Retour vers le futur (Telltale): Eh bien oui, j'ai voulu tester cet autre jeu Telltale. Un des plus ancien et qui marquait le début des aventures du studio pour nous faire (re)plonger dans nos licences préférées.
On sent que Telltale hésitait encore un peu sur la formule des ses productions, le jeu ressemblant davantage à un point-&-clic classique qu'à une aventure évolutive sous la forme que nous connaissons aujourd'hui. Ainsi nous n'avons aucune influence sur le scénario ou les dialogues. Scénaristiquement, les épisodes sont liés, mais ça s’arrête là: pas de répercussions d'un épisode à l'autre comme on a pu le voir par la suite. Les 5 épisodes disposent d'ailleurs chacun de leur propre icône sur le bureau, ce qui veut dire qu'on peut dès le départ les jouer dans l'ordre qu'on souhaite (ce qui gâcherait bien entendu le plaisir de l'histoire développée). Enfin, il n'y a pas les statistiques sur les choix (normal, on suit le scénario d'un bout à l'autre) effectués durant l'aventure.
Malgré tout la base est solide: les quelques énigmes et puzzles rencontrés sont extrêmement simples, et même dans le pire des cas, on peut toujours faire appel à une série d'indices (sans malus, aucun) pour ne pas rester bloquer: c'est encore l'histoire et la narration qui priment sur tout le reste.
Et force est de constater que c'était déjà de l'excellent travail. Sans rire, les nouvelles aventures de Marty McFly et du professeur Emmet Brown n'ont rien à envier à celles des 3 films. Tout y est, aussi bien la DeLorean volante que l'infâme Biff (ou un autre membre de la famille Tannen), plus quelques personnages inédits créés pour l'occasion (excellents au passage).
Bien sûr, le jeu donne à fond dans le fan service avec de nombreux clins d’œil, mais quand on voit le résultat, qui s'en plaindrait...
Et graphiquement, c'est très plaisant aussi, un peu déstabilisant au début, mais on s'habitue rapidement.
Bref, même si on se rend compte après coup que pas mal de chemin a été fait sur le gameplay et l'immersion du joueur, Telltale savait déjà nous faire rêver avec de bons scénarios en 2011.