Ah ah, ça critique le machisme mais dès que son avis est remis en cause, ça parle de croisade. Bien, très bien.
S'il manquait une preuve que le fond de ton discours n'était pas franchement mieux que ce que tu prétendais critiquer, maintenant c'est réglé.
Pour le reste, j'ai fais partie des plus fervent détracteurs de la série au moment de sa diffusion (notamment en ce qui concerne la saison deux), Aflo pourra te le confirmer vu qu'on a indirectement été compagnons d'infortune lors de cette terrible bataille. Donc non, je n'ai pas de propos haineux envers les détracteurs de la série. Ce que tu n'es pas de toute façon vu que le couplet dithyrambique que tu as pondu sur Lelouch. Personne ici n'a exprimé la moindre haine à ton sujet, ni à celui d'Alice, ni à qui que ce soit qui aurait eu le malheur d'affirmer que
Code Geass a été en partie écrit par un incompétent.
Non, ma réponse à Zankaze n'est pas une blague. C'est une réplique cliché assez typique d'affrontement en rivaux et c'est rigolo parce que le
chaunaine pour gamins débiles est un de mes domaines de prédilection. T'inquiètes pas, si j'ai quelque chose à te dire je te le dirait directement. J'ai pas l'impression de m'être gêné jusqu'à maintenant, entre nous.
Je note ta proposition de former un panthéon, mais vu que suis le seul être réellement omniscient de ce forum le fondation d'un panthéon risque d'être compliqué. Mais comme tous les autres, je t'invite à ouvrir un sujet à mon déshonneur. J'en accepte accepte l'augure : vas-y juge-moi comme l'être imparfait que je suis, je n'esquiverai pas.
Je suis très triste d'apprendre que tu préfères le
sex appeal des lunettes de de Deluxe à mes répliques millimétrés au manque de mot près, mais je suis plus intrigué par la manière dont ce que tu racontes pu à la fois n'être qu'un avis et affirmer qu'une entité fictive "EST", avec des majuscules partout.
Je me questionne aussi sur l'éthique de la méthode pour vérifier dans Shirley voir si y'avait pas du machisme caché quelque part. Je te laisse le bénéfice du tout, mais je tiens quand même à signaler que les
dôjin ne sont pas une source suffisante pour un échange de notre éloquence.
Tu n'as pas dis que Shirley était une pute, mais si tu l'avais fait ça n'aurait rien changé à ce que tu racontais. Tu juge le personnage impropre à être une femme, parce qu'elle ne correspond pas ce que devrait être un femme pour toi. Ce qui j'ai du mal à voir comme si différent que le machisme que tu prétends dénoncer.
J’interviens en réaction à cette critique ou celle d'Alice pour dire que vous faites mal votre féminisme (même si je pense sincèrement que tu devrais y réfléchir deux secondes avant d'affirmer ce que tu affirmes), mais parce que je trouve malsain de s'en prendre au personnage et, finalement, de lui reprocher tout ces moments gênants de la série. C'est d'autant plus flagrant que tu accuses à ce point Shirley mais que tu excuses Villetta (et pas Chirico) sous prétexte de la présence que c'est la magie donc on s'en fiche. Sous couvert de lutter contre le machisme, tu t'en prends juste parce qu'elle au centre d'une intrigue romantique alors que de l'autre côté voir une femme haut placée dans hiérarchie qui montre beaucoup de fierté réduite au rang de femme parfaite ne te dérange parce que le
geass. J'ai du mal à voir où il n'y a pas quelque part un biais malsain.
En fait, c'est très fréquent de la part des poseurs, de ceux qui prétendent lutter sans réellement le faire. En s'acharnant sur le personnage, tu fais exactement l'erreur de blâmer la victime plutôt que le système qui l'entoure. C'est d'autant plus grave que le personnage lui-même n'est qu'une construction du récit finalement, Shirley n'"EST" rien du tout (des figures de papier, comme le Barthes). C'est toi qui décide ce qu'elle est. Voire dans le pire des cas le comité de production insiste pour qu'elle ne soit pas ce que le public ne veut pas. Mais reprocher au personnage de ne pas être digne d'une femme, c'est utiliser ta bite comme argument d'autorité finalement. Tu fais pas mieux que tes potes bourrés, mais tu le fais en vouvoyant des types sur un forum au premier degré. surtout que le fantasme macho va au contraire chercher des femmes "fortes" pour pouvoir la soumettre. La fiction beauf va plus généralement tuer les personnages doux et aimants pour donner une motivation au personnage principal pour donner des rôles à différents tropes de femmes fortes.
Shirley est un personnage finalement assez typique des mauvaises romances de
shôjo plus qu'un archétype engendré par des machos. D'ailleurs dans les adaptations récentes du genre, j'en ai trois en tête qui ont des relations particulièrement malsaines (
Suki'tte ii na yo,
Tonari no Kaibutsu-kun et
Ookami shôjo to kuro ôji). Une des caractéristique de
Code Geass est qu'il cherche à ressembler un public plus mixte que "le Gundam est trop compliqué pour toi". A partir de ce moment, c'est nécessaire d'aborder ça de manière plus subtile que d'annoncer que ce serait dégradant pour la femme en général. Ou alors tu t'estimes être une meilleure femme qu'une partie de femme, c'est à toi de voir.
Crier au machisme ou au fan service c'est souvent l'autoroute sans les embouteillages : c'est un bon moyen de prétendre créer un propos subversif en étant presque sûr que personne ne vienne nous contredire. C'est comme taper sur une série pour gosse ou un truc anecdotique que personne ne regarde. Mais ça n'a rien de si pertinent au final. Mais c'est vrai que creuser un peu mieux le sujet ce serait partir en croisade.
Je pense pas non plus que le
namedropping soit si intéressant si tu veut revenir dessus. Une liste des bons personnages sera toujours incomplète, toujours discutable (Mikasa passe une bonne partie de son temps à courir après Eren, qui lui à le pouvoir) et surtout toujours cent fois gratifiante pour les dits personnages qu'une étude individuelle de chacun d'entre eux. Venir que machin ou bidule sont mieux que de bas clichés, au mieux c'est se gargariser, mais aucun de six personnages cité par Alice n'ont réellement quelque chose en commun. Vous pourrez me dire que c'est ce qui fait leur richesse, mais de la même manière,
Suki'tte ii na yo et
Ore no Nōnai SentakusOre no Nōnai Sentakushi ga, Gakuen Love Come o Zenryoku de Jama Shiteiruhi ne sont pas non plus malsains de la même manière ni pour les même raisons. Surtout qu'au final les clichés font partie intégrante de la construction du personnage. Jouer sur les attentes du spectateur (ou lecteur) est une base de la caractérisation. On ne fait pas un personnage ex-nihilo ou même, malgré ce que tout le monde peut en penser, avec un manuel de psychologie sous la main. Le personnage est dépendant de son récit.
Et le fait qu'un des auteurs de
Code Geass n'a pas vraiment prouvé son intérêt pour les personnages
féminins bien construits ne va pas te dédouaner de ton sexisme anti-sexiste. Puisqu'au final tu ne fais qu'essayer de définir ce que serait une femme digne.
Le réel problème de
Code Geass est d'être racoleur, ce qui ne veut pas juste dire qu'il y a du fan service mais qu'elle a été conçu pour plaire à différents type de public séparément. Le nombre de ces série qui vont chercher à droite et à gauche pour gratter des fans où ils peuvent. C'est ça le vrai problème, et pas juste uniquement Shirley. Ce genre de vindicte envers un personnage en particulier m'évoque plus les comportements des
otaku dégoûtés que leur
waifu ne soit pas vierge.
Et je le dis comme je le pense, ton discours parait plus nocif à mes yeux que tout ce que fait
Code Geass, puisque lui ne prétend pas se dissimuler derrière un objectif moralement élevé ou de fausse politesse.
Veuillez agréer l'expression de mes sentiments les plus distingués,
Cordialement.
L'élite five.