Inazuma Eleven Informations générales :Année : 2008
Titre original : Inazuma Eleven
Nombre d'épisodes : 127
Studio : Oriental Light and Magic
Réalisation : Akiyama Katsuhito
Production : Dentsu
Tags : shônen - sport - super-pouvoirs - école - football - adaptation d'un jeu vidéo
Synopsis :L'équipe de football du collège Raimon était une équipe légendaire qui avait même remporté le championnat national. Mais ils ont eu une trajectoire de comète et l'école n'a pas su capitaliser sur ces bons résultats : l'équipe actuelle a plutôt l'habitude du bas du tableau. Ils ont même parfois du mal à réunir 11 joueurs.
Le petit fils du gardien de l'équipe légendaire, Endo, lui aussi gardien de l'équipe actuelle reste cependant optimiste. Il pense pouvoir ressusciter les techniques secrètes mises au point par son grand-père. Peut-être que l'arrivée dans l'école du mystérieux Gouenji et sa frappe atomique vont être un atout décisif. Si Endo arrive à le convaincre à rejoindre l'équipe et que Gouenji arrive à vaincre ses vieux démons.
Par ce bon vieux drogué d'anime sportif d'Afloplouf.Hihihi, je ne suis pas tout seul ~Mon opinion :C'est sans peur, sans honte et sans reproches que je viens vous parler de mes amours naissantes avec la série Inazuma Eleven.
Après avoir découvert le jeu sur 3DS, je me suis pris d'affection pour la licence, et ai décidé d'aller excaver les 127 épisodes de la première partie, histoire de voir un peu qui étaient les gugusses dont on parlait dans mon jeu.
Inazuma Eleven, c'est techniquement pas folichon. Je ne suis pas un grand habitué de shônen-fleuve, donc peut-être qu'on touche ici du doigt une norme de moulitude ambiante. Ce n'est pas très bien animé, on a recourt assez facilement à des images fixes pour illustrer des actions car personne n'a envie de se donner la peine de dessiner le personnage à la tête de marron qui réussit son tacle.
Dans la tradition du genre, on n'échappe pas non plus aux constantes réutilisations de séquences.
Dragon Crash ! Autant s'habituer tout de suite, parce qu'il le fait trois fois par épisode. Grâce à cet ingénieux fond bleu, même pas besoin de prendre en compte le terrain, la saison, le lieu, le moment ! Yay ! ~
Néanmoins ici, je ne suis pas très regardant sur l'aspect technique. Inazuma Eleven, c'est surtout pour moi un anime extrêmement rafraîchissant. Tout y est très gros, absurde mais très sérieux, et passablement diabolique. Afin de s'assurer que l'équipe des gentils ne pourra pas participer au match de finale, l'adjoint du proviseur n'hésitera pas, par exemple, à aller saboter leur bus scolaire, puis à aller observer en ricanant le "dernier entraînement" de ces joyeux bambins de 12 ans.
Aucun remord, d'une cruauté sèche, les méchants ici ont vraiment un quelque chose d'affolant, qui ne manque jamais de vous surprendre. C'est un genre d'alchimie que j'apprécie beaucoup dans les titres de ce genre. Quand bien même le scénario ou le contexte paraissent (et sont) puérils, il n'y a aucune concession faite au public. Si vous trouvez ça ridicule, eh bien vous êtes le seul ici, tous les personnages y croient et on ne se moque pas de vous dans le déroulement du scénario.
On ne se rend pas compte des abysses de désespoir dans lesquels vous pouvez plonger dans le milieu du football collégien. Brrrr...!
En tout cas, c'est ainsi que je ressens l'aspect "sérieux" d'Inazuma, qui malgré moi, m'attire petit à petit dans son univers, et en vient à me faire accepter ses retournements de situations et concepts toujours plus délicieusement ridicules.
Ceci mis à part, Inazuma Eleven est également un anime comportant des pistes musicales agréables, pêchues et débordant de bonne humeur. L'opening déjà donne la pêche, et en fouinant un peu, on tombe facilement sur une montagne de compositions (annexes ou non) pleine d'entrain.
Ça, c'est l'opening que je chantonne à longueur de journée au bureau. Mais chut ! ~
Bon, malgré tout, même si j'ouvre le topic pour lancer un message d'amour, d'amitié et de football à l'ensemble du forum, je ne m'essaierais pas vraiment à convaincre qui que ce soit d'adhérer à l'
Inazuma Shiki. Il s'agit d'une production particulière, décérébrée,
- pour laquelle il ne faut jamais chercher d'images, maudites fangirls -, et qui parlera toujours plus facilement aux amateurs d'absurde et de nekketsu.
Néanmoins, j'espère que si après ce message, vous retombez sur l'anime diffusé en VF sur Gully, eh bien, que vous vous souviendrez qu'il existe une version en VO de l'anime qui ne vous fera pas tomber en catatonie ~