisse exister, tout les fan d'anime et leur grand-mère l'ont vu et raconte tout ce que ça dit de notre société. Pas une seule de ces personnes ne peut cerner le terme denpa ni d'où ça vient vraiment. Je pense vraiment qu'il faut prendre du recul sur le public cible de n'importe quel anime par rapport à sa réception.

Maintenant, j'imagine que ce qui te dérange vraiment c'est de dire que c'est finalement une série un peu crasse mais je trouve que ce serait plus la trahir que de dire ça. Genre tu trouves que le propos mature sur le sexualité ? C'est clairement des élucubrations débiles d'un gars frustré et c'est ça qui est intéressant, notamment parce que le personnage se présente lui-même comme quelqu'un de répugnant. Et toute la série passe son temps à opposer ça face au comportement d'autres personnages, genre Paul le méga queutard, le père d'Eris qui et ses soubrettes femme-chat ou encore l'elfe nymphomane mais aussi les trafiquants d'esclaves et autres qu'il rencontre. Y'a pas vraiment de doute sur le fait que ce sont des base de fictions érotique et ça tombe bien vu qu'il ne se passe pas un épisode sans qu'on ne parle de cul et que des gens se retrouvent à poil. Je suis d'accord que l'auteur est très honnête sur le sujet, mais ça le rend pas moins répugnant.

Je sais pas si t'as déjà entendu parler d'un certain Toru Honda (non, pas l'héroïne de Fruit Basket) mais c'est quelqu'un que tu dois connaitre sans le connaitre vu que c'est l'auteur d'un bouquin qui s'appelle Denpa Otoko, qui est globalement un manifeste de la culture otaku qui tente d'expliquer le moe dans à peu près tous les terme que tu connais à l'heure actuelle. Grosso modo, il défend d'avoir des relation fantasmée avec des personnages fictifs et le voit même comme une moyen de refuser l'aliénation du "capitalisme amoureux". Ce qui est intéressant, c'est que beaucoup de choses qu'il dit se rapproche beaucoup de ce que montre Mushoku Tensei, notamment dans le rapport à l'humiliation et va du coup se définir lui-même comme un homme répugnant (un kimomen, parce qu'il est kimoi). D'où l'importance de montrer le harcèlement du personnage par exemple.

Moi ce qui me dérange plus c'est ça :

Citer
Une des composantes majeures de la sous-culture otaku c’est la frustration sexuelle, l’idée que l’otaku est incapable par nature de s’insérer dans la société et donc d’avoir des relations "normales" ce qui l’oblige à s’orienter vers les fantasmes, les doujins et leurs perversions diverses.

Vraiment Deluxe pour ton propre bien tu devrais arrêter de penser que cette manière de penser existe en dehors de 4chan. C'est vraiment un truc du puritain américain bizarre qui se sont laissés convaincre que la libération sexuelle aurait dérégulé le court naturel du marché sexuel ce qui va nier aux hommes moche d'avoir accès aux plaisirs de la chaire. Déjà parce que c'est de la merde et ça n'existe pas, les même personnes qui disaient sont devenus des libéraux tellement demeurés qu'ils arrivent à se convaincre qu'ils pouvaient devenir plus productifs en arrêtant de se masturber. Mais surtout à quel moment les otaku sont pas les pires dégénérés à tel point que tout le monde connait d'abord pour leur production de BD porno, c'est pas vraiment le manque d'activité sexuelle qui à l'air de les faire souffrir. Ils des casques VR maintenant, je te jure ils ont trouvé comment s'en servir.

La misère sexuelle c'est un sujet mais il s'applique pas comme ça. S'il devait y avoir une population qui ressent de la frustration sexuelle ce sont plus les salarymen coincé dans des mariages arrangés, qui se voient 8 heures par semaine et ont baisé trois fois sans conviction pour essayer d'avoir deux enfants virgule cinq. Et surtout, les femmes des ces couples là, voire pire, les femmes qui n'ont pas pu accéder à la vie de couple et sont considérées comme périmée par la société. Ca c'est de la frustration sexuelle, c'est pas pour rien que les josei et le shôjo sont beaucoup plus porté sur le sexe.

Les petits nerds oubliés de l'internet, ils ont surtout très isolé socialement et souvent en grand manque affectif. Le genre de discours que tu décris, c'est un moyen de les rendre plus misérables qu'ils ne le sont et surtout pouvoir antagoniste les femmes, ces viles manipulatrices aux cheveux multicolore. En gros ils se font manipuler et j'ai pas de doute que ce genre de giga seumard existe aussi au Japon et l'expriment de manière tout aussi malsaine (le harcèlement sur les réseaux à l'air infâme au plus haut degré. C'est pour ça que je me méfie de Tate Yuusha avec son héros qui joue la victime en permanence là où Re:Zero et Mushoku Tensei, au delà de tous leurs défauts, repose sur des personnages qui amenés à se regarder eux-même et à voir à quel point ce sont des minables. C'est aussi en ça que Kono Suba a terminé ce genre de truc en rappelant que tu peux être un gros minable et être heureux aussi plutôt que d'essayer de prétendre ne pas être un gros minable et faire n'importe quoi.

Voilà, c'est la première page de ma thèse sur les isekai, les 399 autres expliquent pourquoi le fait Kumo desu ga nani ka soit animé avec le cul en fait du coup le meilleur isekai.

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Mangas / Re : Bleach
« le: 16 août 2021, 18:23:52 »
Vous y réfléchissez à l'envers.

Le meilleur moment pour lire un manga comme Bleach c'est justement et n'ayant peu de connaissance du genre. Votre avis de maintenant, vous l'avez parce que vous avez passé 20 ans à lire des manga après avoir commencé à lire Bleach. Pour quelqu'un qui découvre le genre, c'est le moment parfait pour apprécier ce qu’il y a de bien dans ce manga et de voir aussi les défauts.

Laissez les gens découvrir un peu, en dehors des forum y'a des tas de gens qui adorent Bleach malgré, et parfois même sans avoir lu tout le manga. Au pire, les manga de bagarre pour ado du début des années 2000 ne sont pas faits pour toi et y'a pas de raison de dépasser les 20 premiers chapitre.

Mais je vois pas vraiment l'intérêt de jouer les puristes de Bleach en 2020. Moi je trouve que le manga perd à trop se concentrer sur les capitaines et que tout le monde dort sur le Hueco Mundo et les Fullbringer à cause des memes "Bleach ça s'arrête à la fin de la Soul Society".

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Mangas / Re : Bleach
« le: 16 août 2021, 02:54:29 »
Lis Bleach si t'as envie de lire Bleach et arrête de lire Bleach si jamais ça te plait plu. Les gens sur internet racontent n'importe quoi, même moi, même Zankaze qui a posté 11783 message sur ce forum à ce jour. Tu ne perds strictement rien à aller jeter un œil aux premier chapitre pour te faire ton propre avis sur ce manga, pleins de gens ont commencé à lire des mangas comme ça dans le début des années 2000 et c'est resté un pilier du manga de bagarre pendant très longtemps.

Après Bleach c'est vraiment long et vraiment pas parce qu'il se passe beaucoup de chose, si tu connais vraiment pas le genre tu vas découvrir un truc moi je te conseille d'essayer d'y aller le plus frais possible dans ce cas là et de pas te fier aux commentaires de l'internet, cf le ^paragraphe d'au-dessus. Et même si c'est aps pour toi personne t'en voudras si t'arrêtes.

Mais là le manga va avoir une suite donc c'est peut-être le moment de commencer à lire pour suivre un peu l'activité que ça va créer, c'est toujours cool d'avoir des gens avec qui parler de ce genre de série.

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Bon faut que je réponde ici aussi sinon le chef il va pas être content. Mais je suis pas très fan de ce genre d’exercice, dix ans ça fait loin pour se rappeler et bien connaitre tout ce qu'il faut, du coup au final tout le monde finit par parler des même choses. Mais bon.

- Baston :

Hunter x Hunter (2011) : Adaptation phénoménale d'un manga phénoménal. En elle-même, l’œuvre de Togashi est déjà une transformation significative des codes et des thèmes du shônen de bagarre. Cette nouvelle version ne fait rien de plus que rendre justice la brutalité naïve et la beauté cruelle de son modèle, mais le fait avec une application qui a tout d'anormal jusqu'à aujourd'hui en 2021. 150 épisodes d'une qualité aussi constante donne l'impression d'entrevoir ce que serait l'animation japonaise si elle n'était pas sur-exploitée. Cette série est probablement la raison première de l'essor incontrôlable du ce genre particulier dans l'animation japonaise ces derniers temps.

Mob Psycho 100 : Le succès de One Punch Man a soudainement rappelé à Bones qu'ils était eux aussi un studio avec pas mal d'ambition, du coup ils ont adapté l'autre manga de One et quelle réussite. Ce qui est incroyable avec Mob Psycho 100 c'est que la série ressemble souvent à une sorte d'omnibus à la Panty & Stocking alors que c'est une comédie d'action dans les règles, une qui aurait pu être publiée dans les pages du Shônen Sunday.

Go! Princess Precure : Les princesses font du kung-fu magique. Je me lasserai jamais de me rendre compte que Precure est un classique de l'anime d'action peu importe ce qu'on peut en penser et cette saison a bien régalé à ce niveau. Mais même au-delà de la bagarre très réussie, Go! Princess Precure s'est révélée être très juste dans des thèmes qui avaient l'air un peu daté à première vue, ce qui vraiment évident quand on veut parler de princesses en 2015.

- Fantastique :

Boogiepop Doesn't Laugh : Presque quinze ans plus tard, l'adaptation d'un light novel culte au Japon par le merveilleux Natsume Shingo. C'est intéressant de voir dans quel mesure une histoire de la fin des années 90 est aussi datée dans ce qu'elle peut raconter tout en étant toujours pertinante sur sa manière de représenter une vie urbaine déconnectée. Accessoirement le récit duquel Boogiepop Phantom a été le spin-off.

Concrete Revolutio : Certainement pas la meilleure série de la décennie mais sans aucun doute une des plus ambitieuses. Vouloir ré-imaginer l'histoire récente du Japon dans un univers alternatif dans lequel le figures existantes de la pop culture de l'époque sont réelles est une démarche tellement précise qu'elle risque de larguer à peu près tout le monde mais pour les même raisons c'est une bonne idée de garder en mémoire l'existence de cette niche dans l'animation japonaise tellement singulière qu'elle en devient précieuse.

Samurai Flamenco : Je trouve qu'il y a quelque chose d'assez fascinant chez les séries de super héros japonaises dans la manière dont elle ont survécues pendant plus d'une cinquantaine d'années et sont encore aujourd'hui une présance dans le paysage culturel assez forte pour que Samurai Flamenco soit un récit qui semble encore avoir le moindre sens alors même que tous les codes qu'elle emploi devraient être entièrement étrangers en occident en dehors d'une minuscule niche de connaisseurs. En tout cas si à un moment en regardant cette série vous vous demandez si ça va s'arrêter, la réponse est oui, à la dernière minute du dernier épisode. Et non, ne vous attendez pas à avoir une réponse concréte et satisfaisante de ce que vous avez vu. Mais c'est aussi ça qui est intéressant.


- Science-Fiction et anticipation :

Girls Last Tour : l'anticipation post-apocalyptique mais avec des filles mignonnes qui voyagent au milieu des restes d'une civilisation déchue dans un char. Ca aurait pu finir mal mais le résultat est parfaitement fascinant. Là où le genre a tendance imaginer que la fin du monde débutera le règne de la loi du plus fort et l'hégémonie de l'esthétique punk, Girls Last Tour choisis l'idée une vision plus philosophique d'un monde qui agonise paisiblement. Mention spéciale à l'ending réalisé en solo par l'auteure du manga elle-même.

Planet With : La douleur est aussi immense que le bonheur devant se résultant d'un vœu à la patte du singe. Production assez étrange vu qu'elle existe à l'initiative d'un certain Satoshi Mizukami, un mangaka qui a lui-même dessiné plusieurs centaines de story board pour avoir le droit à son anime. Et il l'a eu ! Malheureusement, il va surtout hériter d'une réalisation un peu cheapos, ce qui est dommage vu qu'il délivre une fois de plus récit de SF touchant et très humain. Une pépite que les bons nerds seront apprécier à sa juste valeur.

Parasite : Encore une adaptation d'une oeuvre plus ancienne, mais avec des circonstances assez différentes cette fois. Parasite est un classique du manga de SF des années 90 qui n'avait encore jamais reçu d'adaptation pour une question de droits sans aucun intérêt (tl;dr c'est encore de la faute des Etat-Unis). Au-delà de l'anecdote, il se trouve que le manga n'a pas vraiment vieillit depuis, notament parce que ses thématiques très ouverte sont toujours d'actualité, comme le sont toutes le bonne histoires de science-fiction.

- Mecha et Space-opera :

Space Battleship Yamato 2199 : S'il y a vraiment une chose à poser sur le table de cette catégorie avant de pouvoir discuter entre gentilshommes c'est clairement ce remake de Yamato. Je vois même pas quoi discuter de plus, cet anime est en même temps une ré-interprétation moderne et parfaitement valable d'une des séries le plus influentes de l'animation japonaise mais aussi le plus qualitatif anime à papa de cette décennie.

SSSS Gridman : Après avoir quitté Gainax, détourné les fonds de l'Anime Mirai pour promouvoir des kickstarter et aidé à commettre Darling in the Franxxx (eew), Trigger à décider de se racheter en réalisant enfin une séries de robots géants qui tient la route. Et pas juste un clone moyennement inspiré de Gurren Lagann, mais une ré-interprétation lente, étrange et terre-à-terre d'une vielle série de super héros obscur. Si Gridman et sa séquelle doivent être le début de quelque chose, j'attends ce qui suit avec impatience.

Space Dandy : Le vrai omnibus de Bones. Attendu un peu comme le nouveau Cowboy Bebop il s'est révélé être quelque chose d'autre entièrement. D'un bout à l'autre, Space Dandy est une série de designer et d'animateurs conçue de manière beaucoup plus décousue que les autres réalisations de Shinichirô Watanabe mais c'est pour le meilleur vu que chaque épisode devient un court métrage plus ou moins indépendant dur reste, et puis c'est vraiment beau aussi. Malgré des erreurs de parcours, la qualité Bones frappe le moment venu avec la certitude d'une horloge cassée.

- Tranche de vie, romance et drame :

Mawaru Penguidrum : Kunihiko Ikuhara a inventé la foudre qui frappe deux fois au moins endroit. Après avoir participé à l'âge d'or de la série d'animation japonaise avec l'excellent Utena, il dégaine sereinement ce qui est sans doute la meilleur production des années 2010. Au point point où je sais pas vraiment comment rendre hommage à quelque chose d'artistiquement aussi réussit en quelque lignes, désolé pour la concurrence mais c'est juste bien à ce point.

Sora Yori Mo Tooi Basho : Si l'intervention de Crunchyroll dans l'animation japonaise est le désastre dont on commence à parler, alors Sora Yori Mo Tooi Basho est l'anime qui sort des flammes tel un survivant. La qualité première de cette série est d'être écrite avec pas mal de finesse et de nonchalance, le groupe d'héroïne en particulier est très agréable à suivre, et très touchant dans les moments importants.

Kamisama Hajimemashita : Peut-être un choix un peu vieux jeu si on parle de shôjo mais quand ça marche, ça marche. Adaptation d'un manga assez classique avec des bogosses ténébreux, et aussi des bogosses un peu débiles, mais surtout qui mélange souvent de l'humour léger à son drame assez sérieux. Exactement le genre d'oeuvre taillées pour le réalisateur du Fruit Basket de 2001.

- Comédie :

Nami yo Kiitekure ! : Vous savez, je suis un être humain respectable et j'aime vraiment pas trop rire du malheur des autres, ça se fait vraiment pas. Bon c'est vrai j'ai bien rigolé devant cette série mais ce serait mieux de le mettre avec les drames, non ? C'est écrit par l'auteur de L'habitant de L'infini, quand même. Sauf que là y'a vraiment plus de place, je sais pas quoi faire, chef. Elle est bizarre cette liste, j'ai l'impression de devenir une mauvaise personne.

Hinamatsuri : Une autre série devant laquelle j'ai beaucoup ris. Bon ok y'a aussi des SDF et des yakuza et des gens tristes abandonnés sur des îles désertes, mais je sais pas ça arrive aussi, c'est la vie. De manière générale c'est assez drôle, c'est bon. Par contre, y'a aussi un personnage qui fait du kung-fu. C'est du sport le kung-fu, on est d'accord ? Je pourrais mettre cette série dans le sport ? J'ai pas trop d'idée pour cette catégorie...

Love Lab : Ah ! Il n'y a personne qui perd sa maison dans cette série, donc c'est sûr que c'est une série comique. Vous avez déjà vu les gif de celle-là en plus, mais le reste de la série est vraiment bien aussi. Déjà c'est bien animé mais en plus le sujet est trop apprioriée pour ne pas fonctionner dans l'animation japonaise. Après avoir regardée cette série, vous serez vous aussi des ren'ai sniper.

- Mystère, Enquête et Horreur :

Hyôka : Magnifique série du regretté Takemoto Yasuhiro, Hyôka est un récit à la tonalité étrange, souvent léger, parfois très mélanquolique. En jouant avec les codes des histoires de détectives appliqués à des mystères banals du quotidient, le genre perd en gravité mais gagne en échange une vision de l'ennuie et de l'émerveillement dans la curiosité qui lui permet de raconter quelque chose de complétement différent.

Erased : Erased est un manga particulier qui se situe entre un thriller assez classique et cette vague de manga sur le thème de jeunes adultes avec une vie de merde qui se voit l'occasion de pouvoir réécrire leur passé. Alors que ça aurait pu être une adaptation opportuniste d'un manga populaire, la réalisation d'Ito Tomohiko arrive mettre en lumière le potentiel dramatique de ce qui ressemble pourtant à une enquête assez banale à première vue.

Acca 13 : Cette décennie de manière générale à été très généreuse avec Natsume Ono, mais cette adaptation d'ACCA 13 par le brillant Natsume Shingo est particulièrement remarquable. Au sein même des thriller politiques, cette série se démarque beaucoup pour la subtilité et le détachement avec lequelle elle dépeint les machinations politiques, non pas comme une fabrication idéologique indéchiffrables mais comme le résultat de désirs humains beaucoup plus simples. Un anime à regarder avec de la nourriture à portée de main, vous avez été prévenus.

- Sport :

Hoshiai no Sora : Quand le réalisateur de Noein et de Visons d'Esclfowne annonce travailler sur un projet personnel, peut de monde s'imaginait voir debarquer un anime sur le soft tenis. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise intuition, puisque Hoshi no Sora ne parle pas tant que ça de soft tenis mais plus une foulée de sujets sociaux avec une mesure qui force le respect. Du moins, le respect des spectateurs vu que la série s'est vue soudainement passer de 26 à 13 épisode en plein milieu de production, laissant la suite à la mercie des producteurs. Sans doute un des signes les plus visibles du degrés de dysfonction de l'animation japonaise actuelle.

Yuri on Ice! : A la fois projet portée par la passion de Sayo Yamamoto pour le patinage et l'anime le plus gay qui n'arrive pourtant jamais à l'assumer (honte sur cette scène "totalement amicale ahah" d'échange de bagues devant une église), Yuri on Ice! réussit à être une série de sport originale qui sort le genre des manga fleuves où il a l'habitude de se développer. Et mis de côté les appels de pied un peu nuls les thématiques souvent liées à ce genre s'y trouvent très bien traduites pour une audience adulte.

Ping Pong : Peu de chose à dire sur cet anime : Masaaki Yuasa adapte Taiyô Matsumoto, les festivaux d'annecy et Angoulèmes sont content en même temps. Vous le savez, Ping Pong est la série préférés de snobs que vous adorez détester, c'est l'animation japonaise élevé au rang d'art, vous voyez. Triste destin d'être aimé par des nuls, surtout pour une série aussi viscérale, très loin de toute forme d'intellectualisme qu'on pourrait lui associer.

- Fantasy et Isekai :

Shingeki no Kyojin : Est-ce que vraiment je dois présenter un des manga les plus lus au monde ? Non, je pense pas. Shingeki no Kyojin est une sorte d'évidence, cette série que votre pote vous décrit comme la mieux animée du monde quand chaque nouvelle saison devient un nouveau désastre de production qui met en lumière les pratiques nocives de l'industrie. Qui aurait pu deviner que cette ré-intépratétion médiavale rugueuse de Gundam deviendrait le représentant du manga mainstream ? Pas moi en tout cas.

Little Witch Academia : Après avoir volè l'argent public japonais pour financer un kickstarter, quoi de mieux qu'utuliser ce kickstarter comme promotion pour produire une série animée, je vous le demande ? Mais en vrai, je vais avoir du mal à me plaindre. Si le format feuilletonant n'apporte rien de vraiment au nouveau au récit il permet très simplement d'avoir plus de Yoh Yoshinari à l'écran, pendant plus longtemps. Je pourrais railler Trigger toute la journée, et même toute la nuit, mais leur compétence en tant qu'animateurs parle d'elle-même et tous les défaut de Little Witch Académia ne suffisent pas à nuire à son charme. De la magie à l'oeuvre, sans aucun doute.

Kono Subarshii Sekai ni Shukufuku wo ! : Rarement j'ai eu l'occasion de voir un anime aussi dédié à la moindre de ses blagues, y compris les pires, et il y a quelque chose dans le timing et la mise en scène de Takaomi Kanasaki qui fonction souvent. En plus, c'est vraiment un isekai, du coup il a bien sa place dans cette catégorie et n'a jamais, à aucun moment, été dans une autre catégorie de cette liste avant d'être bougé pour faire de la place.

- Musique :

Hibike Euphonium : A mon sens, un anime charnière de cette décennie. S'il est facile de s'arrêter au fait que ce soit une version légèrement plus dramatique d'une de ces séries avec des filles mignones qui font des trucs mignons ou de ne relever que l'attention toujours plus impressionante pour les détails dans l'animation de Kyoto Animation, Hibike! Euphonium va plus loin que ça sans pour autant le montrer directement. Si le moe était l'animation de la guérison, celui-ci est de ceux qui laissent voir la blessure.

(Oui c'est pas de la musique, on va dire que c'est une catégorie art en général, si vous êtes pas d'accord avaec mon choix plaignez-vous au chef, je sais ce que je fais)
Eizoken te wo Dasuna! : Oui, je sais vous aimez Yuasa, j'aime Yuasa, tout le monde aime Yuasa. Et Yuasa aime l'animation, ça tombe bien moi aussi. Du coup, je suis content quand il adapte un manga qui parle justement d'animation surtout quand c'est bien pour parler d'animation et pas parler de l'industrie de l'anime comme l'avait fait Shirobako quelques années avant. Ce qui démarque Eizoken est de ne pas aborder son sujet d'un point de vue purement technique pour rappeler quelque chose de plus essentiel : l'animation s'inspire de la réalité, mais quand elle semble faire quelque chose de complétement différent.

Zombi Land Saga : Bien sûr, une série avec des chansons et puis de la musique. Donc euh... oui voilà, très bonne série musicale, qui est parfois aussi assez drôle et puis c'est vrai y'a des zombis mais c'est pas grave. Et puis de toute façon j'ai même pas eu le temps de finir ce post qui tout le monde se battait déjà sur les catégories. Alors bon, oui c'est vrai, j'ai mis cinq comédies dans cette liste mais je voulais au moins que ça à l'air sérieux. Vous voyez bien que c'est bien rangé, y'a trois anime par catégorie vous avez pas fait mieux. Et c'est très bien Zombi Land Saga, je voulais vraiment que ce soit dans la liste même si bon, Mappa quoi...

Voilà, c'est mon bilan de la décennie, ça n'a aucun sens mais au moins je l'ai relu cette fois-ci. C'était long et pénible, Deluxe est un tyran qui aime juste me faire souffrir et dans 5 ans il va venir me voir pour dire "oui mais tout de souviens quand t'as dis que les fan de Ping Pong étaient des nuls".

70
Jeux-vidéo / Re : Actualités vidéoludiques
« le: 24 juin 2021, 16:58:03 »
Pourquoi vouloir suivre à ce point suivre la voie du blasphème, je n'arrives pas à comprendre.

J'adore Blazblue du coup je pourrais pas en dire du mal mais la différence crève les yeux. Regarde, effectivement c'est cool, ça bouge dans tous les sens, c'est tout le temps surchargé, y'a des flash qui font tout l'écran au moindre hit, personne ne comprends rien à ce qu'il se passe à l'écran mais génial, on est tous d'accord.
A côté de ça Melty Blood c'est incroyablement fluide, ça bouge de manière très lisible sans screen shake avec des effets beaucoup discrets, y'a beaucoup d'attention aux détails, c'est du vrai travail d’artisan ça, monsieur.

Imagine si ils refont Ryôgi Shiki avec ce style, ça te rendrai pas heureux ?

71
Jeux-vidéo / Re : Actualités vidéoludiques
« le: 24 juin 2021, 00:06:38 »
Suite l'annonce du remake de Tsukihime, il y a eu l'annonce d'un remake de Melty Blood.

Du coup j'ai un compte à régler avec un certain GTZ dans le coin : je crois me souvenir que tu disais qu'il était pas beau mon jeu, tu n'as rien de plus à ajouter à ton casier judiciaire ? C'est ça votre problème les fan de Fate, vous avez été arrogants et vous avez pensé que tout vous était dû. Même un gentilhomme amateur de vampireries comme toi n'a éprouvé que du mépris devant cette sortie d'un petit jeu de fin artisan des années alors que ta franchise à toi avait des films de UFOtable.
Mais maintenant, il ne te reste plus qu'à négocier avec toi-même pour essayer de voir en quoi "bon, FGO c'est pas si mal", hein ? Mais regarde ces sprite, regarde cette animation. C'est la vérité, GTZ, ça l'a toujours été.

72
Je peux pas tolérer cette diffamation.

Les rank wars de World Trigger sont hors catégorie, la comparaison sera toujours de mauvaise foi. Togashi lui-même lit World Trigger, c'est l'étape supérieur tous les vrais connaisseurs le savent. Au moment même où je vous parle Daisuke Ishihara est en train de réécrire les règles du shônen de sa main mois après mois (quelle souffrance). On rappelle quand même que l'auteur à payé de sa santé de tenter de faire une série aussi méticuleuse dans un magazine hebdomadaire.

Les arcs d'entrainement dans My Hero Academia ils sont là pour aérer le récit et vu qu'il n'y a pas d'antagonistes ça permet aussi de mettre en place des personnages secondaires. C'est moins méticuleux, effectivement, mais si on devait se payer des rounds de trois épisodes pendant 50 épisodes tout le monde serait en train d'hurler à la mort.

Mais en lisant ce passage dans le manga je savais déjà que tout le monde allait casser les couilles alors qu'en vrai ça va. Je préfère ça à des phases d'entrainement plus longues par exemple. Vraiment, j'ai du mal à comprendre pourquoi tout le monde s'acharne à ce points sur les arcs de transition de My Hero Academia, je trouve que ce sont les arcs sérieux qui sont les plus irréguliers alors que les plus calmes vont chercher des sujets et des formats plus intéressants.

Mais je trouve pas ça super pertinent de prendre World Trigger pour taper sur My Hero Academia, ce sont deux mangas de la même génération avec des démarches assez différentes et dont les similarités reflètent pas mal de tendances du moment. Autant je peux comprendre les fan de Naruto, même s'ils sont chiants, insupportable et ne font que répéter ce que leur ont fait les fan de DBZ pendant des années (c'est ironique quand on pense au sujet central de leur manga préféré) il y a une logique à chercher les rapports qu'ils ont mais là c'est de la guéguerre indigne.

#StopShônenOnShônenViolence

73
Apparemment le manga Goshufukudo est plutôt bien dessiné en fait. Ce qui rend l'indigence de l'anime encore plus inexplicable.

(En fait si, elle s'explique parfaitement par la présence de N*****x à la production, mais quand même)

Alors on sait exactement pourquoi la série ressemble à ça grâce à une interview de Chiaki Kon : c'est une consigne d'un producteur qui voulait que ça soit animé "comme un manga" et que ça ne bouge pas.

Je sais pas si on peut faire une illustration plus explicite de la manière dont juste l'animation japonaise n'a absolument pas besoin de plus d'investissement (surtout pas de Netflix) mais juste que la thune qui est déjà là ne finisse pas entre les mains de producteurs incompétents. Et c'est encore Chiaki Kon qui se retrouve dans une embrouille, elle a pas de veine.

74
Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 25 avril 2021, 23:40:19 »
Oulala, Deluxe est misogyne. C'est pas bien, vu que je suis progressiste je me dois de dire à Deluxe que c'est pas bien d'être misogyne.

J'ai bien aimé la partie sur le fans de Berserk par contre.

75
Séries TV - OAV - Films / Re : The Rising of the Shield Hero
« le: 12 février 2021, 19:32:26 »
Alors y'a aucun jugement moral dans ce que je dis. Moi je suis pas prêtre, je suis juste un nerd qui parle d'animation japonaise.

Bon persos la série je l'ai trouvée nulle de base. Je vais pas épiloguer, mais c'est pas bien écrit. On rappelle la base de l'histoire c'est que Naofumi a le bouclier et n'est pas supposé pouvoir attaquer de lui-même mais finalement si, parce que l'histoire va et fait ce qui arrange l'auteur à un instant et rien d'autre. A la fin de l'épisode 4 on partait sur une histoire où Naofumi et Raphtalia deviendrait des héros de l'ombre qui ne vont pas se couvrir de gloire mais vont être ceux qui défendre la population et dès l'épisode 5 il trouve une loli dans un gacha d'esclaves.

Maintenant pourquoi je dis que la série est misogyne. J'ai parlé d'incel dans le topic d'avant, un peu pour exagérer parce que c'est rigolo mais on va rappeler un peu les bases de leur idéologie. Selon les incels, les rapports amoureux fonctionnent comme un marché et donc un rapport amoureux est une d'accord entre deux personnes de même valeurs. Leur problème aux incel c'est qu'ils se trouvent moches et partant du principe du qu'ils partent avec un désavantage. En tant normal, ça ne poserai pas de problème puisque c'est la loi de l'offre et de la demande donc le marché se régule de lui-même. Sauf que voilà, le monde va mal c'est terrible ma bonne dame, le marché est déréglé à cause d'un truc vraiment terrible : le féminisme. Alors que tout marchait bien, maintenant la société devient plus matriarcale ce qui permet aux femmes d'user de leurs charmes pour séduire des hommes "au-dessus de leurs moyens" ce qui permet aux hommes les plus naturellement avantagé de s'accaparer toutes les faveurs avec très d'efforts, voire même à ne pas avoir à faire face aux conséquences d'être des connards alors qu'eux sont des bonnes personnes dont les efforts ne sont jamais récompensés.
C'est étrange, ça me rappelle quelque chose.

Moi je crois pas aux coïncidences, s'il avait juste un personnage qui collait ce serait quelque chose mais l'intégralité de l'intrigue tourne autours de ça. Il y un point central très important quand on parle d'une fiction, c'est que par nature une fiction est toujours d'abord arbitraire. L'histoire est telle que l'auteur a choisit de la raconter et les personnages n'ont pas eux-même de responsabilités par rapport à ce qu'ils font, ce sont des marionnette de papier qui bouge selon la volonté de l'auteur. Lorsque Naofumi ouvre un livre dans les première minute de la série, regarde une page et dit immédiatement "cette princesse, c'est un peu une bitch", il donne son intention. Le fait que ce personnage ce sera une pétasse manipulatrice qui n'a pour seul rôle de se faire humilier est mentionné juste après les bases de l'histoire (que ce soit peut-être pour se venger d'une personne réelle arrange rien, c'est même encore plus glauque en fait). Et tout le reste de l'intrigue n'existe que pour faire de Naofumi un persécuté même quand ça n'a aucun sens et de lui permettre de se poser ensuite en bon seigneur, ténébreux au grand cœur qui fait tout mieux que les autres parce que, lui, fait des "efforts".

Quand on parle de fiction, c'est utile de se souvenir que tout est arbitraire. L'auteur a écrit que Raphtalia décide d'elle-même de remettre sa marque d'esclave. Il a aussi choisit que Filo en ait une. Il a choisit de montrer son personnage principal dans les deux première minutes de la série, ouvrir un livre et dire "cette princesse, on dirait une bitch". C'est facile d'écrire "Myne est une menteuse compulsive" pour ensuite la montrer se faire humilier publiquement pendant 5 minutes. Mais c'est pas juste quelque chose qui existe naturellement, l'auteur a sciemment écrit tout ça.
Il aurait pu écrire une histoire où un héros loser monte son groupe de marginaux laissés pour comptes et va défendre ceux que le roi a oublié dans son arrogance. A la place, il chouine juste sur le fait qu'il est nul à cause de autres et que les autres ils sont nuls alors que lui est trop cool et tout ça. Et je pas en train de dire que c'est immoral et qu'il faut le punir, je dis que c'est nul et que c'est une perte de temps de s'intéresser à ça. Même dans les web novel, y'a largement mieux.

Moi je lis son truc je me dis qu'il devrait se mettre du son et se calmer un coup en buvant du thé comme mes magical girl préférées avant de continuer à écrire des conneries.
A la base je voulais essayer de faire une critique en mode lettre ouverte d'incel qui se plaint des femelloïdes et maintenant je me retrouve encore a écrire des textes chiants sur internet, ma vie est maudite.

Après je suis pas aussi pessimiste que Deluxe. Déjà je trouve pas vraiment que le public se taise sur l'animation japonaise, je suis plutôt du genre à trouver ça agaçant de voir tout le monde venir taper dessus parce que c'est un peu facile. Suffit de dire "oui euh... c'est des lycéens et puis euh... ils crient des trucs, moi j'aime pas c'est débile" mais c'est plus intéressant de vraiment qu'est-ce et d'où ça vient, plutôt que de dire si c'est bien ou mal. Je dis même pas que Shield Hero est du fast food, je trouve que les web novel c'est un phénomène intéressant et j'accepte ce qu'ils ont de dérageant de la part d'otaku qui essaient de se montrer sous un mauvais jour.
Mais là j'en vois qui est en train de se sucer la bite en chouinant sur les femmes qui lui veulent du mal à lui et personne d'autre, je vais pas gêner pour dire que je trouve ça débile et gênant.

GTZ va comprendre celle-là, mais pour moi c'est un manga qui a été écrit par l'ex-petit ami de l'héroïne de Born to be on air.

PS : Désolé Sartha' mais je vais pas continuer sur un débat sur la pédophilie, je suis déjà débordé par tout ce qui se passe. Même Deluxe est énervé, c'est terrible.

PPS : Je meurs, la taille de ce message...

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