Coucou, je rentre dans le débat. Je me le permets car j'ai déjà étudié un peu cette problématique pour les besoins d'un dossier scolaire que j'ai composé cette année.
Je me suis permis de lire donc cette dernière page, et mon avis pencherait comme pour celui d'AliceDevil, dans le cas où le transhumanisme DOIT rester dans le cas de la nécessité. Le problème, c'est que, comme soulevé par certains membres déjà ici présents, la nécessité se généralisera assez vite sur des problèmes de moins en moins graves (exemple : de destruction complète des 4 membres, à réparation des membres blessés, puis d'un simple doigt, etc...). Je ne sais pas si c'est clair, mais pour schématiser un peu, et raccourcir, ça serait passer du confort au besoin.
Alors, déjà, pourquoi je dis confort au besoin et non l'inverse, tout simplement car ce sera au début juste une certaine caste d'êtres humains qui pourront y accéder, puis, la démocratisation de cette pratique augmentant, progressant petit à petit, ça s'étendra sur de plus en plus de personnes. Cela entraînera alors le BESOIN d'ÊTRE AUGMENTE. Certes, c'est long à se mettre en place, mais, en gros, ça signifie que pour avoir une place dans la société plus tard, faudra être augmenté. Contrairement à un effet de mode qui s'estompe par le temps, celui là grandira. Quand au début j'ai dis confort ===> besoin, je voulais dire que aujourd'hui même, des gens arrivent, malgré tout, à vivre, même sans ces prothèses, et que les avoir ne feraient qu'améliorer leur confort.
Alors bis repetita, je suis désolé, je vais paraître sûrement très cruel et passer pour un sombre connard aux yeux de ceux qui sont sur le topic, mais il y a un moment extrême, je dis bien EXTREME, où il faut laisser les gens "en paix" si j'ose dire. Je parle surtout des gens qui sont malgré eux devenus des légumes, qui ne sont plus capables de rien, eh bien... Il faut les laisser. Je sais que pour les proches c'est difficile de voir quelqu'un partir, comme ça. Malheureusement... Je sais aussi que dans le futur, ces gens pourront à nouveau peut-être "vivre", mais dans ce cas là, il faut penser à la future hiérarchie de la société : de plus en plus de gens seront augmentés, quelle place auront alors les humains encore tout de chair ? Là encore, je pense que c'est un autre débat, et je crois que je suis déjà à la limite en en parlant, donc je vais m'arrêter là pour ce point.
Le transhumanisme change radicalement la personnalité, la pensée et le savoir d'un être humain. Quel sentiment est le plus représenté quand quelqu'un devient robotisé souvent, dans une oeuvre ? La puissance. La puissance d'être un peu au dessus de tous, avec son membre de feraille, son unité centrale comparable à dix fois un cerveau humain, et ses réflexes à la Matrix-like. Là je prends le cas de quelqu'un qui se fait complètement refaire. Donc non, ce n'est pas la continuité humaine, hormis si, TOUTE LA TERRE ENTIERE se fait augmenter en même temps, et que tous les nouveaux-nés naissent augmentés.
Le problème que ça soulève c'est aussi celui de l'évolution, on remet en cause l'évolution NATURELLE de l'être humain (les gènes, allèles, molécules), on empêche quasiment toute mutation dite "naturelle" et bénéfique pour l'être humain. On désordonne complètement la nature, et ça, c'est pas bio-éthique, et heureusement d'ailleurs. Hors, l'évolution d'un super-prédateur est essentielle s'il veut rester au sommet de la chaîne alimentaire. Après, tout cela implique un débat qui peut dériver sur l'organisation naturelle de la bio-sphère, les ressources épuisables etc... En plus, ça risque juste de créer encore + de conflits, et d'amener l'espèce humaine à l'extinction.
Ouais, je pense que vous l'aurez compris, je prends le parti de ceux qui rejettent partiellement le transhumanisme.
(Bon, par contre, j'ai l'impression que j'ai fais un peu de HS par-ci par là et que c'est pas clair, donc si vous voulez demander des éclaircissements sur certains points, n'hésitez pas, j'ai chaud et mon cerveau surchauffe un chouilla.)