Auteur Sujet: Cinéma asiatique  (Lu 81081 fois)

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SoulJapanExpress

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #255 le: 28 novembre 2013, 19:13:09 »
Bon après sans trop m'y attarder dessus, j'ai vu également Sympathy for Mr. Vengeance qui était sympathique - haha - dans l'ensemble mais comme d'habitude, 1 heure où on se fait chier, 1 heure où c'est bien. Lady Vengeance qui est à peu près dans le meme esprit que le précédent, j'ai bien aimé la manière dont s'était raconté, construit. Un mélange entre flashback et réalité qui nous permet de comprendre petit à petit où elle veut en venir.
C'est juste après qu'il faut poursuivre avec Old Boy si ce n'est pas encore fait , bien que normalement Sympathy For Lady Vengeance vient clore le trytique de Park Chan Wook. A toi de voir.

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Peppermint Candy, j'ai beaucoup aimé la manière dont est construit le film. C'est une bonne idée de rembobiner l'histoire, même s'il faut faire attention de ne pas perdre le fil.
Un Masterpiece, j'en connais pas beaucoup qui l'on vu bizarrement, mais je suis ravie de voir un/e fan de plus.

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Deux soeurs, plutôt flippant mais assez incompréhensible.
Je suis totalement disposée à te faire un tuto sur la lecture de ce film, c'est la perfection de l'horreur assumée, pleinement indiscret, fantasque aussi. Un des métrages les plus angoissants de Kim Ji Woon que j'ai eu à voir.

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"Gooooooooooon"

Kanapeach

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #256 le: 28 novembre 2013, 19:37:01 »

Un Masterpiece, j'en connais pas beaucoup qui l'on vu bizarrement, mais je suis ravie de voir un/e fan de plus.

Je l'ai vu avec Pixy. Dingue le même jour tu tombes sur deux personnes qui l'ont regardé et apprécié =D

Et sinon je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Pixy, sauf les 3 derniers que je n'ai pas matés. A moment to remember, si tu l'as pas fait SJE, va le voir, il est bien chouette pour sa seconde partie.
I'm burning through the skyyyy yeah

Pixy

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #257 le: 28 novembre 2013, 19:41:19 »
Je l'ai vu avec Pixy. Dingue le même jour tu tombes sur deux personnes qui l'ont regardé et apprécié =D
Houuu menteur Keupin ! Tu l'as pas vu. Enfin...Oui mais non. xD

C'est juste après qu'il faut poursuivre avec Old Boy si ce n'est pas encore fait , bien que normalement Sympathy For Lady Vengeance vient clore le trytique de Park Chan Wook. A toi de voir.
Justement, bien avant ces deux-là, j'avais commencé Old Boy dans un élan de visionnage de films Coréen et... J'ai lâché au bout de 30 minutes. Impossible d'être captivée par ce film. Je crois que la scène qui m'a fait lâcher l'affaire, c'est les combats dans le couloir. Mauvais. Mauvais. On a vu des scènes de corps à corps plus crédibles. Ici, s'était rodé qu'il y avait un espace de 10 cm entre le poing du mec et le visage de l'autre.

Je suis totalement disposée à te faire un tuto sur la lecture de ce film, c'est la perfection de l'horreur assumée, pleinement indiscret, fantasque aussi. Un des métrages les plus angoissants de Kim Ji Woon que j'ai eu à voir.
Et bien fait, ce que je n'ai pas compris dans ce film, c'est le bordel entre
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SoulJapanExpress

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #258 le: 28 novembre 2013, 20:23:28 »
A moment to remember, si tu l'as pas fait SJE, va le voir, il est bien chouette pour sa seconde partie.
Déjà vu! Pas encore critiqué mais déjà vu. Je ne pouvais pas rater Son Ye Jin. Nein!
Sinon je conseillerai Breathless et Memories of murder. Styles différents. Tous les deux au plus près de la perfection émotionnelle. J'en suis encore transcendée!

Et bien fait, ce que je n'ai pas compris dans ce film, c'est le bordel entre
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C'est vrai que t'as pas tout compris  =D
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Bon comme tu le vois, c'est un résumé, résumé! On pourrais passer des années à décortiquer ce film dans tous les sens et certains le feraient beaucoup mieux que moi. Toujours est-il que la construction du film tient du génie. Il suffit de patienter et d'ouvrir les yeux, car l'histoire se lit et se comprend dans les détails de la réalisation.
« Modifié: 28 novembre 2013, 20:36:00 par SoulJapanExpress »

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Pixy

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #259 le: 28 novembre 2013, 20:43:30 »
Et Time, tu l'as vu ?

Memories of Murder c'est sur la liste des trucs à voir et que je ne devrai pas tarder à visionner d'ailleurs.

Merci pour l'explication du film. En effet, je n'avais strictement rien compris ! Du moins, les grandes lignes oui mais je ne pensais pas qu'il y avait autant de point de vue. Mais reste une question.
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SoulJapanExpress

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #260 le: 28 novembre 2013, 22:54:55 »
Et Time, tu l'as vu ?

Plutôt trois fois qu'une. Parce qu'il y'avait Ha Jung Woo et Ha Jung Woo c'est le bien.
Bizarrement j'ai trouvé le film drôle et cynique. N'empêche que c'est son côté très lunaire et franchement hitchcockien qui m'a séduite. Travailler ouvertement sur une critique sociale et l'introduite dans un cheminement chronologique de boucle infernale. C'était bon. omg.

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Merci pour l'explication du film.

De rien  :)

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Ce n'est même pas implicite dans le film, elle ne saura sans doute jamais ou peut-être que oui. Le réalisateur n'a laissé aucun indice à ce sujet, on pourra donc spéculer autant qu'on voudra.
Le reste est une représentation ou plutôt la manifestation de sa folie. On est face à une personne qui recrée des personnages et la personnalité d'une soeur aux antipodes de ce qu'elle est vraiment. Elle va même jusqu'à s'approprier certaines caractéristiques de sa soeur. On va au-delà de l'appropriation, c'est à dire qu'il y'a un besoin de préservation de Su-mi, préserver pour sauver, sauver pour se faire pardonner. C'est là où la fracture entre le réel et le rêve est formidablement bien travaillée. Le réalisateur laisse souvent le soin au public d'interpréter.
« Modifié: 28 novembre 2013, 22:57:27 par SoulJapanExpress »

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Kanapeach

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #261 le: 28 novembre 2013, 23:12:57 »
Travailler ouvertement sur une critique sociale et l'introduite dans un cheminement chronologique de boucle infernale. C'était bon. omg.

Tu en as eu la même interprétation que j'avais proposée à la fin du visionnage il me semble. Mais ils étaient pas tous convaincus ceux avec qui je l'ai vu. Du coup tu tires ça de ton ressenti ou de choses que tu as pu lire ailleurs sur le film ? J'avais vraiment l'impression que c'était une critique de la chirurgie en Corée, rien de plus rien de moins. Et qu'après s'être lancée dedans elle ne savait plus quoi faire d'autre que continuer à changer de visage inlassablement (bref ce que tu en dis).
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SoulJapanExpress

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #262 le: 28 novembre 2013, 23:24:44 »
C'est une critique ça c'est sûr. Une manière de mettre en avant le fait qu'une personne qui est mal dans sa peau et qui est bourrée d'insécurités recherchera toujours d'une façon plus ou moins lâche mais lâche quand même à  changer la chose la plus "facile", c'est à dire son apparence. Mais lorsque l'apparence change la personnalité change et le regard des autres aussi; parce que la société elle-même est conditionnée sur le culte de l'apparence. Ca c'est ce que le réalisateur a mis en avant. Tu ajoutes à ça une bonne déficience de bon sens où le personnage change directement tout ce qui l'entoure à savoir la perception de son compagnon et son comportement "mouton" et tu as une sorte de relais très nocif typiquement sud-coréen sur la chirurgie esthétique. C'est ce que j'ai ressenti après le visionnage du film. Ou du moins ce que j'y ai vu. Une image grosse comme un pif de clown. C'est rouge. C'est vif. C'est immonde et c'est bien réalisé.
Quand à la perte d'identité et le déboussolement total qui entraine une sorte de psychose. Je l'avais vu venir mais c'était jouissif.
« Modifié: 28 novembre 2013, 23:26:49 par SoulJapanExpress »

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Deluxe Fan

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #263 le: 22 décembre 2013, 03:41:12 »
Wara no Tate (Bouclier de paille), Takashi Miike, 2013 :


Un polar d'action japonais qui aurait pu passer inaperçu s'il n'avait pas bénéficié d'une étrange publicité. Le film fut projeté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes et fut hué par la salle (!), avant d'être descendu en flèche par la critique internationale. J'ai dès lors été obsédé par l'idée de faire mon propre avis et ai attendu fébrilement la sortie de ce controversé long-métrage.

Clairement, ce n’est pas du grand cinéma. Tout du moins, pas le genre dont on fait les louanges à Cannes. Cependant, le film arrive à se vendre grâce à un pitch parmi les plus efficaces, écoutez donc :

Kiyomaru, violeur récidiviste, assassine sauvagement une petite fille de sept ans. Recherché par la police, il attire l'attention sur lui de manière inédite : le grand-père de la petite décédée, Ninagawa, est un richissime vieillard qui offre un milliard de yens à celui ou celle qui lui apportera la tête de Kiyomaru. Alors que les esprits s'échauffent, l'impensable se produit : Kiyomaru se rend de lui-même à la police, de crainte d'être tué. Le Quartier Général de Tokyo dépêche deux de ses meilleurs agents pour escorter Kiyomaru jusqu'à la capitale japonaise où se tiendra son procès, qui a de grandes chances de se terminer par une condamnation à la peine capitale.
Mais le trajet ne sera pas simple, car ce sont désormais les 120 millions de japonais qui peuvent prendre le convoi en chasse...

Un pitch pareil tient du génie, et aurait accouché d'un classique instantané ente les mains d'un réalisateur un tant soit peu doué. Miike n'en est pas un, ou alors était en petite forme ce jour là, puisque malgré les moyens conséquents le film échoue à tenir en haleine ses deux heures. le scénario que je juge très bon fait le job mais le script fait l'erreur d'avoir concentré les scènes d'action et de tension au début et d'avoir terminé sur des séquences non moins intéressantes, mais plus statiques avec beaucoup de digressions sur les enjeux moraux du récit. En effet, les flics chargés de protéger l'assassin sont eux-mêmes tentés de le tuer, mais pas (uniquement) par appât du gain. Comment en effet se prétendre gardien de la paix lorsque l'on se voit obligé de protéger un tueur ? Au contraire, le véritable honneur du policier n'est-il pas d'accomplir sa mission jusqu'au bout ? Des questions passionnantes que le film aborde mais avec des ficelles un peu grosses et en y apportant une réponse évasive. On aurait également aimé un parti-pris plus marqué au sujet de la peine de mort, qui, on a peut-être tendance à l'oublier ici à force de regarder leurs dessins animés niaiseux, est toujours en application au Japon. La dernière réplique du film semble toutefois donner un indice sur l'opinion du réalisateur à ce sujet.

Techniquement le film risque de donner des boutons à ceux pas encore habitués au "jeu d'acteur" des japonais. Cela dit, Takao Osawa (le flic taciturne) et Tatsuya Fujiwara (le tueur fou) livrent une performance assez correcte pour éclipser le reste du casting (notamment la femme flic, pas crédible une seule seconde). Les scènes d'actions sont sobres et la photo est plutôt réussie, certains plans bénéficiant d'un certain stylisme sympathique mais à des kilomètres de ce que peuvent faire les Sud-Coréens.

Si et seulement si vous être fan de polars, et que les débats moralisateurs ne vous rebutent pas, vous pouvez vous laisser tenter pas ce Wara no Tate un peu boursouflé mais pas trop ennuyeux. Idéal avec du pop-corn, en attendant le remake américain.
« Modifié: 22 décembre 2013, 04:43:39 par Deluxe Fan »

Femto / Project D

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #264 le: 02 mars 2015, 22:18:32 »

Cold fish est une film japonais réalisé par Sion Sono, inspirée de l'histoire vraie des agissements d'un couple de tueurs psychopathes, Sekine Gen et Hiroko Kazama, gérants d'une animalerie à Tokyo en 1993.

˛Synopsis : Nobuyuki Syamoto tient une modeste animalerie spécialisée dans les poissons, en compagnie de sa femme Taeko et de sa fille. Un soir, cette dernière se fait attraper pour vol dans une boutique et ses parents sont convoqués sur les lieux. Sur place ils vont faire la rencontre de Yukio Murata, un riche gérant d'une animalerie concurrente, qui saura calmer et arranger la situation.

˛Mon avis : Un film qui répond parfaitement aux critères qui font le charme si particulier du cinéma sombre asiatique qui me plaît tant. Des personnages excentriques et un scénario qui va d'abord nous titiller, puis nous mettre mal à l'aise, pour enfin nous plonger dans un enfer psychologique digne de ce nom que va vivre le personnage principal, Nobuyuki Syamoto.

La prestation des acteurs est excellente, notamment celle de Denden incarnant le très charismatique Yukio Murata (personnage inspiré par Sekine Gen) qui mène totalement la danse de bout en bout par sa vigueur, sa fierté et sa détermination. On rentre complètement dans son jeu au point que le monde semble graviter autour de lui et il fascine par sa façon de tourner les gens en sa faveur.
Mitsuru Fukikoshi qui incarne Nobuyuki Syamoto, saura quant à lui nous séduire par sa nature introvertie et dépressive, dévoré par son stress grandissant, c'est clairement lui qui nous transmet toutes les émotions et nous fait pleinement vivre cette effroyable descente en enfer.

Autant dire que le réalisateur ne prend pas des gants et nous offre ici un contenu très cru, voire malsain parfois, mais c'est là justement la raison pour laquelle on se sent si imprégné par l'atmosphère terrifiante de cette aventure et pourquoi elle semble si crédible. Même si l'usage modéré d'humour noire vient garnir le tableau, enfin usage qu'en font surtout le fameux couple en œuvrant et qui laisse plutôt un arrière goût amer, on en vient à redouter sans cesse les événements à venir en se plaçant dans un climat de crainte face à l'impossibilité d'évaluer l'étendue de la folie de nos joyeux psychopathes.

Le dénouement n'est pas totalement imprévisible, on peut facilement avoir globalement l'idée de comment ça peut finir, mais impossible d'imaginer à quel point il est tordu je pense. J'ai franchement pas vu les 2h20 de ce film passer, car ça va à cent à l'heure et c'est très riche en émotions fortes. Une très belle surprise qui me donne bien envie de connaître d'autres œuvres de Sion Sono.

« Modifié: 02 mars 2015, 22:22:18 par Femto / Project D »

Femto / Project D

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #265 le: 04 mars 2015, 14:44:46 »
˛Love Exposure


Love Exposure est un film clairement à part, le genre d’ovni cinématographique qui lorsqu'il s'achève, nous laisse échapper une longue expiration. En effet, le réalisateur Japonais Sono Sion nous délivre ici tellement de matières, de genres et d'émotions différentes, que l'on est sans cesse ballotté dans tous les sens et ce, dans une œuvre qui dure pas moins de quatre heures.

Quand on voit le pitch, on se demande comment ça peut être possible de combler autant de temps, sans sombrer dans l'égarement et la perte d'intérêt totale du fil scénaristique, seulement il s'avère que Sono Sion soit une véritable machine créative qui au final, nous fasse dire que c'était vraiment un minimum pour donner une cohérence à tout son génie.

Le film se divise en quatre parties assez distinctes. La première sera une sorte de prologue, qui nous présentera le jeune Yu Honda, fils d'un prêtre qui le force à se confesser tous les jours et qui l'oblige donc à sombrer dans le pécher et la perversion. Autant dire que cet arc est plutôt burlesque, notamment la partie concernant une discipline martiale appelée ''Tosatsu'' que je vous laisse soin de découvrir.

Ses parents étant de fervents chrétiens, Yu fait durant son enfance la promesse à sa mère mourante de lui présenter un jour sa ''Marie'', et c'est sur ce point que se concentreront la deuxième et troisième parties du film, qui mettront l'accent sur une romance particulièrement prenante et tortueuse. L'histoire prend une tournure dramatique qui fait rupture avec le démarrage plus léger et puéril. Le ton devient plus sombre et psychologique, plus cruel et violent aussi, pourtant la cohérence reste maîtrisée, le réalisateur se permet même de rétablir l'équilibre en cassant à nouveau l'atmosphère par une partie complètement délirante touchant le domaine du porno.

Sono Sion ne se contente pas seulement de prendre le temps d'approfondir ses personnages, il se permet aussi de critiquer en filigrane la société comme il la perçoit et dont il se joue certainement vu la vision qu'il nous en donne. Le religion chrétienne est assez décrédibilisée dans la mesure où face à la nature humaine, le désir charnel en l’occurrence, la foi ne pèse pas très lourd. L'Église Zéro qui vient chambouler le récit durant la seconde moitié du film s'inspire certainement des agissements de la secte Aum, dont les actes criminels furent reconnus dans les années 1990 au Japon. Il dénonce ici le danger des sectes, notamment auprès des jeunes, et à quel point la plupart des gens sont facilement influençables lorsqu'ils sont confrontés à une certaine détresse. Outre la religion, l'amour et le sectarisme, d'autres phénomènes de société passent aux cribles, comme l'homosexualité, les enfants maltraités, l'inceste, la pornographie…

Ce film arrive à allier légèreté et gravité, beauté et cruauté, sur un rythme effréné donné par le Boléro de Ravel qui accompagnera une bonne partie de la bande son, et qui nous mène tout droit vers un final en apothéose, en quatrième partie, qui ne laisse pas en reste sur le plan émotionnel. La richesse démesurée qui nous assène durant ces quatre heures paraît d'autant plus impressionnante quand l'on sait que pour des raisons budgétaires, le tournage s'est fait en un seulement un mois.

C'est difficile de pouvoir tous mettre à plats sur Love Exposure sans y passer des heures, un seul visionnage ne serait sans doute pas suffisant pour tout assimiler d'ailleurs, mais ce qui est sûr c'est que ce film est particulièrement unique tant par la mixité des thèmes qu'il aborde, que par sa façon de les mettre en cohésion. Incontournable.

« Modifié: 04 mars 2015, 22:40:43 par Femto / Project D »

allbrice

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Re : Cinéma asiatique
« Réponse #266 le: 04 mars 2015, 21:41:08 »
Tu m'as convaincu avec ce Love Exposure  :]
"The extraordinary is in what we do, not who we are..."

Femto / Project D

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #267 le: 05 mars 2015, 02:06:06 »
C'est franchement délirant, j'ai pas vu les 4h passer. J'espère que ça te plaira. :) Par contre il y a un passage particulièrement choquant et douloureux, le seul qui m'empêcherait de revoir le film en fait, car j'ai eu peur d'en faire un cauchemar. >< (Tu comprendras quand tu verras je pense)



    J'ai bien faillit t'en vouloir a vie Femto !
Vue comment t'a vendu le truc je me suis rué dessus, pensant qu'il s'agissait d'une comédie pur et dur, a l’approche de la fin j'étais pas loin de me défenestrer.

 Mon dieu j'suis encore sous le choc, pourtant je sais bien que les japonais sont doués pour passer d'une ambiance délirante aux scènes les plus traumatisantes possible.

Je te rejoins sur l'idée, quel film ! O_o'
Je m'en vais de ce pas visionner les scènes que j'ai passé, il faut dire que j'avais du mal a regarder certains passages...
J'ai jamais dit que c'était une comédie pure et dure, au contraire j'ai voulu dire que c'est un film qui a la particularité d'offrir une sacrée mixture de genres. Et cette mixture m'a impressionné à quel point elle fonctionne bien, d'où le fait que je considère Sion Sono comme un génie. ;)

Il y a effectivement des scènes assez rudes, enfin une dont j'ai parlé juste au-dessus et une autre qui fait horriblement appréhender à cause de celle-ci (j'avais vraiment le souffle court dans le bus >< ).

J'avoue qu'en ayant fait une recherche dessus à l'instant, je suis assez curieux de le voir...Et c'est pas l'avis de Codac qui va me démotiver !  8)
Les critiques positives sont plutôt enjouées comme tu as pu le voir. Après il est évident que ce n'est pas un film accessible à tout le monde, mais certains qui connaissent bien ce réalisateur disent que c'est celui où il a pu s'exprimer pleinement et de mon point de vue ça se sent (ce qui explique aussi cette durée hors norme). Je vais essayer de parcourir l'ensemble de ses œuvres, mais je pense que Love Exposure est son petit chef d’œuvre.
« Modifié: 05 mars 2015, 02:08:10 par Femto / Project D »

nic la nique

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #268 le: 23 juillet 2015, 14:26:08 »
Bonjour
Je crois que personne n'as parlé de la vieille série de films...on va dire entre l'horreur, le snuff et la bouffonnerie, et oui les bons vieux GUINEA PIG . Certains sont moyens d'autres excellents, a voir!

On peut aussi parler de Shinya Tsukamoto, chef de file du mouvement cyber punk au japon, dont quasiment toute la filmographie est a garder, je conseillerai en particulier aux fans de bizarreries de regarder en premier Tetsuo1 et 2, délire cyber punk avec un grand sens artistique et esthétique ,Haze, tokyo fist, bullet ballet et gemini pour commencer. Le mec est un pote a Takashi Miike il a joué dans certains de ces films.

Et dernièrement j'en ai vu un qui m'as tué de rire: Zombie ass: Toilet of the dead, je vous laisse découvrir vous allez halluciner, une sorte de machine girl limite scato, hilarant et avec des répliques cultes.
Titre original: ZONBI ASU (lol)

Enjoy.

FriedrichX

Re : Cinéma asiatique
« Réponse #269 le: 04 janvier 2016, 20:05:53 »
Quelqu'un d'autre a vu "Yakuza apocalypse", de Takashi Miike ?





C'est un retour de Miike au film de Yakuza, si ce n'est que celui-ci est un film de Vampire. Ecrit par Yoshitaka Yamaguchi (assistant sur Yatterman et réalisateur de Neko zamurai (Samurai Cat)), il s'agit là d'une propagation d'une nouvelle race de Yakuza, l'ancienne étant devenue ridicule.

Comme d'habitude chez Miike, même si le scénario est assez farfelu, la maitrise cinématographique est impressionnante. Deux heures de divertissement subversif japonais, que personnellement j'adore.

Voici le trailer :

https://www.youtube.com/watch?v=myU_uvjB2lU
« Modifié: 04 janvier 2016, 21:52:38 par FriedrichX »