Voilà pour moi.
Ainsi, voilà venu le temps du bilan de l’année. Un moment important pour notre communauté et idéal pour bien lancer l’année à venir !
2024 a été une année bien chargée, avec son lot de (très) bon et de moins bon. Un peu comme tous les ans, en fait. Mais cette année, elle fut particulièrement riche en animes de qualité, à mes yeux en tout cas.
Je vous propose donc de plonger dans mon année 2024, un bilan présenté avec un manque consternant d’objectivité et une mauvaise foi crasse. Vous êtes prévenus.
On commence avec les animes que j’ai découverts après l’écriture du bilan 2023. C’est fou comme les années défilent et finissent par se ressembler presque.
J’ai commencé l’année 2024 avec Surgeon Elise. Une villainess en quête de rédemption après une première vie qui s’était conclue par un échec mortel. Bon, d’accord, c’est de l’isekai, mais ce n’est pas le sujet principal ici. De mémoire, c’est l’un des premiers villainess que j’ai vraiment regardés. Impossible de dire si c’était vraiment de qualité, mais suivre les aventures d’Elise en quête de rédemption, je trouve ça poétique. Après tout, on a tous droit à une seconde chance, non ?
Mon second petit coup de cœur a été la première saison de Solo Leveling. Grand fan du manhwa de base, j’avais de grosses attentes, et l’adaptation a tenu ses promesses. Avec une saison 2 qui a débuté récemment, les aventures de Sung Jin-Woo s’annoncent dantesques sur nos petits écrans ! Parole de scout. Et puis, on peut compter sur le studio A-1, qu’on ne présente plus. Véritable machine à produire des animes de qualité depuis des années, dont le meilleur isekai du monde : Sword Art Online. Pas de débat. C’est subjectif et de mauvaise foi. Mais je vous avais prévenus.
Le printemps a été on ne peut plus chargé !
Je peux citer la saison 2 de Mushoku Tensei, l’isekai quasi ultime. Bon, d’accord, la trame principale de cette saison n’était clairement pas dingue (spoiler alert : le poireau tout flasque de Rudeus). Mais quand même, revoir cette pléthore de personnages, c’est toujours agréable. Heureusement, la seconde partie, plus sombre, de cette saison a un peu réhaussé le niveau, avec une avancée majeure dans la trame principale et le développement des personnages. La suite va être dingue, c'est une évidence !
En tant que fan d’isekai et de light novels, l’adaptation de The New Gate était l’un des moments que j’attendais le plus depuis plusieurs années… Eh bien, un peu déçu, hein. J’espérais mieux : plus de moyens, plus de moments épiques, un peu plus de tout, en fait. Le MC, Shin, censé être proche de l’omniscience, ressemble plus à un demeuré qu’autre chose. Par contre, les personnages féminins ont évidemment des oppai parfaitement animés. Ah, ces Jap’s. Enfin, l’histoire a quand même été bien adaptée, et j’ai pu retrouver une partie de la petite bande de Shin et Schnee Raizar. Espérons une saison 2, 3, voire 8, pour voir la fin de leurs aventures. Mais j’ai un gros doute.
Venons-en maintenant au MVP de la saison : Kaiju n°8. Une masterclass, tout simplement. L’anime a parfaitement rempli son rôle. Deux jours après la fin du dernier épisode, j’étais à jour dans le manga et je surveille déjà les promotions sur le net pour m’acheter la collection. Un projet assuré par le studio I.G Production, un vétéran du milieu. Les connaisseurs iront chercher la petite bête, mais moi, j’ai été grandement satisfait. Avec un duo de vétérans comme Kamiya Tomomi et Miya Shigeyuki à la réalisation, il y avait de quoi être serein.
L’été, quant à lui, a commencé par une merveilleuse nouvelle : l’arrivée d’un petit Kirito au sein de ma cellule familiale. Donc, forcément, j’ai été plus enclin à trouver tout génial. Mais malgré cela, j’ai quand même eu trois coups de cœur.
Commençons par la suite de NieR:Automata. Je n’avais jamais joué à ces jeux, mais cette adaptation m’a permis de découvrir cet univers. Eh bien, je suis franchement ravi d’avoir tenté l’expérience. Vais-je jouer aux jeux ? Absolument pas. Mais je suis quand même content.
Pour mettre un isekai en avant (pour le plus grand plaisir de mon public adoré), je parlerai d’Isekai Shikkaku. Un isekai un peu différent des autres, avec un personnage principal plus faible que la moyenne, mais évidemment doté d’un pouvoir bien pratique. Globalement, ce petit anime m’a bien fait rire avec ses personnages décalés et attachants. On reste évidemment sur de l’oppai qualitatif, mais bon, ça fait vendre, paraît-il. Le studio Atelier Pontdarc était aux manettes, un studio relativement récent (2020) avec seulement quatre productions à son compteur, dont le très chouette Isekai Ojisan que nous avons découvert en 2022 sur Netflix.
Mention spéciale à l’adaptation d’un LN que j’avais plutôt apprécié : Failure Frame. L’anime n’avait absolument rien de fou, à part une elfe sexualisée à outrance. Mais bon, tout dépend de ce que vous attendez d’un anime.
L’été fut aussi marqué par mon flop de 2024 : Our Last Crusade TV2. Sérieusement, les gars de chez Silver Link, il s’est passé quoi ? Nous sortir que la pause prolongée était pour « assurer la qualité des épisodes », c’est un peu prendre les gens pour des cons, non ? Le light novel est également l’une de mes séries en cours, et j’étais content de voir une suite à la saison 1. Ça change des animes marketing destinés à booster les ventes. Mais là, déception totale.
Enfin, la dernière saison de 2024, l’automne, nous a proposé une fin d’année d’une qualité rarement égalée ces dernières années. Je pourrais citer Dandadan, Criminelles Fiançailles, qui a eu son petit effet dans la communauté, la saison 5 de Is It Wrong to Try to Pick Up Girls in a Dungeon?, la saison 2 de l’excellentissime Shangri-La Frontier ou encore la saison 3 de Re:Zero. Mais je laisse mes collègues en parler. Moi, je vais me concentrer sur The Most Notorious “Talker” Runs the World’s Greatest Clan. Franchement, un mec qui vend ses potes dès le premier épisode, j’achète. On est dans de la fantasy classique avec un héros faiblard en quête de gloire et de beauté, mais pas encore d’amour, apparemment. Je ne connaissais pas du tout les studios à la manœuvre, Felix Film et Ga-Crew, mais ils ont bien fait leur job. L’anime est sympa. Loin d’être transcendant, mais sympa quand même. Merci au charisme de l’anti-héros qui ne recule devant rien pour atteindre son but.
Et enfin, quel mauvais fan-boy serais-je si je ne citais pas la saison de SAO: Gun Gale Online. Était-ce une bonne saison ? Cela dépend de ce que vous cherchez. Vous voulez une avancée massive dans l’histoire et la psychologie des personnages ? Passez votre chemin. Ici, on est dans du combat pur et dur, en deux arcs où tous les personnages s’entretuent joyeusement à coups de flingues et autres joyeusetés. Cela a son charme aussi.
Et voilà, ce sacré pavé conclut une année bien chargée en animation japonaise, peut-être ma dernière aussi riche avant un bon moment. Mais c’est pour commencer une nouvelle aventure familiale et former la prochaine génération aux joies de notre passion commune : Sword Art Online.
Belle année à toutes et à tous, et on se retrouve sur le forum et sur Discord !
Benja