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Messages - Deluxe Fan

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Du coup le pointeur de souris dans l’œil du personnage c'est diégétique ou extra-diégétique ?

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GeGeGe no Kitaro ?

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Apparemment le manga Goshufukudo est plutôt bien dessiné en fait. Ce qui rend l'indigence de l'anime encore plus inexplicable.

(En fait si, elle s'explique parfaitement par la présence de N*****x à la production, mais quand même)

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Ceux qui suivent l'anime One Piece ont peut-être remarqué une certaine hausse du niveau de production depuis le début du récent arc Wano. Tout comme avec la dernière saison de World Trigger dont une scène a été postée ci-dessus, cela procède d'une volonté de la Toei de ne pas se laisser distancer dans le monde de l'adaptation TV de shônen par des studios tels que Mappa, Prod IG ou Bones qui accaparent toute l'attention.

On a donc le droit à des séquences telles que celle ci-dessous par le vétéran Naotoshi Shida, avec cette transformation que l'on dirait sortie de Heartcatch ou quelque chose du genre. Cette scène est surtout intéressante car lorsque Oda l'a dessinée dans son manga c'est exactement cela qu'il avait en tête ; une manière de montrer en quoi l'adaptation anime, lorsqu'elle est bien faite, permet de réaliser pleinement la vision de l’œuvre originale.



Source

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Généralités animes et mangas / Re : Vos Critiques - V2
« le: 28 avril 2021, 09:31:37 »
O-Ouais t'as bien raison Z-Zankaze, moi aussi je leur p-pisse à la r-raie à S-Sony, c'est pas m-moi qui vais les s-soutenir...


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Séries TV - OAV - Films / Re : Megalobox
« le: 27 avril 2021, 23:56:18 »
D'un point de vue narratif cela a du sens, mais pour ce qui relève de la mise en scène je suis plutôt de l'avis de Zankaze. C'est d'autant plus étrange dans une série qui jusque-là est un sans-faute en matière de storytelling.

Cela dit j'attends la suite avec une curiosité renouvelée.

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Anime-Kun Feedback / Re : La boîte à idées
« le: 27 avril 2021, 21:52:05 »
Les bases de données jeux-vidéo et OST ont été archivées il y a de nombreuses années maintenant. Les fiches sont encore visibles (cf. le lien tout en bas du site) mais on ne peut pas interagir avec.

La réactivation de ces fiches n'est pas à l'ordre du jour malheureusement.

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Généralités animes et mangas / Re : Trailers
« le: 27 avril 2021, 14:05:38 »
Ça ressemble d'abord et avant tout à une série Netflix. Tu regardes leur Castlevania c'est à peu près la même chose. On se consolera en se disant que Takeshi Koike a touché un petit chèque pour leur avoir autorisé à mettre son nom au générique, puisque vu le trailer il n'a manifestement pas réellement travaillé sur la série.

Plus réjouissant, premier vrai trailer pour Shika no Ou qui sortira au Japon cet automne soit un an de décalage par rapport à sa date de sortie initiale en 2020. La bande-annonce est pas si impressionnante mais au moins on est soulagé de voir que le cinéma d'animation cette année ne va pas se résumer à Hosoda quoi.

https://www.youtube.com/watch?v=pSzQoP9Yt2Y&feature=emb_title


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On a appris il y a quelques jours le décès de Osamu Kobayashi, animateur, designer, directeur d'épisode, mais également réalisateur dans les années 2000 sur des séries telles que Beck et Paradise Kiss. Parmi ses dernières collaborations on peut noter le premier ending de Dororo qu'il a animé par lui-même. RIP l'artiste.



https://imgur.com/eiXy3do

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Comme tu définirais/qualifierais ces deux styles différents?

Et qu'est-ce qui te plaît chez le "style Sunrise"?

Pour faire simple, chez Sunrise les robots sont animés de manière plus "détaillée". Il ne s'agit pas de leur faire prendre la pose à chaque frame mais de rendre une impression de réalité.

Cela ne vient pas du style individuel d'un animateur ou de considérations techniques, mais d'un choix artistique. Les grandes franchises de la Sunrise (Gundam, Votoms, Code Geass, etc.) s’inscrivent dans ce que l'on appelle parfois le real robot, c'est-à-dire des séries où les mechas respectent un certain niveau de vraisemblance, ils obéissent aux lois de la physique. Compare ça avec un anime de super robot tel que Dynazenon où le robot absolument immense apparaît littéralement de nulle part et peut se transformer instantanément en tout un tas de combinaisons farfelues.

Pour illustrer cela j'ai choisi cette scène iconique du premier épisode de IBO avec le Barbatos qui émerge du sol. Regarde bien le moment où sa masse frappe le Graze ennemi. Le coup est tellement violent que la tête du robot éclate en deux et son "œil" gicle de son orbite. C'est ce genre de détail qui permettent de rendre à l'écran tout le poids des machines et la brutalité du combat.



https://imgur.com/QY7accC

La scène en question est signée Hiroshi Arisawa, un vétéran qui était également directeur de l'animation sur cette série, et qui a travaillé sur quasiment tous les animes Gundam des vingt-cinq dernières années.

Cette manière d'animer le robot était à son apogée dans les années 90, avec par exemple des animes fabuleux tels que Stardust Memory qui représentent le summum du genre. Cet anime est tellement dingue que son directeur de l'animation, Toshihiro Kawamoto, quittera Sunrise quelques temps après pour fonder le studio Bones (avant de partir il s'est occupé de l'animation d'un petit anime pas très connu, Cowboy Bebop ça s'appelle, mais c'est vraiment confidentiel).

Ce savoir-faire déclinera à partir des années 2000 en même temps que le genre real robot perdra en popularité et que les quelques survivants se convertissent aux images de synthèse. Il en reste encore quelques soubresauts, le plus notable récemment étant Thunderbolt avec certaines séquences spectaculaires. Mais pour en profiter il faut aller chercher dans le milieu de l'OAV et du film.

Donc pour répondre à ta question, ce qui me plaît dans ce style c'est cette impression de réalité, de concret, qu'il n'y a pas dans Gurren Lagann et les trucs que toi t'aimes bien.

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Puisque ça parle d'animation-clé autant montrer concrètement à quoi ça ressemble : le premier gif ci-dessous montre les genga (les poses-clé) dessinées par l'animateur et qui serviront de base au travail des intervallistes, coloristes, monteurs, et toutes les autres petites mains qui permettent la production de l'animation. Le second gif montre le produit final tel que les spectateurs l'ont vu à l'écran.


https://imgur.com/m60Ebak


https://imgur.com/sQPR0mU

L'animateur qui a produit cette scène est Ken Otsuka, un vétéran qui a collaboré sur des très nombreux animes avec ou sans robots. Comme il a bossé pour Trigger ici, il utilise le "style Kaneda" qui fait la caractéristique du studio. Pour ma part en matière de mechas je préfère l'école Sunrise, peut-être que je vous en montrerai un exemple prochainement...

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Séries TV - OAV - Films / SSSS. Gridman / Dynazenon
« le: 14 avril 2021, 01:49:21 »
Dynazenon - épisodes 1 & 2 : retour de l'univers Gridman pour les trois personnes qui l'attendaient. On retrouve ce mélange si particulier d'ennui adolescent et de méchas outrageusement colorés, avec du déjà quelques petites séquences robotiques pas piquées des hannetons.

Ce qui m'a interpellé dans ces deux premiers épisodes c'est que là où Gridman rendait clairement hommage à Evangelion, ce nouvel opus est peut-être plus proche de l'idée que l'on se fait d'une série de tokusatsu en bonne et due forme. Les jouets qui se combinent pour former le robot, des gentils et des méchants clairement identifiés avec une formule monstre de la semaine déjà en place... On se doute néanmoins que les plot-twists seront de la partie, et pour une fois ce n'est pas une adaptation donc les sempiternels "le manga c mieux lol" vont enfin fermer leur gueule et nous laisser profiter tranquille.

Sinon je me souviens que Red détestait l'opening de Gridman, ils ont repris le même style de chanson et moi j'adore, c'est énergisant comme truc.

PS : oui déterrage encore mais là c'est mon topic je fais ce que je veux.

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Épisodes 89 à 91 : Ça reprend tranquillement, genre, tranquillement quoi. Le premier épisode de cette nouvelle saison est un filler tandis que les suivants contiennent un degré élevé de remplissage. Je dis pas qu'on se fait chier mais un peu quand même, quand on sort du rythme soutenu d'un Jujutsu la différence est notable.

La scène qui m'a plu c'est celle autour du drama familial de Todoroki, j'ai encore du mal à me rendre compte qu'on parle d'un type qui a mis une gonzesse enceinte quatre fois puis l'a envoyée en asile psychiatrique juste dans l'espoir d'avoir un enfant avec deux Quirk au lieu d'un. Cette histoire est plus tragique et malsaine que tout ce que le reste de la série raconte et de très loin.

En attendant on espère que les premières séquences de Yutapon vont arriver parce qu'on pique du nez là. C'est d'autant plus intéressant quand on sait que Horikoshi a officiellement annoncé dans le Jump qu'il se lançait dans le dernier arc, peut-être que Bones veut rallonger la sauce en voyant la fin arriver.

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Jeux-vidéo / Re : A quoi jouez-vous en ce moment ?
« le: 12 avril 2021, 02:54:20 »
Detroit est sans doute le plus abouti des jeux de Quantic Dream mais c'est aussi un jeu inégal avec de très bonnes séquences (toutes celles qui concernent Connor et Hank, en gros) et d'autres bien plus médiocres (toutes celles qui concernent Kara et Markus, en gros). Ce que j'ai plus aimé dans le jeu c'est la direction artistique futuriste mais pas trop, et le système d'arborescence qui te montre en direct ce que tu as manqué. Une élégante manière de te pousser à refaire les séquences pour voir les divers embranchements.

Certes au niveau thématique le jeu ne tient pas vraiment la route, et l'idée de raconter la révolte des androïdes en convoquant l'imagerie de la lutte pour les droits civiques des afro-américains voire, plus tard dans le jeu, de la persécution des juifs durant la guerre (!!!) donnent l'impression d'un récit plus intéressé par les symboles que par la cohérence de son univers.

Concernant l'origine de la déviance ce n'est jamais totalement expliqué mais si je me souviens bien de l'idée générale,
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Puisque l'on parle de jeux narratifs, j'ai tenté Disco Elysium dans sa version Final Cut qui vient de sortir. Faut comprendre que le CRPG et les jeux de rôle papier avec des lancers de dés ce n'est pas du tout ma culture, moi qui ai été élevé aux mangasseries et autres dessins animés asiatiques. Heureusement, Disco Elysium se rapproche finalement plus du point-and-click voire du visual novel, qui sont plus proches de ma zone de confort.

On incarne donc un détective chargé de résoudre un meurtre au sein d'une ville industrielle en proie à de violentes tensions sociales. Dépravé, alcoolique, camé, le personnage que l'on incarne est une sorte de déchet humain capable de tous les excès et il revient au joueur de le remettre dans le droit chemin ou au contraire de le pousser encore un peu plus loin dans l'autodestruction.

Le jeu débute par une fiche de personnage dans laquelle on peut lui attribuer des points dans des caractéristiques bien connues telles que l'intelligence, la rhétorique, l'endurance, le sang-froid etc. La grande particularité du jeu est que ces caractéristiques n'ont pas simplement un rôle passif (déterminer ce que vous pouvez faire ou ne pas faire dans le jeu) mais elles interviennent au cours des dialogues pour vous orienter vers telle ou telle possibilité. En même temps que vous dialoguez avec votre interlocuteur, vous avez toutes vos caractéristiques personnelles qui se joignent à la conversation pour autant de voix qui se chevauchent dans votre tête et peuvent faire partir chaque discussion en délire complet.

L'intrigue en elle-même est rondement menée avec un savant mélange de polar, de politique et d'introspection. L'histoire se déroule dans un monde fictif, mais qui partage avec le nôtre certains clivages idéologiques autour du marxisme (appelé dans le jeu "mazovisme"), du mondialisme (appelé dans le jeu "moralisme"), etc. Mais c'est surtout l'histoire d'une ville à la dérive, abandonnée de tous et pourtant tiraillée entre des forces qui la dépassent, où le tragique ordinaire côtoie l'absurde et le fantasmagorique. L'excès de texte peut devenir lourd lorsque le jeu s'embarque dans cinq minutes d'explication sur les tenants et les aboutissants de la République Imaginaire de Machin, mais globalement c'est un des jeux les mieux écrits que j'ai rencontrés récemment. Attention néanmoins, ça parle de drogue, de sexe et de racisme, on est pas dans le tout public ici.

La traduction française est excellente et les doublages anglophones sont à l'avenant ; les auteurs du jeu, de nationalité estonienne il me semble, doivent probablement être francophiles puisque beaucoup de personnages s'expriment avec un accent franchouillard à couper au couteau. En revanche, et c'est assez dommage, la version du jeu à laquelle j'ai joué est percluse de bugs et de glitches en tous genres dont certains qui bloquent des scripts et empêchent des quêtes de se résoudre. Je suis parvenu à terminer le jeu (trente heures environ pour tout voir) mais cela aurait pu se passer encore mieux.

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