Auteur Sujet: Kurosagi - Livraison de Cadavres  (Lu 2957 fois)

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kuchiki byakuya

Kurosagi - Livraison de Cadavres
« le: 06 février 2010, 22:07:04 »
Les facs de théologie bouddhique rassemblent le plus souvent des enfants de familles de prêtres, mais aussi des gens qui y viennent par réelle vocation. Des gens avec certaines prédispositions. Ainsi, Karatsu Kurô se retrouve embarqué plus ou moins volontairement dans un club d'étudiants, spécialisé dans... la recherche de cadavres. Ce club se compose d'un sourcier (de cadavres), d'une embaumeuse (professionnelle), d'un.... médiateur ? (avec l'espace), et de la marionnette (incarnation de ce que le médiateur reçoit ; forte personnalité). Ces personnes ont toutes été réunies par une hacker dont le hobby consiste à prendre en photos des cadavres pour les exposer sur le net... Et c'est elle même qui recrute Karatsu. Lui aussi, il est un peu particulier.

Synopsis soumis par SucreDeLune


Manga noir et malsain, dans la lignée de MPD Psycho (du même auteur), Kurosagi est un peu une image opposée de MPD Psycho, mais traitant du même sujet. On suit une équipe particulière qui récupère les cadavres mais utilise leur talent pour en savoir plus sur ces morts. Les personnages sont intéressants et ne se révèlent pas vite (en particulier  sur leurs dons). Evidemment, c'est penché horreur mais ce n'est pas non plus à vomir ^^

L'ambiance générale est plus légère mais les horreurs touchent peut-être plus car il s'agit du point de vue des victimes. Le "jugement" porté a donc une sonorité différente sur le lecteur, qui le touche sans doute plus. Et c'est ce point est sympa puisque le mangaka a réussi à changer d'optique, sans perdre son talent au niveau de l'ambiance et du scénario.

Un manga sympa mais pas à mettre entre toutes les mains. A voir comment tout cela va évoluer car le début est bien.

Hykikitha

Re : Kurosagi - Livraison de Cadavres
« Réponse #1 le: 10 novembre 2016, 09:43:57 »
J'aime toujours autant ce manga, même après 17 tomes.

J'ai trouvé intéressant le terme abordé dans ce tome : les enfants "fantômes" en Chine qui n'ont pas d'existence administrative, légale et qui se retrouvent exploités. Il est amené de façon totalement incongru comme d'habitude. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce manga : parler de choses sérieuses tout en faisant preuve d'humour noir et en faisant appel à l'improbable.