Seul sur Mars: Quand un astronaute se retrouve seul sur Mars, sans moyens de communication et avec un nombre limité de vivres et d'eau, on se dit tout de suite qu'il est condamné. Et pourtant, avec un peu de débrouillardise et pas mal de science, il va tout faire pour rester en vie en attendant que quelqu'un vienne le chercher, ce qui risque de durer au minimum 2-3 ans (sans compter le voyage de retour).
Mon avis: Je le dis d'entrée de jeu, le film est loin de m'avoir fait ressentir ce que j'ai pu éprouver devant Interstellar, tant au niveau de l'histoire, des personnages, des visuels, ou même de la musique.
Maintenant que c'est dit, le film est loin d'être mauvais, je dirais même que j'ai globalement apprécié. Il faut dire que malgré la gravité de la situation, l'ambiance reste assez légère, parsemée des notes d'humour que l'astronaute balance à tout bout de champ pour se donner du courage, plus quelques dialogues savoureux entre les multiples protagonistes sur Terre. Du coup, même si ce n'est pas forcément de l'empathie, le personnage joué par Matt Damon, avec son optimisme forcé et son regard plus ou moins aigre-doux sur sa situation n'a pas trop de mal à s'attirer la sympathie du public. Même si ce n'était pas de grands éclats de rire, le public de la salle a régulièrement réagit aux piques cinglantes qu'il se lançait à lui-même.
Un élément qui pourra en rebuter certains: l'enchaînement des situations selon un schéma un peu répétitif. Chaque nouveau problème (sur Terre ou dans l'espace) amène une solution trouvée dans les 5 minutes (du moins en terme de film). Du coup, on a du mal à s'inquiéter réellement pour l'astronaute et on le laisse jouer aux apprentis sorcier et essuyer ses réussites comme ses échecs, avec un regard plus amusé qu'autre chose.
Seul sur Mars est donc bien un film de survie, mais enveloppé dans une ambiance plutôt légère. Néanmoins, il faut en tenir compte si vous prévoyez d'aller voir le film: si vous vous attendiez à un drame avec un héros qui morfle et qui se laisse envahir par le désespoir régulièrement, vous n'avez pas frappé à la bonne porte.