Bonjour, deux mots sur un webtoon coréen: Magician
Synopsis:Deux gamins, Irumi, une magicienne en herbe tête brulée, et Enzu, un jeune épéiste un poil couard, vivent une vie tranquille jusqu'au jour où Edermask, magicien immortel et tristement célèbre, passe dans leur village. Bon, je vous passe les détails, Irumi et Enzu finissent par suivre Edermask dans son voyage sans fin. Au fil de leur périple, ils vont en apprendre bien plus sur leurs passés, sur leur mystérieux mentor et sur les intrigues et secret de leur monde.
J'ai aimé: - Les expériences graphiques du dessinateur: le dessin évolue beaucoup au fil des parutions et le dessinateur ose différentes approches. J'aime voir ce travail, ces tâtonnements qui, mine de rien, influencent le ton de l'histoire, généralement avec beaucoup d'intelligence. Perso, Ma préférence va au style de dessin "crayonné" du début. Et puis vivent les webtoon et la couleur!
- Le traitement des expressions des visages. Un travail absolument génial de ce point de vue là, toutes "périodes graphiques" confondues. J'ai très rarement vu des visages aussi expressifs (sans tomber dans la caricature) dans un manga/manhwa. Pour le coup j'ai été bluffé, vraiment.
- L'intrigue: Si on peut se demander un peu où on va dans les premiers chapitres, on se laisse au final rapidement emporté par le rythme assez enlevé pendant que se dessine en arrière plan les enjeux des combats menés par Edermask.
- Les personnages: Aucun des trois protagonistes n'est un parangon de vertu et tous ont une histoire complexe, ce qui permet de leur donner une véritable profondeur.
- Les combats: on comprend ce qui se passe et c'est dynamique. Rien à redire de ce point de vue là.
J'ai moins aimé:- L'allure Bishonen d'Enzu adulte. Ca ne colle vraiment pas au personnage. Beuark!
- Le personnage de Lady Molliviore: C'est pas possible, quelqu'un a du porter plainte contre le dessinateur pour non-respect du taux de gourdasses obligatoire dans une BD asiatique. C'est la seule explication possible que je vois à l'apparition de cette reine des empotées en plein milieu du récit. Au bûcher!
