« Magister, l’école à l’hôpital » est un one-shot épais. Scénariser par Junji Yamamoto et au dessin : Syoichi Tanazono. Publier en 2025 par Shogakukan au Japon et en France par Akata. Un titre qui sera émouvoir petit et grand. On partage les joies et les peines, dans cette unité pas comme les autres. Une occasion pour découvrir ce (gros) bijou.
Synopsis
Ume Sumi, enseignait à l’école primaire depuis trois ans. Quand un livre pris au hasard va alors bouleverser sa vie. Depuis, inspirée par la lecture, elle a rejoint une unité un pas comme les autres. Spécialisé dans l’enseignement à l’hôpital. Mais les choses ne vont pas tourner en sa faveur comme prévu. Malgré son expérience, elle doit revoir les bases. Sous la tutelle de Kyôhei Misaki, ensemble, ils devront surmonter les épreuves.
Sera-t-elle à la hauteur de son nouveau boulot ?
Une expérience ultime, mais des incertitudes
Réapprendre son métier relève d’un véritable parcours du combattant. La moindre erreur se paye cash et devient comme un scalpel. Choisir les mots avec parcimonie est un casse-tête de tous les instants. Ume comprendra malgré son expérience que rien n’est acquis d’avance. À tel point qu’elle a pensé à démissionner !
Cependant, elle s’accroche tant bien que mal à sa vocation de professeur. Des incertitudes, tout le monde en aura, mais les réponses se trouvent toujours sur le terrain. « Oublie toutes les théories qu’on t’a apprises sur la pédagogie ! »
Elle tombera sur des moments difficiles. Vivre va devenir une épreuve à surmonter. Les enfants sont plus ou moins atteints par la maladie, mais avec des aspects psychologiques très différents.
Mot de la fin
Sous le titre : Magister - Misaki sensei no Byôin Hômon jugyo, est un manga émouvant et tendres à la fois. Remplie de larmes et de joies. Le scénariste Junji Yamamoto, apporte toute son expérience vécue à travers plus de 200 pages que compose l’œuvre en question.
Avec pour seul bémol : qu’il n’y a pas de suite hélas !
Ce titre n’a rien de banal. On a entre les mains, une œuvre à la qualité remarquable. Tant à la traduction, qu’au papier mi-épais que l’on glisse sous nos doigts. Ce dernier et ultime chapitre est douloureux. Malheureusement, la réalité est bien réelle. Rien n’est laissé au hasard. De nombreux obstacles de la vie sont bien présents tout au long du tome. Les expressions de ces personnages sont touchantes et de réalisme, bien que parfois les dessins sont simplistes. L’aspect psychologique est le point fort culminant. Sous le thème : éducation, enfance et solidarité en font un très bon choix de titre et on passe un moment agréable en leurs compagnies. Trois mots seulement, mais qui en dit long.
Cette licence, mérite plus qu’un prix honorable, tant il est intéressant. Par contre, comme bien trop souvent, certains titres d’une rare qualité passent inaperçus et c'est bien dommage. Voilà un conseil que je vous donne : c’est un titre judicieux que vous devez avoir dans votre mangathèque. Essayer, c’est l’adopter.
Etes-vous prêt à rejoindre cette unité spéciale ?
Auteur : DD69